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Modalité d’examen :
Une distinction entre les personnes physiques et les personnes morales. Les personnes
morales ont une activité éthique. Ils arrivent même que les personnes morales font des
arnaques avec les produits falsifiées. A l’origine s’était pour marquer l’opposition entre le
corporel et le charnels. Le corps était l’enjeux des relations sociale et donc la personnalité
apparaissait liée à cette relation. Quand la science juridique a évolué et on a voulu nomme les
premières sociétés de commerce on fait référence aux personnes morales pour montrer le
caractère irrationnels mystique de l’époque. En droit romain on parle de la Legal Person
parce que ce sont des personnes du seul produit de loi contrairement aux Natural Person.
Dans ce cours on va se situer sur les ppes générateurs. Une brève culture de rappel sur la
nature de la personnalité morale, leur éligibilité , la personnalité morale est-ce un attribut de
tout groupement qui lui permet de s’imposer sur le plan juridique en qualité de cette
personne ? Quels sont les différents sortes de groupement de la personnalité morale que
connait le droit privé ? Quelles sont les façons de naitre et de mourir de ces personnes
morales ?
I – La théorie de la réalité
A- La réalité objective
En philosophie du droit les partisans de ces théories JELLNECK (allemand) ou le Français
FOUILLE ont fondé le JUSNATURALISTES. Des auteurs convaincus qu’il doit y avoir une
parfaite correspondance entre le droit et l’ordre naturel des choses. Pour eux la règle juridique
doit mimer l’environnement, doit se contenter de relayer, de traduire les vérités existant dans
la nature même des choses. Il existe des réalités intemporels si évidentes qu’elles s’imposent
aux droits et celui-ci est tenu de consacrer. Selon eux il y aurait un véritable droit naturel à se
faire reconnaitre aux sujets de la vie juridique. Ces auteurs s’évertuent à démontrer que la
personnalité juridique des masses trouve un fondement dans la réalité sauvage à la vue de tout
bon observateur. Ils vont du constat que les groupes, les combinaisons collective dans les
cellules perdent leur individualité sur la planète. Ils perçoivent cela dans le règne animal. De
la Zoologie à la sociologie les êtres humains ont aussi découvert depuis longtemps que
l’union fait la force ceci bien avant qu’on ait inventé le droit. Les études psychologiques
montreraient que les hommes dans une ambiance d’assemblée éprouvent des sentiments, des
émotions qu’ils ne ressentent qu’en groupe. Ils sont animés d’une conscience collective. Ils en
déduisent qu’une personne morale prend naissance à chaque fois que se constitue un
groupement pourvu des caractéristique suivant :
- Il faut d’abord un groupement à sa source ait une activité à développer. Ex la création
d’entreprise par une société, gestion d’un centre culturel par une fondation.
- Un groupement ou règne un minimum d’unité de cohérence de discipline lui
permettant d’être l’instrument de réalisation de la fin poursuivie.
- Et enfin il faut que le groupement soit muni d’une faculté d’expression vis-à-vis des
tiers cad un porte-parole, un chef.
Lorsque ces éléments sont réunis la personnalisation s’opère mécaniquement sans qu’il soit
nécessaire que les pouvoirs publics interviennent. Le groupe incorpore le cercle des sujets de
droit donc va avoir un patrimoine, peut agir en justice ou être assigné devant les tribunaux, il
est apte à contracter etc... Conclusion sur cette théorie : derrière une innocence probante on
voit la portée politique de la thèse et impossible d’affirmer que la personnalité morale n’est
qu’une conception de l’état, n’est pas un cadeau qu’il peut de manière souveraine accordé aux
uns et refusés aux autres. Ici tout risque d’arbitraire est écarté pas besoin d’autorisation
officielle car la personnalité survient de plein droit dès lors qu’il atteint un degré suffisant
d’organisation permettant une expression collective du groupe.
B- La réalité technique
Le discours ici est plus raisonnables. La démarche démonstrative est différente mais aboutit à
la même conclusion. Il n’est pas nécessaire à un groupement d’être dans les bonnes grâce de
l’état pour mériter la personnalité morale. Celle-ci ne doit pas dépendre d’une impulsion
gouvernementale. La réalité technique est admise par des auteurs comme Michoud, Saleilles
Gény, l’observation de départ est que dans la poursuite des richesses ou la satisfaction
d’appétit moraux, la quête de spiritualité ou divers penchant à assouvir, les hommes ne se
contentent pas d’agir isolement. Ils s’unissent. Le groupement relaie les individus dans une
fonction qu’ils ne peuvent pas assumer seul. La technique sous-jacente à laquelle les gens ont
recours de manière plus ou moins consciente, c’est l’affectation.
Que se passe-t-il en effet à chaque fois que l’on prend une part d’intérêt dans une société ou
que l’on s’agrège à une association et nous affectons une partie de notre patrimoine, de nos
efforts, de notre temps à la réalisation d’un but que nous poursuivons avec d’autre ?
C’est donc l’idée d’affectation qui caractérise les groupes. A la base tout repose sur la volonté
des membres cad membre qui ont affectés des biens, des services ou des activités pour
atteindre un but ensemble. Et donc la personnalité morale est ce qui va permettre aux
groupements d’accomplir le but particulier ayant motivé sa création. C’est le seul moyen
d’avoir une existence officielle et par ce biais de pouvoir entrer en relation avec les tiers,
acquérir des biens, prendre des initiatives, des procédures face à l’adversité. Remarque : le
collectif n’est reconnu qu’en raison des intérêts individuels qu’il sert et qui en sorte renforcé.
Par ex l’association est la réponse d’interagir avec autrui. La création d’une société est le fruit
de la liberté d’entreprendre. Les congrégations religieuses incarnent la liberté d’opinion et de
culte, les syndicats ont pour objectifs de concrétiser les règles d’agilité entre les travailleurs.
Derrière le collectif il y a toujours des aspirations individuelles.
- 2ème exemple Cassation commerciale du 18 janvier 2005 droit des sociétés rendu à
propos de la compagnie des commissaires-priseurs de Paris qui a pu faire l’objet d’une
action de concurrence déloyale alors qu’elle se croyait à l’abris de procès en
prétendant ne pas être une personne morale.
Ex des affaires ou la personnalité morale n’a pas été admises :
- Le 1er : c’est le CA paris du 20 décembre 1976 estime que n’a pas la capacité d’agir en
justice faute de personne morale, une tribu d’indigènes qui avait filmé à son insu par
des ethnologues et se plaignait de violation de son droit à l’image.
- 2ème : Chambre civil (3ème) 09 juin 2011 l’indivision successorale qui se forme entre les
héritiers sur les biens de la personne décédée jusqu’au partage de son patrimoine ne
constitue une personne morale, qui aurait la faculté d’agir en justice. En l’espèce un
commandement de quitter les lieux adresser à un locataire qui ne payait plus ces loyers
a été jugé nulle qui à l’acte avait des dressés pour le compte de l’indivision et pas au
noms des indivisaires légalement désignés. Il n’y a que l’occupant qui a montré aux
juges que l’indivision est irrégulière, dépourvu de personnalité morale. Car une action
intentée au nom d’un groupement qui n’a pas la personnalité morale est irrecevable. Il
aurait fallu établit des documents aux noms de chaque divisaires.
3- Le grand arrêt de la chambre criminelle du 25 novembre 2020
Dans la théorie de la réalité, l’acquisition de la personnalité morale par une société procède de
l’existence d’un intérêt économique fondateur commun aux associés et matérialisés par un
apport de biens à l’entreprise qu’ils créent ensemble. Il n’y pas de rupture entre économie et
droit. L’arrêt du 25 novembre 2020 n’a que victoire du réalisme en admettant que l’infraction
commise par une société juridiquement dissoute reste punissable si économiquement on
peut observer une permanence des éléments constitutifs de la personne morale disparue. En
l’espèce la société INTRADIS était accusée de négligence ayant entrainé l’incident d’un
bâtiment or quelque mois avant l’audience devant le tribunal correctionnel elle est absorbée
par une autre société IRON MOUNTAIN (coupable de rien du tout). Un traité de fusion,
absorption est établie entre les deux sociétés qui met fin à l’existence de la première
(INTRADIS) et stipule que son patrimoine vient de se fondre avec celui de IRON
MOUNTAIN. C’est une opération assez courant qu’une société cherche à se diversifier ou à
se renforcer dans une certaines secteur d’activités. Sur le plan civil tous les créances et les
dettes qui ont été contracté par la société absorbée sont maintenues et recueillir par la société
absorbante. En revanche sur le plan pénal la jp estimait que « toute procédure pénale en
cours contre la société absorbée devait s’éteindre afin de respecter le ppe de la personnalité
des peines proclamés » à l’art L121-1 du code pénal. Tel était l’argument de IRON qui ne
voulait pas comparaitre devant le tribunal correctionnel à la place de INTRADIS. De quel
droit l’état français peu me prendre pour auteur d’un délit dont je ne suis pas auteur. C’est de
là que la CC va rompre avec l’analyse traditionnelle qui avait un gros inconvénient, cad elle
encourageait une société de recourir à la fusion dans le seul but d’échapper aux csq pénale de
leurs actes. Désormais c’est plus possible, étant donné que la même activité économique se
poursuit « la société absorbée n’est aps véritablement autrui à l’égard de la société
absorbante ». Du coup pour être en parfaite cohérence avec ce continuelle économique un
transfert de la responsabilité pénale doit intervenir, on voit bien que c’est la réalité
économique qui est valorisée et qui empêche de célébrer trop vite les funérailles de la
personne morale car en ce qui la concerne il peut y avoir une sorte de réincarnation.
I- Les associations
L’archétype du groupement dont l’essence n’est pas lucrative c’est une association. Celui qui
prend une carte d’adhérent ne reçoit pas de contrepartie patrimoniale en échange de la
cotisation sa seule satisfaction c’est participé à une cause qu’ils pensent juste défendable. Une
allusion à ce caractère désintéressé figure à l’art 1 er de la loi de 1901 « l’association est la
convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs connaissances
ou leur activité dans un but autre que de partager les bénéfices ». il serait faux d’en déduire
qu’une association doit obligatoirement s’abstenir de dégager des excédents. Pas besoin d’être
en déficit chronique. L’important est le bénévolat des membres auxquels il est interdit
d’accaparer des bénéfices.
1er pb l’affectio societatis fait elle naitre une obligation de non concurrence à la charge
des associés ? Une réponse négative a été fournie arrêt 15 novembre 2001 cass
commerciale = un associé ne commet pas en ppe de faute, en faisant concurrence à la société
dont il est membre. La solution ne vaut que pour les associés de base ayant que cette simple
qualité là. En effet si le sujet est également titulaire d’un mandat de dirigeant, là cependant un
devoir de fidélité pèse sur lui qui l’oblige à réserver à la société les opportunités d’affaire dont
il prend connaissance au cours de ces missions. En l’espèce la 1ère tranche d’un programme
immobilier avait été réalisée par un SARL et il était reprochés à un associés et au gérants de
cette SARL d’avoir négocié avec le commanditaire des travaux pour que la seconde tranche
soit confiée à une autre société dans laquelle ils avaient investi d’argent. Le pire associé a été
affranchi de toute responsabilité par la cour de cass puisque n’ayant pas souscrire
d’engagement de non concurrence lors de la signature de statut il avait le droit de présenter
un projet alternatif pour le compte d’une société tierce. Le gérant de la SARL lui a été
reconnu fautif puisqu’il aurait dû consacrer ces efforts à l’exécution du mandat social au lieu
de passer son temps à mener une activité parallèle rivale à des fins personnelles.
2ème pb = la disparition de l’affectio societatis doit elle entraine la fin du groupement ?
Art 1844-7 du code civ prévoit que « le juge peut dissoudre une société pour juste motif,
notamment en cas de mise intelligence entre associés ». D’un point de vue juridique ce motif
est un curieux car normalement la force obligatoire de contrat veut que même si les parties
ne s’entendent plus elle reste liée et doivent exécutée leur obligation. En réalité si la
discorde des associés puisse les libérés de leur engagement cela tient au particularisme de
l’affectio societatis. Toutefois l’action en dissolution ne peut aboutir que si trois cond sont
remplir.
D’abord il faut une mésentente grave et sérieuse, des rapports entre associés doit
avoir pris une tournure très conflictuelle entre associés. Ce 1 er point est rarement
discuté. Si on demande on juge d’intervenir cela signifie qu’une brouille profonde
s’est installée.
Ensuite l’associé qui saisit la justice ne doit aps être à l’origine de la mésentente.
Il ne doit pas etre le semeur de zizanie. L’idée est que nulle ne peut tirer avantage de
sa propre faute. Ce serait trop simple de suffire à un associé de provoquer un désordre
pour se libérer d’un engagement. Ou serait alors le juste motif de la loi. Arret Cass 10
avril 2009. La mésentente doit avoir pour csq paralyser le fonctionnement de la
société = il faut que les organes de gestion et de direction se trouve dans
l’impossibilité de prendre des décisions. Ex cass 3ème du 17 décembre 2020
concernait une SCI dans laquelle le capital était reparti de façon strictement égalitaire
entre deux agents immobilier. En raison de limonite entre eux, l’ass générale ne ce
n’était pas réunie depuis 10 ans et la comptabilité n’était plus tenu depuis la même
époque. Le blocage était structurel et le juge a considéré que la seule réponse à une
telle situation était de mettre fin à l’activité sociale en prononçant la dissolution.
4- L’entreprise commune
Selon l’art 1832 du code civ « ce n’est pas dans n’importe quel œuvre que les associés
investissent leur argent mais dans une entreprise commune. Voilà un projet qu’il désire dev
grâce à un… On n’exige pas que les associés élaborent un bisness plan qui analyserait le
marché, qui définirait les besoins en équipement ou les ressources humaine etc... En JP la
notion d’entreprise commune a été utilisée pour briser une tendance qu’avait certains juges
du fonds à analyser le concubinage comme une société créée de faite ce qui facilitait pour le
juge la liquidation des rapports patrimoniaux au sein du couple lors de la rupture. Très
souvent les concubins achètent ensemble un immeuble ou l’achat est réalisé par un seule et
l’autre prend en charge les travaux de rénovations ou paie les dépenses de la vie courante,
participe aux remboursements de l’emprunt. Le pb est de savoir si la vie à deux, maritale
est qualifiable d’entreprise commune au sens de l’art 1832 du code civ ? Bcp de
magistrats donnait une réponse affirmative. Ils en déduisaient l’existence d’une société entre
les concubins et donc l’actif social, le bien immobilier pouvait être partagé par la liquidation
de la société de concubinage. Solution plutôt équitable mais la cour de cass a sanctionné
cette instrumentalisation du contrat de société. Pour elle si les concubins s’unissent ce
n’est pas pour faire fructifier une entreprise. Le fait qu’ils aient acquis un logement pendant
la période de cohabitation est un élément insuffisant pour le qualifier de société, Arret du 12
mai 2021 rappelle cette solution. La cour n’est toujours aussi rigoureuse car elle admet que
l’entreprise poursuivit par une société se réduit à une ? la mise en commun d’argent par les
joueurs afin d’acheter un ticket de loto constitue une société arrêt 14 janvier 2003.
5- La poursuite de l’intérêt social
Le texte invoque tjrs l’intérêt des associés, mais il fait aussi allusion à l’intérêt propre de la
société, il informe que la société doit être gérée conformément à son intérêt social. C’est une
façon de dire que la satisfaction de ces personnes particuliers que sont les associés ne doit pas
se faire au détriment de la personne morale, la société n’est pas que pour promouvoir les
intérêts d’autrui, elle est un agent économique à part entière dont l’intérêt est de passer des
actes se voulant utile qui sont destinés à lui être avantageux, le résultat ne sera pas forcement
bénéfique car nul n’est à l’abri d’échec commerciaux, au moins ce doit être le but recherché,
mené une activité qu’on espère fructueuse, cela veut dire les contrats qui sont signés au
nom de la société par ces dirigeants doivent répondre à cette finalité. Le problème est que le
législateur n’est pas allé au bout de cette logique car d’après la même loi PACTE, les actes
juridiques d’une société violant son intérêt social, sont malgré tout valable art 1844-10 du
code civil, selon lequel l’irrespect de la règle inscrite au dernier alinéa de l’art 1833 du code
civ, celui exigeant une gestion de la société conforme à son intérêt. L’irrespect de cette règle
n’est pas une cause de nullité de décision prise au sein du groupement.
a) Le principe
La validité des actes n’ayant aucun intérêt économique pour la société.
C’est tout le paradoxe de la loi pacte, d’un côté elle exige que la gestion de la société soit
tournée vers son intérêt mais de l’autre elle précise que les actes méconnaissant l’intérêt
sociale ne sont pas nul. Cela retire à la règle l’essentiel de sa portée mais pas toute car l’art
1844-10 do c. civ peut se dire à contrario le texte écarte une sanction à savoir la nullité mais
cela laisse la porte ouverte a d’autre action en justice en particulier. Il n'interdit pas d’agir en
responsabilité contre les organes sociaux, représentatives des personnes morales, qui fait
prendre à la personne morales des engagements nocifs. La possibilité de faire annuler les actes
qui compromettent l’intérêt sociale se justifie par des raisons de sécurité juridique. Les
parlementaires ont eu peur que les tribunaux se mettent a opéré un contrôle d’opportunité
des opérations accomplis par une société en annulant des contrats sous prétexte qu’ils n’ont
pas procuré le règlement de la société. Si les législateurs ont choisis d’exclure la nullité c’est
pour protéger les tiers qui ont traités avec la société, qui n’empêche que cette solution « la
valide des actes préjudiciable au groupements » peut avoir de conséquences choquantes cass
commercial 13 janvier 2021 page 399 Dalloz, les deux associes d’une SAS, dans l’ordre
exerce la fonction de président, cède l’ensemble du capital à un repreneur sur diverse
condition ……, sur le plan chronologique, il y a eu un premier échange … dans le cadre d’une
promesse synallagmatique puis la même année, il y a eu une réitération des signatures pour
officialisés le conseil de propriété, sur le document établie à cette occasion, il est marqué que
durant l’intervalle depuis l’étape précédente, la société a continué de fonctionner, qui a eue
d’une assemblée générale entre les deux associés et vote au cours de cette assemblée, d’une
prime exceptionnelle en faveur du président, l’acheteur ne prête pas vraiment attention, il
découvre après lecture plus attentive la dite prime de la société qu’il possède toute les actions
et qu’il dirige, que la société s’engage à verser s’élève à 90000 euros pour refuser la mise en
paiement. Il invoque la contrariété de cette rémunération avec l’ intérêt sociale. La société
allait devoir s’endetter pour verser la prime et risquait le dépôt de bilan, il ne pouvait pas se
prévaloir être victime d’un dol car il était informé des informations de la prime, impossible de
plaider l’abus de majorité car la délibération litigieuse octroyant la prime était le fruit de la
volonté unanime des associés a cet époque, à bout d’argument il a essayé de soutenu,
l’atteinte à l’intérêt sociale était un fait générateur de nullité mais la cour ne l’a pas
suivi.
b) Une exception à l’avenir incertain: la nullité des suretés dépourvue d’intérêt souscrite
par les société civiles au péril de leur vie
En effet, le principe selon lequel le respect de l’intérêt social n’est pas une condition de
validé des engagements des personnes morales. Ce principe était assorti par le passé, d’une
exception jurisprudentielle en faveur des sociétés civiles, partant de l’idée, l’objectif d’une
société est sa prospérité, le dev de son patrimoine. La jurisprudence admettait que les
cautionnements et autres sureté ne .. pouvant être annulées, il fallait pour cela la garantie
poursuivie par l’identité exposé la société à un danger de mort vienne de menace son
pronostic vitale ex : un ECI possède un seul immeuble qu’elle a pour mission de gérer et elle
hypothèque ce bien en cas de saisi consécutive à la mise en œuvre de sureté la société devra
être liquide car l’actif patrimonial, au cœur de son objet identitaire aura disparu. Il fallait aussi
pour obtenir la nullité du contrat que la sureté soit donnée sans aucune contrepartie prévu en
facteur de la société émettrices, l’hypothèque aurait été valable si la souscription avait
garantie un autre prêt bancaire dont la société a besoin. Si la sureté est fournie en échange
d’un prêt qu’une banque octroi a un associé en son nom personnel, la société n’en tire aucun
avantage directe et indirecte, une annulation se justifie, cass civil 3eme 15 septembre 2015,
avec l’adoption de la loi pacte, il n’est pas sûr que cette jp mentionne car elle est devenue
contra legem. L’art 1844-10 affirme désormais la contrariété d’un acte a l’intérêt social n’a
pas de répercussion sur sa nullité. Les suretés qui étaient contestable du point de vue de
l’intérêt sociale ne le sont plus ou alors il faudra réfléchir a d’autre technique de
neutralisation.
6. Prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux
Il s’agit d’une mesure phare de la loi PACTE mais inoffensive car sa portée est symbolique.
L’article 1833 du Code Civil impose « aux organes sociétaires de prendre en considération
dans le processus décisionnel l’impact environnemental et social que peut avoir l’activité de
l’entreprise ». Donc si une société agricole continuait à utiliser du glyphosate car la loi
française le permet encore, elle doit réfléchir au préalable à toutes les conséquences nuisibles
liées à l’emploi de ce désherbant. L’expression « tenir compte» ne signifie pas que toutes les
décisions d’une société doivent avoir des effets positifs en matière environnementale et
sociale. Indirectement un signal est envoyé aux sociétés pour les inciter à accomplir des
progrès mais la seule chose demandée est d’examiner les enjeux en question et n’ont d’agit
dans le bon sens. Les sociétés doivent être observatrices.
Section 1 : Création
Le sociétaire étant redevenu libre, il n’est pas question de le contraindre à payer le prix de
service associatif futur dont il ne souhaite plus jouir même si l’intéressé en profitera grâce à sa
présence sur le lieu des activités de l’association. Certains ont cru qu’il fallait appliquer la
même solution « tout est gratuit pour l’ex-adhérent » à la période antérieure à la demande
en nullité donc l’association devrait rembourser les cotisations perçues et l’ancien membre
serait dispensé de restituer la valeur des prestations dont il a bénéficié par son appartenance au
groupement. Dans un arrêt de 2011, la Cour de cassation énonce que l’annulation à raison
de l’atteinte à la liberté fondamentale de ne pas s’associer ne fait pas échec au principe des
restitutions réciproques donc il faut rendre au sociétaire l’intégralité des cotisations facturées
mais il doit verser à l’association une somme correspondant au chiffrage réel des prestations
que le groupement lui a prodigué durant ses années d’affiliation. Les services rendus peuvent
être réels ou insignifiants donc l’adhérent est sûr de récupérer ses cotisations mais la
contrevaleur restituable par lui peut être en dessous de cette somme.
2. Refus de demeurer attaché à un groupement
Un individu ne peut pas être définitivement lié à une personne morale et doit pouvoir
s’éclipser du groupement mais ce principe est plus ou moins compliqué à mettre en œuvre.
a) Situation des syndiqués
Pour les syndicats de copropriétaires, la personne morale ne reste pas figée dans sa
composition et les changements sur l’identité des membres sont liés au principe de la libre
circulation des richesses et se font au rythme des transactions immobilières. Celui qui veut
cesser de faire partie du groupement doit céder son bien à autrui.
Pour les syndicats professionnels, il existe une faculté de sortie inconditionnée et tout
membre d’un syndicat peut s’en retirer à tout instant même en présence d’une clause contraire
(article L2141-3 du CDT). Le syndicat national des moniteurs de ski a longtemps bafoué ce
texte, ses membres sont regroupés en écoles auxquelles les clients s’adressent pour leur leçon
et les moniteurs peuvent ainsi exercer leur métier à moindre frais. Mais les professionnels qui
ralliaient le syndicat s’engageaient en cas de démission à ne pas créer/gérer/exploiter une
école ou affaire individuelle d’affaire du ski dans le même massif alpin sous peine de
dommages et intérêts et un ancien membre viole la clause et maintient son activité
professionnelle dans la station donc il est condamné par les juges à des dommages et intérêts.
Mais la Cour de cassation censure cette décision car la pression exercée sur le syndicat
par la clause de non-concurrence le rendait prisonnier du groupement (arrêt de 1988).
b) Situation des sociétaires
Pour les associations, l’article 4 de la loi de 1901 proclame que tout sociétaire est libre de
s’en aller à n’importe quel moment et jusqu’à la loi de simplification du droit de 2012, le
texte prévoyait une exception relative aux associations formées pour un temps déterminé.
Comme il s’agit d’un contrat, avant 2002 on appliquait la distinction entre accords assortis
d’une échéance (respect du terme et aucun abandon avant le terme) et accords souscrits
pour une durée indéfinie (faculté unilatérale de rupture au nom de l’interdiction des
engagements perpétuels).
Mais la loi de 2012 renforce la liberté de retrait donc un sociétaire peut s’extraire d’une
association pour une durée déterminée et d’une association à durée déterminée. La seule
chose qu’exige la Cour de cassation est que le démissionnaire soit à jour de ses
cotisations échues et de l’année courante et si l’année est déjà entamée, il n’a pas payé la
totalité de la cotisation correspondante (arrêt 2015 Cour de cass). Ainsi aucune contrainte
ne peut entraver le désir d’émancipation d’un sociétaire et la Cour de cassation a écarté une
clause des statuts stipulant que toute démission ne serait tenue pour effective qu’après un vote
de l’AG ratifiant le désengagement du membre et l’autorisant à partir (arrêt 2014 Cour de
cass).
c) Situation des associés
Dans une société, les droits sociaux ont une valeur patrimoniale et peuvent être cédés et
le plus sûr moyen de quitter le groupement est de trouver un volontaire pour prendre la
place et sauf clause contraire des statuts la libre transmissibilité des titres est la règle dans les
sociétés de capitaux et non dans les sociétés de personnes où il faut obtenir l’agrément des
coassociés. Un nouveau venu se substitue à l’ancien partenaire mais la seule volonté de
l’associé souhaitant se désolidariser des autres ne suffit pas et l’exercice d’une liberté ne
requiert pas le consentement d’autrui. La question est de savoir s’il est possible à l’associé de
mettre fin à sa participation sans rechercher un acheteur et s’il peut se retirer en exerçant à
l’encontre de la société un droit au désinvestissement donc une conversion en argent de ses
droits sociaux.
Pour les sociétés commerciales, une telle faculté n’existe pas donc il faut user du détour de
la cession de titres sauf si les statuts contiennent une clause de capitale variable dont l’objet
est de prévoir que le groupement se prêtera à une certaine élasticité dans sa composition.
Donc chaque associé peut se retirer de la société lorsqu’il le juge convenable. Il ne récupère
que le montant de ses apports sans pouvoir a priori prétendre à percevoir un quota, à part des
éventuels bénéfices mis en réserve par la société sauf stipulations contraires lui attribuant une
fraction de ces sommes.
Pour les sociétés civiles, tout associé peut se retirer par la voie amiable en recueillant
l’assentiment unanime de ses pairs ou par la voie judiciaire avec l’autorisation du Tribunal qui
vérifie si l’associé a un juste motif à faire valoir (article 1869 C.civ). D’après la jurisprudence,
la simple volonté de s’évader de la société ne constitue pas un juste motif donc le texte
n’organise pas un droit au retrait pour convenance personnelle identique à celui existant dans
les associations/syndicats. Le seul fait que les affaires aillent mal ne suffit pas non plus donc
le but est de trouver un juste motif : si un associé est atteint d’une maladie invalidante qui lui
occasionne de gros frais d’où la nécessité pour lui de trouver des capitaux, il pourra
probablement transformer ses parts sociales en trésorerie. L’associé dont le retrait est admis a
droit au remboursement de ses parts sociales à leur valeur réelle calculée en contemplation de
l’actif net de la société ou fixée par un expert si les parties ne trouvent pas de terrain
d’entente.
Un arrêt rendu en 2017 par la Cour de cassation pourrait conduire à étendre le droit au
retrait judiciaire à toutes les structures sociales. En vertu de l’article L322-23 du Code Rural
les membres d’un groupement foncier agricole ne peuvent pas solliciter en justice leur
retrait du capital social. Les demandes d’associés qui mettaient en avant leur situation
personnelle pour récupérer les fonds investis dans la société étaient déclarées irrecevables
(arrêt 2010 Cour de cass). Or la Haute Juridiction a changé d’avis en décidant que si l’article
6 para 1 de la Convention Européenne permet à l’Etat de limiter le droit d’accès à un Tribunal
dans un but légitime c’est à condition que la substance même de ce droit n’en soit pas atteinte.
Un tel principe justifie que l’associé d’un groupement foncier agricole puisse solliciter
judiciairement son retrait, nonobstant les dispositions de l’article L322-23 du Code Rural, à
charge pour le juge d’opérer un contrôle de proportionnalité entre l’objectif poursuivi par
la limitation légale du droit de retrait et le respect du droit de propriété de l’associé
retrayant. La Cour de cassation s’est donc servie du fait qu’une contestation civile doit
pouvoir être portée devant un juge pour créer de toute pièce un retrait judiciaire que le
législateur n’avait pas entendu permettre.
d) Situation des membres d’un GIE
Le régime du GIE offre un droit de retrait aux participants mais pour l’exercer il faut
être à jour de ses cotisations (article L251-9 du CDC). Les statuts du GIE peuvent organiser
des modalités spécifiques de retrait comme exiger un préavis mais ne peuvent pas supprimer
ce droit de retrait de tout membre car l’article L251-9 a un caractère impératif.
- Elle doit avoir été prise dans l’unique dessein de favoriser les membres de la majorité au
détriment des membres de la minorité.
S’il manque un de ces critères, la qualification est rejetée. L’abus de majorité est sanctionné
par la nullité du bulletin litigieux.
( En retard) en cessant d’imposer au minoritaires lésé la preuve d’une atteinte à l’intérêt
social. En effet rien dans la loi Pacte n’interdit de prononcer la nullité d’un acte pour rupture
d’intérêt commun des associés. Argument de texte indiquant que cela semble suffire pour
fonder la nullité d’une décision sociale. C’est ‘art 1833 du code civ une disposition impérative
du droit des sociétés qui visent l’intérêt commun des associés. On peut soutenir que si une
délibération ne profite qu’à certains associés au détriment des autres elle est abusive. Il n’est
pas nécessaire qu’en plus la personne morale soit touchée. Ex cass civ 1 ère chambre 3 fev 2021
= en l’espèce un associé minoritaire prétendait être la cible d’une décision collective prise
abusivement et réclamait la nullité. Les juges du fond ne lui avaient accordés qu’une
réparation pécuniaire seulement D et I. La délibération était le fruit d’un complot contre cet
associé mais elle ne méconnait aps pour autant l’intérêt social. Les adversaires de l’associés
espéraient une censure de l’arrêt d’appel puisque la délibération n’étant aps contraire à
l’intérêt sociale il manquait selon eux une caractéristique de l’abus de majorité. Quant à
l’associé il était mécontent, car il voulait d’avantages qu’une simple indemnisation financière.
La cour de cass dit sur la notion d’abus de majorité la 1 ère cham civ a approuvé la position de
la CA qui dans son raisonnement avait évité que toute référence à l’intérêt social. C’est bien
un signe que ce critère est un perd de vitesse voir abandonné. E n revanche sur la sanction elle
a reproché au juges d’avoir refusé d’invalider le vote de l’ass géné. Si l’abus de majorité a été
commis cela doit aboutir à une annulation de l’acte adopté et aps uniquement le droit de D et
I. Ex d’abus de majorité = une mise en réserve de bénéfice cad une absence de distribution de
dividende justifiée par un contexte éco difficile tout en augmentant de manière très
significative la rémunération du dirigeant qui bien sur appartient aux clans des majoritaires.
Ici il y a une incohérence , d’un côté on affame la minorité au nom ? et d’un autre coté gavé le
dirigeant dont les performances sont meilleures tant pis pour l’équilibre de la société, cour de
cass cham sociale 29 sept 2019.
b) L’abus de minorité
dans l’abus de majorité les associés fautifs se serrent de leur pouv pour faire prendre une
décision inopportune, avantageuse pour eux. Les majoritaires font adopter quelque chose. Au
contraire le concept dans l’abus de minorité c’est une inertie qui est blâmable car il y a
blocage d’une décision cad les minoritaires émettent un vote hostile ou s’abstiennent afin de
paralyser l’adoption d’une mesure qui nuirait à leur situation personnelle. Ils empêchent la
prise d’une décision qui requiert une certaines majorité. Par ex une augmentation de capitale,
une transformation de la société.
La aussi double critère a été posé :
- Il faut que par son attitude réfractaire la minorité ait méconnu l’intérêt de la société en
interdisant la réalisation d’une opération essentielle pour celle-ci.
- Il faut que la minorité ait pour unique dessin de favoriser ses propres intérêts au
détriment de l’ensemble des autres associés. Par ex le refus de voter une
augmentation de capital est abusif si l’opération est nécessaire à la survie de la
société et que l’opposition des minoritaires est dictée par la crainte égoïste d’une
dilution de leur influence.
Se pose le problème de la sanction : dans l’hypo de l’abus de majorité il est facile de donner
satisfaction au demandeur en annulant la délibération. Toute la difficulté avec l’abus de
minorité est qu’il n’y a rien a annulé car encire une fois ce qu’on reproche au minoritaires est
d’avoir empêché une décision. La meilleure réparation serait de pouvoir vaincre leur
résistance injustifiée. Cad le tribunal rendrait le jugement par leur vote qui serait inscrit au
registre des délibération. Mais cette méthode a été condamnée par la cour de cass. Elle
explique que le juge ne peut aps se substituer aux organes sociaux légalement compétent car
le processus d’adoption des décisions collectives obéit à des formes légales strictes. Elle a
opté pour une technique voisine qui sauve les apparences d’une ? judicaire. Souvent le
tribunal désigne un administrataire adoc qui sera chargé de convoquer une nouvelle ass
générale et de voter au nom des minoritaires reconnu fautif lesquels sont dépouillés de leur
suffrages = solution préconisée par l’arrêt Flandin cour de cass cham commerciale 9 mars
1993
B- La représentation, œuvre des dirigeants
Les assem générales fixent les orientations majeures des activités du groupement pour mettre
en œuvre les décisions collectives. Il y a un organe exécutif dont l’appellation est variable
président, gérant secrétaire générale, syndique = celui qui va se cgarger du fonctionnement
régulier de la personne morale. Ces pouvoirs ne sont aps illimités et s’il les exerce mal sa
responsabilité civile risque d’être engagée.
1- Les pouvoirs des dirigeants
Le président ou gérant n’est aps un organe souverain. Il est habilité à agir pour le compte de la
personne morale mais en restant dans les limites de sa mission. Pb = que décider si un
dirigeant outrepasse ces attributions ?
Notamment contracte avec un tiers au nom du groupements an sen avoir le droit en raison par
ex d’une clause des statuts énumérant une liste d’acte interdit sans le feu vert de l’assemblée.
La personne morale est-elle engagée par ce contrat ou lui est-il inopposable ?
La loi fournie une réponse ne matière de société mais silencieuse pour les associations et les
syndicats.
a) Dans les sociétés
le ppe ici est que dans les relations avec els tiers le dirigeant est investi des pouv les plus
étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société. Mais il y trois catégorie de
restrictions qui n’ont toutes la même portée.
- Les limitations statutaires
Dans toutes les formes de société l’art 1849 du code civ admet qu’une clause des statuts
puisse modérer le pouv des dirigeants. Mais le texte précise aussitôt que les dispositions
statutaires ayant un tel objet sont inopposables au tiers. Ex = si le gérant d’un SARL
méconnait une stipulation statutaire qui lui défend de vendre un immeuble ou une clause qui
lui défend d’emprunter de d’argent au-delà d’une certaines sommes sans obtenir un mandat
spécial de l’ass, l’acte ne pourra aps être annulé. Il devra être exécuté. Les tiers sont donc
protégés au dépend de la société. La personne morale sera liée par l’engagement pris même si
elle parvient à démontrer que le tiers connaissait l’existence des particularité statutaires et leur
violations par le dirigeant. Ex ) cass civ du 12 juillet 2005 relatif à un bail rural consentie par
le gérant d’une société agricole à un locataire qui savait pertinemment que les statuts
exigeaient l’intervention de l’ass générale, malgré sa mauvaise foi l’acte à produit son plein
effet. Dans ces cas la société pourrait actionner en responsabilité son dirigeant mais cela ne
regarde aps le tiers.
- Les limitations légales
Si le dirigeant a empiété sur les pouv que la législation elle-même réserve à l’organe sociale la
société sera préservé contre ce dépassement de compétence. Le tiers bénéficiaire dans le cas
ou ’il est dispensé de Lire les statuts n’est en pas en revanche censée ignorée la loi. Art Lé
225-35 dispose qu’une SA ne peut octroyer un cautionnement un aval ou toute autre garantie
qu’avec préalable du conseil d’administration. Le créancier ne peut donc pas se prévaloir
d’une sureté qui a été émise irrégulièrement cad sans la bénédiction du conseil
d’administration.
- Les limitations tirées de l’objet social
Dans les sociétés civ et les SNC art L221-5 du code ? les risques sont illimités, les actes
générateurs de dettes que passe le gérant n’engage jamais la société s’il excède les limites de
l’objet social. En vertu du ppe de la spécialité des personnes morales les sociétés de la
capacité juridique que pour la réalisation de leur programme statutaires. Les actes allant au-
delà doivent être invalidés. Parce que il faut aps oublier que ces actes infuenet sur le sort
personnel des associés qui ici sont responsavle des dettes sociales. Voila pourquoi une
excusion hors de l’objet l’objet social entraine la nullité des actes concrenés par ce dérapages.
Et peu importe que le tiers soit au coirant ou aps.il aurait du vérifier que le contrat a des
rapports avec la nature des affaires sociales. Ex = arrêt cass civ 3 ème cham 5 nov 2020 =
annulant la vente d’une parcelle immobilière consenti par le gérant d’une SCI car cet acte
excédé l’objet social qui visait la propriété de terrain maison et appartement. La CA avait
considéré que la propriété art 544 du code civ « c’est le droit de juoir et de disposer d’une
chose » ce qui implique la faculté de retrocéder un bizn que l’on a acquis. Mais la cour de
cass a estimé qu’en se référant à la notion de propiété les satatuts évoquait l’état de
propriétaire. Par csq le gérant avait un seul rôle à savoir accroite le patrimoine immobilier de
la société et en aucun cas de procéder à des ventes même occasionnelle. Il vaut mieux éviter
toute embivalence dans la rédaction de l’objet social. Toute fois l’acte n’est aps nul s’ile st
couvert par une arobation des associés à l’unanimité art 1852 du code civ pour la société civ
et code de commerce L221-6 pour la SNCE. On estime alors que l’objet social a été
ponctuellement élargit par cette autorisation unanime des associés. Dès lors en effet qu’ils
assuent les dettes sciales les associés sont libres d’étendre au cas par cas l’ativité de leur
société. Mais attention toits doivent avoir consentis, agréer l’opération et apprécier son
opportunité. Telle est la situation de ces sociétés.
POUR des raisons de sécu juridique la loi écrate le jeu de ces théories dans els sociétés de
capitaux et les SARL. Ici le mépris de l’objet social par les dirigeants est san sincidence pour
les tiers de bonne foi. Ex art L225-56 pour les SA « la société est engagée par les actes ud
directeur général qui ne relève aps de l’objet social, a moisn qu’elle ne prouve que le tiers
savait que l’acte dépassait cet objet ou ne pouvait l’ignorer onmpte tenu des circonstances,
étant exclu que la seule publication des statuts suffisnet à concéder cette preuve ». l’art L223-
18 énonce la même chose à propos du gérant de SARL. En pratique il est très difficile de
rapporter al preuve que le tiers était au courant de l’acis de signature sociale. Puisque cet
élément psychologique ne peut pas se déduire de la publicité des statuts on présume donc que
e tiers ignorait les limites assignées à l’objet social. Ex la CA de paris du 15 juin 1995= en
l’espèce une SARL dont l’objet social était la vente de matérielle informatique a été
condamné à payer les leçons de pilotages prisent par ? car le moniteur avait pu penser que le
dirigeant avait besoin d’un brevet de pilote pour effectuer des livraisons et des déplacements
professionnels rapides. Si en plus d’enfreindre l’objet social l’acte litigieux correspond à une
décision quand texte réservé formellement aux associés la nullité s’impose car le dirigeant
s’est arrangé de comp que la loi ne lui reconnait pas.
b) Dans les associations
la loi de 1901 ne précsie pas quelles sont le sprérogatives d’un dirigenat d’associations. Et
donc la JP a comblé cette lacune. Deux situatiosn peuvent se rencontrer.
- Soit le statuts ont fixés les attributions du président dans ce cas le tiers désireux de
traiter avec l’association doit se renseigner pour vérifier déjà que l’acte entre bien dans
l’objet du groupement faute de quoi il serait annulable et aussi pour s’assurer que le
contrat se situe bien dans le champs de compétence du président.
- Soit les statuts n’ont aps déterminés les fonctions du président et dans ce cas on
applique la ligne de partage suivante : l’assem générale est compétente pour les cates
de dispositions et les décisions graves qui entament le patrimoine de la personne
morale, qui engage son avenir de la personne morale. L’idée ce qui a pres à la
pérennité de l’association relève de l’instance collégiale qui est l’ass. Dès lors le
président ne peut aps vendre ni hypothéquer un immeuble associatif sans une
procuration spéciale = CA de Rouen 15 septembre 1981 = le président ne peu
accomplir seul que les actes courant n’ayant pas d’incidence patrimoniale notable pour
le présent et le futur.
c) Dans les syndicats
le mdoe de fonctionnement des syndicats ne fait l’objet d’aucune disposition légale ou
reglementaire. Il faut donc se référer aux statuts. Habituellement un syndicat est structuré en
plusieurs organes à savoir une assem générale réunissnat l’ensemble des adhérents, un bureau
syndical plus restrient et un délégué ou secretaire général qui gère le groupement au
quotidien. Les statuts énumèrent les compétences de chaque organe. Il y des variant parce que
la comp du secretaire ets parfois contstriuit tres largement avec une habuilitation permanent
pour passer des contarrts ou lancer des cates de procédure, occupants des poste de pléni
potentiels. Autre fois le mandat de rprésnetation est plus limité cad le secretaire ne peut
mener certaines initiatives que si leprojet a d’abord été validé par le bureau syndicale voir
ratifier en assemblée.
2- La responsabilité civile des dirigeants
Les dirigeants sont exposés à répondre des fautes commise dans l’exercice de leur fonctions.
Vis-à-vis de qui ?
a) Envers le groupement administrés
Les dirigeants sont les représentants du groupements, dépositaires de le confiance t ils doivent
s’en montrer digne. Dirigeant qui fait concurrence déloyale à l’association. L’exercice de
l’action en responsabilité ouverte au groupement soulève une difficulté particulière. En effet
une personne morale ne peut normalement plaider en justice que par intermédiaire de son
représentants or on voit mal les dirigeants coupable de mauvaise gestion fait un procès à eux
même.
Double pb = les membres du groupement ont il qualité à agir pour réclamer au nom et au
profit de la personne morale la réparation des dommages engendrés par les fautes du
dirigeant ? c’est la question dicte de l’action sociale UT SINGULI la restructure collective
éprouve le préjudice , ceux qui la représente ne veulent aps agir et donc un ou plusieurs
membres peuvent ils intenter l’action à leur place ?
Sur ce point il y a une divergence entre le droit des sociétés et le droit des associations.
En matière de société l’art 1843-5 du code civ « autorise les associés à pallier la défaillance
des organes sociaux et a assigné les dirigeants fautifs en réparation d’un dommages subi par la
société. Ce qu’il faut comprendre c’est que la procédure vise à réparer un prej collectif. Si les
dommages et intérêts sont alloués ils iront à la société et non à l’associé demandeur. En effet
pour toucher une indemnité à titre individuels c’est une autre procédure.
En matière associative il y a un vide des textes. La loi de 1901 n’aborde pas le sujet. Mais la
cour de cass dans un arrêt de ppe du 13 fev 1969 s’est prononcé contre l’exercice outre ? de
l’action sociale au motif que sa mise en œuvre n’est possible que si des autorisations spéciales
le prévoient.
b) Envers les membres du groupements
l’action sociale a pour objet la réparation d’un dommages frappant la personne morale donc
atteignant son patrimoine à elle. Parrallèlment un associé, l’adhérent de l’association peut
vouloir exercer une action à titre individuel s’il s’estime victied ‘une preh=j personnel qui lui
aurait donc été infligée par le dirigeabt fautif. C’est bien là toute la difficulté. Le demanbder
pour obtenir gain de cause doit établir l’existence d’un prej propre cad qui ne dérive de celui
subit par la société qui n’en soit pas le reflet, donc la notion de dommages par ricochet est
innaplicable en la matière. Son dommages ne doit aps etre la simple csq éprouvée par la
personne morale. Or la JP est assez stricte. Ainsi l’associé n’endure aps un prej financier
indépendant de celui souffert celui par la personne morale lorsque les fautes du dirigeant ont
appauvris la société et par contre cout on fait baisser la valeur du cout. La JP veut éviter en
réalité que sous couvert d’indemniser des personnes différentes, qui ? le même prej.
Si une société dont le nbre total de titre est de mille subit un prej de 10000£ cette chute des
capitaux propre se répercutent sur la valeur de chaque titre à hauteur de 10£. Le dommages
des associés n’est en vérité que le reflet de celui subit par la société. Et ainsi l’indemnisation
du prej social emportera mécaniquement disparition du prej des membres. Car la
reconstitution des fonds sociaux augmentera la valeur des titres de la même manière qu’ils
avaient été déprécié à la suite de la perte supportée par la société.
Si l’auteur du dommages a été condambé a indemnisé la société et ces associés ils devrait
payer deux fois 10000£ de sorte que les associés s’enriciraient au final de 10000£. En effet ils
profiterainet indirectemebt des 10000£ encaissé par la société et percevrait directement la
même somme. L’admettre reviendrait à indemnisé deux fois un prej identiques. Peut on
concevoir un prej à l’égard de la soviété qui ne soit pas corrrolaire d’un dommages
occasionnés par la société ? Oui il y des ex mais rare en jp. On peut citer le cas d’associé qui
n’était jamais convoqué à l’ass générale par le dirigeant. Encore un autre à qui on avait caché
le montant réel des bénéfices pour réduire ces dividendes.
c) La responsabilité civile envers les tiers
la mise ne jeu de la resposnabilité personnelel d’un dirigeant à l’égerd des tiers qui batissnet
ces agissement est exceptionnele. En effet le recours se heurtent à la théorie de la
réprésentation. Le dirigeant incarne la personne morael et son rôle s’arrete là. Ne peut aps se
voir imposer les obligatiosn du groupement. Par ex le gérant d’une SARL négicoie et signe
les contrats mais il n’est aps lui mme engagée par la volobté qu’il a exprime. Seule alsociete à
la qualité de partir à la conv. Dès lors si une faute est commise au détriment d’un tiers, un
client est insatisfait à al suite d’une ? mal excécutée c’ets la personne morale qui endose la
resposnabilité. Une cation en responsa excercée contre lemandataire est irrecevable parce que
on fait abstraction d el’homme quie st derreière le dégat. La faute est imputé au groupement
vu qu’elle provient de l’organe du groupemment. L’ind derrière la faute est épargné et ne
reste que l’institution personne morale. Fait donc écran entre l’es dirigeants et les tiers. Selon
la jp pour que la victime puisse agir directement contre le dirigeant et être dédommagés par
lui, une fautepersonnelle séparable des fonctions doit avoir été commise. En tout cas unefaute
de service ne suffit aps on en exige une qui soit étrangère à l’activité de représentation. En
droit des sociétés une def de la faute détachable a été donne par un arret SEUSSE du 20 mai
2003 cass commerciale. Elle a la physiomonie suivante « c’est une faute intentionnelle d’une
particulière gravité incompatile avec l’exercice normale des fonctions sociales ». da,s le
domaine assocaitif un arrte de 2004 a reprise mot pour mot cette formulation cass comm 7
juillet 2004. I l ressort de cette definition que si le dirigenat a commis une faute dontil
assulmera la responsa vis-à-vis des tiers un triple texte est a effectué.
Le texte de l’intention car la faute doit avoir été commise déléberrement. Ex pour tenter de
faire obstacle au recouvrement d’une facture que la société a été semé de payer. Son directeur
fait une dénonciation calomnieuse en déposant une plainte injustifiée dans laquelle il prétend
etre victime d’un faux. Il soutient de façon mensongère que sa signatiure a été imitée cour de
cass 21 juin 2014. Le texte de l’echelle puisque la faute doit etre d’une particulière gravité ex
gérant d’une SARL exxploitant uen satation de service qui camoufle les couleurs les logots et
la marque de la socuété petrolière avec laquelle il est lié et qui se met à distribuer du caburant
HP sur le marché libre arret de la cham commerciale 8 fev 2005.
Le texte de la normalité en ce sens que la faute doit correspondre à un dépassement de ces
fonctions sociales par l’intéressé. Le critère de la séparations n’est aps matérielle mais
intellectuelle. La faute a bien eu lieu pendant l’exercice des fonctions mais en
méconnaissance des limites habituelles au pouvoir directoriaux. Le représentant de la socété
ou de l’association passe en mode électron libre.
Paragraphe 2 : Les moyens d’actions de la personne morale
Un groupement personnifié comme tout sujet de droit va disposer d’attribut patrimoniaux et
extra patrimoniaux