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Audit Général
2021 /2022
Audit d’efficacité
L’ audit d’efficacité couvre toutes les fonctions de l’organisation : gestion
des ressources humaines, gestion des dépenses, gestion des recettes,
gestion budgétaire, gestion commerciale, gestion du patrimoine, …etc.
Audit de Management
L’audit de management est une dimension nouvelle de l’audit qui
constitue le stade ultime de développement de la fonction. Il peut s’agir :
d’une vérification de la conformité de la politique de chaque fonction par
rapport à la stratégie de l’organisation ou aux politiques qui en
découlent,
de la vérification de la façon dont les politiques sont conçues, transmises et
exécutées tout au long de la chaîne hiérarchique
2 – Audit Financier
Les normes de fonctionnement (série 2000) qui décrivent la nature des activités
d'audit interne et définissent des critères de qualité permettant d’évaluer les
services fournis
Les normes de mise en œuvre (série 1000 ou 2000 assortie d'une lettre) qui déclinent
les précédentes pour des missions spécifiques
NB:
Alors qu’il existe un seul ensemble de Normes de Qualification et de Normes de
Fonctionnement, il peut exister différents ensembles de Normes de Mise en œuvre
correspondant chacun à un grand type d’activité d’audit interne
1130. C1 – Les auditeurs internes peuvent être amenés à réaliser des missions de
conseil liées à des opérations dont ils ont été auparavant responsables
1210 – Compétence
Les auditeurs internes doivent posséder les connaissances, le savoir-faire et les
autres compétences nécessaires à l’exercice de leurs responsabilités individuelles.
L’audit interne doit posséder ou acquérir collectivement les connaissances, le savoir-
faire et les autres compétences nécessaires à l’exercice de ses responsabilités
1210. A3 – Les auditeurs internes doivent posséder une bonne connaissance des
principaux risques et contrôles liés aux technologies de l’information et des
techniques d’audit informatisées susceptibles d’être mises en œuvre dans le cadre des
travaux qui leur sont confiée. Toutefois, chaque auditeur interne n’est pas censé
posséder l’expertise d’un auditeur dont la responsabilité première est l’audit
informatique
1220. A3 – L’auditeur interne doit exercer une vigilance particulière à l’égard des
risques significatifs susceptibles d’affecter les objectifs, les opérations ou les
ressources. Toutefois, les procédures d’audit seules, même lorsqu’elles sont menées
avec la conscience professionnelle requise, ne garantissent pas que tous les risques
significatifs seront détectés
1220. A3 – L’auditeur interne doit exercer une vigilance particulière à l’égard des
risques significatifs susceptibles d’affecter les objectifs, les opérations ou les
ressources. Toutefois, les procédures d’audit seules, même lorsqu’elles sont menées
avec la conscience professionnelle requise, ne garantissent pas que tous les risques
significatifs seront détectés
2201. C1 – Les auditeurs internes doivent établir avec le client donneur d’ordre un
accord sur les objectifs et le champ de la mission de conseil, les responsabilités de
chacun et plus généralement sur les attentes du client donneur d’ordre. Pour les
missions importantes, cet accord doit être formalisé
2500. C1 – L’audit interne doit surveiller la suite donnée aux résultats des missions
de conseil conformément à l’accord passé avec le client donneur d’ordre
L’auditeur doit respecter des normes dans l’exécution de sa mission pour que les
conclusions auxquelles , il parvient, soient crédibles
Secret professionnel
Professionnalisme
Normes générales
Normes de travail
Normes de rapport
La notion de risque
Le risque de fraude
Le contrôle interne dans une entité peut être représenté par le modèle
COSO 2. Les cinq composantes sont les suivantes :
Environnement de contrôle
Evaluation des risques
Activités de contrôle
Information et communication
Pilotage
I – Environnement de contrôle
C’est le fondement de l’ensemble du système de contrôle interne.
L’élément le plus important de cet environnement est la culture de
l’entité, car elle détermine le niveau de sensibilisation du personnel au
besoin de contrôle
IV – Information et communication
Une information et une communication efficaces sont cruciales pour
la gestion et le contrôle des opérations. Ainsi, la communication doit
être pertinente, exhaustive et fiable quelque soit le type d’événement
concerné
V – Pilotage
Le système de CI doit être suivi et piloté afin de maintenir sa qualité
dans le temps. Cela permet notamment de l’adapter en cas de
changements de l’environnement de l’entité, ou encore dans ses
objectifs, ses moyens et ses risques
2 – Phase de réalisation
2 - 1 : La description du système de contrôle interne
2 - 2 : Les tests de conformité
2 - 3 : La première évaluation du contrôle interne
2 - 4 : Les tests de permanence
2 - 5 : L’évaluation définitive du contrôle interne
2 - 6 : L’adaptation du programme de contrôle
2 - 7 : Les tests de cohérence et de validation
2 - 8 : L’évaluation des résultats des tests
2 - 9 : L’examen de l’ensemble des comptes annuels
3 – Phase de conclusion
3 - 1 : La synthèse des travaux d’audit
3 - 2 : Le rapport d’audit et l’opinion de l’auditeur
2 – Phase de réalisation
2 – 1 La description du système de contrôle interne
A partir de l’examen du manuel des procédures (si elles existent) ou
d’entretiens avec les acteurs qui les mettent en œuvre, l’auditeur
recense et formalise, pour chaque section de travail, toutes les
procédures qui caractérisent le déroulement des opérations, depuis
l’opération elle – même jusqu’à sa comptabilisation. Cet examen
porte en principe sur les seuls aspects intéressant l’auditeur, c'est-à-
dire ceux ayant une incidence sur l’organisation de ses contrôles ou
sur les états financiers
3 – Phase de conclusion
3 – 1 La synthèse des travaux d’audit
Cette synthèse porte sur l’étendue des travaux et sur les erreurs et
inexactitudes identifiées qui n’auraient pas déjà été prises en compte
par l’entreprise
L’auditeur doit décider si tous les travaux nécessaires ont été effectués
c'est-à-dire qu’il a pu mettre en œuvre tous les travaux qu’il a jugé
utiles
L’auditeur récapitule les erreurs et les inexactitudes relevées et
examine leurs ajustements. Il compare le total des montants des
ajustements au seuil de signification tel qu’il l’a défini au début de sa
mission (et éventuellement modifié pour tenir compte des éléments
nouveaux)
I- L'EXAMEN ANALYTIQUE
L'examen (ou revue) analytique consiste à :
- faire des comparaisons entre les données résultants des comptes annuels et des données
* antérieures
* postérieures et prévisionnelles
* d'entreprises similaires
et établir des relations entre elles
- analyser les fluctuations et les tendances
- étudier et analyser les éléments inhabituels résultant de ces comparaisons
- types de transaction
* événements particuliers de l'exercice
* création d'une nouvelle ligne de produits
* ouverture d'une nouvelle entité géographique ou juridique
* mise en place d'un nouveau système
· Examen critique d'informations pour identifier celles qui sont, à priori, anormales.
· ex.: - compte client sans nom
- solde débiteur d'un compte ordinairement créditeur
- libellé incohérent
4. Analyses de tendances
Application des analyses sur des périodes plus longues pour essayer d'en tirer des règles plus précises sur les relations qui
existent entre les données utilisées
II – L’observation physique
Elle consiste en l’examen des procedures et de leur mise en oeuvre. C’est notamment l’un des
moyens utilisés pour s’assurer de l’existence d’un actif
· DEFINITION
La confirmation directe (ou circularisation) est une technique d'audit qui consiste à demander
à un tiers ayant des liens d'affaires avec l'entreprise vérifiée de confirmer directement à
l’auditeur des soldes, des opérations ou toute autre information
· OBJECTIFS
- Contrôle des comptes
Les pièces créées par l’entreprise et qui portent la marque d’une circularisation extérieure :
Les effets à recevoir acceptés; Les bordereaux de remise des valeurs à la banque; Les
doubles des bons de livraison signés et cachetés par le client
Les pièces créées par l’entreprise et adressées à des tiers : Les factures clients; Les bons de
commandes adressés aux fournisseurs; La correspondance adressée à des tiers
Les pièces créées et retenues par l’entreprise : ordres de fabrication; bons de sortie; demande
d’achat
La véracité d’un élément est meilleure lorsqu’il y’a différentes sources d’informations.
L’auditeur sera, en effet satisfait si une opération pourra être confirmée grâce au
rapprochement de chiffres ou de faits provenant de sources différentes
Pour certains postes, il suffit à l’auditeur d’en vérifier l’existence, sans pour autant que leur
expression en unités monétaires ne pose problème : banque, caisse….
Pour d’autres postes par contre, le contrôle de l’existence se double d’une appréciation des
évaluations : Stocks, immobilisations, créances…
Le sondage est une technique essentielle dans le cadre de la mission d'audit de l’auditeur
Tenu d'une obligation de moyens, et non de résultat, l’auditeur n'a pas à vérifier toutes les
opérations qui relèvent du champ de ses missions, ni à rechercher systématiquement toutes les
erreurs et irrégularités qu'elles pourraient comporter
objectif de l’auditeur : acquérir un degré raisonnable d'assurance quant à l'opinion qu'il est
appelé à formuler
Le seuil de signification est la limite en deçà de laquelle une erreur commise de bonne
foi par l'entreprise est sans incidence sur l'image fidèle des comptes annuels
Autrement dit, le seuil de signification est le montant à partir duquel des omissions
ou inexactitudes, isolées ou cumulées, auraient pour effet, compte tenu des
circonstances, de modifier ou influencer le jugement d’une personne raisonnable se
fiant aux états de synthèse
Remarque :
* la nature de l’immobilisation
* la référence de l’immobilisation
* la valeur d’acquisition
* la date d’acquisition
* la méthode d’amortissement
* la durée d’amortissement
* la dotation d’amortissement
* le cumul d’amortissement
* la valeur nette d’amortissement
- Procéder à un inventaire physique au moins une fois par an (n’oublier pas l’élaboration d’une
procédure d’inventaire)
- Calculer le taux de marge brute par catégorie de produit et le comparer avec celui de l'exercice
précédent
- Vérifier que les méthodes de valorisation des sorties de marchandises et des quantités en stocks
correspondent au coût moyen pondéré ou FIFO
* les stocks à rotation lente (ne pas omettre de tenir compte, en outre, des
perspectives de vente : risque d’obsolescence, durée d’écoulement lente…..),
* les éléments de stocks abîmés ou incomplets et les produits périmés
- Comparer par rapport à la période précédente les créances clients en pourcentage du chiffre
d'affaires et apprécier le caractère raisonnable du ratio
- Apprécier ce ratio avec la politique de crédit de l'entreprise (délai moyen normal accordé).
Procéder, si nécessaire, par catégories de clients, si des conditions différentes sont accordées
- Passer en revue la balance clients et identifier les comptes ayant des libellés anormaux, des
soldes incohérents,…
- S'assurer que les soldes clients créditeurs sont justifiés et correspondent bien à des avances ou
acomptes reçus
6.1 TVA
- S'assurer que l'ensemble des activités de la société est correctement soumis à la TVA
: procéder au recensement de ces activités et vérifier l'application des règles
correspondantes (taxation à la TVA, bases et taux appropriés, …)
- Vérifier que les opérations exonérées de TVA remplissent les conditions légales et
réglementaires y afférentes : attestations d'exonération à la disposition de la société,
…
- S'assurer que les taxes récupérables ne contiennent pas celles qui ne bénéficient pas
du droit à déduction
- S’assurer que la provision a été évaluée de manière précise ; à défaut, le recours aux
méthodes forfaitaires ou statistiques est autorisé dans la mesure où il est fait référence
à des données propres à l'entreprise (historique, statistiques internes, …)
- Porter une attention particulière au risque de double emploi avec des sommes
figurant déjà dans les dettes de l'entreprise : c'est le cas par exemple d'une facture dont
l'entreprise refuse de payer le montant, il convient de s'assurer que la dette
correspondante ne figure pas déjà en compte de tiers
Il s’agit de la
6136 Rém. Interm et hon. 8 600 rémunération d’un
4 5141 Banque 8 600 avocat qui fait partie du
personnel de l’entreprise
Il s’agit de frais de
6142 Transports 1 500
transport relatif à l’achat
3455 Etat, TVA Récup 210
5 1 710 d’une machine outil
5141 Banque
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Cours : Audit Général Pr: L. EL GNAOUI
Le cycle Achat / Fournisseur : C’est toute une procédure qui
commence par l’étape d’expression de besoin jusqu’à ce que la
facture de fournisseur qui a livré le bien pour satisfaire la demande
soit réglée
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Cours : Audit Général Pr: L. EL GNAOUI
Les services intervenants dans le processus d’achat
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Cours : Audit Général Pr: L. EL GNAOUI
Services Rôles Documents
Services initiateurs de la
Emission des demandes d’achats Demande d’achat
commande
Etablissement des BC
Sélection des fournisseurs Bon de commande
Service Achat
Négociation des prix Grille des prix
Surveillance des délais de livraison
Conformité :
Service réception Livraison / Commande
Bon de réception
Quantité et qualité
Bon d’entrée
Stockage et manutention
Magasin Bon de sortie
Inventaire permanent
Fiches des stocks
Factures
Enregistrement des factures
Factures d’avoirs
Service Comptabilité (approuvées)
Journal des achats
Enregistrement des avoirs
Journal de trésorerie
Règlement des factures
Services trésorerie Approbation sur la facture, sur la
date et sur le moyen de paiement 177
La procédure d’ achat
Emission du besoin
Vérification du besoin
Passation de la commande
Suivi de la commande
Réception de la livraison
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Cours : Audit Général Pr: L. EL GNAOUI
Bon de Bon de Chèque
Facture
commande réception Facture virement
Facture
Fichier Stockage
Comptabilisation
Fournisseur
Fichier de
Demande stock
Normes à respecter :