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ANNEXES
* Fonction : Activité caractéristique d'un élément dans un système, ce que doit accomplir
une personne afin de tenir son rôle dans un groupe social, ensemble homogène des missions
confiées à quelqu'un (ex : Responsable Formation)
-->Ici les notions de rôle, de fonction et de métier sont très proches
* Mission : But élevé, inhérent à une fonction (ex : adapter et développer le niveau de
compétence des agents) / mission(s) : fonction temporaire et déterminée dont une
organisation charge quelqu'un (ex : améliorer les compétences managériales des cadres)
* Activité : Ensemble homogène de tâches élémentaires (ex : préparer le plan de formation
annuel, valider un état comptable, gérer la photocopieuse, entretenir une machine, mener
les entretiens d'appréciation de son unité…)
* Tâche : Unité élémentaire de travail dans le cadre des procédures opératoires. (ex :
Présenter le plan de formation à la direction et aux partenaires sociaux, rapprochement de
pièces comptables, photocopie, nettoyage ou réparation d'une machine, préparer un
entretien…)
* Objectif : résultat ou but que l'on cherche à atteindre par l'action (ex : faire passer au
moins 50% des cadres encadrants en stage « Devenir manager »)
II. Diriger
- Le "jeu des acteurs" selon Crozier et Friedberg : Les auteurs assimilent les salariés à des
« acteurs » et non à des agents passifs qui exécutent des consignes. Ces salariés « jouent
des rôles » de pouvoir et d’influence dans l'entreprise, le plus souvent inconsciemment.
L'entreprise est alors une scène sociale où les acteurs jouent leurs rôles et en changent selon
leurs objectifs personnels de mieux être.
A tous les niveaux de l'organisation, en effet, on assiste à des relations de pouvoir et de
négociation. Le pouvoir prend sa source dans les relations interpersonnelles. Il faut prendre
en compte les phénomènes de stratégies individuelles et de relations de pouvoir : aucun
individu au travail n'est totalement passif et prévisible. L'homme est également une tête,
c'est à dire une liberté, un projet et des objectifs personnels. C'est à dire que la conduite
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humaine est stratégique, rationnelle, mais elle s’adapte constamment aux données
changeantes de la situation pour obtenir une solution satisfaisante.
Il existe dans toute organisation une zone de relation impossible à définir par les règles
officielles. Une situation organisationnelle donnée ne contraint jamais totalement un
acteur : il garde toujours une marge de liberté grâce à laquelle il dispose de pouvoir sur les
autres.
III. Motiver
- La Délégation : L'acte par lequel le détenteur d'un pouvoir de décision (le délégant) confie
ce pouvoir à une autre personne (le délégataire).
- Le délégant demeure co-responsable, avec le délégataire, de la tâche déléguée : si le
délégataire devient responsable devant vous, vous restez responsable devant votre
hiérarchie. La responsabilité n'échappe donc ni à celui qui donne ni à celui qui reçoit la
délégation.
Tips :
--> Synchroniser le retour de l'action de formation avec la situation de travail (ex : la
formation bureautique alors que le matériel n'est pas encore installé ni même livré).
--> Attention à la démarche classique de la « formation catalogue »
--> Varier les solutions de formation : FLT, tutorat ou monitorat, stage, changement
provisoire de poste, délégation, bibles, e-learning, coaching…
- un exemple de procédure :
- L’écoute active :
– décrivez le comportement que vous cherchez à mettre en valeur avec son contexte ;
– dites en quoi ce comportement vous touche, pourquoi vous le jugez positif ;
→ ce n’est pas parce que vous ne voyez pas vos collaborateurs faire des efforts qu’ils n’en
fournissent pas.
– valorisez la personne (renforcer l’identité professionnelle)
– valorisez les résultats du travail (s’exprimer une fois la tâche accomplie)
– valorisez de la même manière le groupe (renforcer la solidarité, l’esprit de corps, la
cohésion)
- geste « pur » : n’y associez aucun autre geste lié au contrôle, cadrage, recadrage…
- geste sincère : c’est se montrer authentique, valoriser avec ses mots, sans excès.
- geste réactif : la valorisation doit intervenir le plus rapidement possible après l’acte.
- geste personnalisé : agir dans le sur-mesure, s’adapter aux caractéristiques de chacun.
→ Une réunion de travail est aussi un lieu où les personnes se retrouvent, se rapprochent,
échangent... : c’est une occasion de faire du lien.
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- Être assertif, c’est s’affirmer positivement dans le respect de l’autre, « exprimer avec authenticité
ses besoins, ses émotions, ses opinions, ses goûts, ses droits etc…dans le respect de ceux de l’Autre. »
Cela implique donc 2 types de respect : le respect de soi même et le respect de l'autre.
Être assertif, c'est éviter 3 comportements, négatifs pour soi et pour les autres : l'agressivité, la
passivité, la manipulation.
- L’agressivité est un style dans lequel on affirme clairement ses sentiments, ses opinions ou ses
besoins, mais au mépris de ceux des autres. C’est un style basé sur la domination, qui se caractérise
par ces quelques attitudes typiques : imposer, forcer, critiquer, juger, mépriser, dévaloriser,
contredire, interrompre, voire user de coercition ou de menaces ...
- A l’inverse, la passivité est un style dans lequel on évite clairement d'exprimer ses opinions ou ses
sentiments, de faire respecter ses droits et même d'identifier et de répondre à ses propres besoins.
Cette attitude ne respecte pas l'intéressé, qui s'accorde peu d'importance et qui subordonne ses
droits à ceux de l'autre. Mon grand-père aurait dit : « excuse-moi de te demander pardon !».
Quelques attitudes typiques de la passivité : éviter l’affrontement quel que soit l’enjeu pour soi, fuir
(physiquement ou …), éviter, se soumettre, subir, se taire, accepter à contre cœur…
À noter que la passivité (ne rien faire, voire être dans un état d’inhibition) est encore plus
dommageable psychologiquement que la fuite ou l’évitement.
- La manipulation est une façon d’utiliser les gens à son profit, en les trompant, en mentant, en
trichant, en faisant semblant, en utilisant l’humour, la flatterie, le mensonge. L'objectif est de
satisfaire son propre intérêt par des moyens non explicites et/ou détournés, à l'instar du maître
philosophique Machiavel qui accordait plus d'importance au pouvoir et au résultat qu’à l'éthique.
C'est une façon d'exploiter les autres par la ruse, d'obtenir d’eux « ce qu'ils ne veulent pas vous
donner ou qu'ils ne savent pas qu'ils vous donnent ». (Cf. fiche sur la Manipulation).
Quelques attitudes typiques de la manipulation : séduire, flatter, plaisanter, manœuvrer, conspirer,
mentir, tricher, duper, exercer un chantage, jouer sur la peur, menacer implicitement…
Soyons assez lucides pour reconnaître que nous utilisons à l'occasion toute la palette de ces
comportements, selon la situation, la personne, le moment… Si tel ou tel de ces comportements non
assertifs peut s’avérer efficace à un moment donné dans une situation donnée, il ne l'est pas à long
terme et il ne reflète en rien ce qu’est une communication authentique, loyale.
Être assertif présente pourtant de nombreux avantages pour soi, pour l'autre et pour la relation.
Pour soi, parce qu'on se sent « en ligne », congruent. Pour la relation, car celle-ci se déroule dans un
climat de respect mutuel, de confiance, de transparence, d'authenticité, d’équité et d'équilibre. C'est
une relation de type « gagnant/gagnant » ...
Les occasions d’exercer cette capacité, qui s'avère également un outil très efficace, sont très
nombreuses : formuler une requête (oser demander), exprimer un refus (oser dire non), passer un
message délicat, émettre ou recevoir une critique, se faire respecter, défendre ses droits ou bien
encore négocier…
Et comme toutes les capacités, elle doit se cultiver ... et ne s'use que si l'on ne s'en sert pas !
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Demander est indispensable pour obtenir et recevoir sans se sentir coupable ou débiteur.
Notre éducation nous pousse à attendre que nos besoins soient satisfaits par les autres et
nous espérons qu’ils devineront ce que nous voulons.
Savoir dire NON est important pour maintenir de bonnes relations avec les autres et surtout
avec soi-même.
- 5 clés :
1/ Accuser réception de la demande : vérifier que l'on a bien compris
2/ Réfléchir avant de répondre : Gagner du temps : « Je dois vérifier dans mon agenda si
nous sommes disponibles »
3/ Prendre du recul sur la situation : l’enjeu est-il si important ? Ne pas culpabiliser !
4/ Ne pas céder :
* soyez clair et ferme : " Que votre oui soit oui ; que votre non soit non » (évangiles)
* continuez à refuser la proposition sans vous justifier !
* ne pas contre-argumenter (Cf. F.O.S.)
* en cas d'insistance, utiliser la technique du « disque rayé »
5/ Proposer une alternative : une autre date, un OUI avec limite…
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Tips :
- Commencez par des « petits non », qui entraînent des décisions sans grandes
conséquences.
- Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolé
mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou « non, je ne
veux pas » ou « non, cela ne sera malheureusement pas possible ».
- Ne vous engagez pas à l'avance : « Pas cette fois-ci mais la prochaine fois, promis ! ».
- Exprimez un NON ferme et tranquille (non, ce n’est pas « peut-être »)
- …mais un NON courtois, aimable : dire NON n'empêche pas d'être poli !
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