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Droit des Affaires

Modalité d’examen :

Une distinction entre les personnes physiques et les personnes morales. Les personnes
morales ont une activité éthique. Ils arrivent même que les personnes morales font des
arnaques avec les produits falsifiées. A l’origine s’était pour marquer l’opposition entre le
corporel et le charnels. Le corps était l’enjeux des relations sociale et donc la personnalité
apparaissait liée à cette relation. Quand la science juridique a évolué et on a voulu nomme les
premières sociétés de commerce on fait référence aux personnes morales pour montrer le
caractère irrationnels mystique de l’époque. En droit romain on parle de la Legal Person
parce que ce sont des personnes du seul produit de loi contrairement aux Natural Person.
Dans ce cours on va se situer sur les ppes générateurs. Une brève culture de rappel sur la
nature de la personnalité morale, leur éligibilité , la personnalité morale est-ce un attribut de
tout groupement qui lui permet de s’imposer sur le plan juridique en qualité de cette
personne ? Quels sont les différents sortes de groupement de la personnalité morale que
connait le droit privé ? Quelles sont les façons de naitre et de mourir de ces personnes
morales ?

Chapitre 1 : La personnalité des groupements : Réalité ou


fiction ?
L’enjeux pour une organisation qui cherche à acquérir la personnalité morale c’est tout
simplement l’aptitude à être un sujet de droit cad la possibilité d’accéder à la propriété à la
justice de passer des contrats etc.… cela donne un passeport pour le monde du droit c’est un
moyen d’insertion dans la vie juridique. Savoir ce que contient la personnalité, élément
déclencheur a suscité un débat doctrinal par rapport auquel le droit positif s’est positionné.

Section 1 : La personnalité morale en doctrine : les thèses en présence


La controverse a opposé deux courants de pensée. C’est la querelle de la réalité contre la
fiction dont l’une à la personnalité morale n’est pas un pure produit du droit mais une
exigence venue de plus loin, que lui dicte l’état réel des choses. D’un autre la personnalité
morale est un concept inventé de toute pièce sous forme de militantisme et son octroie passe
par une intervention des pouv pub.

I – La théorie de la réalité

Paragraphe 1 : La théorie de la réalité


Deux variants : une assez fantaisiste dans ces pré mixtes et une autre qui se veut plus
sérieuses.

A- La réalité objective
En philosophie du droit les partisans de ces théories JELLNECK (allemand) ou le Français
FOUILLE ont fondé le JUSNATURALISTES. Des auteurs convaincus qu’il doit y avoir une
parfaite correspondance entre le droit et l’ordre naturel des choses. Pour eux la règle juridique
doit mimer l’environnement, doit se contenter de relayer, de traduire les vérités existant dans
la nature même des choses. Il existe des réalités intemporels si évidentes qu’elles s’imposent
aux droits et celui-ci est tenu de consacrer. Selon eux il y aurait un véritable droit naturel à se
faire reconnaitre aux sujets de la vie juridique. Ces auteurs s’évertuent à démontrer que la
personnalité juridique des masses trouve un fondement dans la réalité sauvage à la vue de tout
bon observateur. Ils vont du constat que les groupes, les combinaisons collective dans les
cellules perdent leur individualité sur la planète. Ils perçoivent cela dans le règne animal. De
la Zoologie à la sociologie les êtres humains ont aussi découvert depuis longtemps que
l’union fait la force ceci bien avant qu’on ait inventé le droit. Les études psychologiques
montreraient que les hommes dans une ambiance d’assemblée éprouvent des sentiments, des
émotions qu’ils ne ressentent qu’en groupe. Ils sont animés d’une conscience collective. Ils en
déduisent qu’une personne morale prend naissance à chaque fois que se constitue un
groupement pourvu des caractéristique suivant :
- Il faut d’abord un groupement à sa source ait une activité à développer. Ex la création
d’entreprise par une société, gestion d’un centre culturel par une fondation.
- Un groupement ou règne un minimum d’unité de cohérence de discipline lui
permettant d’être l’instrument de réalisation de la fin poursuivie.
- Et enfin il faut que le groupement soit muni d’une faculté d’expression vis-à-vis des
tiers cad un porte-parole, un chef.
Lorsque ces éléments sont réunis la personnalisation s’opère mécaniquement sans qu’il soit
nécessaire que les pouvoirs publics interviennent. Le groupe incorpore le cercle des sujets de
droit donc va avoir un patrimoine, peut agir en justice ou être assigné devant les tribunaux, il
est apte à contracter etc... Conclusion sur cette théorie : derrière une innocence probante on
voit la portée politique de la thèse et impossible d’affirmer que la personnalité morale n’est
qu’une conception de l’état, n’est pas un cadeau qu’il peut de manière souveraine accordé aux
uns et refusés aux autres. Ici tout risque d’arbitraire est écarté pas besoin d’autorisation
officielle car la personnalité survient de plein droit dès lors qu’il atteint un degré suffisant
d’organisation permettant une expression collective du groupe.
B- La réalité technique
Le discours ici est plus raisonnables. La démarche démonstrative est différente mais aboutit à
la même conclusion. Il n’est pas nécessaire à un groupement d’être dans les bonnes grâce de
l’état pour mériter la personnalité morale. Celle-ci ne doit pas dépendre d’une impulsion
gouvernementale. La réalité technique est admise par des auteurs comme Michoud, Saleilles
Gény, l’observation de départ est que dans la poursuite des richesses ou la satisfaction
d’appétit moraux, la quête de spiritualité ou divers penchant à assouvir, les hommes ne se
contentent pas d’agir isolement. Ils s’unissent. Le groupement relaie les individus dans une
fonction qu’ils ne peuvent pas assumer seul. La technique sous-jacente à laquelle les gens ont
recours de manière plus ou moins consciente, c’est l’affectation.
Que se passe-t-il en effet à chaque fois que l’on prend une part d’intérêt dans une société ou
que l’on s’agrège à une association et nous affectons une partie de notre patrimoine, de nos
efforts, de notre temps à la réalisation d’un but que nous poursuivons avec d’autre ?
C’est donc l’idée d’affectation qui caractérise les groupes. A la base tout repose sur la volonté
des membres cad membre qui ont affectés des biens, des services ou des activités pour
atteindre un but ensemble. Et donc la personnalité morale est ce qui va permettre aux
groupements d’accomplir le but particulier ayant motivé sa création. C’est le seul moyen
d’avoir une existence officielle et par ce biais de pouvoir entrer en relation avec les tiers,
acquérir des biens, prendre des initiatives, des procédures face à l’adversité. Remarque : le
collectif n’est reconnu qu’en raison des intérêts individuels qu’il sert et qui en sorte renforcé.
Par ex l’association est la réponse d’interagir avec autrui. La création d’une société est le fruit
de la liberté d’entreprendre. Les congrégations religieuses incarnent la liberté d’opinion et de
culte, les syndicats ont pour objectifs de concrétiser les règles d’agilité entre les travailleurs.
Derrière le collectif il y a toujours des aspirations individuelles.

Paragraphe 2 : La théorie de la fiction


SEZE résume la thèse « je n’ai jamais déjeuné avec une personne morale ». Traiter des
groupements comme des individus, les assimiler à des personnes vivantes en chair et en os ne
prend pas racine dans la nature des choses. C’est même contre nature. Il faut plutôt voir un
artifice, un pure concept à utiliser avec modération par le législateur et lui seul lorsqu’il
estime important pour des raisons de commodités pratique spécialement dans le domaine des
affaires.
L’argument pour critiquer la théorie adverse est le suivant : la personnalité authentique, la vrai
est une csq de la nature d’êtres humains, dans sa double composantes spirituelles et
corporelles et encore il est arrivé d’antiquité ou même à l’époque récente que certains
hommes aient la condition d’esclave dont soit assimilé à des biens que l’on pouvait vendre,
acheter, prêter, louer. Et donc si l’idée a déjà eu du mal à percer au sein même du genre
humain c’est fumisterie de vouloir l’appliquer à des sujets n’ayant pas d’existence
psychologique et de toute façon si on leur donne la personnalité ils ne pourront agir que par
l’intermédiaire d’un représentant humain. Et on n’a jamais vu une société exercée ces droits
toute seule. Seul le législateur peut jouer à ça, créer artificiellement de nouveau sujets, en
instaurant des fictions qui contredisent la réalité.
La fiction légale (groupement crée par le législateur) est un procédé qui repose sur
l’abnégation du réel et consiste à lui tourner le dos en faisant comme si la réalité n’existe pas.
Ici le mensonge légal consiste à affirmer qu’un être imaginaire va être sujet de droit. Cette
approche est aussi à relier à une conception politique. L’octroi de la personnalité morale
suppose une décision de l’état. Lequel a reçu le moyen de contrôler l’existence et l’activité
des groupements en favorisant les hommes qu’il homologuera et en neutralisent les autre qu’il
bâillonnera juridiquement. La théorie de la fiction est aussi une théorie étatiste cad favorable à
un monopole de droit à la reconnaissance de la personnalité morale. « nul n’est censé ignoré
la loi »

Section 2 : Le choix du droit positif

Paragraphe 1 : La position française

A- Les solutions jurisprudentielles


La question qui se pose en JP est la suivante : est-ce qu’une personne morale peut naitre en
marge de la loi ou fautive au contraire l’intervention du législateur pour qu’un groupement
soit personnifié ?
L’arrêt retentissant dans les ans 50.
1- L’arrêt du 28 janvier 1954
Pour les tribunaux il peut y avoir des personnes morales innommées cad constitué en dehors
des régimes prévus par la loi. Rien n’interdit de créer un groupement autre que ceux envisagé
par les textes, si l’on ne trouve pas une chaussures à ces pieds parmi les structures d’accueil
qui sont envisagés. C’est donc la thèse de la réalité qui a été consacrée. Arrêt rendu par la
Cour de Cass relative aux comités d’établissements unissant des salariés à l’intérieur
d’entreprises tentaculaires cad divisé en plusieurs pôles. Avec cet fameux attendu « la
personnalité civile n’est pas une création de la loi, elle appartient en ppe à tout groupement
pourvu d’une possibilité d’expression collective pour la défense d’intérêt licite, digne par
suite d’être juridiquement reconnu et protéger ». Un peu plus loin la cour précise que le
législateur conserve la maitrise du maintien de la personnalité juridique de ces organismes
dont il n’a pas été la source la vie. Le législateur a le pouv, dans un but de haute police, de
priver de la personnalité civile telle catégorie déterminée de groupe. Il est interdit aux
législateur d’entraver leur naissance mais il est libre après cours pour des raisons d’ordre
public de les mettre à l’heure en leur retirant la personnalité morale. L’arrêt vise deux (02)
conditions que doit remplir un groupement qui aspire à la personnalité morale sans copier un
modèle établi.
- 1ère condition : une possibilité d’expression collective cad concerté cad il faut une
organisation de base suffisante pour que les orientations de bases soient arrêtées en
commun
- 2nde condition : l’existence d’intérêt licite que le groupement a pour but de promouvoir. Si
c’est pour développer une activité illicite inutile de créer. En revanche la nature
d’intérêt légitime est indifférente.
2- La jurisprudence ultérieure
L’arrêt 54 en rejetant la thèse de la fiction semblait ouvrir la voie à une prolifération des êtres
juridique collectives et par la suite la JP a eu l’occasion de se prononcer sur divers
groupements qui revendiquait la personnalité morale notamment pour plaider en justice ou qui
estimait être dépourvu de personnalité morale et csq non susceptible d’être assigné devant les
tribunaux.
Ex de décision retenant la personnalité morale :
- 1er exemple Poitiers le 15 juin 1960 accueillant une action en responsabilité civile à
l’encontre de la fédération internationale d’escrime pour avoir rendu obligatoire
l’utilisation d’un matériel dangereux dans les organisations. Cette instance sportive
estimait ne pas être douée de la personnalité morale et ses dirigeant concluaient à la
nullité de la procédure. Argumentaient que les magistrats ont balayé après avoir
vérifiés la double présence d’une faculté collective et de la gestion d’intérêts licite.

- 2ème exemple Cassation commerciale du 18 janvier 2005 droit des sociétés rendu à
propos de la compagnie des commissaires-priseurs de Paris qui a pu faire l’objet d’une
action de concurrence déloyale alors qu’elle se croyait à l’abris de procès en
prétendant ne pas être une personne morale.
Ex des affaires ou la personnalité morale n’a pas été admises :
- Le 1er : c’est le CA paris du 20 décembre 1976 estime que n’a pas la capacité d’agir en
justice faute de personne morale, une tribu d’indigènes qui avait filmé à son insu par
des ethnologues et se plaignait de violation de son droit à l’image.

- 2ème : Chambre civil (3ème) 09 juin 2011 l’indivision successorale qui se forme entre les
héritiers sur les biens de la personne décédée jusqu’au partage de son patrimoine ne
constitue une personne morale, qui aurait la faculté d’agir en justice. En l’espèce un
commandement de quitter les lieux adresser à un locataire qui ne payait plus ces loyers
a été jugé nulle qui à l’acte avait des dressés pour le compte de l’indivision et pas au
noms des indivisaires légalement désignés. Il n’y a que l’occupant qui a montré aux
juges que l’indivision est irrégulière, dépourvu de personnalité morale. Car une action
intentée au nom d’un groupement qui n’a pas la personnalité morale est irrecevable. Il
aurait fallu établit des documents aux noms de chaque divisaires.
3- Le grand arrêt de la chambre criminelle du 25 novembre 2020
Dans la théorie de la réalité, l’acquisition de la personnalité morale par une société procède de
l’existence d’un intérêt économique fondateur commun aux associés et matérialisés par un
apport de biens à l’entreprise qu’ils créent ensemble. Il n’y pas de rupture entre économie et
droit. L’arrêt du 25 novembre 2020 n’a que victoire du réalisme en admettant que l’infraction
commise par une société juridiquement dissoute reste punissable si économiquement on
peut observer une permanence des éléments constitutifs de la personne morale disparue. En
l’espèce la société INTRADIS était accusée de négligence ayant entrainé l’incident d’un
bâtiment or quelque mois avant l’audience devant le tribunal correctionnel elle est absorbée
par une autre société IRON MOUNTAIN (coupable de rien du tout). Un traité de fusion,
absorption est établie entre les deux sociétés qui met fin à l’existence de la première
(INTRADIS) et stipule que son patrimoine vient de se fondre avec celui de IRON
MOUNTAIN. C’est une opération assez courant qu’une société cherche à se diversifier ou à
se renforcer dans une certaines secteur d’activités. Sur le plan civil tous les créances et les
dettes qui ont été contracté par la société absorbée sont maintenues et recueillir par la société
absorbante. En revanche sur le plan pénal la jp estimait que « toute procédure pénale en
cours contre la société absorbée devait s’éteindre afin de respecter le ppe de la personnalité
des peines proclamés » à l’art L121-1 du code pénal. Tel était l’argument de IRON qui ne
voulait pas comparaitre devant le tribunal correctionnel à la place de INTRADIS. De quel
droit l’état français peu me prendre pour auteur d’un délit dont je ne suis pas auteur. C’est de
là que la CC va rompre avec l’analyse traditionnelle qui avait un gros inconvénient, cad elle
encourageait une société de recourir à la fusion dans le seul but d’échapper aux csq pénale de
leurs actes. Désormais c’est plus possible, étant donné que la même activité économique se
poursuit « la société absorbée n’est aps véritablement autrui à l’égard de la société
absorbante ». Du coup pour être en parfaite cohérence avec ce continuelle économique un
transfert de la responsabilité pénale doit intervenir, on voit bien que c’est la réalité
économique qui est valorisée et qui empêche de célébrer trop vite les funérailles de la
personne morale car en ce qui la concerne il peut y avoir une sorte de réincarnation.

B- Les solutions légales


Les groupements pour jouir de la personnalité morale sont à la messie du législateur qui peut
très bien leur retirer ce moyen d’exister et d’évoluer dans le monde du droit. Les collectivités
qui devraient être personnifié en application de la théorie de la réalité voit leur qualité de sujet
de droit nié par le législateur. Il suffit d’adopter un texte contraire et voilà le groupement
dépersonnifié. Ex : au nom du ppe de laïcité le législateur en 1905 a supprimé la personnalité
morale des églises et communautés religieuses. Il ne tolère plus les organisations diocésaines
et cultuelles. L’attribution légale de la personnalité morale obéit à des règles variables pour
chaque genre de groupement. Mais cette absence d’homogénéité laisse intacte le ppe qui se
profite derrière à savoir que le législateur veut toujours choisir les groupements qu’il va élever
au rang de sujet de droit.
1- La variabilité des règles : une personnification plus ou moins conditionnée
A la différence des êtres humains l’acquisition de la personnalité pour les groupements n’est
pas déterminée par un fait juridique commun qui serait leur constitution cas l’équivalent du 1 er
souffle natal chez les individus. Quatre situations peuvent se rencontrer.
a) Le refus pure et simple de la personnalité morale
Il arrive que le législateur refuse expressément la personnalité juridique à certaines
organisations alors que celle-ci présente tous les caractères pour en bénéficier. Ex : l’art 1871
du code civil énonce que « les sociétés en participation cad celle que les associés renoncent ne
reçoivent pas la personnalité morale. L’art 5 alinéa 1er de la loi du 1er juillet 1901 prévoit une
règle similaire pour toute association que les fondateurs s’abstiennent de rendre publique. Ex :
les fonds commerce de placement. Dans ce cas la vie du groupement va être plus difficile
surtout vis-à-vis des tiers. En effet à l’égard des tiers il existe que des individus, des individus
agissant pour leur propre compte, à la rigueur sur la base d’un mandat afin de représenter les
autres membres. Les autres personnes ne peuvent jamais .. et en csq n’étant pas les organes
d’une institution les membres qui commettent une faute en son responsable tandis que s’il y
avait une personne morale c’est elle qui répondrait de leurs actes. Par ailleurs puisqu’il n’a
pas de personne morale, le groupement en tant que tel n’est propriétaire de rien. Il faut être
une personne pour avoir un patrimoine, dès lors c’est souvent un régime de propriété indivise
qui s’établit entre les membres. Les membres sont les détenteurs indivis des bien affectés à
leur collectivités et une propriété collective n’est jamais facile à gérer ni à partager en cas de
conflit. Ex : le nom de scène des groupes musicaux. En pratique les artistes ne pensent pas
toujours à monter une entreprise pour avoir sa propre identité. S’il y un succès c’est là que les
embrouilles surviennent à tel point que parfois le groupe qui a été longtemps soudé éclate et
chacune des fondateurs revendiquent l’appartenance du nom qui entre temps est devenu
célèbre. Or un nom ne se partage pas. Quand les membres ont constitué une société comme
structure d’accueil artistique et l’ont immatriculé par le RCS les choses sont plus simples. La
personnalité morale agit comme un transformateur de bien. Le nom une fois qu’il est mis, la
société devient un actif social, il cesse d’être indivis pour appartenir à une seule personne la
société. Du coup les fondateurs qui étaient jusque-là des propriétaires d’un bien commun
indivis deviennent titulaire de part social cad de bien qui ne sont pas divis mais qui sont
privativement attribué à chacun d’eux. Dans ce cas les associés n’ont plus droit sur le nom
quand il se sépare mais à la place grâce à leurs guide sociaux ils ont ... ??? et si un jour il est
dissout à un quota sur le produit de sa liquidation. Apporter un bien indivis à une société
permet de faire disparaitre l’indivision puisqu’on prône la qualité d’indivisaire contre celle
d’associée, encore plus fort si le bien indivis se trouvait être un immeuble il y a en plus une
transformation de nature qui s’opère parce que les apporteurs abandonnent la propriété de
l’immeuble qui va intégrer le patrimoine de la société et eux en échange ils reçoivent des parts
sociales dont une chose mobilières.
b) L’attribution de la personnalité morale par la seule existence du groupement
S’il existe des lois qui excluent la personnalité morale il y en a d’autre qui l’a donne
explicitement à des genres définis de groupement et ceci sans imposer de formalité préalable.
Il n’ y aucune démarche à accomplir pour être étiqueté de personne morale. La personne
morale est liée à la naissance du groupement. L’art 7 d’après la loi du… ?? la personnalité
morale est accordée de plein droit à tout parti politique et ceci sous la seule condition de son
existence. Il suffit de créer une partie et il vit en pleine autonomie. On a exigé sage de mettre
à l’abris les partis politique pour qu’il ne soit pas sous tutelle. Selon la loi du 10 juillet 1965
sur la copropriété des immeubles bâtis art 14 « la collectivité des copropriétaires est constitué
en syndicat qui a la personnalité civile ». Il suffit que la propriété d’un immeuble bâtît fasse
l’objet d’une division de l’un de l’autre pour qu’une personne morale apparaisse. La loi rend
obligatoire la création d’une personne morale pour admise chaque copropriété.
c) L’octroi de la personnalité morale sous réserve de l’observation des formalités
prescrit par la loi
Situations courantes : le plus svent la jouissance de la personnalité morale est suspendue à la
réalisation de condition supplémentaire. Ici la volonté de ceux qui crée l’organisme ne suffit
pas. C’est ce qu’on appelle les formalités constitutives. Le groupement ne peut devenir une
personne morale qu’en respectant les mesures de publicités. La personnalité morale est la
récompense de leur correcte accomplissement. Ainsi la personnalité ne vient d’une
association que si elles sont déclarées « aux représentants de l’état dans le département ». Là
une manifestation officielle de leur existence est nécessaire. Pour les sociétés et les GIE
Groupement d’Intérêt Economique c’est à compter de leur immatriculation aux RCS dont la
gestion est confiée aux greffiers de… ??? Les syndicats professionnels eux doivent déposer
leurs statuts à la mairie du lieu de création. Il est permis de regretter l’écartement des
organismes pour obtenir des déclarations. Une centralisation serait plus pratique pour les
déclarants et aussi pour les tiers désirant d’obtenir des informations sur les personnes morales.
Il sera bon de former un guichet unique qui accueille et informes les tiers.
d) La concession de la personne morale sur demande et sans automaticité
Ce schéma qui oblige les créateurs de groupement à solliciter une décision administrative sans
aucune certitude à la clé du temps du résultat concerne que les Fondations. Elles doivent
demander et attendre l’apparition éventuelle aux journal officiel d’un décret par lequel leur
utilité publique sera reconnue. Ce sont les seuls à dépendre d’un véritable acte approbateur de
la puissance publique. La personnalité leur est procurer par concession gouvernementale, par
autorisation préalable du pouvoir en place. Dans le système de la déclaration utilisé dans le c
(paragraphe précédent) on est certain d’obtenir la personnalité morale en se conformant à la
règle. Au contraire dans le système de la concession qui a été préféré pour les fondations, le
demandeur qui revendique le bénéfice de la personnalité morale n’est pas assuré de la
décroché car il appartient aux gouvernements de se prononcer. L’état a voulu garder un
contrôle direct et statuer sur le sort de chaque fondation.
2- L’invariabilité du principe : pas de personne morale sans texte
Le législateur à instaurer des conditions, qu’il se borne à définir des catégories, à imposer des
modèles ou qu’il aille jusqu’à instaurer des procédures spéciales d’autorisation. Le législateur
a donc un rôle prépondérant dans la détermination de la personnalité morale. Les tribunaux
ont beau dire que son attribution n’est pas un privilège de la loi, le dernier mot lui appartient
quand même, à la loi. Car le pouvoir législatif ne veut pas que des personnes morales puisses
naitre avec qu’elle n’importe organisation interne, ils veulent une cohérence. Au passage la
théorie de la réalité prend un coup sérieux car en pratique la situation en droit français s’en
mette plutôt pas de personne sans texte. Si on fait un bilan quantitatif on s’aperçoit qu’être
personne morale c’est avant tout une faveur de la loi. Tellement la place de la Jp est
marginale.

Paragraphe 2 : La vision européenne


La théorie de la réalité a connu une 2eme jeunesse grâce aux levier que la conv euro des droits
de l’homme offre aux juges. Plusieurs années ce sont fondés sur l’art 6 de la CEDH pour
écarter des dispo législatives qui refusaient la personnalité morale à certains groupement.
Ainsi c’est l’arrêt Eglise catholique de la CANEE contre Grèce du 16 décembre 1997 ou
la cour de Strasbourg a estimé que la règlementation grecque avait violé la règle aux procès
équitable en ne conférant pas la personnalité à l’organisme religieux et donc en
l’empêchant par ce biais d’ester en justice. L’arrêt ne précise quelles sont les cond fond pour
que maintienne la personnalité morale. En revanche il invoque les embuches de forme en
soulignant que le défaut d’immatriculation de groupement ne peut pas lui fermer accès à la
justice. La solution a inspiré la JP française qui s’en ait pris à une vielle loi du 30 mai 1857
selon laquelle les sociétés anonymes étrangères n’étaient pas réputés à avoir la personnalité
juridique en France sauf si un règlement administratif leur avait conféré. En pratique les
sociétés étrangères pactisées de ces droits étaient principalement des banques comme les
banques aux Emirates, Albanies qui ne pouvaient pas plaider en France faute de personnalité
morale pour obtenir le remboursement de prêt consentis à des ressortissants de leur propre
pays venu s’installer sur le territoire français. Ces banques ne pouvaient pas faire entendre
leurs causes devant les juridictions hexagonales. La cour de cass a été d’avis que cette
fermeture de nos tribunaux à une catégorie de plaideurs est à la fois discriminatoire et
contraire aux exigences du procès équitable Cass 8 juillet 2003. Le législateur a capituler
car la loi de 1857 a été abrogé par la loi de 2007. Autre arrêt important : CEDH 15 janvier
2009 c’est l’arrêt ligue du monde islamique contre France : une assos saoudienne
s’estimant salir par un journaliste français qui affirmait avoir découvert des liens entre elle et
Al qu’Aïda et cette association avait voulu porter plainte pour diffamation avec constitution
de partie civile sauf que sa plainte fut déclarer irrecevable car selon l’art 5 de la loi de 1901
pourrait être reconnu comme personne morale en France et donc avoir la capacité de faire
justice, une association étrangère doit posséder un établissement sur le sol français et aussi
se déclarer auprès des services préfectoraux or l’organisation islamique n’avait jamais ouvert
un établissement sur le territoire français et ne s’était pas soumise aux formalités déclaratives.
Ils ont fait un recours devant la cour euro pour privation d’accès aux juges. Pour sa défense le
gouv français faisait valoir que l’art 5 de la loi de 1901 n’interdit pas de devenir partie
agissante mais pose simplement des conditions à l’action. Le droit de saisir le juge n’est pas
atteint dans sa substance. Sauf que la CEDH a répondu qu’il était disproportionné d’obliger
l’asso de statut étranger à ouvrir un établissement sur le sol français alors qu’elle n’a pas
l’intention d’y exercer une activité permanente mais souhaite juste accomplir un acte isolé
en l’occurrence saisir une juridiction. Il y avait une atteinte à la substance même d’avoir
accès à la justice. L’art 5 de la loi 1901 n’a pas été abrogée mais au fond la cour de cass tirant
la leçon de la sentence euro a affirmé dans un arrêt du 8 décembre 2009 qu’à partir du
moment ou une association de nationalité étrangère est une personne morale dans son
propre pays elle doit bénéficier d’une capacité procédurale en France.

Petite conclusion : Le ppe de spécialité et l’impact de la réforme des droits


des contrats sur la capacité des personnes morales.
Une importante différence de régime juridique est a signalé par rapport aux personnes
physiques. La personnalité reconnue aux individus est basée sur la liberté et dès lors son
champs d’action est par ppe illimité. Chacun dirige ces activités à son gré. Le seul frein est
le respect des droits d’autrui. Les potentialités de l’agir humain son illimité. Puisque par
définition la liberté n’a pas de contenu prédéterminé. Dans l’ordre patrimoniale par ex cela
veut dire qu’un entrepreneur individuel peut mener n’importe quel type d’activité pro pour
assurer sa subsistance. Elle peut même avoir plusieurs activités à la fois. A l’inverse la
personnalité morale n’existe qu’en fonction du but précis donné aux groupements. En
fonction de l’intérêt collectif dont il à la charge parce que hors de ce but sa personnalité ne
joue plus. Lorsqu’une personne morale sort de son rôle, outrepasse son rôle en vue duquel il a
été créé l’utilité technique qui justifie cette capacité est absente et du coup les actes accomplis
en violation du but spécifié sont théoriquement nuls. Cette sorte de division de W entre les
personnes morales porte un nom : on appelle ça le ppe de spécialité. Qui figure auj dans le
nouvel art 1145 alinéa 2 du code civ issues de la loi du 20 avril 2018 portant ratification de la
réforme du droit des contrats. La capacité des personnes morales est limitée histoire de bien
marqué la saisine avec les personnes physique pour lesquels le ppe est opposé.
Vient ensuite une précision sur ce qui limite la capacité juridique des personnes morales. Ce
sont « les règles applicables à chacune d’elles ». Le texte ne dit pas que ces règles ont besoin
d’être écrite. Il peut s’agir de ppe généraux or fondamentalement dans notre tradition
juridique toute personne morale voit sa capacité juridique limitée aux actes procédant ou
relevant de son objet. La personne morale est un peu comme la chef attachée à son piquet. Par
ex si les statuts essaient, prévoient qu’elle est créée pour acheter et gérer tels immeubles en
construction ce bâtiment devra constituer l’unique point d’application de son activité
patrimoniale. Elle ne peut pas faire de commerce par ex. Si la SCI veut faire d’autre
transactions immobilière, acquérir d’autre transactions immobilières comme un terrain du
voisin il faudra élargir le périmètre d’action sans quoi toute nouvelle acquisition serait nulle.

Chapitre 2 : La typologie des personnes morales de droit privé


A l’intérieur du droit privé les personnes morales ont des noms de diversités. Mais on peut
les ranger dans deux catégories. Il y a une distinction qui permet d’opérer un classement.

Section 1 : Les groupements de bien


Ici la personnalité morale n’est pas reliée à quelqu’un mais à quelque chose. Elle a pour
assisse juri des actifs patrimoniaux. Il y a trois biens.

Paragraphe 1 : Les fondations


C’est une institution vivante, une personne morale mais qui n’a pas de membres car elle est
une masse de biens affectée à une œuvre d’intérêt général et sans but lucratif. Trois
techniques, trois sortes de fondations

A- Les fondations classiques


L’acte de fondation consiste à affecter de manières matérielles (capitaux objet précieux droit
d’auteur) à une œuvre d’utilité pub et désintéressées tout en demandant que les biens ainsi
réunis soit le support d’un être moral autonome qui sera propriétaire de ces richesses et les
administrera. Le ou les auteurs de cette donation peuvent être en vie lors du lancement de la
personne morale. Ils conduisent eux même le processus de création. L’intérêt pour eux est
de faire une œuvre d’utilité pub alors qu’il leur survivra à travers la personne morale et
ne sera pas détruite par les héritiers. En effet une fois mise en place la fondation
n’appartient à personne si ce n’est qu’à eux même en tant que sujet indépendant. Carbonnier
disait qu’un groupement et…
Il est également possible de programmer la naissance de la fondation à une date postérieure
aux décès du mécène. Dans ce cas celui-ci charge un exécuteur testamentaire d’affecter telle
somme d’argent ou telle liste successoraux à une fondation qui sera créée post mortern.
D’après l’art 1906 du code civ « une personne qui juridiquement n’existe pas aux jours de la
succession ne peut pas recevoir un legs ». La Jp a su trouver un assouplissement pour les
personnes physique à travers la fameuse maxime. Il est permis de designer comme légataire
un ond qui au minimum a été concis avant la mort du testateur. Solution transmises aux
personnes morales parce qu’après tout la fondation sans être encore une personne morale avait
été conçu , voulu à cette époque. Auj la solution figure à l’art 18-2 de la loi sur le dev du
mécénat qui dit que « la fondation n’a pas besoin d’avoir la personnalité morale au décès du
légataire pourvu que la reconnaissance d’utilité pub soit demandé dans l’année qui suit
l’ouverture de la succession ». Le texte précise que la personnalité morale une fois obtenue
rétroagir à la date du décès ce qui permet techniquement de valider le leg. Les fondations se
rencontre dans les domaines de la santé pub, l’institut pasteur mais aussi le dev des beaux-arts
ou de la littérature, l’aide aux pauvres, l‘écologie. La reconnaissance d’utilité pub est une
décision régalienne du gouv qu’il accorde par décret après avis du conseil d’état donc à
lui d’apprécier l’adéquation de l’objet à l’intérêt général. Il vérifie aussi si le budget de la
fondation est suffisant pour lui permettre d’accomplir ses objectifs. Une fois constituée la
fondation en plus des revenus qu’elle tire de l’exploitation de ces biens peut faire appel à la
générosité pub. Au niveau de la durée elle perdure aussi longtemps que sa fortune n’est pas
consommée ou la reconnaissance d’utilité pub ne l’est pas retiré. Dans ce dernier cas les
éventuels de trésorerie doivent être versée aux organisations du même type et d’inspirations
analogue.

B- Les fondations d’entreprise et partenariale


Les sociétés civ ou commerciale, les coopératives, les mutuelles et même les universités
peuvent créer seul ou plusieurs des fondations ceci au terme d’une procédure plus rapide et
plus déconcentré que dans la formule classique puisque l’autorisation est préfectorale. Le
point commun avec les autres en action est qu’il s’agit toujours de réaliser projet d’envergure
en s’appuyant sur patrimoine. On retrouve également l’exigence d’un objectif d’IG sans but
lucratif mais il y a quelque différence. Par ex la durée ne peut pas être indéterminée, il faut l’a
fixée dans les statuts affectée d’un calendrier détaillant les actions qui seront menés en cours
de route. Donc c’est une formule qui convient à réaliser des actions à court et moyens terme
sur la base d’un échéancier précis. Il est interdit de solliciter ou de recevoir des dons du pub.
Elle ne doit être alimenté que par les versements des fondateurs. Pour le reste les statuts de la
fondation tiennent lieu de loi celle-ci et en cas de litige le juge doit les faire respecter telle
qu’ils ont été conçus. Si par ex les cond d’âges sont requises pour faire partir des collèges des
administrateurs qui en l’occurrence ne peut pas avoir plus de 75 ans. Le titulaire d’un siège
qui atteint la limite d’âge est réputée démissionnaire d’office. La cessation de ces fonctions
s’opère de façon automatique. Des lors le sujet ne peut obtenir des dommages et intérêt sous
prétexte que son mandat lui a été retirée sans entretien valables. Le ppe selon lequel la
révocation d’un dirigeant doit être précédé d’une phase contradictoire afin qu’il puisse
s’expliquer, ce ppe est inapplicable. Le respecter n’aurait aucun sens puisqu’ici c’est un
évènement objectif qui surviennent sans qu’il y ait une défense possible arrêt 28 septembre
2010.

C- Les fondations de pérennité


c’est un nouveau groupement apparut avec la PACTE du 22 mai 2019 il s’agit d’un outil de
détention et de transmission de capital doter de la personnalité morale et qui permet aux
créateurs d’une société d’avoir l’assurance que ces titres ne seront pas dispersés dans le future
après son décès par ex. Le mécanisme consiste à apporter l’état social ou d’action à un fond
de pérennité qui sera chargé de gérer ces titres mais avec interdiction de les aliéner. Le fond
va donc devenir un associé inamovible en ce sens qu’il n’a pas le droit de revendre sa
participation aux capital de l’entreprise. De plus les ressources au titre sociaux vont dégager,
les dividendes annuelles devront pour une partie être affectée à la poursuite du dev éco de la
société réinvestir dans celle-ci. Et pour une autre partie devrait contribuer au financement aux
missions d’IG. Il y a une certaines similitudes avec les fondations mais ici le patrimoine est
uniquement proposé à la base de droit sociaux représentative de x% du patrimoine du société.
Il y a une spécialisation alors que les autres formules déjà étudié sont plus généralistes. Fondé
un tel organisme il faut rédiger les statuts et les déposer à la préfecture du lieu du siège social,
ainsi que l’obtention de la personnalité n’est pas immédiate elle est liée à la publication au JO
d’un avis signalant la créations de fonds de pérennité. Ici c’est un simple régime de
déclaration et pas d’autorisation.

Paragraphe 2 : Les copropriétés d’immeubles divisé par appartement


Par la seule autorité de la loi quand la propriété d’un immeuble bâtit est réparti par lot entre
plusieurs titulaires. Cela fait d’elle de plein droit une personne morale entre les
copropriétaires. Apparemment on a un groupement entre les sujets, une communauté de
voisins mais en réalité il faut bien voir que les membres de cette collectivité n’en font partie
qu’en raison de leur qualité de proprio. L’être morale repose en vérité sur une assiette de biens
dont il facilite la gestion. D’ailleurs au moment de sa constitution la volonté individuelle n’est
pas nécessaire. Celui qui accède à la propriété d’une unité d’habitation dans l’immeuble est
d’office membres de la personne morale et il ne peut s’en extraire qu’en se séparant de son
logement. Cette personne morale contrairement à une fondation n’est proprio de rien.
L’immeuble ne l’appartient pas. Le but de son existence c’est de coordonnées la gestion de
l’ensemble à partir de décision prises à la majorité. Ils sont votés des appels de fonds pour
rénover la façade ou installer un ascenseur et le passif est à la charge des copropriétaires et
même ceux qui était contre doivent payer.

Paragraphes 3 : Les masses d’obligataires


Quand une société veut emprunter de l’argent auprès des épargnants, elle émet des titres
remboursables une date convenue qu’on appelle les obligations. Ils sont représentatifs de la
dette contracté par la société. Et pour les prêteurs ce sont des biens, des valeurs mobilières qui
peuvent se négocier en bourses s’ils ont besoin de liquidité avant l’échéance. Selon la loi les
porteurs d’obligations émises par la société « sont groupés de plein droit pour la défense de
leurs intérêts commun, en une masse qui jouit de la personnalité civile art L-228-46 du code
de commerce. Ici encore on voit le fait d’être titulaire d’un bien a pour csq inévitable une
affiliation aux groupements des propriétaires. La masse a le pouv d’ester en justice. Par ex si
les dirigeants de la société émettrice ont trompé les souscripteurs en leurs donnant des info
mensongères sur la santé financières de la société c’est un arrêt de la chambre commerciale de
la cour de cass 15 juin 1999.

Section 2 : Les groupements et dédoublement de personne


Ce type mérite une explication sur son déroulement. Je l’emploie afin de pouvoir évoquer la
société unipersonnelle qui au fond n’est aps un groupement puisqu’elle résulte de l’acte de
volonté d’un seul individu dont elle va être la doublure économique et en csq prendra les
risques des affaires à sa place. Les sociétés ce sont des entités à but lucratifs.

Sous-section 1 : Les entités sans buts lucratifs


Il s’agit des associations et de ce que les journalistes appellent les partenaires sociaux.

I- Les associations
L’archétype du groupement dont l’essence n’est pas lucrative c’est une association. Celui qui
prend une carte d’adhérent ne reçoit pas de contrepartie patrimoniale en échange de la
cotisation sa seule satisfaction c’est participé à une cause qu’ils pensent juste défendable. Une
allusion à ce caractère désintéressé figure à l’art 1 er de la loi de 1901 « l’association est la
convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs connaissances
ou leur activité dans un but autre que de partager les bénéfices ». il serait faux d’en déduire
qu’une association doit obligatoirement s’abstenir de dégager des excédents. Pas besoin d’être
en déficit chronique. L’important est le bénévolat des membres auxquels il est interdit
d’accaparer des bénéfices.

A- La signification du désintéressement : des bénéfices non partageables


Le texte se contente d’affirmer que « s’il y des surplus ils ne sont pas distribuables entre
les membres en revanche faire des bénéfices n’est pas privées. La seule chose défendues
c’est de les verser aux adhérents ». L’idée a eu du mal à s’imposer puisqu’au tout début les
commentateurs en lisant la loi à la lumière des travaux préparatoires estimaient que même la
simple recherche de bénéfices étaient impossibles. Ils étudiaient que l’association n’est pas
une affaire d’argent elle poursuit la réalisation d’un idéale ex créer des animations culturelles.
C’est une lib pol et pas éco et donc d’après eux si l’activité entrait dans le champs patrimonial
et tendait aussi à un enrichissement de la personne morale selon même sans répartition des
pactoles entre les adhérents il fallait dissoudre le groupement comme ayant un caractère
illicite. La JP s’est livrée à une analyse plus libérale partant du ppe que tout ce qui n’est
aps interdit est permis. Elle décide qu’une association peut parfaitement réalisée des profits
à condition de ne pas les offrir aux sociétaires. Aux quel cas le groupement serait requalifiée
en société. Pour risquer la requalification en société il en faut bcp car depuis l’arrêt
MANIGOD arrêt cham réunies du 11 mars 1914 la notion de bénéfices partagées que
sanctionne la cour de cass est très restrictive. On ne peut parler ‘attribution de bénéfices que
si les adhérents reçoivent « un gain pécuniaire ou matériel qui ajoute de la valeur à leur
fortunes » tant qu’il n’y aps pour eux un accroissement de patrimoine mais juste une rection
de fait, quand ça se résume à des dépenses allégés grâce à des ristournes accessibles via
l’association la requalification en société est exclue.
Les faits : en l’espèce un curé avait créé un groupement qui proposait à ces membres des
emprunts à un taux d’intérêt faibles nettement inférieurs à celui pratiqué par les banques. étant
précisé que les recettes de l’association serviraient à minoré toujours plus les % à payer les
années suivantes. Le groupement utilisait bien ces réserves financière pour avantager
pécuniairement ces membres dont avec un crédit qui était rendu le moins chers possible
avec le sys d’affectation des bénéfices disponibles. La cour de cass qu’au sens juridique une
économie n’est aps un enrichissement. Pour elle il n’ y avait distribution de bénéfices, faute
de gain positif accroissant la fortune des membres de l’association. Pour perdre sa nature
associative il faut que la personne morale cache une société mal dénommée, cache une bande
de profiteurs qui se rémunère en contradiction de la loi. Arrêt 1983 ou les résultats
bénéficiaires de l’exploitation d’un terrain de camping était ouvertement partagés entre
les membres gestionnaires du site.

B- L’ouverture possible aux secteurs commerciale


En effet l’accomplissement d’acte de commerce n’est pas interdit aux associations mais pour
respecter le ppe d’égalité devant les charges pub elles doivent alors s’acquitter des mme
impôts que les même operateurs pro appeler à subir leurs concurrences. Dans une économie
libérale il n’y a pas de monopole réservé aux sociétés commerciales mais le droit fiscal doit
être neutre et frappé de la même manière que tous ceux qui se dispute le marché quel que soit
leur qualité juridique.
1- Les implications en droit fiscal
Les associations visées par la loi de 1901 sont en ppe exonérer d’impôts. Être une assos
c’est un petit paradis fiscal. Mais à cond de rester dans le cadre de la non lucrativité si non ce
sont les portes d’enfers qui s’ouvrent. En effet le juge admi a définit des critères qualifiants,
les marqueurs de la lucrativité et toute assos guidée par la recherche de profit sera fiscalement
traité comme une société. Cad sur le plan fiscal une asso qui s’aventure dans le secteurs
mercantile va être passible de l’impôt sur société de la taxe d’apprentissage de la
contribution éco, territoriale et pour toutes ces opérations à caractères payant ( livraison
de marchandises, prestation de services ) elle va être également soumises à la TVA. On la met
ici sur le même pied d’égalité avec les autres entrepreneurs.
Les marqueurs : pour connaitre la situation fiscale d’une assos il faut procéder à une sorte de
texte éliminatoire pouvant comporter jusqu’à trois question successives en fonction des
réponses c’est noir ou blanc il n’ y a pas de demi-mesure. Soit l’asso est qualifiée de non
lucratives et sera exemptée d’impôt, soit elle est regardée comme lucrative et sera
imposable en csq.
1ère question : La gestion de l’association est-elle intéressée ?
En cas de réponse positive l’assos présente à coup sûr un caractère lucratif et on n’a
même pas besoin de poursuivre l’analyse. En revanche si la réponse est négative alors on
continue le questionnement.
Le désintéressement est synonyme de gratuité et cela exclut toute forme de rémunération y
compris si le dirigeant consacre à l’association une part importante de son temps. Il ne faut ni
versement de somme d’argent, ni octroie d’avantage en nature tel que mise à disposition de
logement de voiture, prise en charge de dépense personnelle arrêt 11 octobre 2000. Il existe
2 exception légale code générale des impôts art 261 « dans les grandes associations qui
dispose de ressources financière propre sup à 200000 euros. Il est permis de rémunérer les
dirigeants sans que le caractère désintéressé de la gestion soit remis en cause. Il faut pour
cela que la rémunération versée soit la contrepartie de l’exercice effectif du mandat et qu’elle
ne dépasse pas le niveau couramment pratiqué dans le monde associatif pour des
responsabilités de nature similaire. Dans les autres associations les moins riches il est
admis qu’une rémunération brute mensuelle totale inférieur ou égale aux ¾ du smic ne
remet pas en cause le caractère désintéressé de la gestion.
2ème question : L’association concurrence-t-elle une entreprise sur telle zone de
chalandise, sur tel bassin d’attraction de la clientèle ?
Si la réponse est NON l’association est sure de rester défiscalisée. Car le fait qu’elle soit
exemptée d’impôt ne nuire à personne. Ne provoque aucune distorsion de concurrence. Si la
réponse est OUI donc s’il y a une situation de concurrence tout espoir de passer à
travers le maille du filet n’est pas perdu car l’entité peut éventuellement sortir son joker en
mettant en paquet sur la question 3.
La zone de chalandise : c’est l’étendue de l’espace territoriale à prendre en compte. Est
variable selon le type de prestation à prendre en compte.
- Parfois c’est une région. Il a été jugé qu’une assos qui prend des chevaux en pension
dans le bois de Boulogne exerce une activité concurrentielle parce qu’il existe en
périphérie parisienne des centres équestre proposant le même service CE du 23
novembre 2001.
- Il peut s’agir également d’une commune. Il a été jugé que l’assos qui exploite une
boucherie halal attenant à la mosquée de Mulhouse exploite une activité commerciale
puisque d’autre boucherie sont installées dans la ville arrêt tribunal adm de
Strasbourg du 10 novembre 2004.
La lucrativité ne sera évidemment pas retenue si à l’intérieur du périmètre
géographique considéré le secteur associatif est le seul qui soit capable de répondre aux
demandes des consommateurs. Dans ce cas l’association ne fait de l’ombre à personne. Ex :
les rares écoles permettant d’apprendre l’esperanto en France sont aux mains d’assos de
passionnées, aucun soucis on est dans la non lucrativité. Lorsque le consommateur à le choix
de s’adresser à l’association ou à une entreprise normale cad le client peut se procurer du bien
auprès de l’une ou de l’autre là il faut regarder si les méthodes de gestion développer par le
monde associatif sont analogues à celle du secteur marchand. On va voir qu’une exemption
fiscale reste concevable si les moyens mises en œuvre sont différents des structures
lucratif.
3ème question : quand un créneau est occupé à la fois par une association et d’autres agents
économiques il faut se poser la question : l’association exerce t’elle son activité dans des
conditions similaires à celle d’une entreprise ?
C’est là que revient la règle des 4p Produit Publique Prix Publicité forment un faisceau
d’indices. On n’exige pas qu’ils soient simultanément présents mais plus il y en a mieux c’est
pour l’association.
- Le produit diffusé ou la nature de la prestation : il peut appeler que l’association ait
choisi un domaine d’activité puis on observe une carence d’initiative commerciale cad
des entreprises vendant les mêmes marchandises procurant les mêmes services ne sont
aps retrouvables mais leur nombres est insuffisant cad le besoin à satisfaire est mal
couvert par le marché. Ex dans telles zone rurales il y a bien un restaurateur qui
propose de livrer des repas à domicile aux personnes âgées mais il est débordé
tellement les clients sont nombreux et donc la chaine assos n’est aps de trop pour
compléter le travail Arrêt CE 3 septembre 1997.
- Le public visé s’agit -il des mêmes clients que ceux fréquentant les commerces et
établissement conventionnel ou il y a-t-il au contraire un effort fait pour
s’adresser en priorité à une branche sociale cad les personnes vers lesquelles les
entreprises commerciales ne s’orientent pas spontanément. L’organisme qui dispense
des cours d’alphabétisation sera exempté d’impôt Cour adm Paris 26 mai 1992.
Tandis que si l’objet est l’enseignement de la plongée sous-marine aux touristes le
long des côtes bretons à des gens ayant la chance de pourvoir s’offrir des vacances et
bien l’assos sera considérée comme évoluant dans la sphère marchande CE 13 février
2013 Groupe de plongée de Correcte
- Les prix pratiqués : si les tarifs sont ondulés en fonction de la situation sociale des
usagers pour rendre le produit ou le service accessible aux plus démunis, on présume
que le but n’est pas de conquérir des part de marché au détriment des entreprises
commerciales car ici l’assos intervient bien dans un domaine ou des entreprises
commerciales existent mais elle ne le fait pas dans une optique concurrentielle mais
plutôt caritatif avec une finalité altruiste. Elle fait du social ex de jp l’association qui
gère un dispensaire ouvert à tout le monde mais qui soigne gratuitement les pauvres
CE 6 janvier 1994.
- La publicité : communiqué oui, des marchés non. L’assos relève de la fiscalité
commerciale si elle a recours à des méthodes excédent les besoins de l’information du
pub afin de rentabiliser son activité. Ex cour d’appel de paris 27 mai 1993 elle insère
des messages publicitaire dans le presse départementale pour venter ces cours de yoga.
2- Les implications en droit des affaires
Il faut d’abord distinguer entre les assos qui réalisent épisodiquement des actes de commerce
et celles ayant l’habitude de le faire. Et ensuite parmi les associations qui exercent le
commerce avec une cadence répétée , il faut distinguer entre celle qui le font de manière
souterraine et celle qui agisse en pleine lumière.
a) Le critère de l’intensité
Quand une assos pratique le commerce de façon occasionnelle à titre tout à fait
accessoire elle demeure soumise au droit civil sur le plan de la compétence juridictionnelle
des règles de preuves. Tandis que si des actes de commerce au lieu d’avoir une ampleur
minime sont accomplis en trop grande quantité cesse d’être l’exception au point de
primer sur le reste et bien l’asso tombe dans la commercialité et donc il y aura compétence
des tribunaux de commerce. Applicabilité générale de la preuve par tout moyen, validité des
clauses de garantie. Ex : Cour d’appel de Versailles du 8 janvier 2013 relatif à une assos
qui pour atteindre un but désintéressé à savoir informer la communauté musulmane sur la
qualité des produits halal accomplissait des actes de commerces plus exactement elle avait
déposé une laque, une sorte de label et elle vendait aux restaurants, aux abattoirs le droit
d’utiliser son signe distinctif. Etant commerçant de fait l’association n’a pas pu se dérober à
la clause attributive de juridiction figurant dans un contrat signé avec un producteur de plat
cuisiné qui lui donnait de l’argent.
b) Le critère de l’opacité
Une société se livre à une activité commerciale habituelle sans l’avoir impliquer dans ses
statuts, ni l’avoir déclaré aux fiscal. Cette association outre les impôts sera redevable et
s’expose à une action en concurrence déloyale de la part des pro dont elle a nié aux chiffres
d’affaires victime de para commercialiste= pratique qui consiste à exercer une activité com
hors lois sans supporter les charges correspondantes cad en esquivant les obligations fiscales,
comptables sociales etc.… qui pèse sur les sociétés. L’auteur encourt une condamnation à des
dommages et intérêts. Arrêt cour de cass 10 juin 1991 RTD com = ou une assos de
marcheur, qui ne payait pas de charges sociales fiscales c’était mise à éditer des cartes
géographiques de randonnée et faisant ainsi une concurrence déloyale à une entreprise
spécialisée dans ce genre d’affiche. Il se fie au même règle du jeu que les concurrents. Une
association peut très bien prévoit dans ces statuts que son objet sera de vendre des produits ou
de fournir des services à titres onéreux art L142-7 du code de commerce. Rien n’empêche une
assos de vendre sur les activités des entreprises classiques pourvu que ses statuts le
mentionnent et à condition qu’elle renonce aux avantages fiscaux offert par le cadre
associatif.

Paragraphe 2 : Les syndicats


La loi le Chapelier de 1791 avait interdit tous les groupements pro et corporation. Il a fallu
attendre la loi du 21 mars 1884 pour qu’elle soit consacré le ppe de libre création des
syndicats. Le préambule de la const de 1946 l’a réaffirmé « tout homme peut défendre ses
droits et intérêt par l’action syndicale et adhérer aux syndicats de son choix »
A - Pourquoi y a-t-il peu de syndiqué en France ?
Le mouvement syndicats connu ses heures de gloire Front Populaire mais il s’est bcp
essoufflé. On note un phéno de désaffection. Un manque de représentativité. Le taux de
syndicalisation en France serait de 8% on serait même la lanterne rouge de l’Europe. En suède
et Danemark c’est 67%, en Belgique 50% en Angleterre 25% en Allemagne 18%. L’une des
raisons à ce mauvais classement, qui ne stimule pas les salariés à investir dans le cadre
d’adhérents c’est le ppe d’unité de statut collectif au niveau de l’entreprise. Dès lors un
accord est signé entre un employeur et un syndicat l’ensemble du personnel est couvert.
Bénéficie des avantages qui ont été négociés. Au nom de l’égalité entre les travailleurs il est
interdit de réserver de privilèges spéciaux aux seuls syndiqués. Cette affectionnément du
syndicalisme est regrettable car l’état a fait des syndicats en rouage de son organisation, en
leur accordant des comp, des pouv importants dans la vie éco et sociale de la nation. Et donc
il n’y a personne pour faire entendre les voies de plus nombreux cad des salariés qui ne
sont pas affiliés à des syndicats. Quelque ex de prérogative reconnus aux syndicat : un
monopole pour la présentation de candidat au 1 er tour lors de l’élection dans l’entreprise du
comité sociale et économique. Ils ont aussi une place éminente dans la négociation des
conventions collectives, dans la signature de tous ses accords, des sièges leurs sont réservées
dans bcp d’institution.

B -Est-il facile de créer un syndicat ?


Syndicat d’employeur ou de salariés ne peut être constituer qu’entre les personnes ayant
une profession similaire art L2131-2 d code de travail . Cet impératif est logique car la
finalité de ce type d’organisation est d’exprimer une solidarité professionnelle entre personne
ayant des métiers identiques ou presque. Ex : les salariés appartenant aux différents corps de
métier de la construction peuvent se grouper dans un syndicat de bâtiment. Pour permettre aux
nostalgique de militer encore la loi autorise les retraités à faire partie d’un syndicat pro.
L’objet d’un syndicat doit se limiter à l’étude et à la défense des intérêts matériels
moraux commun aux personnes visées par ces statuts art L2131-1 du code de w. Les
intérêts matériels ce sont par ex la rémunérations, les cond de w, les licenciements avec
même une qualité d’intervention devant les instances opposant un salarié et son employeur.
Quant aux intérêts moraux il s’agirait de se battre pour l’honneur de la profession cour de
cass juillet 2011= un syndicat de garagistes indépendants se plaignait que leur profession
était tournée en ridicule par Renault dans son post publicitaire ou on y voyait des mécaniciens
non agrées par le constructeur mais cherchait partout la clé ou le frein à main dans la voiture.
Les formalités de constitution d’un syndicat sont simplifiées car il suffit de déposer des
statuts à la mairie du lieu où le syndicat est établi. Le maire communique les statuts au
procureur de la rep qui lui vérifie leur conformités aux normes en vigueur. Et si le paquet en
épluchant les statuts découvre que le groupement n’est pas une organisation syndicale, faute
de remplir les conditions nécessaires il peut demander la dissolution de ce faux syndicat.
C’est ce qui est arrivé au front national de la police FNP dont l’activité vient viser ou à
promouvoir la doctrine pol de ce parti dans un milieu professionnel qui s’agissait de
l’émanation d’un parti pol constitué sous la forme d’un syndicat. Cette habitude de ruse avec
la loi a été sanctionnée arrêt cass cham mixte 10 avril 1998 = on ne peut pas utiliser la
forme syndicale par simple stratégie comme le moyen de faire la propagande d’un parti pol
dans le monde du w.
A l’inverse tout groupement destiné à défendre des intérêts pro doit être qualifié de
syndicat quel que soit la dénomination qui lui a été donné par les fondateurs. C’est son
objet qui confère un caractère syndicale à son organisation arrêt MATELLY contre France
qui a jugé la liberté syndicale applicable dans l’armée CEDH 2 octobre 2014 = des
gendarmes avaient été contraint par leur hiérarchie de démissionner l’association mise en
place pour animer un forum internet favorisant le dialogue entre les forces de l’ordre et les
citoyens. La forme était associative mais outre cette activité de communication une clause des
statuts leur faisaient référence à un aspect plus revendicatif à savoir « veiller à ce que
progresse la situation matérielle et morale des gendarmes ». Or selon l’article L4121-4 du
code de défense nationale « l’existence de groupement pro militaire de nature syndicale ainsi
que l’adhésion des militaires en service à ces groupements sont incompatibles avec les règles
de la discipline militaire ». Ce texte est inspiré par la crainte que les organisation
syndicales viennent semer le désordre parmi les membres de l’armée et provoque ainsi
une baisse de son activité pro qui implique l’obéissance. La cour euro a été d’accord sur un
point avec le ministère de la défense c’est qu’en substance l’association était un syndicats
compte tenu de son objet. Mais selon la cour la commission de militaires n’est pas
incompatible avec une association syndicale. Et du coup ne pas leur accordé la possibilité
de syndiquer c’est violer l’art 11 de la CEDH.
C- Quelle est l’autonomie d’action des syndicats ?
Comme toutes les personnes morales les syndicats ne peuvent passer que des actes utiles à
la réalisation de leurs objet. Sous cette limite la capacité juridique des syndicats est
complète cad ils peuvent recevoir des dons, ils peuvent conclure toute sorte de contrat, ils ont
le droit d’acquérir des immeubles qui seront insaisissable s’ils sont affectés à des réunions à
l’usage de bibliothèque ou encore pour les cours dispensés au militant art L2132-4 du code de
w. A part cette insaisissabilité les syndicats ne bénéficient d’aucun autre traitement de faveur
dans l’activité patrimoniale. Les obligations contractuelles qu’ils souscrivent ont force
obligatoire. Avoir la qualité de syndicats ne permet pas de se dérober aux droits
communs des actes juridique, ne permet pas de s’échapper aux règles habituelles qui
s’impose à tous les contractants arrêt 3 juin 2010 = ou la ville de châteaux rouge qui avait
prêté gratuitement des locaux de son domaine privé à 3 organisation syndicale. le châteaux
rouge a souhaité un jour récupérer ses immeubles. La règle en matière de prêt à usage est que
« le proprio mettre fin aux contrats, et reprendre la chose qu’il a prêté à tout moment faculté
de résiliation unilatérale » art 1875 du code civ. Mais la cour d’appel de bourg avait estimé
que cette rupture de contrat portait atteinte à le liberté syndicale. Et avait condamner la
municipalité à reloger les syndicats dans de nouveau locaux sans qu’ils aient à payer de loyer.
L’arrêt d’appel a été cassé et il y eu expulsion des syndicats devenus occupants sans
titre. La 1ère cham civ énonce que l’exercice effectif des lois syndicales ne crée aucune
obligation aux communes de consentir des prêts de locaux gracieux et perpétuels.

Sous-section 2 : Les entités à but lucratif


Cette catégorie s’utilise en société et groupement d’intérêt économique.

Paragraphe 1 : Les sociétés


Parmi tous les groupements la catégorie des sociétés est faite pour servir de support à
l’activité d’entreprise ou à un exercice de profession. L’observation n’est aps toujours vrai
puisque les sociétés civiles sont parfois créées afin de gérer et rentabiliser un patrimoine dans
un cadre familiale en particulier chez ceux qui ont la chance d’avoir une fortune mobilière.
N’empêche que sur le plan économique ce sont toujours des structures de dite capitaliste
ayant pour but la recherche de profit maximum.
A- La création des sociétés par contrat ou décision unilatérale
Etymologiquement le mot associés vient du latin SOCIUS qui signifie le compagnon.
Mais une loi de 1985 a inventé le compagnon sans compagnon en permettant à une personne
isolée de créer une société.
1- Les sociétés pluripersonnelles
Le but collectivement poursuivies par un membre d’une société est toujours le profit. Ici la
société prend son origine dans un contrat entre les associés. La société elle pourra rester
indéfiniment de personne morale si les associés conviennent de ne pas l’immatriculer. Au
contraire s’ils choisissent de révéler son existence au tiers par immatriculation aux RCS la
société sera une personne morale. A partir des points de commun qu’il peut y avoir entre les
diverses formes de société plusieurs qualification sont convenables.
a) La distinction société civile et les sociétés commerciales
Cette distinction est le reflet en matière de société, est le reflet de la séparation entre le droit
com et civ. Mais pour les sociétés, le critère de la commercialité est double.
Une société peut être commerciale par son objet. Si celui-ci est l’accomplissement d’acte
de commerce. L’analogie est flagrante avec la définition du commerçant personne physique.
La société est commerçante. Une société peut être commerciale par sa forme lorsqu’elle
adopte une configuration juridique qui est qualifié de commerciale par la loi. En se profit
toutes les société visées et règlementées par le livre 2 du code de commerce à savoir Société
en Nom Collectif (SNC), Société en Commandite (SC) la Société Commerciale à
Responsabilité Limitée (SARL), la Société Anonyme (SA) et la Société par Action Simplifiée
(SAS). Même si l’objet statutaire est 100 % civile exercice d’une profession libérale, la
société relève du droit commercial.
La législation en fait une catégorie résiduelle, une catégorie englobant par élimination celle
dont le droit commerciales ne veut pas, art 1845 du code civ, outre le caractère civile toutes
les sociétés auxquelles la loi n’attribue d’autre caractère soit en raison de leur forme ou
de leur objet. En résumé si une société n’a pas d’activité commerciale, ni de forme c’est une
société civile. Ex les sociétés agricoles, de gestion immobilières, la société civile comme
forme juridique d’une holding = en français on parle de société de portefeuille car son objet
est de détenir des participations dans le capital d’autre société ce qui est en soie une activité
civile. La société civ à moindre d’importance qu’autre fois surtout depuis que les activités éco
ont été rendu à toute personne commerciale.
b) Les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux
Cette approche est fondée sur la nature des rapport qui sont établis entre les associés. Dans les
sociétés de personne la considération de l’individualité des associés est primordiale, il se
porte une estime mutuelle qui explique leurs décisions de se rassembler. Ce sont des sociétés
crées INSTUITUS PERSONAE cad si les associes ce sont groupés c’est parce que chacun
d’eux a considéré que chacun des autres était une composante nécessaire à l’existence et aux
fonctionnement de la structure.
Pourquoi est-il si important que les associés se connaissent et se fassent confiance ?
Parce que dans ces sociétés les membres acceptent de courir ensemble de gros risques. Ils sont
personnellement tenus des dettes de la société. Ils peuvent être contraint de payer les
créanciers si l’entité n’est plus solvable. S’il y a une éventuelle faillite de la société, peut
couter bcp plus que la perte de leur remise de fonds initiale. Etant exposé financièrement ils
ont tous vocation à participer à la gestion dans ces cond mieux vaut ne pas se lier à
n’importe qui mais avec des gens dont on a puit apprécier les aptitudes. Puisque chacun
s’associe en considération du talent réel ou supposée des autres on parle de sociétés de
personnes. Dès lors, l’une de ces ppales caractéristique est d’être une société fermée. Ici les
associés vont avoir des parts sociales qui ne peuvent pas être cédées ou transmise librement
pour une aliénation entre personne vivante. il faut obtenir un agréement des autres associés =
agréement qui va porter même sur le ppe de la cession et aussi sur la personne de
l’acquéreur.
En cas de décès d’un associé
Il n’y a pas de transmission des parts aux héritiers, la société est dissoute. Mais on admet
qu’une clause de statut peut prévoir la continuation de la société entre les associés survivantes
entre les successeurs du défunt. L’ex le plus chevé de ce type d’association c’est la société en
nom collectif = « Ces membres doivent être des commerçants qui répondent indéfiniment et
solidairement des dettes sociales » code de com art L221-1. « Les parts sociales ne peuvent
être cédées qu’avec le consentement de tous les associés » code de com art L221- 2. Pour la
gestion « tous les membres ont vocation à participer mais les statuts peuvent stipuler qu’il
aura un seul gérant » code de com art L221-3. Le ppe est que le décès d’un associé
entraine la dissolution du groupement mais les statuts peuvent prévoir la survie de la
personne morale soit entre les seuls associées subsistant, soit avec les héritiers de l’associés
décédé art L221-7 du code commerce.
Dans les sociétés de capitaux la personnalité de l’associé est indifférente. Seul l’argent qui
compte. L’instuitis personae est remplacé par l’INTUITUS PECUNIAE. Vis-à-vis des
créanciers la personnes des associés s’effacent également car seul les biens de la société
répondent des dettes sociales. Autre signe distinctif c’est une société ouverte parce qu’ici
les associés ne reçoivent aps des parts sociales mais des actions, des titres libres et
négociables. Pour les vendre il est inutile de demander l’autorisation des autres
actionnaires.
De même le décès d’un actionnaire n’a pas de répercussion sur l’existence de la société .
La société, elle se maintient et les héritiers intègrent le groupement. L’ex le plus pure de ce
modèle théorique est la Société Anonymes mais les statuts peuvent s’en écarter sur un point.
Parce qu’il est possible de réintroduire des considérations d’intuitus personae par le biais
d’une clause d’agrément art L228-23 du code de com. Tant qu’il y en a une, l’actionnaire qui
veut revendre sa participation devrait d’abord faire agréer son successeurs du moins si celui-ci
n’est aps déjà membres de la société. Mais la clause a une portée limitée car elle est
inopposable pour les actions à un conjoint, à un ascendant, à un descendant et également pour
les transmissions à cause de mort.
Il existe en droit français une forme intermédiaire, hybride entre la société de personne
et la société de capitaux qui est la Société à Responsabilité Limitée (SARL) code de com
L223-1 et suivants. Elle se rapproche d’une société de personne dans la mesure ou les
associés sont titulaire de part sociale qui ne sont pas facilement transmissible car leur section
est soumise à agréement. Mais elle se rapproche aussi d’une société de capitaux étant donné
que les associés ne sont tenus aux passif sociales, que si le montant des dettes dépasse la
valeurs de ce qu’ils ont apportés.
c) La distinction de société à risque limité et à risque illimité
Elle se regroupe un peu avec la distinction précédente sauf ici l’accent est mis sur l’étendue
des engagements des associés.
Les sociétés à risque limité sont celle par lesquels les créanciers sociaux impayés ne
peuvent aps se retourner contre les associés. Une fois que les associés ont réalisé leurs
accords on ne peut plus rien exigé d’eux. La loi décrit cette limitation de responsabilité dans
les termes suivant « les associés ne supportent les pertes car coassurances de leurs apports »
la formule est inscrite à l’art L223-1 du code de commerce pour les SARL, L225-1 pour les
SA et L227-1 pour les SAS Société par Action Simplifiées.
Les sociétés à risques illimités sont celles dans lesquelles les associés sont personnellement
et indéfiniment tenu des dettes sociales. Sous l’angle patrimoniale c’est presque la même
situation s’ils étaient des entrepreneurs individuels. Ils ne peuvent pas être poursuivies par un
créanciers qu’après de tentatives d’instruction infructueuse auprès de la société. Ils doivent
avoir subies une mise en demeure non suivies des faits ce qui prouve sa carence. Les associés
eux ne sont aps en premières ligne, ils sont épongés (acquittés) de dette à titre subsidiaire un
peu comme les cautions. Ils se réfèrent à un cautionnement obéissant aux règles protectrices
du donneurs de sociétés arrêt 17 janvier 2006 = ce n’est pas un cautionnement mais plutôt
un mécanisme originale qui est attaché de plein droit à la qualité d’associés en nom
collectif ou d’associés d’une société civile. A la différence d’une caution en générale qui ne
couvre aps les dettes antérieurs à sa signature, les associes répondent même du passif qui
existait avant leur arrivés s’ils sont entrés dans la société en cours de vie sociale. La manière
dont ils sont obligés varient suivant la forme de la société. Dans la Société en Nom Collectif
(SNC) leur obligation de payer est solidaire L221-1 du code de com. Cela signifie que le
créancier de personne morale devenu insolvable peut s’adresser à l’un quelconque des
associés pour lui réclamer la totalité de son dû. Une fois cette associé a acquitté la dette, il
peut se faire rembourser par les coassociés. leur côté part qui sera proportionnelle au %Tage
de chacun dans le capital.
Dans la société Civ l’obi n’est que conjointe et des lors le créanciers doit diviser ces
recours concrètement il ne peut demander à chaque associés qu’une fraction de la dette
calculée en fonction de ce que pèse ces apports dans le capital. Cad pour une dette de 10000
euro s’il y a 4 associés détenant respectivement 40 30 20 et 10% du capital, le créanciers doit
poursuivre chacun séparément pour 4000 2000 et 1000 euro.
2- Les sociétés unipersonnelles
Ça peut être une situation accidentelle qui est juste tolérée par le droit ou alors serait le
résultat d’un choix réfléchi qui lui est encouragée par le droit.
a) Les sociétés accidentellement unipersonnelles
Il peut arriver que dans une société plurale on assiste à une réunion inattendue fortuite de tous
les droits sociaux en une seule main. Une société qui au départ avait été établi par plusieurs
associés durant sa vie n’en a plus qu’un.
Explication d’un tel scénario : soit l’associé restant à racheter les parts ou action des autres,
soit il en a hérité dans le cadre d’une entreprise familiale. Les sociétés qui devenaient
unipersonnelles étaient automatiquement dissoute. Auj ce n’est plus le cas. La dissolution est
un risque auxquels s’exposent l’associés s’ils ne remédie pas à l’irrégularité de la
situation sociale. Art 1844-5 du code civil « l’appartenance de tous les titres à une même
personne est sans csq immédiate sur l’existence de la société ». Simplement l’associé
dispose d’un délai d’un ans pour régulariser cad pour convaincre des partenaires de le
rejoindre. A l’expiration de ce délai si rien n’a été fait tout intéressé peut saisir la justice pour
demander la dissolution de la société. Pendant que ce déroule la procédure la régularisation
demeure possible et l’associé unique peut même réclamer un répit de 6 mois pour trouver des
partenaires. Remarque : ce sys de sauvetage ne s’applique pas aux SARL et aux SAS
puisque pour celle-ci la présence d’un associé unique est ouvertement reconnue dès la
constitution. En ce qui les concerne il y une réelle et franche du caractère unipersonnelle.
b) Les sociétés délibérément unipersonnelles
Le législateur a progressivement admis que certaines sociétés puissent être conçus
unijambiste. La reforme a emporté son public car auj presque toutes les sociétés crées sont
unipersonnelles. Tout a commencé avec une loi du 11 juillet 1985 qui a permis l’EURL (=
entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et l’EARL (= exploitation agricole à
responsabilité limitée). Une autre loi du 23 juin 1999 a transposé le système aux professions
libérales en instituant la société d’exercice libéral unipersonnelle SELP. Et a suivi une loi du
13 juillet 1999 qui a rendu possible la Société par Action Simplifiée Unipersonnelle SASU
code de com L227-1. Pour l’instant ni la SA, si la SNC, ni les commandites, ni le GIE ne
peuvent pas être crées par une seule personne. Pour apprécier les avantages de la formule il
faut se livrer à une comparaison avec le statut de la personne physique qui exploite par un
fonds de commerce. Quand on se lance dans les affaires est-il préférable de créer une société
ou d’exercer le commerce en son propre nom ?
- Les avantages tenant à la limitation de risques
Le ppale objectif de l’opérateur éco qui veut mener son activité à travers une société
unipersonnelle est de limiter sa responsabilité. C’est une façon de séparer d’un côté son
patrimoine domestique et de l’autre dans son patrimoine pro. L’idée de se cloisonnement est
de n’être tenues des dettes que sur les actifs de la société. La protection financière est-elle si
efficace que ça ?
Pas vraiment face aux créanciers puissants que sont les banques, car elle se font consentir des
garantie pour sécuriser les crédits octroyés à leur clientèles. L’une des plus redoutables est le
cautionnement. L’associé qui se porte caution devra payer à la place de la personne morale si
celle-ci n’a aps les moyens de rembourser les sommes empruntées. En outre lorsque la société
unipersonnelle est soumise à une procédure collective sont dirigeants peut faire l’objet de
sanction patrimoniale s’il a commis des fautes de gestion. Là encore s’en est finit de la
limitation des risques.
- Les avantages quant à la transmission de l’entreprise
Dès lors qu’on est en présence d’une société au lieu d’avoir un fonds de commerce avec une
personne phy comme propriétaire. Cela donne une grande souplesse pour céder l’affaire
entre vif. On peut envisager une cession progressive de l’entreprise en vendant d’abord une
partie du capital social puis le reste de façon échelonnée. Tandis que pour un fonds de
commerce c’est tout ou rien car le fonds de commerce forme un ensemble de compact. La
désunion de ces éléments provoquera sa disparition en tant qu’universalité de fait. Au
contraire rien n’interdit de vendre petit à petit des parts sociales ou des actions. En cas de
transmission successorale à cause de mort, si une société unipersonnelle offre plus de facilité,
en effet le fonds de commerce est un bien impartageable car il se disloque si on repartie les
éléments entres plusieurs personnes. Donc il faut le liciter cad le vendre afin de partager
entre les héritiers le prix obtenus. Ou alors soit un des successible veut le conserver avec
même un sys d’attribution préférentielle participé à l’exploitation du fonds et il dédommage
les autres en leur versants une soulte. Si l’héritier est mineur il ne peut pas être commerçant
donc cela oblige à nommer un administrateur jusqu’à sa majorité. Au contraire lorsqu’il y a
une société on peut facilement partager des parts sociales ou des actions et si la présence d’un
enfant mineurs est moins gênante car les EUARL l’associé n’acquiert pas la qualité de
commerçant.
- Les avantages pour la croissance de l’entreprise
Lorsqu’on est sous forme de société, si l’entreprise grandit et a besoin de capitaux propre
supplémentaire et pas besoin d’emprunter pour réaliser ces projets on peut aisément aménager
l’entrée d’un ou plusieurs apporteurs de fonds. Il suffit de procéder à une augmentation de
capitale. En revanche dans une entreprise individuelle classique pour accueillir un partenaire
les choses sont plus compliquées car il faut créer une société avec un revenue. Dans ce cas le
fonds de commerce sera l’objet d’un accord en nature avec un formalisme assez lourd à
respecter avec aussi la survenance possible d’un conflit sur l’évaluation du bien qui détermine
la quantité de part sociales que recevra la société. Tout ça pour dire qu’il n’y pas d’intérêt
évident à transformer une société personnelle en société unipersonnelle sauf si on
poursuit un objectif précis tel que la préparation d’une succession ou une alliance avec un
tiers. En revanche lorsque quelqu’un crée une entreprise il est recommandé d’opter d’emblée
pour la société unipersonnelle car tout sera plus simple lorsqu’elle voudra se développer.

B- Les éléments caractéristiques de l’acte de société


Il y a eu une évolution avec la loi PACTE du 20 mai 2019 qui a conservé la définition tradi
de la société donnée par l’art 1832 du code civ mais en y ajoutant de nouveau élément inscrit
à l’art 1833 de ce même code.
1- Les accords
L’art 1832 du code civ dit « que les associés pour instituer une société doivent mettre quelque
chose en commun donc il faut une mise sociale ». On dit souvent que l’accord est ce qui
permet de distinguer l’associé du tiers. En effet la qualité de membre de la personne morale
s’obtient par ce biais. Les accords suscitent 3 séries d’interrogations. Comment caractériser
l’opération d’accord ? Quels sont les différentes catégories d’apport ? Comment se fait la
réunion des accords dans le capital social ?
a) Comment caractériser l’opération d’accord ?
Effectuer un accord c’est mettre une valeur à la disposition de la société. Un transfert doit
s’opérer au profit de la personne morale. L’originalité de l’opération est triple.
- Caractère obligatoire
Pour une société puisse se former il est indispensable que des apports soient réalisés. Il faut
fournir de l’argent pour autre chose sans quoi il n’y pas de société. Elle vaut pour tous les
associés sans exception celui qui se dérobe ne peut prétendre être membres de la société. Mais
c’est la seule exigence légale d’où 1 ère csq il n’est aps nécessaire que les apports soient de
nature identique cad un associé peut mettre une somme d’argent dans la société, un autre un
local et un autre des matériels etc... 2 ème csq il n’est aps nécessaire que les apports soient
d’une égale importance même un grand écart de valeurs, même un énorme déséquilibre est
sans influence sur la validité de la société. Cela veut dire que les associés auront des gains
financiers qui ne seront aps d’un niveau comparable.
- Le caractère onéreux
Un contrat est onéreux lorsque la prestation d’une partie à l’acte est accomplie dans un
but intéressé car il lui procure un avantage en retour. Lorsqu’il n’y pas de contrepartie on dit
c’est un acte de bienfaisance ou à titre gratuit. Que faut-il décider ici dans la mesure ou
l’apporteur s’appauvrit et en retour n’est pas sûr de s’enrichir. La contrepartie attendu
est très hypothétique. L’opération d’accord présente toujours un caractère onéreux donc son
auteur reçoit en échange la qualité d’associé, qui est matérialisé par l’attribution de part
sociale ou bien sociaux.
- Le caractère définitif
L’apport represente la seule obligation que l’associé assume envers la société. Elle ne plus
rien exigée de lui une fois son accord réalisé. Cela signifie qu’au cours de la vie sociale un
associé ne sauta=rait etre contrait d’augmenter son apport. si une augmentation de capital est
voté, l’associé va pouvoir y participer et il est même prioritaire. C’est un prérogative , c’est
une faculté , il n’est pa stenu de reinjecter des fonds o des biens dans la société. Il y a quand
même une exception. Les sociétés de ocnstruction ayant pour objet d’édifier des immeubles
en vu de les revendre. Dans ce cas pour garantir l’achèvement de l’immeuble et sauvegarder
le droit au logement, de réserver un appartement de programme envers son encompte la loi
prévoit que les associés sont obligés de répondre aux appels de fonds supplémentaire code de
la construction art L211-3. L’apport marque la limite de l’obligation de l’associé vis-à-vis de
la société.
b) Quels sont les différentes catégories d’apport ?
IL en existe 3 sortes : l’argent qui est l’apport en numéraire, les choses autres que la monnaie
et la force de travail.
- L’apport en numéraire
Le vrai, pure apport en numéraire a pour objet des fonds que l’apporteur doit verser à la
société. Cet apport ne doit pas être confondu avec une opération dérivée à savoir les avances
en compte courant qui correspondent au versement que les associés peuvent faire à la société
mais à titre de prêt. Il faut parti du constat qu’un vrai apport a pour inconvénient la
rémunération aléatoire. Car oui l’apport donne droit à des dividendes mais pour le recevoir
encore fait-il que la société soit bénéficiaire. Il est fréquent que les associés fassent un
véritable apport et à coté ils avancent de l’argent à la société avec cette fois ci une stipulation
de taux d’intérêt un peu comme le ferait une société de crédit mais avec un tarif moins élevé.
La société améliore sa trésorerie avec un financement meilleur marché qu’auprès des banques.
L’associé quant à lui à l’assurance de revenue fixe. Art L312-2 du code monétaire affirme «
la licéité du compte courant car normalement les opérations de crédit font partie du
monopole bancaire. » Quant au régime = le ppe est qu’en l’absence d’une convention de
blocage obligeant l’associé à déposer les sommes pour une durée indéterminée, il peut en
exiger le remboursement à tout moment. Un devoir de loyauté pèse sur l’associé, il
commettrait un abus en demandant brutalement à être remboursé alors qu’il sait très bien que
son attitude va mettre en péril la continuité de la société.
- L’apport en nature
Il a pour objet un bien autre que l’argent ( un local, un meuble corporel ou incorporel comme
une marque, un fonds de commerce ou une créance, des actions ou part social d’une autre
société). Les apports en nature soulèvent une difficulté constante qui est celle de leur
évaluation. Le risque ici est essentiellement une surestimation de son bien par l’apporteur
afin de s’attribuer une fraction exagérée des parts sociaux et un manœuvre peut léser les
autres associés mais pas que la surévaluation est également dangereuse pour les tiers. Elle leur
faire croire que la personne morale dispose de certains moyens patrimoniaux qui en réalité ne
se trouve pas dans la société. Malgré ces dangers le ppe est que la valeurs de l’apport en
nature est déterminé d’un commun accord par les associés au moment de la signature des
associés. Toute fois pour la SARL art L229-7 et la SA L229-8 il faut respecter une procédure
particulière qui fait intervenir un commissaire aux apports. C’est un professionnel de
l’évaluation, il chiffre le bien et consigne son opinion dans un rapport. Son avis est
consultatif. Cad les associés ne sont pas obligés de le suivre mais en cas de surévaluation
fautive ils engageraient leur responsabilité vis-à-vis des créanciers sociaux pour avoir gonfler
frauduleusement le capital.
- L’apport en industrie
Le mot industrie est à prendre dans son sens ancien de main d’œuvre, d’habilité à la tâche.
L’apport en industrie consiste dans un travail, l’activité une prestation de service que l’on
s’engage à effectuer pour le compte de la société. Ce type d’apport fait donc l’objet d’une
libération successive, au fur à mesure que le sujet exécute le travail promit. La force
physique ou les capacités intellectuelles d’un ind n’étant aps des richesses saisissable par les
créanciers et bien l’apport en industrie n’est jamais comptabilisé dans le capital social
puisque ce serait trop peur pour les tiers. D’après l’art 1843-2 du code civ « les apport en
industrie ne couvrent pas à la formation du capital social mais donne lieu à l’attribution de
part social aux endroits de » c’est donc reconnaitre que l’apporteur en industrie est un
véritable associé. D’ailleurs la cour de cass a censuré un arrêt d’appel qui avait prononcé la
dissolution d’une société civile comme étant unipersonnelle, alors qu’elle avait pourtant
été créée par deux personnes. Dont l’une n’avait réalisé qu’un apport en industrie 1ère cham
civ 30 mars 2004. L’apport en industrie n’est pas admis dans toutes les sociétés. Il est frappé
d’une interdiction de ppe dans les SA. En revanche dans les sociétés de personnes les SAS
et les SARL la présente d’un associé en industrie est licite. C’est au statut de fixer le
régime des parts en industrie et donc de prévoir le % des bénéfices auxquels va prétendre le
titulaire. A défaut il existe une règle supplétive de volonté mais peut favorable à l’intéressé «
sa part est égale à celle de l’associé qui a moins l’apporté » art 1844-1 du code civ.
c) Comment se fait la réunion des apports dans le capital social ?
Le capital social est la somme des apports en numéraire et en nature effectué par les associés.
Cad les valeurs qu’ils ont accepté de risquer dans la société. Cela est à préciser le capital
social est une notion qui présente un aspect comptable et l’aspect juridique.
- L’aspect comptable
Le capital social est donc la comptabilisation des apports remis à la société soit à l’origine soit
en cours de route si une augmentation ou une réduction ont été décidé par le général
extraordinaire. Le chiffre indiqué ex SA 400 mille euros, le chiffre indiqué atteste que la
société a eu ce montant-là dans son patrimoine donc pour l’annonce. Mais cela ne signifie pas
forcément qu’elle possède encore tout cela à l’heure actuelle. En effet le capital social ne
doit pas être confondu avec l’acte social qui lui est la représentation comptable des biens
et valeurs détenus par la société à un moment donné. L’actif fluctue constamment. Va
s’accroitre ou diminuer ou au gré des acquisitions ou des cessions consenties par la société.
Au contraire le capital est une somme fixe, elle est témoignée de la valeurs des apports lors
de la constitution de la société et ne bouge qu’exceptionnellement par la suite. La différence
se manifeste sur le bilan. L’actif se trouve à gauche dans la colonne du même nom, et le
capital social est inscrit dans la colonne passif. Pourquoi est-il concrétisé par un critère
passif au bilan. Cette place surprend pour des biens dont la société est propriétaire. Elle est
toutefois cohérente et il faut pour le montrer, envisager la situation de la société au moment de
sa création. La société qui vient de naitre n’a pas encore contracté de dette, alors son
actif ce sont les apports. Mais pour que le bilan soit équilibré on met aussi le capital social
dans la colonne passif car après tout, les apports ce sont aussi les droits qu’on les associés
contre la société, c’ets une dette en quelque sorte mais très particulière car les associés ne
peuvent demander le remboursement de leur apport car la dissolution de la société est à
condition que les autres créanciers aient été préalablement payé. Les associés ils passent après
tout le monde. Ils ont le dernier rang, les sous chirographaire.
- L’aspect juridique
D’un point de vue juridique le capital est soumis à un régime original parce qu’on a voulu
qu’il serve de garantir pour les créanciers. Il en résulte deux ppes. Qui sont l’intangibilité et la
fixité. Il y a intangibilité du capital car les associés se voient interdire tout prélèvement
dessus. Ils leurs ets défendu de se verser des dividendes alors qu’ils ne correspondent à des
bénéfices et qui serait il y aurait alors distribution de dividendes substitues à un délit. Le
chiffre de capital inscrit au passif marque une ligne d’arrêt une frontière qui bloque les
prétentions financières des associés qui ont l’actif social n’est aps d’un niveau supérieurs au
montant des apports. Le capital social constitue donc une sorte minimum de valeur
intouchables par les associés et disponible uniquement pour les créanciers. C’ets en ce sens
que le capital est une garantie pour les tiers. Puisque ceux-ci n’ont pas à craindre une
distribution de dividendes qui l’atteignait. Car servit des dividendes est impossibles quand il
n’y pas à l’actif du bilan des valeurs suffisantes plus élevées que le poste capital visible dans
la colonne passif. Mais les créanciers ne sont préservés = que contre cela. Donc en pratique
la garantie est largement illusoire. Car si la société ne peut pas distribuer de dividendes elle
peut continuer à contracter des dettes, à accumuler des passifs. La société dans les faits le
capital est prévu être dépensé par la société (acquitté des loyers, payer des salariés) donc
l’actif pourrait vite arriver à 00 et les créanciers ne sont pas payer. Le ppe de fixité : est un
peu plus ambigüe car il relève de deux idées. Un capital est une garantie pour les tiers mais
aussi l’idée que le capital est un élément des statuts donc du pacte de social lequel mérite
parfois d’évoluer. Csq la fixité n’est pas absolue. Le montant du capital ne change pas sauf
si on le modifie en se conformant à la procédure prévue pour la révision des statuts donc en
assemblée général extraordinaire. On va pouvoir ainsi augmenter le capital ou le réduire.
L’augmentation de capital s’opère par la réalisation de nouveaux apports en numéraire
ou en nature. Ils peuvent etre fait par des associés déjà en place et les apports peuvent aussi
émaner de nouveau venu. L’augmentation de capital permet l’ouverture de la société à des
partenaires extérieurs tout en procurant à la personne morale des moyens matériels
supplémentaire. A l’opposé on peut aussi réduire la capital = l’existence d’une telle faculté
peut paraitre surprenante car elle semble dangereuse pour les tiers, car réduit un capital ne
permet pas aux associés de récupérer les parties remises sans que la société n’ait payé ses
dettes. Si l’opération est motivée par des pertes les associés ne touchent rien et même ils font
un sacrifice. On réduit leur nbres d’action ou de part social ou la valeurs nominale de leur
titre. Or les titres c’est une mesure d’assainissement financiers fasse à de mauvais résultat. La
mesure a pour but de redresser une exploitation déficitaire. Et d’ailleurs plus souvent on réduit
le volume du capital pour mieux l’augmenter. Les deux opérations sont jumelées c’est la
technique dite du coup d’accordéon.
L’hypo est celle d’une Socotec en difficulté, qui va mal et qui ne peut aps distribuer de
dividendes. Si on fait une augmentation de capital, on remet des valeurs dans la société du
coup l’actif remonte mais la même somme est aussi portée au passif. La différence entre le
passif et l’actif reste le même. Il vaut mieux avant de faire cette augmentation , avant de
recapitaliser il vaut mieux commencer à réduire le capital, la créance des associés et diminuer
par ex de moitié. Les associés sont perdant dans l’immédiat, mais si on réalise dans la foulée
une augmentation de capital et qu’à l’exercice suivant la société fait des bénéfices des
dividendes pourront être distribuées.
2- La participation aux bénéfices et aux pertes
Dans les relations entre les associés art 1832 du code civ impose une volonté de partager les
résultats positif ou négatif de l’exploitation. PB : à quel hauteur ? tout dépend du contenu des
statuts car les statuts peuvent être précis ou à l’inverse complémentent muet sur ce point.
a) 1ère Hypothèse
Il n’y a rien de prévu dans les statuts : dans ce cas la règle qui s’applique dans le silence des
statuts ets celle de la répartition proportionnels aux apports énoncés à l’art 1844-1 du code
civil. La valeurs prétend à un bénéfice privilégié qui serait proportionnellement plus
important que sa part dans le capital. il faut se référer à la valeurs nominale des actions ou
des parts sociales. Ce ppe de nominalisme a pour csq que si la valeurs d’un bien apporter
aux nature a augmenté ou baissé depuis la création de la société cela n’exerce aucune
influence sur la vocation de bénéfice et aux pertes de la société. Un tel évènement ne peut
aps servir de prétexte pour accroitre pour minorer sa participation aux résultats. La seule
précision supplémentaire est relative à l’apport en industrie. Il nous dit que la part de l’associé
en industrie est sauf que contraire, égal à celle de l’associe qui a fait l’apport le plus faible en
nature ou en espèce. Mais l’art 1841-1 ont un caractère supplétif.
b) 2ème hypothèse :
Les statuts ont prévu un sys de réparation : le ppe de proportionnalité entre chacun dans la
société et sa part dans les bénéfices espères n’est pas d’ordre pub. Les associés peuvent
s’en éloigner. Ils sont libres de choisir une autre formule de répartition qui mathématiquement
sera inégalitaire. On rencontre ainsi des clauses statutaires prévoyant une division par tête
malgré les apports qui ne sont aps comparable.
Un plafonnement des bénéfices avec un chiffre maximum par exercice au-delà duquel un
associé ne plus rien encaissé quel que soit le nbre de part sociaux qu’il possède.
Pourquoi est-il licite de déroger au ppe de l’étalage de bénéfices et pertes au profits des mises
sociales ?
On respect l’autonomie de la volonté. L’idée est que comme il s’agit d’une clause de statut
elle a dû être accepté par tous les associés qui pouvaient refuser de signer si la grille de calcul
envisagée ne les satisfaisait aps. Cependant il existe une limite à ne pas franchir puisque la loi
interdit les clauses Léonines le mot provient de la fable de lion qui s’entend associés avec
d’autre animaux pour aller à la chasse sans passer par tous les points. Selon 1844-1 du code
civ « clauses léonine peut prendre 4 formes différentes. Ça peut être la clause par laquelle la
totalité du bénéfices est attribué à un seul associé. Ça peut être aussi la clause par laquelle un
associé est exclu de tout vocation en bénéfice, la clause par laquelle l’intégralité des dettes est
mise à la charge d’un associé et enfin la clause par laquelle un associé échappe à la
contribution aux prêts.
La prohibition des clauses léonines signifie qu’il ne doit aps y avoir d’injustice
flagrantes. Le bénéfice doit être dispatché à tous les associés et les pertes doivent être
supportées par tous les associés. La sanction est claire ce sont des clauses léonines dont
réputés non écrites. Ainsi l’associé qui avait voulu se détacher d’une situation préférentielles
se trouvent prises aux pièges. L’étendue de son droit au bénéfices et de son obligation de subir
les pertes se mesurera à la valeurs de ce qu’il a apporté.
3- L’affectio societatis
C’est une donnée psychologique qui évoque l’attachement à une œuvre collective. L’art 1833
du code civ fait allusion en affirmant que « toute société est formée dans l’intérêt commun
des associés ».
a) Définitions de l’affectio societatis
la théorie classique qui nous vient des juristes consultes romains définit l’affectio societatis
comme une collaboration volontaire et active intéressées et égalitaire. Le caractère volontaire
relève de l’évidence puisqu’il permet de marquer une frontière entre la société qui n’est
jamais une situation subie et d’autre groupement dans lesquels on se trouve happés de plein
droit tels que les syndicat de copropriétaire. Le caractère intéressées va de soi lui aussi car
si les associés se regroupent c’est bien pour partager les bénéfices pour profiter d’une
économie. En revanche l’idée de coopération active et égalitaire ne traduit aps du tout la
réalité de fonctionnement de nombreuses sociétés. Dans les sociétés bcp d’associés sont là
parce qu’ils ont fait un placement. Ce sont des Sleeping Partner ce sont des minoritaires
passifs qui parfois même s’ignore les uns les autres comme les porteurs épisodique de titre
dans les SA coté en bourse. Ces gens-là sont juste attirés par l’espoir d’une rémunération
régulière et d’une plus-value future sans être de vrai entrepreneurs dans l’âme. Quant aux coté
égalitaire il y a dans la plupart des sociétés ou règne la loi de la majorité sans laquelle le
groupement serait ingouvernable. C’est pourquoi une autre définition a été annoncée pour ces
tenants l’affectio societatis serait une volonté d’union ou une convergence d’intérêts. Là aussi
l’idée de communauté d’intérêts est séduisante car elle souligne une différence entre la société
et une multitude d’autre contrat. En effet dans les contrats les parties ont en général des
intérêts opposés, antagonistes. Chacun recherche bcp en donnant peu. Au contraire à
l’intérieur d’une société les associés ont plutôt des intérêts qui seront rejoignables.
Malheureusement cette 2ème définition à l’épreuve de la pratique soufre de même type de
reproche ça dans les faits les fractions d’intérêts ets moins qu’il apparait. Certes tous les
associés souhaitent que la société fasse des bénéfices mais à propos de leur affectation il est
fréquent qu’une divergence s’installe entre les minoritaires qui se licite une distribution de
dividendes et les majorités qui préfèrent réinvestir. D’où une 3 ème opinion qui a été émise.
Des auteurs considèrent qu’il est superflu de recourir à l’affectio societatis. Ils expliquent
qu’on n’entre pas en société comme on entre en église. L’importent pour eux pour qu’il y ait
un désir d’être ensemble entre les associes et là inutile de regarder au-delà et d’imposer en
plus un état d’esprit spécifique.
Si on laisse de cote la doctrine pour se tourner vers la JP la vérité est que l’affectio societatis à
un contenu invariable à une force plus ou moins intense suivant les catégories de société. Cad
dans les sociétés de personnes, les associés sont animés par la perspective de collaborer
activement sur une pied d’égalité pour mettre en valeur et gérer une affaire dont la réussite
suppose des efforts communs.
Dans les sociétés de capitaux c’est plutôt le constat d’un regroupement des intérêts en
présence qui correspondent le mieux à la notion affectio societatis. Et dans les sociétés
unipersonnelle l’affectio ets atténué mais inexistant. L’associé unique doit avoir
conscience qu’il est membre d’une personne morale et dès lors il lui faut s’abstenir de toute
confusion entre le patrimoine social et ces biens perso.
b) Les principaux rôle de l’affectio societatis
remplie les critères suivant
- L’affectio societatis, une exigence requise pour la validité du contrat de société=
l’absence d’affectio societatis lors de la constitution de la société est une cause de
nullité de celle-ci arrêt 3ème cham ci 22 juin 1976 la solution est identique pour les
commerces de sociétés car l’avant contrat doit contenir les éléments essentiels du
contrat définitif. Ce risque originel justifie la mise en néant de la société. En revanche
la cour de cass estime que pour les actes de mutation de droit sociaux intervenant une
fois la société créée la présence de l’affectio societatis n’est aps indispensable
arrêt 11juin 2013 = en l’espèce une section d’action de SAS avait été conclu mais le
cédant refuse d’accomplir les formalités nécessaire à la finalisation du transfert de
propriété puisque d’après lui l’acte est nul au motif que l’acquéreur a écrit une lettre
critiquant la gestion du groupement, ne posséderait pas l’esprit d’équipe qui doit
régner dans une société. Mais la cour de cass écarte la demande de nullité car une
section de droit sociaux ets un contrat différent de la création d’une société. La
validité d’un membre est subordonnée au cond de formation prévu pour ce type de
contrat et le juge n’a aps à adjoindre une autre cond.

- L’affectio societatis, un critère de qualification du contrat de société : en pratique


la JP utilise l’affectio societatis pour distinguer la société de contrat voisin sur la
qualification desquelles on pouvait exceptionnellement hésiter. Ex le contrat de w le
salarié est caractérisé par sa subordination envers l’employeur. Au contraire l’associé
n’a pas d’ordre à recevoir il est autonome. C’est la situation de l’apporteur en
industrie qui est parfois ambigüe. En ppe l’apporteur en industrie accomplie sa tache
en toute indépendance cad sans avoir à se plier aux directions d’autrui. Sa
rémunération étant aléatoire il cherche parfois à requalifier son état comme étant celui
de travailleurs salarié. Le but est d’obtenir des arriérés de salaire ce qui ets plus
confortable qu’une participation jusque-là stérile au résultats de l’entreprise. Pour cela
le demandeur doit prouver qu’il était tenu de se soumettre aux directives d’une
hiérarchies et qu’il n’avait pas son mot à dire sur la conduite des actions sociales. Ex
cour de cass sociale 20 novembre 1974 ou le metteur en scène d’un film qui s’était
associé en industrie avec le producteur a démontré que celui-ci le traitait comme un
salarié en ne lui confiant que des taches d’exécution.

- L’affectio societatis, une condition d’exécution du contrat de société : deux point


sont à résoudre.

1er pb l’affectio societatis fait elle naitre une obligation de non concurrence à la charge
des associés ? Une réponse négative a été fournie arrêt 15 novembre 2001 cass
commerciale = un associé ne commet pas en ppe de faute, en faisant concurrence à la société
dont il est membre. La solution ne vaut que pour les associés de base ayant que cette simple
qualité là. En effet si le sujet est également titulaire d’un mandat de dirigeant, là cependant un
devoir de fidélité pèse sur lui qui l’oblige à réserver à la société les opportunités d’affaire dont
il prend connaissance au cours de ces missions. En l’espèce la 1ère tranche d’un programme
immobilier avait été réalisée par un SARL et il était reprochés à un associés et au gérants de
cette SARL d’avoir négocié avec le commanditaire des travaux pour que la seconde tranche
soit confiée à une autre société dans laquelle ils avaient investi d’argent. Le pire associé a été
affranchi de toute responsabilité par la cour de cass puisque n’ayant pas souscrire
d’engagement de non concurrence lors de la signature de statut il avait le droit de présenter
un projet alternatif pour le compte d’une société tierce. Le gérant de la SARL lui a été
reconnu fautif puisqu’il aurait dû consacrer ces efforts à l’exécution du mandat social au lieu
de passer son temps à mener une activité parallèle rivale à des fins personnelles.
2ème pb = la disparition de l’affectio societatis doit elle entraine la fin du groupement ?
Art 1844-7 du code civ prévoit que « le juge peut dissoudre une société pour juste motif,
notamment en cas de mise intelligence entre associés ». D’un point de vue juridique ce motif
est un curieux car normalement la force obligatoire de contrat veut que même si les parties
ne s’entendent plus elle reste liée et doivent exécutée leur obligation. En réalité si la
discorde des associés puisse les libérés de leur engagement cela tient au particularisme de
l’affectio societatis. Toutefois l’action en dissolution ne peut aboutir que si trois cond sont
remplir.
 D’abord il faut une mésentente grave et sérieuse, des rapports entre associés doit
avoir pris une tournure très conflictuelle entre associés. Ce 1 er point est rarement
discuté. Si on demande on juge d’intervenir cela signifie qu’une brouille profonde
s’est installée.
 Ensuite l’associé qui saisit la justice ne doit aps être à l’origine de la mésentente.
Il ne doit pas etre le semeur de zizanie. L’idée est que nulle ne peut tirer avantage de
sa propre faute. Ce serait trop simple de suffire à un associé de provoquer un désordre
pour se libérer d’un engagement. Ou serait alors le juste motif de la loi. Arret Cass 10
avril 2009. La mésentente doit avoir pour csq paralyser le fonctionnement de la
société = il faut que les organes de gestion et de direction se trouve dans
l’impossibilité de prendre des décisions. Ex cass 3ème du 17 décembre 2020
concernait une SCI dans laquelle le capital était reparti de façon strictement égalitaire
entre deux agents immobilier. En raison de limonite entre eux, l’ass générale ne ce
n’était pas réunie depuis 10 ans et la comptabilité n’était plus tenu depuis la même
époque. Le blocage était structurel et le juge a considéré que la seule réponse à une
telle situation était de mettre fin à l’activité sociale en prononçant la dissolution.
4- L’entreprise commune
Selon l’art 1832 du code civ « ce n’est pas dans n’importe quel œuvre que les associés
investissent leur argent mais dans une entreprise commune. Voilà un projet qu’il désire dev
grâce à un… On n’exige pas que les associés élaborent un bisness plan qui analyserait le
marché, qui définirait les besoins en équipement ou les ressources humaine etc... En JP la
notion d’entreprise commune a été utilisée pour briser une tendance qu’avait certains juges
du fonds à analyser le concubinage comme une société créée de faite ce qui facilitait pour le
juge la liquidation des rapports patrimoniaux au sein du couple lors de la rupture. Très
souvent les concubins achètent ensemble un immeuble ou l’achat est réalisé par un seule et
l’autre prend en charge les travaux de rénovations ou paie les dépenses de la vie courante,
participe aux remboursements de l’emprunt. Le pb est de savoir si la vie à deux, maritale
est qualifiable d’entreprise commune au sens de l’art 1832 du code civ ? Bcp de
magistrats donnait une réponse affirmative. Ils en déduisaient l’existence d’une société entre
les concubins et donc l’actif social, le bien immobilier pouvait être partagé par la liquidation
de la société de concubinage. Solution plutôt équitable mais la cour de cass a sanctionné
cette instrumentalisation du contrat de société. Pour elle si les concubins s’unissent ce
n’est pas pour faire fructifier une entreprise. Le fait qu’ils aient acquis un logement pendant
la période de cohabitation est un élément insuffisant pour le qualifier de société, Arret du 12
mai 2021 rappelle cette solution. La cour n’est toujours aussi rigoureuse car elle admet que
l’entreprise poursuivit par une société se réduit à une ? la mise en commun d’argent par les
joueurs afin d’acheter un ticket de loto constitue une société arrêt 14 janvier 2003.
5- La poursuite de l’intérêt social
Le texte invoque tjrs l’intérêt des associés, mais il fait aussi allusion à l’intérêt propre de la
société, il informe que la société doit être gérée conformément à son intérêt social. C’est une
façon de dire que la satisfaction de ces personnes particuliers que sont les associés ne doit pas
se faire au détriment de la personne morale, la société n’est pas que pour promouvoir les
intérêts d’autrui, elle est un agent économique à part entière dont l’intérêt est de passer des
actes se voulant utile qui sont destinés à lui être avantageux, le résultat ne sera pas forcement
bénéfique car nul n’est à l’abri d’échec commerciaux, au moins ce doit être le but recherché,
mené une activité qu’on espère fructueuse, cela veut dire les contrats qui sont signés au
nom de la société par ces dirigeants doivent répondre à cette finalité. Le problème est que le
législateur n’est pas allé au bout de cette logique car d’après la même loi PACTE, les actes
juridiques d’une société violant son intérêt social, sont malgré tout valable art 1844-10 du
code civil, selon lequel l’irrespect de la règle inscrite au dernier alinéa de l’art 1833 du code
civ, celui exigeant une gestion de la société conforme à son intérêt. L’irrespect de cette règle
n’est pas une cause de nullité de décision prise au sein du groupement.
a) Le principe
La validité des actes n’ayant aucun intérêt économique pour la société.
C’est tout le paradoxe de la loi pacte, d’un côté elle exige que la gestion de la société soit
tournée vers son intérêt mais de l’autre elle précise que les actes méconnaissant l’intérêt
sociale ne sont pas nul. Cela retire à la règle l’essentiel de sa portée mais pas toute car l’art
1844-10 do c. civ peut se dire à contrario le texte écarte une sanction à savoir la nullité mais
cela laisse la porte ouverte a d’autre action en justice en particulier. Il n'interdit pas d’agir en
responsabilité contre les organes sociaux, représentatives des personnes morales, qui fait
prendre à la personne morales des engagements nocifs. La possibilité de faire annuler les actes
qui compromettent l’intérêt sociale se justifie par des raisons de sécurité juridique. Les
parlementaires ont eu peur que les tribunaux se mettent a opéré un contrôle d’opportunité
des opérations accomplis par une société en annulant des contrats sous prétexte qu’ils n’ont
pas procuré le règlement de la société. Si les législateurs ont choisis d’exclure la nullité c’est
pour protéger les tiers qui ont traités avec la société, qui n’empêche que cette solution « la
valide des actes préjudiciable au groupements » peut avoir de conséquences choquantes cass
commercial 13 janvier 2021 page 399 Dalloz, les deux associes d’une SAS, dans l’ordre
exerce la fonction de président, cède l’ensemble du capital à un repreneur sur diverse
condition ……, sur le plan chronologique, il y a eu un premier échange … dans le cadre d’une
promesse synallagmatique puis la même année, il y a eu une réitération des signatures pour
officialisés le conseil de propriété, sur le document établie à cette occasion, il est marqué que
durant l’intervalle depuis l’étape précédente, la société a continué de fonctionner, qui a eue
d’une assemblée générale entre les deux associés et vote au cours de cette assemblée, d’une
prime exceptionnelle en faveur du président, l’acheteur ne prête pas vraiment attention, il
découvre après lecture plus attentive la dite prime de la société qu’il possède toute les actions
et qu’il dirige, que la société s’engage à verser s’élève à 90000 euros pour refuser la mise en
paiement. Il invoque la contrariété de cette rémunération avec l’ intérêt sociale. La société
allait devoir s’endetter pour verser la prime et risquait le dépôt de bilan, il ne pouvait pas se
prévaloir être victime d’un dol car il était informé des informations de la prime, impossible de
plaider l’abus de majorité car la délibération litigieuse octroyant la prime était le fruit de la
volonté unanime des associés a cet époque, à bout d’argument il a essayé de soutenu,
l’atteinte à l’intérêt sociale était un fait générateur de nullité mais la cour ne l’a pas
suivi.
b) Une exception à l’avenir incertain: la nullité des suretés dépourvue d’intérêt souscrite
par les société civiles au péril de leur vie
En effet, le principe selon lequel le respect de l’intérêt social n’est pas une condition de
validé des engagements des personnes morales. Ce principe était assorti par le passé, d’une
exception jurisprudentielle en faveur des sociétés civiles, partant de l’idée, l’objectif d’une
société est sa prospérité, le dev de son patrimoine. La jurisprudence admettait que les
cautionnements et autres sureté ne .. pouvant être annulées, il fallait pour cela la garantie
poursuivie par l’identité exposé la société à un danger de mort vienne de menace son
pronostic vitale ex : un ECI possède un seul immeuble qu’elle a pour mission de gérer et elle
hypothèque ce bien en cas de saisi consécutive à la mise en œuvre de sureté la société devra
être liquide car l’actif patrimonial, au cœur de son objet identitaire aura disparu. Il fallait aussi
pour obtenir la nullité du contrat que la sureté soit donnée sans aucune contrepartie prévu en
facteur de la société émettrices, l’hypothèque aurait été valable si la souscription avait
garantie un autre prêt bancaire dont la société a besoin. Si la sureté est fournie en échange
d’un prêt qu’une banque octroi a un associé en son nom personnel, la société n’en tire aucun
avantage directe et indirecte, une annulation se justifie, cass civil 3eme 15 septembre 2015,
avec l’adoption de la loi pacte, il n’est pas sûr que cette jp mentionne car elle est devenue
contra legem. L’art 1844-10 affirme désormais la contrariété d’un acte a l’intérêt social n’a
pas de répercussion sur sa nullité. Les suretés qui étaient contestable du point de vue de
l’intérêt sociale ne le sont plus ou alors il faudra réfléchir a d’autre technique de
neutralisation.
6. Prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux
Il s’agit d’une mesure phare de la loi PACTE mais inoffensive car sa portée est symbolique.
L’article 1833 du Code Civil impose « aux organes sociétaires de prendre en considération
dans le processus décisionnel l’impact environnemental et social que peut avoir l’activité de
l’entreprise ». Donc si une société agricole continuait à utiliser du glyphosate car la loi
française le permet encore, elle doit réfléchir au préalable à toutes les conséquences nuisibles
liées à l’emploi de ce désherbant. L’expression « tenir compte» ne signifie pas que toutes les
décisions d’une société doivent avoir des effets positifs en matière environnementale et
sociale. Indirectement un signal est envoyé aux sociétés pour les inciter à accomplir des
progrès mais la seule chose demandée est d’examiner les enjeux en question et n’ont d’agit
dans le bon sens. Les sociétés doivent être observatrices.

Paragraphe 2 : Les groupements d’intérêt économique


Leur nombre est de 9000 et ici les acteurs économiques éprouvent le besoin de coopérer
sans pour autant exploiter un véritable fonds de commerce ensemble donc ils ont des
intérêts communs mais restent tout de même indépendants. Les radios locales avec un taux
d’audience bas font une offre publicitaire groupée bas afin de séduire les grandes marques qui
seront intéressées par ce couplage et chaque station a une rétribution proportionnelle à son
nombre d’auditeurs.
Il existe une formule de collaboration qui s’appelle le GIE (article L2251-1 du CDC) dont le
but n’est pas de réaliser des bénéfices pour lui-même mais de faciliter ou de développer
l’activité économique de ses membres, d’améliorer ou d’accroitre les résultats de cette
activité. Le problème en jurisprudence est de savoir si la règle interdit à un GIE de
dégager occasionnellement des bénéfices et s’il détient un surplus de savoir si l’argent doit
revenir aux membres : dans un arrêt de 2014, un GIE de fabricants d’étiquette est chargé de
négocier le prix des matières premières pour le compte de ses membres et une marge arrière
était prévue donc si en fin d’année le volume total annuel des marchandises commandées
dépassait tel montant, un % de remise supplémentaire était versée au GIE et les statuts du GIE
prévoyaient qu’un % de cette manne financière lui était acquise et ne serait pas destinée aux
membres. Mais un membre est exclu du GIE et dénonce le caractère illicite de la clause
statutaire qui autorise un prélèvement sur les bénéfices au profit du GIE car d’après lui les
bénéfices doivent être répartis entre les membres. Mais la Cour de cassation lui donne tort et
estime que si le but du GIE n’est pas de réaliser des bénéfices pour lui-même, cette règle ne
fait pas obstacle à ce qu’une partie des résultats provenant de ses activités soit mise en réserve
dans les comptes du GIE pour la réalisation de son objet social. Donc il est possible de prévoir
que le GIE gardera une partie des bénéfices à condition que les sommes épargnées qui
échappent aux membres soient affectées à la réalisation de l’objet social.
Lorsque les dettes du GIE sont supérieures à ses capacités financières, une responsabilité
solidaire des membres est instituée en faveur des créanciers : un membre peut être tenu de
payer l’intégralité de la dette envers un créancier (arrêt 2008 Cour de Cass).

Chapitre 3 : La vie des groupements du service privé

Section 1 : Création

Paragraphe 1 : Rôle de la volonté privée

A- Existe-t-il une liberté de ne pas se grouper ?


Ici une personne ne veut pas intégrer un groupement malgré l’existence d’un article de loi ou
d’une clause contractuelle lui en faisant obligation.
1. Refus de se lier à un groupement
La création des groupements résulte en général d’un acte volontaire à l’initiative d’un nombre
+ ou - moins grande de personnes ou d’une seule mais il existe des textes et contrats
violateurs de ce principe.
a) Résistance à une contrainte légale d’adhésion
Si la loi oblige une personne à faire partie d’un groupement, ne viole-t-elle l’article 11 de la
Convention Européenne qui garantit le droit d’adhérer aux syndicats et association de son
choix ?
Dans un arrêt Chassagnou c/ France de 1999, la Cour Européenne pose le principe selon
lequel positivement la liberté d’association consiste à pouvoir s’affilier à un groupement et
négativement elle implique la faculté de ne pas s’inscrire ou de démissionner. En l’espèce un
article du Code Rural obligeait les petits propriétaires fonciers pour ou contre les violences
contre les animaux à devenir membres d’une association communale de chasse agréée et à
laisser leur parcelle accessible aux chasseurs mais la Cour Européenne estime qu’une telle
contrainte ne se justifiait pas dans un pays démocratique. Ici l’exercice négatif de la
liberté d’association a été affirmé pour repousser un texte légal qui rendait obligatoire
l’appartenance à un groupement.
b) Résistance à une obligation contractuelle d’adhérer
Si une personne loue un boxe dans une galerie marchande, qu’une clause du bail oblige à
participer à un collectif des commerçants présents sur les lieux qui prélève des cotisations, un
consentement est donné mais approuver un contrat ne suffit pas à rendre licite les stipulations
qu’il contient surtout si elles sont attentatoires aux droits fondamentaux.
La Cour Européenne protège le droit de ne pas se syndiquer et est hostile aux accords
d’entreprise fermée (= closed shop) passés entre syndicats de salariés et d’employeurs pour
que les 2nd réservent l’embauche aux personnes affiliées aux 1er (arrêt Rasmussen
c/Danemark de 2006). En France, dans un arrêt relatif à l’exploitant d’un centre de remise en
forme implanté comme locataire sur le site de Disneyland Paris, le chef d’entreprise refuse de
se soumettre à la clause qui rend obligatoire son adhésion à une structure associative
regroupant ceux occupant un local sur cette zone. La CA de Paris estime que la clause est
nulle car elle contrevient à une liberté fondamentale et que le centre de remise en forme va
profiter en parasite des initiatives de ses voisins en matière publicitaire avec des retombées
économiques positives pour lui donc que l’association doit toucher une indemnité annuelle
au titre de l’enrichissement sans cause pour une somme équivalente au montant des
cotisations éludées (arrêt de 2008). La Cour de cassation censure cette analyse car elle
aboutissait à une reconnaissance théorique dénuée de toute effectivité de la liberté du
preneur de ne pas adhérer à l’association (arrêt de 2010).

Le sociétaire étant redevenu libre, il n’est pas question de le contraindre à payer le prix de
service associatif futur dont il ne souhaite plus jouir même si l’intéressé en profitera grâce à sa
présence sur le lieu des activités de l’association. Certains ont cru qu’il fallait appliquer la
même solution « tout est gratuit pour l’ex-adhérent » à la période antérieure à la demande
en nullité donc l’association devrait rembourser les cotisations perçues et l’ancien membre
serait dispensé de restituer la valeur des prestations dont il a bénéficié par son appartenance au
groupement. Dans un arrêt de 2011, la Cour de cassation énonce que l’annulation à raison
de l’atteinte à la liberté fondamentale de ne pas s’associer ne fait pas échec au principe des
restitutions réciproques donc il faut rendre au sociétaire l’intégralité des cotisations facturées
mais il doit verser à l’association une somme correspondant au chiffrage réel des prestations
que le groupement lui a prodigué durant ses années d’affiliation. Les services rendus peuvent
être réels ou insignifiants donc l’adhérent est sûr de récupérer ses cotisations mais la
contrevaleur restituable par lui peut être en dessous de cette somme.
2. Refus de demeurer attaché à un groupement
Un individu ne peut pas être définitivement lié à une personne morale et doit pouvoir
s’éclipser du groupement mais ce principe est plus ou moins compliqué à mettre en œuvre.
a) Situation des syndiqués
Pour les syndicats de copropriétaires, la personne morale ne reste pas figée dans sa
composition et les changements sur l’identité des membres sont liés au principe de la libre
circulation des richesses et se font au rythme des transactions immobilières. Celui qui veut
cesser de faire partie du groupement doit céder son bien à autrui.
Pour les syndicats professionnels, il existe une faculté de sortie inconditionnée et tout
membre d’un syndicat peut s’en retirer à tout instant même en présence d’une clause contraire
(article L2141-3 du CDT). Le syndicat national des moniteurs de ski a longtemps bafoué ce
texte, ses membres sont regroupés en écoles auxquelles les clients s’adressent pour leur leçon
et les moniteurs peuvent ainsi exercer leur métier à moindre frais. Mais les professionnels qui
ralliaient le syndicat s’engageaient en cas de démission à ne pas créer/gérer/exploiter une
école ou affaire individuelle d’affaire du ski dans le même massif alpin sous peine de
dommages et intérêts et un ancien membre viole la clause et maintient son activité
professionnelle dans la station donc il est condamné par les juges à des dommages et intérêts.
Mais la Cour de cassation censure cette décision car la pression exercée sur le syndicat
par la clause de non-concurrence le rendait prisonnier du groupement (arrêt de 1988).
b) Situation des sociétaires
Pour les associations, l’article 4 de la loi de 1901 proclame que tout sociétaire est libre de
s’en aller à n’importe quel moment et jusqu’à la loi de simplification du droit de 2012, le
texte prévoyait une exception relative aux associations formées pour un temps déterminé.
Comme il s’agit d’un contrat, avant 2002 on appliquait la distinction entre accords assortis
d’une échéance (respect du terme et aucun abandon avant le terme) et accords souscrits
pour une durée indéfinie (faculté unilatérale de rupture au nom de l’interdiction des
engagements perpétuels).
Mais la loi de 2012 renforce la liberté de retrait donc un sociétaire peut s’extraire d’une
association pour une durée déterminée et d’une association à durée déterminée. La seule
chose qu’exige la Cour de cassation est que le démissionnaire soit à jour de ses
cotisations échues et de l’année courante et si l’année est déjà entamée, il n’a pas payé la
totalité de la cotisation correspondante (arrêt 2015 Cour de cass). Ainsi aucune contrainte
ne peut entraver le désir d’émancipation d’un sociétaire et la Cour de cassation a écarté une
clause des statuts stipulant que toute démission ne serait tenue pour effective qu’après un vote
de l’AG ratifiant le désengagement du membre et l’autorisant à partir (arrêt 2014 Cour de
cass).
c) Situation des associés
Dans une société, les droits sociaux ont une valeur patrimoniale et peuvent être cédés et
le plus sûr moyen de quitter le groupement est de trouver un volontaire pour prendre la
place et sauf clause contraire des statuts la libre transmissibilité des titres est la règle dans les
sociétés de capitaux et non dans les sociétés de personnes où il faut obtenir l’agrément des
coassociés. Un nouveau venu se substitue à l’ancien partenaire mais la seule volonté de
l’associé souhaitant se désolidariser des autres ne suffit pas et l’exercice d’une liberté ne
requiert pas le consentement d’autrui. La question est de savoir s’il est possible à l’associé de
mettre fin à sa participation sans rechercher un acheteur et s’il peut se retirer en exerçant à
l’encontre de la société un droit au désinvestissement donc une conversion en argent de ses
droits sociaux.
Pour les sociétés commerciales, une telle faculté n’existe pas donc il faut user du détour de
la cession de titres sauf si les statuts contiennent une clause de capitale variable dont l’objet
est de prévoir que le groupement se prêtera à une certaine élasticité dans sa composition.
Donc chaque associé peut se retirer de la société lorsqu’il le juge convenable. Il ne récupère
que le montant de ses apports sans pouvoir a priori prétendre à percevoir un quota, à part des
éventuels bénéfices mis en réserve par la société sauf stipulations contraires lui attribuant une
fraction de ces sommes.
Pour les sociétés civiles, tout associé peut se retirer par la voie amiable en recueillant
l’assentiment unanime de ses pairs ou par la voie judiciaire avec l’autorisation du Tribunal qui
vérifie si l’associé a un juste motif à faire valoir (article 1869 C.civ). D’après la jurisprudence,
la simple volonté de s’évader de la société ne constitue pas un juste motif donc le texte
n’organise pas un droit au retrait pour convenance personnelle identique à celui existant dans
les associations/syndicats. Le seul fait que les affaires aillent mal ne suffit pas non plus donc
le but est de trouver un juste motif : si un associé est atteint d’une maladie invalidante qui lui
occasionne de gros frais d’où la nécessité pour lui de trouver des capitaux, il pourra
probablement transformer ses parts sociales en trésorerie. L’associé dont le retrait est admis a
droit au remboursement de ses parts sociales à leur valeur réelle calculée en contemplation de
l’actif net de la société ou fixée par un expert si les parties ne trouvent pas de terrain
d’entente.
Un arrêt rendu en 2017 par la Cour de cassation pourrait conduire à étendre le droit au
retrait judiciaire à toutes les structures sociales. En vertu de l’article L322-23 du Code Rural
les membres d’un groupement foncier agricole ne peuvent pas solliciter en justice leur
retrait du capital social. Les demandes d’associés qui mettaient en avant leur situation
personnelle pour récupérer les fonds investis dans la société étaient déclarées irrecevables
(arrêt 2010 Cour de cass). Or la Haute Juridiction a changé d’avis en décidant que si l’article
6 para 1 de la Convention Européenne permet à l’Etat de limiter le droit d’accès à un Tribunal
dans un but légitime c’est à condition que la substance même de ce droit n’en soit pas atteinte.
Un tel principe justifie que l’associé d’un groupement foncier agricole puisse solliciter
judiciairement son retrait, nonobstant les dispositions de l’article L322-23 du Code Rural, à
charge pour le juge d’opérer un contrôle de proportionnalité entre l’objectif poursuivi par
la limitation légale du droit de retrait et le respect du droit de propriété de l’associé
retrayant. La Cour de cassation s’est donc servie du fait qu’une contestation civile doit
pouvoir être portée devant un juge pour créer de toute pièce un retrait judiciaire que le
législateur n’avait pas entendu permettre.
d) Situation des membres d’un GIE
Le régime du GIE offre un droit de retrait aux participants mais pour l’exercer il faut
être à jour de ses cotisations (article L251-9 du CDC). Les statuts du GIE peuvent organiser
des modalités spécifiques de retrait comme exiger un préavis mais ne peuvent pas supprimer
ce droit de retrait de tout membre car l’article L251-9 a un caractère impératif.

B - Une demande d’adhésion à un groupement peut-elle être refusée ?


Le pb ne se pose que dans des groupements composés de personnes. Il est inconnu dans les
fondations qui elle regroupe des biens. Pour les sociétés ils ne suffisent de vouloir entrer pour
y faire partie. Soit le candidat essaie de convaincre les fondateurs de la société de la créer, soit
il persuade les membres d’une société déjà existante de lui céder des titres. Ou de procéder à
l’augmentation de bien vital. Les choses sont simplifiées si la société fait appel public au
départ et que ces titres sont cotés en bourse dans ce cas n’importe quel investisseur peut
acheter des actions et devenir associés.
Pour les syndicats la solution est simple. Toute personne qui exerce la profession dont le
groupement défend les intérêts peut y adhérer et le refus de délivrance d’une carte d’adhérents
peut être analyser en une discrimination prohibées code du w art L2141-1.
Quant aux associations elles peuvent fixer des exigences dans leurs statuts par ex être
originaire de tel département, avoir obtenu tel diplôme, avoir telle voiture, être parrainé par un
membre. Arrêt de la 1ère cham civ 6 mai 2010 à propos de l’association GITE de France qui
s’est doté de statut ne l’obligeant a accepté en son seins tous les propriétaires de ?? mais
seulement ceux qui respectent certains standards de conforts. En revanche il n’y a aps de
restrictions statutaires. On considère que l’association Renaut a choisi ces membres et doit
accueillir tous les prétendants qui désirent en fait partie arrêt cass civil 25 juin 2002 les
statuts ne prévoyaient pas d’autres cond ? et l’acquittement de cotisation et ceci sans la
moindre réserve de ? L’association prétendaient avoir le droit de rejeter toute demande de
façon discrétionnaire mais la cour de cass n’a pas attendu ainsi elle a estimé que la personne
morale s’était placée en état d’offre, de pollicitation par csq tout postulant qui expédié son
bulletin d’adhésion et le chèque se voyait conférer la qualité de société. Idem pour le
renouvellement de la carte de membres. L’association étant avant tout un contrat qui a force
obligatoire entres les parties il faut respecter les règles statutaires cass civ du 15 mai 2019 =
les statuts d’un club de tir autorisaient pour les détenteurs de port d’arme de s’inscrire mais le
président avait décidé de ne pas renouveler l’adhésion d’un sociétaire car il avait pour
habitude de tirer en alternance comme un cowboy. Mais la demande d’obtenir sa réintégration
est rejetée car le président était certes inspiré par un motif légitime mais il ne pouvait
s’appuyer sur aucune disposition statutaire pour justifier ce non renouvellement. Or
l’association est gouvernée par la force obligatoire des contras. Ce qu’il aurait dû faire c’ets
de se placer sur un autre terrain en engageant une procédure disciplinaire d’exclusion à
l’encontre du membre.
Voir plus loin « peut exclure un membre indésirable pour motif grave en respectant les
procédures ».

C- La volonté de se grouper suffit-elle pour constituer une personne


morale ?
Il n’y aps de lien nécessaire entre la notion de groupement et celle de la personne morale. En
effet la loi a bcp réduire la portée de la thèse réaliste consacré en 54 par la cour de cass selon
laquelle une « personnalité juri existe z tout groupement comportant un organe d’expression
de la volonté commune des participants. Bien qu’on y trouve cette possibilité d’expression
collective, une société peut rester à l’étape de simple contrat entre les associés cad sans
qu’aucune personne morale fasse irruption sur la scène juridique, dans ce cas tout ce qui se
passe dans la société n’existent pas aux yeux des tiers. Cependant entre associés le résultat
sera partagé qu’il s’agisse de bénéfice ou une perte. De même une association n’est pas
obligée d’acquérir la personnalité juridique. Elle peut s’abstenir de procéder aux formalités
prévues à l’art 5 de la loi du 1er juillet 1901. Sans personnalité juri il n’est aps possible que
l’association agisse ne justice , que ce soit devant les juridictions civ , pénales ou
administratives. Parce qu’il y quand même une exception notables admises par le conseil
d’état. En effet le CE est assez libéral , le défaut de personne morale n’empêche pas de
contrôler la légalité des actes adm qui font grief CE 31 octobre 1969 = c’est l’arrêt association
de défense des eaux de la Durance. Par ex un syndicat établit un fait mais dont le statut est
encore confidentiel, ce syndicat est aussi inapte à plaider comme demandeur devant les
tribunaux et les tiers ne devraient pas pourvoir agir contre lui. La JP considère toutefois que
ce syndicat à une capacité procédurale passive et se trouve donc exposée à une assignation en
justice en qualité de défendeur. Pas question pour lui d’introduire une demande cependant il
peut très bien assigné et cela l’autorise à répliquer aux prétentions adverses. A été jugé
recevable une cation de dommages et intérêts pour exercice abusif du droit de grève contre un
syndicat qui certes, avait manifesté son existence dans les faits mais n’avait pas déposé ces
statuts = cour de cass sociale 21 juillet 1986. L’explication est d’ordre pratique , il faut donc
éviter que le groupement puisse léser des tiers envers lesquelles ils jouiraient d’une immunité
parce qu’il a observé les contributions légales de la personnalité.

D- Quelle est la valeurs juridique d’une promesse de société ?


Quand les discussions sur la faisabilité d’une société sont au simple stade des pourparlers, la
rupture est libre car les volontés se cherchent mais elles ne se sont aps encore trouvés. En
revanche quand les palabres sont bien avancés sur les éléments essentiels cad sur la forme a
adoptée, sur l’objet social ou encore sur la répartition du capital, là on est en présence d’une
promesse qui est l’anti chambre d’un contrat de société finale. On parle d’avant contrat =
cour de cass 28 avril 1987. Un ind qui a promis de prendre la qualité d’associé fait marche
arrière peut-on contraindre la lâcheur à tenir son engagement ?
Déjà il faut vérifier si la qualification de promesse se justifie bien car s’il manque un aspect
fondamental notamment si la détermination de l’objet social est inachevée ou si l’habitude des
parties ne coïncide pas à de celle de futurs associés, alors le prétendu avant contrat est nul et
sans force obligatoire. En effet la faute d’inexécution d’une promesse ne peut etre retenue si
l’engagement prit est valable = cour de cass 3 mars 2021.
imaginons l’accord passé entre les protagonistes soient qualifiés de promesse et que l’un des
partenaires ne veuillent plus. On pourrait penser qu’une promesse de société vaut société et
donc que le désistement est impossible. Les apports que le sujet refuse de verser pourraient
faire l’objet d’un recouvrement autoritaire donc d’une saisine pour solder la dette contractée.
Mais la cour de cass depuis un vieille arrêt du 19 février 1907 = elle analyse l’engagement
du promettants comme une obligation de faire qui n’est aps susceptible de faire une exécution
en nature. On retrouve l’idée que la participation d’une société doit etre volontaire. Nul ne
peut devenir à son corps défendant membre d’une personne morale même s’il a promis de la
faire. On peut se raviser jusqu’au dernier moment. A cour de cass voit une différence entre
celui qui s’apprête à signer les statuts et celui qui a déjà les parts en adhérant aux statuts. La
défaillance du promettants se résout en D et I. Il doit verser une indemnité à ses cocontractant
et la const de la société s’effectuera sans lui = cass com 28 avril 1987.

II- Le rôle de l’ordre public


Se pose la question de savoir si la défense d’intérêt illégaux peut priver un être moral de sa
personnalité ?
Le pb le plus complexe : étant donné que la seule existence d’une structure collective est
souvent impropre à lui conférer la personnalité morale, un autre pb se pose quelle est le
régime applicable durant la période intermédiaire qui se situe entre le moment de la
constitution du groupement et celui de sa personnalisation ? retrouve ton pour les
groupements en voie de formation quelque chose d’analogue à la règle in fans conceptus ?
L’embryon est porteur d’une potentialité de vie et donc peut disposer de droit.

A- Le sort des groupements ayant un objet illicite


La licéité est une composante essentielle de toute personne morale comme l’avait souligné
l’arrêt de 1954 qui parlait d’une possibilité d’expression collective pour la défense d’intérêt
licite digne d’etre juridiquement reconnu et protéger. Si la personne morale a des activités
que l’ordre pub recouvre il peut y avoir à la clé des sanctions cad ces sanctions civ et même
des csq pénales.
1- Civilement
Un objet illicite ets sanctionné par la nullité du groupement. D’ailleurs l’art 3 de la loi du 1 er
juillet 1901 l’énonce dans les termes suivants « toute association fondée en vue d’un objet
illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui en ait pour objet de porter atteinte à
l’intégrité du territoire nationale ou à la forme républicaine du gouv est de nul effet ». Bcp
plus brève l’art 1933 du code civ « toute société doit avoir un objet licite ». Ex : l’association
ayant pour objet de rapprocher des mères porteuses et des couples désireux d’avoir un enfant.
C’est cassation civ 1ère du 13 déc 1989. Encore serait nulle une société dont l’activité
consisterait à commercialiser de l’ivoire qui proviennent d’éléphant, d’hippopotame, leur
importation ets illégale pour réduire le braconnage et l’extinction de ces espèces. Pour savoir
si l’objet d’une société est licite il faut regarder l’activité prévue dans les statuts. Quelle est la
nature des opérations économiques, d’où la société compte tirer ses revenus ? on ne peut
pas pour annuler une société, déclarer le contrat constitutif, on ne peut pas se référer réelle de
ces occupations. On est obligé de raisonner sur l’objet tel que décrire dans les statuts. A partir
du moment où ce qui est affirmé dans l’acte social est conforme à l’ordre pub la société n’est
pas annulable même si son objet réel est illicite. Si sanction il y a, ce ne sera pas la nullité
mais ce sera une action pénale contre la société qui a commis ce dérapage. Ça peut sembler
choquant mais en tout cas l’appréciation de la licéité de l’objet social entant que cond de
validité de groupement ne ^peut se faire qu’au regard de l’activité statutaire déclarés par les
fondateurs = arrêt de la cham com du 10 novembre 2015= selon lequel en cas de
divergence dans l’activité fixée dans les statuts et l’activité réellement dev par la société on
doit s’intéresser qu’à l’objet mentionné dans les statuts. Ceci pour apprécier autre fois la
validité du groupement. C’est trop facile d’adopter des statuts aux contenus irréprochable
pour garantir aux groupement qu’il ne subira aps de foudre de l’ordre pub. Il y des sanctions =
art L212-1 du code de la sécu intérieure permet à l’auto administrative de dissoudre une
association pour l’avenir, pour divers motifs parmi lesquels on trouve des agissements en vue
de provoquer des actes terroristes mais aussi la promotion d’idée théorie tendant à encourager
une discrimination, la haine ou la violence envers des personnes appartenant à une ethnie, une
nation , une race ou une religion déterminée. Auj c’est surtout la dissolution d’entités
propagatrices , de séparatismes islamiques qui agissent l’actualité. L’argument avancé est que
dans la mesure où elle prêche que l’islam est sup aux lis françaises ce sont des ennemis de la
rep et il convient de les dissoudre. Ex : la fermeture d’une fraternité qui « sous couvert d’une
assistance morale, logistique et de bienfaisance de personne détenue de confessions
musulmanes et leurs familles avaient développer aux travers de ses activités en particulier sur
des sites internet et par l’organisation de rencontre notamment de pic Nic avait développer un
important réseaux relationnels dans le cadre du quel manifestait son sympathie avec des
mouvements terroriste en se revendiquent de ? association Sanabine arrêt du CE 26 janviers
2018.
2- Pénalement
Au pénal ce sont d’abord les membres de l’entité qui peuvent etre repréhensibles. La
formation d’une ministre privé d’un groupe de combat et aussi d’un organisme à la haine
raciale, au terrorisme ou soulèvement armée contre les institutions républicaines est passible
de 5ans d’emprisonnement et 75.000£ d’amende = code pénal art 431-16. La reconstitution
d’un tel groupement quand il a été déjà dissout est puni de 7ans d’emprisonnement et
100.000£ d’amende art 431-17 du code pénal. Ce sont des sanctions qui visent les membres.
Les personnes morales elles-mêmes sont passibles de sanction pénales, l’amende est la peine
systématiquement encourues par les personnes morales pour chaque infraction art 131-38 du
code pénal sont taux max est égale aux quintuples de celui prévu aux personnes physique par
la loi qui réprime l’infraction cad 500.000£ d’amende. Lorsque la loi le prévoit, le crime ou le
délit peuvent etre sanctionnées de peine sup art 131-39 qui sont sans être exhaustives. La
dissolution, le placement sous surveillance judicaire pour une durée de 5ans au plus.
L’interdiction à titre définitif, ou provisoire d’exercer certaines activités, la fermeture
définitive ou temporaire des établissements ayant servi à commettre l’infraction.
B- La situation des groupements en phase d’attente de la personnalité
morale
Dans une grande majorité de cas, il y a des formalités qui sont nécessaires afin d’acquérir la
personnalité morale, et mem en se dépêchant l’accomplissement de ses démarches
administratives prend du temps dès lors le délais va s’écouler. L’entité bien qu’elle ne jouisse
pas encore d’un statut officiel peut-elle malgré tout développer une activité juridique ?
En droit des sociétés les art 1843 du code civ L 210-6 du code de commerce = compléter par
des dispositions réglementaires permettent aux fondateurs de souscrire des actes juridiques au
nom et pour le compte du groupement sans attendre sa personnification. Dans ce cas une fois
que la société sera devenue une personne morale elle reprendra ses actes suivant un
mécanisme de substitution rétroactive.
Rmq : la procédure ne peut fonctionner que si l’acte ets passé pour le compte d’une société en
formation. ; s’il est conclu directement par la société en formation , là en revanche l’acte est
nul. Puisque l’une des parties contractantes se trouve dépourvu de personnalité juridique. La
bonne formule qu’il faut utiliser afin de répondre, c’est de prévoir que le contrat est souscrit
par « monsieur ou madame x au nom et pour le compte de la future société y en formation
et non encore doté de la personnalité morale ». sans quoi le contrat n’ets aps valable et la
nullité qui le frappe ets mem qualifié d’absolue. Cad ce qui s’oppose à tout sauvetage par
confirmation ratification ou exécution volontaire. En effet le vice tenant à l’inexistence d’une
partie aux contrat est irrattrapable et trop grave pour être couvert. Sur cette nécessité de bien
préciser qui a la qualité de contractants = cassation com du 10 juin 2020 relatif à une cession
de leurs droits musicaux par des rappeurs aux profits d’une société de production non encore
immatriculée, qui avait été malencontreusement présentés dans l’acte litigieux comme si elle
existait déjà et comme si elle avait sa propre personnalité juridique. Or durant la période
constitutive ce n’est pas le cas. Seul les associés fondateurs sont aptes à s’engager pour elle.
Pour les autres groupements il n’y aps de mécanismes analogues.
1- Les actes pouvant faire l’objet d’une reprise
La jp en a une conception assez étroite. Car il doit s’agir d’engagement contractuels. Du coup
les obligations délictuelles résultant de faute commise par les promoteurs de la société, ne
sont pas couvertes. Il est interdit de rendre débitrice la personne morale nouvellement
constituée. De mem le dispositif n’est pas applicable non plus aux actes de procédure. Si une
assignation à comparaitre a été délivrée au nom d’une société en formation, le procès ne
pourra aps se tenir car la partie demanderesse est dépourvue de personnalité juridique. Le fait
qu’elle n’obtienne pas cours la capacité d’intervenir en justice n’y change rien = arrêt de
cour de cass 20 juin 2006. La reprise n’est donc possible que pour des contrats et il faut ces
contrats soient destinés à préparer le commencement des opérations sociales. Cad à faciliter le
démarrage de préparation par acte de matériels, ouverture de compte bancaire. A cela
s’ajoute une exigence de forme. Les cocontractants de la société en formation doivent être
avertis de la situation par une clause expresse figurant dans l’acte. Il faut les informer à
l’avance que la société une fois immatriculée s’appropriera l’acte. Donc revêtira en définitive
la qualité de partie contractante ce qui aura pour effet de libérer la personne physique ayant
représenté l’entité.
2- Les moyens par lesquels la reprise peut s’opérer
A supposer que les émissaires de la future personne morales aient bien fait les choses, la loi
leur offre trois possibilités pour organiser la reprise des actes qu’ils ont souscrit.
Première modalités : la reprise consécutive à l’annexion aux statuts d’un état des actes
accomplis pour le compte de la future société. Ce premier type de modalité intéresse les actes
qui ont été accomplis avant même la signature des statuts ? les associées recensent tous les
engagements qu’ils ont pris au nom de la société dans une liste qui va être annexées aux
statuts. De là la signature des statuts emportera ratification des actes consignés dans la liste
jointe. La signature vaut décision de reprise mais celle-ci ne sera effective qu’à partir de
l’immatriculation de la société. La reprise sera automatique mais subordonnée à la naissance
de la personne morale.
Deuxième modalité : la reprise sur mandat spécial. Ce deuxième mode de reprise concerne
les actes accomplis entre le juri de la signature de statut et la date d’immatriculation de la
société. Lorsqu’il signe les statuts les associées peuvent confier à un ou plusieurs entre eux
voir pourquoi pas un dirigeant qui ‘n’a pas la qualité d’associées, ils peuvent lui confier de
prendre des engagement bien définir dont on prévoir à l’avance qu’ils seront repris du seul fait
de l’immatriculation de la société. Il est indispensable que le mandat soit très clair sur la
marge de manœuvre reconnu aux bénéficiaires de façon que l’on puisse se faire une idée
précise de la portée des obli qui pèseront sur la société. Par si c’ets l’achat d’un matériel il
faut mentionner une fourchette de prix. Si c’ets la passation d’un bail il faut indiquer le loyer
max jusqu’où le mandataire peut aller.
Troisième modalité : c’est la reprise par décision expresse des associés postérieurement à
l’immatriculation. En effet, une fois la société immatriculée il y une ultime dernière
possibilité de lui faire assurer les actes accomplit du temps de sa formation. Une sorte de
réparer des oublis parce qu’il peut en effet subsister des engagements qui ne figuraient sur
l’état annexés aux statuts ou alors des engagements qui n’avaient aps fait l’objet d’un mandat
spécial. C’est une forme de procédure balaie. Alors la reprise suppose une délibération de la
collectivité des associés, eux seuls sont comp. Cad la décision ne peut aps émaner des organes
de gestion. Les dispositions réglementaires prévoient que la reprise est votée à la majorité
simple des associés sauf clause contraire des statuts imposants une opinion favorables plus
fortes ou exigeant l’unanimité.
Des arrêts de censures répétés de la cour de cass condamne la notion de reprises implicites ou
tacites. Il est exclu que des engagements puisse passer à la charge de la société en dehors des
procédures envisagées par les textes. Les mécanismes légaux de reprises sont donc limitatifs.
Néanmoins la JP admet que si lors de la conclusion de contrat, le fondateur et l’autre partie
ont stipulés une clause dite de substitution, prévoyant un transfert des obli souscrites dans le
patrimoine de la société une fois ? les signataires acceptent par avance que l’exécution de
l’accord sera exclusivement à la charge de la personne morale. Dans ce cas le co-contractants
ne peut plus alors soutenir que le fondateur sera encore lié à lui, si d’aventure les procédures
de reprises prévues par la loi n’étaient pas respectées = cham com 15 jan 2020.
3- Les effets produis par la reprise
Tant qu’il n’y aps eu de reprises le créancier peut poursuivre le ou les individus ayant agi pour
le compte de la société en formation parce que les actes sont maintenus dans leur patrimoine.
Aucun recours n’est ouvert entre la société même si elle profite de l’engagements souscrits en
son nom. En revanche dès lors qu’un mode de reprise a été utilisées la situation est renversée.
Les associés qui avaient agi perdent la qualité de partie contractante. Ils ne sont plus obligés
personnellement et la société personnalisée devient seule débitrice et ceci d’une manière
rétroactive à la date de conclusion de l’acte. Quand un contrat est repris tout se passe comme
s’il avait dès l’origine engagé la société.
Section 2 : Le fonctionnement
La participation à la vie juridique suppose que puissent se manifester le vouloir et l’agir de la
personne morale. Et cela seul les êtres humains en sont capables. En d’autre terme le
groupement ne peut s’exprimer que par l’intermédiaire de personne physique qui en sont les
organes. On pourra se pencher sur les prérogatives.

Paragraphe 1 : Les organes de la personne morale


Le mieux est de présenter à partir des fonctions qu’ils assurent. Il y en a deux qui sont
indispensables pour qu’une personne morale puisse vivre. C’ets la délibération et l’action. Il
faut une assemblée délibérative pour fixer la politique générale et il faut aussi un agent
d’exécution.

I- La délibération, œuvre des assemblées générales


Délibéré = dans les sociétés unipersonnelles une réunion collective ne se conçoivent aps mais
le législateur au prix d’une adaptation fait comme s’il avait un organe délibérant. L’associé
unique exerce les pouv dévolues à l’assemblée générale et il consigne les choix qu’il a opéré
dans un registre des décisions tenues au sièges sociale. Une assemblée c’ets la totalité des
personnes qui compose l’être moral. Dans les fondations qui ne regroupent aps de membres il
a fallu trouver un équivalent. L’organe collégiale dans les fondations ets un conseil
d’administrations dont la composition et le renouvellement sont déterminés par les statuts.
Bien souvent le fondateur donne les noms des 1er titulaires et prévoit pour la suite un système
de cooptation. Partout ailleurs l’assemblée est constituée comme son nom l’indique par la
généralité des membres du groupement. On va voir qu’ils ont le droit d’y participer selon un
déroulement qui garantit le caractère collectif des décisions prises et si jamais un abus a été
commis par les votants cela peut entrainer des sanctions.
1- Le droit d’accéder aux assemblées et d’y exprimer un vote
Tout membre d’une personne morale a le droit de participer aux assemblées et de voter. Et
d’ailleurs els clauses statutaires qui prétendent déroger à ce ppe sont réputés non écrites= art
1844 du code civ pour les sociétés, et la règle vaut aussi pour les associations. La participation
aux assemblées étant réservées au membres si une personne étrangère s’infiltre la décision
collective prise dans un tel contexte est nul = arrêt cass 3ème cham civ 8 juillet 2015 ou après
le décès d’un associés de LCI une assem générale s’était réuni une assem par laquelle avait
été convoqué par erreur les héritiers du défunt. Car les héritiers n’avaient aps été encore
acceptés par les associés vifs. Ayant la qualité de tiers jamais ils n’auraient dû voter, ni mme
prendre la parole ou ne serait-ce qu’assister aux discussions. Leurs seuls présence vient jouer
sur le débat. Or non seulement les héritiers sont venus mais l’un d’eux à réussir à se faire
nommer gérant. Malgré l’opposition d’un associé minoritaire qui dénonce cette irrégularité et
saisit alors la justice. Il a obtenu l’annulation du vote litigieux et donc aussi l’annulation de la
nomination du gérant car l’ordre pub interdit le maintien d’une délibération sociale adoptée
grâce aux voies de personnes extérieures à la société. Les héritiers pour se défendre expliquait
que même en retranchant leur suffrages, ils existaient une majorité suffisante parmi les
associés en titre pour que la désignation du gérant soit validée. Si on avait aps été là la verdict
des urnes auraient été identiques. C’est une adulent qui peut faire mouche, lorsqu’on a un
associé n’a malencontreusement aps été convoqué à une assemblée ou il avait le droit de
siéger. Ici la cour de cass a considéré que l’exercice du droit de vote par une personne ne
détenant aps de titre était une irrégularité trop grave qui entrainait de plein droit la nullité de
la délibération soit qu’il soit besoin de démontrer un grief.
2- Les procédures d’assemblées
Précision terminologique : les assemblées générales ordinaires peuvent tout faire sauf
modifier sauf modifier les statuts. Dès lors si une société agricole ayant une activité statutaire
à caractère civ veut transformer le domaine rural qu’elle exploite en parc d’attraction, ce
réaménagement des lieux suppose de réécrire des statuts et ne peut aps être votés en
assemblées générales ordinaire arrêt 2010. Dans les sociétés il faut au moins une assemblée
ordinaire par an pour approuver la gestion et les comptes après la clôture de l’exercice. Dans
les associations il n’y a pas de périodicité cad consulté les adhérents à intervalle régulier
n’est aps obligatoire sauf si l’entité exerce une activité économique auquel cas elle doit
établir des comptes annuelles et les soumettre à ces membres.
Quant aux assemblées générales extraordinaire elle ne s’occupe que de la modification des
statuts ex changement d’objet social augmentation de capital transformation de la société en
une autre forme. Que ce soit un AGO ou AGE le calcul fait intervenir deux notions qui sont le
Quorum et la majorité. Le quorum est la proportion de membres composants un groupement
dont la présence personnelle ou par mandataire acquis dans un pouv dont la présence est
nécessaire pour que l’ass puise se tenir. C’est une garantie de représentativité des assemblées.
Il faut qu’un nbre inférieur au minimum requis l’assemblée s’ajourne. Il faut la reporter à une
date ultérieure. Sur la moitié c’est la proportion de suffrages nécessaire pour emporter la
décision. Pour la plupart des résolutions le vote majoritaire est celui qui atteint un nbre de
voie sup à celui des autres membres de l’assemblée délibératif. Mais une majorité plus forte
dite alors qualifié est parfois requise suivant l’importance des questions à régler. Si on prend
l’ex d’un SARL qui désires changer ses statuts , là la décision doit être entérinées par les 2/3
des voies dont dispose les associés présents ou représentés = code de com art L223-30.
3- L’abus du droit de vote
L’exercice intempestif du droit de vote peut émaner de majoritaires, minoritaires voire de
personnes égalitaires en nombre de suffrages.
a) L’abus de majorité
Il est une construction prétorienne et dans l’arrêt fondateur de 1961 la Cour de cassation
estime que pour qu’un abus de majorité soit constitué il faut 2 critères cumulatifs :

- La délibération critiquée doit être contraire à l’intérêt de la société et préjudiciable à la


personne morale.

- Elle doit avoir été prise dans l’unique dessein de favoriser les membres de la majorité au
détriment des membres de la minorité.
S’il manque un de ces critères, la qualification est rejetée. L’abus de majorité est sanctionné
par la nullité du bulletin litigieux.
( En retard) en cessant d’imposer au minoritaires lésé la preuve d’une atteinte à l’intérêt
social. En effet rien dans la loi Pacte n’interdit de prononcer la nullité d’un acte pour rupture
d’intérêt commun des associés. Argument de texte indiquant que cela semble suffire pour
fonder la nullité d’une décision sociale. C’est ‘art 1833 du code civ une disposition impérative
du droit des sociétés qui visent l’intérêt commun des associés. On peut soutenir que si une
délibération ne profite qu’à certains associés au détriment des autres elle est abusive. Il n’est
pas nécessaire qu’en plus la personne morale soit touchée. Ex cass civ 1 ère chambre 3 fev 2021
= en l’espèce un associé minoritaire prétendait être la cible d’une décision collective prise
abusivement et réclamait la nullité. Les juges du fond ne lui avaient accordés qu’une
réparation pécuniaire seulement D et I. La délibération était le fruit d’un complot contre cet
associé mais elle ne méconnait aps pour autant l’intérêt social. Les adversaires de l’associés
espéraient une censure de l’arrêt d’appel puisque la délibération n’étant aps contraire à
l’intérêt sociale il manquait selon eux une caractéristique de l’abus de majorité. Quant à
l’associé il était mécontent, car il voulait d’avantages qu’une simple indemnisation financière.
La cour de cass dit sur la notion d’abus de majorité la 1 ère cham civ a approuvé la position de
la CA qui dans son raisonnement avait évité que toute référence à l’intérêt social. C’est bien
un signe que ce critère est un perd de vitesse voir abandonné. E n revanche sur la sanction elle
a reproché au juges d’avoir refusé d’invalider le vote de l’ass géné. Si l’abus de majorité a été
commis cela doit aboutir à une annulation de l’acte adopté et aps uniquement le droit de D et
I. Ex d’abus de majorité = une mise en réserve de bénéfice cad une absence de distribution de
dividende justifiée par un contexte éco difficile tout en augmentant de manière très
significative la rémunération du dirigeant qui bien sur appartient aux clans des majoritaires.
Ici il y a une incohérence , d’un côté on affame la minorité au nom ? et d’un autre coté gavé le
dirigeant dont les performances sont meilleures tant pis pour l’équilibre de la société, cour de
cass cham sociale 29 sept 2019.
b) L’abus de minorité
dans l’abus de majorité les associés fautifs se serrent de leur pouv pour faire prendre une
décision inopportune, avantageuse pour eux. Les majoritaires font adopter quelque chose. Au
contraire le concept dans l’abus de minorité c’est une inertie qui est blâmable car il y a
blocage d’une décision cad les minoritaires émettent un vote hostile ou s’abstiennent afin de
paralyser l’adoption d’une mesure qui nuirait à leur situation personnelle. Ils empêchent la
prise d’une décision qui requiert une certaines majorité. Par ex une augmentation de capitale,
une transformation de la société.
La aussi double critère a été posé :
- Il faut que par son attitude réfractaire la minorité ait méconnu l’intérêt de la société en
interdisant la réalisation d’une opération essentielle pour celle-ci.
- Il faut que la minorité ait pour unique dessin de favoriser ses propres intérêts au
détriment de l’ensemble des autres associés. Par ex le refus de voter une
augmentation de capital est abusif si l’opération est nécessaire à la survie de la
société et que l’opposition des minoritaires est dictée par la crainte égoïste d’une
dilution de leur influence.
Se pose le problème de la sanction : dans l’hypo de l’abus de majorité il est facile de donner
satisfaction au demandeur en annulant la délibération. Toute la difficulté avec l’abus de
minorité est qu’il n’y a rien a annulé car encire une fois ce qu’on reproche au minoritaires est
d’avoir empêché une décision. La meilleure réparation serait de pouvoir vaincre leur
résistance injustifiée. Cad le tribunal rendrait le jugement par leur vote qui serait inscrit au
registre des délibération. Mais cette méthode a été condamnée par la cour de cass. Elle
explique que le juge ne peut aps se substituer aux organes sociaux légalement compétent car
le processus d’adoption des décisions collectives obéit à des formes légales strictes. Elle a
opté pour une technique voisine qui sauve les apparences d’une ? judicaire. Souvent le
tribunal désigne un administrataire adoc qui sera chargé de convoquer une nouvelle ass
générale et de voter au nom des minoritaires reconnu fautif lesquels sont dépouillés de leur
suffrages = solution préconisée par l’arrêt Flandin cour de cass cham commerciale 9 mars
1993
B- La représentation, œuvre des dirigeants
Les assem générales fixent les orientations majeures des activités du groupement pour mettre
en œuvre les décisions collectives. Il y a un organe exécutif dont l’appellation est variable
président, gérant secrétaire générale, syndique = celui qui va se cgarger du fonctionnement
régulier de la personne morale. Ces pouvoirs ne sont aps illimités et s’il les exerce mal sa
responsabilité civile risque d’être engagée.
1- Les pouvoirs des dirigeants
Le président ou gérant n’est aps un organe souverain. Il est habilité à agir pour le compte de la
personne morale mais en restant dans les limites de sa mission. Pb = que décider si un
dirigeant outrepasse ces attributions ?
Notamment contracte avec un tiers au nom du groupements an sen avoir le droit en raison par
ex d’une clause des statuts énumérant une liste d’acte interdit sans le feu vert de l’assemblée.
La personne morale est-elle engagée par ce contrat ou lui est-il inopposable ?
La loi fournie une réponse ne matière de société mais silencieuse pour les associations et les
syndicats.
a) Dans les sociétés
le ppe ici est que dans les relations avec els tiers le dirigeant est investi des pouv les plus
étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société. Mais il y trois catégorie de
restrictions qui n’ont toutes la même portée.
- Les limitations statutaires
Dans toutes les formes de société l’art 1849 du code civ admet qu’une clause des statuts
puisse modérer le pouv des dirigeants. Mais le texte précise aussitôt que les dispositions
statutaires ayant un tel objet sont inopposables au tiers. Ex = si le gérant d’un SARL
méconnait une stipulation statutaire qui lui défend de vendre un immeuble ou une clause qui
lui défend d’emprunter de d’argent au-delà d’une certaines sommes sans obtenir un mandat
spécial de l’ass, l’acte ne pourra aps être annulé. Il devra être exécuté. Les tiers sont donc
protégés au dépend de la société. La personne morale sera liée par l’engagement pris même si
elle parvient à démontrer que le tiers connaissait l’existence des particularité statutaires et leur
violations par le dirigeant. Ex ) cass civ du 12 juillet 2005 relatif à un bail rural consentie par
le gérant d’une société agricole à un locataire qui savait pertinemment que les statuts
exigeaient l’intervention de l’ass générale, malgré sa mauvaise foi l’acte à produit son plein
effet. Dans ces cas la société pourrait actionner en responsabilité son dirigeant mais cela ne
regarde aps le tiers.
- Les limitations légales
Si le dirigeant a empiété sur les pouv que la législation elle-même réserve à l’organe sociale la
société sera préservé contre ce dépassement de compétence. Le tiers bénéficiaire dans le cas
ou ’il est dispensé de Lire les statuts n’est en pas en revanche censée ignorée la loi. Art Lé
225-35 dispose qu’une SA ne peut octroyer un cautionnement un aval ou toute autre garantie
qu’avec préalable du conseil d’administration. Le créancier ne peut donc pas se prévaloir
d’une sureté qui a été émise irrégulièrement cad sans la bénédiction du conseil
d’administration.
- Les limitations tirées de l’objet social
Dans les sociétés civ et les SNC art L221-5 du code ? les risques sont illimités, les actes
générateurs de dettes que passe le gérant n’engage jamais la société s’il excède les limites de
l’objet social. En vertu du ppe de la spécialité des personnes morales les sociétés de la
capacité juridique que pour la réalisation de leur programme statutaires. Les actes allant au-
delà doivent être invalidés. Parce que il faut aps oublier que ces actes infuenet sur le sort
personnel des associés qui ici sont responsavle des dettes sociales. Voila pourquoi une
excusion hors de l’objet l’objet social entraine la nullité des actes concrenés par ce dérapages.
Et peu importe que le tiers soit au coirant ou aps.il aurait du vérifier que le contrat a des
rapports avec la nature des affaires sociales. Ex = arrêt cass civ 3 ème cham 5 nov 2020 =
annulant la vente d’une parcelle immobilière consenti par le gérant d’une SCI car cet acte
excédé l’objet social qui visait la propriété de terrain maison et appartement. La CA avait
considéré que la propriété art 544 du code civ « c’est le droit de juoir et de disposer d’une
chose » ce qui implique la faculté de retrocéder un bizn que l’on a acquis. Mais la cour de
cass a estimé qu’en se référant à la notion de propiété les satatuts évoquait l’état de
propriétaire. Par csq le gérant avait un seul rôle à savoir accroite le patrimoine immobilier de
la société et en aucun cas de procéder à des ventes même occasionnelle. Il vaut mieux éviter
toute embivalence dans la rédaction de l’objet social. Toute fois l’acte n’est aps nul s’ile st
couvert par une arobation des associés à l’unanimité art 1852 du code civ pour la société civ
et code de commerce L221-6 pour la SNCE. On estime alors que l’objet social a été
ponctuellement élargit par cette autorisation unanime des associés. Dès lors en effet qu’ils
assuent les dettes sciales les associés sont libres d’étendre au cas par cas l’ativité de leur
société. Mais attention toits doivent avoir consentis, agréer l’opération et apprécier son
opportunité. Telle est la situation de ces sociétés.
POUR des raisons de sécu juridique la loi écrate le jeu de ces théories dans els sociétés de
capitaux et les SARL. Ici le mépris de l’objet social par les dirigeants est san sincidence pour
les tiers de bonne foi. Ex art L225-56 pour les SA « la société est engagée par les actes ud
directeur général qui ne relève aps de l’objet social, a moisn qu’elle ne prouve que le tiers
savait que l’acte dépassait cet objet ou ne pouvait l’ignorer onmpte tenu des circonstances,
étant exclu que la seule publication des statuts suffisnet à concéder cette preuve ». l’art L223-
18 énonce la même chose à propos du gérant de SARL. En pratique il est très difficile de
rapporter al preuve que le tiers était au courant de l’acis de signature sociale. Puisque cet
élément psychologique ne peut pas se déduire de la publicité des statuts on présume donc que
e tiers ignorait les limites assignées à l’objet social. Ex la CA de paris du 15 juin 1995= en
l’espèce une SARL dont l’objet social était la vente de matérielle informatique a été
condamné à payer les leçons de pilotages prisent par ? car le moniteur avait pu penser que le
dirigeant avait besoin d’un brevet de pilote pour effectuer des livraisons et des déplacements
professionnels rapides. Si en plus d’enfreindre l’objet social l’acte litigieux correspond à une
décision quand texte réservé formellement aux associés la nullité s’impose car le dirigeant
s’est arrangé de comp que la loi ne lui reconnait pas.
b) Dans les associations
la loi de 1901 ne précsie pas quelles sont le sprérogatives d’un dirigenat d’associations. Et
donc la JP a comblé cette lacune. Deux situatiosn peuvent se rencontrer.
- Soit le statuts ont fixés les attributions du président dans ce cas le tiers désireux de
traiter avec l’association doit se renseigner pour vérifier déjà que l’acte entre bien dans
l’objet du groupement faute de quoi il serait annulable et aussi pour s’assurer que le
contrat se situe bien dans le champs de compétence du président.
- Soit les statuts n’ont aps déterminés les fonctions du président et dans ce cas on
applique la ligne de partage suivante : l’assem générale est compétente pour les cates
de dispositions et les décisions graves qui entament le patrimoine de la personne
morale, qui engage son avenir de la personne morale. L’idée ce qui a pres à la
pérennité de l’association relève de l’instance collégiale qui est l’ass. Dès lors le
président ne peut aps vendre ni hypothéquer un immeuble associatif sans une
procuration spéciale = CA de Rouen 15 septembre 1981 = le président ne peu
accomplir seul que les actes courant n’ayant pas d’incidence patrimoniale notable pour
le présent et le futur.
c) Dans les syndicats
le mdoe de fonctionnement des syndicats ne fait l’objet d’aucune disposition légale ou
reglementaire. Il faut donc se référer aux statuts. Habituellement un syndicat est structuré en
plusieurs organes à savoir une assem générale réunissnat l’ensemble des adhérents, un bureau
syndical plus restrient et un délégué ou secretaire général qui gère le groupement au
quotidien. Les statuts énumèrent les compétences de chaque organe. Il y des variant parce que
la comp du secretaire ets parfois contstriuit tres largement avec une habuilitation permanent
pour passer des contarrts ou lancer des cates de procédure, occupants des poste de pléni
potentiels. Autre fois le mandat de rprésnetation est plus limité cad le secretaire ne peut
mener certaines initiatives que si leprojet a d’abord été validé par le bureau syndicale voir
ratifier en assemblée.
2- La responsabilité civile des dirigeants
Les dirigeants sont exposés à répondre des fautes commise dans l’exercice de leur fonctions.
Vis-à-vis de qui ?
a) Envers le groupement administrés
Les dirigeants sont les représentants du groupements, dépositaires de le confiance t ils doivent
s’en montrer digne. Dirigeant qui fait concurrence déloyale à l’association. L’exercice de
l’action en responsabilité ouverte au groupement soulève une difficulté particulière. En effet
une personne morale ne peut normalement plaider en justice que par intermédiaire de son
représentants or on voit mal les dirigeants coupable de mauvaise gestion fait un procès à eux
même.
Double pb = les membres du groupement ont il qualité à agir pour réclamer au nom et au
profit de la personne morale la réparation des dommages engendrés par les fautes du
dirigeant ? c’est la question dicte de l’action sociale UT SINGULI la restructure collective
éprouve le préjudice , ceux qui la représente ne veulent aps agir et donc un ou plusieurs
membres peuvent ils intenter l’action à leur place ?
Sur ce point il y a une divergence entre le droit des sociétés et le droit des associations.
En matière de société l’art 1843-5 du code civ « autorise les associés à pallier la défaillance
des organes sociaux et a assigné les dirigeants fautifs en réparation d’un dommages subi par la
société. Ce qu’il faut comprendre c’est que la procédure vise à réparer un prej collectif. Si les
dommages et intérêts sont alloués ils iront à la société et non à l’associé demandeur. En effet
pour toucher une indemnité à titre individuels c’est une autre procédure.
En matière associative il y a un vide des textes. La loi de 1901 n’aborde pas le sujet. Mais la
cour de cass dans un arrêt de ppe du 13 fev 1969 s’est prononcé contre l’exercice outre ? de
l’action sociale au motif que sa mise en œuvre n’est possible que si des autorisations spéciales
le prévoient.
b) Envers les membres du groupements
l’action sociale a pour objet la réparation d’un dommages frappant la personne morale donc
atteignant son patrimoine à elle. Parrallèlment un associé, l’adhérent de l’association peut
vouloir exercer une action à titre individuel s’il s’estime victied ‘une preh=j personnel qui lui
aurait donc été infligée par le dirigeabt fautif. C’est bien là toute la difficulté. Le demanbder
pour obtenir gain de cause doit établir l’existence d’un prej propre cad qui ne dérive de celui
subit par la société qui n’en soit pas le reflet, donc la notion de dommages par ricochet est
innaplicable en la matière. Son dommages ne doit aps etre la simple csq éprouvée par la
personne morale. Or la JP est assez stricte. Ainsi l’associé n’endure aps un prej financier
indépendant de celui souffert celui par la personne morale lorsque les fautes du dirigeant ont
appauvris la société et par contre cout on fait baisser la valeur du cout. La JP veut éviter en
réalité que sous couvert d’indemniser des personnes différentes, qui ? le même prej.
Si une société dont le nbre total de titre est de mille subit un prej de 10000£ cette chute des
capitaux propre se répercutent sur la valeur de chaque titre à hauteur de 10£. Le dommages
des associés n’est en vérité que le reflet de celui subit par la société. Et ainsi l’indemnisation
du prej social emportera mécaniquement disparition du prej des membres. Car la
reconstitution des fonds sociaux augmentera la valeur des titres de la même manière qu’ils
avaient été déprécié à la suite de la perte supportée par la société.
Si l’auteur du dommages a été condambé a indemnisé la société et ces associés ils devrait
payer deux fois 10000£ de sorte que les associés s’enriciraient au final de 10000£. En effet ils
profiterainet indirectemebt des 10000£ encaissé par la société et percevrait directement la
même somme. L’admettre reviendrait à indemnisé deux fois un prej identiques. Peut on
concevoir un prej à l’égard de la soviété qui ne soit pas corrrolaire d’un dommages
occasionnés par la société ? Oui il y des ex mais rare en jp. On peut citer le cas d’associé qui
n’était jamais convoqué à l’ass générale par le dirigeant. Encore un autre à qui on avait caché
le montant réel des bénéfices pour réduire ces dividendes.
c) La responsabilité civile envers les tiers
la mise ne jeu de la resposnabilité personnelel d’un dirigeant à l’égerd des tiers qui batissnet
ces agissement est exceptionnele. En effet le recours se heurtent à la théorie de la
réprésentation. Le dirigeant incarne la personne morael et son rôle s’arrete là. Ne peut aps se
voir imposer les obligatiosn du groupement. Par ex le gérant d’une SARL négicoie et signe
les contrats mais il n’est aps lui mme engagée par la volobté qu’il a exprime. Seule alsociete à
la qualité de partir à la conv. Dès lors si une faute est commise au détriment d’un tiers, un
client est insatisfait à al suite d’une ? mal excécutée c’ets la personne morale qui endose la
resposnabilité. Une cation en responsa excercée contre lemandataire est irrecevable parce que
on fait abstraction d el’homme quie st derreière le dégat. La faute est imputé au groupement
vu qu’elle provient de l’organe du groupemment. L’ind derrière la faute est épargné et ne
reste que l’institution personne morale. Fait donc écran entre l’es dirigeants et les tiers. Selon
la jp pour que la victime puisse agir directement contre le dirigeant et être dédommagés par
lui, une fautepersonnelle séparable des fonctions doit avoir été commise. En tout cas unefaute
de service ne suffit aps on en exige une qui soit étrangère à l’activité de représentation. En
droit des sociétés une def de la faute détachable a été donne par un arret SEUSSE du 20 mai
2003 cass commerciale. Elle a la physiomonie suivante « c’est une faute intentionnelle d’une
particulière gravité incompatile avec l’exercice normale des fonctions sociales ». da,s le
domaine assocaitif un arrte de 2004 a reprise mot pour mot cette formulation cass comm 7
juillet 2004. I l ressort de cette definition que si le dirigenat a commis une faute dontil
assulmera la responsa vis-à-vis des tiers un triple texte est a effectué.
Le texte de l’intention car la faute doit avoir été commise déléberrement. Ex pour tenter de
faire obstacle au recouvrement d’une facture que la société a été semé de payer. Son directeur
fait une dénonciation calomnieuse en déposant une plainte injustifiée dans laquelle il prétend
etre victime d’un faux. Il soutient de façon mensongère que sa signatiure a été imitée cour de
cass 21 juin 2014. Le texte de l’echelle puisque la faute doit etre d’une particulière gravité ex
gérant d’une SARL exxploitant uen satation de service qui camoufle les couleurs les logots et
la marque de la socuété petrolière avec laquelle il est lié et qui se met à distribuer du caburant
HP sur le marché libre arret de la cham commerciale 8 fev 2005.
Le texte de la normalité en ce sens que la faute doit correspondre à un dépassement de ces
fonctions sociales par l’intéressé. Le critère de la séparations n’est aps matérielle mais
intellectuelle. La faute a bien eu lieu pendant l’exercice des fonctions mais en
méconnaissance des limites habituelles au pouvoir directoriaux. Le représentant de la socété
ou de l’association passe en mode électron libre.
Paragraphe 2 : Les moyens d’actions de la personne morale
Un groupement personnifié comme tout sujet de droit va disposer d’attribut patrimoniaux et
extra patrimoniaux

A- Les attributs patrimoniaux : l’influence du ppe de spécialité


Elle est double.
1- L’impact sur la capacité de jouissance du groupement
Il faut partir de la situation des ind ceux-ci sont libres de s’intéresser à tout. Aux hommes le
droit n’assigne aucun but. Chacun mène sa vie comme il l’entend au gré de es gouts de son
tempérament. Nous ne somme pas privés dans nos projets. Le droit ne demande pasaux gens
de se fixer des exigences pou faire des choses précises. Les personnes morales n’ont aps cette
chance de jouir d’une plénitude de comp. Elles ont au contraire un champs d’activité limité et
mme doublement circonscrit.
La 1ère limite qui est d’origine légale provient de la catégorie d’appartenance ( sociétés,
associations, syndicats etc…) et vise à éviter une confusion de genre. Cad tous les
groupements ont des buts précisé par la loi et doivent s’y tenir. Ex un syndicat ne peut pas
faire du commerce. Une société ne peut aps faire de pol et ne peut aps non plus avoir pour
objet des intérêts désintéressés. Le groupement qui ne respecte aps les frontières légales
encoure une requalification. Ex cour de cass commerciale du 15 nov 1983 = a propos d’une
association dont les intérêts étaient partagés entre ces membres.
Avant la loi de 1901 arrêt cour de cass 28 octobre 1894 = affaire correspondant au cas inverse
ou une société a été requalifié en association car elle ne servait pas à faire fructifié des
capitaux. Son ambition était de populariser le spiritisme et le juge avait retenu qu’elle avait le
but non lucratif de promouvoir cette séance occulte.
La 2nde limite venant enfermée un peu plus la personne morale dans un domaine ?? et teint à
l’objet propre de chaque groupement. Ex le GIE dépasse les limites qui vantera les mérites de
sa ?? en termes de capacité la personne morale ne peut normalement accomplir que des actes
se rapportant à son objet. Quant à ceux qui ne rentrerait aps la sanction est en ppe la nullité.La
raison de la nullité est ue hors de s limites de son objet la personne morale n’a plus
d’existence reconnu par le droit. Ex a été annulé l’enchère faite par une association protectrice
des animaux qui avait participé à la publication des ? battus. Parce quele juge a considéré que
seuls les groupements ayant pour objet de pratiquer la chasse pouvait enchainer CE 1996.
2- L’impact sur le patrimoine même du groupement
Les personnes morales ont un patrimoine mais sa composition peut dépendre de la spécialité
légale ou statutaire du groupement. Ainsi les associations qui bénéficient de la personnalité
morale aux prix d’une simple déclaration déclarative ne peuvent aps posséder d’immeubles à
l’exception de leur sièges et les locaux. Ex une association de musicien peut avoir parmi ces
actifs immobiliers une salle de répétition et de concert. En revanche une association de parent
d’élève ne peut aps être propriétaire d’une école privée car son objet est d’apporter un soutien
à l’œuvre d’enseignement et non d’assumer cet enseignement = Paris 27 septembre 1973.

B- Les attributs extrapatrimoniaux : une adaptation des droits de la


personne physique
Tous les droits extra patrimoniaux de l’etre humain n’ont leur équivalent chez les personnes
morales. Il n’y aps de droit à l’adoption par ex. Elles ne peuvent aps davantage etre reconnu
comme des auteurs au ?? car crée une œuvre de l’esprit suppose d’avoir une caticté
intellectuelles. C’est une subjectivité a extériorisé au travers d’une réalisation qui porte
l’emprunte de son géniteur = cass 1ère cham civ 15 jan 2015 = affirmant « qu’une epsronne
morale ne peut avoir la qualité d’auteir » le concept est inhérent à la vie humaine et le sjuges
n’ont aps voulu le dénaturer.
D’autre attributs eux sont transposables à la personne morale. En leur faisant subir de léger
aménagement. Les prérogatives concernées
1- Le nom
Toute personne morale est désigné sous un nom. Avoir une appellation est obligatoire. On dit
que les sociétés ont une raison sociales, les assocaitions protent un titre et les syndicats une
étiquette.
La grande différence avec els personnes physiques est que la dénomination du groupements
est choisit par ces membres. membres qui peuvent aussi modifoer cet élement d’identification.
Et peuvent aussi céder le nom au profit d’une autre personne morale. Le nom n’est aps la
marque d’une appartenance familiale c’est plutôt un droit privatif c’est un objet
d’appropriation. En jp les ppaux arrêts touchent aux deux questions suivantes.
a) Les problèmes consécutifs aux choix d’une dénomination sociale intégrant le nom
d’un membre
Lorsque le fondateur d’une société a modestement bâtit cele ci de son propre nom de famille
en l’occurrence la maison d’édition pierre Bordas puissent revendre ses actions ou part sociale
peut il forcer le groupement a changé de désignation ? si lui ex big boss se sent offusquer par
els nouvelles concurrences commerciales ou par les nouvelles éditions. Le fait pour l’intéressé
d’avoir incorporé son nom dans le cygle désignative de la personne morale sans se resever un
droit de reprise à l’occasion de son départ de la société l’empeche de se plaindre de
l’utilisation arret 12 mars 1985. Des arrêts postérieurs ont précsiés l’étendu des drouts de la
pesronn emoarel sur la patromine du fondateur. Peut elle en plus de s’en servir pour
s’identifier dans l’aspect commercilae peut elle déposer à titre de larque dont elle l’aura
l’exclusivité ?
L aréposne c’ets que tout va dépendre du degré de notoriété que presentaot le nom de famille
du sujet avant qu’il ne revende la société. S’il était aps spécialement connu rien ne s’oppose à
ce que la société en fasse une utilisation élargit = arret cass commerciale BAU 24 juin 2008 =
a propos d’un constructeur assez connu dans la région bordelaise qui aquitté sa société et on
lui dit que cette notoriété locale est insuffisante pour que ce msieur BAU empêche son
ancienne société de déposer son nom. En revanche si le nom est déjà célèbre la personne
morale doit recueillir le consentement de l’intéressé si elle veut procéder à un dépôt de
marque = arrêt cour de cass commerciale Ducas du 6 mai 2003.
b) Les problèmes consécutifs

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