Partie 1 : Penser l’altérité

Le droit d’ailleurs (approche processuelle)

L’existence d’une forme de D chez les peuples traditionnels

 Anthropos : homme, humain

 Logos : qui parle, le verbe, la sc
 L’anthropologie : la sc qui étudie le H
 Anthropologie juridique : on recherche les formes de D dans les socs H
 Ubi societas, ubi ius : dans chaque soc il y a du D, peu importe sa forme.

Objectifs :
 Prendre conscience qu’il existe une forme de droit dans les sociétés traditionnelles.
 Comprendre qu’il existe plusieurs formes de justices.
 Déterminer que la sanction n’est qu’un élément de repérage du droit et qu’elle peut revêtir plusieurs formes

1/ Le recul (à prendre) sur le droit et la justice(s)

Même s’il y a plsrs approches de la justice, on retrouve un point commun dans chacune d’elles : on vise à rétablir un
équilibre qui aurait été rompu.
2/ Le lien (à revoir) entre le droit et la sanction
Dans nos socs, on lie souvent le droit et la sanction. Tandis que dans les sociétés traditionnelles, les sanctions sont
tournées vers l’économie des vies humaines, vers l’économie des forces vives : comme on est moins nombreux, on a
besoin des uns et des autres. Ainsi, chez les Inuits, le principe fondateur du Droit est la primauté du groupe : on organise
donc des duels judiciaires, qui est l’occasion d’un défoulement pour les partis. Par l’organisation de cette compétition,
l’objectif principal, qui est de rétablir les équilibres internes au sein du groupe, est atteint. Dans les sociétés traditionnelles
la loi du groupe prime sur l’individu. Dès lors, il faut avoir à l’esprit que la sanction peut n’être qu’une menace, et bien
souvent, ces sociétés mettent en place des sanctions psychologiques : l’agent de la sanction n’est pas forcément extérieur
à l’individu coupable.

Chapitre 1 : Les référents socio-judiciaires

Objectifs :
 Repérer qu’il existe plsrs formes de droit
 Reconnaître les cara principales du D dans les soc tradi

 Soc tradi = peuples autochtones = « primitifs » = sans Etat

Section 1 : Les piliers organisationnels
On priviligie la loi du grp sur l’individu, et pour cela on va faire un lien entre l’invisible et le visible, on va faire appel à la
coutume, et on fera appel aux sages.

A) Le lien entre le visible et l’invisible

Dans toutes les soc tradi, il existe un lien entre le monde visible, concret, et le monde invisible, mystique. Quand l’un est
perturbé, l’autre l’est aussi.
B) L’appel aux coutumes et
Dans les société traditionnel la source du droit principal c’est la coutume. En appeler a la coutume est naturel chez
eux et ainsi le droit nait de l’opinion commune et des précédents qui se répète ce qui apporte une certains flexibilité
et protection.

Lorsqu’on nait dans une soc, on a du mal à concevoir la rationalité

Le « réflexe » coutumier, dans les sociétés traditionnelles, la source du droit principal c’est la coutume. En appeler à la
coutume est naturel : Et ainsi le droit né de l’opinion commune et des précédents qui rapporte une certaine flexibilité et
une certaine protection.

Quand la divinité est de type vertical, la source du droit prédominante est la loi. En revanche, quand la divinité est de
type horizontal, la source du droit prédominante est la coutume

Lorsqu’on né dans une société, on a dû mal à concevoir la rationalité d’autre société, d’autre culture. Bien souvent, le
regard que l’on porte sur les sociétés différentes de la sienne dépend au moins en grande partie de ce qu’on appelle le
réel. Or le réel, ce qui existe véritablement peut s’opposer au sensible (Cad ce qui est perçu par mes sens) Ex n°1 : La
lumière infrarouge existe mais ne se voit pas

Ou ex n°2 : Les rats rient mais sur des ondes que nos oreilles ne peuvent pas entendre