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Cette version de l’IAS 16 est applicable du 1 janvier 2005. Elle a été ensuite amendée
plusieurs fois.
2. Champs d’application
Dans le champ d’application de l’IAS 16 Hors champ d’application de l’AS 16
IAS 16 doit être appliquée à la IAS 16 ne s’applique pas :
comptabilisation des immobilisations
corporelles, sauf lorsqu’une autre norme (a) aux immobilisations corporelles classées
impose ou autorise un traitement comptable comme détenues en vue de la vente selon
différent. IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées ;
IAS 16 s’applique aux immobilisations (b) aux actifs biologiques liés à une activité
corporelles utilisées pour développer ou agricole qui ne sont pas des plantes
maintenir les actifs biologiques, les actifs de productrices (voir IAS 41 Agriculture). La
prospection et d’évaluation et les droits présente norme s’applique aux plantes
miniers et les réserves minérales. productrices, mais pas aux produits de ces
plantes ;
Une entité qui recourt au modèle du coût
(c) à la comptabilisation et l’évaluation des
pour les immeubles de placement
actifs de prospection et d’évaluation (voir
conformément à IAS 40 Immeubles de
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placement utilisera le modèle du coût énoncé IFRS 6 Prospection et évaluation de
dans IAS 16 pour les immeubles de ressources minérales) ;
placement détenus en propre. (d) aux droits miniers et aux réserves
minérales telles que le pétrole, le gaz
naturel et autres ressources similaires non
renouvelables
Section 2 : Comptabilisation
1. Définition d’une immobilisation corporelle
Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels :
(a) qui sont détenus par une entité soit pour être utilisés dans la production ou la
fourniture de biens ou de services, soit pour être loués à des tiers, soit à des fins
administratives ; et
(b) dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés sur plus d’une période.
2. Conditions de comptabilisation
Selon IAS 16.7, le coût d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé en tant qu’actif
si, et seulement si :
(a) il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront à
l’entité ; et
(b) le coût de cet élément peut être évalué de façon fiable.
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immobilisation corporelle ou pour assurer son entretien, tels que la dotation aux
amortissements pour les actifs au titre de droits d’utilisation.
Exemple 1 :
Une nouvelle loi en vigueur depuis le 1er janvier 2020 rend obligatoire l’installation d’un
nouveau dispositif anti-pollution par les entreprises productrices de substances chimiques.
La société Compta Ltd est une entreprise qui fabrique des produits chimiques à l’intention de
l’industrie brassicole. Elle a acquis des équipements de production de substances chimiques.
La date limite d’installation de ce dispositif anti-pollution est fixée pour le 31 décembre 2021.
Celles qui n’effectuent pas cette mise en conformité encourent des sanctions pouvant aller
jusqu’à la fermeture de l’usine.
La société Compta Ltd a engagé au 31 mars 2021 des dépenses de mise en conformité anti-
pollution de son matériel de production au sens de la loi sus-citée pour un montant de 25 000
DT.
Réponse :
Etant donné que la non conformité à cette obligation légale pourrait empêcher que l’entreprise
continue de fonctionner et par conséquent cesse de gagner de l’argent, les dépenses y relatives
doivent être passées en immobilisation
L’écriture à passer au journal
31/03/N
Immobilisation corporelle – mise en conformité (B) 25.000
Trésorerie (B) 25.000
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3.2 Les coûts ultérieurs
3.2.1 coûts d’entretien courant
Une entité ne comptabilise pas, dans la valeur comptable d’une immobilisation corporelle, les
coûts d’entretien courant de l’immobilisation. Ces coûts sont, au contraire, comptabilisés en
résultat net lorsqu’ils sont engagés. Les coûts d’entretien courant sont essentiellement les
coûts de main-d’oeuvre et des consommables, et peuvent inclure le coût de petites pièces.
L’objet de ces dépenses est souvent décrit comme la fonction de «réparations et
maintenance » de l’immobilisation corporelle. (IAS 16.12)
Exemple 2 :
A/ La société Compta Ltd est une entreprise qui fabrique des produits chimiques à l’intention
de l’industrie brassicole. Elle a acquis le 2/1/N un matériel industriel d’une valeur de
190 000DT. Sa durée d’utilité est estimée à 6 ans. Le contrat d’acquisition implique un contrat
de révision majeure tous les 2 ans, le coût de la révision est de 10 000 DT.
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Réponse :
Le matériel industriel sera décomposé (approche par composant) de la façon suivante:
Le matériel sera amorti sur une base de 190 000 – 10 000 = 180 000 DT (structure) sur une
durée de 6 ans, soit un amortissement de 180 000 / 6 = 30 000 DT
La révision majeure est considérée comme un composant qui sera amorti sur une base de 10
000 DT sur 2 ans, soit 10 000/2 = 5 000 DT.
02/01/N
Immobilisation corporelle – Structure (B) 180.000
Immobilisation corporelle – Composante Révision majeure (B) 10.000
Trésorerie (B) 190.000
31/12/N
Dotations aux amortissements (R) 35.000
Amortissement des immob corp –
30.000
Structure (B)
Amortissement des immob corp –
5.000
Composante Révision majeure (B)
Constatation de l’amortissement
1. Éléments du coût
Selon IAS 16.16, le coût d’une immobilisation corporelle comprend :
(a) son prix d’achat, y compris les droits de douane et les taxes non remboursables, après
déduction des remises et rabais commerciaux ;
(b) tout coût directement attribuable au transfert de l’actif jusqu’à son lieu d’exploitation
et à sa mise en état pour permettre son exploitation de la manière prévue par la
direction ;
(c) l’estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de
l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située, obligation
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qu’une entité contracte soit du fait de l’acquisition de l’immobilisation corporelle, soit du
fait de son utilisation pendant une durée spécifique à des fins autres que la production de
stocks au cours de cette période.
Exemples de coûts qui ne sont pas des coûts d’une immobilisation corporelle :
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direction, les produits et charges liés aux opérations accessoires sont comptabilisés en résultat
net et inclus dans leurs classifications de produits et de charges respectives.
Des éléments peuvent être produits pendant qu’un actif est amené à l’endroit et dans l’état
nécessaires pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction, par exemple
les stocks produits pendant les tests de fonctionnement de l’actif. L’entité comptabilise
en résultat net le produit de la vente et les coûts de production de ces éléments
conformément aux normes applicables. (IAS 16.21A)
Le coût d’un actif produit par l’entité pour elle-même est déterminé en utilisant les mêmes
principes que pour un actif acquis. Si une entité produit des actifs similaires en vue de les
vendre dans le cadre de son activité normale, le coût de cet actif est en général le même que le
coût de construction d’un actif destiné à la vente (voir IAS 2). En conséquence, tous les
profits internes sont éliminés pour arriver à ces coûts. De même, les montants anormaux au
titre des matières premières, de la main-d’oeuvre et des autres ressources gaspillées dans la
construction d’un actif par l’entité pour elle-même ne sont pas inclus dans le coût de cet actif.
IAS 23 Coûts d’emprunt, établit les critères de comptabilisation de la charge financière
comme composante de la valeur comptable d’une immobilisation corporelle produite par
l’entité pour elle-même.
Les plantes productrices sont comptabilisées de la même manière que le sont les
immobilisations corporelles construites par l’entité pour elle-même avant que celles-ci ne se
trouvent à l’endroit et dans l’état nécessaires pour être exploitées de la manière prévue par la
direction. Par conséquent, l’emploi du terme « construction » dans l’IAS 16 englobe les
activités nécessaires à la culture des plantes productrices avant que celles-ci ne se trouvent à
l’endroit et dans l’état nécessaires pour être exploitées de la manière prévue par la direction.
Exemple 3 :
La société « FM » a acquis un matériel industriel et a engagé les dépenses suivantes :
Prix d’achat : 200 000 euros (1euro = 3,150 DT)
Droits de douane 40.000 DT
TVA sur importation payée en douane : 104.000 DT
Frais de transport : 8.000 DT
Frais d’installation effectués par le personnel de la société : 6.000 DT
Frais généraux administratifs : 7.000 DT
Frais de formation pour l’utilisation du nouveau matériel : 12.000 DT
Frais de mise en route directement pour l’obtention de bonnes conditions de fonctionnement
10.000 DT.
Les pertes opérationnelles pendant les deux premiers mois s’élèvent à 5.000 DT.
TAF : Déterminer le coût d’acuisition du matériel tout en précisant les éléments exclus.
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N+2, un autre lot de pièces d’un coût de 35.000 a été remplacé. Comptabiliser ces transaction
selon IAS 16 (ne pas tenir compte de la TVA).
2. Les coûts de démantèlement, d’enlèvement et de remise en état du site.
Une entité applique IAS 2 Stocks aux coûts liés aux obligations de démantèlement,
d’enlèvement et de remise en état du site sur lequel un élément est situé, obligations que
l’entité contracte pour une durée spécifique du fait de l’utilisation de cet élément pour
produire des stocks au cours de cette période. Les obligations afférentes aux coûts
comptabilisés selon IAS 2 ou IAS 16 sont comptabilisées et évaluées selon IAS 37 Provisions,
passifs éventuels et actifs éventuels.
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La valeur spécifique à l’entité est la valeur actualisée des flux de trésorerie qu’une entité attend de l’utilisation
continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité ou qu’elle prévoit d’engager lors du règlement
d’une obligation.
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évaluer le coût de l’actif reçu, sauf si la juste valeur de l’actif reçu est plus clairement
évidente.
La valeur comptable des immobilisations corporelles peut être diminuée du montant des
subventions publiques selon IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques et
informations à fournir sur l’aide publique.
L’élément acquis est évalué de cette manière même si l’entité ne peut pas immédiatement
décomptabiliser l’actif cédé.
Si l’élément acquis n’est pas évalué à la juste valeur, son coût est évalué à la valeur comptable
de l’actif cédé.
Exemple 4 :
En avril N, la société Alpha achète un terrain sur lequel se trouve un vieil immeuble. La
société a l’intention de démolir l’immeuble avant de construire celui qui arbitera son siège
social. On vous présente les informations suivantes qui sont relatives à cette opération (les
montants sont exprimés en dinar tunisien TND):
Réponse :
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Explication :
Les éléments du coût que nous venons d’énumérer représentent tous les frais que Alpha doit
engager pour préparer le terrain en vue de son utilisation. De ce fait, elle ajoute au coût de
base convenu, les frais juridiques, les impôts fonciers, les droits de mutation, ainsi que le coût
net attendu de la démolition du vieil immeuble. La société ne doit toutefois pas ajouter au coût
de base de 70.000 la commission payée au courtier, car le coût de base comprend déjà cette
commission. On remarque aussi que le coût net attendu pour la démolition est inclus dans la
valeur comptable du terrain. Puisque le coût de démolition brut est comptabilisé à l’actif, on
doit donc porter les produits découlant de la démolition en réduction des coûts bruts
comptabilisés à l’actif.
On vous informe par ailleurs que la juste valeur déterminée en janvier N se détaille comme
suit :
- Terrain 28.000
- Construction 56.000
Juste valeur totale 84.000
Réponse :
Pour déterminer le coût du terrain et de la construction, il faut tout d’abord déterminer le coût
global qui est à répartir.
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Action de mesurer la surface des terres par arpent.
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Coût global à répartir :
Les frais d’arpentage de 175 ne sont pas inclus dans le coût global à répartir, puisqu’ils se
rapportent exclusivement à l’acquisition du terrain. La société comptabilisera ces frais
uniquement dans le coût du terrain.
Le coût global du terrain doit être réparti entre le terrain et l’immeuble selon la juste valeur.
NB :
Peu importe la nature de l’immobilisation acquise, les coûts que l’on peut comptabiliser à
l’actif doivent être engagés avant que l’immobilisation ne soit prête à être utilisée de la
manière prévue et non avant que l’entreprise commence à utiliser l’immobilisation de la
manière prévue. En effet, si une immobilisation est prête à être utilisée mais qu’elle ne sert
pas, il est peu probable que les coûts engagés soient recouvrables, car le report de son
utilisation s’apparente à de l’inefficience.
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Exemples explicatifs : Activités futures de démantèlement ou d’enlèvement d’une
immobilisation corporelles
Exemple explicatif 1 :
Soulignons qu’en contre partie du montant porté au débit du compte immobilisation en cause,
l’entité créditera le montant de la taxe au crédit du compte provisions pour démantèlement ou
enlèvement comme l’exige l’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels.
Exemple explicatif 2 :
La société Béta achète un système de chauffage pour son siège social. Ce système est
alimenté par des résidus de production qui laisseront échapper quelques substance chimiques,
de sorte qu’ à la fin de la durée d’utilité du système de chauffage, l’entreprise devra
décontaminer le sol. Ainsi, plus le système de sol fonctionnera, plus le coût de
décontamination du terrain seront élevés. Au moment de l’utilisation du système, l’entreprise
doit ajouter les coûts futurs de décontamination du terrain à la valeur comptable du système
de chauffage
Exemple explicatif 3 :
NB :
Le coût d’une immobilisation comprend son coût d’achat net, les coûts attribuables au
transfert de l’actif, ainsi que ceux qui sont relatifs à son démantèlement et son enlèvement.
L’entreprise doit s’assurer, en vertu de la définition d’un actif donné dans le cadre, que ces
coûts seront compensés par des avantages économiques futurs.
L’entreprise Alpha exploite depuis le 01/01/N, une carrière d’extraction d’un produit P dans
le cadre d’une concession obtenue sur une durée de 20 ans. Elle a l’obligation de démanteler
ses installations et de remettre en état le site à l’issue de la période d’utilisation.
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Le coût des installations encourus par l’entreprise Alpha s’élèvent à 4.500.000 TND, et les
coûts de démantèlement et de remise en état du site qu’elle engagerait à la fin de l’année 20
sont estimés à 800.000 TND. Le taux d’actualisation est de 4%.
Les actifs de l’entreprise Alpha sont amortissables selon le mode linéaire et la valeur
résiduelle des installations est estimée négligeable.
Travail à faire :
Préciser quels sont les traitements comptables à effectuer au titre des coûts de démantèlement
et de remise en état du site :
Référentiel à utiliser :
- IAS 16, selon laquelle, on incorpore au coût de l’immobilisation, les coûts relatifs au
démantèlement et à l’enlèvement de l’immobilisation et à la remise en état du site
sur lequel elle est située (estimés initialement), obligation qu’une entité contracte
soit du fait de l’acquisition de l’immobilisation corporelle, soit du fait de son
utilisation pendant une durée spécifique à des fins autres que la production de stocks
au cours de cette période.
- IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », pour la comptabilisation et
l’évaluation des coûts de démantèlement à la valeur actualisée.
- IFRIC 1 : « Variation des passifs existants relatifs au démantèlement ou à la remise en
état et des autres passifs similaires ».
Dispositions de l’IFRIC 1 :
Contexte :
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Champ d’application :
L’IFRIC 1 s’applique aux variations de l’évaluation de tout passif existant relatif au
démantèlement ou à la remise en état et de tout autre passif similaire qui est à la fois :
(a) comptabilisé comme faisant partie du coût d’un élément d’immobilisation corporelle
selon IAS 16 ou comme faisant partie du coût d’un actif au titre d’un droit d’utilisation selon
IFRS 16 ; et
(b) comptabilisé en tant que passif selon IAS 37.
Par exemple, un passif relatif au démantèlement ou à la remise en état ou un autre passif
similaire peut exister pour le démantèlement d’une usine, la réhabilitation de dommages
environnementaux dans des industries extractives, ou l’enlèvement de matériel.
Questions
IFRIC 1 traite du mode de comptabilisation de l’effet des événements suivants qui modifient
l’évaluation d’un passif existant relatif au démantèlement ou à la remise en état ou d’un autre
passif similaire :
(a) une variation des sorties estimées de ressources représentatives d’avantages
économiques (par exemple flux de trésorerie) nécessaires pour éteindre l’obligation ;
(b) une variation du taux d’actualisation courant fondé sur le marché tel que défini au
paragraphe 47 d’IAS 37 (ceci inclut des variations de la valeur temps de l’argent et les
risques spécifiques au passif) ; et
(c) une augmentation qui reflète le passage du temps (désignée aussi comme la
désactualisation).
Consensus
Les variations de l’évaluation d’un passif existant relatif au démantèlement ou à la remise en
état ou d’un autre passif similaire qui résultent des variations de l’échéancier ou du
montant estimé des sorties de ressources représentatives d’avantages économiques
nécessaires pour éteindre l’obligation, ou une variation du taux d’actualisation, doivent être
comptabilisées comme suit :
1. Si l’actif lié est évalué en utilisant le modèle du coût :
(a) sous réserve de l’alinéa (b), les variations du passif doivent être ajoutées au ou
déduites du coût de l’actif lié dans la période considérée ;
(b) le montant déduit du coût de l’actif ne doit pas excéder sa valeur comptable. Si
une diminution du passif excède la valeur comptable de l’actif, l’excédent doit être
immédiatement comptabilisé en résultat net ;
(c) si l’ajustement résulte en un ajout au coût d’un actif, l’entité doit examiner si
ceci est une indication que la nouvelle valeur comptable de l’actif peut ne pas être
entièrement recouvrable. S’il existe une telle indication, l’entité doit tester l’actif pour
dépréciation en estimant sa valeur recouvrable, et doit comptabiliser toute perte de
valeur3 selon IAS 36.
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Une perte de valeur est le montant de l’excédent de la valeur comptable d’un actif sur sa valeur recouvrable.
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2. Si l’actif lié est évalué en utilisant le modèle de la réévaluation :
(a) les variations du passif modifient l’excédent ou le déficit de réévaluation
précédemment comptabilisé sur cet actif, si bien que :
(i) une diminution du passif doit (sous réserve de l’alinéa (b)) être comptabilisée dans
les autres éléments du résultat global et augmenter l’excédent de réévaluation en
capitaux propres, sauf si elle doit être comptabilisée en résultat net dans la mesure où
elle reprend un déficit de réévaluation sur l’actif qui était précédemment
comptabilisé en résultat net,
(ii) une augmentation du passif doit être comptabilisée en résultat net, sauf si elle doit
être comptabilisée dans les autres éléments du résultat global et réduire l’excédent de
réévaluation en capitaux propres à concurrence de tout solde créditeur existant dans
l’excédent de réévaluation concernant cet actif ;
(b) dans le cas où une diminution du passif excéderait la valeur comptable qui aurait été
constatée si l’actif avait été comptabilisé selon le modèle du coût, l’excédent doit être
immédiatement comptabilisé en résultat net ;
(c) une variation du passif est une indication que l’actif peut avoir été réévalué afin de
s’assurer que la valeur comptable ne diffère pas de façon significative de celle qui aurait
été déterminée en utilisant la juste valeur à la fin de la période de présentation de
l’information financière. Une telle réévaluation doit être prise en compte en déterminant
les montants à comptabiliser en résultat net ou dans les autres éléments du résultat global
selon l’alinéa (a). Si une réévaluation est nécessaire, tous les actifs de cette catégorie
doivent être réévalués ;
(d) IAS 1 impose de fournir des informations dans l’état du résultat global pour chaque
autre élément du résultat global. En se conformant à cette disposition, la variation de
l’excédent de réévaluation résultant d’une variation du passif doit être identifiée
séparément et indiquée en tant que telle.
Le montant amortissable ajusté de l’actif est amorti sur sa durée d’utilité. Par conséquent, une
fois que l’actif correspondant a atteint la fin de sa durée d’utilité, toutes les variations
ultérieures du passif doivent être comptabilisées en résultat net au fur et à mesure qu’elles se
produisent. Ceci s’applique tant selon le modèle du coût que selon le modèle de la
réévaluation.
La désactualisation périodique doit être comptabilisée en résultat net en tant que coût
financier au fur et à mesure. L’incorporation au coût de l’actif selon IAS 23 n’est pas
autorisée.
Réponse exemple 6
Les coûts de démantèlement constituent d’une part, un passif pour l’entreprise (IAS 37 :
Obligation actuelle provenant d’événements passés, probabilités de consentir des ressources
représentatives d’avantages économiques et estimation fiable du montant) et d’autre part, un
élément du coût de l’immobilisation (IAS 16)
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Considérant que ce passif sera encouru dans 20 ans, IAS 37 prescrit de procéder à son
actualisation pour traiter les charges financières de façon différenciée. Ainsi, la valeur
présente de ce passif est déterminée comme suit :
1/1/N
Immobilisations corporelles (B) 365.110
Provisions pour coûts de
365.110
démantèlement (B)
31/12/N
Dotations aux amortissements (R) 365.110/20 18.255
Amortissement des immobilisations (B) 18.255
31/12/N
Charges financières (R) 365.110 x 4% 14.604
Provisions pour coûts de
14.604
démantèlement (B)
Selon la norme IAS 37, la réestimation ultérieure du montant de a provision (en augmentation
ou en diminution) ou du taux d’actualisation est traitée comme un changement d’estimation
impactant la valeur comptable de l’actif.
1/1/N+4
Immobilisations corporelles (B) (640.689 – 427.127) 213.562
Provisions pour coûts de
213.562
démantèlement (B)
31/12/N+4
Dotations aux amortissements (R) (292.090 + 213.562)/16 31.603
Amortissement des immobilisations (B) 31.603
31/12/N+4
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Charges financières (R) (640.689 x 4%) 25.628
Provisions pour coûts de
25.628
démantèlement (B)
3. Supposons qu’au titre de l’année N+4 les coûts de démantèlement et de remise en état
que l’entreprise Alpha engagerait à la fin de l’année 20 sont réestimés à 200.000 TND.
Valeur présente du passif (début de l’exercice N+4) =.200.000 x (1,04) -16 = 106.781 DT
1/1/N+4
Provisions pour coûts de démantèlement (B)Immobilisations
320.346
corporelles (B) (427.127 – 106.781)
292.090
Immobilisations corporelles (B)
Produit sur réestimation des provisions (R) 28.256
31/12/N+4
Charges financières (R) (106.781x 4%) 4.271
Provisions pour coûts de
4.271
démantèlement (B)
Exemple 6 Bis
Une entité possède une centrale nucléaire et un passif lié au démantèlement. La centrale
nucléaire a commencé à fonctionner le 1er janvier N. La centrale a une durée d’utilité de 40
ans. Son coût initial était de 120 000 UM ; il comprenait un montant de coûts de
démantèlement de 10 000 UM, qui représentait 70 400 UM de flux de trésorerie estimés
payables en 40 ans, actualisés à un taux ajusté au risque de 5 %. L'exercice de l'entité se
termine le 31 décembre.
Le 31 décembre N+9, l'usine a 10 ans. L'amortissement cumulé est de 30 000 UM (120 000
UM × 10/40 ans). En raison de la désactualisation (5 %) sur les 10 ans, l'obligation de
démantèlementt est passée de 10 000 UM à 16 300 UM.
Au 31 décembre N+9, le taux d'actualisation n'a pas changé. Toutefois, l'entité estime que, du
fait des progrès technologiques, la valeur actuelle nette du passif lié au démantèlement a
diminué de 8.000 UM. Par conséquent, l'entité ajuste le passif relatif au démantèlement de 16
300 UM à 8 300 UM. À cette date, l'entité passe l'écriture suivante pour refléter le
changement :
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31/12/N+9
Provisions pour coûts de démantèlement (B) 8.000
8.000
Actif –centrale nucléaire (B)
Après cet ajustement, la valeur comptable de l'actif est de 82 000 UM (120 000 UM - 8 000
UM - 30 000 UM), qui sera amortie sur les 30 années restantes de la durée de vie de l'actif, ce
qui donne une charge d'amortissement pour l'année suivante de 2 733 UM (82 000 UM ÷ 30).
Le coût financier de l'année suivante pour La désactualisatin sera de 415 UM (8 300 UM ×
5%).
Si la variation du passif avait résulté d'une variation du taux d'actualisation, et non d'une
variation des flux de trésorerie estimés, la comptabilisation de la variation aurait été la même,
mais le coût financier de l'exercice suivant aurait reflété le nouveau taux d'actualisation.
L'entité adopte le modèle de réévaluation de l’IAS 16 selon lequel l'usine est réévaluée avec
une régularité suffisante pour que la valeur comptable ne diffère pas sensiblement de la juste
valeur. La politique de l'entité est d'éliminer le cumul des amortissements à la date de
réévaluation de la valeur comptable brute de l'actif.
(a) si un actif est évalué sur la base des flux de trésorerie actualisés, certains évaluateurs
peuvent évaluer l'actif sans déduire de provision pour coûts de démantèlement (évaluation
"brute"), tandis que d'autres peuvent évaluer l'actif après avoir déduit une provision pour coûts
de démantèlement (évaluation "nette"), parce qu'une entité qui acquiert l'actif assumera
généralement aussi l'obligation de démantèlement. Aux fins de l'information financière,
l'obligation de démantèlement est comptabilisée comme un passif distinct et n'est pas déduite
de l'actif. En conséquence, si l'actif est évalué sur une base nette, il est nécessaire d'ajuster
l'évaluation obtenue en rajoutant la provision pour le passif, afin que le passif ne soit pas
compté deux fois.
(b) si un actif est évalué sur la base du coût de remplacement amorti, l'évaluation obtenue peut
ne pas inclure un montant pour la composante démantèlement de l'actif. Si ce n'est pas le cas,
un montant approprié devra être ajouté à l'évaluation pour refléter le coût de remplacement
amorti de ce composant.
Supposons qu'une évaluation des flux de trésorerie actualisés basée sur le marché de 115 000
UM soit obtenue au 31 décembre N+2. Elle comprend une provision de 11 600 UM pour les
coûts de démantèlement, ce qui ne représente aucun changement par rapport à l'estimation
initiale, après la désactualisation de trois ans. Les montants inclus dans l'état de la situation
financière au 31 décembre N+2 sont donc les suivants :
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Actif réévalué (1) 126.600
(1) Évaluation obtenue de 115 000 UM plus des coûts de démantèlement de 11 600 UM,
autorisés dans l'évaluation mais comptabilisés comme un passif distinct = 126 600 UM.
(2) Amortissement de trois ans sur le coût original de 120 000 UM × 3/40 = 9 000 UM plus la
désactualisation cumulative sur 10 000 UM à 5 % (intérêt composé) = 1 600 UM ; total 10
600 UM.
(3) Montant réévalué de 126 600 UM moins la valeur comptable nette précédente de 111 000
UM (coût de 120 000 UM moins amortissement cumulé de 9 000 UM).
La charge d'amortissement pour N+3 est donc de 3 420 UM (126 600 UM × 1/37) et la charge
d'actualisation pour N+3 est de 600 UM (5 % de 11 600 UM). Le 31 décembre N+3, le
passif de démantèlement (avant tout ajustement) est de 12 200 UM et le taux d'actualisation
n'a pas changé. Toutefois, à cette date, l'entité estime que, du fait des progrès technologiques,
la valeur actuelle du passif lié au démantèlement a diminué de 5 000 UM. En conséquence,
l'entité ajuste le passif relatif au démantèlement de 12 200 UM à 7 200 UM.
L'intégralité de cet ajustement est portée en écart de réévaluation, car il n'excède pas la valeur
comptable qui aurait été comptabilisée si l'actif avait été comptabilisé selon le modèle du coût.
Si tel avait été le cas, l'excédent aurait été porté en résultat selon le paragraphe 6(b). L'entité
passe l'écriture suivante pour refléter le changement :
5.000
Ecart de réévaluation (B)
L'entité décide qu'une évaluation complète de l'actif est nécessaire au 31 décembre N+3, afin
de s'assurer que la valeur comptable ne diffère pas sensiblement de la juste valeur. Supposons
que l'actif soit maintenant évalué à 107 000 UM, déduction faite d'une provision de 7 200 UM
pour l'obligation réduite de démantèlement qui doit être comptabilisée comme un passif
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distinct. L'évaluation de l'actif à des fins d'information financière, avant déduction de cette
provision, est donc de 114 200 UM. L'écriture suivante est nécessaire :
3.420
Ecart de réévaluation (B)
9.980
Actif réévalué (B)
Explications:
(2) Le débit est porté à l'écart de réévaluation parce que le déficit découlant de la réévaluation
ne dépasse pas le solde créditeur existant dans l'écart de réévaluation relativement à l'actif.
(3) Évaluation précédente (avant déduction des coûts de démantèlement) 126 600 UM, moins
l'amortissement cumulé 3 420 UM, moins la nouvelle évaluation (avant déduction des coûts
de démantèlement) 114 200 UM.
Suite à cette évaluation, les montants inclus dans l'état de la situation financière sont les
suivants :
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Explications
La société Alpha a fait l’acquisition d’un camion le 31 décembre N. Selon l’entente conclue
avec le vendeur, celui-ci financera l’achat du camion. La société Alpha a accepté de débourser,
le 31 décembre N, 5.000 TND et verser annuellement la somme de 10.000 TND, y compris le
remboursement du principal et le paiement des intérêts, au cours des 3 années à venir. Le
contrat précise aussi que les parties conviennent d’un taux d’intérêt de 10% par année.
Réponse :
Il faut noter que le coût du camion n’est pas de 35.000 TND, car ce montant comprend à la
fois le coût d’acquisition et les frais de financement.
Aussi,
Juste valeur de la composante passif =
31 décembre N
Matériel roulant (B) 29.869
Trésorerie (B) 5.000
Fournisseurs d’immobilisation (B) 24.869
Acquisition d’un camion
L’écart entre le débours total de 35.000 et la juste valeur 29.869 correspond aux charges
financières que la société Alpha assumera au cours des 3 années à venir. La société ne peut
comptabiliser les charges financières au compte matériel roulant parce qu’au 31/12/N, le
camion était déjà prêt à être utilisé de la manière prévue par la société Alpha. C’est pourquoi
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la société imputera les charges financières en résultat net pendant toute la durée du
financement.
31 décembre N+1
Fournisseurs d’immobilisation (B) 7.513
Intérêts sur dettes non courantes (R) 2.487
Trésorerie (B) 10.000
ère
Remboursement de la 1 échéance
Notons que le taux d’intérêt précisé au contrat d’achat correspond à celui du marché, c'est-à-
dire au taux d’intérêt que l’entreprise devrait payer pour un prêt d’une durée identique.
NB :
En vertu de la notion du prix comptant équivalent, le mode de financement et les coûts qui en
découlent n’ont aucune incidence sur la valeur comptable initiale d’une immobilisation.
Contexte
Dans l’exploitation d’une mine à ciel ouvert, il peut arriver que les entités aient à enlever des
stériles (ou morts-terrains) pour avoir accès à des gisements. Cette opération est appelée «
découverture ».
Les frais de découverture engagés pendant les travaux préparatoires (avant que
l’exploitation de la mine ne commence) sont comptabilisés en application d’IAS 16
Immobilisations corporelles. Les frais inscrits à l’actif sont amortis de manière systématique,
généralement selon le mode des unités d’œuvre, à compter du début de l’exploitation de la
mine.
Il se peut qu’une entité minière continue d’enlever des morts-terrains et d’engager des frais de
découverture au cours de la phase d’exploitation de la mine.
La couche enlevée lors des opérations de découverture effectuées au cours de la phase
d’exploitation de la mine n’est pas nécessairement constituée de stériles à 100 % ; il s’agit
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souvent d’un mélange de minerai et de stériles. La proportion de minerai dans la couche
enlevée peut varier de faible et sans valeur économique à élevée et rentable. La couche
enlevée peut donc être utilisée pour produire des stocks, et ce, même si la proportion de
minerai qu’elle contient est faible. La découverture peut également permettre d’accéder à des
couches plus profondes contenant une proportion de minerai plus élevée. Les opérations de
découverture peuvent donc procurer deux avantages à l’entité : du minerai utilisable par
l’entité pour produire des stocks et un meilleur accès à des quantités additionnelles de
minerai qui seront exploitées au cours de périodes futures.
IFRIC 20 indique quand et comment comptabiliser séparément ces deux avantages découlant
des opérations de découverture, ainsi que la manière d’évaluer ces avantages initialement et
ultérieurement.
Champ d’application
IFRIC 20 s’applique aux frais d’enlèvement des stériles d’une mine à ciel ouvert qui sont
engagés pendant la phase d’exploitation de la mine (les « frais de découverture engagés au
cours de la phase d’exploitation »).
Questions
Consensus
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L’actif au titre des opérations de découverture doit être comptabilisé comme un ajout ou
une amélioration apportée à un actif existant. En d’autres termes, l’actif au titre des
opérations de découverture sera comptabilisé en tant que partie d’un actif existant.
Le classement de l’actif au titre des opérations de découverture en immobilisation corporelle
ou en immobilisation incorporelle est fonction de celui de l’actif existant. En d’autres termes,
la nature de l’actif existant déterminera si l’entité doit classer l’actif au titre des opérations de
découverture en immobilisation corporelle ou incorporelle.
2. Évaluation initiale de l’actif au titre des opérations de découverture
L’entité doit initialement évaluer l’actif au titre des opérations de découverture au coût, celui-
ci correspondant au cumul des frais directement engagés pour réaliser les travaux de
découverture qui donnent un meilleur accès à la partie identifiée du corps minéralisé,
auquel s’ajoute la quote-part des coûts indirects qui sont directement attribuables à
l’actif. Certaines activités accessoires peuvent avoir lieu en même temps que les travaux de
découverture en phase d’exploitation sans qu’elles soient requises pour que les travaux de
découverture en phase d’exploitation se déroulent comme prévu. Les coûts associés à ces
activités accessoires ne doivent pas être inclus dans le coût des opérations de
découverture.
Lorsque le coût de l’actif au titre des opérations de découverture et le coût des stocks produits
ne sont pas identifiables séparément, l’entité doit répartir les frais de découverture engagés
pendant la phase d’exploitation entre les stocks produits et l’actif au titre des opérations de
découverture en s’appuyant sur des données pertinentes de production. Ces données de
production doivent être établies pour la partie identifiée du corps minéralisé, et être utilisées
comme point de référence pour déterminer la mesure dans laquelle les opérations de
découverture ont permis de créer un avantage futur. Voici des exemples de telles données :
(a) le coût des stocks produits comparativement au coût prévu ;
(b) le volume des stériles extraits comparativement au volume attendu, pour un volume
donné de minerai produit ;
(c) la teneur en minéraux du minerai extrait comparativement à la teneur en minéraux
prévue du minerai à extraire, pour une quantité donnée de minerai produite.
La durée d’utilité attendue de la partie identifiée du corps minéralisé qui est utilisée pour
l’amortissement de l’actif au titre des opérations de découverture différera de la durée d’utilité
attendue qui est utilisée pour l’amortissement de la mine elle-même et des actifs connexes
ayant la même durée de vie que la mine, sauf dans les circonstances limitées où les opérations
de découverture donnent un meilleur accès à l’intégralité du corps minéralisé restant. Cette
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situation peut se produire, par exemple, vers la fin de la durée d’utilité de la mine lorsque la
partie identifiée correspond à la dernière partie du corps minéralisé qui sera extraite.
La société SMS exploite une mine à ciel ouvert dans le cadre d’un contrat de concession
conclu avec l’Etat pour une période de 15 ans commençant le 01/01/2006.
Après 7 ans d’exploitation de la mine et après avoir constaté une baisse notable des quantités
de minerai produites en 2012, elle décide de mener au cours des exercices 2013 et 2014 une
campagne d’enlèvement des stériles (ou morts-terrains) afin d’accéder à la couche la plus
profonde contenant une proportion de minerai plus élevée.
La couche enlevée lors des opérations de découverture effectuées au cours des exercices
2013 et 2014 est constituée d’un mélange de minerai et de stériles. Ainsi, ces opérations de
découverture ont procuré à la société SMS un stock de minerai et un meilleur accès à des
quantités additionnelles de minerai qui seront exploitées au cours des périodes futures.
Le tableau suivant récapitule les données de production de base ainsi que les données relatives à
l’exploitation de la mine au cours des exercices 2013 et 2014 (un seul corps minéralisé est
identifié) :
Les frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation de la mine sont répartis
entre les stocks de minerai produits et l’actif au titre des opérations de découverture en
s’appuyant sur les données pertinentes de production suivantes : le volume des stériles
extraits comparativement au volume attendu, pour un volume donné de minerai produit.
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Travail à faire :
1) Préciser le traitement comptable des frais d’enlèvement des stériles d’une mine à ciel
ouvert qui sont engagés pendant la phase d’exploitation de la mine en traitant les questions
suivantes :
a) La comptabilisation en tant qu’actif des frais de découverture encourus ;
b) L’évaluation initiale de l’actif au titre des opérations de découverture ;
c) L’évaluation ultérieure de l’actif au titre des opérations de découverture.
2) Présenter (dans un tableau récapitulatif) pour chacun des exercices 2013 et 2014 les
données comptables suivantes :
a) La quote-part de frais de découverture imputable au stock de minerai produit ;
b) Le coût d’entrée de l’actif au titre des opérations de découverture (additionnel) ;
c) La charge d’amortissement de l’actif au titre des opérations de découverture ;
d) La valeur comptable (cumulée) de l’actif au titre des opérations de découverture à la
datede clôture.
Réponse :
Applicable : IFRIC 20
Dans l’exploitation d’une mine à ciel ouvert, il peut arriver que les entités aient à enlever des
stériles (ou morts-terrains) pour avoir accès à des gisements. Cette opération est appelée «
découverture ».
Les frais de découverture engagés pendant les travaux préparatoires (avant que
l’exploitation de la mine ne commence) sont habituellement incorporés aux coûts
amortissables de préparation, de mise en valeur et de construction de la mine. Ces frais
inscrits à l’actif sont amortis de manière systématique, généralement selon le mode des
unités d’œuvre, à compter du début de l’exploitation de la mine.
Il se peut qu’une entité minière continue d’enlever des morts-terrains et d’engager des frais de
découverture au cours de la phase d’exploitation de la mine, comme c’est le cas de la société
SMS au cours des exercices 2013 et 2014. Les opérations de découverture ont procuré deux
avantages à la société SMS : du minerai utilisable par l’entité pour produire des stocks et un
meilleur accès à des quantités additionnelles de minerai qui seront exploitées au cours de
périodes futures.
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frais comme un actif au titre des opérations de découverture (non courant), si, et seulement si,
tous les critères suivants sont remplis :
a) il est probable que les avantages économiques futurs (meilleur accès au corps
minéralisé) associés aux opérations de découverture iront à la société ;
b) la société peut identifier la partie du corps minéralisé à laquelle elle a un meilleur
accès (Dans le cas d’espèce, un seul corps minéralisé est identifié) ;
c) les frais rattachés aux opérations de découverture associées à cette partie du corps
minéralisé peuvent être évalués de façon fiable.
L’actif au titre des opérations de découverture doit être comptabilisé comme un ajout ou une
amélioration apportée à un actif existant. En d’autres termes, l’actif au titre des opérations de
découverture sera comptabilisé en tant que partie d’un actif existant.
La société SMS doit initialement évaluer l’actif au titre des opérations de découverture au
coût, celui-ci correspondant au cumul des frais directement engagés pour réaliser les travaux
de découverture qui donnent un meilleur accès à la partie identifiée du corps minéralisé,
auquel s’ajoute la quote-part des coûts indirects qui sont directement attribuables à l’actif.
Lorsque le coût de l’actif au titre des opérations de découverture et le coût des stocks produits
ne sont pas identifiables séparément, la société doit répartir les frais de découverture
engagés pendant la phase d’exploitation entre les stocks produits et l’actif au titre des
opérations de découverture en s’appuyant sur des données pertinentes de production.
Ces données de production doivent être établies pour la partie identifiée du corps minéralisé,
et être utilisées comme point de référence pour déterminer la mesure dans laquelle les
opérations de découverture ont permis de créer un avantage futur. Parmi ces données
pertinentes de production, l’IFRIC 20 cite (au §13 b) : Le volume des stériles extraits
comparativement au volume attendu, pour un volume donné de minerai produit. C’est ce
critère de répartition qui a été retenu par la société SMS.
Après l’évaluation initiale, l’actif au titre des opérations de découverture doit être
comptabilisé au coût ou à son montant réévalué, moins les amortissements et les pertes de
valeur, de la même façon que l’actif existant dont il fait partie.
L’actif au titre des opérations de découverture doit être amorti d’une manière systématique sur
la durée d’utilité attendue de la partie identifiée du corps minéralisé qui devient plus
accessible grâce aux opérations de découverture. Le mode d’amortissement par unités
d’œuvre doit être appliqué à moins qu’une autre méthode soit plus appropriée.
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La durée d’utilité attendue de la partie identifiée du corps minéralisé qui est utilisée pour
l’amortissement de l’actif au titre des opérations de découverture différera de la durée d’utilité
attendue qui est utilisée pour l’amortissement de la mine elle-même et des actifs connexes
ayant la même durée de vie que la mine, sauf dans les circonstances limitées où les opérations
de découverture donnent un meilleur accès à l’intégralité du corps minéralisé restant. Cette
situation peut se produire, par exemple, vers la fin de la durée d’utilité de la mine lorsque la
partie identifiée correspond à la dernière partie du corps minéralisé qui sera extraite. Ce qui
est le cas de la société SMS.
2) Tableau récapitulatif des données comptables relatives aux exercices 2013 et 2014 :
(2) :
- Exercice 2013 : [1 275 000 / (1 500 + 24 000)] x (16 – 12) x 1 500 = 300 000
- Exercice 2014 : [1 950 000 / (2 500 + 35 000)] x (14 – 12) x 2 500 = 260 000
(1) :
- Exercice 2013 : 1 275 000 – 300 000 = 975 000
- Exercice 2014 : 1 950 000 – 260 000 = 1 690 000
(3) :
- Exercice 2013 : 300 000 x (1500 / 25 000) = 18 000
- Exercice 2014 : (282 000 + 260 000) x [2 500 / (25 000 – 1 500)] = 57 660
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(b) la valeur spécifique à l’entité de la partie des activités de l’entité affectée par l’opération
varie du fait de l’échange ; et
(c) la différence en (a) ou en (b) est significative par rapport à la juste valeur des actifs
échangés.
Pour déterminer si une opération d’échange a une substance commerciale, la valeur spécifique
à l’entité de la partie des activités de l’entité affectée par l’opération doit refléter les flux de
trésorerie après impôt. Le résultat de ces analyses peut être évident sans qu’une entité ait à
effectuer des calculs détaillés.
La juste valeur d’un actif peut être évaluée de façon fiable si :
(a) la variabilité de l’intervalle des justes valeurs raisonnables n’est pas importante pour cet
actif ou
(b) si les probabilités des différentes estimations dans l’intervalle peuvent être
raisonnablement appréciées et utilisées pour évaluer la juste valeur.
Si une entité est en mesure d’évaluer de manière fiable la juste valeur de l’actif reçu ou de
l’actif cédé, la juste valeur de l’actif cédé est alors utilisée pour évaluer le coût de l’actif
reçu, sauf si la juste valeur de l’actif reçu est plus clairement évidente.
Exemple 9 : Echange
Une entité possède un bâtiment acquis pour 2.000.000 TND et amorti pour 1.000.000 TND.
Elle échange ce bâtiment contre un terrain destiné à y construire un nouveau bâtiment. A cette
occasion, une soulte de 800.000 TND a été reçue.
Réponse :
1er cas : la juste valeur du terrain est estimée à 1.600.000 TND ou celle de l’immeuble à
2.400.000
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2ème cas : La juste valeur des actifs échangés ne peut être déterminée de manière fiable.
3A est propriétaire d’une camionnette destinée à la livraison de produits aux clients. Début N,
3A échange sa camionnette contre une camionnette propriété de 3B servant également au
transport de marchandises. A cette date, les deux véhicules présentent les caractéristiques
suivantes :
Le coût d’un actif produit par l’entité pour elle-même est déterminé en utilisant les mêmes
principes que pour un actif acquis. Si une entité produit des actifs similaires en vue de les
vendre dans le cadre de son activité normale, le coût de cet actif est en général le même que le
coût de construction d’un actif destiné à la vente (voir IAS 2). En conséquence, tous les
profits internes sont éliminés pour arriver à ces coûts. De même, les montants anormaux au
titre des matières premières, de la main-d’oeuvre et des autres ressources gaspillées dans la
construction d’un actif par l’entité pour elle-même ne sont pas inclus dans le coût de cet actif.
IAS 23 Coûts d’emprunt, établit les critères de comptabilisation de la charge financière
comme composante de la valeur comptable d’une immobilisation corporelle produite par
l’entité pour elle-même.
3A fabrique une machine pour son usage propre. En période normale, elle fabrique 200
machines par an. Les informations suivantes sont fournies.
Supposé que 3A ait fabriqué 220 machines (les autres informations restent les même.
TAF : Déterminer le coût de la machine produite par l’entité dans les deux cas présentés
1. Modèle du coût
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être évaluée à
son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
2. Modèle de la réévaluation
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur
peut être évaluée de manière fiable doit être évaluée à son montant réévalué, à savoir sa
juste valeur à la date de réévaluation, diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et
du cumul de pertes de valeur ultérieures. Les réévaluations doivent être effectuées avec
une régularité suffisante pour s’assurer que la valeur comptable ne diffère pas de façon
significative de celle qui aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la fin de la période
de présentation de l’information financière.
La fréquence des réévaluations dépend des variations de la juste valeur des immobilisations
corporelles à réévaluer. Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué diffère significativement de
sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire. Certaines immobilisations
corporelles peuvent connaître des variations importantes et volatiles de leur juste valeur,
nécessitant une réévaluation annuelle. D’aussi fréquentes réévaluations ne sont pas
nécessaires pour les immobilisations corporelles qui enregistrent des variations négligeables
de leur juste valeur. Au contraire, il peut n’être nécessaire de réévaluer l’immobilisation
corporelle que tous les trois ou cinq ans.
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Lorsqu’une immobilisation corporelle est réévaluée, sa valeur comptable est ajustée au
montant réévalué. À la date de réévaluation, l’actif est traité de l’une des manières suivantes :
(a) la valeur comptable brute est ajustée d’une manière qui concorde avec la réévaluation
de la valeur comptable de l’actif. Par exemple, la valeur comptable brute peut être retraitée
par référence à des données de marché observables ou au prorata de la variation de la
valeur comptable. Le cumul des amortissements à la date de réévaluation est ajusté pour
qu’il corresponde à la différence entre la valeur comptable brute de l’actif et sa valeur
comptable déduction faite du cumul des pertes de valeur ;
(b) le cumul des amortissements est déduit de la valeur comptable brute de l’actif.
Le montant de l’ajustement du cumul des amortissements fait partie de l’accroissement ou de
la diminution de la valeur comptable.
Lorsqu’une immobilisation corporelle est réévaluée, toute la catégorie d’immobilisations
corporelles dont fait partie cet actif doit être réévaluée.
Une catégorie d’immobilisations corporelles est un regroupement d’actifs de nature similaire,
utilisés de manière similaire dans les activités d’une entité. On citera à titre d’exemples de
catégories distinctes :
(a) terrains ;
(b) terrains et constructions ;
(c) machines ;
(d) navires ;
(e) avions ;
(f) véhicules à moteur ;
(g) mobilier et agencements ;
(h) matériel de bureau ;
(i) plantes productrices.
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Eléments de Cours de Normes Internationales d’Information Financière (1)
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L’écart de réévaluation relatif à une immobilisation corporelle et compris dans les capitaux
propres peut être transféré directement dans les résultats non distribués lors de la
décomptabilisation de l’actif. Cela peut signifier le transfert intégral de l’écart de
réévaluation lorsque l’actif est mis hors service ou sorti. Toutefois, une partie de cet écart peut
être transférée au fur et à mesure de l’utilisation de l’actif par l’entité. Dans ce cas, le montant
de l’écart transféré serait la différence entre l’amortissement basé sur la valeur comptable
réévaluée de l’actif et l’amortissement basé sur le coût initial de l’actif. Les transferts de la
rubrique « écart de réévaluation » à la rubrique « résultats non distribués » ne se font pas par
le biais du résultat net.
Les effets sur l’impôt sur le résultat qui pourraient éventuellement résulter de la réévaluation
des immobilisations corporelles sont comptabilisés et présentés selon IAS 12 Impôts sur le
résultat.
Exemple 12 :
Fin N, Une entreprise possède des bâtiments acquis depuis 10 ans pour 6.000.000 D et
amortis sur 30 ans (amortis de 2.000.000 DT). Elle décide de les comptabiliser à leur valeur
du marché qui est de 14.000.000 DT. Supposons que le aux d’imposition est de 30%.
Réponse :
L’opération consiste à augmenter la valeur nette comptable et les capitaux propres de
10.000.000 DT (14.000.000 – (6.000.000 – 2.000.000)).
1ère méthode : réévaluation simultanée de la valeur brute et des amortissements
Le coût de l’immobilisation corporelle et des amortissements cumulés seront réévalués par
application d’un coefficient de 3,5 représentant le rapport entre la valeur réévaluée et la valeur
nette comptable des actifs.
Supposons que le bâtiment étaient amortis sur 30 ans. La durée d’utilisation résiduelle est de
20 ans. L’amortissement annuel est de 1.400.000/20 = 700.000 DT.
La différence (après impôt) pourra chaque année être virée dans les résultats non distribués.
Supposons qu’après 8 ans de la réévaluation, les bâtiments sont cédés pour 12.000.000 DT
Supposons que les amortissements ont été déduits du coût des actif au moment de la
réévaluation
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Exemple 13:
La société Alpha a remplacé tous les vieux planchers de bois de l’immeuble abritant son siège
social par des planchers de granit. Ce travail a entrainé des frais de 27.000 et la société sait
que le nouveau plancher générera des avantages économiques futurs sous forme de réduction
des coûts d’entretien à venir. Au moment de l’achat de l’immeuble, elle n’avait pas
comptabilisé dans un compte distinct le coût des planchers compte tenu de la faible
importance des montants en cause et de leur durée d’utilité, jugée semblable à celle prévue
pour l’ensemble de l’immeuble. Au moment du remplacement, la société Alpha, passe les
écritures a journal suivantes, en prenant en considération que le coût et l’amortissement
cumulé liés aux planchers de bois s’élèvent respectivement à 14.000 et à 11.500 :
Section 2 : Amortissement
1. Montant amortissable et notion de valeur résiduelle
Le montant amortissable est le coût d’un actif, ou tout autre montant substitué au coût,
diminué de sa valeur résiduelle.
La valeur résiduelle d’un actif est le montant estimé qu’une entité obtiendrait actuellement
de la sortie de l’actif, après déduction des coûts de sortie estimés, si l’actif avait déjà l’âge et
se trouvait déjà dans l’état prévu à la fin de sa durée d’utilité.
Il faut noter que la durée d’utilité est :
(a) la période pendant laquelle l’entité s’attend à pouvoir utiliser un actif ; ou
(b) le nombre d’unités d’œuvre ou d’unités similaires que l’entité s’attend à obtenir de
l’actif.
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L’amortissement est la répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa
durée d’utilité.
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Selon IAS 16.52 Un amortissement est comptabilisé même si la juste valeur de l’actif est
supérieure à sa valeur comptable, pour autant que la valeur résiduelle de l’actif n’excède pas
sa valeur comptable. Les réparations et la maintenance d’un actif ne remettent pas en cause la
nécessité de l’amortir.
Le montant amortissable d’un actif est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle.
Dans la pratique, la valeur résiduelle d’un actif est souvent négligeable et donc non
significative dans le calcul du montant amortissable.
La valeur résiduelle d’un actif peut augmenter jusqu’à atteindre ou excéder la valeur
comptable de l’actif. Dans ce cas, la dotation à l’amortissement de l’actif est nulle, à moins et
jusqu’à ce que sa valeur résiduelle baisse ensuite pour atteindre un montant inférieur à la
valeur comptable de l’actif.
Début des amortissements : l’amortissement d’un actif commence dès que celui-ci est prêt
à être mis en service, c’est-à-dire dès que l’actif se trouve à l’endroit et dans l’état
nécessaires pour pouvoir être exploité de la manière prévue par la direction.
Fin des amortissements : L’amortissement d’un actif doit cesser à la plus rapprochée des
dates suivantes :
- la date à laquelle cet actif est classé comme détenu en vue de la vente (ou inclus dans
un groupe destiné à être cédé qui est classé comme détenu en vue de la vente) selon
IFRS 5 ou
- la date à laquelle cet actif est décomptabilisé.
Par conséquent, l’amortissement ne cesse pas lorsque l’actif est laissé inutilisé ou mis hors
service, sauf si l’actif est entièrement amorti. Toutefois, selon le mode d’amortissement
fondé sur l’utilisation, la dotation aux amortissements peut être nulle lorsqu’il n’y a aucune
production.
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La durée d’utilité : Selon IAS 16.57, La durée d’utilité d’un actif est définie en fonction de
l’utilité attendue de cet actif pour l’entité. La politique de gestion des actifs d’une entité peut
faire intervenir la sortie d’actifs au bout d’un délai spécifié ou après consommation d’une
certaine quantité d’avantages économiques futurs représentatifs de cet actif. En conséquence,
la durée d’utilité d’un actif peut être plus courte que sa vie économique. L’estimation de la
durée d’utilité de l’actif est affaire de jugement, basé sur l’expérience de l’entité pour des
actifs similaires.
Cas des terrains et constructions : Les terrains et les constructions sont des actifs distincts,
traités séparément en comptabilité même lorsqu’ils sont acquis ensemble. Sauf quelques
exceptions, telles que des carrières et des sites de décharge, les terrains ont une durée d’utilité
illimitée et ne sont donc pas amortis. Les constructions ont une durée d’utilité limitée et sont,
en conséquence, des actifs amortissables. Une augmentation de la valeur du terrain sur lequel
est édifiée une construction n’affecte pas la détermination du montant amortissable de la
construction.
Lorsque des coûts de démantèlement, d’enlèvement et de remise en état du site sont
incorporés au coût d’un terrain, cette partie du terrain est amortie sur la durée des
avantages obtenus en engageant ces coûts. Dans certains cas, le terrain lui-même peut avoir
une durée d’utilité limitée, auquel cas il est amorti d’une manière reflétant les avantages qui
doivent en être retirés.
3. Mode d’amortissement
Le mode d’amortissement utilisé doit refléter le rythme selon lequel l’entité s’attend à
consommer les avantages économiques futurs liés à l’actif (IAS 16.60).
Le mode d’amortissement appliqué à un actif doit être examiné au moins à la fin de chaque
exercice et, si le rythme attendu de consommation des avantages économiques futurs de l’actif
a connu un changement important, le mode d’amortissement doit être modifié pour refléter le
nouveau rythme. Ce changement doit être comptabilisé comme un changement d’estimation
comptable selon IAS 8.
Différents modes d’amortissement peuvent être utilisés pour répartir de façon systématique le
montant amortissable d’un actif sur sa durée d’utilité. Ces modes incluent le mode linéaire, le
mode dégressif et le mode des unités d’œuvre.
L’amortissement linéaire conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de l’actif si la
valeur résiduelle de l’actif ne change pas.
Le mode dégressif conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de l’actif.
Le mode des unités d’oeuvre donne lieu à une charge basée sur l’utilisation ou la production
prévue de l’actif.
L’entité sélectionne le mode qui reflète le plus étroitement le rythme attendu de
consommation des avantages économiques futurs représentatifs de l’actif. Ce mode
d’amortissement est appliqué de la même manière d’une période à l’autre, sauf si le
rythme attendu de consommation de ces avantages économiques futurs varie.
Il n’est pas approprié d’avoir recours, pour un actif utilisé dans une activité donnée, à un
mode d’amortissement qui est fonction des produits tirés de cette activité. Ces produits
reflètent habituellement des facteurs autres que la consommation des avantages économiques
liés à l’actif. Par exemple, les produits subissent aussi l’effet d’autres intrants et processus,
d’activités liées à la vente ou de changements concernant les volumes de ventes et les prix.
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Ces derniers peuvent d’ailleurs varier en raison de l’inflation, laquelle n’est aucunement liée à
la façon dont un actif est consommé.
4. Dépréciation
Pour déterminer si une immobilisation corporelle est dépréciée, une entité applique IAS 36
Dépréciation d’actifs. Cette norme explique comment une entité revoit la valeur comptable de
ses actifs, comment elle détermine la valeur recouvrable 4 d’un actif et dans quels cas elle
comptabilise ou reprend une perte de valeur (IAS 16 .63)
Section 5 : Décomptabilisation
La valeur comptable d’une immobilisation corporelle doit être décomptabilisée :
(a) lors de sa sortie ; ou
(b) lorsqu’aucun avantage économique futur n’est attendu de son utilisation ou de sa
sortie.
Le profit ou la perte résultant de la décomptabilisation d’une immobilisation corporelle doit
être inclus dans le résultat net lors de la décomptabilisation de l’élément (sauf si IFRS 16
Contrats de location impose un traitement différent en cas de cession-bail). Les profits ne
doivent pas être classés en produits des activités ordinaires.
Cependant, une entité qui, dans le cadre de ses activités ordinaires, vend habituellement des
immobilisations corporelles détenues en vue de la location à d’autres, doit transférer ces
actifs vers les stocks à leur valeur comptable lorsqu’ils cessent d’être loués et deviennent
détenus en vue de la vente. Les produits de la vente de ces actifs doivent être comptabilisés
4
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur d’un actif diminuée des coûts de sortie
et sa valeur d’utilité.
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en produits des activités ordinaires, conformément à IFRS 15 Produits des activités ordinaires
tirés de contrats conclus avec des clients. IFRS 5 ne s’applique pas lorsque les actifs
détenus en vue de la vente dans le cadre des activités ordinaires sont transférés vers les
stocks. (Voir exemple de la série).
La sortie d’une immobilisation corporelle peut intervenir de différentes manières (par
exemple par voie de vente, de conclusion d’un contrat de location-financement ou de
donation). La date de sortie d’une immobilisation corporelle est la date à laquelle celui
qui l’obtient en acquiert le contrôle selon les dispositions visant à déterminer quand une
obligation de prestation est remplie contenues dans IFRS 15. IFRS 16 s’applique aux
sorties résultant d’une cession-bail.
Si, selon le principe de comptabilisation énoncé au paragraphe 7 de l’IAS 165 , une entité
comptabilise dans la valeur comptable d’une immobilisation corporelle le coût de
remplacement d’une partie de celle-ci, elle décomptabilise la valeur comptable de la
partie remplacée, que cette dernière ait ou non été amortie séparément. S’il n’est pas
praticable pour une entité de déterminer la valeur comptable de la partie remplacée, elle peut
utiliser le coût de remplacement comme indication de ce que le coût de la partie remplacée
était au moment de son acquisition ou de sa construction.
Le profit ou la perte résultant de la décomptabilisation d’une immobilisation corporelle
doit être déterminé comme la différence entre le produit net de la sortie, le cas échéant,
et la valeur comptable de l’immobilisation corporelle.
Le montant de contrepartie à inclure dans le profit ou la perte résultant de la
décomptabilisation d’une immobilisation corporelle est déterminé conformément aux
dispositions relatives à la détermination du prix de transaction contenues dans les paragraphes
47 à 72 d’IFRS 15. Les variations ultérieures du montant estimé de contrepartie qui est inclus
dans le profit ou la perte doivent être comptabilisées selon les dispositions relatives à la
modification du prix de transaction contenues dans IFRS 15.
5
Le coût d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé en tant qu’actif si, et seulement si :
(a) il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront à l’entité ; et
(b) le coût de cet élément peut être évalué de façon fiable.
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(iv) les augmentations ou les diminutions résultant des réévaluations décrites aux
paragraphes 31, 39 et 40 et des pertes de valeur comptabilisées ou reprises dans les autres
éléments du résultat global selon IAS 36,
(v) les pertes de valeur comptabilisées en résultat net selon IAS 36,
(vi) les pertes de valeur faisant l’objet d’une reprise en résultat net selon IAS 36,
(vii) les amortissements,
(viii) les différences de change nettes provenant de la conversion des états financiers de la
monnaie fonctionnelle en une monnaie de présentation différente, incluant la conversion
d’un établissement à l’étranger dans la monnaie de présentation de l’entité présentant
l’information financière, et
(ix) les autres variations.
Les états financiers doivent également indiquer :
(a) l’existence et les montants des restrictions sur les immobilisations corporelles données
en nantissement de dettes ;
(b) le montant des dépenses comptabilisées dans la valeur comptable d’une
immobilisation corporelle en cours de construction ;
(c) le montant des engagements contractuels pour l’acquisition d’immobilisations
corporelles ; et
(d) s’il n’est pas présenté séparément dans l’état du résultat global, le montant des
indemnisations accordées par des tiers relativement à des immobilisations corporelles
dépréciées, perdues ou cédées qui sont incluses dans le résultat net.
Le choix du mode d’amortissement et l’estimation de la durée d’utilité des actifs sont affaire
de jugement. En conséquence, l’indication des modes adoptés, des durées d’utilité estimées ou
des taux d’amortissement apporte aux utilisateurs des états financiers des informations leur
permettant d’examiner les politiques retenues par les dirigeants et permettant la comparaison
avec d’autres entités. Pour les mêmes motifs, il est nécessaire d’indiquer :
(a) l’amortissement, qu’il soit comptabilisé en résultat net ou dans le coût d’autres actifs,
au cours d’une période ; et
(b) l’amortissement cumulé en fin de période.
Selon IAS 8, une entité indique la nature et l’effet d’un changement dans une estimation
comptable ayant une incidence sur la période ou dont il est prévu qu’il aura une incidence sur
des périodes ultérieures. Pour les immobilisations corporelles, l’obligation de fournir ces
informations peut résulter de changements dans les estimations concernant :
(a) les valeurs résiduelles ;
Lorsque les immobilisations corporelles sont inscrites à leur montant réévalué, les
informations suivantes doivent être fournies en plus des informations exigées par IFRS
13 :
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(a) la date d’entrée en vigueur de la réévaluation ;
(b) le recours ou non à un évaluateur indépendant ;
(e) pour chaque catégorie d’immobilisations corporelles réévaluées, la valeur
comptable qui aurait été comptabilisée si les actifs avaient été comptabilisés selon le
modèle du coût ; et
(f) l’écart de réévaluation, en indiquant les variations de la période ainsi que toute
restriction sur la distribution de cet écart aux actionnaires.
Selon IAS 36, une entité fournit des informations sur ses immobilisations corporelles
dépréciées en plus des informations imposées par le paragraphe 73(e)(iv) à (vi).
(a) Les utilisateurs des états financiers peuvent trouver les informations suivantes
également adaptées à leurs besoins :
(b) la valeur comptable des immobilisations corporelles temporairement
inutilisées ;
(c) la valeur comptable brute de toute immobilisation corporelle entièrement amortie qui
est encore en usage ;
(d) la valeur comptable des immobilisations corporelles mises hors service et non classées
comme détenues en vue de la vente selon IFRS 5 ; et
(e) lorsque le modèle du coût est utilisé, la juste valeur des immobilisations corporelles
lorsque celle-ci diffère de façon significative de la valeur comptable.
Les entités sont en conséquence encouragées à fournir ces montants
NB :
En mai 2020, l’IASB a publié l’amendement à IAS 16 « Immobilisations corporelles »
IAS 16 pose les principes de reconnaissance et d’évaluation d'une immobilisation corporelle
en tant qu'actif.
Les amendements interdisent à une entité de déduire les produits générés par une
immobilisation pendant son transfert sur site ou pendant sa mise en état, en moins du coût de
l'immobilisation. A la place, l'entité devra comptabiliser ces produits de la vente et les coûts
correspondants en résultat net.
Des éléments peuvent être produits pendant qu’un actif est amené à l’endroit et dans l’état
nécessaires pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction, par exemple
les stocks produits pendant les tests de fonctionnement de l’actif. L’entité comptabilise en
résultat net le produit de la vente et les coûts de production de ces éléments conformément
aux normes applicables.
Les amendements sont applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022 et une
application anticipée est permise.
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Règle générale :
Exemption (concernant les différences temporaire imposable qui ne doivent pas être
comptabilisés
le passif d’impôt différé est généré par :
(a) la comptabilisation initiale du goodwill ; ou
(b) la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui n’est pas un
regroupement d’entreprises, et qui au moment de la transaction, n’affecte ni le bénéfice
comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale).
(c) les différences temporaires imposables liées à des participations dans des filiales et
entreprises associées, à des investissements dans des succursales et à des intérêts dans des
partenariats et les deux conditions suivantes sont remplies :
(a) la société mère, l’investisseur, le coentrepreneur ou le coparticipant est capable de
contrôler la date à laquelle la différence temporaire se résorbera ; et
(b) il est probable que la différence temporaire ne se résorbera pas dans un avenir
prévisible (IAS 12.39).
Actifs ou passifs d’impôts différés générés par la comptabilisation initiale d’un actif ou
d’un passif
L'exemption de comptabilisation initiale a été initialement incluse dans l'IAS 12 pour éviter
un manque de transparence dans la présentation de l'information pour les transactions qui ne
sont pas des regroupements d'entreprises et qui, au moment de la transaction, n'affectent ni
les bénéfices comptables ni les bénéfices imposables. En vertu de cette exemption, les
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actifs/passifs d'impôt différé ne seraient pas comptabilisés lors de la comptabilisation initiale
de l'actif/passif sous-jacent, ni ultérieurement
Les amendement d’IAS 12 (applicables à partir du 1er janvier 2023) : Impôt différé
relatif aux actifs et passifs résultant d'une seule transaction (Exemple : coûts de
démantèlement)
En mai 2021, l'IASB a publié des amendements à l'IAS 12 Impôts sur le résultat afin de
traiter les problèmes potentiels d'incohérence et d'interprétation par les utilisateurs en ce qui
concerne l'exemption de comptabilisation initiale détaillée aux paragraphes 15 et 24
(respectivement pour les passifs et actifs d'impôt différé).
- Les amendements introduisent une exception à l'exemption de comptabilisation initiale de
l'IAS 12.
- En vertu de cette exception, une entité n'applique pas l'exemption de comptabilisation
initiale aux transactions qui donnent lieu à des différences temporelles imposables et
déductibles égales.
les transactions qui donnent lieu à des différences temporelles imposables et déductibles
égales.
- Les amendements s'appliquent aux transactions qui ont lieu à partir du début de la première
période comparative présentée.
- Les amendements s'appliquent également aux différences temporelles imposables et
déductibles associées aux actifs et passifs de location du droit d'utilisation et aux obligations
de démantèlement, ainsi qu'aux montants correspondants comptabilisés en tant qu'actifs au
début de la première période comparative présentée.
- Les amendements sont applicables aux périodes annuelles de reporting commençant le 1er
janvier ou après le 1er janvier 2023.
L'application anticipée des amendements est autorisée.
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