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Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 133 (2016) 120–123

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Note technique

Chirurgie du tractus thyréoglosse. Technique de Sistrunk夽


C.-A. Righini a,∗,b,c , A. Hitter a , E. Reyt a,b , I. Attalah a,b,c
a
Pôle PALCROS, hôpital Nord Michallon, clinique universitaire d’ORL, CS 10217, 38043 Grenoble cedex 09, France
b
Université de médecine Joseph-Fourier, Grenoble I, 38041 Grenoble cedex 9, France
c
Unité Inserm UJF/U823, centre de recherche Albert-Bonniot, site Santé, 38700 La Tronche, France

i n f o a r t i c l e r é s u m é

Mots clés : Les kystes de la partie médiane du cou sont les malformations congénitales les plus fréquentes de la
Tractus thyréoglosse région cervicale. Ils se développent le long du tractus thyréoglosse (TTG). La présence d’une fistule est la
Chirurgie conséquence d’une fistulisation soit spontanée (suppuration), soit chirurgicale (incision simple ou une
Technique de Sistrunk
excision incomplète). Le kyste et/ou la fistule se situent entre la base de langue et la glande thyroïde,
majoritairement à proximité de l’os hyoïde. Cette situation sur la ligne médiane du cou s’explique par le
développement embryologique de la glande thyroïde. Le traitement est chirurgical. Plusieurs techniques
ont été décrites, mais la technique décrite par Sistrunk en 1920, basées sur des études embryologiques,
reste la technique de référence avec un taux de rechute inférieur à 3 %, à condition que la chirurgie
soit correctement réalisée avec comme élément clé, la résection du corps de l’os hyoïde. Les facteurs
favorisant la rechute sont : une intervention faite en phase inflammatoire, la rupture du kyste lors de
la dissection, la multiplicité des tractus basilinguaux et un défaut technique dans la réalisation de la
technique chirurgicale.
© 2015 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

1. Introduction 1920 [3] reste la technique de référence avec un taux de rechute


inférieur à 3 %, à condition que l’acte chirurgical soit correctement
Les kystes de la partie médiane du cou sont les malformations réalisé.
congénitales les plus fréquentes de la région cervicale [1]. Ils se
développent le long du canal de Bochdalek ou tractus thyréoglosse
2. Prérequis
(TTG). Le diagnostic peut être fait à tout âge avec des formes néona-
tales et des formes diagnostiquées au-delà de 80 ans. Toutefois, la
De brefs rappels embryologiques et anatomopathologiques sont
majorité des cas sont diagnostiqués dans la première décennie de la
nécessaires pour comprendre les principes de l’exérèse chirurgicale
vie [2]. La présence d’une fistule est la conséquence d’une fistulisa-
du TTG.
tion soit spontanée (suppuration), soit chirurgicale (incision simple
ou une excision incomplète). L’examen clinique met en évidence
une masse et/ou une fistule cervicale médiane qui se mobilise à la 2.1. Embryologie
déglutition et à la protraction de la langue. Le kyste et/ou la fistule
se situent entre la base de langue et la glande thyroïde, majori- L’ébauche thyroïdienne (thyroïde linguale) apparaît au 17e jour
tairement à proximité de l’os hyoïde. Cette situation sur la ligne de vie embryonnaire sous la forme d’une prolifération épithéliale de
médiane du cou s’explique par le développement embryologique cellules indifférenciées, au centre du plancher de l’intestin pharyn-
de la glande thyroïde. Le traitement est chirurgical. Plusieurs tech- gien, entre le tuberculum impar, en avant, et le copula, en arrière,
niques ont été décrites, mais la technique décrite par Sistrunk en en un point qui correspondra plus tard au foramen cæcum (Fig. 1a).
À partir de cette ébauche entoblastique se forme un cordon cel-
lulaire au sein duquel apparaît progressivement une cavité. Cette
formation migre en direction caudale, s’enfonçant dans le méso-
DOI de l’article original : http://dx.doi.org/10.1016/j.anorl.2015.11.008. blaste sous-jacent sous la forme d’un diverticule uni ou bilobé qui
夽 Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de
reste en connexion avec le plancher de l’intestin pharyngien [4]
l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck
Diseases en utilisant le DOI ci-dessus.
(Fig. 1b). Ce diverticule (TTG) gagne la face antérieure de la trachée
∗ Auteur correspondant. (6e semaine) où il se développe et s’étale en 2 lobes latérotrachéaux
Adresse e-mail : CRighini@chu-grenoble.fr (C.-A. Righini). pour former la glande thyroïde définitive (7e semaine) [2]. Lors de

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2015.09.003
1879-7261/© 2015 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Fig. 1. Développement du tractus thyréoglosse (TTG) : a : champ mésobranchial de His – 3e semaine : (1) renflement latéral ; (2) tuberculum impar ; (3) foramen cæcum ; (4)
copula ; (5) aryténoïde ; b : les étapes de la migration thyroïdienne : (1) 24 jours de vie embryonnaire ; (2) 25e jour ; (3) 30e jour.

cette migration, le TTG se place en arrière du premier arc et passe en ligament suspenseur qui la relie parfois à l’os hyoïde doit être consi-
avant des éléments des 2e et 3e arcs suivants : os hyoïde, membrane déré comme un vestige du tractus.
thyroïdienne et cartilage thyroïde. Par la suite, du fait de la crois-
sance de l’os hyoïde et de sa bascule en avant, une partie du tractus
2.2. Anatomopathologie
est entraînée en arrière de la face profonde du corps de l’os hyoïde
(Fig. 2a). Lors de cette bascule, l’os hyoïde exerce une pression sur
Un défaut d’involution du TTG peut exister à des degrés
le TTG qui peut conduire à une segmentation. Ceci explique égale-
variables. On distingue 2 types de reliquats : le tractus et le kyste.
ment que le trajet du TTG peut emprunter différents trajets pour
gagner son site définitif :
2.2.1. Le tractus
Il peut revêtir 3 aspects : canalaire vrai, cordon fibreux qui pro-
• préhyoïdien ; longe la pyramide de Lalouette vers l’os hyoïde et des îlots séparés.
• transhyoïdien ; Le trajet a deux portions : sus- ou sous-hyoïdiennes. Dans tous les
• rétrohyoïdien [4] (Fig. 2a). cas, il existe une adhérence forte au périoste de l’os hyoïde.

Dans la majorité des cas, l’involution du TTG débute à la 2.2.2. Les kystes
5e semaine pour disparaître complètement au 4e mois de gesta- Ils sont soit isolés, soit associés à un tractus perméable ou à
tion ne laissant qu’une dépression muqueuse au niveau du foramen un cordon fibreux. Ils sont le plus souvent uniques, uniloculaires,
cæcum et une formation thyroïdienne (pyramide de Lalouette) au arrondis ou ovalaires à grand axe vertical. Leur paroi est lisse et
bord supérieur de l’isthme (10 à 25 % des cas). Le tissu thyroïdien bien individualisée par rapport aux tissus périphériques en dehors
de la pyramide de Lalouette fait partie du corps thyroïde. Seul le de toute période d’infection.

Fig. 2. Le TTG : a : rapports du tractus thyréoglosse : (1) tractus ; (2) épiglotte ; (3) cartilage thyroïde ; (4) os hyoïde ; b : trajet intra-hyoïdien du TTG, coupe histologique : (1)
os hyoïde ; (2) tractus ; (3) pôle supérieur du kyste.
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Fig. 3. Exérèse du tractus du cône musculaire basilingual : a : exérèse des fibres musculaires en tractant le corps de l’os hyoïde et le kyste vers le bas : (1) écarteurs de
Farabeuf ; (2) corps de l’os hyoïde réséqué ; (3) fragments restants des grandes cornes de l’os hyoïde ; (4) résection des fibres musculaires basilinguales jusqu’au foramen
cæcum (*) ; b : pièce opératoire : (1) tissu celluloadipeux entre la glande thyroïde et le pôle inférieur du kyste ; (2) résection losangique cutanée avec fistule en son centre (*) ;
(3) kyste ; (4) corps de l’os hyoïde ; (5) résection musculaire basilinguale.

3. Technique chirurgicale kyste, en emportant le corps, après l’avoir libéré de ses attaches
musculaires supérieures et inférieures. L’os est sectionné entre les
La technique de référence pour la chirurgie du tractus thyréo- 2 petites cornes qui ont été préalablement dégagées, ainsi que sa
glosse est la technique de Sistrunk [3] qui se base sur les travaux face profonde au bistouri électrique monopolaire ou aux ciseaux
d’embryologiques de Wenglowski et qui préconise la résection du froids en restant au contact du périoste. La section est faite à la pince
corps de l’os hyoïde. de Moure ou de Liston. Il existe très souvent un saignement arté-
riolaire sur les tranches de section osseuses facilement contrôlé par
3.1. Installation une coagulation bipolaire. Le corps de l’os hyoïde ou le kyste sont
ensuite tractés vers le bas grâce à une pince d’Allis ou une pince en
Le patient est installé en décubitus dorsal avec un billot sous cœur de petite taille. Le tractus basilingual est très rarement indi-
les épaules, la tête reposant sur un rond de caoutchouc. La sonde vidualisable. Il est disséqué selon un trajet théorique en emportant
d’intubation peut être placée par voie nasale si le chirurgien a un cône musculaire à base inférieure correspondant au corps de
l’habitude de repérer le foramen cæcum en introduisant le doigt l’os hyoïde et un sommet qui est représenté par le foramen cæcum
dans la bouche. Les champs opératoires laissent libre la partie (Fig. 3a et b). La manœuvre décrite par Sistrunk peut être utile à
médiane du cou de la symphyse mentonnière au manubrium ster- la dissection. Elle consiste à introduire l’index gauche (lorsque le
nal. L’accès à la cavité buccale peut être laissé libre si un repérage chirurgien est droitier) dont l’extrémité appuie vers le bas sur le
digital en cours d’intervention s’avérait nécessaire. foramen cæcum pour guider la dissection. La dissection est faite
jusqu’au ras de la muqueuse linguale. Le tractus est ligaturé avant
3.2. Les temps opératoires d’être sectionné.

Ils sont au nombre de trois [5]. 3.2.3. Le drainage et la fermeture


L’hémostase de la cavité d’exérèse est faite à la pince coagulante
3.2.1. La voie d’abord bipolaire après avoir lavé la cavité avec du sérum physiologique.
Elle mesure 5 cm au maximum, est horizontale, à mi-distance Certains préconisent la mise en place de Surgicel fibrillaire de façon
entre le bord supérieur du cartilage thyroïde et l’os hyoïde. En cas à « tapisser » la cavité d’exérèse et limiter le risque de saignement.
de fistule, l’orifice est enlevé par un tracé en quartier d’orange. La Les grandes cornes de l’os hyoïdes sont rapprochées avec du fil
dissection est effectuée aux ciseaux fins de Metzenbaum, en res- résorbable en rapprochant les muscles sus- et sous-hyoïdiens sur la
tant à distance de la lésion, sous peine de rompre le kyste, rupture ligne médiane par des points séparés. La fermeture se fait en 2 plans
qui peut être source d’exérèse incomplète et de rechute. Une marge sous-cutané et cutané après avoir mis en place un drain aspiratif.
de quelques millimètres est recommandée. En remontant légère- La fermeture cutanée peut être faite par un surjet intradermique
ment le kyste, les ciseaux exposent les muscles sous-hyoïdiens. La (fil monobrin résorbable ou non), des points séparés avec un fil
dissection se poursuit en ouvrant la ligne blanche permettant la monobrin non résorbable.
dissection vers le bas, jusqu’à l’isthme de la thyroïde et d’identifier,
lorsqu’elle existe la pyramide de Lalouette. 4. Discussion

3.2.2. La résection du kyste et de l’os hyoïde L’échographie cervicale est, depuis le milieu des années 1990,
La dissection est faite de bas en haut, de la pyramide de Lalouette l’examen préopératoire qui doit être demandé en première inten-
lorsqu’elle est présente, jusqu’à l’os hyoïde en emportant le tissu sion [6]. Cet examen permet de visualiser et de localiser le kyste,
celluloadipeux prélaryngé. Le kyste adhère généralement à la par- mais surtout d’identifier et de caractériser la position et la taille de
tie basse de l’os hyoïde. Celui-ci est réséqué en monobloc avec le la thyroïde. Chez les patients eu-thyroïdiens cliniques, l’existence
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d’une thyroïde échographiquement normale est suffisante pour de langue, dans des conditions difficiles le plus souvent du fait des
confirmer une production normale d’hormone thyroïdienne en difficultés d’exposition du larynx [2,7,8].
dehors du kyste lui-même. La tomodensitométrie et l’imagerie par Avec la technique de Sistrunk, le taux de rechute locale, de trac-
résonnance magnétique ne paraissent pas justifiées [7]. Quant à la tus et/ou kyste est de 1,5 % à 10 % [2,7,8,10]. Les facteurs favorisant
fistulographie, préconisée par certains, elle doit être proscrite car la rechute sont : une intervention faite en phase inflammatoire,
source de fistulisation du kyste à la peau. Elle peut avoir un intérêt la rupture du kyste lors de la dissection, la multiplicité des trac-
en cas de rechute pour préciser le nombre et le trajet des fistules tus basilinguaux et un défaut technique, notamment une résection
en profondeur. basilinguale insuffisante ou la recherche systématique du tractus
En cas d’infection, celle-ci doit être traitée par une antibiothéra- basilinguale qui aurait tendance à favoriser sa fragmentation. La
pie. La chirurgie doit être réalisée « à froid ». Le traitement est dirigé technique de Schlange, plus simple et plus rapide, qui ne consiste
contre les germes de la flore oropharyngée. En cas de surinfection qu’à enlever le kyste et le corps de l’os hyoïde expose à un taux de
importante, une ponction à l’aiguille permet de faire diminuer de rechute de 30 %. Quant à la kystectomie, le taux de rechute serait
taille du kyste et de décomprimer les voies aériennes supérieures de 100 % [2].
tout en aidant à l’identification du germe et administrer une anti-
biothérapie adaptée. Le drainage avec incision par une lame de 5. Conclusion
bistouri doit être évité, car source de fistule cutanée et de récidive
lors de la chirurgie réglée [7,8]. La technique de Sistrunk décrite pour le traitement du TTG, il y a
Lors de la dissection de l’os hyoïde, il faut éviter une dissection bientôt un siècle, reste la technique de référence. Certaines configu-
trop latérale, inutile et dangereuse. En effet, il y a un risque dans ce rations anatomiques, notamment lorsqu’il existe plusieurs tractus
cas de léser le nerf grand hypoglosse (XII) et l’artère linguale. basilinguaux, expliquent un risque de rechute évalué à moins de
Certains auteurs préconisent la résection du foramen cæcum 3 % si on exclut les cas d’interventions réalisés lors de poussées
après avoir réalisé une résection losangique dans la muqueuse de la inflammatoires et les erreurs techniques.
base de langue. Dans ce cas, il faut prendre garde, lors de l’ouverture
du foramen cæcum, à bien refermer la muqueuse linguale pour évi- Déclaration de liens d’intérêts
ter un abcès basilingual. Cette attitude reste controversée car elle
ne semble pas influencer le nombre de rechute. Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
L’antibioprophylaxie est également un sujet de controverse. Il
semble se dégager un consensus pour qu’elle soit réservée en cas Références
d’ouverture de la muqueuse linguale [7].
Récemment, une équipe coréenne a évalué la faisabilité de [1] Santiago W, Rybak LP, Bass RM. Thyroglossal duct cyst of the tongue. J Otola-
ryngol 1985;14:261–4.
la technique de Sistrunk par chirurgie robot-assisté. Une seule
[2] Conesssa C, Brifford J, Sissokho B, et al. Le kyste du tractus thyréoglosse, chi-
patiente a été opérée par cette technique en utilisant une voie rétro- rurgie et histologie. Rev Laryngol Otol Rhinol 1998;119:13–8.
auriculaire. Les auteurs concluent à la faisabilité de la technique [3] Sistrunk WE. The surgical treatment of cysts of the thyroglossal tract. Ann Surg
mais soulignent des points de difficulté : la section du corps de l’os 1920;71:121–4.
[4] Garabédian EN, Leperchey F. Embryologie des kystes et fistules congénitaux du
hyoïde et la difficulté de la dissection basilinguale. Les avantages cou. Actualité d’une question ancienne. Cah ORL 1995;4:189–98.
sont avant tout esthétiques en évitant une cicatrice cervicale [9]. [5] Cure chirurgicale des kystes et fistules par anomalie d’involution du tractus
Cette technique reste au stade d’évaluation. Elle n’est pas dispo- thyréoglosse. In: Guerrier Y, editor. Cou et cavité buccale. Traité de technique
chirurgicale ORL et cervicofaciale, Tome 4. Paris: Masson Ed; 1980. p. 283–8.
nible pour tous les chirurgiens et l’apport par rapport à la technique [6] Cozens NJA, Sharp JF, Craney AS. Assessement of preoperative investigations of
avec cervicotomie cervicale antérieure n’apparaît pas probant. thyroglossal cysts. JR Coll Surg Edinb 1996;41:423–4.
Dans la majorité des cas, les suites opératoires sont simples et [7] Righini CA, Mouret P, Blanchet C, et al. Firts-intention surgical treatment of
thyroglossal duct cysts in children: a propos of 99 cases. Rev Laryngol Otol
le drainage enlevé dans les 48 heures suivant l’intervention. Rhinol (Bord) 2001;122:159–65.
L’odynophagie est fréquente est peut nécessiter la prise [8] Simon LM, Magit AE. Impact of incision and drainage of infected thyroglossal
d’antalgiques de palier II lors de la reprise alimentaire [7]. La duct cyst on recurrence after sistrunk procedure. Arch Otolaryngol Head Neck
Surg 2012;138:20–4.
complication, fort heureusement la plus rare (< 3 %), est une dys- [9] Kim CH, Byeon HK, Shin YS, et al. Robot-assisted Sistrunk operation via a
pnée haute par hématome compressif de la base de langue et du retroauricular approach for thyroglossal duct cyst. Head Neck 2013;36:456–8.
plancher de bouche. Le délai de survenue est relativement court : [10] Horisawa M, Niinomi N, Nishimoto K, et al. Clinical results on the shal-
low core out procedure in thyroglossal duct cyst operation. J Pediatr Surg
quelques minutes ou heures. Elle nécessite une reprise chirurgicale
1999;34:1589–92.
immédiate pour faire l’hémostase au niveau des muscles de la base

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