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concerne le management des activités transverses entre les acteurs de l’achat.
La troisième concerne le management des relations avec les clients, les
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fournisseurs et les parties intéressées.
:169
Indépendamment de la personnalité de chacun, nous allons dégager des règles
fondamentales communes pour mettre en œuvre les principes de management
7.76
normatifs et pour structurer le management autour de la confiance et du
respect. 77.3
60.1
la direction et l’opérationnel.
m:IS
4.2.1 Le leadership
r
chola
817
comme nous l’avons décrit dans le chapitre relatif aux tableaux de bord.
4953
La légitimité du management peut dès lors s’établir sur des éléments
objectifs et factuels d’évaluation des collaborateurs. Le management est en
:169
mesure de donner du sens aux actions qui sont toujours reliées à la politique,
en éliminant définitivement les sentiments de décisions managériales arbitraires.
7.76
Notre culture nationale basée sur la « virtuosité individuelle » doit être gérée
77.3
par le management en vue de coordonner toutes les actions vers les objectifs
communs. Si le management sait se rendre fédérateur, cette virtuosité
60.1
La motivation est basée sur les cinq besoins fondamentaux de l’individu tels
r
chola
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rien de plus que savoir ce que l’on attend de nous et avoir droit à la recon-
naissance pour notre travail ».
4953
L’amélioration des relations qui peut découler de l’adoption en entreprise du
:169
comportement que l’on a en société peut conduire à des résultats étonnants.
Une prise de conscience par le management des bénéfices d’un tel compor-
7.76
tement est fondamentale.
77.3
Le développement des compétences prend tout son sens dès lors qu’il contribue
à l’épanouissement individuel. Chaque acteur du processus se trouve en
60.1
compte tenu de leur coût, il est impératif de veiller à une information per-
manente de tous les acteurs du processus.
6
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Toute analyse relative à l’activité est replacée dans le contexte qui comporte,
nous le rappelons, une politique, des objectifs, des stratégies, des plans
d’actions, des moyens et un processus en boucle d’amélioration continue en
interaction avec d’autres processus.
W.E. Deming a écrit dans un rapport à un PDG : « Les causes de problèmes
peuvent être classées en deux catégories : les causes communes et les causes
spécifiques. Les causes communes sont appelées ainsi parce qu’elles affectent
à égalité tous les opérateurs d’un atelier. Elles sont dues au système. Elles
subsistent jusqu’à ce qu’elles aient été corrigées par la direction. Au
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contraire, les causes spécifiques peuvent être corrigées par l’opérateur lui-
même sur un signal statistique. Elles sont liées à des conditions locales. La
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confusion entre les causes communes et les causes spécifiques est une faute
de management. C’est l’une des erreurs les plus coûteuses commises aussi
:169
bien dans l’industrie que dans l’administration publique. »
7.76
Afin de résoudre une difficulté occasionnée par une cause commune, il est
impératif d’aborder l’analyse par une approche système, faute de quoi les 77.3
causes de la difficulté ne seront pas traitées et celle-ci se renouvellera.
60.1
Pour ne citer qu’un seul exemple relatif à l’achat, voyons ce qui se passe si
un acheteur est sollicité par une expression de besoin d’achat incomplète. Il
65:1
été formalisées.
27:8
commerciale…).
Le traitement d’une expression de besoin d’achat incomplète produit
2110
La difficulté est subie par les acheteurs et tous les acteurs de l’achat alors
que la solution ne se trouve pas dans leur périmètre d’autonomie ou de
o
vox.c
responsabilité.
L’analyse de l’ensemble des dysfonctionnements de même nature rapportée
r
chola
à l’approche système constitue l’un des moyens les plus efficaces pour
prévenir les causes des dysfonctionnements avérés ou potentiels.
nal.s
natio
inter
68 Piloter le processus Achat
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Sans analyse précise des risques, il n’y a généralement aucun moyen de
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prévoir les conséquences finales d’une mauvaise décision au plus bas niveau
de l’organisation. Par exemple : en cas d’infraction à la législation pour des
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raisons telles que l’urgence, il est évident que la responsabilité pénale des
dirigeants peut facilement être engagée.
7.76
L’approche que nous avons proposée jusque-là s’appuie sur l’analyse des 77.3
risques identifiés au travers des mesures réalisées sur le processus. Pour
prendre les décisions, nous aurons par conséquent à nous préoccuper des
60.1
Les risques encourus par un directeur des achats qui décide de fixer un
objectif de réduction des prix sont les mêmes que pour un client qui accepte
27:8
taires, tels que le respect des délais, et ce malgré des réserves, peut se révéler
désastreux. Tout le monde peut se souvenir, en tant que client, des désagréments
r
chola
Dans les deux cas, les impacts sont de même nature et se traduisent par des
pertes financières possibles pour l’entreprise. Seul le périmètre touché varie
et l’on peut penser en première analyse qu’une stratégie d’achat mal adaptée
aura plus d’impact qu’un approvisionnement validé à tort.
Nous recommandons toutefois une analyse au cas par cas, car les méthodes de
mesure et d’analyse mises en œuvre sont souvent réductrices dans ce domaine.
Les recommandations essentielles pour aborder les décisions selon une
approche factuelle s’appuient sur :
− une mesure adaptée et en cohérence avec la politique, les stratégies et les
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objectifs,
4953
− une analyse des risques et impacts pour toute décision qui déroge aux
critères préétablis,
:169
− une valorisation financière des impacts et des dysfonctionnements avérés
7.76
et potentiels,
− une définition claire des rôles et responsabilités, 77.3
− une identification des prises de décision et de leurs critères quantifiés
60.1
des stratégies, des objectifs, des plans d’actions, des objectifs individuels,
des procédés et méthodes et des moyens et ressources mis en œuvre.
6
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prise à son milieu au travers d’un système de gestion. Elle se traduit par un
système de management qui répond au besoin fondamental de tout acteur de
IAM:
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La définition d’objectifs par branche ou par type d’activité suffit à elle seule
à renforcer le cloisonnement et ce phénomène est renforcé par les modes de
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management créant des compétitions ou des rivalités entre les cheminées
fonctionnelles.
:169
L’approche client s’appuie sur l’analyse des processus qui permet de définir
7.76
leurs interactions et par voie de conséquence de créer de la valeur. Nous
partons bien des besoins du client pour aboutir à la satisfaction de ces 77.3
derniers. Cela constitue une mise à plat des objectifs par domaine d’activité
60.1
et confirme que les objectifs commerciaux sont liés aux objectifs techniques
qui sont eux-mêmes en lien avec les objectifs de l’achat.
65:1
créer de la valeur.
ISO 9000, paragraphe 0.2.h.
o
vox.c
4.2.7 Synthèse
Ces six principes dont l’incidence sur les modes de management est consi-
dérable, sont parfaitement compatibles avec le fonctionnement de toutes les
entreprises que nous avons pu rencontrer. Leur seule vocation est de fédérer
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toute l’entreprise, c’est-à-dire l’ensemble des individualités, vers des objectifs
communs. Chaque individu apporte sa contribution à la création de valeur de
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l’entreprise, avec toute sa compétence, sa motivation et son autonomie. La
conciliation des objectifs communs et individuels constitue l’aboutissement
:169
de la mise en œuvre de ces principes.
7.76
4.3 Recentrer le management 77.3
Notre propos ne consiste pas à définir un management spécifique aux achats
60.1
processus.
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Pour résumer ce qui a déjà été développé dans les chapitres précédents, nous
rappelons l’importance des points suivants :
r
chola