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Fiche n°1
Fiche n°2
Il saisit alors le Tribunal pour obtenir ses droits sociaux et dommages – intérêts.
Mais le Tribunal du Travail contre toute attente, se déclare incompétent en se fondant sur le
fait que ABKIRCHET, « exerçait des travaux de maintenance électrique en toute
indépendance moyennant versement d’une somme forfaitaire ». il relève qu’il s’agit d’un
contrat d’entreprise dont le contentieux révèle du juge civil.
Mais pour l’Avocat de la BGT, Maitre KABIRLOUTI, « Un contrat de travail suppose l’existence
d’un contrat verbal ou écrit, un bulletin de paie ( salaire) , une subordination juridique : or ces
éléments constitutifs ne sont nullement réunis en l’espèce.
Fiche n°3
Elle a été licenciée pour faute le 5 juillet 2011, son employeur lui reproche
d’avoir quitté son travail sans autorisation.
Fiche n°4
Au premier mois de leur travail, ils percevaient régulièrement leur salaire ; mais aux mois
suivants, le patron les payaient en nature c'est-à-dire en baguette de pains dont le prix
total correspondait au montant du salaire perçu par chacun d’eux et qu’ils devraient vendre
pour ce payer.
Dans la journée du 04 Aout 2000, les ouvriers ont brusquement cesser leur travail pour
rentrer chez eux.
Le 05 Aout 2000, dès leur arrivée au service à 9H, le Directeur Général de la Boulangerie
leur a notifié verbalement que désormais ils ne font plus partis de l’effectif des employés de
sa boulangerie et qu’il les a remplacés par une nouvelle équipe.
TAF1 : quel est la qualification juridique de l’acte posé par les ouvriers au regard de cette
situation ?
Au soutien de ces prétentions, la boulangerie allègue qu’elle est liée aux ouvriers par un CDI
et que dans la journée du 04 au 05 Aout 2000, ces derniers ont brusquement cesser le
travail pour rentrer chez eux en abandonnant ainsi des tonnes de farines en voie d’être
battu, ce qui lui a occasionné une perte énorme de farine nécessaire à la fabrication de
pains alors que plusieurs de ces clients attendaient la livraison du jour ; cet abandon
collectif de travail sans averti le patron constitue une grève ou une démission illégale et
sans préavis, ce qui est contraire à l’art. 175 alinéas 1 et 2 du Code de travail ; et que cette
démission sans motif lui a causé un préjudice important dont elle réclame la réparation aux
auteurs.
Fiche n°5
Il devait partir en congé ce jour le 08/06/1999, et à la dernière heure de son travail, il fit un
versement en espèce de 8.000.000 FCFA et remis à Dame B.K deux chèques d’une valeur totale de
4.300.000 FCFA.
Après vérification, Dame B.K sait rendu compte le client en cause était redevable vis-à-vis de la
Banque à hauteur de 5.900.000 FCFA.
Son employeur la SGTB soutient fermement que le licenciement de celui-ci est une conséquence
logique des faits graves à lui reprochés ; au nombre de ces faits figure en bonne place la rétention des
chèques objet des remises Boissons et Glacières du Tchad(BGT) pendant plusieurs semaines ou mois
avant de les faires saisir à la caisse administrative et qu’une telle pratique est anti déontologique et
risque d’avoir des mauvaises répercussions dans ces rapports avec les clients.
Qu’en sus de cela, ABKIRCHET remettait des chèques aux provisions insuffisante entre les mains des
tireurs de ces chèques au lieu des BGT bénéficiaires tels que recommandés par la procédure
d’impayés.
Qu’en outre, plusieurs faits de complicité avec la clientèle de la Banque, portant sur le traitement des
chèques BGT ont été reprochés à ABKICHET qui se livrait à des basses manœuvres avec certains
employés indélicats des BGT.
TAF 1 : selon vous, le licenciement de ABKIRCHET est t- il abusif ? Comment qualifie t - on le motif
de ce licenciement en question ?
Pour la Cour d’Appel qui recevait l’appel de ABKIRCHET, « ABKIRCHET est manipulateur de la caisse et
une négligence de sa part, aussi minime soit elle en la matière, ne peut qu’être préjudiciable à la banque.
Aussi, il ressort des pièces versés aux dossiers que des remarques ont été faite à ABKIRCHET le
31/08/94 et 16/05/95 à cause de sa négligence dans la manipulation de sa caisse.
Qu’en conclusion, ces actes sont constitutifs des fautes lourdes et que c’est à juste titre que la SGTB a
retiré sa confiance à ABKIRCHET et qu’il est d’une jurisprudence constante que la perte de confiance
légitime le licenciement. ».
TAF 2 : pensez vous, que sur le fond, la Cour d’Appel a bien appliqué le droit ?
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS Année académique 2018-2019
Fiche n°6
TAF 1 : vous êtes consulté en tant que connaisseur du droit des sociétés
commerciales et GIE à apporter votre éclairage juridique sur ce cas.
Fiche n°7
Le mari est ingénieur des Travaux en Bâtiment ayant crée son entreprise
depuis trois (03) ans et gagne régulièrement des marchés publics et privés.
Quant à la femme, elle exerce en qualité de Secrétaire de Direction dans une
ONG internationale à N’Djaména.
Tentés par les affaires, ils décident de créer ensemble une SNC qui sera
dénommée « BOULANGER » au capital social de 10.000.000 FCFA et sera
implantée à l’Avenue des Démocrates à N’Djaména.
TAF 2 : En tant que connaisseur du droit des sociétés, que lui conseillez-
vous ?