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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 5 : LES AUTRES SOCIETES ET LES AUTRES GROUPEMENTS.
Section 1 : La SEL.
Section 2 : Les sociétés et groupements agricoles : GAEC et EARL.
Section 3 : Le groupement d'intérêt économique.
CONCLUSION GENERALE.
SITOGRAPHIE :
Legifrance.fr
Bpifrance-creation.fr
Infogreffe.fr
Actulegales.fr
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
TITRE 1 : DROIT COMMUN DES SOCIETES.
Le droit des sociétés est l’ensemble des règles applicables à la création et la formation des sociétés
La société est une forme particulière de l’activité économique.
Société/entreprise individuelle
EI : Notion économique
Absence de personnalité juridique
La société va être la colonne vertébrale juridique de l’entreprise, sa technique d’organi-
sation
Société/ FDC
Fonds de commerce : Notion juridique
Absence de personnalité juridique
Pas d’autonomie patrimoniale
La société sera propriétaire d’un Fdc, voire de plusieurs, au même titre qu’une personne physique,
et pourra exercer un droit de propriété sur ce bien.
Contrat/institution
Contrat : rédaction de l’article 1832 du code civil
La société doit satisfaire aux conditions de validité des contrats
Institution : Nombreuses règles impératives, l’institution est un ensemble de règles qui organisent
de façon impérative et durable un groupement de personnes autour d’un but déterminé ; les
droits et intérêt privés sont subordonné au but social qu’il s’agit d’atteindre
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
le type de société.
Patrimoine Cotisations, local, immeubles strictement nécessaires Aucune limitation.
à l'accomplissement du but social.
Apports Facultatifs (connaissances, activité, biens…). Obligatoires.
Droits finan- Néant: ne peuvent se partager d'éventuels excédents Partage des bénéfices et
ciers des ni le boni de liquidation. du boni de liquidation.
membres
C. La société.
Article 1832 du Code civil
La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter
à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profi-
ter de l'économie qui pourra en résulter.
Elle peut être instituée, dans les cas prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule personne.
Les associés s'engagent à contribuer aux pertes.
Relevez les caractéristiques de la société.
Pluralité, associés
Apports, biens,
II. Les sources du droit des sociétés.
La première source du droit des sociétés est le code civil qui, dans les articles 1832 à 1944-17;
contient le droit commun des sociétés.
S'agissant des sociétés commerciales, les textes de base ont longtemps été la loi n° 66-537 du 24
juillet 1966 et le décret n° 67-236 du 23 mars 1967. Certes, cette loi du 24 juillet 1966 a été abrogée
par l'ordonnance n° 2000-912 du 18 septembre 2000 et son contenu intégré au Code de commerce
(articles L. 210-1 et s) mais elle constitue une étape importante de l'évolution de notre droit des so-
ciétés.
Les retouches législatives au droit des sociétés ne se sont pas arrêtées avec la codification. Les lois
nouvelles qui ont un impact sur le droit des sociétés donnent aujourd'hui l'impression d'un véri-
table kaléidoscope juridique. Citons ainsi par exemple :
La loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 sur les sociétés d’exercice libéral ;
La loi n° 94-1 du 3 janvier 1994 créant la société par actions simplifiées ;
La loi n° 2001-420 du 15 mai 2001 sur les nouvelles régulations économiques;
La loi n° 2001-1168 du 11 décembre 2001 portant mesures urgentes de réformes à caractère
économique et financier dite « loi MURCEF »;
La loi n° 2002-1303 du 29 octobre 2002 modifiant certaines dispositions du Code de com-
merce relative aux mandants sociaux;
La loi n° 2003-706 du 1er août 2003 sur la sécurité financière;
La loi n° 2003-721 du 1er août 2003 pour l'initiative économique;
L'ordonnance n° 2004-274 du 25 mars 2004 portant simplification du droit et des formalités
pour les entreprises;
L'ordonnance n° 2004-624 du 24 juin 2004 portant réforme du régime des valeurs mobilières
émises par les sociétés commerciales;
La loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l'économie dite
"loi Breton";
La loi n° 2005-845 du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises;
L'ordonnance n° 2005-1126 du 8 septembre 2005 relative aux commissaires aux comptes;
La loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des PME, dite « loi Jacob » ou « loi PME »;
La loi n° 2007-1223 du 21 août 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat
qui modifie notamment les conditions des « parachutes dorés » ;
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
La loi n°2008-89 du 30 janvier 2008, complétée par la loi n° 2008-649 du 3 juillet 2008 qui a
introduit en droit français la société coopérative européenne ;
La loi du n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie ;
Les ordonnances n° 2009-80 du 22 janvier 2009 et n° 2009-105 du 30 janvier 2009 réglemen-
tant l’offre au public d’instruments financiers ;
Loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l’allégement des
démarches administratives ;
La loi n° 2014-1545 du 20 décembre 2014 relative à la simplification de la vie des entre-
prises ;
…
La loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entre-
prises ;
Il convient aussi de citer l'influence du droit communautaire : droit issu des traités et droit dérivé,
notamment les directives et règlements (GEIE, société européenne).
Objet commercial :
Société en participation
Société créée de fait
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
à l'article L. 232-1 du présent code, à l'assemblée chargée de l'approbation des comptes de la société. Ce comité pro-
cède à toute vérification qu'il juge opportune et se fait communiquer tout document nécessaire au suivi de l'exécution
de la mission ;
4° L'exécution des objectifs sociaux et environnementaux mentionnés au 2° fait l'objet d'une vérification par un orga-
nisme tiers indépendant, selon des modalités et une publicité, définies par décret en Conseil d'Etat. Cette vérification
donne lieu à un avis joint au rapport mentionné au 3° ;
5° La société déclare sa qualité de société à mission au greffier du tribunal de commerce, qui la publie, sous réserve de
la conformité de ses statuts aux conditions mentionnées aux 1° à 3°, au registre du commerce et des sociétés, dans des
conditions précisées par décret en Conseil d'Etat.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
II. Distinction des sociétés de personnes et des sociétés de capitaux.
A. Caractéristiques des sociétés de personnes.
À risques illimités
Plus de lois supplétives
Documents :
Doc. 1 :Michel GERMAIN « La protection du patrimoine de l'entrepreneur : solutions sociétaires.
(extraits) » in Revue Lamy de droit des affaires n° 57, février 2011, pp. 82-84 ;
Doc. 2 : Jean Paillusselaur « Mais qu’est-ce que la personnalité morale ? » in JCP E - mercredi 8 mai
2019 n° 19
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 1 : DOCUMENTS
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Document 2 : la notion de personnalité morale et société
Mais qu’est-ce que la personnalité morale ?
PAILLUSSELAUR JEAN3 IN JCP E - mercredi 8 mai 2019 n° 19 (extraits).
Pour comprendre ce qu’est réellement la personnalité morale, la meilleure approche est peut-être de répondre
à quelques questions simples. Pourquoi existe-t-elle ? À quels besoins répond-elle ? Comment est-elle conçue
? Comment est-elle construite et organisée ? Quelles sont ses caractéristiques essentielles ?
(…)
B. - Qui peut organiser une personne morale ?
21 - Qui peut organiser une personne morale ? Le législateur répond à cette question. Il propose,
voire impose, un certain nombre de structures d’accueil, de telle sorte que, d’une part, les per-
sonnes qui désirent personnaliser ce qu’elles entreprennent puissent trouver dans ces structures
une réponse satisfaisante à leurs besoins et, d’autre part, que la protection des parties prenantes et
des tiers soit assurée (1°). Mais si le législateur peut effectivement créer et proposer aux fondateurs
des entités-personnes morales des structures d’accueil, il est aussi indispensable que les fonda-
teurs et les membres des entités-personnes morales disposent d’une certaine liberté dans l’organi-
sation de l’entité qu’ils créent pour l’adapter à leurs besoins spécifiques (2°).
24 - Si une personne morale est créée, que ce soit une société, une association, un syndicat, une
fondation..., c’est pour personnaliser l’exercice de l’activité entreprise par cette entité pour at-
teindre un but. C’est donc à partir de cette activité, ou plus précisément de l’exercice de cette acti-
vité, et de ce but que l’organisation de l’entité-personne morale doit fondamentalement être
conçue. Son organisation est, en quelque sorte, fonctionnelle.
26 - Le deuxième objet de l’organisation juridique est la définition de l’activité qui peut être exer-
cée par la personne morale (son objet légal). Cette définition peut être formulée en termes très
larges, parfois vagues, de manière à convenir à un grand nombre d’activités, ou, au contraire, en
termes très précis, si l’intention du législateur est de proposer une structure d’accueil spécifique
pour l’exercice d’une activité déterminée (pour les sociétés professionnelles, par exemple, ou pour
certaines activités financières).
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Jean Paillusseau est professeur émérite à l’université de Rennes I, directeur honoraire du Centre de droit des affaires, avocat honoraire au barreau
de Paris
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Les fondateurs d’une entité-personne morale ont ensuite la possibilité - si ce n’est l’obligation -,
quand ils ont choisi une forme particulière de personne morale, de préciser dans les statuts l’acti-
vité qu’ils entendent exercer. En droit des sociétés, le concept juridique qui est utilisé pour tra-
duire cette réalité est celui d’objet social. Les définitions légale et statutaire de l’activité de la per-
sonne morale déterminent respectivement sa spécialité légale et statutaire.
L’exercice de certaines activités est subordonné à des conditions spéciales. Elles concernent soit
l’obligation d’adopter une forme spécifique d’entité-personne morale, soit l’adoption de règles
particulières dans l’organisation d’une entité-personne morale à vocation plus générale.
29 - Pour certaines catégories de personnes morales, il faut encore organiser la manière selon la-
quelle les résultats de l’activité peuvent bénéficier aux membres, le cas échéant aux parties pre-
nantes22, et la façon selon laquelle ils peuvent les appréhender.
30 - Enfin, la création d’un être juridique nouveau entraîne un ensemble de conséquences qu’il
convient de régler, ce sont, par exemple les questions relatives à son identification (nom, dénomi-
nation) ; à sa localisation dans l’espace (domicile, siège, nationalité) ; à sa limitation dans le temps
(naissance, durée, disparition) ; à la publicité qui permet aux tiers de connaître son existence, son
objet, les personnes qui le représentent et leurs pouvoirs, etc.
(…)
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
33 - En 1966, quand le droit des sociétés a été élaboré et discuté au Parlement, une tendance cultu-
relle, forte, de la société politique à cette époque conduisait au centralisme, au dirigisme et à l’as-
sistance. Elle ne pouvait qu’influencer les auteurs de la loi de 1966 et les inciter à régler dans le dé-
tail tous les aspects de l’organisation des sociétés. La part de l’organisation laissée à la liberté des
fondateurs ne pouvait être que très limitée. Depuis, la société française a profondément évolué
sous l’influence de la digitalisation de la société et de l’économie, de la mondialisation et des révo-
lutions des activités économiques. Elle s’est concrétisée en particulier par l’institution dans le droit
des sociétés de la société par actions simplifiée qui offre une très grande liberté contractuelle. Cet «
espace » de liberté contractuelle est indispensable pour permettre aux entreprises de s’adapter aux
bouleversements économiques et sociaux qui affectent le monde actuel.
34 - La liberté pour les fondateurs d’une entité-personne morale d’organiser leur personne morale
rencontre cependant deux limites.
La principale limite procède de la constatation qu’il n’est pas possible de laisser à leur discrétion
toute la partie de l’organisation de la personne morale qui concerne la protection de l’intérêt géné-
ral et celui des parties prenantes, ou elle serait alors très illusoire. Cette organisation ne peut être
conçue et aménagée que par le législateur et par la jurisprudence. Il en est de même de la partie de
l’organisation qui a pour objet la protection des membres de l’entité dotée de la personnalité mo-
rale ; le degré de leur protection et les modalités de son organisation ne peuvent que varier selon
la forme et l’objet de la personne morale, le problème ne se pose évidemment pas de la même fa-
çon dans les sociétés en nom collectif, dans les sociétés anonymes cotées, ou dans les institutions
représentatives du personnel dans les entreprises. Les hommes d’affaires qui s’associent pour en-
treprendre quelque chose en commun sont parfaitement capables d’organiser eux-mêmes leur
protection ; en revanche, les épargnants qui achètent en bourse des titres de sociétés ont besoin
d’une protection de leurs intérêts organisée et imposée par le législateur.
La seconde limite, infiniment moins importante, résulte de la nécessité d’établir et de conserver
une cohérence entre les règles d’organisation des personnes morales qui appartiennent à une
même catégorie et aux catégories entre elles. Là encore, seul le législateur peut assurer cette
double cohérence.
(…)
A partir du texte et de vos connaissances, répondez aux questions suivantes :
1. Le droit des sociétés est-il dirigiste ou contractuel ?
2. Comment se fait le choix d’une structure d’accueil ?
Travail de recherche :
Quel est le nombre de sociétés créées en 2019, 2020 ? cette forme juridique est-elle prisée par les
créateurs d’entreprises ? pourquoi ?
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 2 : LE CONTRAT DE SOCIETE.
Dans les sociétés par actions, libération de la moitié de la valeur nominale à la constitution, le
solde étant libéré dans les 5 ans
Dans la SARL, libération d’au moins un cinquième de la valeur nominale à la constitution, le
solde étant libéré dans les 5 ans
Les apports en nature sont les apports de tout bien meuble ou immeuble corporel, ou in-
corporel autre que du numéraire. L’apport peut se faire en propriété en usufruit ou nue-
propriété, ou encore en jouissance. Ils doivent faire objet d’une évaluation par un commis-
saire aux apports ou par les associés.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Les apports en industrie consistent à mettre à disposition de la société son travail, ses
connaissances techniques, son talent, sa notoriété. Ces apports sont interdits dans les SA, les
SCA (du moins pour les commandites).
Dans les autres sociétés, ils ne font jamais parti du capital social. On reçoit en contrepartie
des droits sociaux :
- Les mêmes droits politiques que tout associé,
- Des droits pécuniaires sont en principe limités à ceux du plus petit apporteur en nature
ou en numéraire. Et ces droits sont incessibles (on ne peut pas les céder)
Le capital social :
Le capital social est la somme des apports en nature et en numéraire.
Montant minimum légal dans les SA et les SCA (37 000) ; sociétés civiles et SNC aucun minimum ;
SARL et SAS montant fixé par les statuts
Intangible (sauf augmentation ou diminution)
Il est divisé en droit sociaux (part sociales ou actions)
Le capital social est le gage général des créanciers sociaux (si il y des difficultés, ils se tournent
vers le capital social)
2 types de créanciers :
1) Créancier chirographaire : ne dispose pas de sûretés, a droit de gage général sur le patri-
moine du débiteur
2) titulaire des sociétés (réelles/personnelles)
C’est également une clé de répartition pour le pouvoir, ou pour la répartition aux résultats so-
ciaux.
Capital social = forme une partie des capitaux propres + participation aux résultats sociaux =
La participation au bénéfice est proportionnelle à l’apport du C social. Toute foi, il est possible de
prévoir dans les statuts une autre répartition, pour autant, elle ne doit pas conduire à la rédaction
d’une clause léonine (l’un d’eux s’accapare l’intégralité (quasi) des bénéfices). La clause est répu-
tée non écrite.
Mais aussi profiter d’une économie qui est simplement une participation commune aux charges.
+ contribution aux pertes : dans la relation créanciers sociaux/associés, on parle de l’obligation de
la proportionnelle au capital détenu en principe. Toutefois il est possible de prévoir dans les sta-
tuts une autre répartition, pour autant, elle ne doit pas conduire à la rédaction d’une clause léo-
nine, cette clause étant réputé non écrite.
Bonis de liquidation
Délit de distribution de dividendes fictifs existe dans les S de capitaux et dans la SARL. Chaque
- Elément légal : loi qui décrit cette infraction (le code dans lequel existe l’infraction)
- Élément matériel : contenu de l’infraction
- Elément moral : l’intention derrière l’action (intentionnelle, mauvaise foi) Notion de la juridique
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
III. L'affectio societatis.
notion de la jurisprudence, qui désigne la volonté de chaque associé à collaborer au sein d’une en-
treprise commune, dans un intérêt commun et sur un pied d’égalité avec les autres associés.
Écrit sous-seing-privé :
Rédaction par les parties elles-mêmes
rédaction par un avocat
La raison d’être :
Une ambition que les associés se propose de poursuivre dans le cadre de leur société ce qui est in-
dispensable pour remplir l’objet social
Insérer dans les statuts sa méconnaissance : violation des statuts donc responsabilité civile des di-
rigeants, juste motif de révocation
Non un Siri dans les statuts sa méconnaissance juste motif de révocation
Article 1835 du Code civil
Les statuts doivent être établis par écrit. Ils déterminent, outre les apports de chaque associé, la forme, l'objet, l'appel-
lation, le siège social, le capital social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement. Les statuts
peuvent préciser une raison d'être, constituée des principes dont la société se dote et pour le respect desquels elle en-
tend affecter des moyens dans la réalisation de son activité.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Section 4 : LES SANCTIONS EN CAS DE NON-RESPECT DES CONDITIONS DE FORMATION.
I. Les causes de nullité.
A. Violation des conditions générales de formation des contrats.
Non-respect des conditions posées à l’article 11 28 Code civil
La capacité à contracter est une cause de nullité sauf dans les sociétés par actions et SARL il faut
qu’elle atteigne tous les associés fondateurs
La nullité d’une SARL ou d’une société par actions ne peut pas être prononcé pour une cause illi-
cite mais la jurisprudence maintient la nullité pour fraude
L’accomplissement des formalités de publicité des SNC et en commandite est requis à peine de
nullité de la société
Article L235-1 du Code de commerce.
La nullité d'une société ou d'un acte modifiant les statuts ne peut résulter que d'une disposition expresse du présent
livre ou des lois qui régissent la nullité des contrats. En ce qui concerne les sociétés à responsabilité limitée et les socié-
tés par actions, la nullité de la société ne peut résulter ni d'un vice de consentement ni de l'incapacité, à moins que
celle-ci n'atteigne tous les associés fondateurs. La nullité de la société ne peut non plus résulter des clauses prohibées
(clauses léonines) par l'article 1844-1 du code civil.
La nullité d'actes ou délibérations autres que ceux prévus à l'alinéa précédent ne peut résulter que de la violation
d'une disposition impérative du présent livre, à l'exception de la première phrase du premier alinéa de l'article L. 225-
35 et de la troisième phrase du premier alinéa de l'article L. 225-64 (raison d’être de la société), ou des lois qui régissent
les contrats, à l'exception du dernier alinéa de l'article 1833 du code civil (intérêt social).
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
En dehors de la nullité le Code civil et de commerce prévalent des clauses réputées non écrites
Documents :
Doc.1 : Cass. Civ 1ere, 3 avril 2012: la société créée de fait ;
Doc. 2 : Exemples d’annonces légales pour une SARL et une SAS.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 2 : DOCUMENTS.
Par acte SSP du 09/08/2019 il a été constitué une SAS dénommée : LES ENFANTS A TABLE
Sigle : LEAT Siège social : 8 rue des Capucines 75002 PARIS
Capital : 1.000 €
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Objet : La Société a pour objet d’exercer, en France et/ou à l’étranger, Les activités suivantes : La
prise de participation, par voie de création, d’apport, d’achat, de souscription ou autrement, dans
toute société, quels qu’en soient la forme et l’objet ; La gestion active desdites participations ; La
prestation de services de conseil et d’assistance en matière (i) de gestion et de suivi d’activités des
sociétés dans lesquelles la Société détient ou viendrait à détenir, directement ou indirectement une
participation, (ii) de définition de politique générale, (iii) de gestion et de suivi d’opérations finan-
cières, (iv) de gestion et de suivi des ressources humaines, (v) et plus généralement, toute presta-
tion de services ou d’assistance, notamment en matière informatique, marketing, stratégique,
comptable, administrative, juridique, utile à l’activité des sociétés dans lesquelles la Société détient
ou viendrait à détenir, directement ou indirectement, une participation. Et plus généralement,
toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières, se rappor-
tant directement ou indirectement à l’objet social ou susceptibles d’en faciliter le développement
ou la réalisation. La Société peut recourir en tous lieux à tous actes ou opérations de quelque na-
ture et importance qu’elles soient, dès lors qu’ils peuvent concourir ou faciliter la réalisation des
activités visées aux alinéas qui précèdent ou qu’ils permettent de sauvegarder, directement ou in-
directement, les intérêts commerciaux ou financiers de la Société ou des entreprises avec lesquelles
elle est en relation d’affaires.
Président : la société AB2, SAS au capital de 32.305.020 €, sise 8 rue des Capucines 75002 PARIS,
441 349 016 RCS PARIS
Directeur Général : M. ZATTARA Julien, 4 rue des Plâtrières 93100 MONTREUIL
Commissaire aux Comptes Titulaire: SAS DELOITTE & ASSOCIES, 6 Place de la Pyramide 92908
PARIS LA DÉFENSE Cedex, 572 028 041 RCS NANTERRE
Transmission des actions : Les actions sont librement cessibles entre actionnaires ; toutes autres
cessions et transmissions sont soumises à l’agrément de la collectivité des associés. Admission aux
assemblées et exercice du droit de vote : Tout Actionnaire est convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation au RCS de PARIS AL0819-102168
AVIS DE CONSTITUTION
Aux termes d’un ASSP en date à ARRAS du 25/07/2019, il a été constitué une société présentant
les caractéristiques suivantes :
Forme : SARL ;
Dénomination : CIT’ABEILLE ;
Siège social : 222 allée de la citadelle 62000 ARRAS ;
Objet : Eco pâturage, Animations pédagogiques, entretien d’espaces verts, installation de ruches à
vocation pédagogique ;
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS ;
Capital : 1 000 € ;
Gérance : M. Alexandre COUSIN, 8 rue Jules Mathon 62000 ARRAS.
Immatriculation : RCS d’ARRAS.
Pour avis. La Gérance. 20190007353
Terres et territoires, 16 août 2019.
Identifiez les mentions obligatoires à faire figurer dans une annonce légale.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 3 : LES PARTIES AU CONTRAT DE SOCIETE.
L’associé est la personne physique ou morale qui réunit en elle-même les trois éléments caractéris-
tiques de l’acte de société
Le nombre d’associés
Minimum exigé 1 forme unipersonnelle SARL SAS
2 pour la plupart des sociétés
4 dans la SCA trois commanditaires et un commandité
7 dans la SA côté`
Minimum imposé 100 dans la SARL (obligation de régularisation)
Capacité commerciale :
SNC, SCS/SCA commandités, SEP (société en participation) à objet commercial, SCF (Société
commerciale de fait) À objet commercial
Capacité civile :
Société civile, SARL, SA, SCA /SCS commanditaires, SAS, SEP /SCF à objet civil
B. Droit de vote
Prérogatives essentielles de l’associé qui lui permet de participer directement aux décisions so-
ciales et de prendre position sur des sujets importants
Par principe tout associé a le droit de vote c’est un droit inhérent à la qualité d’associé
Exceptions :
- Actions sans droit de vote
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
- le droit de vote peut être retiré à titre temporaire exception à un associé (sanction légale ou judi -
ciaire)
- action à droit de vote plural
Le droit de vote exercé lors des décisions collectives en AG les AG auxquelles tout associé doit être
convoqué sont appelés
Extra ordinaire (AGE) lorsque la décision qui est soumise aux associés va entraîner une mo-
dification des statuts
Ordinaire (AGO)
Mixte
Quand c’est prévu par les statuts
Dans les sociétés de personnes et SARL les statuts peuvent prévoir que toutes les décisions ou cer-
taines d’entre elles seront prises autrement qu’en AG (sauf l’approbation annuelle des comptes)
Par consultation écrite des associés
Nous pourrons résulter du consentement de tous les associés ? dans un acte
L’exclusion statuaire
Possibilité expresse pour les SEL, SAS, SE…
Procédure précise pour les autres sociétés à savoir =
- clause écrite qui décrit : les évènements autorisant le rachat forcé ;
- l’organe compétent pour prononcer l’exclusion ;
- les modalités de remboursement des droits sociaux
La cause d’exclusion doit être confo
II. Le retrait de l'associé.
Le retrait : départ volontaire de la société par l’associé.
Au sens large : départ de la société sans proposer de remplaçant
A. La cession des droits de l'associé à un remplaçant.
Agrément
B. Le retrait de l'associé par rachat de ses droits. (sans proposer de remplaçant )
Organisé dans les sociétés civiles, SEL, GIE
Rachat par la société
Rachat par les autres associés
Cela conduit au remboursement de l’apport initial
B. Le conjoint de l'associé.
L’époux peut sans l’autorisation de son conjoint peut devenir associé d’une société quelque soit le
régime matrimonial.
Pour société par action = liberté de l’apport ou autorisation pour les biens importants (im-
meuble, fonds de commerce, droits sociaux) sous peine de nullité (2 ans, 1 ans pour logement fa-
miliale et meubles meublant)
SARL/sociétés de personnes = autorisation pour les biens importants ( immeuble, fond com-
mercial, droits sociaux non négociables ) sous peine de nullité ou information du conjoint sous
peine de nullité
Qlq soit le bien commun, le conjoint doit être informé
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Qlq soit la forme de la société, seul l’apporteur a la qualité d’associé (en exercer les attributs)
En revanche, la finance entre dans la communauté
Toutefois, dans les sociétés de personne ou SARL, quand il y a apports de biens communs, le
conjoint peut revendiquer la qualité d’associé pour la moitié des parts sociales
Documents :
Doc.1 : Cass. Com., 12 mars 1996 (extraits) : exclusion d'un associé et pouvoir du juge ;
Doc.2 : Cass. Com., 8 mars 2005 (extraits) : clause statutaire d'exclusion ;
Doc.3 : associé et vie de couple : articles 1424, 1427, 1832-2, 215 alinéa 3 du Code civil.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 3 : DOCUMENTS.
Attendu, selon l'arrêt confirmatif attaqué (Paris, 25 mars 1993), que M. A... a assigné en dissolution
pour justes motifs la société en nom collectif Z... et Cie, Impression Location Service (la société),
qu'il avait constituée avec MM. Z... et X... ; qu'à titre principal ces derniers ont prétendu la de-
mande irrecevable ou non fondée et, subsidiairement, ont proposé le rachat des droits sociaux de
M. A... ;
Sur le premier moyen : (sans intérêt) ;
Sur le deuxième moyen : (sans intérêt) ;
Sur le troisième moyen, pris en ses six branches : (…)
Mais attendu qu'aucune disposition légale ne donne pouvoir à la juridiction saisie d'obliger l'asso-
cié qui demande la dissolution de la société par application de l'article 1844-7.5o du Code civil à
céder ses parts à cette dernière et aux autres associés qui offrent de les racheter, que par ce motif
de pur droit, substitué à celui critiqué, la décision déférée se trouve légalement justifiée ; que le
moyen ne peut donc être accueilli ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi.
Le juge peut-il exclure un associé ?
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 4 : LA PERSONNALITE MORALE.
A. Société en participation
Répond à la définition de société mais
Société qui n’est pas immatriculé sans personnalité morale
Fonctionnement interne :
- Le gérant doit agir dans l’intérêt de la société
- Les associés peuvent participer à l’activité sociale
- Fonctionne comme : SNC si objet social commercial, société civile si objet civil
- La cession de parts sociales suppose un agrément unanime
zs
Société en participation Société créée de fait
Volonté de créer une société Absence de volonté de créer un e société
Dons Tous éléments réunis Tout éléments sont réunis (affectio societatis)
Mais absence volontaire d’immatriculation Absence d’immatriculation
Toutefois, Peut être connue des tiers (osten-
sible) ou non (occulte)
Preuve par tous moyens Preuve par tous moyen
A. Société de fait.
Société de fait : société immatriculée au départ mais qui a été annulée
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
II. Capacité et personnalité morale
A. Capacité.
La capacité de jouissance est limitée pour les personnes morales : principe de spécialité
Capacité d’ex impossible : nécessité d’un représentant
B. Responsabilité.
La responsabilité peut être civile contractuelle et extra contractuelle, et pénale
Période de formation : Période pendant laquelle tous les éléments constitutifs de l’acte de
société son réunis mais la société n’est pas immatriculée mais a vocation à l’être
Sort des actes passés pendant la période de formation : actes conclus avec les tiers
Principe : responsabilité personnelle des personnes qui ont agi au nom de la société en formation
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Exception :
La reprise (rétroactive) des actes :
- pris dans l’intérêt social
- Conclus au nom de la société en formation et par la société immatriculée
Ou Mandat Spécial : donné à l’un ou + associés ou au gérant non associé, de prendre des engage-
ments pour le compte de la société après la signature des statuts (les actes seront repris après l’im-
matriculation).
Ou Reprise balai : une fois immatriculé, la société peut reprendre à son compte les engagements
souscrits par ceux qui ont agi en son nom par un vote des associés à la majorité des associés (ou
tout autres majorités prévues par les statuts).
Etat annéxé signature des statuts mandat immatriculation reprise-balai acte repris par
la décision de l’AG
Le défaut de reprise
À défaut de reprise, seules les personnes qui ont agi, directement ou indirectement, voient leur
responsabilité engagée de manière indéfinie et solidaire.
En cas de mandat : les mandants (demande à être représenté) et le mandataire (le représentant)
sont solidairement responsables.
24/09/2020 Terme société, dissolution sauf prorogation décidée à l’unanimité ou majorité pré-
vue par les statuts
Dans l’année qui suit le terme : par une demande au président du tribunal de commerce, proro-
gation possible sur consultation des associés
Consultation a titre de régularisation dans un délai de 3 mois
B. Conséquences de la dissolution.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
La personnalité morale survit pendant les opérations de liquidation.
Elle meurt qu’une fois qu’elle est radiée du RCS
Le délai est de 3 ans
Liquidation = apurer l’actif avec le passif, remboursement du capital social, paiement des dettes
Le liquidateur est nommé en principe par les statuts ou par les associés ou par décision de justice
Voire article. C’est le nouveau représentant légal. Il doit dresser un inventaire, apurer le passif (=
payer les dettes …). Il doit informer les associés de l’avancé de la liquidation. Et ne doit pas enga-
ger d’activités nouvelles
Après la clôture de la liquidation, lors de la dernière assemblé générale, les associés peuvent lui
accorder le quitus (= a priori le travail est bien fait), mais n’empêche pas les associés de poursuivre
le liquidateur de le poursuivre en cas de faute
Après la clôture de la liquidation, la société est radiée du RCS mort de la personnalité morale
La liquidation doit se faire dans un délai de 3 ans pour les société commerciales (pas civiles)
Lorsque la clôture de liquidation n’est pas bien respectée
La jurisprudence peut décider de faire renaitre artificiellement la personnalité morale. Via manda-
taire ad hoc vas représenter la société. Il sera soit nommé par les associés ou peux être nominer en
justice.
C’est la solution qui doit être engagée lorsque la société est à risque limité.
Opérations de partages
Le partage est l’actif restant après le paiement des dettes et remboursement du capital qui sera
partagé proportionnellement aux participations des associés.
A. Les dirigeants.
Dirigeant de droit (choisit par les associés) :
- organe de gestion
- organe d’administration et de direction
Dirigeant de fait, caractérisé :
- par l’immixtion dans les fonctions déterminantes pour la direction générale de la société
- impliquant une participation continue à cette directions et,
- un contrôle effectif et constant de la marche de la société en cause
- encours les mêmes responsabilité que le dirigeant de droit
-
1 Définition
SCA/SNC/SARL/Société civile :
Le gérant
SAS/SA classique :
Le président (SAS seulement)
Le directeur général
Le directeur général délégué désigné dans les statuts
SA moderne
Président du directoire
Membres du directoire nommés en tant que DG
Le mandat de travail
Les dirigeants sont liés à la société par un mandat social (pas un contrat de travail : pas de lien de
subordination, )
Son titulaire est révocable à tout moment :
- Ad nutum dans les SA classique (administrateurs et PCA)
- Sans les conditions prévues dans les statuts dans la SAS
- Sur juste motifs dans les autres formes de société
Le dirigeant
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Tout le monde n’a pas la capacité requise pour être dirigeant, en effet la capacité requise est la
capacité civile : sans incapacité, sans incompatibilité, interdiction ou déchéance du droit de gé-
rer une société commerciale
Démission (quitter volontairement son poste) du dirigeant est en principe libre, à condition de res-
pecter un préavis.
Si cela porte un préjudice à la société ou fait sans juste motif, le dirigeant devra réparer le préju-
dice : versement dommages et intérêts
La démission est opposable aux associés dès qu’elle est notifié par LRAR
Société de personnes
- Intérêt social doit être respecter
- Le dirigeant doit strictement respecter en principe l’objet social. En cas de dépassement de l’objet so-
cial, la société n’est pas engagée à l’égard des tiers
- Clauses limitatives de pouvoirs sont inopposables aux tiers (bonne ou mauvaise foi). En cas de non-
respect de clauses limitatives, la société reste engagée à l’égard du tiers, qu’il soit de bonne ou de
mauvaise foi(=que le tiers ai connaissance de la clause ou pas )
Envers la société = action sociale action intentée contre le dirigeant au nom de la société.
Objectif : reparer le préjudice subi par la société :
34
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
En principe ut universi : exercé par le représentant légal de la société (ex nvx dirigeant
contre ancien, gérant contre co-gérant)
Exception ut singuli : exercé par les associés eux-mêmes au nom de la société en cas d’inac-
tion des dirigeants
5 responsabilité pénale
Infractions spécifiques dans les sociétés par actions et SARL (= droit pénal des sociétés)
Infractions de droit commun pour les autres sociétés
(Il existe une responsabilité fiscale)
Obligatoire 1
La présence du CAC est obligatoire que sous conditions qlq soit les sociétés
En cas de franchissement de 2 des 3 seuils suivants :
- Total du bilan : 4 000 000 €
- CA HT : 8 000 000 €
- Nb moyen de salariés au cours de l’ex : 50
Obligatoire 2
Les sociétés qui contrôlent d’autres sociétés, société tete de groupe, l’ensemble formé par la
société mère et ses filiales excède les seuils
Obligatoire 3
A la demande motivée d’un ou plusieurs associés détenant un tiers du capital social à la société
Obligatoire 4
Entités d’intérêt public (
Facultative
- Décision collective des associés
- En justice à la demande d’un ou plusieurs associés représentant au moins le dixième du capital social
- En justice à la demande d’un associé dans la SNC
Statut du CAC
Nomination par AG des associés : décision ordinaire
Durée des fonctions :
- 6 ans renouvelables indéfiniment ; 3 ans quand facultative dans les petits groupes
- Récusation pour justes motifs (en raison de conflits d’intérêts …)
- Révocation en cas de faute du CAC
- Démission pour motif légitime
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Sa rémunération obéit à des règles particulières
Mission d’information : rédige des rapports aux dirigeants ou associés où il rend compte de
sa mission de contrôle, informe s’il a relevé des irrégularités.
A l’occasion d’opérations particulières, il rédige des rapports spéciaux
Information à l’égard du procureur de la république
Est tenu de révéler tout fait délictueux dont il a connaissance
L’audit légal :
Lorsque le CAC n’est pas présent de manière obligatoire et que son mandat n’est que de 3 ans
certifier les comptes : rapport sur les comptes annuels
Rapport sur les risques comptables, de gestion et financiers
Formulation de recommandations visant à réduire ces risques
Procédure d’alerte
Signalement des irrégularités
Révélation des faits délictueux
lutte contre le blanchiment des capitaux (LBC) et Financement du Terrorisme (FT)
Responsabilité du CAC
responsabilité civile :
pour les fautes commises dans l’exercice de ses fonctions
à l’égard de la société, des dirigeants ou des tiers
responsabilité pénale
peut commettre des délits
Documents :
Doc.1 : Présence et mission du commissaire aux comptes, notamment dans les petites entreprises :
articles L. 221-9, L. 223-35, L. 225-218, L. 226-6, L. 227-9-1 et D. 221-5 du Code de commerce ; ar-
ticles L. 823-2-1 et s et L. 823-12-1 du Code de commerce, extrait Bulletin rapide de droit des af-
faires n° 14/19 ; extrait du site des commissaires aux comptes « Les missions du commissaire aux
comptes, au-delà du contrôle des comptes » ;
Doc.2 : Tableau sur les causes de dissolution.
Doc.3 : Cass. Com. 21 juin 2011 : personnalité morale et cause de dissolution.
Doc.4 : Cass. Com., 13 février 1996 : personnalité morale et opérations de liquidation et articles
1844-8 et 1844-9 du Code civil.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
CHAPITRE 4 : DOCUMENTS.
Sous l’égide du Ministère de la Justice, le Commissaire aux Comptes est garant de la fiabilité de
l’information financière et comptable produite par les entreprises. Il est obligatoire de nommer un
CAC dans un certain nombre de cas définis par la loi. La nomination d’un CAC peut également
relever d’une démarche volontaire de l’entreprise.
Le CAC n’a pas pour mission de dupliquer le travail de l’Expert-comptable et contrairement à ce
Confrère, il n’a absolument pas le droit de conseiller les Dirigeants. Sa mission vient compléter
avantageusement celle de l’expertise comptable, intégrant dans sa démarche une analyse en
amont du contrôle interne, une participation aux inventaires de clôture et ayant l’avantage de
pouvoir étudier le circuit des données à leur source et de diffuser des recommandations pouvant
permettre d’en améliorer la sécurité.
La démarche du Commissaire aux Comptes est encadrée par le Code de Commerce et un certain
nombre de Normes Professionnelles (NEP). Elle se structure autour des missions suivantes :
Devoir d’information :
Le CAC communique les résultats des contrôles aux dirigeants et associés via ses rapports an-
nuels. L’Entité a également des obligations d’informations envers le CAC.
Interventions spécifiques :
37
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Le CAC intervient aussi dans certains cas spécifiques : opérations relatives au capital et aux ac-
tions, transformation, commissariat aux apports, à la fusion, etc. Il peut également intervenir à la
demande de l’entité dans le cadre des Diligences Directement Liées.
En menant à bien sa mission, le Commissaire aux Comptes engage sa responsabilité sur différents
plans : civil, pénal, disciplinaire.
Ainsi encadrée, la mission du Commissaire aux Comptes a donc un intérêt économique fort :
– elle augmente la confiance dans l’information financière communiquée dans les comptes ;
– elle est d’intérêt public et apporte de la transparence dans le fonctionnement des organisations ;
– elle permet de crédibiliser l’information financière diffusée aux parties prenantes.
(…)
Source : www.commissaireauxcomptes.fr
______________________________
Mission du commissaire aux comptes dans les petites entreprises : définition de la mission
ALPE
Quelle sera l’étendue des contrôles des commissaires aux comptes dans le cadre de leur nouvelle mission
d’audit légal pour les petites entreprises créée par la loi Pacte ? in BRDA 14/19 (extraits)
La loi Pacte 2019-486 du 22 mai 2019 et le décret 2019-514 du 24 mai 2019 introduisent de nou-
veaux seuils concernant la désignation obligatoire d’un commissaire aux comptes en s’alignant sur
les seuils fixés au niveau européen et prévoient par ailleurs un nouveau dispositif concernant les
« petits groupes ». L ’article L. 823-12-1 du Code de commerce définit une nouvelle mission légale
pour le commissaire aux comptes avec une durée de mandat limitée à trois exercices, l’introduc-
tion d’un nouveau rapport sur les risques et la suppression de certaines vérifications spécifiques :
cette mission est communément désignée « mission ALPE » (audit légal petites entreprises). La
mission ALPE est une possibilité offerte aux sociétés non tenues de désigner un commissaire aux
comptes ou aux sociétés tenues d’en nommer un en application du dispositif dit « des petits
groupes ». (…)
I. Mission ALPE lorsque le commissaire aux comptes est désigné pour trois exercices (NEP 911).
La NEP 911 est relative à la mission du commissaire aux comptes lorsque la société choisit de le
nommer pour trois exercices, en application de l’article L. 823-2-2 du Code de commerce, et elle
vise les « petites entreprises », (…)
La désignation d’un commissaire aux comptes dans une « petite entreprise » pour trois exercices
résulte de l’une des situations suivantes.
1. Commissaire aux comptes désigné sur une base volontaire par une société qualifiée de « petite entreprise ».
En l’absence d’obligation légale de nommer un commissaire aux comptes, une société qui répond
à la définition de « petite entreprise » peut décider volontairement de nommer un commissaire
aux comptes pour une durée de trois exercices (C. com. art. L 823-3-2 et NEP 911 § 02).
2. Commissaire aux comptes désigné par une société en application du dispositif « petit groupe ».
Une personne ou entité « tête de groupe » a l’obligation de nommer au moins un commissaire aux
comptes si elle répond à la définition ci-après. La NEP 911 s’applique ainsi lorsque cette « tête de
groupe » est une société répondant à la définition de petite entreprise et qu’elle choisit de limiter
le mandat de son commissaire aux comptes à trois exercices. (…)
38
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Lorsque la durée du mandat du commissaire aux comptes est limitée à trois exercices, sa mission
comprend toujours la mission de certification des comptes avec l’émission d’un rapport sur les
comptes annuels et, le cas échéant, sur les comptes consolidés. Le contenu du rapport respecte les
dispositions prévues par la norme relative aux rapports sur les comptes du commissaire aux
comptes (NEP 700) avec la possibilité d’adopter une rédaction succincte pour la justification des
appréciations.
La principale nouveauté de cette mission consiste en l’établissement d’un nouveau rapport identi-
fiant les risques financiers, comptables et de gestion auxquels est exposée la société. Pour une enti-
té tête de groupe, ce rapport porte sur l’ensemble que la société forme avec les sociétés qu’elle
contrôle.
Enfin, si la mission comprend toujours les diligences légales qui sont confiées au commissaire aux
comptes par le législateur, elles sont cependant allégées puisque ce dernier est dispensé de la réali-
sation de certaines diligences et rapports, définis à l’article L. 823-12-1 du Code de commerce
comme par exemple le rapport spécial sur les conventions réglementées, l’attestation des per-
sonnes les mieux rémunérées, l’attestation mécénat ou la mention des prises de participation et de
contrôle dans son rapport sur les comptes. Pour autant, le commissaire aux comptes reste notam-
ment soumis aux obligations relatives à la procédure d’alerte, au signalement des irrégularités, à
la révélation des faits délictueux ou à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement
du terrorisme.
S’il le juge nécessaire, le commissaire aux comptes formule dans son rapport sur les risques des re-
commandations visant à réduire les risques identifiés et tenant compte de la taille de l’entité et de
ses caractéristiques, dans le respect des règles d’indépendance et de non-immixtion dans la ges-
tion. Il échange alors avec le dirigeant sur les risques identifiés pour s’assurer de la pertinence des
recommandations formulées.
La CNCC considère que le rapport sur les risques s’apparente ainsi à un diagnostic de perfor-
mance et que ce rapport sur mesure, adapté aux risques spécifiques de la société, peut par
exemple traiter des sujets suivants (CNCC Décryptage mission ALPE – juin 2019) :
– analyse de ratios/indicateurs financiers (marge, excédent brut d’exploitation, capacité d’autofi-
nancement…) ;
– appréciation du contrôle interne, de l’organisation comptable, du système d’information… ;
– application des textes légaux et réglementaires, appréciation du risque cyber, des risques so-
ciaux, fiscaux…
L’objectif de ce rapport est d’apporter plus de valeur ajoutée aux dirigeants sur l’identification des
risques et les recommandations visant à les réduire. Le commissaire aux comptes doit en outre
s’assurer de la cohérence du rapport sur les risques avec l’opinion émise sur les comptes.
Le rapport sur les risques est établi à destination des dirigeants et tout ou partie de ce rapport peut
être communiqué aux autres organes visés à l’article L. 823-16, en fonction de l’importance des
risques et selon le jugement professionnel du commissaire aux comptes (NEP 911 § 52).
39
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
(…)
II. Mission du commissaire aux comptes nommé pour six exercices dans des petites entreprises
(NEP 912).
La NEP 912 vise l’intervention du commissaire aux comptes dans les « petites entreprises » défi-
nies ci-dessus n° 2 lorsque le mandat est d’une durée de six exercices. Les situations visées par
cette norme couvrent la désignation d’un commissaire aux comptes en l’absence d’obligation lé-
gale, donc sur une base volontaire, ainsi que la désignation en application du dispositif « petit
groupe » dans l’entité tête de groupe et les sociétés contrôlées par cette dernière.
La norme rappelle que, lorsqu’une personne ou entité répond à la définition de « petite entre-
prise » et qu’elle décide de nommer sur une base volontaire un commissaire aux comptes, la durée
du mandat du commissaire aux comptes est obligatoirement de six exercices et ne peut être ré-
duite à trois exercices si cette personne ou entité n’est pas une société (cette possibilité est en effet
réservée aux sociétés qualifiées de « petites entreprises » dans les conditions rappelées ci-avant). Il
en est de même lorsque, dans le cadre du dispositif « petit groupe », une entité « tête de groupe »
qui n’est pas une société est tenue de désigner un commissaire aux comptes pour six exercices.
La mission du commissaire aux comptes comprend la mission de certification des comptes an-
nuels et, le cas échéant, des comptes consolidés ainsi que les autres diligences légales qui lui sont
confiées par le législateur et qui donnent lieu, lorsque les textes légaux et réglementaires le pré-
voient, à des restitutions spécifiques. Le rapport sur les risques n’est pas applicable lorsque le
commissaire aux comptes intervient dans le cadre d’une mission « classique »de six exercices et le
commissaire aux comptes est tenu de réaliser l’ensemble des vérifications spécifiques ainsi que le
rapport spécial sur les conventions réglementées (pas de dispense comme cela est prévu dans le
cadre de la mission ALPE). S’agissant des diligences d’audit à mettre en œuvre dans le cadre de la
NEP 912, elles sont identiques à celles définies par la NEP 911.
__________________________
40
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
L'assemblée générale ordinaire peut désigner un ou plusieurs commissaires aux comptes dans les conditions prévues
à l'article L. 225-228.
Sont tenues de désigner au moins un commissaire aux comptes les sociétés qui dépassent, à la clôture d'un exercice
social, les seuils fixés par décret pour deux des trois critères suivants : le total de leur bilan, le montant de leur chiffre
d'affaires hors taxes ou le nombre moyen de leurs salariés au cours de l'exercice.
Même si ces seuils ne sont pas atteints, la nomination d'un commissaire aux comptes peut être demandée en justice
par un ou plusieurs actionnaires représentant au moins le dixième du capital.
Sont également tenues de désigner un commissaire aux comptes, pour un mandat de trois exercices, les sociétés dont
un ou plusieurs associés représentant au moins le tiers du capital en font la demande motivée auprès de la société.
41
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
La société n'est plus tenue de désigner un commissaire aux comptes dès lors qu'elle n'a pas dépassé les chiffres fixés
pour un de ces deux critères pendant les deux exercices précédant l'expiration du mandat du commissaire aux
comptes.
42
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Document 2 : les causes de dissolution des sociétés.
Causes de plein droit :
1. Arrivée du terme ; 99 ans max
2. Réalisation ou extinction de l'objet social ;
3. Prononcé de la liquidation judiciaire ;
4. Annulation du contrat de société ;
CAUSES Autres causes communes :
COMMUNES 1. Dissolution judiciaire pour justes motifs, notamment en cas d'inexécution de ses
obligations par un associé, ou de mésentente entre associés paralysant le fonction-
nement de la société ; (résulte d’une décision judiciaire)
2. Dissolution judiciaire consécutive à une réunion des parts en une seule main ;
3. Dissolution anticipée décidée par les associés ; (décision collective)
4. Toute cause prévue par les statuts.
CAUSES Société civile Société en Société ano- Société à res- Société en par-
PARTICULIERES nom collectif nyme ponsabilité li- ticipation
SCA/SAS mitée
Absence de Décès d'un Nombre d'ac- Dépasse- Notification
gérant de- associé sauf tionnaires in- ment du pla- adressée par
puis plus clause statu- férieur à 7 fond de 100 l'un des asso-
d'un an (art. taire dans les SA associés (art. ciés à tous les
1846-1 Code contraire cotées (art. L. L. 223-3 autres si la
civil) (art. L. 221- 225-247 al. 1er Code de société a été
15 Code de Code de com- commerce) conclue pour
commerce) merce) une durée in-
Pour SCA : déterminée
nombre d’ac- (art. 1872-2
tionnaires in- Code civil).
férieur à 4 (3
commandi-
taires, 1 com-
mandité)
Révocation Révocation Réduction du Capitaux
du gérant si du gérant capital en de- propres infé-
les statuts statutaire, çà du mini- rieur à la
prévoient ou associé mum légal. moitié du
dans ce cas (art. L. 221- Valable aussi capital social
la dissolu- 12 Code de dans la SCA. (art. L. 223-
tion (art. commerce) 42 al. 4 Code
1851 al. 3 de com-
Code civil) merce)
Décès d'un Interdiction Capitaux
associé si les ou incapaci- propres infé-
statuts pré- té d'un asso- rieurs à la
voient dans cié, sauf moitié du ca-
ce cas la dis- clause statu- pital social
solution taire (art. L. 225-
(art. 1870 al. contraire 248 al. 1 Code
2 Code ci- (art. L. 221- de com-
vil) 16 al. 1er merce).
Code de Valable aussi
commerce) dans la SCA
et la SAS
43
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Interdiction Ces causes valent sauf régu-
ou incapaci- larisation dans les délais
té d'un as- prescrits.
socié si les
statuts pré-
voient dans
ce cas la dis-
solution
(art. 1860
Code civil).
Fondé sur la personne des associés soc de capitaux
Document 3 : société et cause de dissolution.
Cour de cassation chambre commerciale
Audience publique du mardi 21 juin 2011
N° de pourvoi: 10-21928
Publié au bulletin Rejet (extraits)
45
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
Document 4 : personnalité morale et opérations de liquidation.
La société anonyme, La Menuiserie universelle, est dissoute depuis peu. Le liquidateur a semble-t-
il été fort négligent. La liquidation a été clôturée et la société radiée du Registre du commerce et
des sociétés, alors qu'il existe encore un immeuble de la société qui n'a pas été partagé et qu'un
créancier n'a pas été payé. D'autre part, la société qui se plaignait de troubles dans l'exploitation
de son fonds de commerce à la suite de travaux entrepris par le syndicat de copropriétaires de
l'immeuble n'a pas engagé d'action en justice avant sa disparition.
1. M. Xaviero, un des actionnaires, vous demande si le créancier peut encore agir pour se faire payer.
2. Il voudrait également savoir si une action en justice peut aussi être entreprise contre la copropriété.
Aidez-vous de l’arrêt et des articles reproduits pour lui répondre.
Article 1844-8 du Code civil.
La dissolution de la société entraîne sa liquidation, hormis les cas prévus à l'article 1844-4 et au troisième alinéa de
l'article 1844-5. Elle n'a d'effet à l'égard des tiers qu'après sa publication.
Le liquidateur est nommé conformément aux dispositions des statuts. Dans le silence de ceux-ci, il est nommé par les
associés ou, si les associés n'ont pu procéder à cette nomination, par décision de justice. Le liquidateur peut être révo-
qué dans les mêmes conditions. La nomination et la révocation ne sont opposables aux tiers qu'à compter de leur pu-
blication. Ni la société ni les tiers ne peuvent, pour se soustraire à leurs engagements, se prévaloir d'une irrégularité
dans la nomination ou dans la révocation du liquidateur, dès lors que celle-ci a été régulièrement publiée.
La personnalité morale de la société subsiste pour les besoins de la liquidation jusqu'à la publication de la clôture de
celle-ci.
Si la clôture de la liquidation n'est pas intervenue dans un délai de trois ans à compter de la dissolution, le ministère
public ou tout intéressé peut saisir le tribunal, qui fait procéder à la liquidation ou, si celle-ci a été commencée, à son
achèvement.
Attendu, selon l'arrêt attaqué (Paris, 4 mars 1993), que la société immobilière Batignolles Monceau
(société SIBM) a vendu deux immeubles à M. X... tandis que la société en commandite simple
Théâtre Hébertot (société Théâtre Hébertot), locataire des immeubles, lui cédait son fonds de com-
merce ; que M. X... s'est porté cessionnaire de la créance de l'Association pour le soutien du théâtre
privé à l'égard de la société Théâtre des arts, locataire gérante dudit fonds de commerce, mise en
règlement judiciaire ; que M. X..., la société SIBM et la société Théâtre Hébertot sont convenus que,
pour paiement du prix tant des immeubles que du fonds de commerce, M. X... céderait sa créance
sur le règlement judiciaire de la société Théâtre des arts ; que la société SIBM a assigné M. X... en
résolution de la vente des immeubles pour défaut de paiement du prix ;
Sur le premier moyen :
Attendu que M. X... fait grief à l'arrêt d'avoir refusé de prononcer l'annulation de l'assignation in-
troductive d'instance délivrée par la société SIBM représentée par son liquidateur et des actes de
procédure subséquents, alors, selon le pourvoi, que le liquidateur d'une société dissoute, radiée
d'office par le greffier du tribunal de commerce, trois ans après la date de la mention de la dissolu-
46
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
tion, n'est plus habilité à représenter cette société ; qu'ayant retenu que la société SIBM avait été ra-
diée d'office du registre de commerce et des sociétés le 12 octobre 1989 et que cette société, agis-
sant par son liquidateur M. Y..., l'avait fait assigner par exploit du 4 juillet 1990, la cour d'appel de
Paris a relevé, pour le débouter de son exception de nullité de l'assignation et de la procédure sub-
séquente, que M. Y... avait été désigné pour la durée de la liquidation jusqu'à la clôture de celle-ci ;
qu'en statuant ainsi, sans déduire les conséquences légales de ses propres constatations, dont il ré-
sultait que M. Y..., qui s'était abstenu de demander la prorogation de l'immatriculation de la socié-
té SIBM pour les besoins de sa liquidation, n'était plus habilité à représenter cette société après sa
radiation d'office du registre du commerce et des sociétés, la cour d'appel a violé les dispositions
des articles 8 et 409 de la loi du 24 juillet 1966, 1844-8 du Code civil et 43 du décret du 30 mai
1984 ;
Mais attendu qu'ayant relevé que la société SIBM, dissoute le 15 décembre 1983, avait, le 16 sep-
tembre 1988, en remplacement du liquidateur initialement nommé, désigné M. Y... pour la durée
de la liquidation et que, par application de l'article 43 du décret du 30 mai 1984, la société SIBM
avait été radiée d'office du registre du commerce et des sociétés, le 12 octobre 1989, sans que les
opérations de liquidation soient clôturées, la cour d'appel a décidé à bon droit que, la personnalité
morale de la société SIBM subsistant pour les besoins de sa liquidation, l'assignation introductive
d'instance avait valablement été délivrée le 4 juillet 1990 et l'instance poursuivie par la société
SIBM en liquidation, agissant par son liquidateur ; d'où il suit que le moyen n'est pas fondé ;
Sur le deuxième moyen, pris en ses trois branches et sur le troisième moyen : (sans intérêt) ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi.
47
Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
EXERCICE :
I.
MM. André, Jacques et Yves viennent de rédiger les statuts de leur société : la SNC Orients. Ils ont
à cette occasion mandaté Yves pour recruter deux salariés.
Qui est engagé par la conclusion des contrats de travail conclus lors de l'embauche des sala-
riés ?
Rappel des faits : Yves est mandataire de la SNC Orient, et ils souhaitent recruter 2 salariés.
Problème de droit : Qui engage sa responsabilité lors de la conclusion de contrats de travail pour une SNC en periode
de formation ,
II.
Quatre personnes sur lesquelles vous sont données des renseignements souhaitent constituer une
société : une SARL. Elles vous consultent et vous demandent :
Travail à faire :
1. Les conditions de validité concernant les associés et les apports sont-elles réunies ?
2. Quelles sont les démarches spécifiques à effectuer compte tenu de leur état et de leurs apports ? ai-
dez-vous des articles du Code de commerce reproduits en annexe.
3. Rédiger la clause de répartition du capital qui figurera dans les statuts. Les futurs associés se réfèrent
à la loi. Ils ont décidé de fixer la valeur d’une part à 10€.
4. M. Smith peut-il devenir gérant de la société ?
5. Remplissez l’imprimé M0. Rédigez l’annonce légale que vous ferez paraître.
6. M. Smith souhaite faire acquérir à la société des parts d’une SCI ayant pour activité la gestion d’ap-
partements en multi-propriété. Le peut-il ?
ANNEXE.
Article L223-7 du Code de commerce
Les parts sociales doivent être souscrites en totalité par les associés. Elles doivent être intégralement libérées lors-
qu'elles représentent des apports en nature. Les parts représentant des apports en numéraire doivent être libérées d'au
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
moins un cinquième de leur montant. La libération du surplus intervient en une ou plusieurs fois sur décision du gé-
rant, dans un délai qui ne peut excéder cinq ans à compter de l'immatriculation de la société au registre du commerce
et des sociétés. Toutefois, le capital social doit être intégralement libéré avant toute souscription de nouvelles parts so-
ciales à libérer en numéraire, à peine de nullité de l'opération.
Le cas échéant, les statuts déterminent les modalités selon lesquelles peuvent être souscrites des parts sociales en in-
dustrie.
La répartition des parts sociales est mentionnée dans les statuts.
Les fonds provenant de la libération des parts sociales sont déposés dans les conditions et délais déterminés par dé-
cret en Conseil d'Etat.
La société Nouvelle Imprimerie générale a assigné Mlle Caret, en sa qualité d'exploitant du journal
Les Nouvelles Sportives, ainsi que M. Miolon, en sa qualité d'associé de la société, pour obtenir
leur condamnation solidaire à lui payer le montant de factures impayées.
L'instruction a révélé que M. Miolon a utilisé Mlle Caret comme prête-nom, pour lui permettre de
contourner l'interdiction légale faite à un avocat d'exercer une activité commerciale. Par ailleurs, il
apparaît que M. Miolon a agi en qualité d'associé de fait au vu et au su des tiers, notamment des
représentants de la société Nouvelle Imprimerie générale.
M.Miolon prétend, quant à lui, qu'il a apporté une aide tout à fait ponctuelle, et qu'il n'a jamais
participé à d'autres contrats conclus dans le cadre de l'activité commerciale de sa cliente, ni partici-
pé d'aucune façon, même indirectement, au fonctionnement du commerce de celle-ci.
La société Les Nouvelles Sportives est-elle une société créée de fait ? Justifiez votre réponse.
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
M. LUC sera seul chargé de l'achat et de la revente des bijoux, et assurera la gérance de la société,
selon les lois et usages du commerce. M. PAUL pourra à toute époque vérifier les écritures tenues
et les pièces comptables.
M. LUC contractera avec les tiers en son nom personnel et sera seul engagé vis-à-vis d'eux, même
au cas où, sans l'accord de M. PAUL, il leur révélerait le nom de ce dernier.
Article 4. Apports
M. LUC a versé ce jour dans la société la somme de soixante mille euros et M. PAUL une somme
de quarante mille euros.
Article 5. Dissolution et liquidation
A la dissolution de la société en participation, le gérant en sera le liquidateur. Après déduction des
frais et charges, chaque associé sera remboursé du montant de sa participation. Le surplus sera
partagé à raison de soixante pour cent pour M. LUC et quarante pour cent pour M. PAUL. En cas
de pertes, elles seront supportées dans les mêmes proportions.
Article 6. Contestations
En cas de contestations sur l'exécution ou l'interprétation des présentes, le tribunal de commerce
de Paris sera le seul compétent.
Fait à Paris, le 2 janvier 2019, en deux originaux.
Luc et Paul.
1. A votre avis, pour quelles raisons M. LUC et M. PAUL ont-ils décidé de créer une société
en participation ?
Car elle présente des avantages : pas besoin de s’immatriculer car c’est pour une activité de
courte durée
La confidentialité des opérations peut exiger qu’on soit discret, la société en participation re-
pond le mieux à cette demande
2. La société en participation créée sera-t-elle ostensible ou occulte ?
La societe sest occulte car elle sera dissimulé des tiers
3. Comment les deux associés engagent-ils leur responsabilité financière vis-à-vis des
tiers ?
Objet social commercial,
Resp illimité
4. Pourquoi le contrat a-t-il été rédigé en deux originaux ?
Formalité du double
Car il faut autant d’originaux que de personnes engagées car il s’agit d’un contrat synallagma-
tique
QUALITE DE DIRIGEANTS.
Dirigeant Gérant Pré- Administra- Direc- Membre du Membre Pré-
Qualité SARL SNC sident teurs teur gé- Directoire du CS sident
du CA néral de SAS
Mineur
émancipé
Aucun texte n'interdit de nommer en qualité de représentant légal un majeur sous sauvegarde de
justice, sous curatelle, sous tutelle, sous habilitation familiale ou un majeur dont le mandat de pro-
tection future a pris effet. Une telle nomination est néanmoins dépourvue de tout effet juridique car
les pouvoirs du représentant cessent s'il est atteint d'une incapacité (C. civ. art. 1160 et 1146). Nom-
Majeur sous
mer l'un de ces majeurs à d'autres fonctions de gestion (administrateur, membre du directoire ou
protection
du conseil de surveillance, etc.) n'est pas non plus interdit mais est inopportun.
Par ailleurs sont réputés démissionnaires d'office les dirigeants de SA placés sous tutelle. Il en ré-
sulte que la nomination d'un majeur sous tutelle à de telles fonctions sera inopérante (art. L. 225-48,
L. 225-54 et L. 225-60 du Code de commerce).
Incompatibi-
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Droit commun des sociétés – Droit des sociétés
lités
Incompatible sauf si la société a pour objet la gestion d’intérêts familiaux
ou professionnels.
Incompa- Impos- Toutefois, l'exercice de la profession d'avocat n'est plus incompatible avec
Avocats
tible sauf sible la fonction de président du conseil d'administration d'une société anonyme.
Encore faut-il que l'avocat nommé président du conseil ne cumule pas cette
fonction avec celle de directeur général.
Experts-
Incompa- Impos- Incompatible sauf si la société a pour objet la gestion d’intérêts familiaux
comp-
tible sauf sible ou professionnels
tables
Commis- Le commissaire aux comptes peut exercer des fonctions de direction dans une société commerciale,
saire aux sauf si cette dernière est ou a été contrôlée par lui ou bien qu’il est chargé d’en certifier les comptes
comptes (5 ans)
Il est interdit aux notaires de
s'immiscer, soit directement, soit
indirectement, soit par per-
Notaire Oui Oui
sonnes interposées, dans l'admi-
nistration d'une société commer-
ciale
Fonction-
L’interdiction du cumul ne s’applique pas au fonctionnaire qui crée ou reprend une entreprise
naire
Interdiction suite au prononcé d’une peine complémentaire (10 ans ou définitive)
Interdiction en cas de faillite personnelle (15 ans max)
Interdictions
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Dirigeant Gérant Président Admi- Direc- Membre Membre Pré-
Qualité SNC SARL du CA nistra- teur du Direc- du CS sident
teurs géné- toire de SAS
ral
Mineur
Mineur éman-
cipé
Majeur sous
protection
Incompatibili-
tés
Avocats
Experts-
comptables
Commis-
saire aux
comptes
Notaire
Fonction-
naire
Interdiction
Etranger
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