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THEME
Sous la supervision de :
REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(MESRS)
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INSTITUT SUPERIEUR HILL CITY UNIVERSITE DU BENIN
(HCUB)
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DEPARTEMENT DE GENIE CHIMIQUE ET BIOLOGIQUE (D/GCB)
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VICE PRESIDENT
Dr RORLINS GABRIEL
RECTEUR DE HCUB
CHEF DE DEPARTEMENT
M. KINDJIHOSSOU René
AVERTISSEMENT
DEDICACE
A mon oncle DJETTA Djoiri Imali qui m’a encourager et continue toujours de me motiver à
aller de l’avant. C’est l’occasion pour moi de vous remercier pour tous le soutien et sacrifices que
vous déployez à mon égard ; puisse Dieu vous accordez longévité et prospérité.
A ma mère TCHABILI Kpaguile et mon père DJETTA Yempabou qui m’ont donné la vie.
Recevez ici l’expression de mon profond amour.
Aux enfants nés de mères séropositives et infectés par le VIH ; puisse Dieu vous accordez santé et
longévité.
REMERCIEMENTS
Je voudrais, avant tout, rendre grâce à Dieu le tout Glorieux, le très miséricordieux pour nous
avoir donné la volonté et la santé de commencer et de terminer ce travail.
Toute seule, je ne serais parvenue à ce résultat. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont
contribué aux succès de notre stage et qui ont favorisé l’aboutissement de ce travail. J’exprime
ainsi ma profonde gratitude à :
Monsieur TOSSOU Omer, mon superviseur de stage, pour avoir accepté de diriger ce travail
malgré ses multiples occupations et aussi pour toute son attention et sa contribution
scientifique. J’approuve franchement ses apports techniques, contributions scientifiques et ses
principes de travail qui m’ont été d’une très grande utilité ;
Qu’il me soit permis de rendre un hommage mérité à tout le corps professoral et administratif
de l’institut supérieur Hill-City University Benin(IS-HCUB) pour la précieuse formation
offerte et pour l’encadrement.
Dr KEKE K. René, mon directeur du stage, Médecin Biologiste/ Responsable du LNR pour
les nombreux sacrifices consacrés tout au long de ce travail malgré les multiples occupations.
Merci pour l’accueil chaleureux, l’encadrement et l’expérience dont j’ai pu bénéficier à vos
côtés. Longévité et prospérité ;
Tout le personnel du LNR du PSLS pour l’accueil, l’accompagnement et l’amour du vivre
ensemble qui suscite admiration ;
Dr TCHIAKPE Edmond pour nous avoir fait bénéficier de sa compétence, ses qualités
professionnelles et sa rigueur intellectuelle malgré son agenda très chargé. Puisse Dieu vous
accorder longévité et prospérité ;
Monsieur KINDJIHOSSOU René, pour nous avoir initié à la pratique de la biologie humaine
et pour tout son soutien et ses conseils. Que Dieu vous le rende au centuple ;
Professeur YESSOUFOU Bolatito pour sa contribution à la réalisation de ce travail.
Mes parents, frères et cousins pour leur soutien constant et leurs encouragements ;
Tous les autres stagiaires du LNR pour l’amitié et les bons moments passés ensemble. Merci
pour votre soutien inestimable ;
Toutes mes reconnaissances aux membres du jury qui ont accepté d’apprécier ce travail ;
Enfin, j’aimerais exprimer mes sincères reconnaissances à tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué d’une manière ou d’une autre à la réussite de ce travail.
HOMMAGE
Figure 12 : Diagramme de Bland Altman comparant les mesures des CT. …………. 25
RESUME
Les prélèvements (DBS) sont une alternative au plasma de sang veineux prélevés sur tube ETDA
et permettent le diagnostic précoce de l’infection par le VIH chez les enfants nés de mères
infectées. L’OMS recommande leur utilisation dans les pays à ressources limités du fait que la
collecte d'échantillon est facile et moins couteuse ainsi que les conditions de transport et de
stockage de ces prélèvements. La présente étude a été réalisée au LNR du PSLS du Bénin. Nous
avons étudié l'impact de la durée de conservation des DBS dans le diagnostic précoce de
l’infection par le VIH chez les enfants exposés. Il s’agit d’une étude rétrospective et prospective
qui a pris en compte 54 DBS (positifs pour le VIH 1), conservés à température ambiante dans les
sérothéques de 2018 ;2019 et 2020 au LNR du PSLS du Bénin. En utilisant un seul spot de chaque
DBS, nous avons réalisé la RT-PCR qualitative sur les échantillons à l’aide de l’automate Roche
Cobas AmpliPrep/Cobas TaqMan 96 avec le kit réactif « test HIV-1 qualitative version 2.0 ». Les
résultats sont interprétés en regardant les valeurs des CT (Cycle Threshold ou Cycle Seuil). Nous
avons obtenu un résultat négatif (1 sur 54) correspondant à un échantillon dont les acides
nucleiques ont été déchargés au cours du temps sur la base de son CT qui était de 30 en
2020.Toutes les valeurs de CT nouvellement trouvées sont supérieures aux anciennes valeurs pour
chaque échantillon. Mais cette différence qui s’observe dans le temps n’est pas statistiquement
significative.
ABSTRACT
DBS is an alternative to venous blood plasma collected on ETDA tubes and allows for the early
diagnosis of HIV infection in children born to infected mothers. The WHO recommends their use
in resource-limited countries because of the ease and low cost of sample collection, transportation
and storage. The present study was conducted at the NRL of the PSLS in Benin. We studied the
impact of the storage time of DBS in the early diagnosis of HIV infection in exposed children.
This is a retrospective and prospective study that took into account 54 DBS (HIV 1 positive),
stored at room temperature in 2018;2019 and 2020 at the NRL of Benin PSLS. Using a single spot
from each DBS, we performed qualitative RT-PCR on the samples using the Roche Cobas
AmpliPrep/Cobas TaqMan 96 automated system with the "HIV-1 qualitative test version 2.0"
reagent kit. The results are interpreted by looking at the CT (Cycle Threshold) values. We
obtained one negative result (1 out of 54) corresponding to a sample whose nucleic acids have
been discharged over time based on its CT value of 30 in 2020. All newly found CT values are
higher than the old values for each sample. But this difference that is observed over time is not
statistically significant.
SOMMAIRE
INTRODUCTION.............................................................................................................................1
CONCLUSION................................................................................................................................27
SUGGESTIONS..............................................................................................................................28
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.........................................................................................29
INTRODUCTION
L'Afrique subsaharienne abrite 12% de la population mondiale et concentre les deux tiers de
toutes les personnes infectées par le VIH. (Fadare et al., 2021). Chaque année en Afrique
subsaharienne, environ 1 million d'individus contractent le VIH tandis que 440 000 en décèdent.
(ONUSIDA, 2021c). Veiller à ce que 75 % de tous les enfants vivant avec le VIH aient une
charge virale supprimée d’ici à 2023 et 86 % d’ici à 2025, conformément aux objectifs de
traitement 95–95–95 en matière de VIH fait partir de la stratégie mondiale de lutte contre le sida
2021–2026. (UNICEF, 2021). Plus de 90 pour cent des infections par le VIH chez les enfants
résultent de la transmission de la mère à l’enfant, processus par lequel le virus est transmis par une
mère vivant avec le VIH à son bébé pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement.
Le Bénin, pour lutter contre cette forme de transmission, a mis en place depuis 2004 à l’échelle
nationale un programme de prévention de la transmission de mère à enfant (PTME). Le dépistage
précoce du nouveau-né a pu être accéléré, grâce à la mise en place d’un circuit d’acheminement
des prélèvements DBS qui permet de collecter les échantillons de sang et de les acheminer vers les
centres de référence disposant d’appareil PCR. La réalisation du prélèvement peut se faire au talon
ou au bout du doigt. Après dépôt d'une goutte de sang total sur, un papier filtre, celui-ci, après
séchage, peut être transporté sans nécessité de réfrigération à un laboratoire à proximité. Ainsi,
Réalisé et soutenu par DJETTA Yemblima Page
IMPACT DE LA DUREE DE CONSERVATION DES DBS DANS LE DIAGNOSTIC PRECOCE DE L’INFECTION PAR LE VIH CHEZ LES
ENFANTS EXPOSES : CAS DES ECHANTILLONS CONSERVES AU LNR DU PSLS AU BENIN de 2018 à 2020
cette stratégie devrait permettre de réaliser le diagnostic précoce de l'infection à VIH-1 chez les
enfants et d'évaluer la réponse virologique chez les patients traités par ARV, à partir de structures
décentralisées (Marlysz et al., 2007). La quantification de la charge virale sur papier filtre est
réalisée sur du sang total. Les données ont indiqué que l'ADN proviral et l'ARN viral étaient
stables pendant au moins un an lorsqu'ils étaient conservés à -20 °C, alors que lorsqu'ils étaient
conservés à +30 °C, il y avait une perte progressive de détection de l'ARN à chaque instant. Après
un an de stockage à +30°C, seul l'ADN proviral était amplifié et l'ARN viral n'était plus détectable
à aucune des concentrations testées. (Aitken et al., 2015) Peu d’études ont abordé sur les DBS du
diagnostic précoce de l’infection à VIH chez les enfants exposés et c’est pour voir la sensibilité
dans le temps que nous abordons cette étude.
Pour présenter notre travail nous avons adopté le plan suivant articulé en trois parties ; la première
partie est destinée à la présentation du cadre de formation ; la deuxième partie concerne le
déroulement du stage et la troisième partie est consacrée à l’étude du thème. Nous terminerons par
la conclusion et les suggestions.
- Réaliser les investigations biomédicales, des études et enquêtes sur le VIH, le SIDA et les IST
(Infection Sexuellement Transmissible) ;
- Assurer la réalisation de la charge virale et le diagnostic précoce des enfants nés de mères
infectées par le VIH-1 ;
- Assurer l’organisation des stages pratiques des élèves et étudiants en provenance des structures
de formation agréées
Division d’immunohématologie
Elle est dotée d’un automate d’hématologie XN-1000 de marque SYSMEX, de quatre BD
FACSPrestoTM Near-Patient CD4 counter et d’un cyflow de modèle Cyview marque Partec. Le
XN-1000 permet d’assurer la numération formule sanguine des échantillons de sang total des
PVVIH. Le Cyview et les appareils FACSPresto permettent la numération des lymphocytes
TCD4.
Division sérologie
Elle est dotée d’une chaine ELISA (laveur, lecteur, incubateur, réfrigérateur, agitateur) et le
western blot pour la réalisation du test de dépistage du VIH ; d’une centrifugeuse à tubes.
La figure 3 montre le lecteur de plaque ELISA et la figure 4 présente le laveur de plaque ELISA.
Cette division est équipée de deux automates Abbott et Roche pour la réalisation de la charge
virale. On y trouve également une hotte à flux laminaire, un séquenceur d’ADN, un
thermocycleur, un révélateur d’ADN Biorad, et de trois centrifugeuses réfrigérées dont une à
plaque.
Le counseling pré-test et post-test est un élément essentiel du test du VIH. Le counseling pré-test
est considéré comme le meilleur moyen de donner les informations nécessaires pour garantir le
consentement éclairé. Il comprend la fourniture d’informations générales sur l’infection par le
VIH, une évaluation du risque d’infection chez le patient, les comportements à risques et les
moyens de les réduire, les avantages et les inconvénients du test et la détermination de la date du
rendu du résultat (visite post-test).
Le prélèvement
Le prélèvement sanguin se fait dans un tube sec ou tube avec anticoagulant (EDTA) en fonction
de l’analyse à faire.
L’Hémogramme
Encore appelé Numération Formule Sanguine (NFS), l’hémogramme est un examen biologique
permettant de déterminer la nature des cellules présentes dans le sang, de les quantifier et
d’évaluer certains paramètres sanguins. Il concerne les globules blancs, les globules rouges et les
plaquettes. La NFS permet de déceler la présence de différentes pathologies comme : l’anémie,
l’infection, etc.
Le dépistage VIH
La sérologie du VIH est demandée si le patient à des risques d’exposition au virus (rapports
sexuels non protégés, contamination par voie sanguines, chez la femme enceinte, dépistage
volontaire). Elle permet de rechercher la présence d’anticorps anti-VIH 1, anti-VIH 2. Le
dépistage se fait suivant l’algorithme en vigueur au Bénin.
La PCR est une technique d’amplification génique permettant d’obtenir une grande quantité
d’acides nucléiques. Et pour la faire il faut l’extraction et l’obtention de l’acide nucléique ARN ou
ADN. On peut ainsi par exemple détecter la présence du VIH, VHB, VHC ou mesurer une charge
virale (concentration du virus dans le plasma) grâce à la PCR.
Dénaturation : les deux brins d'ADN sont séparés par chauffage (95 °C),
Élongation : une enzyme polymérase, la Taq polymérase, complète la synthèse du brin d'ADN à
partir de l'amorce grâce aux oligonucléotides présents dans le milieu de réaction. Un
thermocycleur, permet d'automatiser la réaction PCR en programmant des cycles consécutifs de
montée et de baisse de température.
En dehors des prélèvements réalisés sur place, le LNR reçoit également des échantillons des sites
de prise en charge connexes. Ces échantillons une fois parvenus au LNR sont identifiés avec un
numéro unique de laboratoire et sont manipulés.
L’enregistrement des bulletins d’examens et la sortie des résultats se fait grâce au logiciel
GestLab. Avant la sortie d’un résultat on procède à la validation technique des manipulations et à
la validation biologique qui aboutit à l’édition du résultat de l’analyse.
Notre étude vise à évaluer la déplétion des acides nucleiques du VIH 1 dans les prélèvements DBS
au cours de la durée de conservation. Les spots de sang conservés plus d’un an, et sur une période
consécutive de trois ans, seront manipulés suivant la technique des laboratoires Roches Diagnosis
afin de déterminer la fiabilité des résultats des tests réalisés sur les DBS en fonction du temps de
conservation. Notre but final est d’évaluer l’impact de la durée de conservation des DBS dans le
diagnostic précoce de l’infection par le vih chez les enfants exposés.
L’ADN viral ainsi synthétisé s’insère dans l’ADN cellulaire par ses deux extrémités appelées LTR
(pour long terminal repeat, séquences terminales redondantes). L’information génétique virale se
trouve ainsi intégrée sous forme d’un ADN dit « proviral » définitivement dans le génome
cellulaire grâce à l’intégrase virale, d’où elle sera exprimée par l’action de la machinerie
transcriptionnelle cellulaire, aboutissant à la synthèse de nouveaux génomes viraux et d’ARN
messagers viraux qui seront traduits en protéines. (Avettand-Fenoel et al., 2017)
Établie en 1992, la classification des différentes souches virales a évolué progressivement avec les
découvertes de nouvelles formes. Deux types de virus se distinguent tout d’abord : le VIH-1 et le
VIH-2, dont les structures génétiques diffèrent de 58 %, essentiellement au niveau du gène env et
des gènes de régulation. Dans chacun de ces types, des sous-types, qui diffèrent d’au moins 20 %
les uns par rapport aux autres, ont été répertoriés. Le VIH-1 est ainsi divisé en 3 groupes : le
groupe M (pour majeur), qui est responsable de l’épidémie mondiale du sida et subdivisé en 10
sous-types environ (nommés de A à J) ; le groupe O (pour outlier), qu’on retrouve essentiellement
en Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale) et qui n’a que 50 % d’homologie avec
le groupe M ; et enfin, le groupe N (pour « non M-non O ») qui a été isolé en 1987 chez 6
personnes camerounaises. Ce qui complique la classification, les VIH-1 de sous-types E et I
seraient en fait, par exemple, des formes recombinantes. Certains de ces virus recombinants sont à
l’origine d’épidémies importantes en Asie du Sud-est (avec la forme CRF01, issue d’une
recombinaison entre les sous-types A et E) ou en Afrique de l’Ouest (avec la forme CRF02, issue
d’une recombinaison entre les sous-types A et G). Le VIH-1 de sous-type B représente, quant à
lui, la souche virale majoritaire dans les pays industrialisés (Europe, États-Unis et Australie), en
particulier au sein des populations homosexuelles et toxicomanes. Cependant, la prévalence des
infections à sous-type non B augmente parmi les hétérosexuels de ces pays. Sur le continent
africain, tous les types et sous-types de VIH sont représentés, avec une prédominance du VIH-1 de
sous-type A.
Aspects structuraux
Le VIH-1 est doté d’un génome ARN simple brin en double copie de polarité positive de 9817
paires de bases protégé par une nucléocapside icosaédrique. C’est un virus possédant une
enveloppe formée de trimères protéiques. Le VIH se présente sous forme de particules sphériques
d’un diamètre de 90 à 120 nm. Il comporte une enveloppe virale constituée d'une bicouche
lipidique et de deux glycoprotéines : gp120 et gp41. La molécule gp41 traverse la bicouche
lipidique tandis que la molécule gp120 occupe une position plus périphérique. La gp120 joue le
rôle de récepteur viral de la molécule membranaire CD4 des cellules hôte. La gp41 est responsable
de la fusion de l’enveloppe avec la membrane cellulaire. Ces deux glycoprotéines sont liées entre
elles par des liaisons non covalentes. (Pancera et al., 2010) L'enveloppe virale dérive de la cellule
hôte, elle contient donc quelques protéines membranaires de cette dernière, y compris des
molécules du Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH). (Alcami & Koszinowski, 2000) A
l’intérieur, le corps viral ou nucléocapside inclut une couche de protéines de matrice p17 et une
couche plus profonde de protéines de capside p24. La protéine p17 est une protéine renfermant la
protéase virale. La polymérisation de p24 conduit à la formation d’un cône tronqué renfermant le
génome viral. Ce génome est constitué de deux copies d'ARN simple brin associés à deux
molécules de transcriptase inverse (p64) et à d'autres protéines enzymatiques (protéase p10 et
intégrase p32). Contrairement aux autres rétrovirus, le VIH-1 présente, en plus des produits des
gènes gag, pol, env, toute une série de protéines accessoires (Tat, Rev, Nef, Vpu, Vpr, Vif) dont
certaines sont essentielles comme Tat et Rev. (Tossa et al., 2019).
Organisation génomique
Le génome de tous les rétrovirus suit la même organisation générale :
Gène gag (group antigen) codant les protéines de structure (capside, matrice, nucléocapside, …) ;
Gène pol (polymérase) codant les enzymes nécessaires au cycle viral : TI, protéase et intégrase ;
Gène env (enveloppe) codant les glycoprotéines d’enveloppe (gp120 : surface ; gp41 :
transmembranaire ou fusion).
Le génome viral comporte, en plus des gènes classiques (gag, pol et env), des gènes de régulation
ayant un rôle essentiel dans le pouvoir pathogène du virus (tat, rev, vif, vpr, vpu ou vpx et nef).
(Avettand-Fenoel et al., 2017)
En forme de main droite, elle reçoit la matrice d’ARN entre le “pouce” et la base des “autres
doigts”. C’est là qu’est synthétisé, en début de cycle, un brin d’ADN complémentaire (ADNc) à
partir de la matrice ARN. En outre, l’enzyme à fonctions multiples qu’est la TI assure ensuite
l’hydrolyse de la matrice d’ARN (par une activité RNaseH) et la synthèse du deuxième brin de cet
ADN. La TI doit donc, de façon répétée, s’attacher et se détacher de l’ADN et de l’ARN viral,
avec un risque d’erreur par dérapage (frameshift) à chaque réattachement.
De plus, la TI n’a pas de mécanisme de correction, une incorporation erronée survient tous les
10000 nucléotides. Sachant que le génome viral est de 10000 nucléotides environ, une mutation
est incorporée à chaque cycle viral. Il en résulte que la population virale est un mélange de virus
génétiquement différents mais voisins, appelé quasi-espèce.
D’autre part, un à 10 milliards de virus composant la population virale sont renouvelés tous les 2
jours par l’organisme infecté. La pression que subit cette population très diverse de virus conduit à
la sélection des souches permettant un échappement aux anticorps neutralisants, aux lymphocytes
CD8+ anti-VIH, et la résistance aux antirétroviraux. La variabilité du VIH chez chaque individu
infecté est importante. Certaines régions du génome VIH sont plus instables que d’autres, comme
par exemple la très variable boucle V3 (V pour variable) au niveau de la gp120 de l’enveloppe
virale où se fixent les anticorps neutralisants.
Les principales étapes du cycle réplicatif du VIH sont communes à tous les rétrovirus. Leur
connaissance est essentielle à la compréhension de la physiopathologie de l’infection à VIH et,
surtout chacune de ces étapes constitue une cible potentielle pour une thérapeutique
antirétrovirale.
L’entrée du virus dans la cellule commence par la liaison de la glycoprotéine gp 120 du virus à
son récepteur spécifique, la molécule CD4.Cette liaison de très haute affinité entraîne un
changement conformationel du gp 120 qui permet à une région spécifique de cette protéine
appelée la boucle V3, de se fixer à des corécepteurs à la surface de la membrane cellulaire. Cette
interaction entre gp 120 et corécepteurs met en contact la gp 41 du virus qui contient un peptide de
fusion entre l’enveloppe virale et la membrane de la cellule hôte.
Elle comprend d’une part la synthèse d’ADN proviral résultant de la copie de l’ARN viral grâce à
la transcriptase inverse au sein d’un complexe de pré intégration ; lors de cette synthèse, des
erreurs de copie à l’origine de variabilité génétique du VIH sont effectuées par cette enzyme peu
fidèle et d’autre part l’intégration de l’ADN proviral au génome de la cellule hôte grâce à
l’intégrase virale.
Etape 3 : Transcription
L’ADN proviral est transcrit en ARNm par l’ARN polymérase II cellulaire à partir du LTR5’ où
se trouve le promoteur. Les ARNm précoces transcrits codent pour les gènes régulateurs et en
particulier les gènes tat, rev et nef. La protéine tat, dont l’absence entraînerait un arrêt immédiat de
la transcription, active la réplication virale. Le gène nef par contre, régule négativement la
réplication virale. Les ARNm tardifs transcrits codent pour les protéines gag, pol, env, vif, vpr,
vpu (ou vpx).
Cette étape conduit à l’expression de nouvelles particules virales et dépendent du type et de l’état
de la cellule. La synthèse des protéines virales se fait à partir des ARNm viraux. L’assemblage
des polyprotéines virales et l’encapsidation de l’ARN viral conduisent à la maturation des
protéines virales, et à la formation de nouvelles particules virales qui bourgeonnent à la surface de
la cellule avant d’être libérées dans le milieu extracellulaire, prêtes à infecter une nouvelle cellule
cible.
La figure 8 illustre le mode de réplication du VIH
La phase de primo-infection
Elle correspond aux premières semaines qui suivent l’entrée du virus dans l’organisme. Le
virus se multiplie alors intensivement dans ses cellules cibles, les lymphocytes T CD4.
Durant cette période, appelée syndrome rétroviral aigüe, la charge virale plasmatique est
élevée et on observe une déplétion des T CD4. Plus tard, le nombre de lymphocytes
augmente mais est généralement inférieur à la normal.
La phase asymptomatique
La phase SIDA
Le nombre des lymphocytes CD4 diminue et par conséquent, il se produit une dépression
du système immunitaire principalement de type cellulaire mais également de type
humorale. Ces événements conduisent à l’apparition des premiers symptômes de la
DBS conservés ; pipettes de 100 et de 1000 ; portoirs pour les S-tubes ; portoir pour échantillons ;
portoir réactifs ; rack SPU ; K-carrier.
Equipements
Vortex ; Hotte de manipulation de matériels infectieux à flux laminaire ; AmpliPrep ; TaqMan 96,
Thermomixer, Onduleur online.
Réactifs
Consommables
Bidon de tampon de lavage ;S- tubes ;Tubes SPU ; K-tubes ;K-Tips ; K-carrier ;code Barre clip
pour échantillons ;portoir des S-tubes et K-tubes ;code Barre des S tubes ;portoir des tubes
SPU ;portoir réactifs + code Barre ;portoir k-carrier + code Barre ;porteur K-carrier ;porteur K-
tube ;lecteur code barre ; réservoir de déchet liquide ; cône à filtre 1000 µl; gants sans talc;
micropipette 1000 µl variable;papier essuie-tout mou;alcool (éthanol) 70°;eau distillée;lunettes de
protection; sacs poubelles en plastique pour les k-tubes ;javel dilué au 10ème.
3.3.2. Méthode
Il s’agit d’une étude rétroprospective et comparative réalisée sur des DBS (Dried Blood Spots)
conservés à température ambiante depuis plus d’un an et dont les résultats étaient positifs.
Sont exclus de notre étude tout DBS dont le résultat est négatif; se trouvant ou non dans les
sérothéques DBS du LNR.
3.3.2.5. Procédure de réalisation de la PCR en temps réel des laboratoires Roche Diagnostics dans
le cadre du diagnostic précoce de l’infection à VIH chez les enfants nés de mères infectées
(protocole disponible au LNR)
Principe
La détection par Cobas Ampliprep/Cobas TaqMan 96 du VIH-1 utilise la RT-PCR afin de générer
un produit amplifié des acides nucléiques totaux (ADN et ARN) du VIH-1 dans des échantillons
cliniques de taches de sang séché, au moyen de l’instrument COBAS® AmpliPrep pour le
traitement automatisé des échantillons et de l'analyseur COBAS® TaqMan pour l'amplification et
la détection automatisées. La présence de la séquence cible du VIH-1 est indiquée par le signal
fluorescent généré par l'utilisation d'oligonucléotides clivés doublement marqués, spécifique de la
cible et du contrôle interne. Les sondes sont des oligonucléotidiques spécifiques au VIH-1 et au
CI du VIH-1 avec un fluorophore rapporteur et un fluorophore quencher. Les sondes ne génèrent
un signal que lorsqu’elles sont spécifiquement liées au produit amplifié. Une séquence d'ARN qui
n'est pas liée à la séquence cible du VIH-1 est introduit dans chaque spécimen au début de la
préparation de l'échantillon. Cette séquence d'ARN non apparentée est simultanément amplifiée
par RT-PCR et sert de contrôle interne (CI) pour démontrer que le processus d’amplification s'est
déroulé correctement pour chaque échantillon.
Phase préanalytique
- Décontaminer le poste de travail;
- Reunir le materiel;
- Sortir les réactifs et les laisser à température ambiante
- Faire le plan de paillasse;
- Réaliser la maintenance quotidienne de l’appareil
Phase analytique
- Couper un spot DBS à l’aide d’une pince ou, à l’aide de cônes, détacher le cercle dans
chaque S- tube numéroté ouverts préalablement déposés sur le portoir thermo-mixeur
- Ouvrir les S-Tubes individuellement et introduire 1100 µl de diluent et refermer
immédiatement
- Vortexer le témoin négatif pendant 20 secondes puis transférer 1000µl dans le S-Tubes
prévu pour le contrôle négatif
- Vortexer le témoin positif pendant 20 secondes puis transférer 1000µl dans le S-Tubes
prévu pour le contrôle positif
- Incuber les S Tubes contenant les échantillons sans les contrôles sur le thermo mixeur à
1000 rpm (rpm= rotation par minute) pendant 10 Min à 56°C
- Rétirer les tubes du thermo mixeur et insérer les tubes échantillons et contrôles (S-tube)
dans les racks à l’intérieur des codes-barres (portoirs échantillons)
- Charger les réactifs; les Consommables puis les échantillons
- Lancer le processus
- L’appareil réalise l’extraction dans le Cobas AmpliPrep puis l’amplification et la
detection dans le Cobas TaqMan 96
Possibilités de résultats
- S’il n’y a aucun message à la place des contrôles, la manipulation est invalide et il faut
reprendre une autre fois.
- S’il y a présence d’un message à la place de chaque contrôle et du message « no detected »
à la place de l’échantillon, la manipulation est valide et le résultat du test est négatif.
Les données collectées ont été saisies dans le tableur Excel 2016 de Microsoft et également dans
le logiciel STATISTICA. Les résultats sont présentés sous forme de diagramme de camembert ; de
tableau de comparaison et de graphes de corrélation.
L’âge des patients de notre étude est compris entre un mois et demi et 6 ans.
MASCULIN; 45%
FEMININ; 55%
FEMININ MASCULIN
grandes valeurs de CT anciens, pareil pour les petites valeurs. Les points sont proches de la droite
sauf un seul qui est situé sur l’axe des ordonnées et chacun de ces points correspond aux deux
valeurs de CT. Notons que le point éloigné de la droite correspond à l’échantillon dont le CT
actuel est nul.
35
30 f(x) = 0.902129436895382 x
R² = 0.972242095124109
25
valeurs CT antérieurs
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
valeurs CT actuels
La courbe de validation de Bland Altman permet de confirmer que les résultats obtenus par la
première mesure des CT et la deuxième mesure ne sont pas significativement différents.
3.4.2. Commentaires
Notre étude a été réalisé au Laboratoire National de Référence du PSLS. Elle nous a permis
d’évaluer l’impact de la durée de conservation des DBS dans le diagnostic précoce de l’infection
par le VIH chez les enfants nés de mères infectées. Dans le but de voir la sensibilité des DBS dans
le temps, notre étude a pris en compte 54 échantillons positifs conservés dans les sérothéques DBS
répartis en trois lots : 2018 (2/54) ; 2019(32/54) puis 2020 (20/54). La technique utilisée pour la
préparation et l’analyse des échantillons a été réalisée par l’automate Roche Cobas AmpliPrep
pour le traitement automatisé et l’analyseur Cobas TaqMan 96 pour l’amplification et la détection
automatisées en utilisant le kit réactif « test HIV-1 qualitative version 2.0 »
Notre population d’étude est constituée uniquement d’enfants ayant un âge compris entre 6
semaines et 6 ans. Nos résultats montrent une répartition de la maladie dans le sexe féminin qui est
1,22 fois supérieure à celle du sexe masculin (45%).Ces résultats sont en accord avec ceux de
N’sougan en 2012 qui ont montré un sexe ratio de 1,09 en faveur des filles. Notons que tous les
DBS ont été manipulé simultanément et les résultats qualitatifs ont montré que l’ARN viral du
VIH 1 se conserve dans les DBS au-delà d’un an de stockage à température ambiante (un résultat
négatif sur 54 tests). Ces résultats s’expliquent par le fait que les DBS ont une sensibilité élevée et
que l’échantillon qui s’est négativé au cours du temps avait une charge virale initiale faible
(CT=30). Une sensibilité de 93.3% [81.7–98.6], 90.1% [80.7-95.9] et 54.9% [40.3– 68.9] a été
trouvé avec respectivement l’ancien et le nouveau protocole fournis par Abbott et le nouveau
protocole fourni par Roche (Fabien, 2018). Après analyse des valeurs de CT anciens et nouveaux,
nous avons constaté qu’il y a une différence entre ces valeurs ; mais nous notons que cette
différence n’est pas statistiquement significative (P-Value> 0,05). De plus, les valeurs de CT
nouvellement trouvées sont toujours supérieures aux anciennes valeurs obtenues pour les mêmes
Réalisé et soutenu par DJETTA Yemblima Page 26
IMPACT DE LA DUREE DE CONSERVATION DES DBS DANS LE DIAGNOSTIC PRECOCE DE L’INFECTION PAR LE VIH CHEZ LES
ENFANTS EXPOSES : CAS DES ECHANTILLONS CONSERVES AU LNR DU PSLS AU BENIN de 2018 à 2020
échantillons. Ce qui concorde avec les résultats rapportés par d’autres études qui ont montré qu'il
n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les valeurs de charge virales de
l'ARN du VIH 1 des DBS conservés à température ambiante (37°C) pendant une période de 8 à 15
jours selon C. Kane et al en 2008 et entre 18 - 25 °C pendant une période de 80 jours (Kane et al.,
2008 ; Sarah et al., 2009). D’après l’analyse des données, les méthodes standards de statistiques
montrent que les valeurs de CT nouvellement trouvées et celles obtenues antérieurement
présentent une corrélation positive avec un coefficient de corrélation de Pearson (95% IC) qui est
de -1,995. Ces résultats sont similaires à ceux des travaux de C. Kane et al (Kane et al., 2008). Le
diagramme de Bland et Altman montre une concordance entre les valeurs de CT antérieurs et
nouveaux. Nous pouvons expliquer cela par le fait que la durée de conservation des DBS n’a pas
eu d’impact significatif sur la stabilité des acides nucleiques du VIH 1 initialement présents dans
les échantillons. Par ailleurs, nous notons que les différences des valeurs de CT s’observent dans
le temps. Selon S. Zida (2018), la limite inférieure de détection diminue sur DBS en raison du
volume de sang disponible (50-70 µl de sang total au maximum), alors que 1 ml de plasma est la
norme sur les techniques ultra-sensibles ayant un seuil inférieur à 50 copies/ml.
En effet, le diagnostic précoce de l’infection par le VIH 1 chez les enfants exposés reste un défi
qui préoccupe de nombreux programmes des nations dans la lutte contre le VIH/SIDA, dans un
contexte de déficit en ressources économiques dans les pays en développement. Les prélèvements
DBS constitue une alternative prometteuse pour le diagnostic précoce de l’infection à VIH chez
les nourrissons exposés du fait de la simplicité de la technique à coût moindre. Par exemple,
l’efficacité de ces prélèvements dans la détection des acides nucleiques du VIH 1 à l’aide de la
PCR en temps réel permet de renforcer le dispositif de la PTME au Bénin. De plus, ces
prélèvements peuvent se faire dans les centres de santé ou formations sanitaires les plus reculés
sans nécessiter de personnels qualifiés. En fin, il est possible de conserver ces échantillons sur une
période plus ou moins longue à température ordinaire afin de diagnostiquer tous les enfants
exposés dans les zones les plus reculées. D’après les résultats de notre étude, nous recommandons
l’utilisation des DBS conservés un an à température ambiante pour la détection des acides
nucleiques du VIH 1 par la méthode de PCR qualitative en temps réel.
CONCLUSION
La durée de stockage du DBS a un impact significatif sur la détection des acides nucléiques
amplifiés du VIH 1. Dans les échantillons à faible quantité d’acides nucléiques, la perte de
l’intégrité de l'échantillon entraîne une perte des virus présents et entraine un test indétectable.
Nos résultats indiquent que le stockage DBS à température ambiante ne doit pas dépasser un an si
l’on veut mener une étude sur les acides nucléiques. Nous envisageons donc au terme de notre
étude, d’agrandir la taille de la population d’essai.
SUGGESTIONS
Au fabriquant des tests commerciaux ; améliorer la qualité du test et réduire la limite de détection.
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pour vaincre le sida d’ici à 2030.
https://www.unaids.org/fr/resources/documents/2021/2021_political-declaration-on-hiv-and-aids
AVERTISSEMENT..........................................................................................................................iv
DEDICACE.......................................................................................................................................v
REMERCIEMENTS.........................................................................................................................vi
RESUME..........................................................................................................................................xi
ABSTRACT.....................................................................................................................................xii
SOMMAIRE...................................................................................................................................xiii
INTRODUCTION.............................................................................................................................1
3.3.1. Matériels de l'étude (procedures du diagnostic précoce de l’infection par le vih 1 chez
les enfants nés de mères infectées par le vih 1 par la technique des laboratoires Roche
Diagnostic disponible au LNR)................................................................................................19
3.3.2. Méthode..........................................................................................................................19
3.4.1. Résultats..........................................................................................................................23
3.4.2. Commentaires.................................................................................................................26
CONCLUSION................................................................................................................................28
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.........................................................................................30
de l’étudiant DJETTA Yemblima que les corrections exigées par le jury en sa date du
27 juin 2022 ont été effectuées.
Présidente Examinateur
Rapporteur