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. ' .
RECUEIL COMPLE1,
DES
TRAVAUX PRÉPARATOIRES
DU
CODE CIVIL.
· TOME TROISIÈME.
•
RECUEIL CO~IPLET
DES •
TRAVAUX PRÉPARATOIRES
DU
CODE CIVIL,
CO•H••.laT Ullll •OaC•LHWllllT: 1• La THTI DU HOHT; , . C•L111 D•I
ONIU'U'IOJll Dl! TlllUIUL Dl C.llU110lll ST Dll TlllOlllAUll D'APPIL;
~· TOllTU LH Dll<'OHl01'1 PUii. . . LITTlllAHM•llT TAllT D&llll UI raor.b-
••UAOll DU COllRll.•D'itr&T QllS D&llll Cllltlll DO T . .llllRAT, ST 4• UI
llllPOllll Dl •urtH, l& . .OITI •T DllCOOll TKLI QU'Ii.. ORT id PIOlllORd»
H COIH·S.iGIAUTlf n Air Tam1111&r;
PAR P. A. FENE'I',
ATOClT A f,A COOi IOY&l.I Dl P&lll9.
TOJUE l'ROISJ.ÈME.
PARIS,
AU DÉPOT, RUB SAINT-ANDRt-DES-ARCS, N• 51,
ET atEZ CHARLES·BÉCHF.T, LIBRAJRE-COMMISSIONN.\IRE,
QUAI DH AVGl'ITIH, a• 57.
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MDCCCXXVJI.
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OBSERVATIONS
DU
1
TRIBUNAUX D'APPEL.
TOM~ PBEMIEB..
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RECUEIL COMPLET
DES
TRAVAUX PRÉPARATOIRES
no·
CODE· CIVIL.
_ . . _ . . . ., . • 1 1 a ac au JI 1 1 1 •1••• .,.,,...._...
OBSERVATIONS
DES TRIBUNAUX D'APPEL.
'
4 OUEl.VATIORS
LIVRE PRÉLIM1NAIRE.
TITRE Ill. - De la publication du lois.
Ce titre ue paraft bon ui daps 1& rédaction ni ~ans 1es dis-
positiona.
La du:rée des lois est indépendante de celle des é&abl.iase-
mem qui servent à les faire exécuter: si l'expérience amène
des changemens dans l'ordre judiciaire actuel, les articles 2
et 3 n'auront pins d'application exacte; c'est un inconvénient
qu'il est aillé de Caire disparattre, en concevant ces articles
d'1111e manière convenable à tout état de choses: cette rédac-
tion plus simple serait pl111 digne du législateur.
D'autre part, il paratt qu'on a réduit la publication des lois
à one pure forme ; cependant, son effet étant de les rendre
obligatoires pour tous lea citoyens, il est néceuaire qu'elle
les fuse ausai connaitre à tous les citoyeoa. Un moyen d'at-
teindre ce but est d'ordonner l'affiche dans toutes les com-
munes , dans un délai füi:é , et de ne rendre la loi obligatoire
qu'après ce délai.
En un mot, il conviendrait de déterminer 1lll mode de pro-
mulgation tel, que la loi fàt, autantqde possible, connue de
tous, et qu'elle fàt rendue obligatoire, au même instant, sur
tous les points de la république.
'IJTRE IV.-Desef/eis de la loi.
a L'article 3 parah dnoir être supprimé.
Il est impossible qu'une loi explicative qui ~pe le paallé
ne conûenne un effet rétroactif. Les contrats puaéa d'après la
manière constante d'entendre et d'appliquer les cliapoaitions
des lois , doivent être autant respectés que lea jugemeos et
transactions auxquels elle a donné lieu. Il y a parité de
raison pour les uns et pour les autres : car l'autorité de la
chose jugée ou de la transaction ne change rien , en pareille
circon~cc, à l'état dea parties.
D'autre part, une manière constante, quoique erronnée,
.......
DU Tl\J.llU:'CAL u'AGt.~. 5
cl'eo&eodre el d'appliqùer les lois cooslilue, à l'égard des
citoyens, une espèce de foi pmblique qu'il convient de res-
pecter clans toua les cas. Il Caul donc c1.iaposer qu'une loi. expli-
cative d'une loi précédente ne réglera que l'avenir, ce qui
ae trouYerait so.ffisammen.t énoncé dans l'article 2 , en l~ ré-
digeant ainsi : " Toule loi , même celle qui aurai& pour objet
• d'es.pliquer une loi précédente , ne dispoae que , etc. •
IJIVRE PREMIER.
TITRE l•.-CHAPITRE IIl.-sECT10M u.
1 1••.
Les condamnations temporaires à des peines aTilictivea ou .a4
infamantes denaient eotratner la suspension de l'e:1ercice ~
droits civils; iJ implique qu'an individu qui a été léparé de
Ja société y jouiue néanmoins des anntages commUDa à
tous les citoyens : il devrait être mis en état d'interdiction
légale, lequel cesserait, de plein droit, après l'expiration de la
peine.
f J. - n. efrm cle la mort el.U..
31, 3:.a, 33 et 34- Ces articles ont paru devoir ~re tota- .s
lement claangés; ils sont basés 111r la c1istinction qu'on a
faite des actes qui aont du droit naturel et des gens, d'avec
ceas qui naissent du droit civil proprement c1it. Cette dis-
tinction, qui ne convient plus à 001 idées, n'aurait pu d6
trouver place dans le Code civil: il est assez difficile de con-
cevoir un droit qui n'a point de u.oction. Le mot droit est
même inapplicable à ce qu'on appelle l'état de nature, s'il
est wai toutefois qu'on puisse se faire une idée ezacte de cet
état , eu considérant les hommes , abstraction faite de ce
qa'ils. IODt devenus par la civiliution. Noue ne pouvons
ga~re apercevoir dans l'homme que des Cacultét et du HAr-
aimeus : ces facultés et cet senti.mena senent sana doute à
di.riger son organisation sociale ; maïa, comme ce&te organi-
sation a moins pour objet leur eztenaion et leur d~veloppe
acnt q~ leur coorc1ination à la durée et aa. bonheur de la
•
6 OBIE.R VATJOIU
TITRE Il. ·
Dlapoaltion.s ~nbala.
L'expérienu a tait voir qu'il n'y a pu de réglemens plus so-Ss
mal obsen~, au moins dans les campagnes , soit de la part
411 (OtM;ûonaairea pJlbliet , 1oit ~ i. part 4ea ci&ayem, que
ceux relatifs à !'état civil ; cepemdut , qui à plu im-
portam? Il eat donc euenûel ,:l'ajouter à. chaque diapositio~
ï,npératiye ou prohibitive de ce titre , la JaPCtioD d'une
peiae, .oit pécmûafre, 1<1it corporelle, suivant .l'e1i_gcqce
des cas.
11. Ajouter : • le tout sapa préj11dlce des dominages-inté! 5a
" réts des parties. •
i4. Ajouter: • à peine 4'uoe amende pareille l ~lie de 4J
• l'art. 11. •
9BCTlOR l". - Bàglea partk:111iket au accu a. 'naiuance.
:u. Dana k dllai ~ Pinet-quatre Aeuru. Il faut un plus ss
long clélai. L'éloignement, la rigueur des saisons le récla-
ment en plusieurs cas. _ ·
En second lieu , l'artic1e doit porter une peine conlre lea.
ooo-dédaram~
25. Peiae cCJlltre le maftre ·d11 J,Atkneat et eontte l'off'ieier 6~
eiiri, poar ·garaetir la r'etaie el l'inscription dGM il eet
~.
"
8 OBSE&VATJONS
n.. rlfll• puticaliùe1 aas acta de décèl.
SICTIOlf IV. -
77 57• .Jamaia disposition n'a été plus mal exécutée.'11 faut
disposer que rofficier de l'état civil énoncera' dans son or-
donnance, l'heure à laquelle elle aura élé rendue ; le tout à
· peine d'une amende cle.....
8.a 61. Le repos des famillea eugerait que ce procès-verbal
fdt trammis à l'officier c1e l'état civil do domicile do défunt,
lorsque ce domicile est connu.
u 65. Peine contre le greffier.
u 66. Peine contre lea concierges.
TITRE III. - Du domicüe.
, ol 5, Détel'llliner la durée de. l'habitation réelle , nécessaire
pour acquérir et fixer le domicile.
TITRE IV.-CHAPITRE Il.
S.ICl'lON I"· - D• efrell de l'allleaee nlaliM-t, elc.
TITRE V. - Du marioB'·
Çft4PlTRB I••.
as 9. La même di1po1ition doit être appliquée à ceux qui
sont ~ondamnés temporairement à des peines afflictives ou
infamantes ; ils doivent ~lre privés de contracter mariage
pendant la dorée de leur peine.
''° 1:1. Détesminer le nombre et la qualité dea parens qui
comtitoent l'auemblée de famille.
CHAPITRE Ill. - 11cT1ol'I a'". - Dei oppo1itlou au mariage.
1i 6 31. Lorsque les époux ont des domiciles différena , le ma,-
fiage pouvant être célébré dan.1 l'u,n des deux indilîéremment,
l'a~ticle ne détermine i,)as l\lÎfilaDUDent l'élecllon cle doJD\-
,
DU TBIBUl'UL D'AGE!(. 9
cUe'qu'il prescrit à.l'opposant, ni l'oOicier civil auquel cette
opposition doit être dénoncée.
32. M.eme observation qu'en l'article 31, en ce qui con- lii
cerne la compétence du juge-de-paix qoi doit prononcer sur
l'opposition.
CBAPITBB IV. -11CT1os m.__; De111econdl mariage1. ·
S'il est tolérable que l'époux qui a, par un adultère scan- na
claleux , profané aux yeux de la société entière la sainteté du
mariag~ en puiJse contracter un nouveau , du moins ne
dewait.:.il pas loi éb'e permis de recueillir, en quelque sorte,
le fruit de son crime , en épousant son complice : il est aisé
de sentir la moralité de la prohibition.
TITRE VI.
CBAPI'l'BB J11, -De1 cauu da dh'oroe.
3. L'abandonnement ramène évidemment parmi les causes dl
aa divorce l'incompatibilité d'humeur et de caractère' et le
consentement mutuel, que l'on a voulu bannir ; avec celle
circonstance re~arquable qu'on ne pouvait obtenir le di-
yorce pour cause d'incompatibilité, qu1après le délai d'une
année , à compter du premier acte en divorce, tandis que
l'abandonnement l'emporte dans six mois: ainsi, au lien de
resserrer le lien du mariage, on le relàche encore plus qu'il
ne l'était clans le temps de la plus grande immoralité.
Il faut eximer l'abandonnement des causes du divorce.
C!fAPITRE II. -11crios 1". - De la poarmlte du dlv010e.
11. Au lieu de citer dans les délais de la loi, il con,.ient ·~ •
mieux au ·mode que l'on a adopté que la citation soit faite
en nrtu d'une cédule délivrée par le président, qui indiquera
le jour et l'heure de la comparution.
CBAP. III.-De1 lln1 de non·receYoir contre l'action en divorce, etc.
4s. La quotité'de l'amende est trop modique; elle devrait
être de1000 fr. au plus, et de 100 Cr. au moins.
46, Mame obR"aLion qu'en l'article précédent.
10 O•MVATJONS
•
DU Tl\IBUNAL D'AGEN. ..
sonnei in&éreWa dans les actes dolll il el& parlé auraient
Il
·LIVRE Il.
TITRE Jer. -CBA~. m.'- Du h~ dans leur rapporl, etc.
23. Mais uu:e. Il ~ut dire, lu. IJÏQ,s,
26. Déiiuir ce qu'on entend par biens vacans.
TITRE 11.-.V.. la phine propriéli.
2. La loi n'entend pas déposséder Ie11 citoyens, quelque s ,;
Jégilime que IOitla cause, BaDS qu'ils aient été dédommagés
auplll'aTa.DL Il faut l'esprimer , et clire : ·• moyenn~nt iioe
jm&e et préalable indemuité. •
TITRE 111.-sEC'l\ m.-Comment !wu.fruit prendfi11.
39, L'abus de l'usufruitier ne doit point éteindre l'ua11- 618
fruiL C'est assez qu'il lui faMe perdre le droit de jouir per-
sonnellement. Lea suites de celte espèce de déchéance seront
de restituer les biens au propriétaire , à la charge , par lui ,
de Caire raiaon à l'usufruitier, de la valeur des fruil.9, a11
dire d.'e:ir:pem; le loat, néanmoins, sans préjudice des dom-
mages-intérêts dus au propriétaire pour les dégradations qui
auront été faites. Cette disposition est bien plus impartiale
que celle de Pal'tide. L'abus ne peul jamais être assez pré-
ciaément défini pour lui aurihuer l'effet de d~pouillcr ab-
12 OBSEl\VAT!ONS
LIVR;E Ill
TITRE Jer,
CHAPITRE Il.
2 2. Â!HJÎr donné 110lonlairement. Ajo11ter : • 011 tenté de don-
"ner. • Si les loia criminelles puniseentla tentative comme
le crime m~me, comment les lois civiles la traiteraient-elles
cüfTéremment? l'indignité ne réawte-t-elle pas aussi pleine-
ment_de la tentative.que de la consommation de l'acte?
CHAPITRE Ill.
SEcrION Ul.-De i. 1ucceuion dei d-4.111.
TITRE Il.
CHAP. III. -SECT. I".
D111'. IL-De la condilion auapUIÎ"·
1181 76. Elk IV susrnd 'llU l't:llilkMtion, etc. On pro~c : • Elle
.. ne suspend pas l'obligation; elle en .dill'ère seulenwlt
• l'exécution jusqu'à (:t ciae lesparlies aient en conuaisaaDCe
" de l'événement, le droit étant irrévocablement acquis au
" créancier da jour de l'obligation. •
J>uT .1 I)'.i. -De la C911clilÏGD Uaoiatoire.
1 na 229, 230 et 231. Dans l'effet que l'on donne ici à la con-
firmation et à la ratification, il importe de déterminer, par
une définition précise' racception de ces mots, afin de faci-
liter l'application de· ces articles.
Sl!CT. m.-De. pftloalptiou.
1 m 245. . moins que r acû' de.• présente une amphibolosïe ;
il vaudrait miens: rédiger ainsi: • Néanmoins, si l'acte est
• argué de fraude ou de dol , les présomptions de la nature
• ci-dessus spécifiée, ainsi que la preuYe par témoins, se-
• ront admissibles. •
TITRE 111.-SECT. 11.-Du 'luasi-.Jilit.s.
138:a-
1J8'
17, 18 et 20. Les faits énoncés dans ces articlea sont des
délits de police qui donnent essentiellement lieu .à une ac-
tion publique ; ainsi ils ae peuvent être rapportés parmi les
quasi-délits.
TITRE Vl.-w:T. m.-Del'h~fadiciaire.
29. Pourquoi cette différence de jugemens contradictoires
et par défaut? n'ont-il pas tous également l'authenticité qui
seule doit donner l'hypothèque? Il suffirait de dire : rc Tous
• jugemens emportent hypothèque du jour de leur pronon-
• dation. "
2123 34. Cet article n'a point été entendo.•• mais la disposition
générale de l'article 29 parah le rendre inutile.
2113 35. Même observation qu'en l'article 29; la signification
do jugement n'importe point à l'hypothèque.
TITRE Vll.-CHAPITRE Il.
SEC!'. D.- Del c:ffucien cpi _, tmu cle f«mer oppoAlioa.
9... 32. L'article ee& bon. MAis il est aouverainement juete que
le Goa•ernement faue ceuer et répare, aaus délai, l'effet
rétroactif des lois d'qctobre et novembre 17g:a, concer-
nant les substitationa.
9 11 36. Ou collalirale doit etre suppriml§ par la. raiaon de la
note aur hls articles 16 et 17, section I~~, ·chap. Il, tit. IX.
DU TR.IBONAL D1 AGE1'. 19
'· •••. L'usase da. c~ntrats. Celle disposition est. inu- 1l94
tile.
7. Il va!J.l mieux déclarer .taule contrc-leurc sans efret. 1l9&
C'es\ insJr~ment de frau1lc et malièrc a pnlCès.
. 9' . . • . Il faudrait limit~1:. · /L l'i81Îril du conjuint scu.l e- 139'
meo1.
•
1
1
22 OUDTATlqtu
CBA.PITRB Il.
IBLTI01' (le, -Qal9CI el coaameat la e-uaalll We-1• •larme.
tJn u. E/ü •'a polnl lin, de. Cette diapoaitioa ea& surabon-
dante.
SIC!'. o..,... n. ee qm CompoM 1a • __,, . . _ , 11 ,...i-1.
'
-·
DU TaJBUMAL D'AGJUf,
CBAPITRB IV.
SFLTIOft 1".- De la .Uli-nce.
38. Il faqt cli.spose~ qu'il sera (ait, suivant l'occur~nce,. 1617
62. Et 11Mtru tk cetû up«e, ek. ~ Code çivil doit établir '''•
iea règles certaines.
Il conTient de ctas&er toua les vices rédhibitoirès, el de
n'admettre que ceus qui seront formeltement esprimés. Les
mages ne viennent qu'au défaut de la loi; ila la suppléent
d'abord, et finissent par la tuer.
6g. Fixer le délai de l'action Hdbibitoire. Il ne.faut laisser .,,,
régler par l'usage rien de. ce qui peulêlre réglé par la loi.
CBAP. VI.,- HQT, •"·-De la faculté de rach11t.
8o. En en ruulanl le pri:». L'article 96, qui suit, rend ceue 16St
dispofitien emWrante.
g4. Il faut disposer au cont~aire, si l'on ne veut légitimer,
pour les débiteurs de mamvaiae foi , 11.D moyen inCaillihle do
frauder leun créanciers.
CHAP. VIII. - Da transport dei c~aacet • etc.
110. Si le titre est public, sera-ce par la remite de lJespé- 1H9
diliou ? Ne convieadrail-il pas mieux que a. délivrance
a'op!rAt par la seule eonvcntion (Cet article demande elf-
plic:alioa.
oas1aTAT10•
TITO XII. - De 1'6chu...
17o6 S. Ne pu admettre la racisiou pour came de lûio-q
dau"le contrat d'échUage , c'est la supprimer à l'égard do
contrat de vente, puisque , dans tous les cas où elle serait à
craindre, il suffira de prendre la forme du contrat d'é-
change ; ce qui se fera très-aisément en donnant un im-
meuble do plus 'ril prix , sans qu'il soit fait mention d' ao-
cae espèce de soulte.
TITRE XIII. -CHAPITRE Ier.
SECTION I•e. - De la t..e et de la dane clee..-
OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES.
Les commiJSairee chi tribunal d'appel eéant à Ai:r ont
c:r.aminé , conformément am intentions do. Gouvernement,
le projet de Code civil rédigé par les citoyem Tronchet, Por-
talis, B;,ot-~neu et Ma/IJA)ilk.
Chargés de présenter leurs observations sar les clifférens
articles dont ce Code est composé , ils n'ont pu se dissimo.ler
l'importance cle la t!che qui leur était imposée, aurtoat clans
un espace de temps très-circonscrit.
. Cependant, ne consultant que leur zèle , et voulant se-
conder lei vues du Gouvernement, ils ae sont occupés de cet
eu.men, sans interrompre le cours de la justice dans Je tri..,
bunal où leur présence était absolument nécessaire, attendu
le petit nombre de juges dont il est compoté.
DU TBJJIUMàL D'AIX.
LIVRE Ier.
TITRE I•.
L'article 10, aeclion li d11 chapitre Il da livre I•r, dit,
en parlant rlu élranft!t'$ rwltw d'un 'lll'tJl;Ùre rqnisentatif
ù leur nation , qu'ils ne peuvent être traclwta, ni en matière
civile , ni eu matière C1'iminelle , clevaot les tribwlam de
France. Cette disposition , contraire à celle de l'article 7
de la Ire section, paraft devoir présenter des inconvéniens :
des ambassadeurs, des ministres, des envoyés d'une pui&-
sance étrangère , ceux qui composent leur famille et ceu1'
qui sont cle leur suite , sont clans le cas de contracter des
dettes pour leur nourriture, logement et entretien envers
des Françait; faudra-t..il renoncer à toute poursuite contre
eux devant les tribunaux de la république? et peut-il être
dans l'intenti.On de la loi, ·qu'un Fraoçaia aille ·fOarsoivre
dans un pays étranger, le paiement d'uue obligiltio11 qu'on
a contractée avec lui en France ? Il parahrait que cet arti-
cle' 10 devrait être modifié, et qu'il cltvrait y être ajouté:
1i Cl n'•t fl""I' la o6U,atiom par eu:i; r.ontraclia en Franœ
fM'tC un Français, ainsi qu'il est dit dans l'article 7 de la
pr4cédente secLion.
:a7 I.'article 27 du ~me a/inJo de la secrioo Il' porte qoè,
si le condamné n'a point été arrêté, on ne s'e.'lt point
représenLé dans le délai prescrit pour purger la contumace,
la mort civile est encourue dn jour de l'exécution par
effigie du jugement de collM1amnation.
.· Il paraîtrait juste d'ajouler à cet erticle, ti maim 9u'ü n11
fût prou11é que le condamné ut mort dam k délai prescril. L'ar-
DU TIUBU1'AL n' AIX. .
TITl\E 11.
Après l'arlicle 54, qui prescrit la peine ..... conlre l'of- s~
~cier de l'état' civil q11i, au lieu d 1ioscrire sur les regislres
publics un acte de mariage , se serait borné à le: d~~s.ser sur
une 'feuille volante; il semble qo'on devrait détenni'!er éga-:
lement une peine contre ce fonctionnaire qui, s~ns motif
légitime, retarder3:Ït , ou même refuserait de pr0t:éder aux
publicaiio~s de han et à la prononciation du mariage.
Il parattrait ~gaiement convenable : de déterminer pà~
quels moyens on devrail constate~ ce retard ou ce refus,
et devant quels juges la partie plaignante dev~ail se pour-
voir. . .
L'article 57, section IV, des. rtgles particuliQes aW, acte1 77
tle dltJ.:., ·porte' ·qu'aacane inhumaiion ne peat être faite
sana l'ord~nnanèe d~ l'offiéier 4e l'état civil, et qu'il ne
3o
doit la ~Yl'er qae Yingt-qaatre heure. aprà le d~ li
paraitrait n4ce.aire d'y ajouter ces mots : ô moüu qw par
1111 proeà-otfr/Jal ou attatatiom de deu oflid-'i de 60lllé, 1'il
'
1'en troupe Qll"'1d..,. la lüRa ~il ne COlllÛ ou tJ. la puûrlftU-
tion"' t:tMIMre, ou"'~ tk différer 1·~.
TITRE IV.
1ao L':.rticle 9 de la section Jre, da ef/eü tk l'ai>*1aœ, porte
que, dans le eu où l'absent n'a point laiaac! de procura-
tion pour l'administration de ses biens, les parens au degré
mcceuif peuvent , aprà cinq années révolues depuis les
dernières nouvelles, se faire envoyer en possession provi-
soire des biens qui lui appartenaient au jour de son départ.
Pour éviter tou\e difficulté, il semble qu'on devrait àjouter
que lu parena qui ~ eurw ce droit aont ceu:.c qui
étaktit la lliritien priaomptif1 tk Pa/J#llt à Pépoque tk ion
dipart, d, en ctJI tk priàich , leun repré1t!nlanl , ulon la
rètlu étalJlia pour la 1uccu.rions.
m L'article 1opor\e que, ai l'absent alaissé DDe procuration,
ses parem ne peu.vent demander l'envoi provisoire q11'aprà
dix années révolues depuis les dernières nouvelles. Il semble
qu'on devrait ajouter à cet article que lu panna pewent
alat-1 aiBer du procureur fondé tk l'al»ent, compt.e de aa
1ution, à la chal'1e tk faire emploi du produit , ainsi qu''il
eat diJ à l'Ottide 12.
1JI La disposition :de l'art. 24, sect.11, Ja ef/eü tl4 ra/Jamce
re/aJWmmt au droitl l.Wntwù qui peuent co~ à f ahunt,
est infiniment jute ; mais il peut arriver que la mccesaion
s'ouvre dans la première année de l'absence, ou dans one
époque antérieure am cinq années dont l'art. 1• do m~me
titre ezige la révolution 'pour caractériser l'absence. Dans
ce cas, que doit-on ordonner?
Le partage ou la réclamation des parem que rahlent ea-
claait serout-ils suapendos josqo'aprèa les ciaq ..me. r
DU TRIBURAt D'AIX. 31
TITRE V.,
Art. 3g de la aect.11. Les héritiers directs ou collaténu:s: 1S7
ne soat pu rec:nahla à attaquer de nallité 'lé mariage ipén-
dlaat la ne du eonjoint dont i'la I01lt parens; et iJ1 De le
peatent aa· clécà de ce conjoint, qa'aatillt- qu.'lu y ont ua
intbtt ciTil et personnel ; et que clam les seals eu on le ma-
riage a été contracté en contravention aux art. 4, 5, 6, 7, 8,
•1 et 18.
li 1emhle qu'il fallclnit ajoatel' égalètnenl : en contrrwntlO'll
à rart. 9' qui porte que toute per.Onne fr&Wff d'aae-con-
dmaa\ÏOll emporlalll mort civile ne peut contracter ma-
3:1 OISf:l\VATIOIW
'• l
DU TRlBU!IAL 11'.ux. 33
Par l'arl. 66 de la section Ire, des droits d des de110irs res- " 7
peclift du épouz;, il est dit qae la femme même non eom-
mane ou séparée. de biens ne peut donner, aliéner 1 ac-
c:epter one adccesaion ou une donation'• sans le consentement
par écrit, ou le concours do mari dans l'acte. Il semble ,
d'après cette disposition , que le concoara et le consentemen~
da mari l'obligent de Teiller à l'emploi des deniers que la
femme retire, et le rendent responsable de lear diaaipation:
il serait utile que la loi prononçàt de même.
TITRE VI.
Les dispositions des articles 34 , 35 , 36 , 37 et 38 de la
section li, da mesura prooüoira all!lll/wllu peut donner lieu la
paunuite d'une demande en tli«Jrce, paraissent devoir être d~ :a; 1
clarées communes au mari, dans le eu où ce dernier est
panne et la femme riche. Il ne paraît pas qae l'on poisse
établir de difîérence à cet égard entre les deux époux.
TITRE VII.
Dans tous lea articles du chapitreU, da preuPU de lafilia- m
tian, il n'est point dit si l'enfant naturel reconnu légale-
mebt peut pretldre le nom de son père, lors surtout qu'il y
a des enfans légitime&.
L'article 34 da chapitre SUÎ't'ant semble le suppoaer, pais-
qa'il y est dit que l'enfant d'un ra'fiasear ne peut prenclre aon
nom, ni acquérir sar ses biens les droits d'enfant natvel ,
lorsque le raviaaeOl' refuse de reconnattre l'enfaut.
11 serait, ce 1emble 1 convenable d'en faire une disposition
espresse.
TITRE VIII.
L'article 15 da chapitre III, da la di8pœition officieuse, in-
terdit aus pères et mères d'exhéréder leurs enfans. Cette dis--
position ainsi généralisée 6te an ucendans une arme que ,
jmqa'à priseDt, la loi avait cru nécessaire de laiuer dans
lean mains. L'oaage doit_sansdoute en être réglé; il convient
.m&.e de le restreinclre ddaçoo fille l'abunn soit impoui-
m. 3
OUEll'YATJOllllS
•
3G OBHllVATIONS
a
DU TIUBU1UI. D'.UX. 3g
pri•é. La loi ne peut pes timoigraer l celle-là plu de con-
fiance qu'à celle-ci : elle ne doit paa refu.ser aa mineur, con-
tre IA {amille acleptiw, ane garaaûe qu'elle juge n4ceaaire
de lai aeconler contre aa · famille naturelle.
Le ~· alinéa de l'article 1a9 par.St prilalter da ÏllCOD-
...miens. Il semble qu'on devrait mpprimer cet mo'8: 011
plruiellrs criancien; ils peuvent ~tre chacun de houe Coi.
L'article u8 Rrait aJon an pit!tte contre les crûnc:Ϋs
légitimes, ou renfermerait alon DM dispaâticm c1cnat le mi-
neur ae poarralt profiter.
On nait aa nûnear eu trop multipliaat lu moyem à re.
tàlioa. Oa-l'ieale ~ eeacoacitoyem; et perlODDeM •oa-
dra .eontraeter awec ·lbi.
ll a'qitici4'eWigaliom prift91, et, parconsécioea&, in-
c:ona11e1 • IÏet.t, et ..... date à son qprtL
Si on ne mpprime point cette claue ~ il parak qa'il t'aat
aa mo.im la res&reüadte awc crt!aacier.s par .acte · public 011
par acte so-,. •io& pri .... d6numt eoregï.&r~ ; et alors la na-
titutioa ne durait frapper que lu ·del'Jlière1 oWigatitHll ,
comme les teules l'ailies en oontravm&iqo à l'article 108.
Si. cca ohee"ation1 sont aclopiies, il faadrait alors coace-.
voir différeauneat utte ~ootle par~e , en . aj.OJ1ter. mae
troilièmc, et dire i
• Si Ha8mow il a contracW, d.101 la ~me aa~e , en ·
" wn PDe même ptl!fODDe, plaeieun .obligations, dont c!Ja-
• cuae n4cèlle poiat uu .aDIMe cle IOD revenu, 1aaais.qui,
.. ~-, euëdcm&ceate.1De1Be., il pe11t 1e faire feati&uer
• coatre &outea, a'ila'at puproavé que cea obligatiom ont
• toaraé à IOO. profil.
• i>au le mime eu, 1i le mineur a cenll'act4, enfer&
• pluiean crûncier1, diverses obliga&iom par acte public,
• Oii par écrit priTédtment ~gistré, il peat 1e faire rea&ilae 1·
• leaielllellt emea lea denûùa, en remon\allt 'de l'une à
• l'aa&re, juaqu~.an CODCWTent. d'une nné9 de~ revenu.
• Si partie da obligatioaa est privée et par aie publique ,
_!JBSEa VA1'101CS
•
DU T&JBUl'CAJ. D'AIX.
LIVRE 11.
•TITRE Il.
•'
L'arlic\e 2 c1n titre 11, de la pkine propriété, dit que nul ne s4s
peut être contraint de céder sa propriété~ ai ce n'est pour
came d'utilité publique, et moyennant àne·juste i~~e.;,
nit.é. n para1trait convenable d,.ajouter ces mots:. préalahle-
mml ocquiuée. ·
D est juste qu'un citoyen qui ~t le sacrifice de sa pro-
priété à l'utilité pobiique en reçoive à l'insLant l'indemnité.
Dana ce cas, ce n'est 'lu'un échange qu'il fait : clans le cas
con\Taire , il ~offre par la perte de sa pr~J.>ridté , tanaïs que
la société en joait. · · ·
TITRE Ill.
Sar l'erticle 36 de .. sect. · Il ,' 4- o/Jlipilon1 de : l'11111- 6u
JruiJier, ou oheene.11u'il parah p"'8enter des inconTméms
graTe&.
D'abord il grèye ls pll'1ie.9', ·d'ane-eltimation, souree in-'-
Titable de fraia et de contestations.
ll ne cWteruaiqe pas la properl.ien entre ·l e capital qui doit
former la contribution de l'osofroilier, .el la valeur c1u fends
aoamis à l'usafl'uil : cette proportion .doit-elle ~lre la .m~ne
que celle qui exiale eulre la delle et le fonds r
Quand l'usafruitiC!I' ne vea' ou ne peut avancer le tapiaal,
il oblige le proprit!taire foacier à le payer loi·m~mc.
~ •ueoclan& Ctl 4éba1.1 ' le cmacier powra •ireci.
est!caa.ioM raineule•, ou éproa.era ane 1111paaioa pr'jocli-
c:iable. ·
Que f. .-t•OD q11ud lt propmtaini a• poana OU De
. .oaan pu payer le capital~
5emeat le 4lomaiae frappé d'mufnit UDl•end eal t09t ·le
patrimoine da preprilftaire, ·Il aerait déraÏléDllahle, en ee
aas, d'niger qu'il paylt la d~tte : ee Mirait vouloir l'im-
possible.
Quand un c~ancier impatient ne •oudra point attendre
l'évmemeot du rapport el ·la décision des débats entre le
propriétaire et l'Olllfruitier, il poursuivra ... mclllious, fera
vendre le fonds; et ni le propriétaire ni l'mufraitier ne
pourront s'y opposer, paiaque le créancier n'aura usé que de
son droit.
Il arrivera alors préciaément ce qui se pratique dans ces
départemens de temps immémorial, et sans ioconvé-
nient.
Si le propriétaire veut payer la dette , l'usufruitier lui
en sert l'intérêt pendant. la durée de son uaufruit.
S'il ne le veut pas, l'usufruitier a la faculté de la payer ;
et, à la 6n de l'usufruit, ce capital est restitué à ses héri-
tiers , oa en es~cet, ou par l'abanclo.n d'un bien de même
valeur.
·Edfia, li ai l'ane Di l'au&reparrie ne veulent.payer, l'u-
..rnaitler eat obligé de eouft'rir qlioa vende DDe· portioa c1e8
biens affectés à l'aallfruit , capable de payer la deue. Par
cet esptSiient, l'intér'M.de toutes lea partin eat rempli sans
ICCOUllC et laDI frai.a. ...
L'uafruhier pai« aa conacibulion eD perclaut. la jcnlÎllaPCe
4le la choee "endue.
I.e propriétaireacquilte la Bienne, ea,perdaht la propriété
d'une partie de son fODcls.
11 aemb&e, d'après cesebitenatiou, tp.'an peurrait dire:
• Pour es4cutet- cttte aontri.bation, ai le proprW&airt ac-
DV TIUBUR.U D'.a.
LIVRE III.
TITRE I•.
;~6 42. De /a IUCCUIÎDA du ascoulillu. 11 semble que c;et
' article devrait poser en principe que les aacendans ne
auccèdent à lenra deacendaos qq'à défaqt absolu de clesceo-
dam de la part de· ces derniers; et qu'alors. les aacendaqs
s11ccèdcnt diversement à leurs descendam .selon que ,le dé-
funt a Jaille§ ~u n'a pas laia&é des frères ou.sœurs, ou des dcs-
cendana de ceux-ci ; le tout ainsi qu'il va être explique! , et.c.
;u Il paraft qu'après l'Mt. 88, on devrait a;ou&.er ces mols:
m " L'acceptation d'une 8Ucce11io11, à quelque époque qu'elle
"'soit faite, 1e reporte toujours au moment de son oUYcr-
" ture. •
Cette disposiLion est une 1uite de l'article 13 , sect. Il,
tk la aaûiM lésale du hir1"tiers.
L'acceptation espreaae ou tacite, quand elle e1l pure et
- 1
DU TRIBUJ!IAL D'AIX.
"'*
1p111111il Nk # trouH """' I' ""1na. Cette cldpoaition paratt.
lrop pnérale et trop étendue. 11 fàut qae la lésion soit an
moim da quart, peur qu'elle puiae autoriser la restitwtion
du minear.
On ne protège pas le mineur ea lui donnant trop de
48 Oa&EB.VA.TIOKS
TITRE V.
so3G Article 21 du. chapitre Ill, rù l'e»tinction du cautiannement.
Il est dit' au 2• aliné~ que la caution ne peut opposer les
e1ceplions qui sont personnelles au débiteur. Il paraît qu'on
devrait ajouter ces expressions : quand elle a cautionné "'
qualité.
TITRE VI.
ai os La 5• partie de l'article 8, secLion ln, du prigjlJ1e S1U' les
,meu/Ju, parait obscure et amphibologique. On ne sait si
les vent.es et linaisons dont il y est fait mention, sont les
premières ventes qui donnent lieu ·au privilége, ou si ce
11ont des aecondes ventes. On éviterait toute équi.-oque par
13 rédaction suivante :
DU TIUBUl!U.L D'AIX.
Y~UI aure1 de petitet propri.é&U aau valeur , dont les CrfÎI ''·
d'exploùaûon absorberoSJt Je pro~t.
V om ser.ez forcé de mahiplier les servilllcles réelles : car
il e.st rare que dans un cQrps de forme il y ai.t pluralité
d'ob)ela oéceuaires à l'habitation et à l'e:sploitatioa. On y
\rouve rarement plusieurs puits , plusieurs fontaine. , .plu-
sieurs cauam: d'irrigation. Le père de ff.lllille s'est altaché
à 1.9ut conceati:er po1,1r sa commocJilé et son utilité , il
faudra tout diviser ; et , coaune cela aera rarement poui.ble,
il faaAra userrir un lot aux beaoioa de l'autre.
L'égalit.é de division sera elle-même la source de l'iuéga-
Jlté la plus mon&treeuae.
Celui dont. le lot. comprendra les bAtimeos construita
po111" l'exploi.latioo cle la ~otali&4 cle la. ferme sera chargé
d'an entret.ieu .sana proportion avec ses besoins et ses rne-
nu : il aura on capital inutile et onérem:.
Celui qui n'aura pu les édifices dam son lot ne l'exploi-
1.era qu'avec peine. La perte du temps, les frais de trans-
port , absorberont une para.ie considérable da revenu, que
le défaut de surveillance diminuera encore.
Towi les dem seraient plus riches, ai la ferme était échue
à oo leUl, qui eàt compté à l'autre la valeur de son loL
La raison ~'État se réunit ici à la raison d'ég11îté. La
France n'est pas sewement agricole, elle est commerçante.
Sea inatituLioas do:ivent tendre vers ces deux~ sources de ri-
cbesaes. Elles ne doivent pas porter exclusivement les ci-
toyens vers l'llDe , et les détourner de l'autre.
Lu ltieo1 ruraux attachent le propriétaire , surtout quand
ils oe 1oot pas considérables. Il oe faut alors rien moins
que a préseace assidue pour y trouver sa •ubsistance.
La .tivision matérielle attache loua les côpartageana à la
glèbe ; elle les condamne à véséter aur le sol qui les a vu
naitre.
Le père de famille, qui doii régler l'éducation de aea e.o-
faas Mar la fortune 41ui les a&tencl, ne devra plus en fair.e qae
.4.
OBSEB.\'ATIONS
· ÇH4PITRB VII.
Art. 146. • Les ascendans ne peuvent edtéréder leurs
" descendans que pour les causes déterminées par la loi.
~ Ces causes sont au nombre de quatre :
• 1° Si l'enfant a porté sur l'ascendant des mains impies,
• soit qu'il l'ait blessé ou seulement battu;
• 2u S'il a entrepris de le déshonorer par one délation
I
• capable de faire infliger à l'ascendant une peine afflictiTe 1
• ou infamante , ou par des libelles diffamatoires ;
• 3° S'il a alte~té à sa vie par le poi1on ou autrement ;
" 4" S'il a eu un commerce criminel nec sa femme. ·
Art. 147. •L'énonciation de la cause d'exltér~ationdoit
• être exprimée dans la disposition , à peine de nullité.
ArL 148. " Les enfans qui recueillent la succession a~
• préj11dice d~ l'exhérédé sont tenus d'administrer la preuve
.. du fait sur lequel l'exhérédation porte, sous la même
• peine.
Art. 149. • Quand une exhéréùtion est cassée , toutes
• les diapositions de celui qui l'a faite le sont auui, même
• pour la quotilé dispo~ible ; et sa succession est divi.œ
•. ~ar le snl minislère de la l~i.
nu 'IRIB~!UL D'AIX.
TITRE XI.
. .
L'article 21 oblige le co~ritier qui acquiert une créance
sur l'béréaité commune, de faire participer ses cohéritiers
aa bénéfice de. son acquisition.
Ceue disposition est de toute justice : elle est conforme
.· aux décisions des lois romaines ; mais pourquoi ne paa l'é-
tendre à toas les associés ou commanistes ? ou plot6t , pour-
quoi porter one décision particulière dans une hypothèse
susceptible d'une décision générale r Il y a ' pour les uns et
les autres , identité de raisons et de lois. Il paratt donc qu'il
faadrait généraliser l'article , et dire :
• Si l'un des cohéritiers ou des associés prend cession
• d'une crûnce sur la société ou sur la c;hose commune ,
• avant ou après ~e pariage, et qu'il n'y ait pas eu division
• des dettes , il peut être contraint par ses ·cohéritiers ou
• associés, d'en faire rapport à la masse, moyennant le
• remboursement de ce qu'il a réellement payé. •
Art. 29 de la section JR, de la dt!/Wrance. Il paratt qu'on 1609
dnrait ajouter à cet article : 1i la clwle r1endue 1'1 traur1e. A
J!Ja11t, elle doit u. Jaire au lieu où celû c/w111 se trour111 , 1'il
n'en a été autrement conr1enu.
U paratt qu'on devrait ajouter àla 3• aisposition del' art. 51 , 1 m
t/,e la 1arantie en au d'bü:tion: " et ce , ·depuis le jour qu'il
• a 110ti6é le trouble au yendeur. • ·
!i8 OBSEI\ V A 1'10NS
TITRE XVI.
igh li paraît qu'on devrait ajouter à l'article 45 de la distinc-
tion ,·..,, du rlipdt 011 de la garde des meuhlu saisis, les disposi-
tions suivantes:
" L'établissement de gardiens forme, en outre, une obli-
" galion entre le saisissanl et le saisi. li oblige celui-là à
" répondre de la solvabilité et de la bonne conduile du gar-
" dieu , qui est répulé 1'homme el Je mandataire du saisis-
" aant, même lorsque le gardien est nommé d'office par le
" juge , ainsi qu'il va être dit. 11
TITRE xvm.
'
ao71 Le litre XVIII~ ne parle que du ~· d du nantiuement
du choses mo/Jilières. li es~ une autre sorte de nantissemenl
dont il paraît convenable d.e délerminer les principes et les
dîets : c'est le nantissement des immeubles connu sons le
nom d'antichrèse.
Ce contrat facilite la circulation de l'argent; il empêche
9ue le débiteur se laisse arrérager, et assure au créancier
l'exactitude du paiement des intér.êts sans molester le débi-
teur, puisqu'il se paie de ses mains.
L'incertitude des récoltes , l'instabilité de la va\e~r des
fruits, le danger de perdre les Crau d'exploitation , a'J.lO-
DU TRIBUNAL DAIX;
l'isent 110 excédant de fruits sur les intérêts; quand cet excé-
dant n'est pas considérable , il doit ·être ·regardé comme la
jmle compensation du risque.
· Il faudrait donc, si ces observai ions sont adoptées, refon-
dre· le titre XYIII , et le concevoir ainsi :
Article 1er.« Le contrat du gage et du nantissement ~st 2071
" celui par lequel un débiteur reme~ une chose à son créan-
" cier pour st\relé de la dette.
" Quand la chose remise eSl un immeuble dont il est co~ 20 7'·
TITRE XIX.
1670 Article 16 de la distinction 2, du conditions requisu paur
lt1 vulûlité du comro.t. IJ paratt qu'on denait ajouter la dispo-
sition suivante :
" Il en est de même lorsque la rente viagère n'e:a:cède que
" de peu de chose la valeur locative de l'immeuble dont elle
" est le prix. ,.
1g83 Article 25. Il semble qu'on doit dire: le propriétaire d'une
rente vz'afière, au lieu du mot constituée, qui paraît être une
faute d'impression.
TITRE XX.
DISPOSITION GÉNÉRALE.
...
DU TalBOllAI. B' JllX.
., .. ·.'• •,
Les o)Jeen-~ faiaa. IW 1~ MptièJQe 'titre· 1P,DODC41ll
cellea qui YO..& êlte prtifeaWe~ aur .le haiti~me. ·
Dam le prGIPif:r tiae , il é~t .question ,J.'aMWer la pos-
.MllÎOD 4e l'a~w , ~e le ti:aaq!JÎ~ , .et de , nuire le
moina poaaible am criancien. . .:
na.. c:el.., i •'agi~ .4\e Pflf~C' le c~ancier dont le
tilre m& eâ:atôjlfe e& la ~ ~gïhle, t:• de. Je Js;é;-
-.nir c:utre !Oli rt'J~s.:de• •1*4'M ~éancit;f' ~.dé~
1âlew. #', . . .....
Le problême est ici double : payer le cré~er aveç .le.
8o OUl&VA'1'101'8
J
DV TlllBV~AL D'AIX. 83
è ptGs qu'on acqnéreUT CfW ,.eut pûrgcr son acquisilion:
les proc61ares prescrites vis-à-vis de celui-cQ doivent êtr'e
le"~ N-à-ns ae celui-tà.
Netre projet a l'unftage de ·présenter l'uuiformilé ~
marche clam deux procédures qui ont ôoiCormité d'objet.
Ne ghons ni la Tiberté ni les spéculations des citoyens.
Le ~ancie-r saiaÎSSallt pelll avoir intér~ à purger les
byptJth~nes; il peut l'avoir à ne pas s'engager dans èette
-proddatt.
Que loi importeraient les ~ypolhèques, si les imme1.t-
ble1 ·qo'U ne saisit pas, si rinaustrie ou les ressources de
sou ctéb\tetir, lai ofîraiéot une responsion suffisante!'
D-Eterminons la procédure de manière à pouvoir se pr~ler
aux convenances du créancier.
Quand .it a des craintes sur la stabilité de son paiement,
il Il.nit tronver dans la loi des moyens ile les dissiper.
Nom les lai avom oft'erta sur le titre précédent, en tra-
çant à l'acquér~ur le moyen de consolider son acquisition.
· ~ longueltts, les fraia etc· celle procédure, sont le prix
dt b 161-eœ qu'elle procure.
ü tréancier ne peut pas s'en plaindre; il a dépendu de
toi cSê les épa.rtner.
Il y a cepeod:mt ane di1'f'érence à faire entre le créan-
0.r et l'acquéreur: celui-ci, s'étant engagé librement dans
b. prot:édbre' doit en stipporter les frais i celui-là' agis.:..
sali\ forcc§mebt, doit trouver son remboursement sur l'im-
meuble affecté à sa créance , dont les frais sont un ac-
assoitc. ·
Cette procédure retqpibe alors sur le débiteur; mais
t·~ re.O'et naturel de l'infortune d'inspirer la défiance :
il ne peul accuser ni le créancier ni la loi.
Quand lé -saisissant ne veut pas purger les _hypothèques,
les autres créanciers n'ont point à souffrir de sa procédure:
il est inutile de s'occuper de leur iolér~t. Elle ne peut
plus compromettre que l'intérêt Ju s:iisii;sant el relui du
6.
OUIBVATIOM
dff._._ _.._r...-
lioo al poaraairie .cloit déaen'er ~N:gsWlier. dMtr le- 4élai
d'un mois' à dater ., la. ~cMio•• jMieme11• '
qa'il en a interjeté; 4uae de~ sa t~,
T.,._,_._._&
.... ia ~PUta•w. c\I • tlgtti. . .
31. I...es &ais relatifs am déclarations, main-levées..,,~
cliati0111; sout à la cbatp • IJ JH'feia ·cpa ••11rate. ·••u
n'y a peint eu . . ~\icfn; ilt dcsvieft.,.. afdsi'•••· cte
la créance.' ·
· 32. 14 Mit~Oill d11. cléieè& clo ·cllicwant 111 -.spœd
;point les procédur:ea, flul "111" cOMl~ee• "5-&-vis. dt. l'ff'Oué
5095 le nom .dn déiuat qui l'av.ait '®&&ÎWé, tp& qu'il n'y a
fDi.Gt ~ repri~e au 11om de l'hud.icr oli •s Hfrilea&aes.
!ri' OBSERVATIONS
ArL 1"'. Le créancier peut choisir pour son paiement tel uo'
immeuble appartenant à son déhileor que bon lui semble•
.2. li peut porter ses es.éculions sur l'usufruit de• im-
meW.Jes et sur leara accessoires réputés immeubles.
3. Il peaL également les porter aar les meubles et eflets
mobiliers c1..u débiteur.
4. Quand.le créancier a une hypothèque générale ou spé-
ciale, il ne peut agir sur l'im1Deuble qui en est affecté, s'il
oe9l h.èr11 4e ta main da ~bitenr, · qa'apr~s :m>lr dfnuté .lea
bieBt tf'â hri rdl!IJt,
CHAP. Ior. - Sar qui la 1ai1ie peut être faite.
6. Ji. llilia . . . ae pea~ être ûiie qae .sar le.débi-
.tes,
N••••, le ~ier ,_a proOOder oeldlle le t6fn
.W.18ur 4e l'im-.ble ll1peidl~ll4 à la ~, aimi q•'il
eat upllqld a \iin dea,_;,i/i1tta d llypG,.._•
.i. Toate lllÎIÎe "'91.4111& nulle, Ili elle n'ea& talM IMt' le nai
~
7.Ellepeut être faite RI'~ qai a la pleiae propriW, et
•at.i!plin'a qu • - propwi~ • l'CJ1Ufr9il, ~
.-aondroit..
uas · ~ On ne peat pa1 aiair réellelnetlt la part ill'llYÏ91 d'ua
cohéritier dans Jea immeublea de la -.etsio~; &aaf aa c~
c:ier à pro.uqiaer le partage • la liciéalion c1a chef de «>n
.Wbitew. ' '
•uo6 9' Le criaacier tfOÎ a niai ~elttment l"immeuble d'•
minew oa d'µa. interdil De pe• s'y coltoCJ'M«' qu'aprèt a,..if
diacuté le mobilier clans. lu '°'1Dea pJlllOllilel par lea att. 81
et 8g da titre tlEI lllt.alla.
Si le compae lie ~eH• ••le compte d'J.mtrectlon n'out
pu 49' folll'Dia da1 le délai ladiqd par le tribtmel 1 eu ~
Ica meubles et l~s clenicrs formant le reliquat liqaicle de ce
CC?mpte 1 que le créUJcier n•est pas tenu de débattre , sont
insuffisans pour acquitter la delle 1 le créancier esl autorisé,
par me aimple ordonnance mt reqdàe, à peUNDktre aa éol-
locatioo.
10. I.e ct4ancier n'est point lena ~te.distcer l~.mebitier
dans les .eu amnnt:
1• Si le miMur esl hors de -elle par l'~maneipatio11;
2° Si l'immeuble saisi est possédé par indiris eatre '"'
majemr et an minear ou un ~nterclil; e~ c11ie ce snlt ufte delle
comm1111e;
DO 'IU&1r1'AI. »'AIX. gl
le Si tes pounultea a.aient 4tcf c8httaenc&s contre' an
majear ou annt l'ioterdic"8n.
11. L'Mfudicdob pf'&IHHleff Mm clJteauion damolôlier
cl• 1ninear 01t de·t'inlel'llil a'ett pas naJle, à moios 11a'it ni!
Nit ptOUTf 119• llfl lllÏIMNr oa l'lntetdit Hait', lors ~ la.cot-
locMioa, c1et 111eal>1ea 011 ~. deniers safhans pour acqaiuer
la 11ette.
Cette action , en ce ·qui concerne le mineur, ne pt!rlt tiré
nen:~ aprè• l'e depah sa majorité~
•~· l..a ee~tion sur ~s immeuble. coiiqdêts de corn- ,,.,,
....Mllé peut, pendant te .marfage , ~re poursuivie! nr le
inari aeal , qaoi•e la fema1e se IOit obligée • la dette.
S'il s'agit de Jneas propre• ae J:a femmë , la p0t1rsu?te' est
faite «>nh'e le mwi et la femme ; et en cas de refùg c1tt l'hal'f
de proel!cler conjointement avec â femme, elle peur etrt, 1
cet fgard, auterlll!lt par la jamce à la poanaite de ses dÎ'oit5.
Bi la femme ~ Il mari aont 1niafdl's, il doit etre nommé :\ ,
ta l!mme, par llf &mille, an tatcdr a4 1toC, contre lequt!l h!
- - - pnt'Ml.n.
H ea àl le mente· li la ft!mme sellle est mi~ , et
qae le mari majear refuse de procéder conjoinœmenr iwc
•••
CBAP. II• ...:.. Sœ quel• titra et pour Cf11elle1 dette• oa peut Mhir .
· · riellement•
..
'
DU Tl\IBUNAL D'AIX. 99
~ ttl"n! sans bAdmens d'exploitation, soit bois , for~ta ou
étangs , et tous aotres terrains , de quelque nature que ce
soit, sont clésignés en esprimant la nature et la contenance
mile ou appro:simative de chaqle pièce de terre ' les tenans
et aboutissans , les noms de celui ou de ceu:1 par qui elles sont
esploitées , re nom de la commune et de l'arrondissement
où elles sont situées.
34. Le même procès-verbal doit comprendre la désigna-
tion de tous les ohjeta saisis réellement, encore qu'ils soient
sitoâ dam le ressort de plusieurs tribdnam soit de première
instance, soit d'appel. ·
35. Le proca-verbal de saisie réelle est visé gratnitement
par chaque jage-cle-paix dans l'arrondissement duquel sont
situ~ les immeubles , ou par l'un de ses assesseurs, dans les
Tingt.-qaatre heures du jour où il aura été dressé dans cet
arrondissement.
36. Le procès-•erbal de saisie réell~ est en entier signifié
an saisi dans les huit jours, depuis et ~on compris celui de
la date de sa cl6tore i et dans le cas où le saisi deme~ a la
distance ae pins de cinq myriamètres des biens saisis' il est
ajouté à ce d~lai un jour par cinq myriamètres. ·;
A compter da jour de cette signification 1 il ne peut pins
rece•oir les fruits et revenus; il ne peut pins :vendre volo~
tairement que du consentement du poursuivant 1 à moins
que la vente ne soit à un pnx•suffisant pour le payer, et qu'il
ne l'indique dans le c.o ntrat de vente.
37. Si , depuis la signification de la saisie réelle , le saisi
.:esse de demetirer dans la. même commune, il est tenu de
dénoncer au poursuivant ce changement de domicile, et ,
par le même exploit, de constituer, en la commune du tri-
bunal oà se fait la poursu.ite, un avoué, auquel sonJ faites
toates les sipi6cations; à Caate de ce faire, tous exploits
lai sont signifiés an domicile auquel la saisie réelle a été si-
gni~.
38. Dans le caa oà elle a été signi6ée an dernier domicile
,.
100 OllSf.aVATIOi"S
,_
,_.... l ce qai IMt prell1:rit au titre de& /dl,,. tk ra.llfatr
..
102 QJSUVA.TIOftS
U nepe111 •e
clreuer proc:b-•eTbal.
iftterje~ appel de ce jugement.
127. Dans Jet trois jonrs qui aoivent la nomination du
c8llltlliuaire , il clbture le registre 'des d~larations , et il
d.-e.4e ...Ke •~ precè&-verbal d'ordre 81lt ln déclarations
faire. .. grefl"~.
128. Une fois le registre claturé, il ne peut être reçu de
cWc:laratieae, et to•te crèdce non d~clar~ percl son privi-
~e 011 ICM hypolbèqne 111r l'irnmettble.
129. Le ·POlll'aÛ'fattt cMfttMce ao ·délftteur et aiu: créan-
ciers, dans la personne de leurs avoués qui· o~t filt leur
.wcbira~, la. cl6ture du precès-verhl , dans le cMlai de
hait joarsdf'fMNtene olbtnre, avec sommation d'en prendre
a plie ~ommanieati&ft ans· déptaaer, ·et 'd'y temettre,
dans huitaine, leurs observations. ·
•lo. C.. à!l&i upiré , le cemmisalite ajoute au procès-
verbal l'énonciation des r6clamations, et ordeDl'le le rentoi
à l'a81iieace, oâ il·e•t procéjc!, tontradiclOitelneat, à·l'otdre
entre &.. cr._cien. ·
131. Le poursainnt cile to11$· l9 cr~aaclér• et le d~biteur
à l'aaaïenc:e, ~i lie peut â.e éloignée de ptai de ·quinze
joan, et où l'ew de pent·àdrMttte d'auti'e t~l'aali~ qae
. . . COlll~I aa JMde-•t!rbM.
111. 8
J r4 OJHRVATIORS
132. S'il y a appel du jugement d'ordre, il est relni el
poursui'ri dans lés délais et les formtf ordinaires : maïa la
came est toujoan port4!e au rble des aa.irea argentes ou
appointée• à mettre dans cinq jours.
133. L'appel du jugement d'ordre ne peut être reço après
dix jours de sa signi&calion.
134. L'ordre dé&nitivement jugé, les créanciers procè-
dent à leurs options et au droit d'offrir, ainsi qu'il sera dit
dans le chapitre suinnt.
·--
118 OBHI\ VATI01'1
LIVRE PRÉLIMINAIRE.
DU DB.OIT ET DES LOJS.
LIVRE PREMIER.
DBS PEUONKl!S.
LIVRE III:
»• tl.ifm.tu maa~dmaa oa tM:fUÎet'I la propriMé.
DISPOSITIONS GÉ1'ÉftALES.
TITRE V.
Ce titre rait partie d'u'n livre qui contient des notions gé·
nërales également appliquahles aux juges et aux administra-
teurs. Si on veut, dans ce tilre ne parler que dct jages, il
faut que l'article 1 ·•contienne la transition. •
Il oe faut pas non plus mêler ce qui a rapport à l'applica-
tion avec ce qui est relatif à l'interprétation. Ainsi il con-
vient de rediger ainsi_ le cinquième titre: "
• 1. Des magistràts sont chargés d'appliquer les lois; ils
Tl1'RE Ylll.
3;2 1". Supprimer les cinq derniers mots de l'article, et les
remplacer par ceux-ci: • L'adminülration du b~ns leur e$/
" dtù pw l'émancipation da mwurs. "
J :& 4. La détm'1io11 étant une peine , il faut y substituer empri-
$0Rnement, qui n'est.qu'une simple correction.
5. Même observation.
6. Il convient de doooer, eu cas de prédécès des père et
mère, le même droit am ascendans qu'à la mère, et auit
mêmes conditions.
Tl'fE IX. .
9. Ajouter: " et cluu1 ce caa elle est privée de la jouissance
" des biens des mineurs. •
10. Entre l'ar·t. 10 et l'art. 11 , il convient d'intercaler
l'art. 14-
17. L'article 16 doooe l'alte~oative entre le juge-de-pais
et le notaire. L'article 17 semble tout cumuler: c'est dans ce
dernier un vice de rédaction à corriger.
24. La responsabilité doit être solidaire entre les parens
du même degré, puisqu'Wl degré n'est tenu que dans le cas
d'insolvabilité da précédent.
27. Il convient de borner le coneeil de famille à dix ou
douze parens au plus.
28. En cas de non-comparution des parens , quelle sera
la peine:·
46. Pourquoi les juges ne seraient-ils pa~ dispensés, puis-
qu'ils sont tenu11 à uu- service journalier qui exige toutleur
temps?
61. Au lieu de trihunal tl'appu du jU(le~-pahJ, dire: t n·-
hunal tk première imtance.
65. Après la première partie de cet article, placer l'arii-·
de 105.
6g. Faute de vendre, .il doit y avoir une peine du tier~ ou
quart en itUs de l'estimation.
- -
DU Tl.JBU1'AL D' AlllE?IS. 13.t
7v, 71. Faute de vente, même peine.
74- A la 6n de la première partie, 'ajouter : " et aam ,5 7
• remplir les formalités ci~après prescrites. •
80. Par-~ant notaires, mettre: de;1ant I.e trihunal de pre- '66
mièn iMtance , à la cAarge dit l'appel, a'ü 1 a lieu.
L'intuét du mineur exige cette précaution.
82. Enh'e cet art. 82 et le 83, placer l'art. 104-
84. Même observation qu'à l'art. 80. 45 9
94. Troia millefrancs. Cette somme doit être proportionnée 4ss
au revenu du mineur : trop forte pour les uns, trop faible
pour les a1ltres , il doit être pria une mesure relative.
100. Le compte de tutelle et la procédure qu'il enlratne ' 7 1-
doivent être portés au tribunal de première instance, à 473
charge d'appel. Ces comptes· présentent des intérêts assez
considérables , des questions assez importantes, pour les at-
tribuer aux tribunaux ordinaires.
105. Cet article doit être placé après la première parlie 468
de l'article 65.
TITRE X.
13. Comme il n'y a plus d'asseaeurs en jtlSlic'e de pais, '96
supprimer les treize derniers mota de l'article.
25. Substituer indwülu à interdit. s0 ,
29. Ajouter : en tant que son jugement n'a pour objet que s~1
• la simple administration.
LIVRE Il.
Du büM..
TITRE PREMIER.
3. Il faut commencer l'article par une définition ainsi s17
conçue : " Les biens immeubles sont ceu,x qui ont une situ11-
tion 6se."
S. Lu a"lfirtlllll!» tùstu.ia à la aillure. Poar édairci.r celle M
disposition, ajouter: tl à l'n,1""""°11 dû tcrrea. ·
9·
OBSEllVATIONS
-
OBSEllVATIOl'IS
LIVRE III.
Dispositions Glnérales.
1 11 • " · 1° Par lapuluance patenW.k. La propriété des biens ne
•"·-
1117
Il serait plus intelligible de l'iotitnler: Du obliBations dWi-
lihlu d indWüi/Jles.
123. Même observation qu'à l'~cle 49 de ce titre.
140. Ajouter après la seconde partie : " A moins qu'il ne
" s'agisse d'arrérages de rentes ou fermages, qui seront
" toujours payés au domicile qu'avait le créancier lors du
•·
" contrat. "
u84 16g. La remise du titre. Ajouter: en /Jrwet ou minute.
1315 li 15. Après la seconde parlie , mettre : à peine tJ. nullit.i.
TITRE IV.
2066 4, Dire: 11 contre les femmes mariées, les veuves et les
" filles. • ,
•
Tl'fRE VI.
lllol 10. Lu crianckrs,etc.
1° Le créancier de rente foncière, pour les arrérages
échus, et le droit de rentrer dans l'héritage;
2 • Le vendeur;
.....'·
DU TIUBU~.\L D'AMIENS.
TITRE XJ.
3o. Il 4loit y avoir des dommages- lntédts dans tous 161a
let cas.
32. P()ar énter tonte ambiguïté, mettre ~ " dans les cas 1611
TITRE XIII.
15. Au lieu de ces termes: suWant l'rutlfJtJ da lieu , dire :
eu ésard à l'importanee de la maiaon louée.
1736 19. Il convient d'établir des termes 6ses, autrement,
comme autrefois, il y aurait autant d'.wtlfJa que de tribu-
naux.
177& 25. Au lieu de:.fiu par l'wf1Be da lieu, mettre :fi" par
lu œ1iclu 19 et 20.
1 12 1 36. Pour accorder le principe posé par l'article, avec ce
qui en est la suite , il faut retrancher lea vingt-huit derniers
mots.
39. Ajouter: • un an après l'échbnce du~. »
En permettant d'espulser le fermier, il eat juste de lui
donner un tempe suffisant. ou pour se libérer, ou pour se
pourvoir d'un autre emploi.
11>4 43. Mettre: dautru de mime natun;etaupprimer,rrua,e
da liewï.
17h 57. Comme à l'article 1g.
.•1's 5g. Rayer, sui110ntl'ruasedalieu.
1746 6o. L'indemnité ne doit pu être estimée parexperts(il y a
trop. d'inconvénient), mais fixée à une quotité déterminée
des redevances à échoir, telle que , de trois annéel une., oall'e
les impenses.
1 1' ' 61. Au lieu de ces mots: wité dGll6 le lieu , mettre œloi fiu.
• 778 66. Supprimer lea dis derniers. mota de l'article, et les
remplacer par cem-ci :
• A moins qu'il soit prouvé par le bail qu'il n'en a point
• reçu lors de son entrée en jouiaance. "
75. Supprimer le mot Wujours; et ajouter à l'article , .si
l'emplchement prwient d'uM eau.se qui soit relatWe à la pro-
priiti.
1 '4. ·Effacer les vingt-un derniers mols de l'article , at-
tendu qu'il est di\ une indemnité à celui qui a é" renTOyé sans
cause grave.
nu TRIBUlUL D'AMIENS.
TITRE XVI.
25. Si le dipdt a itéfait à un tuüur, à 11n mari ou à un autre 19'1
adminisll'aleur, meltre, par un tuteur, etc., _au lieu de à •••••
TITRE: XIX.
1.... Substituer à la définition que contient la première 1964
partie de cet article, celle qu'en dopoe Pothier, Traité des
obligations, partie I"', chapitre 1•.1 section I'", article 2 ,
n° 13' édition in-4° de 1781.
TITRE XX.
58. Que les arrérages de rentes, les intérêts des sommes am
pttiées , les prestations de pensions alimentaires se prescri-
vent par cinq ans, à la bonne heure : mais cette prescription,
à l'égard des fermages et loyers, ne doit courir qae de la cea-
aation de jooissance. Cependant, onoe peut jamais exiger que
vingt-neuf années.
6o. Le terme de trois ans, fixé. par cet article , eat tr~p 227,
long ; la possession annale doit suffire.
DISPOSITION GÉNÉaALJ.
LIVRE PREMIER
TITRE IV.
126 Art. 12. Les héritiers de l'absent sont autorisés à faire
constater les répara(ions et valeur des immeubles par ex-
perts.
bu TllfBUNAL o' "'NGERS.
TITRE V.
Art. 10. Les enfans, jusqu'à ce qu'ils aient accompli •48
)'jge de 'YÏngt-cinq ans, ne pe~nnt contracter mariage
sana Je consenteme~t de leurs père et mère.
Les anciennes lois avaient fait une distinction entre les fils
et les tilles ,"quant
à l'lge où le mariage pouvait avoir lieu
sans le consentement des père et mère.
On propose de fixer l'lge de vingt-un ans pour les filles.
Art. 15. On propose, pour lever toute dit&culté, d'ajoutei-, 160
OBSEllVATIOMS
1• alinla, ce qui mit:" Si la famille ne s'explique pas, il
K sera passé outre. •
17 a Art. 28. • Les père et mère, et à leur défaut, les aieul
" et aîeole, peuvent former opp0tition au mariage de leon
.. eofaua et descenclaos, encore que ceu-ci aient vipgt-
" cinq ana accomplis.•
Le projet ne détermine pas les causes d'après lesquelles
cette opposition pourrait être reçue, ai ce sont les mêmes
pour raison desquelles lea père et mère 'peuvent demander la
nollité du mariage, en vertu du 2 1 alinéa de l'article 38; il
serait utilç de le dire pour ne laisser aucune incertitade.
ArL 63. Cet article paratt absolument inutile, au moyen
de l'article 1g.
TITRE VI.
Art. 29, 2 1 alinéa. Souvent il n'y a point de parens dans
l'arrondissement, ou il peut arriver qu'il y en ait aam qu'on
en soit instruit. Quidjuris?
196- ArL 5o. On pense que le délai devrait être plus long,
•97 lorsqu'il existe des enfans mineurs, les seconds m~riages
étant toujours préjudiciables à leur éducation.
. 15 ( Liv. 1er-, tit. 1er, art. 3o.) " Ceux qui ont été condamnés
" à une autre peine empo~nt mort civile sont privés
u des avantages du droit civil proprement dit. Ainsi , par
tide 31, ea .oit qu'il demeare capable de. tous les actes
cpi IOD' da droit utarel, qu'il peul ache&er, veadre, etc.
Oa propo1e , pcmr leYer toak espèce de doute, de ré-
diger aillli Je eoDBeacememt daMiit article 31 : •lie &Ont
" c:apùles pow l'annir..... •I
TITRE VIII.
Art. 2. •Le père, og la mère loraqu'elle est survivante, 375
el
• qui a '1a 8lljda • m6coiitaitement trèt-graves 1or la ..;...
• couclai&e cl?un eufao& clom il si'a pu réprimerles écarta,
• peul le faire détenir dans une maison de correction. •
Oq peu& pl'évoir 'JOe erreur da•a IMfuelle le père se
tl'Oa,..eftit eu&rlba6 par da isnpreaaions étrangèr1:3 : si le
jeUDe Jr.omlQe éW.t Dé 1emible, il ae croirait avili, et cette
icWe 41evi_.aia nW.iWe au développement de ses qualités
monJea. ;-
0.a propoae cl'ajopter qu'av~t de présenter la réquisitioa à
l'officier cle po~ce ju4iciaire, le père sera tenu d~ la sou-
naeUr• au '1iMI du préJident du tribunal de ,première instance,
lequel pourra, soit le re(uer, so~ renvoyer dam an cfélai.
Art. u. •Le pue, coutant le maria1e, a jusqu'à la lU
• naajori&é de 1e1 em.nt 11on imanciP'• l'administraûoo et
• la jeuillaau, e.&c. •
Du üipOlibo111 iu6réa clapa le livre Ier, ti&re IX,
cbap. l•, article 2, el dans le chap. Ill du même titre,
an. 1o6, il par'-tt ~ que l'émancipai.ion aurait lieu
de plein clroil à .di:s-huit am aceomplia, ou. dam le cas
de mariage.
Si l'âaaacipat.ioo av.ait lieu .de pleiD droit, oa ne i>OUT-
rai& pas ue qu le père aurait l'admioislralion juequ.'à la
aajori&é cJe ae.a epf'am no.v ônancipU, puï.qu.'.ils le aeraient
toa)oars et a41c.euaireme.ot à l'âge de dis-huit ana.
TITRE IX.
Art. 5. " Après la disaotul'ion du mariage pu le décès JS9
"'· JO
OUEBVATIOKS
ll/rÎllu' - """""""'"
~ d ~ "'-"'-' •
"'.,,,,,...,HilllaOro" -.. - tbwiû'
c"'-œ qu'il a ac-
9uillla. ( 'Y"1• cle .Be...m, tk la .,..,,,,,,,. , P81- f/a , à
l'an. ••, fwaa. i...,~.)
TITRE IV.
Art. 7. Une caution décharg4e par jugeineot en dernier
ressort peut-elle ee trouver réengagée , s'il y a requête
civile aanu.e? ( Yoy. Journal du palais, tome 1«, p. 148.)
TITRE VI.
Art. 8, o 3. • Pout une année sculemeat, 1 compri.r
0 a.io•
,, 1. -... ~ • Oa pro'oee de suMtitatt aH mots
1 Dl1IMpl'i6, cen-el : et Il i.rme ctJDl'dltl ( conform'9nee& à
ce qui s'est toujours pratiqué).
tHme article, à l'alittde. qui tGmmeoce par ces mots:
• Ji-.Om, lei 10111111• dues poqr let sCIPCQCea et pour
- ··-- ~--.
iSo OllHRVATIONS
---~·--··
OBSEBY ATJOl.U.
TllllE XI.
Art. 75. L'article est juste dans le cas .JÜ ta veftle est 1&s4
faile à Unne, parce qu'alors la chose est acquise i l1ac-
10t!rmr aa moment do coolrat, et si ce dernier Ile paie
pas, il faut au Yendeur on nouYeau tilre pour reot1·er en
~on.; mais si la Tente est faite à ta cliarge de payeT
üBS&&VATJ0].1(1
LI~E PRÉLIMINAIRE.
TITRE Ill..
Art. 3. La peine cJe Corfaiture paraft exc~ssive pour un
retard que la négligeoc~ d'lltl grcffi.er, Otl un cas fortuit,
powrait occasioneri mais elle serait juste en cas de rerus.
TITRE IV.
Art. 9. Ne convicndrait-D pas d'ajourer : lorsttru toulefois
une aatre peim n •ut pas imposie ~ la contro'1elltlon ; ou bien ,
$DnS prqudice du aatrel peinu qui pourrai.ent "re prononcée$ ?
Ll-VRE Je-r.
TITRE Jer. - CHAPITRE 111.
SECTION. II. f II.
..
16o «*El\VàTWM
. .
nomma\jon.
.
el alliés ~•ponsablcs de l'imolvabilité survenue deplfis la
TITRE x;
CHAPITRE II.
L'interdiction pour cause de prodigalité étant abolie par
le nouveau projet , quel sera 1e sort de ceux qui , jusqu'à
présent, ont été interdits pour une telle cause?
f •
Art. 25. Le commencement de l article, comparé avec sa
fin, fait penser qu'il a''y est glissé une erreur typographique,
et qu'au lieu de ces mots: après la mort il'un infQdit, il fau-
drait meltre ceux-ci : aprù la mort tlun cittJym.
CHAPITRE III.
Srl Art. 4o. On pourrait former des dontea raison~ables sor
l'utilité de la nouvelle espèce d'interdiction introduite par cet
article sous le nom de constil Po/on.taire. L'article ne décide
pat si le citoyen qui a'est imposé le lien purement valontaire
dans son principe, peul aussi s'en affranchir par un acte de
sa volonté : cela paraft résulter de la nature même de celle
interdiction ; mais alors celte nouvelle espèce d'interdiction
p3.ratt.absolument inutile. La séduction sur l'homme faible,
' qui, pour se garantir des surprises, se l'a sera imposée, aura
pour premier effet de l'engager à s'en débarrU!'Cr: il con-
viendrait donc de déclarer que cette espèce d'interdiction pe
pourra cesser que de l'avis ou du conseil choisi, ou des pa-
rens, o~ qu'après des formalités qui garantiront que la de-
mande d'être affranchi de ce conseil n'est pas un elîet de la
séduction, et une nouvelle preuve du besoin de ce conseil
pour celai qui voudrait a'e~ débarrasser.
I.:.IVRE Ier.
.
30
1ai•.
Dana ce livre , qui traite du Personna, ni meme dans au-
cun autre du projet , il n 'eat pari• de r adoption; cependant'
il pa raft nécesaai.re de régler lç aor' de ce111t qui ont 4té ad.op·
DU TRlBllNAL DE BESA~ÇON. 163
Art• 42. Coan•e il esl. des pays où. lea servitudes discon- '''
tinnes s'acquièrent sans titres par la seule posseesion im-
mémoriale , ne couvieoclrail-il pas de délermmer un mode
11.
OBS!a V ATl01'S
·TITRE VI.
QBAP. Il. - 8BeT. III.
•
pr h:a hypolhèq•u, la loi p.:eliibe, anc '*-8, cla8ll ee
cas , l'action en déclaration d'hypothèque, qui peal ~a
fic:acement remplacée par l'o,ppaaition du créancier. Mais,
comme les lettres de ratification seules lient le tier11 déten-
teur envers les créancien, a1u tins de lui faire rapporter le
pris de son acqui1itio11, qu'aucun article n'iJDpoat la néces-
sité de lever· les leurea de ratification après la mise am: af-
fiches, il arriMna Mftllt ee '4fllÏ atrinja '80è l'empjre de
l'édit de 1771, qae le tiers-dét.eDLeur q..S ara payé I~ prix
de IOD acqaiaition teot.era la mite oa11.1 .amdieJ i qu'il ue
prendr.a des lettre• lie ralification qu'aWlt qu'il ue naaoa-
trera point cJ.'o,ppOIUll, et qu.'il SIC pr.eqd,a Pfj ae lettres
loraqa'il craindra d'~&te-iena à aq q,pporit. Cepea4apt,, e--
claat le~i::• de trois·moiad'qpotitioia au.fflicbes, lapr.ee-
crip.tiu de l'ac.liQD eu clédar1.4ipn.cl1lay~othl.qu.e poatraa~ac
qaûîr contre le Cftancier emp~ché d'agir, puiaqu'aQÇQll.ar-
tide ne •uapend le cours de la prcscriptioii à aon égard. Ne
serait-il pu juste, 1oit d'obliger ie tier1 détenteur qui a mis
aus aflehea, a, leftlr aes leth~· 11e ratilcttiOll ' ef.it tle .....
pendre le coara de la prekriplien en fl'te• 18 mancier~
aurait formé aoa ~pp~?
Art. 56. Poarra-t-on renoncer, dans le contr~f:,, aa béné-
fice de discllsiio~ ? · · ·' ·'
.. . . ,
Pourra-t-on auui renoncei: au bénéfic~ de div~n •tr:e
ses héritiers? · .
C·~P~fttS t)' •.
l . !~10.!f .J'"-.
2180 Art• .761• Il. est utile d'ajouter à la fin: et de su aya~-
drull. ' ' ' ' ·· . . ' . ·
' '· .. •ICtnmc. à.
Ari. 89. 'La 11.eniaride en a~claràtion &1hype\lta. Patatl
inutile. . .. . ·
:• ..... .
CHAPITRE UI.
. ' ..
ArL ~ 1. Il p~alt qae , daD1 le eu de cet ar&iclé , la ·ai:..
gai&ca&ion à l'a•oaé d9: saitli•ae 41Bpeme pu de la aigoii-
c:a&ioa à 1- penooae ~a 1 a,!domi,cibt~~l!·"'1M~i .~~pe.t,
celle demièna figai~IJ pa,.ab. l]l&r~Q~, .aw-1'1"'.,a11
lllO)lu.ae -la ~-oa~11r.ile d'o.WF ~at;ollli • .7~r l'ori-
ginal dea aploi&a. On pourrait d'autant plaa l'acileoacauqp-
pr.üuer ;wQe .pc~n .. à: ~~.p11 1do~e,, ,e) la.
rciaplacer par .celle fai&c à l'a'l!fp,é.cop~, pe,J,a..-;~..,.
ola 35 et 36 n'exipnt que lla 8'g11ifi~rt à·l'~vQ\lé., ~ .,i;~
llll=DICDJ d.e celle• ,penonoc ou ~ile.
1QJ14p, rv. - SIOT. ~. - ~14Z. li. :.
Art. ga. Cet ~e ddoi41e e1pn..-.cn1 ·flU'! :1a ~Die
170 OBSEllVATI0!4S ·
1 • 1 · CB.Al'lTBB VI.
Ait. 151. Lia grallation établfèo par cet article parait ll"op
btaiqoe; il seraH juste et utile d'étabtir del échelons i~ter
tnldiairea edtre cÜtf/ ~ et ·ci"'fllanl'i, èt entre Cint/utllde
et
COit frana. • · · ·
Au 1urpl111, on· bbservera qtse tdot le tirre 'VIII parait
plut6t deYOir faire· la matière d'o~ réglemcnt particùller
qu'entrer dans le plan d'u Cotre civil. Les tribunaux sont
. bien convaincua de la nécessité de. ~former la loi sur 16
espropriationa forcc!es ; maïa il tet'ail plus ptuaeot de le faire
par une loi particulière, qui pourrait recevoir les modi6ca-
DU TIUBUl'fAL DE BESAi.Ç01'.
nTR;E ·~·.:. . . ! r • •
_.,
e•~llMe d'afeuter ·~ let me1I ..., .,... , '1e mor ,,.--
_.....nœ1.
at:noR n. ·
, '• o Art. 23. Sdinnt la .aetoaae p•de de · cet article , ta
femme pourrait tohliger, sans autorisa~lmi, au moyen d'dn
'acte mtitlaté.
· D'ailleurs cette second~ partie est .en contradiction avec
ta troiai~e; car ai racte n'est pu nul, et que 1e créancier
puiue poursuiwe IOD paiement aar la nue propriétl des
biena de la femme , poarqaoi le mari qui , en payant 1e
créancier, aurait préveaalaifllcll.lllaa dea bienade sa femme~
.lllÏ ...., .cOQMr9' • ùnm.-ui.ie , ·~ Pâ&é c1ee ~ ~,..ai
.cl.éqWea, ,.rfit-U .~é·4'J,fCc°"v.~t ~ce .taAI .pqût
~7•?
DU Ta191J1UI M USA1'ÇO'M.'
.
Art. 7 2.
Slt"l'fœt \'.
Cet aTticfe paraft inatife , puisqu'il est pour\'U
n eu qui est pmo, par des aispœiliona plus justes , sous
Partide 91.
ATL 79. li serait aille c1e s'etpliqaer. S1ll' fe tu où la 10111- '''o
traction aurait l.iefr pendant 111 dernière inatad'ie du 111.âri.
CBAP; Ill, - SBCT. U. - D1n. l'"•
Art. 13o. Ne serait-il pu cooyeoable* moiifier hl '11- 1so'
ticle, relativement à la femme , cpû, a'ayaot t' admiaiatratioo
ni des biens de la communautt! , ni de 1e1 biens dotaux, ne
pe.a remplir la forsatiw pracrhe ? t. ~faut •'ilweGtaire ,
.._ •tte liypalht\il, pcwnit:*ra l'etlel ài-ctol< &t ~meri,
qai ea prolteni..
œfAP• 'fl.-lfan'. If,
La resci.sion aura-t-elle lieu,
1° Dans les ventes clont.Ia majeure partie da pris consiste
en une rente Tiag~re ;
2 · Dans celles îaites nec rém'ff IJJ111afrait ;
3- Dans celles qui se foot d'autorité de justice? 1&84
Il est 1 désirer que la loi fixe la jurisprudence sur ces points.
La lésion éa'ormissime, c'est-à-dire, larsqoe le Tendeur 1681
n'a reçu que le quart du juste pr~, a passé jmqu'à présent
pour tellement vicièt le ee'6trat, 4iae Yicheteur doit rendre
les fruits eJ lev~ea dès le j.our de q poueuioa, et qA'il ne
conse"e pas la faculti de SUfpléer le juste pris.
Ce mo7en ut-il aboll par le projet ?
11TIU~ lllll. - Cltt\P.·Ja.-SaCT. m.
Art. 39. li ~st à propos de 61:er le temPf apr9 lequei le 1 721
1
N91 7. 061tJrt1atio111 Fopolia par le W&M4nal trappe/
slAAt à BORDEAUX.
Le 1r•jt& de C. ciri1 ICMllAÎI à l'u._ • lrih-ns
d'and r'fond ua at'raace•qa'ea Haic c~ le Go.-
Ttn•ea&, et va- Caire ;o.ur la Frace cl'aa avlllla(le 419'•p-
pelaient depuis si long-teap1 lea Tœa:s. "' tM& lea honMa•
. . . . celai. d'~&re nsï• pa(une ~-- . . . . et
upifonoe.
D tSllil cli8icile 4'et .....,,.er dana un cadre ....... Mrei& ' -
priedftl fen.....eatau. 4e la lcfciàa'iaa C:.Îvile, de I• pré-
IMteravec plude 184tffde e1.:ac1arlcf.
En ~ lea ._...ion' une Jappe aptSrieace adé-
raoDtrd la ...-e, lt1 1111Aan1 da p10jlll 09' • IN _.,_
IΫell par - . ÏllD09Mio.-4 hea.rtlÎlel qaiAopu...llieal: l'ap-
plicatieia • tariaMmt clan• le• aoarte - &1Wlll Mmbte 4e
precit.
L'eD91lmhle et. le pJ. de œ C. ......... ltia c...-,
et I'• pe8'e tpa'ila ne ..,., ..:epliblea i'auam n6'onne
ldiit.
Maï. permi lea di•oâtioa1 parlicaUfte. doDl Je .pr•jet · ae
c09poe, i • u&.cp!lqus--umt"'1'•ne peul rtilliera-
pâaoii- de I'• - ' • .... lear •W. eabir dta claa9f1mens
DU Ta1BU1"AL DE BORDEAUX.
LIVRE
.. PRÉLIMINAIRE.
TITl\E 111.
L'article 2 de ce titre porte quelealoia, dont l'application •
appartient, au 'tri.Lana•4J; , ser.ol'lt exécutoires, dans chaque
partie du territoire de la républi~e, du jour de leur publi-
cation par le triLonal d'appel.
Les variations' que prése nle notre législation nouvelle sur
la manière de p~~lier les l~is prouvent combien il est dif-
ficile de trooYer 'ün mode qui ~oncilie leur prompte exécu-
tion a-.·ec la connaissance que doivent avoir de leurs dispo-
ations les citoyens obligés de s'y soumettre. . •
Le mode-qu'on propose est celui qui offre le moins d'io-
convénleos; maiS i1.en laisse ~core aubsistèr qael,ueHns,
qa'oo éviterait en déclarant que les lois né seraient, esécu-
aoires que dii:jours après celui où elles aur~ient é~é.pubJiées
par Je tribunal d'a'ppel: ·
Et , pour que les tribunaux 9érieurs puissent co.on~lre
avec certitude le iour de fa publication faite. par le lribuoal.
d'appel auquel ils ressortissent, il serait utile de ré~Jia·
l'o.sage d'un bulletin décadaire de publicalio11, bullelin
m. 12
....
OBSERV à TIONS
TITRE V.
:l. l..a c1éfinition que donne cet article, de l'iaterprétation
LIVRE PREMIER.
TITRE Jor.
31. L'iut~otion de Ja loi eat bonne; mais la manière donl •S
elle al expri~ff la reod équi.Yoque.
On a sa.os doute entendu limiter Ja faculté de llelltlre,
N«htintfl!r,ae donnN mire t1ifa, que cet ar1icle accorde à
l'hollldle &appt§ d8 lllOrt ci'rile, auK biens qu'il acquerra
posthienremeot à sa condamoation.
Oo ne rüi se. mépr~ndr~ ~ur cette. intention' lorsqu'on
rapproche cet article tics dispositions de l'article 24 du
titre XIX ·au livre llf , 'qui porte que la rente viagère ne
.s'éteint point par la mort civile du propriét.aire , mais que
les arréràges doivent ~n ~lre continués au profit de ses héri-
tiers pendant toute sa vie naturelle.
Néanmoins,::.d'après,
1 • t ..
le sens indéterminé que présentent
les termes de l'article 31, 'on pc\urrait croire que le con-
damné ci~ilement conserve 4 fac~ltéo.Je disposer par.l'ente,
échange ou donation entre 1Jijs, tant.deJ ·biens qu'il possécbit
au jour du jugement de condamnation , que de ceux qu'il a
pu acquérir depuis. .
Pour lner toute équivoque, il faudrait ,es.primer, d'une
manière pQciae , qo'il perd tous aes droit.a sur la. première
e9pèce de bleaa, eL QO eonserve la di~osition qu.e dC!I biew
qD'il acquiert depuis. qoe la 1Jlort civile l'a retranché du sein
de la sociét~.
L'article 35 du mttnc titre; M abrogeant la confisca-
tion des biens, la maintient fOu1· les c:,as où elle est pro-
noocée par la loi pol!tiqne•. '
. ' .
L'abus que l'on a déjà fait de.. la cori6scation, ,en la colo-
rant du prétexte de la raison polilique, aver1i1 qn'il serait
prudent d'établi.r 1 cooune règle fontlamenlale' que la confis-
calion tles biens n'aura lietr ifl.'$0fffi3ÎS qu'èn 11~1 seul cas : 1 è
l :.i.
, 180 OlllEaVATI01'S
TITRE Il.
.. ,,
9,lo :i5. Cet article prescrit des précautions trèt-sages poar
constater la naissance d'un enfant qui voit le jour pendant
un voyage sur mer. .
li flQit en être dressé' dans 1es nngt-quatre heure•' un
double acle, dont l'un est conaigné 11tr le livre-jouroal da
Wliment; l'autre, écrit sur u11e feuille 'VOlan&e, relie dans
les mairu du capitaine , lequel il est tenu de remettre clans
les vingt-quatre heures de l'arrivée du navire en France, à
l'officier de l'état civil du lieu où le navire aborde.
Il peut arriver que , dans le cours du voyage, et après la
najssanc~ de l'CBfant, le navire touche, en passant, dans
na port étranger, et qu'il périsse ensuite dans te trajet de cc
port à un port de France.
Cet acè:ident, qui peut se réaliser, compromellrait la
preave de l'étal de l'enfaat.
Il semble qu'on remédierait à cet inconvénient, en ohli-
geant le capitaine à déposer une première expédition de
l'acte de naissance dans le premier port étranger où il abor-
derait, et d'en remettre une seconde au lieu de l'arri\·ée du
navire en }~rance.
Comme on ne saurait même prendre trop de. pr«autioos
pour asâurer l'état d'an enfant, il conYiendrait d'ordonner
qne l'acte de naissance de l'enfant serait euvoyé e.- expédition
au lieu du domicile de ses père et mère , pour y ftre égale-
ment inscrit sur les registres ·de l'état civil.
TITRE IV.
110 9, 13, 14, 18. Dans le cas prévu par l'article 9, les parens
de l'abst'nt au rkgré sur.cL'sif, •-il dit, peuvent, après cinq
années révolues depuis les dernières oouveJle1, se faire eo-
(*) Art. 66 dt la Chult, la ron81C:1lioll c1t 1bolie.
DU TIUBUNAL DE BoaDE.~UX. 181
TITRE V. ,
Art. 15. Le cWlai de trois mois pendant lequel il doit être ''°
sarsia aa mariage.du penonnes qui n'ont pu 'riogt-cinq ans
accomplis, ai la famille refme son eomentemeot, est beau-
coup trop coart. ..
L'in'ale d'aoe forte pae.tion n'elt. pu tOllj011rs. dÏllÎI*
4lau ao inaenralle aaui. w:approché. En por&anc ce délai .à ais
moï. ou an aa, on .erait pl111 UIUR d'épargner à ue j--
DaK 11118 es:pâ-ience' - resreta Unliû., et IOUffm inu-
tiles.
19. C'est uec raiaoo q•e cetarlidepriYe dea etTets.civila
les mariages contractés à l'enrémité cle la vie.
Mail il conYiendrait de ne pu lea copaÏcWrer comme ttda,
Jonqa'il serait proGYé par écrit, ou du moins établi par an
commencement de preuve écrite , que ., dans le temps où il
jouissait de sa santé et da libre exercice de sa raisoa, l'époux
«Uc61é a Youln contracter le mariage, et qu'il en a été em-
pêché par des obstacles iDriocibles , qui suhaistaient encore
au lQOment oà il s'est vu atteint de aa dernière maladie. CeUe
esccption am 6clits de 163g et 16g7, a•ait été établie par la
jurisprudence, adoptée par les juriaconlllltes, et nous parait
d'ooe justice éYidente.
TITRE VI.
4S. Si le demandeur en divorce, porte cet article, né-
glige d'opposer l'esceplion .de la réconciliation résnllaot de
la grouesse, tout citoyen, pareqt ou non parent des époux,
peut la dénoncer an commissaire. . ,
Une pareille dénonciation peut être accaeillie dans 1:-
bouche d'an citoyen parent des épom.
Mais il nous parah cool.raire aux bonnes mœurs, de l'ad-
niellre de la part d'un ét~anger.
186 OBSE.&V A.TIONS
1 f~uelq11e ·f.lvoràite· que soit le np~rôchetüë.it dés' t!poux
divorcés, il ne doit noir lieu que sui1s'~s AÜS~lè~s''c!e:fa'fà
mille, 011 de l'autorité publique. Le concoars des étrangers
pe11t souvent meure la pude11r aux prises avec la méchan-
ctté ; 'la éllndÂœ itii!iScrete 1 'le ·~'fu'gl ~hdlt~\ix" ~gpibt1nâ0ge.
. . .
TITRE vn..
571 Art. 9. Cet al'ticle noua piiratt renfermer'illlie tl~l'oli60n
·~. Ii.e ib'CJitP41e dilflla\IOUt!r un'ehfa'nt a~ip~ift1t h.a-
,flagt ''* ·doJt ·•p'8"t1tir qa'in 'Pê"'· ~L'injure est 'ffersoii-
Miie • mari : ·•'it· riteitn't·dus:'avMr'fdrà\lé là ~plliirite ; 'per-
98lloe 1• :deit oêb'é ....it i coareiilrerta 'tl!gifimité d'un 'en-
fant dont le père a reconnu l'état par son silence. ·
ld 14. ·Lta·dispadilOh ile ~t artidè donfte ·à lmit ènfailt qo.'on
vooclra introd'llire 1dafts une raftiiHe 'éttab~ 'ùbt 'btllité
üngt'tt'llllle 'dt ra;"' rêmr ftlte ~~tiow.· ·
'Mtlg14é !otte11 tes pn!eatilions 'qde peut pret1dre ~ ~Ja
tt!flr, le11reg'51m~e1'@tat 'ciTil sotit 'sùavent 'teïlüs a\.éc 'hea.u-
~ 80 wgtig~tè. ·
11 ·sttflr• que ~ •déâa d.'1111 dafà'nt dcmt' l!l tiaf!San'te est
pnN'fte n'y aolt pas cotimté·; pour quê tè preniitt ~è'nu
••iMte à prendre I l place: 'on le présenre'rà toitnne ün en-
Gu·u '=xpoté ~ abindlhmé, 011 aout on a supprimé l'élit; et
le 1ilence au registre lui fournira un ttfimiiencenumt de
pre11ve par écrit, à l'aide d11quel il fdrcerâ les tHbilnaus
d'admettre l'offre d'une preuve testimoniale.
On pense que pour autoriser, de la part cl'~ enfant, une
pareille tlemande, il faut d'abord rôbH8er Aé prouver qu'il
Il été e!ll/f0$é ou a&milonni. Ce premier f.àH, qùi 5ert àe base
à lion action , une fois ~tàbli, le sllente Jti ·registre sur le
décès d'11D enfant du mén1e Sge que lui {>èuL être invo-
qué commt un conimencemenl de preuve ëcrire , qûi doit
plllS aisément faire acé'Ueillir les aüli'es prèùves de ia sup'-
prcssion de son ét:ll.
Si c'étaient là les intentio11s des réilacleurs ou 111·ojel, il
DU TRlBUl'CAL DE BORDEAUX.
1'1TRE IX.
Art. 10. Les auteurs du projet o,nt cru devoir fixer fa ma- 38&
ierité 'à vingt-un ans; et, cependant, ils ont prorog<! jus-
qo'à vingl-einq, ·1a nécessité de rapporter le consenl<."ll'le11t
paternel pour le mariage.
r88 OISEBVATJOl!ll
LIVRE III.
TITRE PREMIER.
~65. Cet arlic;lc ~ ~~cqr, et, mérite.d'ê~ un peu plua '''
~velopP'. . .. ·
Oa De conçoit pas, aa premier coup d'œil, comment le
fils peut veQir, par représentation de son père, à la succes-
sion de l'aîeal , eu~ lemps qu'il ,répudie b 111Cceuion de
son père.
S'il vient par repréaentalâon de aoa pète 1 il ne recuej.Uo
•go' OlllaTATIOllS
~ p~élci!~lë'iJantt·OIMireon~ e1.....-e·aae;
explication.
Ccimm~t, énl~f;-d8~rtuclel\tf'MÎrND~ èapfttifr
la 't:b'ltbÏtltl'qttèfait· des;~~'hte•=Au· ditdant avœ lu 'siens·
vrffprè~ \ib•'liattihie' qnî 1it'èsf :potta Mthiel't,... et ' IÏAIJ*?
Quel moyen la loi les autorise-t~eUe·1 1 ~ndre'pour ,r.-
venir cette confusion? .
L'article n'en indiquê âfacmi.~·~~·J.oove aacaoe disposi-
tion relative à cet objqt.daas•e.P."ojeti~ Code.
Il faudrait suppléer à ce silence , et clétenniner les pré-
1
; caul'io~'s qu'!iUtbii~'à:·pi-iiil!rle' mi érl!ànéië!ri' :pbor ë~ch~r
celle confusion del~ part d'un héritier pur·et simplè.
f'.' .·.11: .
'l]TRE li,
••s. ~9·' ·On· pe~t Gu iURe •de mW&er •la· peine stipuléh en·
r:is d'inexécution d'une convention , si elle excède évidem-
met\t le tle~ge·eft'edif.
. DU TRlBUlU.L, DhB9,#-\)EAU'X. 19••
TITRE VI.
Jo. Cet article cOllÛellt une cnaiuien importaak. auJ
S.ppotoas ·que lei premier juge ait refué d'aecorcler
•e hypelbèqae; et que le juge i'appei l'aci:orde eu défi-
nitif, k quet jool' t'era-t-on remonaér l'hypotlaèque r 1er.a-ce
au jour du jugement de première instance, ou ne la fera-t-on
dater que du jo111' du ;ugemeutcl'appel r
Nous pensons qa'il est juste de faire partir l'hypotbè.pe
du jour où le premier jugement a '1é rea4u, et qu'il &.t
ajouter à l'art. 3o une aispositian llll" ce peinL
3t. Cet article est juste; mais, cotnme, clanabeaucoupllie 21d
TITRE VII.
36. La disposition de cet article peut devenir trè&-préjucli-
ciable à l'acquéreur, et n'est propre qu'à décourager le com-
merce des immeubles.
· aa9a L'article S3 permet à l'acquéreur de se refuser à la divi-
sion da contrat , lorsque les immeubles sont sitab dans le
m~e arrondissemenL Pourquoi , lorsqu'ils sont dans des
arrondiuemens diŒérens, l'oblige-t-on à soatrrir cette divi-
sion?
Il peut arriver que l'immeuble sur lequel porteront les ea-
chèrea soit précisément celui que l'acquéreur affectionne le
plaa, et sans lequel il n'eAt pu acheté les autres.
Cet article autorüe à le dépouiller de l'objet auquel il
attachê le plus de pris, et le laisse chargé de cem qu'il se
souciait le moins de comener.
Nous penaona que pour être juste enTers l'acquéreur, il est
DU Tl\IBUl'fAL DE BORDEAUX. 197
inclispenu.hle de loi laisser, dans ce cas, la faculté de réailier
le contrat.
On peut induire de l'article 57 que celle facuhé doit lui
ftre raenée; mais' poar écarter les doutes qu'on pourrait
élever sur ce point, il dt été à propos de renvoyer à ce
~rnier article. •
TITRE VIII.
146 et 164. Ces deux articles attribuent am. tribunaux de
première instance le pouvoir de prononcer, en dernier res-
sort, sur les ventes forcées des immeubles: ils iuterdisent et
l'appel et le recours en cauation.
Le soovenit des longueurs interminables qu'entratnaient
autrefois les procédures décrétales a suggéré aux auteurs
du projet l'idée de cette procédure expéditive.
)fais, en "onlant éviter un mal , on est tombé dans l 'eii:cès
contraire. Quelque soin qu'on ait pris de simplifier les for-
malités des ventes forcées des immeubles, elles sont encore
très-compliquées. Comment s'assurera-t-on que les tribu-
naus: de première instance ne les ont pas violées, si leurs
jugemens ne sont su;ets à aucune révision? Est-il bien con-
séquent de soamettre à l'appel les jugemeos de première in-
stance , qui 1tal1JeDl Sllr un objet excédant mille francs, et
de leur attribuer une autorité souveraine dans une matière
où peuvent s'agiter des intérêts infiniment plus considérables?
Il n'est pas de débiteur qui ne doive trembler sur le sort
de ses propriétés, s'il peut en être dépouillé, et dépouillé
irrévocablement, par l'opinion de deux homm~s, que leur
petit nombre, le défaut de lumières qu'ils puissent appeler
au secours des leurs, el surtout la certitude de n'uoir au-
cune censure à redouter, rendent plus accessiblew l'erreur
ou à la prévention. .
Qu'on prenne des mesures propres à concilier les inlérêls
du débiteur saisi avec la prompte expédition de la juatice;
qu'on fixe. aux tribunaux d'appel un délai trè.1-court pour
,
1g8 OBSERVATJOl'l'S
•'43
. TITRE X•
57 •..-La demande en séparation de biens n'ut permise à la
DU TR.llVNAL DE IOllDEAUX. ·199
femme , par l'article 57 , que dans le cas oà 6a dol ut mû• ae
pirü par la mauvaise condaile du mari.
Cependant, une femme qui n'a point apporlé de dot peul
avoir ae iacluatrie qui lui en tienne lieu. N'est-il pas aussi
flcheux pour elle de 1'0ir les produill de cette induatrie ae"ir
d'aliment au ~chea du mari, ou.devenir la pl'OÏe cle ses
crancien?
Noua peDIOD.1 qu'une femme plac~e dam ceua position
c1eYrai& *1e admile à clemander la séparaLion des biens. Cette
opinion eet ceJle de Pel1Uer ('"), et d'une foule d'aatrea jaria-
coma11e1 recom1DMM1able1.
65. Cet article dooue am cr~er1 du mari la faculté •4'r
a'iMervenw clam l'iaatance 1Ur la demaade en séparation de
bina , et de la conteater, ai elle est proYOqaée en fraude c1e
Jeun droill.
Celle ditpoaition est sage; mais elle ne noua par.ah pu
..m..a1e : il fa.irait ohliger la femme d'appeler dans l'io-
11.ance en séparation, les c~aoc:ien pounuivans, s'il y eu a,
Oii 1'il n'y a pu ie poareuitea commencées, quelquu-uu1
Ml prillcipaa criaaciers. Cet auge, introduit dam la jari•
pradeace de quelque• tribunau'I iupérieun, a proclait. le,
plaa heurem effell.
67. La femme l!1Û • cib&eau • lléparati.oa de bieu .peut , •"'
d'après eet article, diapoeer fie 10111Dobilier, et l'aliéner.
Il est pouible, toutefois, qu'elle n'ait appo.U qu'une dot
pémniaire, 4lot qu'elle aera libre de diaiper aax termes de
cetarbde.
La pradence, et l'intUj& dea femmea, exi&ent que cellea
doDl la clot oolUIÎlte en une 1omme d'argent 011 en eO'etl mo-
biJien ne paiuent la Mc.evoir, . . . la séparation de ~,
qu'à la charge cl'en r.ïre emploi.
TITRE XI.
«· S'il a été vendu deux fond1 par le même coa&rat , di.l •hl
(') Ytlf# let 11otca 1111 l'•rt. 1441, ùm alOll Pothier uaal116.
.300 OllSK.ll V A TJOKS .
TITRE XX.
!Il. • Ceu ! qui ~fermiers, dl!posi.Ja.iret et au&rea d4- .aaJ9
• lentean pncairea oat trmmüs la choee p• 1111 ticre tram-
• latif de propriélé peuvent la pracrire. •
Il faudrait ajoeter , ptRArtlU lfU'il• aial ifrwré le liln du Hn-
tlear: car, s'ilaont •que le vendeur •e possédait qu'à tl&re
précaire, ill sont aclaeteun de maunile Coi , e& ae doi'Yeul
pu ecre admis à prescrire.
57. la jages et a..ollÛ, at-il dit, sont clédaarg151 des u 7&
p~ cinq ans après les jugemena dea procès.
Il est OD ne peut pas plus inconvenant de renclre les juges
TeSpoaabies cles procl5dures dont ils ont été chargés c1e faire
le rapport.
Cette responsabilité, qu'on n'avait jamaia imagiaé de faire
peser sar leur tete ' ne peut ttue les mettre eu boue aax tra-
cuseries dea plaideun qu'ils auront été fords c1e coaclamuer,
et arilir la magistrature.
L'avoué qai aan. égaré les pièces d'ame proœclure apri1 le
jugement ne manquera jamaia , pOt1r 1e cliscalper au yeus:
de la partie , de diriger ses soupçons 1ar le rappor&ear.
20~ oui.av ATIOKS
J uqu'ici les procureurs ou les avoua étaient 1ellb chargés
de la garde des procédar!• ; ae.uls ; ils étaient tenua de les re-
présenter aux parties: les juges n'étaient obliga que de faire
constater sur les registres d11 greffe , le jOW' où .iJa les eo
avaient retirées et celui où ils les y avaient fait rétablir.
Nous pensons qu'il faut ntainteair cet usage, et rayer le
motjUBt•de l'article 57 • .
DJSPOSITIOICI Gtrill.ALES.
Par la disposition générale qui tennine le projet de Code,
on abolit lés'loia romaines, les ordonnances, les coutumes
générales ou locales, les sl.ttuts, les réglemem , dans les
mali.èns 'f"Ï aont fohjet du pf'Utnl. Code; conformément, est-
il dit, à ce qui est expliqué dans le discours préliminaire.
Pour justifier cette abrogation générale de tous les Codes
en vigueur jusqu'à ce jour, il faudrait que celui-ci pàt seul
suppléer à tom les autres; qu'il décicllt, ai.aon tous les c.u
qui peuvent se·présenter, da moins le plm ~d uomhre ,
et cem: qui s'offrent plus fréqueinment.
Cependant , on ne peut se le diBSimuler , qaelq~ précis ,
quelque méthodique que soit le projet qu'on vient d'esamioer,
il offre plutat un excellent· abrégé du droit civil , .qu'un
Code complet. ·
Le discours préliminaire• iodique , .comme devant servir
de supplément au Code, l'uuge établi, la jurisprudence ,
les règles de l'équité.
?fiais l'wage , la· jurisprudence ; ne sont que le dévelop-:-
pement ou l'explication des lois positives qui nous ont gou-
vernés jusqu'à préaent.
Abroger tout d'un coup et d'un seul trait toutes ces lois
antérieures , non pas uniquement sur le• points décidés par
le nouveau Code, ·mais sur les matières qui s'y trouvenl
traitées, c'est 6&er. à l'osage, à la jurisprudence, leur plus
soiide apr»ui; c'est épaiair les ténèbres dont O(llrc législation
, civile ~ait enveloppée , en livrant Ica cas estrêmement mul-
DU TalBUlUJ. DS aoaouux. 205
TITRE IV.-·Dua/Jsens.
Art. 13. • Si l'absent ne reparaft qu'après dix ans d'envoi "7
• en poueuion , les héritiers ne rendent pas les fruits ; seu-
" lement le tribunal peut lui accorder une somme conve-
• nable ponr subvenir aux premiers beaoiu. "
La somme convenable dépend des circonstances , de la
qualité de l'absent, des dépenses auqaelles il aura été forcé.,
quelquefois même de la faveur plus oa mollis grande qu'il
mérite.
Cea mot.s, premie,.s hem;,.., resserrent trop; d'un autre
c6té , one latitude trop grande a aes dangers.
On propose que la somme ne puisse être au-dessous de
dem années de revenu , ni aa-de11111 de cinq.
Art. •'- • L'envoi en possession définilif rend , après
" trente ans révolus de l'envoi eo poae1Sion provisoire ,
.. propriétaire incommutable..... •
Comment concilier cet article avec le sixième da même
titre, soivant lequel la mort ou l'existence de l'absent sont
incertaines jusqu'à cent ans révolus du jour de sa naissance ;
et anc le dix-huitième , suivant lequel ce n'est qu'après
cent am qae la succession est ii;révocablement acquise aux
parem?
La précaution de solliciter un envoi définitif oc peut pré-
valoir contre le principe sur la dorée présumable de la vie
de l'absent, ni contre l'équité , qui Téclame perpétuellement
poar le propriétaire: c'est assez qu'il perde les fruits.L'énvoi
ea posleMion ne doit jamais être qae provisoire.
Art. 16. • Si les enfans que l'absent avait emmenés avec 13l ·
lai..... n
11 ..-lierait da sens grammatical de cet article que , si
lei enfans et deacendans de l'absent se présentaient après les
trente ans, lors même qu'il n'y aurait pas d'envoi définitif,
ilsseraient exclus. Cette doctrine serait one étrange erreur.
La po91e18ion continue aa même titre qa'ene a commencé ,
m. 14
210
TITRE V.
CHAPITRE I••. -Du mariage.
•H Art: 4. " L'homme ne peut se marier avant l'ige de
• quinze ans..•.• et la- femme avant celui de treir.e..... •
·La puberté ae maoüeste rarement à quinze ans pour les
hommes et à treize pour les füles ; mais alon m&te le tem-
pérament n'est pas formé, et l'intédt de l'Etat exige 4fU'OD
iaterdiae les unions préc4ces. Les Lacédémoniens mariaient
leurs eofans à.....
On propose dix-huit ans pour les hommes et quinze pour
les filles.
•'8 Art. 10. « Les eo&Ds, jasqu'à ce qu'ils aient aueint ringt·
« cinq ans , ne peuveut contracter mariage••-. •
C'est trop ~rel pour les fillea; elles sont formées plu t&t aa
moral et au physique , et on perdl'ait ioatilement an teaps
précieux pour la population.
Dans le cas où , à défaut du père , la famille est appelée à
donner son ~vis, l'article 15 décide que, si l'enfant a alteint
vingt-un ans , on passe oatre an mariage : en 6saot , qaan t
aux filles, le même .Sge pour tous les cas, oo concilierait
l'intérêt public avec les égards dus nx pères et mères.
.s., ArL 13 • Si les pèi'e et mère IOD' morts•.•• les aïeul et
DU T&IB1Jl.UL DE aouaGES. 211
CHAPITRE II.
Art. 25. • Les publications de mariage seront faites dans 168
• la commane-.. •
On n'a pu pma le cu oà les parties contractaoles, ou
l'aae d'elle•, tetaieat en tutelle ; aimi il conrient d'ajoater
• que dam ce eu la publication eera faite au domicile> du
• latear••
Art. 31. • L'oppoaiûon doit. tire aigni6'e au1: partiea. " 66
Poar 4ritn les IOl'pri• , U faudrait qtte l'origiaat flt •ilé
par l'of&cier public.
Ar,. 40. • Le c16at de nlllabilitation «le tela mariages
• n'autorise ni lea époas ni lea tien à en demmcler la oui-
.. lité-....
U y a contradiction a.ec l'article 21, qui déclare formel-
lemeat eu mariages nais. L'ordte public engè qae cette
nallili soit mamtenue ' iea droitl de &•époa1: de bonne foi et
c1es emans étant conse"és par l'G'tlcle So.
Art. 47· • L'officier public qui n'annût ddigé an acte de s.
• mariage qae , . one feuille Tolaaae lfH'a poursuiri crimi-
• neUement. •
Le cas s'eat présenté dans les tribanau1:, d'un mariage
Wgalement céWbrc!, mais dent l'oflicier peblic n'avait pas
(JGrM l'acte ar les negiittes; Il loi doit prc!v~ir ce eu, el on
propoae la réàcrioa sui.ante : ·
" Tout of'ficier public clennt lequel an mariage attrait ~c!
•4·
21S OBSl.B. VA.TIOKS
Art.g'
l'éclairerait; l'anicle 80'.l'e:r.ige bien pour le cas de partage.
et 95. • ••••• Si le tu.Leur ne fait pu l'emploi
• des deniers, il est comptable des intérêta. "
n at poaaihle que Je tuteur ne trouve pas à placer i et •
comme Od ne peul le rendre reapoouble d'on retard qui
n'at pu de son fait, on propoee d,ajouter aux de111: articlesy
• qu'il aera déchargé des iotér~ts, en déclarant à la famille
• qa'il n'a pu Lrollt'er un placement, et la mettant en de-
" 111e11re de lai a indiquer un. " ·
:n6 OBSU\f A-TlO!tS
esprime;
. OBSBaYAT101'S
peDteS sont doue hors des reYenus : dès lors elles doivent
b rendues à celai qai en a fait l'avance. On a youlu éviter
les discassions; maïa, naal tout, il faut être jaste.
En conséquence , au liea des arlicles 9 , 1 o , 11 . , 12 , 1 S
et 16, oa propose l'article suivant:
• Les fruits naturels oa ciYilt se parbpot entre le pro-
• priétaire e& l'maf'ruitier , ea proportioa de la durée de
• l'Ulllfrait ; à la charge , quant am premiers , de se faire
• respectivement raison des frais de labour et semence. "
Art. 33. • L'mafraitier est tenu.... de.toutes les chargea.... &os
• ceDlffs charge des fruits. •
Les rentes foncières sont charge annuelle des fraits ; qael-
que.-anes sont si considérabl4;1, qu'elles les absorbent à peu
pria. Si l'llSUÛ'aitierdoit les payer, cela vaut la peinetl'êtredit.
J
DU TRIBUl'UL DB mc>UBGES, u3
éHAPITRE IV.
CHAPITRE VI.
CHAPITRE III.
Art. 67. " Toute condition· d'une chose impossible...... .., •.
• rend la condilion nulle..... Il en .est autrement dans les 900
• aispoait.ions teatamentaires. "
Pourquoi tolérer ici ce qu'on déCend là ? Les Ro-
mains, jaloux à l'excès de la liberté de tester, avaient admis
ceUe disposition , de peur qu'un homme ne moun\t intatllt :
nous devons être assez sages pour n'admellre que ce que la
raisonpeutapprouver.Or,celuiqui, dans son testament, im-
pO.!e cle telles conditions est évidemment Cou ou dépravé, et
dès lors ne mérite pas la protectiQn de la loi.
Oa propose de retrancher de la seconde partie de l'article,
ces mots: il en est t111tremuit, et d'y substituer ceus-ci : il en
e.d tÛ mhne, etc.
Art. 1 oo. " Si la chose due a péri par la faute ..... d'un des uoS
• clébitears solidaires.... , le créancier ne peut répéter de
• dommages-intérêts qùe contre cel11i qui y donne lieu. "
L'acc&110ire 1ait a6œaeirement le prinaipaL Tou ....
~biteata étaient tenu de livrer; tom soal clone..._ ·'8.
v41ill•r pour la comertation de la chose : la peine de a~li..
gence peut dbDC etre réclamée COatrt tom , sauf lear teCOlll'S
contre celui qui a fait la faute : exemple tiré de l'article .1:i6 ;.
la clame pénale dont il· parle repréeaee les dommaget-
iutérêts dont il est ici qaeaûoo.
On propose de supprimer de l'article, éea mots': 1ltaÎI ih
ne 1ont pas tenw, etc.
uo, Art. 103. • Lorsque i'un des débiteurs devient l'hérilier
• unique da créancier"'" "
La première idée que fait naitre cet article est que le
débiteur aevenu bériLier n'est pas te'~o du surplus: la so\i-
clarité pour ce surplus existe cependant à son égard , comme
pour les autres codébiteurs; il n'est quitte que de sa portion.
Il convient de l'exprimer bien clairement, et on propose
d'aj0utër : • sans préjudice de son obligation soliclaire pour
u le surplus.
I
Oils!&V ATIOt.&
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ...........
el
lf.ÙY. • civile, que dans les C38 ci-après:
.
. . . . . . . .....
so61 « 3° Contre ceux qai •••.. refusent ·de délaisser••••• Dans ce
• eu......
On ne peul pas condamner quelqu'un ~ns l'entendre, sur-
tout quand il s'agit d'inOiger une peine aussi grave. Il a pu,
cl'aillears, arriver telle circonstance qui ait empécb~ cl'exé-
l>U TaœulUL DB JtOO&GE.S.
• cautions..... •
ArL 13. « Le créancier ne peul plu revenir pour le /
• tout..... n
. Il y a ici contradiction, paisqu'aprèa avoir décicU qu'ane
caution est oblig• pour le tout, on lui d~noe les moyena de
D'~tre poursairie que pour sa~
La .solidarité ne sr. préaame pu; il faut qu~elle soit eii:-
pres141!meut stipulée ( liv. III, tit. li, art. 96) 1 et il n'y&: pas
plu de dilTérence entre plusieurs cautioos pour une même
cleite , qu'entre plu.sieurs débiteurs de la même aommeJ cha-
cun De doit etre tenu que poar sa p:art, IÏ la solid:arité n'est
esprimée.
On propose de supprimerles deu articles 12 et 13, et <J'y
aabttitaer celui-ci :
• Lorsque plmieurs peraonoes se sont rendues cautiom
.. d'an même débiteur pour une même dette , chacun n'est
• obligé que pour sa part , si la solidarité n' eal stipulée. "
CHAPITRE III.
Art. 24- • La prorogation du terme accordée par le .1039
• criancier au débiteur principal ne décharge pu la eau-
• lion , qai peut , en ce cas , poursuivre le débiteur pour le
• forcer au paiement. •
Le cauliomaement es& presque toujours un acte de com-
plaiaance : il npugne que celui qui a rendu an service d'ami
.soit chargé d'ane eucution rigoureuse.
On propose de aappri~er l'article, et d'y substituer celui-
ci : " La prcaroga&imr de terme oe peut, ftre acco~e 4l'llS
" da comeotement de la caulion ; sans cela , elle al lié-
• c:harp...
Art. 25. • Toules les fois qa'uae pel'IODM Ul oWigée--
" de fournir C:lution, la cautioo doit être..... 4.omieilitt ~
" le liea..... "
1• II serait souvent impossible de trouyer aoe caution sur
le lieu même ; il faut plus de latitude , poarva que le créan- .
cier ne soit pas trop g~é pont l'atteindre ;
2° Que le cautionnement soit judiciaire 011 aoll , la eau-
t ion ne doit éttt susceptible 4e la eootrainte par corps que
quand il s'agit d'une obligalion qui y donne lieu.
On .propose de retl"Bndler ces IDOts: doMJd/U. '-" k lûJa,
et tout Je reste de l'article, et d'y substituer eeur-cl : • do-
" miciliée dans l'arrondissement du tribaaal c1e première
" instance du lien OÙ elfe aolt être donriff 7 et , eD Ollb'e 7
" ai.sceptible de la contrainte par corps, lorsque l'obligation
• principale y donnera lieu. "
Art. 26. " Pour ·ra solvaLiHté d'nne ention-•.• oa a'•
" point égard anx immeubles litigiem:•••..• •
Les termes de cet article sont trop vagues; il imperte de
les 6Hr: l'article 10 da présent titr& poee une régie l>ieo
sage sur la mesure de l'éloignement; elle peut s'appliquer
aucupr~nt.
On propose ·ae supprimer la derni~re partie de rartide •
et d'y sahslitaer celle-ci: "hors cle l'arronaiaemeot da lri-
" banal d'appel du domicile cle la caution ...
\
DU T&lBlJMAL· DE .BOURGES,
1
.J
DU TAinll&lo - llOUBGES. •3g
llL F.m , il conYien& de dire ai l'imcrip&ion priae par
W erdmcien; et tnhsiltlM aa kmpa de la puWicaliOb du
Celle , ..audn couame oppolÎtioa ara aceau ?
CHAPITRE IV.
Art. 47· " L'acccplalion peut élre faite par un acte pos- 93"
" térieur....
Le contra& n'est parfait que par l'acceptation: il faut donc
t
qu'elle soit ,Caite d11 vivant d11 donateur.
On propose celle add_ition à l'article.
ArL oS. • Les dooetions d'immeubles. ... doivent être ia:... 939
• liuuées.... Il en doit être de même de la donation d'une
• somme a~cialement affectée sur un ou plusieurs immeu-
" bles. "
1° Il faut dire dans quel délai. Si cette formalité n'avait
poar objet que d'üwruire le pahlic, le donataire ayant seul
intérêt de n'être pas tenu dea dettes que le donateur contrac-
terait dans ·l'iatervalle, ii serait bien· le maftre d'en courir
les r.dqaes en différant l'imi.uaation. Mais le défaut de celle
formalité entrafne la nullité de l'acte (article 58); et il faut
bien donner au donateur, pour l'insinuation , an délai rai-
sonaable AT8llt l«!q11el Ja oullité ne puisse pas être demandée.
2° Que l'affectation soit spéciale ou que l'hypothèque soit
CHAPITRE II.
1'07 Art. 20. • L'immeuble échangé pendant le mariage••••••
Le caracût'e des contrats mixtes se ~termine par la con-
vention qui y prédomine. Si donc la soulte est plus consi-
dérable que l'objet donné avec elfe, ce n'est plus échange,
mais vente.
On propose d'ajouter à l'article: • mais si cette soulte est
" plus èonsidérable que l'objet donn~ avec elle; l'immeuble
" acquis est èonquêt de communaa~. • ·
''"' Art. :u." L1immeuble acquis par licitation- ne forme
• pas un conquêt•••••
• Néanmoins il tombe en communauw si la femme--. •
Que le mari et la femme procètlent conjointement, ou la
femme seule ; 9.'elle soit, dans ce cas , autorisée par loi-même
ou ~r Ja justice, cela.oe peul noire au. principe suivant lé-
.OU TB.IBUlUL DE BOURGES.
quel la licitation n'est qu'un partage. Or, quand le mari
procède au partage des biens de sa femme, il ne peut jamais-.
y stipuler pour son intérêt personnel' mais seulement pour
celui de sa femme. ·
On proprose de retirer la seconde partie de cet article de-
puis ces mols, nian:moins l'inuneu/J/e acquis, rtc.
Art. 23. • La communauté n'est pas tenue des dettes •'•o
• mobilières contractées avant le mariage, s'il ne résulte
• d'un acte..... ayant reçu date certaine par l'enregistre-
• menL »
On propose d'ajouter, à la fin de l'article, ces mots:• ou.
• par la mort d'un de ceux qui l'ont souscrit....• " ( Liv. Ill,
~li, arL 219).
Art. 27. • Si la succession••.• est acceptée par la femme.... •'•l.
" les créanciers ne peuvenL.... ..
Outre Ja nue propriété des biens per~unels de la femme,
les créanciers ont pour gages les immeubles de la succession.
La rédaction de celte dernière partie de l'article laisse donc
quelque chose à désirer, et on propose de dire: " Lescréan-
• ciers peuvent , en cas d'insuCWance des immeubles de
• la succession, suivre leur paiement sur la nue propriété
• aea biem personnels ~ la femme. ..
Art. 31. • Le mari ne peut •.••• même Caire une donation ••:u
• entrevifs. ,.
Le aena de l'article est sans doute que la donation est nulle,
si le mari reste, n'importe à quel titre, en poueas,ion des
objets donnés.
On désirerait que la rédaction fàt uo peu plus claire.
Art. 73. " La femme survivante qui s'est immiscée dans ,,s,
• les biena de la communauté ne peut plus y renoncer. •
On a dit dans l'article 85 du titre I• du liwe Ill, que les
actes purement consenatoires, de surveillance et d'admi-
nistration, ne sont pas 4es actes d'addition d'hérédité, si on
n'y a pas pris la qualité d'héritier. Il en doit être de même
ponr l'immistion de la femme en communauté ; et comme
16.
oa&EaVA'l'IOftS
CllAJ'ITBB 111.
1530 Art. 114 et saivam, jlJsques et compris le 124•.
Ces articles contienilenl les divetses convention5 nclasf•e.s
de toute cbmmonauté.
La communaotd eat de droit entre les épou. 11. i111por1.e
donc de connatlre toutes les clauses qui l'euluenl: uns eeue
connaissance, le public pourrait ftre, à chaqt1e iMtant ,
trompé dans 1es rapports nec lu épou:r.
Oo propose d'ajouter après le 124• article, une dl~
sition sembla)>lt à celle port& en l'article 6o , et 'qui Sl!rait
ain.si conçue :
« Lesclausesnclusivea detoate communauté cloiftltt ~rre
• affichées dans l'auditoire du trihwaal de premi~re Îllslance
« du domicile du mari ; d si le Inari est marchand~ La~qoier
" ou commerçant, elles doi•ent !tre en outre pablitts et
• affichées à l'audience do tribunal de comrnerce au meme
« domicile. »
150' Art. 13o. • Le mobilier qui .é choit à chacun..... i!Ôit ~
" conat.até...... ; faute de quoi..... • ·
La deroi~re disposition de cet article est bodbe colfllre le
mari, mais non contre la femlfte; cat, comme dlr ae peut
paâ forcer le mari à faire .in•eetaire, elle se aroa•erait
presque toujours dans l'impossibilité de jmti6er par titres.
L'article 26 permet, dans ce cas, l• preare pat toamaoe
renommée : c'est la seule ressouT"ce qui puiMe rester à la
femme. \
On propose de rédiger la derni~re partie de cel ardele ,
de cetle mani~re : • ...... sont admis à faire pttme, savoir,
.. le mari par titres , et la femme f)ar comlll9M renom-
• tn4!e , etc....
1511.-
152, Art. 152. "Lorsqu'il est stipol4! qae l'un dea 4!pom•••• ne
• 'nu TIUBlli'fU ~ llQURGES•
CHAPITRE IV.
1630 Art. 51. " Lorsque la garantie a été promise , oa qu'il n'a
" rien été stipulé à ce sujet, l'acquéreur, s'il est évincé , a
•droit de demander.... ·
• 4° Les dommages-inlérêts, lorsqu'a ea a souffert au-
• delà du prix qu'il a payé..... "
Ces mots: au--thlà du pri'J; qu'ü a payi dennent un peu ·
de louche à l'article; sans rien ajouter à l'effet de la clause.
On prop,ose de les retrancher.
Arr. 62. • Le vendeur est tenu de garantir les qualités
.. nuisibles de la éhose qa'il vend••••• ; le toat INinnt tes cir-
" conalances et l'usage des. lieux."
L'arlicle, en citant 11iielques es.~mpl~, laisse à l'arbitrage
da juge les autres cle mé~e espèce, suivant les circonstances.
et
Ces mots, lei wage! du üeu-,;' sont donc 'surabondans. Ils
pourraient devenir dangereux, par la facilité de se procurer
cles certificats, de faire entendre des ~oins , etc.
On propose de les retirer de l'article.
ArL 65. "L'acheteur a le droit de rendre la chose ..... , ou
''" " de la garder et de se faire re!Jdre une pttlie da prix. •
Le veodeur n'a vendu que dans l'espérance du prix con-
venu. Le pri1 change', il n'y a plus de conTention ; l'acqu~
reur ne peut se plaindre 1 puisqu'il reçoit son argent , et
même des dommages-intérêts clans certains cas.
Art. 53. " Le Nil.pu par l'utul'roitier &nit avec l'u1u- s9s
• hÏL »
Oo pearrait rigOUFeaaement coadure de cet article que le
locataire peut quitter 011 être-expulsé dès le lendèmalo ; mais
1011 intérêt et celw du proprit!taire s'opposent à un.e aortie
aaui bnuque. · '
On prôpoie d'ajouter à ~ette diaposition : • néanmoins te
• locataire centinaera •a joaisaance Jiisqo'à la fin da terme
.. courant."
Art. ~. !' ••••• Il doh aUllÏ laisser los pailles_ et engrais am
• ~e
l';anuée, 1'il les a reçus lors di= .so'- entrée eo joais-
" aance. •
Lea couL.-ea des paya aaricolea obJig4!DI l~ fer~ier, 4'°s
Je qa même où il n 'aur-it reçu ni paille• oi epgrais lora de
ac>.D eplrée, 'lc;a laiuer par ,atimat~on à aa sortie, ai. le pro-
pri~i&ir' J'e~ge. L'iutér~t de l'agricphure comma._de l'a1\op-
tion de .c~lte me111re. Qqpt au ferm~r , i.l c;Jt sa•s. i41lé,i;a~ ~
puisqu'il• reçoit le pris:. Ce pris: doit élr~ fixé par cxpcrls,
autrement, le fermier pourrait rendre iuutilc la disposilion
de la loi '·en demandanL un prix exa~r~.
On propose "d'ajoulcr à l'arlicle cea mols: u et si le for-.
OBSEllY ATIOl.'CS
-:--
nu TR.IBUNAL BE llOUBGES. :.153
On propose de dire: "que le. rlsque dot1t eue· ch.arge'
" _l'au~re pa.r1ie. "
CRAPITU ru.
Art. 20. ~ Cem qui sont déSign&. .... peuvent prescri~...., 2211
...
OBSE&V A.TIONS
····-
N° 9. ObM'Valiona du er"""'4l d'appel IC!a"' à
BRUXELLES.
Lea membres de la commission nommée par le tribunal
d'appel séant à Bruxelles, pour faire, sur le projet de Code
ci•U. les observations dont il leur paraitrait susceptible,
n'ayant pu jusqu'à présent terminer leur travail sàr toutes
lea matières renfermées dans le projet, pnt rédigé séparé-
ment les remarques qui leur ont été suggérée~ p.ar l'examen
da premier livre , ainsi qu'il suit :
LIVRE PRÉLIMINAIRE.
TITRE Ill. - De la pul>lieation da lois.
Art. 3. Une aimple lecture de la loi, faite au trl'bunal ,
d'appel, ne sem~le pas compor&er une publici&é suffisante.
En tout cas, la loi ne devrait être obligatoire qu'après an
temps moral , à dater de la publication; autrement, les tri-
bu.Dam: de première instance se trouveraient dans le Cii d'ap-
pliquer des lois abrogées, 011 de conlrevenir à des lois rea-
dues obligaloiret avant d'en avoir eu connaissance.
\
01111!.RVATIOKS
.,
DU TIUBtJ:MAL DB BBCXBLLES.
•
re'îi~ n!marqua'bte ·par n.,pm't atp de•s ae:tes, 4.an1 lei
progtts èt Ja·durfe d.Tà•cert:ftn tge. ·
'D'llD. -antre ~·, les hmés .pamient 'sous ta :.puilSllace 4'e
leurs mll'il·, et eelis•CÎ Ïltti~defit U~s •ldimiifnfelil'I ·dh
biens de lems ·~s èt lès "Chéfa de I• eomtnunftté; dft
doit •aone exiger phll d'etpériènei! et ae 1ftatutlté 'clafts les
hommes que dans les 'femmell.
A Tittgt:..'fin ·a~s, lt!a femlftes sont fdtlinfts lfJ&dr 'l'émplir
tatta"ll!ts •.-oirs ~e ·ha '.IGClété letlr dèmlhde·-. 4~tat du
mari.. •
A. -.tD«t-4m ·nt.., ·l'homme n 'li ~~ttidnëateht•'f'utot'tl'itat;
son éduealit>h est à :peine •c'IM!Tée•; ·il"• ·IM!sela >j'aequérir
1~ des ·aflaires, annt cle poaveir àre ·comaitaé l'arbitre
de ~·inœrêts -et de·ceU de'h 1comtn•iià11té Cdojag.ale.
On estime doac , d.~prà ces oblemtions , ctalà ;l'twe de
-éiwlgt.:.u6 11111 Kcomplia, les 6Uea peufttit fLre•di;penaéâ de
4.0Gt~&emmL
·Oa 1peaae amâ· . .'il. f&udnlit ·'-joaMr la dispblitÎOll •i-
"Yabte '
· • ·114pbn oa·l'éptuJie dnedUs'feOÛ·,·ae 'l'elll&rieat._
• le 'CWlllentetoellt ·de· leun-pbre os mère et de Je...a l*rem. •
••• Art. 17. Cet ;article porte qu~ et le mariase est pniiailiié
.. ·en ligne directe entre tts '4'céndam et descend~os d'en ,
• et réciproqaemen~ • .
On propoae d'étendre la .'prohibition au:r. alliés e& ligne•
commane.
.
directe, afin-de garaalir les mœurs
· .
. du dang~ d'une demeure
·~ .....
• qae .l'GP .'1~41JIK ait C-4 c1e ;r4ai<ler ~ Fr~ -4iepuia ~-,.
,.
()JI ~ ~ q11e le droit .d,'enrOJÏlkomÇJJt, .~. . ,qp
imp6t. dopt l'•aiat.ence «if& ~ccir.'8Ïpe, ne.#)oi~ PAi etre ~qpàç.é
dans le Code ciTil. ·
CIU.Pl'l'.RB ~li.
Art. 37 • .La .4.anaD~ .en ~ullité de .la part. clp. m•~ ~~ 184
arait .aueiDt· l'qe requis ,pe ~.ojt •,pa.s eire .adm~e ; ,il
poµrr,.Ït •QICr .4e celte façi&Jté. 11 tilJldraiL ,.f#e l'.Jccqr,ler
qu'à la femme •
. Azt. 38 1 .McoJJd 1',Um/Jre. L'.article 34.n'~tabljt point cl'ex- 11a
-=eIJ~n; il est.iaalile.de le r.-ppeler c!Ms Je.~coP.d.pt.eJDl>1:e
cle C•rt.· 38.
Art. 3g. Il serait ~qg~fefU.de lai..er aJJ:r. ç•l\.at~rau1 ur&e 1 •1
au,pi ~raade laWa,de d' atta,qi,er .4iea.lllari.agea. 411i Rjl}t. é&ü~s
P.'ct~ 4~s ép~ eL de ~~ pèr~..et rp~re •
•Le 4ro# de. réclfqier de.la.part,~, çoUa~ér,IUD devrait
~lre. JMa,i~ au aeul G~ où les"1œurs ,oqt,é.t.é .o~e~s~es,. ~'!!~
à-d.iTe, lorsque le mariage a été contracté avant la diss~lu..
17 •
•
0-~RVlt.TIONS
j
.En toot cas, la femme léparée devrait a.oir, par ellc-
.atme et. sam l'uaistance de soo mari , l'exercice des actions
mobili~ et l'administration de ses biens.
Art. 6g et 70. Pour éviter la multiplicité des formes et
des CrÏ.is qae l'exécution cle ces articles pourrait entratoer, le
lribunal de l'arrondissement pourrait accorder, sur le V1I des
jogemens de condamnation ou d'iotercliction, l'autorisa1i'on
d'ester ou de contracter pendant toute la durée des etîels des
iugemens.
1'1TRE · VI. - Du tlWorce. ,
CB~PITRE In.
Art. 3, § 2. L'objet de l'article n'est pas assez dé'Veloppé; •l•
il serait 1111Ceptible d'être diversement entendu.
. Même. arti~le , dernier parf.IB"aphe. La sappression de ce u9-
aJo
paragraphe.
Quand l'adultère de l'un ou de l'aatre des époux ne serait
point accompagné des circonstances exigées par celle dispo-
sition , il devrait sans ·doule suffire ; ·mais comme la preuve
de l'adultère est presque toujours impossible; que néanmoins
celle du déréglement des mœurs peut facilement s'acquérir et
doit être une cause suffisante, il semble plus moral de ré-
diger le mê~e paragraphe e~ ces termes :
• L'adultère ou le déréglémentnotoire des mœurs de l'un
• 011 de l'autre des époux. .. ·
CHAPITRE II.
A-:a,. Ajouter: • à moins que le j11ge ne décide autre- •'1
• ment , en connaissance de cause...
CBAP~T;BB m ..
0u remarque de trèlo-gra.Tel Ïaconriniens QQS l'admia..- a.,a
sibilité d'une "réconcilia~' '8Îqa~nt fondée sur des prc!-
aomptioaS.:
La .~i&iation ne ~ .-41Ulter qM .de Ja ceuaûon
lilare .dea ·ptllJllPÏtes pendan' ua ·c.e.,plt cléwmiJlé~· .o.u cla d&-
siatemcnt de la de.mande. , .
2f>; o!hK\'A'tl01'S'
Dans tettë lypothêse, tf tttJ tttg1t-Wlt q~ dê· taal'cla'6der
ra légifimttl! oô l+lnt.!r~ lei enfünr, N:rprb/ les ~l~s
dispositions dont o~ cl'ditâît te chapitre ~ptn,1~.
1'11'1\E Vit.
CHAPITRE II •
•
ho Art. 12.Les regialrea manqueront souvent de qoelques-
unea des formalit6s prescrite• , surtout ~ les pays où
l'idiome de la langue française n'est pu familier. Ne serait-il
pas néceuaire de ndlget 'l'article aiaâ 1 • Si les registres
• civils sont perdu, s'il n'en a point été teno, oa si cem
• 41ui ont été tenus ne sont pu rev,tus de toutes les forma-
·• Utés prescrite~, là poMessioia 4e l'enlaat, f!lc. •
ciiiAPITilB Ill.
Art. 28. :U mppresiion de la seconde pltti~ de l14t'title ,
par la raison qu'il importe d'auarer, autant qa1if est ~
1iLie, l'~tat et le iort dea eblànS.
'rt'ti\E 'Vnt.
CHAPITBB 1... ,
Le père pourrait abuser do cfroit absolu cie faire détenir
son enfant.
Les saggestions d'une seconde femme, des motifs d'in-
tér4t personnel, et ia seule différente 4es oplnioas, met-
traient dam ses mains un pouvoir dangereu.
Il parlft plus pruclent 4e subordonner l'exercice de ce
droit à l'examen et à la décis~on d'un conseil~~ .-.me,
aibsi qu11l est fégM à 1~gard ae u. m~n! ~ni-titres
parena;
Ha D'uaarer dans tou U. ~ lâ +die de réclamation eo
r.w... ài ...11a·, 1111114{'a la mo7ea de la Caire eateaclrt•
·' 1 ; '711'1PÎftB Ill.
li•.r., Les dispositioa1 officieuses qui seront faites eÎt ""11 d9
fin da
lil. 9- G.lt elril Dl!' pMrl"otlt fuoe éppodes •tlt ui9tltltrs -ui
.....
10'8 aulool!A Mntflàdl ia+aht u ~UdadGn ~ p..- ll4lW 'ékJnl 4' .iat.t
sera certaine à l'époque de ladite puWi.:atWm. .l
DU Tl\IBU.IUJ, .D1i . .UXELLES. l63
'l'ITI\& Œ.
OBAPJ.T Bll 1-.
• Art.~. La 'dh·iaion établie par cet article ne pa~att pu Jal
11~re, clh que la majorité est acquise ~ 11mn-ua 1111;
eJte pounah êlre atile , si la majO#it.4 é&ail. ~aée à 1111 ta•
pl•s reqalc!.
OBA.B'IU 11.
Art. 7. Déterminer le délai dans lequel le la&e•r na&urel '''
fera procHer à Pinvenbire ; en caa c1e négligenct, le priver
des revetius da t.ieos cta mioeàr.
. · .
Le subrogé tuteur sera pris , autant que possible , panai 'aJ
les panns del'~ .Mcédé.
ArL so el 11 6n mel&rai\ aiasi le pêr• et ta mère daaa la JtS
dépendance des par•ns; c~I porter a&&emte à .P libellt' a.
-~~4'ls QftçU; ~ c;~p.~µ~n~ l~ \11~! ~". \~ '°·~Î~~ ~~·~' ftre
de fuoriser les mariages~
Si le pêre ou " mère r~m~riéa ne ~emJ_>li~ent pas les. de-
voirs d~ la tul!!lle 1 elle peut leur êtr~ ~téé rar le 'çonsei! de
famille , sauf la voi~ de l'app~l. · ·"
SECTION ni.
, •• J•
La cQmmonion d'intérêts et l'éduc!-lÎ<>.f ~e~ enf~n~ ~o.~- 390·
•
:a64 ·ouanv&.TJOJ(S
D. pourront aaui aatoriler la Tente aprà une seule
affiche, quand lea meoble111eroa•·d'ane TaleW' modique.
S~ON,VDI. e •
4ss Ar&. 9' et 95. CA arlides be troa.veni~t pu une jo.sae
'5& application aa. eu oà Ja ·roriuoe d• mineur es~ JD~que :
cependant , comme tout doit rester dans. les proporti9DS
-~ . 9 le
cru
pàys de commllree , •oà la fOl'blde ·de l16imaci.P' eonliate en
~obilieora.. . .
DU TalBUl'fAL DE UUllELLU.
• a65
.Ea npprocUat ia majorit6 à Tingt-an w, l'hn•ncipa-
lioa inien' iontile, ~~ ponrrait touvent tue funeste : ainai ,
aa penche à croire qae l'.Smuacipation doit. àre restreiote
au seul ca.s da mariage contrac~ avant la majorité, ou
eealemenl accordée par le conseil de famille avec con- 471
aaiauace ile:"cMSe.' . · · . .
Da11i ce ·clenaier',caa ,.Je c;onieif.de faniille cW&ermin•a ,,,
l'objet le l'éibailcipatiop, le po~oir qllÎ -en ftsolLe , ei
nommera an èurâteor à l'émancipé. · ·
L;émàncipation qni rMulte du mariage doDDe la piéioe
admioiatratioo des biens et l'nercice de• ·~ctiom mobi-
lières.
. . .
Fait d arrlli le 23 prairial an 9, par lei manhru tk la com-
miui01t '°'IUIÎB"''· Sipi LATTBUa, WAuTELiB, Fooa-
lUEJl. •
LIVRE li.
TI'îl\E ll!I'. -De la diatint:tion tla lliau.
Ar&. 2: N11 conviendrait-il pu de dûerminer la pt'Oprié~ Sb
1
•
DU TRl'BVMAt Dl! BKUXELLES. 267
TITRE IV. - Cllü. 1... -- SECT. 11.
ceoclie"" .
conatruction des bttimens , no&arrnn~nt pour éviter les i.n-
. . .
L'article 29 de la loi da 19"juillet 1791 a maintenu pro-
..
risoirement les réglemens relatifs à la voirie et à la construc·
tion des bAtimens, ett. Mals, outre qu'on ne connaissait
~re at telles c!isl'Ositions .ple dans les gruaes 'rille9 de
~ance, et qae l1mr tonse"atiori ft'esl que tmrrieo.ift, flè
aerail icl li!! lita d~ airt ce qui eera •ït mr cette nratiêre par
mur Mesnn g~~ale. · ·, .. · ·.
:a68 O.ISEllVJ.1'101"5
LIVRE lll.
. TITRE l•.
CllA:PJ:TU II.
7~ ArL 21. Le clroit d'aubaine paratt incompalihle nec la
pHncipes da Gcnwernement français. Maïa l'aclmiaioo- des
étrangers à recueillir lea successions ouvertes en Fnnœ
serait nuisible à l'Etat, s'il n'y avait pu de ~procité,
parce qu'elle exportÛait une partie des richeues sans com-
pensation. On devrait clone terminer l'article par la coocli-
tion de la réciprocité.
1•1 Art. u , 3• partie. Ajouter: " à moins qu'il n'ait été dans
" le cude l'ignorer, ou que la justice n'ait été infonnée par
• une autre 'nie anat qu'il ait pu dGoncer lui-mhe...
73• Art. :aS. Lei fautes 6tmt penonnelle1, lea enW.. de fia-
dipe· devraient lui âre sahstitoa par la loi. La peiDe da
père tomiaterait dans Ja priTation de IJ jouiuance des •icm
• •
que sea enfam recueilleraient à aa place••
CBAP'. III. - 8BCT. Il.
7, 1 Art. 36. Il y a souvent une ttès:grande di1proportion
d'!ge entre des frères et sœurs. Les petits-enfani des atnés se
trouyeraient pl:cés clam one co6dition trop déCavorable ; ce
. ierait les accabler d'une double privation , que de les ex-
clure du droit de ·représenter les parens qa'ils ont eu le
malheur de perdre, dans une succeasion que ces mêmes
parens auraient ~cueillie s'ils avaient encore existé.
On propose donc d'étendre am: petits-neveux le Mné6ce
de repréaen~tion, c'est~à-ilir~, de le.porter juqu'au 'lwhne
degré, suivant la ~omputation da droit civil.
757 Art.
CBAPlTRB IV.
.
SS. A ne comulter que le vœu .de la nature , la
enCao.a n• bors .n:lariage et reconaus .Ôn• le même ûtre
à la succeui~ de leara pères et mères que· les eofans ~i.
times. Ce n'esL donc que par respect pour Jea mœars, et par
DU TlllB'UNAL DB Bl\'UXELLL'I. 2~·
œ&PlTHVl.
71a At'I. ~•• fin e11 lle 41iS1811timeac .ea&re lea h&itiers ma-
jeurs, la part du renonçant accrott à celui qui accepte.
· le ·faicdllé <d~iuüaer ce.qui Jurait üi! ~lie id111 IYaatlgem
au ·4H'unt t1e doit .e1re lt.ieHe 'fG'à c;em .._ ....,. . . .q.u .,
10nt pH ~çahhlde a~obiifer.
771 :Art• .t5. ()a ·pen• 411'il .ue ·fat •PU 1jaget' -l'.iialtD- 9
1nli1"«1ueiracceptaeioa taoite ritutie de la iH&are 4la ~
Ainsi' on donnerait moiu de prie à rlll'hïarm.... ·-
t&!ige&it 1l'ertitle,~ •• •dÎllDt·:.• 1L'aoceptaliOD •-tacite,
• toetel les foil•9Je l'Mritier •falt111D &aterf1Jllil.n,-.~itile
• ·fiire qu'en .qullll~ •'hmüer. •
~11. 12'3. f.ea ·i~a..dfupe ·111ccelli•· 1f&UDle1oe pee-
vent ~tre utilement dé~ndm que par la personne .q.;.. a: i..
piêces ·et'l~s tenaeigneau• aéo.-i"9 :ril Ml'&it c\u~x
8e lea ·c:on6el' ·iadl~pt ·1 .MQant. dliniliiülas qae d1~rJ5rlil6
ncaote·pourrait1 éwôï.'·de-coldeletdiou~~ ....._
uaax.
Le curateur aomm~ .en ·:exécatioa' M i~cle ..u1 .a.tii
Semf!llrer ·chttgé de-ioepr'4eater i la •suaceaioa ,,.. .te par-
tout où il s'agit de la défense de Ml int.é..._
100 'Pourrait ·donc· suppMmer. l'oart. :aia3.
••t
. CHAPITRE VII •
Art. 132. On délire que l'arlicle.J,wJ~qut lie jage qJl.Î sera
chargé d'apposer le1~,,JW. .
· P.QU\aviter •• ._,...ieu,cle.}A»'gligtAtetd•.hérieiers
araflun,•e,iele la·,;on~cet.ar4ive ~.,polln'.;.\ a~~rir
le. GDmlnÎmire -t.i ~er.umeat,. il •faiWr.ait. M.Jr.ger. Je
amte.,.•··liitaul'ftell&ir .}!,oAf.ier .iePll .d'app•r. M:a ,,ceJléf:
ensr.c:etle ~-el\,, il •rriveJ!a'f&~Jltt,llt. q•e. l'.optr•.;.Qn
obûenne l'effet que la l.oi veut lui.clo.wi-=r·
•o- .t.Aid. 1ra5:11et . :iiii8..Lul4ïqqai&i_. ~~.daua ces arli-
11" deereaat~liée• èila·111Jüèrei.et -· titt'e 4s ~ns, où il
s'agira d'examiner jusqu'à qael.poi11t il.peut ltre jJJSle ci
J
DU TIUMJtW.L .n •vxu.LES. •1•
pdltitpae 4e h •driler àil1'g•d•dea.i,.._...._,., mrlèatiea
ligne directe dea~nlla!Mle.
·Â'PL r6,. Le pne ·rt fo iila - 'C9lllÎtiré1 · c - ane '''
mêllle 'JA!r.IOaae~ le 611 4fUÏ Ti•:.de eon Cfhèf' à ·tmeisar....
aioa a ipoar t.im: • ~seelM1Mlet • doDatlliM.
En l'admettant aa partage aalll obligalioo de rappal'W,
lel"ll 1Jh41be ·4(n'il l ·ll«e}*! la :aacaaïon ide. sou pèfe, ~eal
L'Elldb- .ut ta >tâe •d1ae . . . . >petlffllne · • ·IMbaagea·~..
mités, et tela qu'en résultat la quotité .oit l(lllliWe • à
presque totalité de la succession. .
Ain.si ' le fils qui a accepté 'la aaccesaion de IOD père ne
ftolt 't>as•@trt ·afap'elfR ·ae f'llWOl'ter à 'J'h~nMit~ à la.-fle il
ne!it 8e'ldbldl'ef'9 4oli•lions1faitea1aeptetnie'r.par.te.4«mt.
1Dn "aldins 'IJa tll)p-.!dle au "rappo~t "De lrolt a•o'ir u... ·~
..
'
OU TlllBUlUL DE UUULLU.
_,
e:w;.amen réfléchi les deux systèmes de législation foncière ;
celui propo:1é dans le projet de Code , et celui du 11 brumaire
OBSEBVATIONS
/Io) laeon 1 o-1 ~ STaDd ....... de r.eolam• oà lot .... it•l• •I I• -llall . . . . . . . .
1ui...of i. ré,_J. fr'al-nlf!.
·l
DU TRIBUNAi. DE B~UXE.LLES.
charges hypothécaires ;
3° Ou de l'hypothéquer encore après que ' devant notaire '
on l'a déjà vendu sans faire la déclaration de la vente.
Tous ces di.fférens crimes sont impossibles dans le systême
de 'cette législation.
3• L'es droits réels, ceux de privil~ge et d'hypothèque, se
conservèrent en dormant :·ce qui fit une grande sécurité pour
les citoyens, auxquels aucun devoir actif ne fut imposé. Ils
OISEi\V ATlONS
1
1
J
DU TB.IBUlUI. DE BRUXELLES. 3o3
Il s'est ~it: Je ne 111tUX pas qru quelques dettes reconnues
aolhentiquemerit !Oient la cause d'une impuissance ohsolue <fa-
J;;ner dlllU la penomu du déhitar.
Je ne~ pœ k plaur .sow la lute/te insupportahle tk l'uni-
ttnalili tk ses créancier• aut'llmtiques.
Qu'il HntÜ donc •ne partü da sa fortune, si cela corwient à
sa inlirh.s, ~me .OS que les créanciers puissent l'e.n em-
p&:her , à raison cle lears hypothèques.
Maû commeje ne Pew: pa1 que les cré~ciers hypothécaires
soi.en l frustrés de leurs droits par cette diminution da patri-
moine cln débiteur , qu'iù soient ô l'inltant forcés tow à di-
tluire, à intJMiüluer et à articulu leurs droiü en jwtice (Projet,
tit. VII , art. 3 ). Qu'ih partagent k pri~ p1"09enu tk la "ente,
se/Dn r~ de la prioriU de leurs ~011trat.s; ou 6ien, si la vente
est faite à trop bon marché, tpâh offrent mr-le-chaml' un prû
plus f11110ralJe poar forcer Pacquireur à .souffrir que fon Hntk
le !Mn par endim p•hlîfw. ( 16ià. art. 43 ):
Je ueu encore que lout cela._se passe ~ont k juge, qui
aplanira lu difficullis incitlmtes, el qui finira par ratifier
la Hnte. (Ibid., art. 1er.)
Je défl:re aûui lJU$ tri!Junautli rupèce tk curatelle qui est
~ ici pour. la~ 'conservation du droiü # t.ow; et san.s
le CJOMenlemmt S•l"f'létif d ratiWilif du trihunal compétent,
aucan eontral d'aliinatw'll ne pourra eflectwunent et irrboca-
6/emenl aliiner l'objet. (Ibid. , art. 2.)
Je ~ encore que, lorsqu'un iflBe aura affiché dans son
auditoire la nom.1 da vauùur et tk l'acheteur, . el la dési-
palion tk rimmeu61e .,auJu ,,0:. un contrat déposé à son greffe,
tow la prWiligii.s, t.ous la crianckn hypotllécaire.s du r>m-
Jor, Piennent 1 tliduin leurs droits en quatre-9Ï~ jours,
.,.. peine tk tléchiance, quels qu'ib soknt (Ibid., art. 48),
majears ou mineÜ1'1, ou a6sms, ou interdits, ou fommès en
~e tk mari, ou adminurrat.eur.s d'hospices ou tk co~-
1DIUIO, ou pripo.fi8 enfin, ou tJBeM- du Gou~. (Ibid.,
an. 17.)
3o4 OBIER~ ATIONS
·'§'I-",·
. •• . : . .- .1
Avan'°8es de la puhliciti tks hypothbples coni>entionnèla,
disaPanWj,es .t k l~~ rnm prdiliciJi_. ~-. .. ··· · .
XXIV. Le discoanpréliminai~ des ~bles ndactmn.
da Code civil proposé fournit IW-m~me la meilleare iairo-
ductioo à la démons&ralioo que noua aYODA à Iain daM ce
paragraphe.
DU TlUBUlUL Dit BUJXELLES. 3og
X~V. "Dans le commerce, disent-il, où les plus grandes
• fortunes sont souvent inTisiblea , on suit plutc\t la per-
• sonne que les biens. De là le gage , l'hypothèque , st>nt
.; des chose1preeqoe iocoômaes au co°"'erce. Mais damrles
• matières civiles~ où l'on suit plu/At lu 6iau qw la pn--
• .anne, il faut des lois hypothécaires , c'est-à-dire , des 1 •
• lois qoi poissent d01UIB' sur lu 6û1u Ioule la sdrdé 'l"t f01t
• clurr:lie. •
Et plas bas : • Saas doute il ne . faut pas que les hommes
• puiuent se trompe!' mutuellement en traital\t ensemble ;
• mais il faut laisaer quelque latitude à la confiance et à la
•bonne foi.•
Et aillenl'I encore:• L'office de la loi est de nous pro-
" téger contre les fraqdes d'autrui, mais non pas de ·nous
• dispenser de faire mage de notre propre raison... Un
•homme qui traite anc ·un autre homme doit $re attentif
• et sage ; il doit veiller à son intérêt , p~ndre les informà-
• tions convenables, et ne pas négliger ce qui est utile·. ,,
XXVI. Pour peu que le législateur veuille à son tour
faire usage de sa railon , et chercher avec bonne foi quel est
le moyen le plm simple et le ·plus court de faire cette loi
qoi protège les citoyens contre les fraades d'autrui, qui em-
pkbe les hommes de se tromper mutuellement en traitant
ensemhl~, qui· do1n1e aux citoyens attentifs et niUant à
leurs intérêts , des informatio11s toujours e:i;qctM el to.j_oun
iafailli/Jli1; pour peu que le législateuT enfin veaille ne pas
négligel"ce qui eat utile, il retombera , dès le premier effort
de son es}>rit, sur l'établissement de registres p·1i6lie5, con-
tenant la mention indi.tduelle des· pr«>priétés foncières, et
celle des bypothêques inscrites sur chacune d elles.-11 ima-
ginerà en premier lieu l'établissement de l'étal cim t/Ju ,,.._
/ll'Îétis foncims.
XXVII. Il se dira~ Je vois qu'il existe dans cbaqee com·
aume ua registre public qui constate l'état ci.il det citoyeni ;
je vois que l'OQ y annote 104' PierTe eat le fils de Paal, œ
OllSEBV ATIOlU
.'
DU TJU&uNAL DE BBVXELLES. 3.3
~' "M:ailttêll~ ~f·phs·Ja loid11·i1 brdomirean 7;nidansat!s
disp'osiU~m;•î'.daa·~ !è's ~~ltà1s.! 1 :•· • • • •
1 ··On adone c~~ ane ehitn~t'ë ~ t1' c. .ttre. '·
Parlons d'abord deS' rlsnltat'- ~ ceite"lai; ~ar l'àrgumeiot
titi! de!l'ëxpi!riend·•t"sr le pl0$-t!orichlfalinlnftS. ·
ta
• f, A.:...:..o'O',iailttmeot siniphht! ~ ciroire, à Patis 7 qae
l'on évalue et qu'on établit la fortune exacte de chaqiie ci-
toyerU ;Altlsterd.fm et à Brust!Hee~ cens qui insûieut sur
l'objectiet.· ie ·troie~ e111:-mhi~s ?> · /
Cepen~:,:ii·~ a·clnq cents' ana qoela Holltnde et la ci-
devant Belgique jouissent d'un régime hypothécaire et fon- ·
citr iD'a.logue à (fleNi:de lai loi & 11· btomaire an 1 : et qu'il
soit permis d'obsener, en passant, que leur prospérit~ agri-
cole et ind~trielle a'poatt (ftl~Üe&lle· s'en sont pas mal
rroatt~s. / · · · ·· .. ·· ·. ·. : · ·
Aa mi-pins; il y ·â p~ de trois. abS qae la loi cla 1.1
bramaire 1ao 7 e&iate eO Ft.-u: y eoooatt;oD mien la hau-
teur deà Cottunee paljita1Mn!s ....a Y, a>·trcria ans?··· · · ·
PuÎs41u'il est donc évident que la publicité de la hauteur
4les fortunés (l'e llèGI ~ qne f·en ~aint) n~est·pas,
d'apr~s ce qne confinae l'~riencre ~ l'effet de la -loi..du
1 1 brumai·re an 7 ; il faut qu1il y· âit dans ses disp'oii•ioos
qùdque chose qài edipêc!he tA! résultat cPesistet. Le voici :
La foi n'a pas voulu un lad reiütre de la fortune "PenlOlll-
Mlle et de'toutes Jesl dettu personhelles !l'ùn citoyen;
~lais seulement l'annotation des propriétés, -arrondisse--
mot par at'rontlissenient, et ""'' ~isn fit r.haqw /,im.
Elle a voulo'l'i11sCJ'îptï.n 1p.r œ Ilien f>"'1kiztiu, d'une seille
tletle llniollli'4Ü'd dil propriétaire , lorsqu'il o aa1ip et dnRné
ce f>irn parliculW m (lllBe, et qu'il a diminué ~Citant sa libre
disposition sor·ce même i1D1Denhle.
·Quant ami bieo•·naabiiiers, au produit d~une industrie ou
d'on ·commerce; quant aux eng.,_n.s personnels.do d&>-
leor, fussent-ils uola~iés, fusse'!t-ils commerciaux et.·réaul-
tant de .....es-•chaoge, ifs ne eollll i111eri\S nuite· part:
cos de&W ne IOD4 f"" hyfQlla~aires; QQ. ~ l!llÏiYÏ ,. ~le
la penonne, el non celui d~ tel M.-fillld6. C.pe~f.; , uUe
sorte de b~1 et de dett.ea {pr,lfle une &"Ande partie .iipte
de la Cortone 4e la '!Qjori" clet e<~lOy~
C'est la compiiutioa de toalu f4U.il'C§JJ4l4~• qtal a.
pkhe que l'Go ae .puiale c:ekiùlQr 1• i4iM"IPie .ïaaq...i. de
qui que ce &aât. .
X:XXI V. J'ai une. ~iaoo à Parie que voua dimea va..
loir 8o,ooo fr.; vous coJNW4&~ ~) F41gdtlœ f1>11cie, .. ~ VP'lf
Ill troiarez char~e4• ÔO,poo fr.a.Il~ ...~tieubf,.W-.
cai.rea..
V l>Pf e-. ~<MldaesAfUe.iqtde;.qa. f~~ftJK>,QOf
franc.a?
MAia ••u cooth•tz -•ltihl~ ....i. · .
Savi~z-vous que j'avais une femai aise à Veruillet,.•
·pow· l141111Ue ;e t11IÏI inatrit pttopri4faire • VeruiJle.?
SaYiea-'l'GU que fHÙS CÎa41o'anle lttelareis c1e W1'! à
• Saiot-Deaia, et que j'-ea "!ÎS COGl9 p~a.ire l S..
DeoiaP
(>n yoit ainsi que. c'est l'interi,ti?n 4 ltl li,,.afÏM tls dope
ûnmt!ll/Jle, et IK'lft à dprniP/e d IV t. ~ tlM ~, qui
empkbe q11e l'on ne·(age ~ calcq). 16e l'avoir· d'ma pro-
priétaire qselc.o11que , ou dtDO celpi 4e la par.tic immei.i-
li.ère de • fcn:luae.
Or., tout~ Jea ÎO"PIMt 191tt~ea o diwrera arroa-
~meo11 hypothécaire&.
Et a'il .eo est 1uelctU8$-118eil , en petii no.lare., cpaapl'iae.s
eu une ~ule CWCOl*ri~on ,·oil '8Â ne cooeisae.t qu'en an
seul et uoiqae elijet, elors ~es 11011t te~t. coaau.et ...-
. les lieux et pw les voisina, què, •OÏl cp1e •ont - . iasc:riYie~
ou que vous oe les iosc:rMez. pu au 11egia&ce du lieu i16la si-
&uatioo, ·tiela n'en.aogO\CDl.e ai o'cm recèle à~ la
c.nnaiuanœ.11~'.y a-èoncnultlauger. ·en c:e.caa,4e los y
inscrire..
~XXV. Qme& au de'4es b.ypothécaires., c. . .e ..Ue
/
.CMlquÏÀtNJIUllR,iMl.QBollW'l..fr,.Q4,Rl~qr,qqhypc»~""°:
SQP W.. ~r~ ~q'il l'a llt'jà A~D'1 r .qL~._rf8~.~·~ll&e. , ·
. :a ~ rev~41\i"°'·~m.f•ruar~:, m.~cs• f14ci4iPfl ~ls
0
- lt~~'ll,cle.v~if·A~o!~l'("qµit,du.~~,i.cfu.r.
C!iMhyftoO~~~re.i~~i,s~drpiJ4,ae c~w.•tt11t1ew~··
.41\ l.li! ~: W: ,r~~ .PQJJ.r ,J,ea p,r~r~•'4fies~ -.g°'~ltt4 ~l
l'amedeto.,.,.r~~~~~; ' . . , 1•; ·j:,!i. ",,,; 1.. ·h1r 1 ..
, .~0 .~i;~~M.,~§ai1104!.et,Ja,~é~~· M P~~.fles
~~Gisrw IJ.~~p.t·qpie.n.u.l •~~!t.-MJ~.~~.,
~ ~-~ ~~.~PPP.~041 r ~~Ji"'~,,4e ,......,. ''.~.•
p~fAturp·,. .ilfofeM~~r~npr qi Cé~~. J'.qJ~C.fl.IÙ 1
' kUli '41i:a~1ff.Jff~~igf.i~H·"t n<>: ,:JQ".l '.;lb"> · , lt.').•:
11 ,~·- l>c: 14 l!~·ilr!a~eqi~~,~~ ,~~ '""' WP.i~,
~~ ~qlj4ilé-~..,, 141$1~Ç~IOyPJH1~~MA~:i1·.,
76. El: pir c.o~~l, rç~li~~.,14'\~i~P.~l.
P.lff'• .C[I;.,," 11:1 .• :.'.'•I· ""'/!., .,,J, ..'l< ·.-:, ·. · .:•<··· J::.1/
. ,~ .f.r.~,~~â>i~~. oe\u..~r..é4•U.,..;'-""~ f'~~-1,\çt:;r.,
~ .p,.-qpr~~.,-~l)S·~~isie~!qlle.-1.~t \éf1~'411X.clé~
et aux risq1,1e.1 des créanciers, et enfin impossibi!i.~ ~,(~~
~ge des moyens ~C$ p~ua ,çhéri• 1~1·~·~~ m.
Crt.•l~R~~., ri''" J·a i : .. - 1 .. , ' . ' .:;. ·~L ·.~tll 'J;5 ... ,::.. •· •. ! ...
9• G-raude mflu.eoce sur le caracl~re moral de la ~pa'
à.ff.yi.~)aljt11~ :<le.,p;u:p!& W~tats, ~oit ~'1'=, dt: P~.ea
plus de la loyauté, de la fr1'4léh.\ae ..,~·~-.G,4c.A'~:?1~
&;tc;e.ngmiic;ithAll,l~~~,.~a·pf~Çq 1 'l~ ~a ~e d.ma les
""'ula
'P.n- .
. uP~ i fil, ~. la . pq~ l "·~
. paASlR~. -· ~··. " •. .. . •• '
10° Facilité de la régulalive d'ordre ebla·e les .c~ciers
j
DU TRlllVNAL Dè BRUXELLES.
. .
les dooaires et antres droits matrimoniaiox non ouverts , les
reliquats ~venlaels des comptables des communes et établis·
se mens publics, lorsqu'ils sont encore en exe•cice i etc., des
tuteurs, de ceax qoi 9e aont immiscés dàés l'admiliistration
des biens des mine ars et interdirs ; -en no -mot,. ~e ioules les
hypolhèques tacites et légales;
i 5° Çomplicatloo inutile de la législation ; co~plication
plus grande encore dans la jwisprodence qui en résulte.
Pendant trois si~cles, la France enlière a élevé'sa voiillrop
haut contre Ica abus-dans l'onke 1 soit en cas de faillite, soit
en ca'.s de vente, coDlre les saÎliea réelles, coutre les séques-
tres judiciaires, c~ntre les décrets forcés, contre les décrets
volontaires, et contre tout l'attirail _des f~rmes y rebtive.s,
poar ne pas.a'eflioàyer d'en voir proposer rétabliuement après
qu'èlles avaient élé si solennellement abrogées; . ·
16° Rétroactivité,.eo ce qu'elle change· une priocité.acqrûse
• aus ciloyt111S à la. c\alt de leur i,nscription, ea..une .autre prio-
rité sel~n la date du premier titre, notariè i ce· qui peul , du
tou.t au to!J(; ~r leur ordre reapectif, et les rainer sans
leur faute.;
' .
17~ Molliplicitédes exceptions, au.xCfUeUes le priecipe de
la pràprilé selon la: date des. titres est lui-même s0uinis,
savoir :
-
1"! L'hypothèque cio litre est primJ.e. par :liœ Ji/fénm priPi-
léRts. qui ont 3msi léuta sdus-amendn1a1• {Prejet, bt. VI,
·art. 10 et "i-1}; · ·'
2° Six -,tre• eueptioas aux principes des da&es .t1ea titres
ae ll!cari"·
Et ob..ervomf111è·~è ~. .ùe n'esl paswae ,.,....aaa
du créancier, ni ode jooiasance des fruita de .la cllose , ce
•'œt qu'une •ue détention~ cpoâr Îùi atewor• • laedoin, Io
reGOllftllmleot ae D créance. •
UJ. Un exemple NDdra -cela 1plua clair; et -ooas com-
1Dencetons par supposer que le pge ai u objennobili~.
Tilûu vient .., .ftmaoder cieot t..._ à titre d'empnuat •
mais comme je ne le ;coanllia :pa$ a.ez :perseaneUemail , ai
l'état de su id'fai~es, ·il me :dit qo'~l a d., obj~aa llDoltilien à
~ dOMel' eQ g•ge·poar ma Sc§curité éYèDl!ildle,
Je suia·dillpcisé à lai·faire oe ~~'à ~ieoD deJU ~
rité sar R.gaee ''P.'il ·veut ilie•'lll'offrir.
N'est...Jl pa. éertain -que iM première demeniè aera:. qad
est le gage qu'il me donner.a, et où e.st ce gage ?
V <klà -là .,«ùùité-,. ··
. Si Tinnne r~ucl qn':il ne.nu' lpéti6er aaa. a._
meubles, ni me aire où ils sont, je croirai que Tiûw 1J1'a
plaisanté, lorsqu'il na 'a.--ôlfert dés"éap
Ala vérité, Tiûwme,ü1tqa~l~~·eon1eac-delai9tt..._..
tians la ~r.o'11laissHœ du prJ•, • que :sa mènWn ët ._. ac-
" lions aciin:a tne ~ront eD·"«àse pour les ceet lotùs. -•
Mais ce n'en pas là ce '4pii s'a.-p"1.la *wur la..,_ S"il
dispose de ses meubles, adieu ma sécurité. Nan 9 il-n'a. .
pas mu c~t louis. · ·
Voilà ~epeodant ,la sinéraliti.
Enin, -Tili111., .priuaé ~ me •pi&iaü.&t le gage.mobilier qu9il
,-eut m'aaigoCI'•; il 11l1iofo:rme·qQ~il • •propoM d'emipnmtel'.'
DU TR.IBlJl.UL nR QUXELLES. 329
les cent loaia IW' aae iascriptiou .ou rente , 111r le g.raod-
livre , de 6,ooo francs de capital.
A la bonne heur~; je lui compi. lea· ceat louis. \
Et je lai deDWJcle fl11'il me 1'6111elle en lMios l'imcriprioo
ou la rente de 6,ooo fra~ca,_ aia ~q'il a'ail~e ~la Teaclra
à la bourse.
Voilà ./a maia-~ ail. créaac~er , ,seçoacle ·condition re-
qaise :pour le 1age•
. r;,;,,. n'entend pas cel~ ainsi: il lftlll emporter et }es cent
louis et la rente ; et il me soutient qae,.par la au.e coo•~oµ.oa
que la-rente ~r~ ~!>IJ gage, je dai& Atre. content de lui•.
Mais c'est encore là une plai~tuie.; car, de graceJ où
at ma Kcorité?
TllÜu peul aY6Îr fai~ déjà d'autres J"'~lS antérieurs de Cent
mtme
loJJis sur Ja reate ; il peut fiai.r par Ja veadre : et Diell
~.it uec flPÏ .je me \roa,verai. engagé ea des ~uerelles de
priorité!
V oiU eucore la ga.ralit6..
Mais., ai XitUu me reme' enm. Ja. rftl&e .eDlre ... llWIÎAI'
voilà le 6f18e bi~n cer.taiDemerai éL!lbli ; ldaintenaat,..je-oam-
Prencls que jai aoe sécurité sur la chose•
.Je sais. que je n'ai que Ja nae dé.tention.9et non la ·joo.i&-
.taDce Di la .poqeasioa de la reotè ; ·les ialéftts e• coutant au
pro't è Ti4iu, el aon.,. au aaien.
Je sais ausai 'Ille je • paia'j-.ïa ~a :plltacrirt ·le propriété
contre T~; mais ma détention n'eat pu moins·le Cônde-
ment de ma plein~ et entière sécarité.
Faisons 1iDe autre .mppoaiiion: ai Ti#lu, ayant reçu mes
cent louis, s'était enfui tout à coup sans me remeure la rente
qu'il m'~t en ,gatJe., •qae.1ne resterait-il à faire?
Je me souviendrais pe .!a tréaorerie tient un regietre al-.
plaaMtique et cbrono•pe cle toaies lee·ren&eaillscrites aur
le graod-Une ~e la natioa1 41'1e· 7)tÏ14 De pet,ll pas Tendre
son inscription à l'tfawius, sans faire sur les registres de la
trésorerie un traruferl.de .sesdroitu11r.la Üle de Maiciüu.·~,
33o ÔÎISEBV ATIONS
• 'Ilia ·fhllll wéglet cetté tradition par 'étrit, pat- ln a:ur>r-es tle
loi, comme la trésorerie.tègle lè's siebnes·par·lo transferts.
· La ll'Uf1cripiwn de·ltt'niotation.d'uidriuJ\·éùbte est 1e ttjms-
ftr1 de :c!et · immeuble. €haqile ~rdu hypoi.héçaire tiènt
ainsi le registre des propri~tés dé l!~rrondis~ement, ·c:omme
la·tr~orerie tient lé'·gTand-livre des rentes doeg par la ré-
publique. : ·
Une opposition an trnnsfert d~one telle rente t\i!é à Ill
trésorerie· est tout juste'- lfnt' biscri)tion 'ltypot~taùt faite sur
une tt!lle propriitt! ail htiréau lies hypothèques:
. C'est là l'acte et t 1àu11n de loi qui met dans la mai11 d~
(a} Tf'I "l aulli l'ordrti él•bli pour let iu.criptioi.1 bJPOllléoairet. '""" la pnwiCrf! lui
"".,.,.u.... .
d• l i ...................... - , ...............
DU TRIBUNAL DE BRUXELLES. 331
créaocier Wl Jroit rkl Sll'r cet imme;,lile: voilà la 'main-
müe d-. eriun'ciac, car l'œuvre de la ldi ~quiyaut à tradition,
Seconde condition ci-dessus: .
:· E.lte doit~ ~cialé (a), parce qu'an·ne peut faire fa tra-
di&iéa qoe d'une c'lune tlfunninée, liulwiJut!lle el oonnue. Pre-
m.Ïèn! condition ci-desaua.. · · · . 1:.
Et jamais le teneur des livres &ypotl\l!caires ne· transcrira
une vente de Titius. .-r. Mawiw, 'Ml ·pr4!judice de· mon in-
taiplian Ayf'OllricaiM. Je SU.is donc.parfaiteJÎteol tranquille ,
et ;'ai lieu, eu"effet, de l'être. . · " ' ·•
Mais, si. je a'nais.pa1.fait fainnqon inscription hypothé7
caire sur tel bien deTilüu, rien ~e gêoetail l& libre t"1nsferl
que TitûU pobrrait eri faire sur M®W:J, llllr les registrt!s des
propriét4Ss.foiacià'è.s: rien n'autoriseraii le co11senamrr à se
refuser 3 faire ce tramfert, étaat reqmi-t; .rien n~averotirait
Mœf1iu .q uïl ao ·1..ap~.qo'jl achète ce ltiea de· 'Pitiu. Ni le
eonse"a&eor. ,· ni·Mc.i»iu•, ne p~orraient .jlfml!liuavoir que,
devaoa·notaire, ]'ai prétti cent leuis à Tititù dis ne peuvent
~Ire responsables de ce q1f'tl9: ~'t ' iguoré ci'une _ignbrabcc
Invincible, et..fle ù> qae: je: pouYlf.is ·et· aisément leur ·f~ire
aavoj-r. ..' , r. . . .
La date ·dt' mes 1ll'oiu réels contre des tiers, ainsi que leur
ordre et le•r priMité, doi•ent donc se ·régler silr alk:1 det
inscript/ons puhliquts que j'ai prisù, et non sur la date du prlj,
Ainsi, la première loi du· 1 l· brumairt an vu, article .• 4 ,
pangrapbe 4, a fort bien. ordonné et réglé la priorité dans
les faillites :
" Les créanèier& hypothécaires; selon l'ordre de l~ur in~
sc:riptioo. n
(•] L'Ïlulirulion de b .,a.ci1lit4 a& noutelle t ln Bomaia1 ae la coonai. .ieat pu : l~suoin lea .
....... 1o;....,....i._:
•" loi. Pip,,. u•trM""1r • • 1.U trffi:f~. •-' ee;.,.-" ,....,.,-.., eth AM lr..,,,.,ut.
L 1.ff. ~ ,.,n. ad. ~
•• ..L Pro,,W pic- ilit1-1 f"'4 -' m"*'9• 1 r . -1 .,.,...._, M
•
... Ir-Ir. ace
, ..u-. •" ~r.Q.,... r. !h I •. r. '• ,._,,..,. att.
Kaia , aê•Dmom., la ,,,,;.1;1• nt \HM . . .lioratàoa de 11 wp.&.1ioa toma~e, l111rodui.. p~r
p....._naall _ _._
OIH&VATIOM
J
bb TBIBURAL DE BllUXELLES. 3J3
j•aï rut (N• XLVI , § 1) que , dans le sys~me de la généra-
lité propoeé ao Code, ce qu'on appelle l'hypothèque n'est
pu ·un 111ritahleBO(!e •un bien-fonds posé soiu 11ne tktte, et sor
lequel elle l*e-
11 eat ~ps de démontrer celte assertion assez extraordi-
naire, et de Caire Toir l'infériorité do systême qu'on veut
eubstitaer à celui qui existe , e~ leqoel nous èroyons meilleur
90111 ce nooveau rapport encore.
Un homme vient m'emprontet cent mille Cranes: il veut
me donner une hypothèqoe , dit-il , sur ses immeubles , par
cela ltlll que I'~ sera autlimtÛ/ru (Projet f titre VI, ar-
ticle 41 ).
Mais il ne veut pas me dire quels sont ces immeubles , ni
où ils sont sitoés.
N'est-ce pas là Titius qui me demaade cent louis sor des
otlljets meobles qu'il ne Teot pas individuer?
Nous avons vo que, dans la supposition de meubles, il n'y
avait point de gage :
Donc, il n'y en a pas non plu, si ce sont des im-
meubles.
Cette consbJuènce est mathématiquement exacte.
C'e$l la première des conditions requises pour un gage-qui
manque ici, Sàvoir, la désignation Ju IJllBe : elle n'est rien
que la spécialit~ elle-même tle l'hypothèque.
Si je pfete mes cent mille francs à .:et homme , rien ne
l'empêdie de veoare ses immeuble-s le lendemain·, C3r il /es
a dans sa main. N'est-ce pas là Titius qui veut emporter
tout à la fois mes cent louis et l'objet du gage?
On Toit que la demième "Cond.ition manque aussi pour que
le ~ l:mmeuhle, la véritable T1ypothèqut!, existe , savoir, la
main-mise_ du criancler. .
En effet, il est évident que , dans le systême proposé au
Code, je n'ai aucunement sous la main aucun des immeubles
de mon clébiteur. Si j'ignorais <pa'il ft\t propriét:tire d'un~
ferme éloignée, il la \'endrail facilement; j'ignorCl'JÎS le clé-·
OBSEB.V A.TiOi.5
/
•
338 OBSEaVATIOIU
pose au Code , n'y eû pas ~e qu'elle doit être, totJe•n
imntl!llble; et que l'ûlie tJ'hypatb~11t sa.s p11Uicili el sans
spicialik impliqu.e contradictfoa.
Lll. Mais qu'ee&-clle eoio l'Jlypollaèque dans le sy.dme
propofé?
Nom tépoudo.DI! par le texte ~e da. projet de Code.
L'hypothèque est,
1° UM cause /4ifi11UJ (un droit) de pri.fimiu (Pmjet,
titre VI , art. 3.) ;
2° l11dwi.si6le, suhswaN. e11 e,.ifer .sur tous et c~ fia üra-
mn1bles (du débiteur) et sûr c/,Of-,,e panion d!iaus, .,,;.,,.,
l'imtnalhu en quel9ua moins 9u'il fJlUSd (Ibid. art. 12);
3• Résultant~ de la f'!rme .extbieuf'f! des r.ontraû d adr.s,
savoir, de leur seule auJ.henticüi (Ibid. art. 13 et 4g);
4° ~"L'effet est,
1° Ou, fÜ/9rcerle tûrs-(JC(/'Méreur d'ua des inuna/,ln dit la
fortune du débiteur de payer k créanr.ier, ou de délaisser r;,,,-
meu6/e pour ltre vendu j11diciairenMnt, si le cORtml n'nl paint
diposé. el afliché · lbi4. art. 4g el 51 ) ;
2° Oa bieu, s.'il l'e6td.éjà, dukmUllLkrjurùliqwmat,après
opp<»iûou Jaik à, l.u rtJJifa;atÜ>fi., d'&re payé sur le prix J. la
ven.ü , ou de c011Clur• à fin d'Qrvlre enl~ /.es t:ré..:10-s, d de
di3trihutwn du m4me prix ~ jmiœ ( 1'it. YU , art. 81 ) ;
3° Ou enfin, si le p.rix de la veule esl fort modique ,
De surerichérir le bkn im,,,tJll/Jle 11n j11.1lice, d Je jorr.eT IÜJUi
l'ooqujNur ~ le laia&er.c>entl~ pulHifwmoit tAl phu haut prii;
(Ibid. art. 49 et 62 ) ;
. Voilà ~e qqe, clans le Code ci•il, est I.e dr.oil tl'laypetlMJfue
enYi~gé dan~ s~ll, rappo,.t ~ c;toy.eu.
V oyons cc qu'il esl dans son rappo~ aoec ltJs n9111tira:
" Uo pr;ivilége exc:i.it en leqr '-veur, dans loub les af-
" fairea conve,tionoellcs. "
Car r autknticitli seule donne te ~lier tlroit de pri/'BYUICe
( Ibid. art. 4o);
Et le contrat ut e" forme autllentique , ~il d ~
"'1ec minute devant deu:f; notaires ou cleu.r, témoins;
" •
DU TRIBUNAL DE UUXELLES. Jlg
Pourvu, cepeudant, qu'ü IOÎt ptUSi dans ù t'euDl·t où la no-
taires qui l'auront pas#, sont Unmatric»lé6 ( Ibid. ara. 41 ).
Et pourquoi œtte exœp&.ion-là, puisque l'hypothèque
n'est pas bornée ault biens situés daDI ce même ressort
d'immalricublion ?
Imagioom - nous les notaires ~blé5 projclaet cea
articles , discalanl le rétablisremeot de leur privilége ; et li
cela était,
Peu leur importerait que toutes les fortune. des c.d<1yens
fussent embrouillées, et qu'il n'y et\t.qee lu àotaires .ru:1-
mêmes qui sDSlenl les débrouiUer ;
Peu leur imporierait qu'un débiteur de Paria e6t la (a..
cuité de se soustraire à la vigilance de ses créaae.iers., et de
courir à Lyon pour y vendre en fraude , det biCllHoads •
qui lui apparlieonent à Marseill~ ;
Peu leur importerait que personne ..ne pt\l ret~l»'tl' la
trace de ces actes, el que le cré"1t de l'alié.Qail' Cc\t tdllté
entier à Paris;
Peu leur importerait la contradiclioD dana. le5 ~ 1 91ui
consisterait en ce que lésalemait· il ne pQW'.rait ·plu Atre drié
d'hypothèqu6·p06térieurement à la vt:n4 (titre VI, wa. 39),
et que, cependant, les lois laisseraient .à. '-.dm ... a,.ve:.id.a
tous les moyens physiques pour prendre. eJKOre cïaq. .a siit
préteurs pou.- dupes;
Peu leur importerait que toutes lea v.enl.ea ~rtWilièrea
fussent entravées, que chacune d'elles rell~h n~&ibW .tQUf
les ~apitaux aliénés, ainsi que ~es dettes à long lermd:i pea
leur importerait qu'il fût nécessaire de provoquer• l\mwq
entre tous les créanciers, ain_si qu'à Ja dî.itr~ 4.a prix
à chaque mutation de propriété . 1t9rûeulière ; peu leur imi-
porterait que nul cit_oycn ne pôL moatrer à '"' un IJ!~ im-
me~ble dans toute sa fortune qui fÛ1 · iof~Uible.Oli'nt /IYll'te et
quitte de toutes charges réelles pré'Îxjstaoles, etc. . . '
Ce qui importerait aux notaires de Paris , ce setail de
prévenir que leurs confrères de Lyoa. n'eusseat paa la fa-
22.
340 OJISERVATIO~S
des notaireJ; et, dans tous les temps, ils ont au le défeocln •
avec beaucoup d'adresse.
On voit dans le même Répertoire dl\ jurisprudence (a),
qae J'hypothèque, telle qu'on veut à présent .la rétablir,
précéda de beaucoup l'établissement du tontr6Je. ·On voit
qo'anciennement les contractans se retiraientdevaut les tri-
bunaux, pour faire dresser leurs contrais i qu'enfin les juges
commirent pour ce les notaires. De là la ,ressemblance des
actes notariés avec les grosses de jugemeos; de là la force
exécutoire donnée aux actes notariés; de 13 leur hypotheque
comme celle des jugemens; de là l'assimilation des notaires
aux greffiers des tribunaux; de là enfin l'esprit financier qûi
s'empara des notariats : les voilà déclarés dépendance du do-
maine; voilà P1iilippe-k-Bel, qui, en 1302, interdit aus. baillis
el.sénéchaux d'en créer; voilà qu'on les afferme; voilà qu'on
les vend ; voilà qu'on en crée, pour de l 'argeot, no ai grand
nombre, qu'en 1510 Louis XI! est obligé de les réduire;
voilà des querelles entre le roi et les seigneurs; voilà Fran-
çois Jer, qui , par son ordonnance de 1535, article V, die/are
,,.1s toru la trailh conctmant immeuhlu qui ne 1eraient ptU
reflU par du notaire& royau:x;.
Voilà les notaires des justices seigàeoriales am al;>ois.:
que YOnt-ils faire?
Ce qu'ils vont faire? ils soutiendront que le roi n'a pas ce
droit~là; que le roi n'est rien que 8eipeur dans- les terres de
son domaine, et que les seigneurs sont rois dans les leui-s;:
ils continueront tranquillement à recevoir les mêmes actes,
comme ai l'ordonnance de 1535 .n'e6t pas existé: el le roi
changera sa législation; il coo6rmera ao contraire, en 1542,
aux seigneurs, le droit de tabelli<>nage el de sceau dans l'é-
tendue de leur justice.
C'est ainsi que la vénalité des charges des notaires, en
France, rendait impossible toute amélioration dans la lé-
gialalion foncière. Toute loi qui el\t changé le moindre poinl
{•) "" - a,,.u.;.... prg. ... ..iilion de Parit, 1779. in-116.
oasuv ATIO'NS
iMabli e6t fait crier les ootairea ô la Piolat.ian de lerirs pm-
priilis.
Et le projet de Çode ciYil peut accueillir ainsi , sans clia-
ceroemeot, ce qui tient éYidemmeat à la simple eonsidha-
ticn da maintien d'un ancien priYilége ! et dix ans de révola-
tiooa et de malhears, et la suppression solennelle de ce pri-
Yil~e odieux, et la liquidation dea offices n'auraient pas mis
lea citoyens à l'abri du danger de le voir rétablir! el l'on ou-
tragerait à ce point la raison humaine jusqu'à adopter, dans
le Code civil d'un grand people, des choses donl il est a•o'llE
qu'on ne peut renclrè raison! Grand Dieu! de combien de
àiècles allons-nous donc rétrograder? '
· Il est évident, dans le Code civil , qu'on chirogrfPhe,
'f"OÛ/IU urlaÎll par l'enrtgistre111Q&t °"par la mort du tlélMnr,
n'aura pas le pouv«Mr d.'engendrtt de wtlmA an droit de pré-
C~rence.
Et l'on propose cela sans en savoir la raison! et l'i111mt11ri-
crJatiOJ1 du notaire sera comptée pour le tout! et la œrlibuh
de 'fnütencé du contrat e1:1tre les parties ne sera comptée
pour rien ! Raison humaine , quels' sont clone sur nou tes
droits!
LX. Il sera curieux de voir l'artifice da rai10Mement
qu'on aura fait pour moliver cette législation, sans aYoir l'air
de proposer le rétabllasement d'un privilége. Il ut ftonnant
que la bonne foi des rédacteurs du projet de Code s'y soit
lai...S prendre: on Terra que le tout n'est fonllé que mr
une Wnple métaph01'6, employée dans l'énoncé do principe
foodanumtal de toute cette législation.
Ununétaphore est une figure de rhétorique ; elle coa.ti.lle
eu· ane comparaison plus ou moins complète. Jamait •e
• métaphore n'a pu servir de base à un syst~e de légis-
lation.
Cependant l'ordre de cèt écrit me défend d'anticiper: ceci
lient à fa nullité des raisons législatives all~guées pour ra~
porter les lois du 11 brumaire an vu. Cet objet se traitera au.
DU TRIBUNAi. DE BllUX.1=.LLE.S. 343
§ V 4'e cet krit , et je renvoie, dès à présent, au n° XC le
tême du Code i
3° Restriction peu nécessaire de la liberté de l'esprit ha--
main en contractant; annulation de la volonté des contrac-
lans qui opteraient de contracter 5ur un BflBtJ immeu/Jle spécial;
4° Rétablissement d'un ancien privilége, SaDB moaifsuffi-
sant;
5° Injustice criante de la préférence et priorité de paie-
ment aux créances en récompense de leur forme authentique,
lorsqu'on ref~ absolument la mbne ricompoue à des créan-
ces chirographaires qui' par événement' sont au.ui cerlllina
et aussi indubitahlu que si elles étaient en forme auth.entiqae;
6° La spécialité donne am: propriétaires l'insigne fan:ur
de montrer à nu, à leurs prêteurs, que tel immeuble n'est
point impliqué d'hypot.hèques générales préexisa.antea, et
qu'ils peuvent être sâ.rs d'être les premiers sur leur gage;
7° Dans l'hypothèse de la généralité, l'on ne sait pas trop
sur quoi l'cin prête, et l'on n'est jamais cerlain de n'être pas
primé en hypothèque (en préfé~ence) par d'autres créancien
inconnus lors du contrat;
8° Le créancier a l'immeuble fictivement sou la main,
dans le systême de la spécialité ; tous ses droits sont liqui~
et déterminés lors du prêt. Dans la généralité de$ hypothè-
ques, tout est obscur, ince_rtain, conditionnel, illiqaidc; tout
dépend de l'événement, et d'un appel à l'ordre à chaque lllll-
tation particulière de la propriété ;
9° A chaque mutation particulière, tout~ les rentes dues
par le débiteur, toutes les dettes, même à long terme devien-
nent exigibles à concurrence de l'absorption du prix d'achat.
Dans la spécialité, les imm~ubles ont l'avantage de circuler
avec les charges dont ils sont grevés : rien ne devient exi-
gible qu'aux termes primitivement convenus. Il n'y a point
continuellement ouverlure à l'intervention de la j~ce, à
l'appel à l'ordre, à la surenchère, à la collocation en ordre
de tous les créanciers, el à la régulative de la distribution du
DU TRIBUl'CAL DE BRUXELLES.
§ III.
Le .y1tlme du CO<k P"°""'/1" l'interPemWn tk la jllStice (Projet,
tit. VII, art. 1, 2, 38, 391 4o, 4~, 43, 44, 45, 46, 47,
48, et les cbap. IV et V loot entiers) dans une infinili tk
r.œ non contentieu'.X: e,t !simplement transactitJnne/1; il p1'09<Hlue
une procidun d'ordre ( tiL VII, arL 42, 70, 81) entre lu
criancier1, )à où il n'y a pœ tk faillite, et sowent pœ tk
danser tk perle, et il 1urchar1.e la matière da aliénatitJna
foncière1, mJme 90/ontairu, d'une irifiniti tk distinction&
(lit VIII, art. 88), tk formalith ( tiL VII, arL 25, 26,
2 7 et 28 ) , Jè tÙIHJÎl'1 actift ( tit. V111, a ri. 89 ) , tk prot:J-.
dure1 ( tit. VIII, art. 4, 104, 1 o5, et depuis 88 jusqo'à
111; tit. VII, art. 25 et 26), et tkfrais, tow Q1USÎmutilu
que tJansere-.u;.
LXIII. Qoiconqoe voodra seulement lire les trois ti-
tres VI , VII et VIII , livre III , do projet do Code , ne doo-
tera pas on seul instant de la vérité de l'énoncé de ce para-
graphe. Nous &Touons que nous n'avons pu de moyens pour
persuader ceux qui ne voudraient pas se donner la peine de
les lire.
Nous avoas mis des citations à c6té de l'énoncé ·du para-
graphe ; on peut y recourir : sans cela , nous nous trouve-
rions presque obligés de transcrire ici les trois titres du projet.
LXIV. Voyons d'abord combien cette intempérance de
l'intervention de la justice est incorwenante et irrégulière.
Les tribunau:.: sont établis pour juger les contestations et
les différens entre les citoyens.
Là doivent se borner les attributions de l'ordre jodicaire
dans on État bien organisé.
Faire administrer, faire surveiller par les lrib11Dau:s, c'est
OllSE.B.V A.TIONS
l•l Lo proj•t d• Coda eml, tit. VllJ, -•· 111, <•ti<tlt •la~t-ei1 •niefff - b ·~ ot
... lolu1 ...leW-. ·
DU TRIBUNAL K BllUltELLES.
m.
354 OUEllVATIO!C&
d'une faillite ; le tout sans voir jamais arriver la fin des dis- •
couions et des procédatts. ·
•
§IV.
Le prnjet de Cotk, tilru Yll, VIII et IX, /W. Ill, ren11e1W
le trédJt parliculier, 1urlout dœu lt1 paya ha/Jiblél à prb6
1111' 11ypot~ue puh/i.qra et 1piciale. Il appa1141ritla France.
-~···
S'il ne les remplit pas , ü ~ 1 Mrc co'oilalnai ptll' le;..
Si, hon®ltlDt la coodainnatfoa, il tte veat pas les t'emplir
la jastice, par le.ministère de set buiaaâers, e1..,. le
enc'O'l'e •
r6quiaition du crianci«, tJ.it l'y COl'llraÎltllN p.,. lafora.
Et -poar y parvenir, 18 .justice 'peut. prdttlre tom et càacma
des biens meubles ou immeubles qu'elle pew lnMIYer et . .i
lai appartie1'nent.
C'est .aia1i 'l'le, par. aon obligation pure et simple (et
Coti ... lilft VI, ... li, lit. m n f"Dlrt. tlil • olA i........... . - - - ..,,.........
o ... p1ro1n toi ••I ca,..i" ü 1., ali'""' • Coùi- ... ••.. l1111rt. a7 Il at. da. U.
DU 'fl\IMJNAL D& aaUU:LLES.
OUUVATl'OtG
•
DU TaJB1Jft..L. BB UUXELLU.
" pa.. 8"aad •ae celui •lie 'outet ces dill'ér~ pefjOQBea
• avaient dam l'&t ~nature, avaal qu'üe eatrasstat en 10.-
• ciélé, et euaellt remis le11rs pM\'M à la cemmuiaaati
1t 'lpl'ils fonoèrellt enn.ite.: Ûll' eDH t personne H·pe.l COD-
·P. ësl doqe clalr 4J810D 1'e peul, .... enceerit Je TÎCe a'eJ..
fet rétroac;ûf, troubler ai renvenel' lea prioritéa ac:taen&.
..... étaJ,tie&, clam to11t cè qui i'eaa "fait et.tnDli• naat ~
6eae ci,U. .
· CVIL Maintenant a,rÎ'I• l'~We dimcWbt àat tout
. . joiir.
Noaa deaNndoN aµzaaimùles Mdadimndlil Co.te, tont-
m~t ib ont entencba, dam leam artieles 113 , ·u&; ~t.Vllt,
li.v. Ill à C'..tMle, lfll'il faaclra rigler l'œdre Mitre lea cr&n-
aen, dam.- laillite oufa'li. ~-'llJ a 1Jo4è, Io•
4fa'il y a uui ttéa Cl'éancee contractées Mr\C!rie°""1.eDi aa
Code. .
V •t-ila DOUi rel~ qa'il ae faut-~ auaae dÎ&-
~ion 'eot~ les· créances. contrac~ea ùant le Coà et cdo-
-les oeoawactha le~ le Code , cOllUDB ils l'ont etteeti....
ment réaigc§? aJroat-ils qu'il aa#i& que la &illâté ,. IOit o..
·.-rae· ea 'luè la ,_..nte cl'Ol'dl• ait-co9imeocf eii i.aiM
. OBlll\VATIOM8
. LIVRE PRÉLIMlNAIRE.
TITRE nt
An. 2. La ~IÏolll de cet article paraiueat entrainer •
de grandi ÏDCODYéaiem. Le reaart dea trihanawa a'appel est
trop étendu po11r que la loi soit répldff coll'D08 de toa. le•
cik>yeu el~ ... Jugea inCmeartcbarg41 ae l'appliquer,
u
au joar c1e .. publica&ion .. trilaaoal d'appel. aerait prl-
tërable de ne la l'enclre ezécatoire , pour cbaqae tribunal .,
CJGt c111 joal' oàelle aarait été reçue et pùli'e par lai : c'étail
auü l'..cia aaage.
Nom. Le trihanal a cra qoe l'ol>se'"ation devait être reti..
rie, et a préf'ré le mode établi par l'article. '
Art. 3. La peine prononcée par cet article est sans objet.
Le commissaire du Gouvernement esfchargé de requérir
l'enregiltrement tics lois. L" peine tle forfaiture ne pourrai&
·398 OBliB"Y ATIOBS
ér.re encourue par. lea juges , f1Ue dam ·le caa seulement où ils
refuseraient de ·prononcer sar les conclmiow do commit-
saire, et d'ordonner l'enregistremenL Dans auCDD ças, ils ne
peuvent· être coupables de négligence, et le simple retard
ne peul être imput&! qu'a c:ommiuaire 1 011 à celui des juges
qui, en son absence, serait chargé d'en faire lea fonctions.
LIVRE PREMIER.
TITRE I•. -§ III.
a&- Art. 29. L'époque de laquelle deit dater la mort civile cle
•7
celui qui eat dans le eu de cet article n'est pas précisée; il
serait à désirer q11'on cltt : Sont rip11tâ morupar la loi, tJ. j011r
tk l'IJSl/culiOn par effiBk.
TITRE II . . . . .:. SECT. 1i,
CHAPITRE Il.
Art. 14 et 18. Lea cliapositions de ces deux articles sont u9
disparates. Par l'article 18, l'absent n'est réputé mort qu'a-
près cent ans révolus; et par l'~rticle 14, il pourrait être ir-
réYocablement privé de la propriété de ses biens après trente
années du jour de l'envoi en possession provisoire; de sorte
qu'en réunissant à ces trente années les cinq qui suffisent pour
que l'absence soit réputée constante , et donne rien à l'en-
voi en possession provisoire, il ne taut qu'un laps de trente-
clnq ans pour que l'absent de retour, que mille causes peu-
vent avoir retenu éloigné et dans l'impossibilité de donner de
ses noavellea, soit irrévocablemeJt privé d'une partie des
av~t!ges de la vie cirile,- tandia que la présomption de aa
mort n'est acquise au bénéfice de ses héritiers qu'après cent
années. !.'envoi en propriété incommutable semble ne de-
yoir etre autorisé, à l'égard de l'absent, qu'après le même
laps de temps.
L'arL 18 est encor~ incomplet. La succession de l'absent uo
est dévolue.à ceux qai étaient ses héritiers présomptifs à l'é-
poque de sa disparition ; et cependant, s'il avait donné de ses
nouvelles, sa mort ne pourrait être réputée constante que
d11 jour de ses dernières nouvelles, et sa succession acquise
à cens'ni étaient sea héritiers présomptifs à celle époque.
11 Cauclrait donc ajouter à ces mots : du jour ~sa dûparution,
ceux-ci : ou du jour~su ~rn~res nouvelles.
Art. 22. Cet article nous parait trop ~igoureux; la nomi- 1)~
nation d'an curateur ne· peut entratner ni de longs délais, ni
de grands inconvénieos, et le systême contraire pourrait
~tre très-préjudiciable à l'intérêt des absens ou de leurs hé-
ritiers. Dam l'ancienne léRislation , le procureur dn roi 114
•
Art. 25. 11 semble que l'on a omis le. domicile du tuteur 161
ou du curateur.
Lorsqu'un citoyen n'a pas acqO:is sa vingt-cinquièm~ an-
née, et qu'il n'a ni père oi mère, ni a:ieulsni a'ieules, lespnbli-
cations devraient encore se faire au domicile de son tuteur.
Ce titre étant spécialement destiné à l'instruction dés of-
6.ciera de l'état ciyil, ·il serait peut-être bon de rappeler ici
la prohibition conditionnelle portée àux articles 112, 113
et 114 du chapitre III du titre IX.
CBAPITRIMII.
Art.31 et 32. Suivant l'article 48 du titre Il de~'état civil, 11G
le mariage doit ftre célébré par l'of'fieier de l'~tat civil du
domicile de l'ane des p~ies : elles oot donc·, jiuqu'au mo-
ment du mariage , le droit de choisir entre les deux offi-
ciers , dans le cas où el)es résideraient da~s . deux com-
munes différentes. Auquel de ces deux officiers sera signi-
fiée l'opposition? Il faut qu'elle le soit à tous les deux, ou
11ue l'un ne puisse pr0céder au mariage , sans qu'il se soit
"~ ~s
•
./
&il rept ·1 1 r • •llla& MJMs·pe IOia den• op~
• IÎlÏ•' IOÏt c1e main-le• . . ... iti. . Ca,.... •treùs
mains c1e l'aatre.
.,,. Alllri.Mer la cWI • ee . . cen..wïo•a rilal&aat c1et
171
oppwël' - - j.gede ri•, IUIηl'aptel aa lrilMaal tl'ar-
.........a, c'at, ce -W., dmmer W.pet1d'impor-
mce à me maaiùe.tpi m comporte daftalap. Le ;age de
pais • peul canaafln d'ue c-te••iclfa tlonl l'iatbft- ~
cmiMre a'~m ......-.... c1e ee11t francs, et a le·reDll Pflé
·• l'âat tlet penaaDa. On propc11e, •• CODlnire, a•aun-
i.a- cette c:omaaiaance aa tribaual de premiàe imaaoc:e
Ùlllle rellOl't . . . . .en domicil.i4 cela• &atancoajoiots
1mr lequel portera l'opposition, _ . la TOie tl'appel. Cetk
iiiapmilion serait plaa propre, li'aillnn, à ÙIOl'Ler les pe-
tÎJI mlérfta particuliers el les pusiooa locales: c'&it an -
de la loi .cle 1792, qu'il fa.t dfonner.
Art. 38 , 3- olÜlia. Il y a. errear dam le ROYOÎ acm ar-
ticles 34 el 35 ~ il Caat dire 35 et 36.
illid. Art. 3g, a• aH.la. Meme errear.
,,, Art. '2· Cet article semble ne prononcer de nallilé radi-
cale qu'à déf'aat d'acte reçu par an officier de l'état ciYil:
wae doit-on pas prononcer cette nallilé ·lorsque cet acte a
élé reçu par loat antre officier :i.ue celui da doaùcile c1e
l'une. des parties , et indiciaé comme aêul propre à re-
ce-t·oir cet acte P..r l'article 22 du cbapitre Il da titre V,
li'fl'e l•?
Art. 46. Si , clans le cas de cet awtic1e, le mariage est re-
aoaRW in CJilrotÜ, prodaira-t-il del e&'eta cirils oa a'ea
ptoduira-l-il pu 4'aipris lea arlidea 19 et 63 7 Lonqa'il y a
ea mariage préddeot, qui •'a· 4lé ....W llal! par 'rice 4e
IOnne, il noua paraitrait que le mariage il _._.clnnit
produire la ef.Tets cinls.
CHAPITRE IV.
Art. 56. Il faut retrmcMr ie cet arLiclc. le mo& •~
DU TlllBU~AL Dt: CAEN. 4o3
Mat, qui se trou.e en contradiction avec ces expressions,
qui mi•eat im~lelllent : chacun en et qui lt conurnt.
TITRE VI.
Art. 24. Cet article renvoie aqx sections III et IV ci-
api-è.. Ces sections n'existent pas.
· Art. 45. Aa·tieu de dire k tkmlllffku1', il faut dire lt di-
.fetulnl'; il faut a • lier an délai et dire: aprù •n aha'IUltn1
•de - ""'"·
Si le commiuaire, dans Je cas de cet article , a le droit
d'attaquer le divorce pour la collusion pouvant ~taller de ce
que le IWfendeur n'aarait pas opposé l'exceptioe résultant
de la grossesse , etc., ne peut-it pat y avoir coHaslon daos
beaucGap d'antres cas, Délamment cefui de l'abandonnement?
cependant, la loi eat muette sur le pouvoir du commissaire
dans ces cas : ne devrait-elle.pas s'esprimer form.eHement?
Art. 57. Au lieu de ou· à· fun ou à l'a•~, il doit y avoir ln~
e" à r.,. el à ,."1ltrr.
TITRE VIII.
CHAPITRE In.
On propose de faire un article additionnel entre lea ar- 380
&iclu 5 et 6 , ainsi conçu :
" Le père remarié ou celai contre lequel le divorce aura
• éM prononcé, encore bien que la famille lui a.il confié le
• goHemement de Ml enfao.s ,. ne pourra exercer le droit
• qa.i hai est auribué par les arûclea précédeos , que con-
" forroé1De11t aux'règ&ea ci-aprèa 're1crites à l'égard de 1a
" mère survivante. ,,
ArL ·7. li paraîtrait coavenable -de n'admeu.re d'étrangers 381 .
•o'autant 4ue lei e~c:8Sei des pareu1 auraient ét.é jugées
légitimes.
qRAPITBE II.
,,,.,,.,
Ali. 13. Au lieii d'"""'""'", il faœ dire maisatenaol •Y- ''6
ArL 20. Cet article est mal r~igé ; on a voul'u sam clo111A So•
ne parler que des ootairee domiciliéa dan.s l'arroqc\.i.sseiQe11l
coaimaaal du doaiitile de l'io&erilif. 11t a ~oippreod loU1 lea
aolairet da dépan.i•, ,..U.u'.ils Gll6 le hoi& •'uercer
concuremment dans toUl-e l<'D . . . . . . Il f1111l ajolllar qqe le
408
jugement d'iaterdiclion IQÏt amché dam l'nditoire d.a lrilMa-
nal d'arrondillement.
513 Art. 4o. Plasienrs tribanau:1 aouYeraim avaient adopté,
en certaioa cu, l'usage de donner ce comeil à celui qo.i, n'é-
tant pu absolument clfpoarn · de niaon , ~a cependant
sujet à des écarts ou à des maaies momeutaœes, qui pou-
vaient mettre sa fortune en danger; c'est pour cette classe
d'hommes que cet article est fait. Mais il semble que, s'il
n'en faiJ.ait pas la demande, et que la famille ou quelque pa-
rent e6.t proYoqué son interdiclion, il serait jmte que \a \oi
aatorislt le juge à modifier l'action , et à lai nommer a
comeil 1U11 l'uaistance duquel il ne pourrait alimer ses im-
meables ou les grever d'h)IPOtbèques, dam la cas .où il •er-
rait que, 1101 noir totalement perdu la raiaon , il y aurail
faiblesse d'esprit et de facultés intellectuelles , ou aJ.ence
iottantaoée de la raison.
Cette réftexion doit t 'étendre au cu de prodigali", .; on
ne croyait pu clnoir adopter la prodigalité pour cauae
d'intmliction.
LIVRE Il.
'TITRE Ju.
Art. 4. Il parattrait naturel d'ajouter : el IM renta/Olldirtt,
sauf à définir clairei:nent cette eapèce de rentes ; ce qui se-
rait l'objet d'un titre particulier. ·
hg Art. 15. Il faudrait, dans l'e~prit de l'obserYation pftcé-
dente , escepter les rentes fonci~ret.
531 Art. 25. Les rues, places et promenadea·pabliques, ne
peuYent ''re coa1iclérff8 comme dépend.antes du domaine
public, mais comme propriétf communale, à comprenclre
dans l'article ~g.
•Art. 26. Il senil ·à 4éairer que la loi s'espliqoit plus clai-
l'ement à l'égard &~1 lan~s et marais dont les communes
ont la poue•ion ,' Mals don,t elles ne pourraient peat...ftn
ras jqatitier 4u IM?·ie.pop;iéti.
DU TRIBUNAL DE CAEN.
· TITRE II.
Art. 2. Il faol ajouter après le mot juste. ceux-ci, d pria- s4s
lahle; c'était one d.ispositioo de la constitution de 1791.
L'intérêt particulier doit être subordonné à l'intérêt. général;
mais il ne doit pas lui êlre eniièrement sacrifié. On se rap-
pelle les abus qui ont existé en semblables c.1s; il faut les
préTenir.
TITRE 111.•
Art. 13. Les animau:1: dev'raient être assimilés aux choses 587
dont on ne peut Caire usage· sans les détérierer au point de
les consumer en quelque aorte. Un chenl, on bœof', per-
dent tellement de leur valeur en vieillissant, qo'ils ne peu-
vent , après on certain laps de temps , être rendos au pro-
priétaire, sans qu'il en réaulte poor celui-ci une perte
conaidérable. L'osofraitier · devrait être ten11 d'en rendre
l'estimation à la fin de l'US11fruit, d'après la valeur qu'ils
avaient lorsqu'il les a reçus.
Art. 17 et 18. La loi s'explique bien sur les arbres fruitiers 592-
594
qui meurent, mais De dit rien des arbres de futaie qui meu~
rent également sur pied; elle ne parle que de ceux qui sont
arrachés ou brisés par accident, que l'osuf'roitier ne peut
s'approprier.
Ne devfait-elle pas donner positivement an propriétaire
le droit de d~oser à àon gré des arbres fruitiers ou autres ,
arrachés ou brisés par accident ?
Art. 23. Il taud.rait excepter des carrières en général , les Sgll
carrières de sable , de marne , etc. servant habituellement à
l'engrais dl!s terres, dont elles augmentent considérablement
la valeur annuelle ; celles-ci devraient faire partie nécessaire
de l'usufruit. Il en est aotrement des carrières de pierre, que
l'on n'exploile qu'aecidenlellement; elles ne doivent pas être
cm~prises dans l'usufruit.·
Art. 36. La"proportion dans laquelle l'osufruit doit con- 61>.
tribuer avec Ja propriété n'el& pal d~termiaée par cel ar.:..
410 OUEB.VAT101'16
LIVRE III.'
Jlv. 3. La rédaction du ti•re est vicieuse. Ce Üvtt ne traite pas
seulemut rles différente• "aiaières dont OQ aoq11iert la pl'O-
\
DU TBJBUNAL DB- CAEN. 411
______....;....._.-,_..
1 ·--. ....... ,_..___
__---..... ....... 1____________
lfAIUll LEBLANC, A•n LEBLANC, PIPaa LIGliIK, lluooaarn GA.T.
aone.
•
Or , lea collatérMls •• eecoocl ordre , qui conlesleront.aus
Cr~res ou sœurs, soit comangllÏDe, IOit utérins, l'excl.uioa,
wadront s'approprier la prioci.pea réaullant «le ces dem ar-
r
ticlea.111 diroat qae. UI expreeaiooa , fk l'llM OU tk tllllre li-
tl'", ae rapporaeat aus frères et 1œ111"1 comme aall asceadam;
quel~ particule ou eat disjoacûve i q11'elle •'ercJut que dam
aa caa el pour la litJne oà il se rencontre, IOÎl dei ascentbns,
soit des frères et eœura, et non pour celle où il ne s'en ren-
contre pas.
Si,· d'aille11ra, oa considère que l'article 4g ne d~fère la
11ucceuioo dei &èree q•'à leurs fri~s et eœun genoains, il
s'euuiYJ"ait que, lonqu'il oe se rencontre que dea frères t'l
sœura, oa utérins ou conaanguios , la 10cceaioo ae leur ae--
rait déférée que pour la moitié de leur ligne, et qae celle de
la ligne qui leur serait étrangère , passerait ou am: cousiat-
gennaios, ou aus collatéaaux de cette ligne plu éloigaés. La
ieate en deus paru , élaWie par I'JrL 5o , prile encore à œUe
interprétation.
Enfin, le sorl des frères utérins on conuoguias , daaa. ces
dem cas, clolt ~tre certain , et ~&te fente en deus lignes le
-rend plm que douteux : il importe que , qaelir,œ pu1i qwa'oa
âdopte , il soit plus dairement espliqali. .
;17 Art. 55. Si l'enfant natarel concourt avec un ucenda11t, il
1emble qa'il faille espliquer que , clUls' ce caa , l'uœDllaat
sera comidt!ré dans le partage comme le serait an ea&.nt oa
-.Cendant légitieie.
Cessant cette addition , l'enfaat. naturel poatrait prélendrr
le tiers de la totalité de la 1ucc~1sioa, etl llJi.ant l'expreaiœ
liltc!rale de l'article. • .
Quitl, 1'il se reocontre des ascemlan1 .t... une lipe ee des
eollatél'aux dam l'autre r On croit que ' naalgré la demiàme
-,.mon de l"article $5, il est atile d'fla faire 1111 article.
Art. 6o~ U peal arriver qu'une 111ccUlllÎOD • ecnapoee cle
pea de meable., de pea de fonda et de beauco11p cle reutes;
il serait dur poar lei enfaos légitimes ou lu!iiûera, qai ne
DU 'tJUBV~AL DE CAEN. 415
pourraient doooer de l'argent, d'être obligés de dt!li•ret
peut~tre. le peu de fonds qui es:isteraient: it' semble qu'il de-
ft'ait lear ftre permis de s'acquitter aaasi en rentes de la suc-
calien. Ea Normandie, celte eapioe de bieu est tr~om
m11De. Ceue faculté c!tait accordée au f rà'e pour s'acqniuer
du mariage de 11 sœar i et , cer~s ,·la C'téance des enfans n ..
tureLt n'est pas. plus favorable que ne l'c!lait celle d8' sœut'S
ac!ea en lc!gi&ùne mariage. On· penae dou qu'à ces mob'·,
meu/J/u ou foruù, il faodrait ajoa&er 1 ea renle8 de la ll&CLW-
"ion , et ai, comme nom l'uona propolc!, on réputait les
rentes foncières immeobles, alors, il faùrait dire:' e" mer1/Jlu
ou en immeu/Jlu, l'e:spreasion de/omb ne s'entendant.que dea
fonda de terre.
CRAPITRR 'f.
Art. 77. li faut que l'inventaire, pour être légal, 'soit fait 769
en présence du commi~ire du tribunal , ou , si la succes-
sion est ooTerle bon le lieu ou siège le tribunal, eo présence
do maire ou adjoint de la commune.
Art. 78. Nous observerons que le terme d'h;ritibe ne 77"
nous paraît· pas propre , étant appliqué à la répoblique ,
elle n'est point, à proprement parler, héritière.
Cet article pourrait donner à croire qu'après la contumace
prononcée, la répdblique serait irrévocablement emvoyée
en possession; et, quoiqu'il soit ~vident par différentes disp~ ·
sitions, qoe les héritiers peuvent se présenter tant 'Ille leur
droit n'est pu prescrit 1 c'est-à-dire avant l'expiration des
trente années, il serait bon'· pour éviter toute :1mbiguilé, 8e
faire one Aisposi~ion relatiTe à cet objet. ·
CHAPITBB VI.
lla"ION U.
Amrt. 94. D'apria ce& article, la faculté .t'accepte.. ,s,
lllCCI. . . .ncute le prucrirait par le lapa de temps.r.is
pour la ~sc:ription la plus longue des droit& immohiliel'I ;
d'oà l'OD 4enait iDdaire ,qu'aprèa ce laps de temps. l'hé-
OIBE.&VA.TIOJllS
-··
418 QB$l:.l\vn10J1s
..
D'D TllDUNAJ. D• CA&ft,
J
DU TIUBUllllAL DE CAl.1111.
•
~U TBlBUlUL Dll CAO,
sagement que ton' contrat cle mariage 1era paué dnant 1l0-
taire. Il est à d~rer que la loi porte que les droits de:!
femmes , acqoia par le contrat , ou constant le mariage , ne
peUTenl être perdus par le défaut d'inscription; c'est une fa-
veur qui prévient le con8it des intér~ll do. mari et de ù lemme,
j'où pourrait nattre la désunion.
La vente par e:ipropriation forcée est peot-ltre trop ra-
pide ; on pourrait prolonger les délais ; alon on mmagera
les intérêts d11 c11!ancier et da débiteur : l'un ne ..-end que
pour se liWrer; l'autre n'e:iproprie que pour ~tre payé.
La 6scalité dépare les meilleures lois ; elle nuit à l'actin~
et à la sc\reté des transactions sociales ; elle fait imaginer
des moyens de l'éluder. Elle est donc. immorale et impoli-
tique.
Fallait-il donc, pour établir un syslême hypothécaire,
faire revivre Iesystême 6scal de 1771 et les formes rnineuses
· des saiaies-réelles? Nom présumons mien des lomièra des
auteurs d11 projet ; ila ne se réduiront pas à une imitation
servile des loia anciennes. Quelques corrections qa'ils aient
faiLes , le systême eat vicie11:1 dans SOD essence , ~ax
dans ses efTets.
Le systême actuel a été reçu avec faveur, il a'nécut.e uec
facilité ; et cette perpétuelle oscillation dans la législa&ioa
eat une calamité réelle. Après ce coup-d'œil et ce point de
vue général sur l'ensemble du projet, on sent que notre .aeo
bien prononcé est de donner la préférence au sytùme ac-
tuel; nous avons indiqué .quelques points d'arqélioration.
Nous ne nous dispe.nserons pas cependant d'e:iaminer les
~arties du Code que nous désirons voir rejetées.
CHAP. Ier, - SBCT. I".
,.
.1101
Arl. 8, n° S. Le délai de huit.aine accordé pour la reYencli-
cation des effets mobiliers non payés, à dater do jour de \a
liYraï.on , est trop court , lorsque le vendeQI' demeure à UDe
diatance éloign~ de l'achel~ur.
DU TBIBU!CA~ DE'CAE~. 433
CHAPITRE li.
Art. 15~ Nous avons déjà émis. l'opinion que les rentes :1118
foncières doivent être réputées immeubles. En s.uivant le
même systême, nous proposons de les déclarer susceptibles
d'hypothèques.
Art. 4o. L'on ne parle'
..:i~ns la
ni dans• cette' section, ni 't°' 2u7
précédenlè, des actes et transactions passés au bureau de
conciliation: ces acres ne sont pas, à proprement parler,
judiciaires ; mais ils sont reçns par des hommes qui ont an
caractère public. li faudrait donc ajouter à cet article : ou
lkvant un hureau Je paü.
CHAPITRE lll.
Art. So. L'acquére11r est, dans ce cas, légalement ao- :1169
brogé aos droits du créancier antérieur ; mais il semble que
pour opérer. cette snbrogatiqo , les Cornies devraieat. en Arre
détermin~es; que le paiemcat fait au· créancier antc!riear,
par exemple, detrait ~re constaté par acte aathentiqat:
autrement il se pn\iqnera des fraudes (il).
Tl'l'RE VII.
CHA.PITRE J...
CHAPITRE IV.
An. 51. Les créamciers ea sous-ordre, ayant un intérêt
évident à ce qu'il y ait deniers •uffisans pour que lear débiteur
soit utilement colloqué, devraient être autorisés à exercer
ses droits, e'il ne les exerce ou ne peut les exercer. On pense
que le droit de surenc~érir doit leu~ être accordé comme à
lui. Ou doit accorder 'aussi le droit de .surenchérir aux créan·
ciers chirographaires.
Art. 54- Pour éviter les difficullés qui po•rraient nattre
entre les deux acquéreurs sur Je mode du pa~tage, il faudrait
~ire 11ue le partace se ferait au marc le .franc de l'enchère
de chaCUD d'eux.
CHAPITRE VI.
Ar&. 71. Lie C411111141"at.eur devraii ~Ire aMajéti à déliYl'er 219&
un cer&ificai àe "-· r.akli.üiOIJ· drs oppoaitio111, et dme lors-
qu'elles aooL taule& r.a '/fff , d'en {ai.te mentio1t sur les lèUtes
scellées à l!I ~llllrae de.s,,opposi.liona. Oa a YU dee consena·
28.
•
ouaaYATlONS
.
pouülé de ses bW!ns ne prélente plu•ancune garanlie ni tt·
DU TBIBUl.'fAL Dl!. CAE~. .{37
ceors, et que d'ailleurs il n'est pai juSte qu'il demeure oi.1:gé
lorsq11e }a vente de ses biens a dâ le libérer. Mais en vente
-volontaire, ces inconvéniens cessent. Un pmpriétaire est
grev~ de rentes, soit per~taelle~, eoil viagères; il a ltesoin
de 5e faire des capitaas poar·un arrangement de famille, une
spéculation de commerce, etc.; .et.pour cela a.:l'tftaiune•
portion de son héritage : il avertit son acquéreur dés:Ji;pt>-·
thèques ..bsistante~; il le charge même de la faÎSdee·d'nne
partie des renta qaf il .doit. Culai :ci, poar la s6reu! cle son
acquêt, désirera prendre des lenr.e~ de ratification; il en sera
empêché, parce que les créanciers des rentes dont il sera
chargé , ceos à l'hypothèque desq~els il se sera eugagé de
faire face, exigeront la représentation du pris et leur rem-
boursement~ Cependant les droits des créanciers sont entiers,
leurs intérfts &ont à èouvert.: C~tte disposition _est trQp d~re.
et< bop préjudiciable la commerce. ·
Cela.· poovait être j'nste sous l'empire de l'édit de 1771 ~
parce· que fes lettres de ratiti'cation purge~ient 'loute bjpO-
thèque; le c;réancicr n'ayant plus alors. droit. qu'a11 pris~ pqu-
vait exi'ger son rcmholirsem·ent ;_mais da,ns la loi proposée,
l'article 37- consetvant a!1 créancier son hypothèque sur 1e:
~iul.s tani q~e. sôo opposition n'est pas rayée ,, le motif d~ .
justice cesSè ,'el les inconvénieos reste~aient.
Il faut donc étab.IÜ' ~différence entre la Ye)Jl~ vo}ootaÎr~
et là 'vente forcée' pour rorc1re et. J.a distribution du prix'
comtne l'avah ·fait la' loi du: 1 i Lr1:1maire. . .
Voici tes arlicles que l'on propose a'ajou~er à la suite de.
ce ctlapitre : · · ·
"Art. 86. " La vente volontaire et les lettr~s de rati6ca- 21i1
• tion obtenues gur cette esp~ce de vente oe rendent point
• Higihles les capitaux aliénés, ni tes autres créances non
.. échues, dont l'acquéreur aura· éW chargé, 1'it n'est autre-
.. ment conveno-enltt le-vende11r et l'ac41oérear. En co•- 1
• qoence, celai-ci, s'il n&•ea& faire rayer l'es_ oppositions des
• créanciers, jouira des mêmes &ermes et délais qa'avnent"
438 OBIER.V ATIOIU
, · •• . .l'GSlT.J<>l"S GtriaALU•
. CHA.PITRE l~r, .
Art. 4. ·Si on acJ..ople 001 réflexions 1Dr le ûtte X du li- 9° 1
vre Jer,.IDI' l'ioterclicl.iœ desFocligues; cet.article .devca •'é;
t~cJre a. do1Jatioos 411'ils auraieat faitiea dam les trois moi.a
qui auraient précédé Jeur iriterdie1ioo. .. , . •
Art. 6; On aurait dll· interdire aussi am écoliens, appreiitis ,.7
et serviteurs, la faculté de donner à. leunnn.es et iaatilD-
ttHll"S· &aacoap cle. lois aacieanes coDS1crent cé principe.
, ArJ. 14. U faut pourtaut escepter l'officier de taal~ qui ae ,.,,
tr()uverait ~tre le parent .du malade ·clans un degré déter-
llliné. Il ne faut pas qu'il soit priv' des .effets de la bienveil-
lance de son parent, parce qu'il loi aurait donné des 90Îos.
CBA.P. II. - 8BCT. II.
Art. 22 et' 24."'M~me obaerntion que sur l,article 3. ''"
«.a oas119'A'119N
glo Ait. 29. Dy a~ typognphMt•: il faut dire <mlln le
"-"'aire, aa Jiu de t:oldtW k ........
tRAPITRE lll. '·
'" ArL 36. La disposition de cet article est juste en soi ; ce-
pendant, il est u,n cas où elle pourrait êlre sujète à inco.nvé-
nient., Qu'on homme d'une fortune médiocre n'ait d'aucre
moyen d'assurer sa subsistance qu'en doublant son revena
par une note à fonds perdu, sera-t:....il privé ae la satisfac-
&ion clelaisier.•moinu~aunort, à 1eSbéritiers,oo à
l'un cJe ~s Mntiera ,.dea foodis qm pe..;e111 êtse à .lear bien-
.
séance? Il est un moyen simple d'éviter cet incoa.fnieat, let
en mêm~ temps de par.et' aox abus; c'est cl'~utoriser un
. . . .
homme , en pareil cas, après avoir appelé tons ses héritiers
présomptifs et im'IMaiata, à fait-e entre eus une espèce de li-
~i~~io~ eu. adjudication sur enchères: .alen aucma n'~p à
se plai~n:, et on aur,a donné saains d'en1r~111S à la liberté
de dispo$C~ d~ ~ propriété. ·
,· Çll~fl'B.BJV.. · ~ ••:...
9JS J\rt•..so. Cet article De s'aeccde ~tii1 aftC J•artkle 17 ,
au titre du minorilis, portant que le tuteur ne peul a~
qu'avec l'autorisation dti coo~lt' de' famille. Noua -persis-
tons en
notre o&enation •r l'article'. ·n ' â"0011S. pemions
tpe .le. loteQll doiti 'êltt ~é~ime• . .au~:l .acc.eptet;
.auE à convoquer eJl.Sâi..te le..ëenaa;a~ ~le- pourWre r.rï-
6er ·l'acceptation, si elle:at:otileau miaéàr~.. . · ·
;~t '· Art. pi. L& .t utsalldd':inltrilitdoit.'preildN la-~ me-
MWe·.palll'la ~atm.:· ·! ·:•" · .,· :. .,,., • .., . ..... · .
ArL &S. Cettn i«t~•·tw_.,poiat:dàot tMl UMps _ ,
•faire. ceuem.inUlâtidn, aii'.ti'dl fl'l'.U4t ..aoë à'.Ja floèa-
aâon, ai elle' est fai&e lanlHimleat, ft ~m.t aYamt le~
cèa du -~• .L'œtleminçe cle i7~1· y: avait poana , et
il eat n~cessaire èle régler èé pc»illl.
~s rédacteurs c)~ l'.~fü ie 1 ~o3. , :d. ceux de l'ordonnance
ae 17~1' ava~eiil l>~nM 'l'l'.~ ~vait aft(pcllùr de la~-
bU TUJnntàL 'D& CIABN.
l'année cl11 cléw d11 clonataire; ·comme 01da iienne aax hé-
rilier:a d11 doraaleur, dam l'amiée .de IOll:décès., contre Je
donataire? Il 1 a mê8" railoa de cUcider a.m
na-cas. comme
~ l~aatre. f'
CBAPll'RB V.
A,rt. 71. Le nolaire deY.nit. en oaLre ..apposer aon cachet
aur J'eayelqppe, a6n qu'on ae. p6t aabalituer un aatre acte•.
Art.. 1og. Il fam ·~ :·~ .,_ c~ œs U GD'llOO . . . rc-
cours contre l"kérùidr, 1i l'lay~ n'st 1fléaiok.
En effet , ai l'hypolhèque est générale , il do.lL être guaat\
. ~ l'hériûer, e&.J~ J•pt&ire ~i•erwel ~l ccnu .tes de\le1.
IGlct A~ 127. Ce~article-ae.d.oit aYo~ d'~e& ....'aataul que
J'~bje~ donn~ a 106 p9~ie11temeat hypo&Wq11é par hypo-
a.hf41MJ ~ci.ale : at'· ~ment." en pOtll.'I'., ..ire qâe e
léptai.fe terai& W111· Re ~ tCllltea lm 4ct6es .hy.pM)léc:aira.
~u ~uit le 1•ntent.o.~e .qui •am.bluait :a'éloigoer *
la oa,urc; de.\ ~&i• tatltlMOLaircs.:
.Cm d.ilipoailioDnoJlt .ao premie:r act.e ·cl. la rolooaé'; l'aî-
feci.tlon 4!11ne h}lt1oflèqœ apéciale .sur .llobjet· doané, est
Ufl nouv,,I acte de la voJomé, qui aoéanlit:lt~ premier•
.Malt rbypelhè~e. générale· t Mil qu'ellè tés.lte de la
loi , do coofentelllCtlt., 011· d'•ne eooclam.oalian., ne peœ ,
eoc~n:e biea-qu'elle Cteppe l'm.&veraalité.clea_btem., 6tre coa-
.aülét# i:~mme conse~ie daw la vae de diiuioaer ua legs·
qù.1~• ~~\tes généndea ne doivent paa ·auei.aclte ~ an respect
du..cr.é4ntier, .il e1t. frappé eomme Ica autrca. biens, mais ce.
ne doit être 111IC .tauC le r~lir~ da. légataire ·contre l'h&iûer
et le légataire universel. li eat néceuaire de faire cette dis-
tinction,. pour.qu'on n'-abu.se pas ie c~t article de loi cooll'e
le -lég•~ire.. •
CBA?fT.RE VII.
1081- Art. 146 et 147. Noua ·renvoyons 1l'Us: o,bserntiom qoe
1oh
nous avons faites sur l'article 58 du méme tilre.
ArL 151. Si la donation aevieot caclaqoe par le prédécès
du donataire eaoa cmfam , ce doit étre pourlaDl aaas p~j•-
DU T&IBOlUL DB CA.ER.
CHA.PITRE VIII.
Arl. 154. Un mari pourrait rendre vaine la donation qu'il ..,,2
aurait faite à sa femme, en négligeant de la faire insinuer;
ce que la femme ne pourrait faire elle-même faute de deniers.
Les lois accordaient un délai de quatre mois à la femme , do
jour da décès du mari ; et celle disposition nous parait awsi
juste que nécessaire.
Art. 157. Nous avons déjà observé 1 sur l'art. 110, au titre ro 9 s
des minorités, qu'il serait bon q~e le mineur émancipé se fît
assister de son curateur et d11 conseil de Camille , pour pou-
voir donner. Il faal craindre l'influence d'une famille adroite
sur l'esprit d'on jeune homme sans espérience et que la pas-
sion peut aveugler.
TITRE X.
CHAPITRE I•.
Art. 3. La renonciation ans successions des ascendans en- dl9
core vivans ·doit être prohi~e , conformément à l'article 97
da ·successions.
Art. 7 el 8. Cet article ne prononce ~a nullité que des con- 1396
Ire-lettres données hors la présence de l'un des époux; elle
de·.rait être étendue même aax c·antre-lettres données du con-
sentement des deux époux : cela a toujours été un point de
droit constant. Un coatrat de mariage est non-seulement le
réglement des droits des époux entre eus, mais encore on
pacte de famille qui ne'peul être changé qu'en la présence de
la famille elle-même ; autrement il suffira d'un consentement
arraché à la faiblesse pour voiler des· avantages incliret:ts
prohibés, 011 po11r priver un épo11i de ceux qui ont peut-être
déterminé le mariage ; et sans lesquelg il 11'aurait pu eu lieu.
ArL g. On se réfère ans: oJ,servàrions faites sur les arti- ,1,a
'
446
des 110, au li&ra JomU.rïlh, et-157, naitre dochtali•,
relativementà la nécessité, pour le mineur émancipé, de a
Caire aSIÂ&ler d'llll conseil de (paille.
CHAPITRE Il.
de la com11uwa11té ?
ll semble ctn'il toit d réeompenk de l'acqwt de cei det-
i.e., et.q~'etlea dojveal étre é~cephfe$ de l'art. u.
Art. 53. Le juge-de-pais, d'après ceL article, n'est obligé
d'agir que lorsqu'il y a dénooc~on: a aeraiL mieux ~- l'y
o~liser tian• .&QbS leS::&aa; au.t.rell!le!Jtil aerail poasible qu'il
a'ep diape.ad& en écartant la ~noaci~tioa.: L'iDlA!réL dei mi-
neurs exige qu'il n'ait pas cett~Jacnlt4 ;,,t:7 p6ur qu'elleo'.ait
auca$ prét.eno, il Caucl,1ait a.saiziélir l'épOIU •rvi.v.aot à 'lui
OBIUVATI01.CS
été s&ipalé qu'il eu aerait passé acte par écrit, ceue sûpula-
tion e~t-elle regardée comme condition suspensive jmqu'à
son accomplissement, ou la vente est-elle réputée accomplie
avant la rédaction de facte, tellement que l'une des parties
puisse forcer l'autre à l'exécuter? Elle a toujours été consi-
dérée comme auspeoaive. Tant qu'elle subsiste, il n'y a pas
de consentement pur et simple ; jl y a plus : cette condition
étant potestative. rend, en quelque sorte, l'engagement nul
jusqu'à ce qu'elle' soit remplie. Les Institutes de Justinien
sont préciles sur ce point de droit. Vinnius et les autr~a com-
mentateurs rendent hommage à cette dé~ision.
Le projet de Code ne· s'eirplique point à cet égard : il est
nécessaire qu'il le fasse, afin qu'on n'abuse pas de la généra-
lité des. expressions de l'article 2 , parLiculièrement pour les
Tentes d'immeubles, qui ne se font que par écrit; d'après le
lexie même de l'arlicle 25.
Nous pensons donc qu'il serait bon d'ajouter à ce chapitre
an article ainsi conçu : ·
Art. 12. . . S'il s'agit d'immeubles, la vente ou promesse
" de vente, n'est parfaite que lorsqu'il en a été -:-~igé acte
" par écrit.
" S'il s'agit de meubles ou chosea mobilières,. et qu'il ait
" été convenu qu'il serait rédigé acte soit de la promesse, soit
• de la vente, elle n'est parfaite que lorsque cet acte est ré-
u d~gé. " .
CHAPITRE II.
29.
Cl89lll., ATI01tS
CHAPITRB VI.
Art..94. On De pense pas qu'ihoit nécessaire d'exprimer
la faculté de vendre et céder le droit de racbal ; elle résulte
assez des articles 16 et 110. Cependant, quelques-uns ont
prétendu qu'elle était pure; personnelle, uniquement trans-
missible aux héritiers.
La.Coutume de Normandie en contenait une disposition
formelle, article 116 du Placilis; mais cette loi n'est pas gé-
nérale. li serait pourtant possible qu'on induisit de cel ar-
ticle, que la faculté de rachat n'appartiendrait qu'au vendeur
seu't.
Art. 99' Il "Serait bon de l'a~re cesser, par une disposition H ;i
précise, les difficultés qui se sont élevées su• la queslion de
avoir si le~ capitaux des rentes déléguées entrent dans la com-
position do prix des ventes, et si, comme 'tels , ils doivent
~tre doublés pour déterminer la lésion, ou si, au contraire,
d'après cet axiome do droit, Nüi.il ut in honis, nt.i œn alîmo
tleàucto, Ja chose réellement vendue n'est que la plus-value,
eomme le prix ne serai& que lee denier• déboursés. Soit, par
e:s:emple, ue terre ve'DMe 100,000 francs, à la charge, par
l'acquéreur, Ille Caire et continuer, à la clécbarge du veU<leur,
,,Soo francs -de reote, au capitai 4e go,ooo fraocs, en dé-
dactioa d~ pris toal ; pour déterllliner la lésion, faut-il que
œtae terre IOit a&imée nloir phla cle aœ,ooo C..ouca , oo
bien s11Rira-t-il qa'elle IOit elli-" ~oir 110,100 f.-...,.
08UJly A'l101U
Oo a voqlu dire sans doute, et c'est ainsi que cet art ici~
nous paratt devoir êlre rédigé :
$';/ 1 a IOU/û en arsent OU effets mo/JÜkrl, d que cette sou/te
entre pour pbu de moitié dan& la composition .du contrl-échanse,
a/on ee contrat, dePrmt itre consitliré comme contrat de uente ,
sera 10umü aua: r~lu prucrilu pour la rucü;on du 11U1tu or-
dinairu.
Dam ce·cas, etc.
TITRE XIII. - Du louase.
CBAPITRB I ...
Arl. 25 et 26. Qael sera. le terme dans lequel le bailleur 1111-
, i 76
sera tenu de faire cette diligence? On doit lui accorder quel-
ques jours; êar il peut être absent ou éloigné, et n'êlre pas
instruit du refus que ferait son fermier ou son localaire d'a-
bandonner la jouissance de l'objet affermé. Les Coutumes
variaient sur ce délai : celle d'Orléans dooaait huit jours;
celle de Reims, cinq jours. On pense qu'il faul porter ce
délai à dix jours.
Il serait bon de dire aossi que, lorsqu'il y a un congé si- , ; J 9
gnifié , le preneur, quoiqu'il ait continué sa jouissance, ne
peut invoquer la tacite récondoctioo : etle est fondée sur un
consentement que le silence seul fait présumer; mais celle •
présomption doit cesser contre celai qu} a manifesté par
écrit une disposition absolument ~ontsaire: c'est l•opinion de
Potlikr, qui nous parait fondée.
Art. 64. Si le bail expire pendant le temP,s accordé pour 1751
esercer le rachat, l'acquéreur pourra.-t-il le renouveler oa
prendre on· autre fermier? Cela n'esl pas douteux. Mais le 1&11
:a•
nndeor qui use de la faculté de rachat, sera-l-il tenu d'en-
tretenir le bail fait par son acquéreur ? il ne faut pas laisser.
cette question à résoudre aux juges : on pourrait tirer de cet
article , des inductions tendant à ·soutenir la négative ; et
noua pensons qu'il faut, par une disposition expresse, auto-
riaer, dans ce cas, l'acqaéreur à faire ma noaveau ltail, et
alSUjétir le vendeur à l"entretenir.
45G 0111:.J\ y. T10~5
TITRE XV.
CHAPI'IRB III.
1913 Art. 4•· Nous avons fait quelques observations sar Je
droit d'exiger ce capital, à l'article 84 da titre VJI, des
lettres de rat~fir.ation: nous y faisons renvoi; el nous pensons
que, lorsque le vendeur el l'acquéreur sont cl'accord. de
maintenir l'hypothèque, le capital ne doit pas être exigib\e.
1154 Art. 43. Cet intérêt des intérêts esl exorbitant, s'il est au-
torisé pour simple pr4t ; il consommera la ruine d'on mal-
heureux débiteur, qui peut avoir déjà emprunté à des con-
ditions très-onéreuses : l' intérêt de la société , l'intérêt du
commerce, sollicilent une disposition toute contraire. Les
troubles q11e,les intérêts usuraires ont produits chez dh·ers
peuples doivent rendre, à cet égard, le législ:iteul" très-
circonspect : nous avons plut&t besoin de lois pro~ibiti•es.
I
nu TRIBUNAL DE CAEN.
•
j
DU TB.JBUJ.llAL DE CAl!.N. 463
·ce n'est que parce qu'il l'a laissé posséder publiquement et
paisiblement, que la loi lui fait perdre une propriété qu'il
est réputé avoir abandonnée.
Mais, s'il n'a pas joui, s'il a laissé jo11ir un. usufruitier, par
exemple , ou tout autre qui .lui aura vendu son droit, s'il a
tenu son titre caché, le propriétaire sera évincé par le seol
effet de ce titre ignoré. Cela serait injuste. L'article 81, sur
les hypothèques, a été plus juste envers les créanciers; il a
voulu qoe la prescription ne poisse leur être opposée lors-
qu'ils auront une juste cause 4'ignorer l'aliénation. Le vrai
propriétaire est plus favorable encore-, et ce n'est .que par
une poss~ssioo publique. et pawible qu'il doit être évincé. Il
faudrait ~one dire : ·
" Celui qui acquiert de bonne foi et par juste titre. un
" imln.e!Jble , en prescrit la propriété par dix ans de posses-
• ~ion publique et paisible, si le véritable mahre, etc. "
Art. 51. Il sémble que, dans un dernier article ,.on devrait 1569
aussi comprendre , én faveur de la fem~e et de ses héritiers,
le droit de faire réputer payés au mari les deniers dotaux,
après dix années de durée du mariage sans séparation, et lors-
que celui qui les devait a vécu pendant ce temps. Cc droit de
la femme, en pays coutumier, n'était èonsacré que par la
jurisprudence : il est nécessaire de la convertir en loi; mais,
toutefois, ce droit de prescription ne doit être établi qu'en
faveur de la femme, sans que les débiteurs puissent le récla-
mer, ne pouvant opposer que la prescription établie par l'ar-
ticle 43. '
SECTION IV.•
Art. 52. L'action doit être déniée aux taverniers, 'cabare- 2271 •
tiers, cafetiers, ~te., pour vin , ~t autres choses par eux ven-
dues, en détail et par assiette, en leur maison, sauf l'exception
pour logement et nourriture fournis aux voyageurs et gens
vivapt habituellement chez eux.
Art. 58. Il serait bon d'ajouter à cet article la même fa- :u77
LIVRE PREMIER.
TITRE Il.
,s Art. 17. Par cet ar1icle, il es& bien dit par qui les extraits
des actes civils de l'avenir peuvent ~lre délivrés; mais il n'est
pas pour:vu au mode de délivrance des anciens, dont le dé-
p6t ne se trouve pas dans les tribunaux des diipartemens du
Bas .
. Rhin, du :\lont-Terril>le, ·et peut-être des autres dépu-
temens réunis. On doit observer à cet égard, que les anciens
actes civils étaient dressés par les ci-devant curés des pa-
roisses, dont il était euvoyé des cloubles à l'officiali1é; ces
derniers doivent se trouver aux archives de: la préfecture :
mais les premiers ayant été ou devant avoir été réunis au dé-
pôt des municipalités, dans les archives des sous-préfectures,
ne conviendrait-il pas de prendre des mesures pour que les
extraits des actes qui s'y lrouvent pussent se délivrer par les
sous'-préfels, ou, pour rendre celle délivrance conforme à
à l'article 17, d'ordonner que ceux-ci les déposa~nt aux ar-
chives des tribunaux de leurs arrondissemeos, \e tout pour
procurer à ceux qai en auraient besoin. la facuhé de 1~
avoir sans des déplacemens éloignés et dispendieux?
. 1'l~RE IV. - JJu alJiens.
119 Art. 14. En consc!quènce des disposilioos de cet article,
Jes héritiers présomptifs de l'absent deviennent propriétaires
incommutnbles de ses biens, après lrenle ans réYolos, d ·a-
près l'envoi provisoire. L'art. 17 ajoute qfle, si les eofans el
descendans de l'absent ne se- représentent qu'apr~s. que se&
·autres héritiers présomptifs onl oblenu l'envoi dê6nitif , ils
ne sont recevables li réclamer les biens de leur auteur, qu'au-
tant qu'ils justifient de sa mort à une époque certaine, et
qu'il. ceue époque ils étaient mineurs. Cepeodanl il est ëiaLli
DU TRIBUl!UL DE COLJIAR.. 465
eo principe par l'art. 6 qùi pr~cède, que la loi oe présume la
mort de l'absent qu'après cent ans, . ce qui présenteraiL une
sorte de conlradiction. ·
Il paratt que la diapoai.t.ioo d'après laquelle la propriélé
des biens de l'absent est adjugée à ses héritiers présomptifs,
après les treate ans de l'envoi provisoire, est fondée .1ur la
prescription, qui court également contre lui; c'est sans.doute
pour cette raison que le Code civil a établi une distinction
entre l'envoi provisoire et celui définitif, parce que l'arti-
cle 18 du chapitre III, au titre ·Ju pre&eriptioM, porte que
ceux qui possèdent pour autrµ.i 1 et non pour euii:-mémes,
ue·preacrivent jamais; quelque long temps qu'ils détiennent
la chose. On conçoit parfaitement qu'en général on peut
preacrire contre les droits qae poWTait exercer un absent,
même à l'égard dea succesaions qui pourraient lui échoir
après un certain temps; mais que les biens propres de l'ab-
sent, ceH qu'il possédait au moment de son départ , el ceux
qui peuTent.Jui échoir pendant les dix années de l'envoi pro:.
visoire, soient définitivement acquis à sea héritiers préso~p ·
tifa après treille ana de cet eoToi 1 au préjudice de aea enfans
011 de l'absent lui-même s'il reparatt après ce d~lai, il aem-·
ble qu'il y aurait. une sorle .d'injuatice, et que la présomp- ·
&ion .de la durée de la vie à cent ana serait illusoire et sans
objet: il peul arriver qu'un homme' v'un enfant mineur'
soit détenu en pays étranger, tranaporté dans les fies en
e.sclavage, et qu'il puisae cependant se représenter à l'Age
cle soixante ans et même plus tal ; car, le délai après lequel
les héritiers présomptifs peuvent demander l'envoi définitif,
doit courir tontre l'absent mineur, du jour oà it a atteint sa
majorité.. Or, ai la ·majorité est bée ln·ingt·an ans, en ajou-
tant les trente années voulues par la loi, il eo résultera qu'à
l'!ge de cinquante·un ou cinquantc·dcux ans, l'absent'pourra
être dépouillé de tous ses Liens: cependant on a des exem-
ples.d'absences forcées qui excédaient ce terme; el le retour
des absens, en pareil cas, n'csl pas 'eslraordinaire.
111. 3o
466 UJISEll"f ATI01'•
,,,_ '."\e coo•iendrait·il pas d'ajouter aa titre IV qae, daas Ir
1H
os do retour de l'absent ou de ~s enfans, m~ aprè l'en-
voi définitif, lea héritiers présomptifs seronl tenus de rrsti-
tuer tes biena da111 l'&t otl il1 se troaYerOot à cette q,oq-?
\
468 oas &ll'Y.TIO'l.'Ui
J'iatiriaJI , «>il à r~ de la R,pu/JJi'I"''. ,.t u9 il ne ,-:-
rail Birer pu&0nnJJnnml «J profWS afla1m.
Art. ï8· JI cs1~i1 dans cet article que, lorsqu'il esl questioa
de faire emploi sur particaliers de deniers oiai&, le tuteur
doit se faire aulorùer par uo conseil de· faUJille.
Il peu& arriver que la majeure parlie de la (orlaDe d'un
mineur conaiare en. éapilaas: , desquels il se fasR annuelle-
ment des remhoursemens à p~aaiears reprises; si l chacun te
tuteur é&ait obligé de conYOqaer un conseil de fatDille pour
son replacement, n'est-il pas à craindre que les iatédb ne
s'eo aillent en !rais de conseil de famille? et ne sollrait-il
pas d'autoriser le tuteur au replacement des capitaux renttts,
par QDe simple aototiaation signée des membres da conseil
de famille, ou au moins des deo.s: qui se trouveraient nommés
pour recevoir les ccimptea aqnuela?
ArL 95. Oa ohlerve que, pour la clasae la moins ~, il
est laiué par cet article trop de latitude aux tutean pour Je
placement des fleniers oisifs i s'il est de nécessité qa'on tuteur
ail tôuj.ours uoe somme en réserve pour les us imprévus, il
ne l'est paa moins de la proportionnt;r am facaltél des mi-
neorset am circonslànccsdanslesqueltesils peaveelsetroover;
dans les villes , elles peuvent exiger plus de dépense ctoe 4ans
les campagoes..Ou peuserait donc que dans les prelllÎà'es ,
les deoiens oi.sifa entre les mains d'on tuteur devraient porter
iulé~t dès qu'ila s'élÇveul à 500 francs, et dans les campagnes
a 20G, à. moins que· lu membres du conseil de famille n'en
,..
aient décidé a11tr"emeu1.
Art. 107. Ne serait-il p'as dangereux de ménager au fenrùer
et au débiteur aalucieux l'occasion de faire passër ball à vil
prix, el de faire quittancer pour moitié et pt>ut-i?are moins ,
Je mineur émancipé moyennant quelque argent qu'on lui
présenterait, et que sés besoilia moineulanés cl irré\léchia \oi
feraient accepter eL di.srarahre l'ina1an1 d'après? La faculté
de pouvoir retirer ses fermagea el les rentes de ses capitaux,
et la lihcrlé de leur emploi, paraiseent les eeul.s eŒet.s auxquels
' 1
CHAPITRE Il.
•
· Colmar , le prairial, an IX de la ripu/Jlique française , une tt
11
indwül/Jle. Lu mem/Jres du tri/Junal d'appel,' ~a~t à Col-
mar, signi ScaJRllER' prisüknt; EeRMANlll ' SALOllON'
AuoEa, BAvnua, MATHIEU , I.E VAssEua, A111Dat
SA UDBE"N ; A:tttOl!UM l'ainé , commüsairt da Goa1JN11ement;
J ouim.ul't , sreffier.
UVRE Ill.
DISPOSmou Gtria.u.u.
1 11 Art. a•. Il parah crroné de ~ qae la propriélé des
bieoa s'acquiert par la paillUICC paternelle, ai, dam le litre
du tutdla, aar letiuel 10 fonde ce priacipe, i.L.u'ca est .PM
parlé. Or, en parcourut ce litre en enlier, on a 'y Yoit nalle
part que, par le fait de la paissance pa1e111elle, le ~re puiue
acq~r upe propriété quelconque dans le bien cle sea enîms.
Il n'y a qae leur tutelle et la joaiaance de lems blem, )•-
qa'à leur majorité, qùi lai aoieat déYolues; encOft, ceUe
latelle et cette jouiuaoce aoat-ellea s_abordODDéea à l'as-
•mblée de Camille, dma le eu oli il passerait à de secondes
•OCCI.
TITRE l•.-Du 6fll%USiaru.
7as ArL 15. 1° Cet article n'est pasdair. U parah qa'oa cleYaia
dis&iagaer.: celui cpai n'est pu oooça eat aa être •e railoaë
m.aia un iadivülu peul ftre coaça, el a 'e&re pa• .aé aa momeat
de l'ouverl.W'c c1c la sucession. Au premier c:aa, l'article èat
mutile; dans le aecoad CU 1 la loi détermine à fiaelle . . .
il Caat avoir été conçii pDar po11voir succéder.
''' Art. 6'. 11 parahrait bien rigoarewr: d'obliger au enC.ma.
oatareJ, tue l'on peut supposer, avec raison, saos {orume et
um moycm, et déjà réduit i une ponion Lrèa-miace daas la
aacceaiea, de Caire 1'.annce cles !raja cle la liquicJalioa à l'é-
gard d'un héritier opllleui et en pouessioa de la m~me aac-
ceuion. Ne 1Uait-ce paa meure cet enfant nat.arel à la merci
de l'hb-itier, qui pourra le faliguerpardeschicauearéitérées.
le mettre dam l'impoasibilâté de.faire valoir ses droits, et le
forcer eurm à trausiger d'une maoière 4éaauolage~ nec
lai? D'ma autre c6té, au li~ de Caire •urporter leafra.i.t de la
liquidation, ea définitif, par celui qui suecombera, ae Jerait-
il P,.U plus oaLurel et plus. j~ qae cea frais !1111Cnl p~ris
sur la mauc de la aucceaaion ? car, il pourrai& arriver q• la
portion de l'enfant naturel serait absorbée en aatier par les.
DU TIUBP?l,AL Dl CQLllAI\.
.1.
478 011.a•ATIO'll
est toa..- M la di- e& da pris, . . . . . la c:hoee a'ait
pu encore ~" litrie ea le prn ..,.,~
Cependant ' d'april l'arûdt 79 ' le . . . . . . .,. r~
rear aarait l'eption • ielnlMer J'uatioa de la • . -
oa de provoquer Ja râiliation; option p contrarierait
le principe établi q• la ftllle est eolllOIBlllH par le
1eul cooaentement; éar, li la promee1e M ftMtt •aar
vente, l'11De del parties ne peat que poarsaiYtt l'exkation
du contrat ; sauf, en caa d'impouiWHté , l riduire 1a de-
mande en dommages-intirf&a : maïa si, par esemp&e, le 'ftll·
dclU' pelli et oft'C"e 41'e:aéeater le C08h'al dans lequel il aaraÏ\
appené cla rct.tnl. l'op&io.,ae durait paa elre déférie à
l'açquéreur.
TITRE 10.-Des quasl-délils•
•ri·
•
Art.. 17, ~&article taraf&. lrop éte.,.la, et trop à l'a.an-
' h ·'<age cJes proprié~irca oa priocipaoa IGCltt&ire.s, a'il suffit
d'~rer d'bù la clio&e DDiai.We a été jc\ée poar c:oadaamer
&ow let locatajr~ so1i4airement à pay.er ~dommage, Dlfmc .
ceiu; qui ~~r•ienl ~s appar&emens d'oà. il serait impos-
sible -iae c:edoln....-.fAurrivi: il parat&raitplasconnnable
de rendre le Pfopriétaire oa principal locataire reapoa-
'4ble , au(~ ~oan c:oaire csui «\et babita. dua mai-
~011 qu~.8'Jr~L commis ~ aéllt • ~rce que c'e.i au pro-
ptjé\a.lre à v~iJl~t:.•lll' ~es l()C&~ires, ceus-<i n'ay~t aucue
. inqection les..~' .51:11' les ntre.s. ....
" ,s9~; ,seing privé n'ont ~ .date contre des tiers que du
" jour .où i,ls on~ été enregistrés, ou du j,our de la mort de c:e-
" lui ou d~ l'un de ceu11: qui l'ont souscrit. • Une autre dis-
posit.i~~·, reltli~e à ~es .sortes d'actes, p~rle encore qae,
" pour ~p~rer fun effet contre celui qui l'a souscrit, il faut
" 41.ue l~ s.isoatur~ soit recououe. ,.
I.'ar,ide 38 du même titre s'nprirne:ainai ; • Dù l'instant
" que le ·propriétaire a coQ.traclé·, pa~ un acte aMINnûqiu.
" l'obli~ion:de donner .ou de livrer un Ïlllmeuble, il en esl
" exprop~ié; l'immeuble ne peut.,lPlus être saisi sur lui; ra-
" liéua&ion qu'il en fait postérieurement est nulle, elc. •
DU T&IBUlUL DB COUIAa. 481
L'ar&icle 2o8 définit ainsi l'acte authentique: ., c'eat- celai
• qui est reçu par un officier public , etc. •
Enfin, on a vu, par l'article 39, qu'il ne peut plua être
cné d'hypothèque sur un immeuble par celui qui l'a alimé,
poslériearement à l'aliénation faite par acte authentique.
De toutes ces dispositions , il paratt résulter que la aeule
Tente par aete 1111IA611ique transfère la propriété , puisque
c'est par un tel acte que le nndeur est réellement espro-
0
prié.
S'il résulte encore de l'article 39 qu'on ne peut plm cner
d'hypothèque sur un immeuble aJimé par acte authentique,
l'on doit en conclure qn'on peut créer one hypothèque aur
un bien vendu par acte som signature privée : donc un actê
sous seing privé ne transfère pas la propriété ; donc encore
l'acquéreur par un acte notarié, quoique postérieur, doit
uoir la préférence sur celui qui 11e possède.pas en 'Vertu d'un
acte authentique ; cependant, dans un tel cas , que dniendra
l'article 219, qui porte que l'acte sou âgoature privée aura
date contre des tiers' ~u jour de aon eteegîatrement r
Il paraft qu'il devrait étre déterminé, d'une manière for-
melle ai l'acte authentique doit a.voir la préférence sur an
acte sous s.;ing privé d'une date certaine , antérieure , con-
statée par l'enregistrement, ou ai ce dernier acte revfta de
celte formalité transfère la propriété.
Art. 5o. Cet article établit, en faveur d'un créancier contre a!''
un autre créancier, un privilége qui ne paraît fondé ni aur la
raison ni aur la justice. Un particulier acquiert un bien hy-
pothéqué; il en emploie le °priii: au paiement des créanciers
antérieurs et prMlégiés , il est, par conséquent , subrogé en
leurs droits. Su"ient un autre créancier, auquel l'article 5o
donne l'option (sans examine( si cet acquéreur a payé le
juale prix ou non) , ou de rembourser, ou de vendre l'im-
meuble à un priii: eii:cédant le montant des créances, à charge
de donner caution ; on conçoit que, si, au lieu de l'alteroaliYe
ou, on avait mis la conjonctio.n et, ce ne serait plus un privi-
111. 31
OBSl&VATIOftS
1647 Art. 68.. Il semble qu'il den-ait ette fait ici one cliatiDdion
entre la perte de la chose vendue, par cas forhlil, Oil par
suite de a mauvaise q~; car, au. dernier cas, e'at .la
faute da •endeur qui occaaioune la perte, talMli9 qae , . _
DO TaJWlfAL H GOlllllAa. .
.. peTte par C8I fore.il, il ae peat qu'il n'y en· ait pu c1e 1a
part, et que , pourl'en rendre ftlPOllSable, il devrait~
arrivé apr~ qu'il a é~ comti&u.é en demeure de limr la
chote vendue , et jamais après la traditio.n , à laquelle épo-
~ la vente est entièrement parfaite, consommée , et la
chOM vadae en la poaeuioo de l'acheteur. D'apr• cela,
poar hiter tOllle ioterprétalioo doateaee , il semble que cet
article deYl'&it·ette lédigé aimi : .
• Si la chue ~ a P'ri par eu fortait ftttre les main•
• c111 vendeur, aprà le terme lti.palé pev sa déli-nance ou
• après avoir été coutitaé en demeure de la d41iner, Oii
• par mite de aa maavaile qualitc§, soit annt, eeii apds le
• terme atipulé pour 1a dQivraoce, la perte est pear 141 ven-
• c1eu; et il ne sera , etc. •
CBAP. VI.-SECT. In. - De l•lacalt6 de rachU.
' Art. 83. Par les termes impératifs de c:et article , il en #t 16'•
Jiclul, on doit croire que la déchéance sera encoaroe de droit
par l'ea:piraûon da délai, et qu'il ne aera pu nhessaire de la
faire prononceren jostice; c'estcesensqae l'onclésiretroaver
dam les dilpositions de l'art. 83: cepenillllot, d'autres pour-
nient croire que la déchéance n'est pu de droit, et ils po11r-
raient invoquer, à l'appai de leur sentiment, l'article 6g
( tle la t:antlililJn riso/uloire), qui porte que Ill résolution doit
etre demancWe en justice' quoiqu'il n'y ait pas d'analogie
entre one clause résolutoire et une déchéance. Cependant,
poar 6ter toute équivoque, ne pourrait-on pas ajouter à l'ar-
ûcle 83: il e11 en diclul tùplein droit, d st111S 'P''il m nlce#llÏN
qw la Ji~ IOil prononeie par le j.,e.
CBAP. VIII. - Da tn.uport de1 cr6uace1, etc.
-···-
N• t 1. 0'*"1aeion.a fÛf comm"'4ÏNI wommél par t..
h'ibu.nal d'applJl '"4m Il DUON.
&trait da ~i#n t1a Jm/Jératiom J,, t1i!Mul d'appel.
Les jagu composant le tribaoaJ d'appel IQnl à Dijon,
coa•oquu ea la ch.ambre du comeil,
Sont prélem les citoyeua Larch~ , p.-ideat; Virely ,
Raelle, Maurier, BaYée , Bijon , Baudot , et Godiaet f.aisant
pour lea empêchemem du commissaire da GoaYemement.
Le prUident umouce. 4l1lfl le ministre de la. jaslice, en
aclraaant au tribunal quatre e:iemplai.ra da projet de Code
civil, l'inrite, pu- sa lettre da 12 de ce moia, cloat lec&att est
DU TBIBU1'~L DE DIJOl'll.
LIVRE PREMIER.
TITRE II.
Art. 27 et 29. Les commissaires observent que, par l'art 9 63-
de ce titre, il doit y avoir, dans chaque commune, trois re- 49
giltres triples pour l'inscription des actes de naissance, de
mariage , de divorce et de décès.
-
Que' par l'art. 14' de ces trois registres l'un doit rester
en la puissance de l'officier de l'état civil; le second être dé-
posé au greffe da tribunal civil de l'arrondissement, dans les
Tingt jours qui suivent l'expiration de l'année; .et· le troi-
sième déposé, dana le même délai, au chef-lieu de l'adminis-
tration départementale.
496 omu.nnœs ·
D'oà il Mlit 41t1e deux c1ea npan. triples D'islml .... ~
tre les mailla de l'of6cier de l'étal ciYil, qaaad le Mp&t--
donœ a ~ fait, il ae loi Cil plu poMÎWe d'iwrire mr c:a
mbnu regiatra la Mclaraliona dont il eat parW dam les
art. :a 7 et 29 ; il eat donc Mc:ellaire que la loi règle par qui
et co1111Dent • Cela l'imcription ..,. la deux ft8illres d'-
P*s 10it au greffe da .trilMmal d'arrondi...,,.t , aoit a11
claef-liea de l'adminidratioa ~-
Sa Art. 54- La peine que proDODCe cet article puait tleToir
ftre la m~ poar les acta tJe a•i•ece, fl1IÏ ne soa\ pu
moiu mpol'taDI .ae la ada de mariage.
TITRE V.
• Art. 12. Comme on peut a't'Oir eODRDti à un mariage
''' sans que l'anion a'emuiYe, les commissaires pemeat qu'il
f.aadrait substituer le mot conlrtu:li à celui t:Oll$olli.
,,,.. Art. 17 et 18. La prohibition de coatraeter mariage •
•la borne, sainnt ces articles, 1• en ligne directe, au .cen-
dam et descendana d'em: , et nciproquement, comme aassi
entre lndita asceodans et les maria et lea femmes de leurs
descendans ;
2 • En collatirale , entre le &ère et la sœur.
De là, il suit que la prohibilioa ne s'étend point à la 6lle
d'an premier lit de la femme·, non plus qu'à l'épouse da
frire ; la morale publique aerait bl~, ai de pareilles müom
poanieat ftre permises.
•J• Art. 27. La formalité de l'enregistrement et les peines
du doable droit ne sont-elles pu des diapositiom bunalcs,
4(1IÎ doiYent ftre riglées par da lois particalièrea, et, par
TITRE VII.
Art. 28. Cet arlide veut q•e le père survive vingt jour! m
à l'acte 4le recoooai.ssance, si ~Ue a été faite pendant le
·couri tÙ la maladie dom ü ut décidé; e~ sfellé l'a été en bonne
santé , et que Je père soit mort ava'!t fes. vingt jour\ , quid
;.mi'
TITR1': IX.
Art. 77. Cet article est contraire à l'ordonnance Je 1731 1 4U
concernant les dooa~ions. L'article 7 porte que le tuteur n'a
pas b~~in _de.l'avis des parens; et si Ricard, dans aoo Traité
des Donations, ·parti~ Jre, chap. IV, sectiC)o fre, nombre
, S~Q , a P.e~~. ~ff.éremmeot , il est cependant. con.,.enu que
. 1:ruqse ,,d'après. le~ arrêts de la coui- ~a tJi~·Tn mineun
tÙ 'it:l USfllt i et il ajoute qu'il faut S~en leoir à cet rdalft, fondé
SAf c~ ;que des ·p arens qui auraient intérét à empêche!r la do-
nation comme s'ils étaient les hérilièrs naturels do donateur,
, p.Q,'11;'raient mettre des entrnes à l'accepilation d11 tuteur, s'il&
~4i~nt appelés pour donner leur consentement.
,)):!lill_l!Unt 1 en laissaut subsister h1·1icle tel qu'itelt, il se
111. 3:a
OBSERVATIONS
LIVRE II.
TITl\E PREMIER.
S•o Art. 8. Il y a une distinction à faire relativement à c~·
articl!!·
Suivant la jurisprudence actuelle, quand les fruits ~11
dans par racines sont saisis :ivec le fonds , ils sont r~rotc·
i1nmeubles comme le fomls même, et" le prix qui en pr·~
rient se distribue entre le~ cré:tnciers, suivant l'ordre de le:•"
h ypot.hèquee.
!\'lais les fruits sont rép~lé~ mcuhles, savoir : les blés .k
puis qu'ils 11ont .en tuyaux, les vignes après qu'elles ~'\)
taillées, cl les prés lorsqu'ili; sont en défense, et pcu•et1l ,~, ....
saisis comme meubles. Les rommissaires pensent c1uc- ...- '
.
i>U TRIBUNAL DE DIJON •
LIVRE Ill
.Art. :12. Il n'y a d'accusation capitale que celle qui ent- 1•1
porte la mort naturelle ou la mort civile : AppeJJatio cupitali's
marlis pe/ remissionis ci11itatu int.elliBenda ut, dit la loi 103, ff.
de llel'6. signif. ; et s'il faut une accusation de cette nature
pour encourir l'indignité, l'héritier qui aura porté contre ,,,.
le défaut une accusation calomnieuse et emportant seule-
ment peine amictive, l'aura donc fait impunément, puisqu'il
ne conse"era pas moins son droit de succéder.
A~. 101. Dire: à compter de l'ouverture de la succession. 79 s
ArL 108. Cet article et les 'suivans, jusqu'à l'article 120 803
tom. Ier, pag. 307), sur la question dédclée par rat"L •ï~•
paraît préférable, d'autant plus que son opinion dt fond~e
sur celle de Dumoulin. Ces deux au leurs ont p~n~ • qae I~
DU TRIBUNAL bl!. DIJON. 501
TITRE VI.
aioa ArL 8. Il se p~te dem obae"ationuur cel article : la
première qu'en donnant au proprié1aire un pririlége lellle-
ment pour une année , y compris le terme courant, qmnd Je
bail n'est que sous écriture privée, il s'emuit qae le lende-
main de l'échéance il n'y a plus de privilége dans les pays où
les termes des baux sont d'une année à l'autre; ce qui est
trèt-<>rdinaire dans les dq>arlemens qoi ressortissent ao tri-
bunal d'appél Ile la Côle-d'Or : il conviendrait donc c1e sa&-
stituer à ces mots: y compris le tDTne courant, ceux-ci : 11011
compris le terme courant.
La seconde observation, c'est qae l'article ne décide point
si le même! privilége doit avoir lieu sor des fnùts resserrés
dacis des b!timeas qui n'appartiennent point au propriétaire
de l'immeuble qui les a produits, ou si c'est au contraire Je
maitre de ces bttimens qui doit avoir le pririlége pour ses
Ioyen,
a 10 Art. 11. Par cet article, il est accordé uo priviJége sur les
meubles et q11i s'étend aussi sur les immeubles, pour les frais
de justice , d'enterrement , frais de la dernière malaaic ,
fournitures de marchandises, gages des gens de senicc ;
a105 mais ce privilége primera-t-il celui accordé par l'article pre-
TITRE IX.
Art. 16. Paa·cet.article, lescoUalérauxsont privés de la ,,,1,
liberté de ilispo.scr à leul' volonté de la totalité tle leurs bjeos; 916
h:s co111111i~s.1ircs l1cn~":11l ..iu coulrain: 1111c rclle lihl·rl~ doi'
. ' ' ''OUi.ll"°"noltS
--
,
Su8 OBSt.&VATIO!U
LIVRE Ier.
TITRE li. - lks acta dt l'ilot cMJ.
h Art. 27. 2• alÜlia. :Ne conviendrait-il pas que cette dé-
claraûoo fl\t aoaesée de priférence à celui des registres qui
doit être déposé aa tribaoal d'arrondissement?
Sa Art. 54. Dana le Code pénal , l'emprisonnement n'est
pas qualifié peine afBicliYe; il _faut, dans l'article, supprimer
ce dernier mot, oa aahllilaier le mot t1iUntian à celui d' cm-
prûonnnnoll.
ArL 70. 2• alinla. Il vaadrait miem: que le commencemeut
de cet article mt ainsi rédigé :
Si la timoüu IOnt maria ou M pea11enl comparaitre à COllM tk
ltur a/JstJnU , tic.
•
&10 ofst:BVATfO~ll
connaitra les torts de son mari , qui lui connahra des habi-
tudes , non-seulement hontèuses pour loi , mais dangereo.."""
pour elle, peut-elle être juslement contrainte à s'exposer a1n
suites de ces habitudes? Peut-on laisser la vertu exposée à p1r-
tager la peine du libertinage, à périr victime des mabdie-
qui en résultent ?
3° Quand une telle maladie i:era déclarée, osen-t-elJe ._·~r
plaindre, et le pourra-f-elle tans exposer son propre h••li-
neor? Pour éloigner d'elle-même d'affreux soupçons . ::
faudra qu'elle puisse démontrer légalement l'adullèrc l,
mari. Or , cette démonstration ne sera-t-elle pas pre'"'l•
toujours impossible !'
"9 1,.0 Quant à l'adul:i\re de la r~mme. le p1'ojet di$1.Ïn.:o..
•
DU TRIBUNAL DE DOUAI. 511
délit scanda/eu:.,; de celui qui ne l'est pas. Or , quel peut être
l'effet de cette distinction, si ce n'est d'habituer la masse du
peuple à ne voir bientôt de mal dans le crime que le sc:in-
dale; à compter pour rien ou pour peu les crimes secrets?
N'est-ce pas s'e:rposer à ~nctionner légalement l'hypocrisie,
à, dégrader sans retour le caractère national et les mœurs
publiq~es?
5° Le plus grand mal produit par l'infidélité de la femme
est d'ôter aux enfans la tendresse paternelle , e~ ôtant à la
mère l'estime de son mari. Or , les éclats' scandaleux , qui ,
sans prouver l'infidélilé, la font présumer, produisent abso-
lument le même effet, la même incertitude. Le scandale, même
sans preuve d'adultère, devrait donc suffire pour mo~iver le
divorce.
6° Un mari qui ne pourra prouver au:r tribunaux ce qui
sera malheureusement démontré pour lui, cc que lui-même
aura peut-être vu; un mari, dans cette position, peut-il
sans danger être contraint à vivre avec la femme qu'il mé-
prise? Lui commander l'oubli du passé, n'est-ce pas lui
prescrire en'même temps pour l'avenir, infâme complaisance
ou rigueur tyrannique ?
7° N'est-il pas très-probable que beaucoup de femmes et
de maris, dans les précédentes suppositions , fuiront la
·maison conjugale? I~e mariage, fictivement prolongé par la
loi·, sera donc rompu de fait. L'époux malheureux, à qui
toute union honnête est devenue impossible , sera donc
exposé, pàr la loi même, à tous les 'désordres que l'institu-
tion du mariage doit empêcher? Tant de rigueur pour les
époux ne. peut avoir d'autre effet que de rendre le mariage
plus effrayant pour la jeunesse, de multiplier, par conséquent,
le concubinage, d'augmenter le nombre et d'aggraver la con-
dition des eniàns illégitimes.
8° Est~il possible d'àppeler mariage, et de prolongeréter- 21°
nellemenl l'union d'une femme honnê~ avec l'être à qui la
nature aura refusé, à qui ses désordres auront enlevé jusqu'aux
512 OBSEllVATIONS
têre, une preuve acquise serait détruite par .une' simple pr~-
·1 aomp.tio41 , el pn· second délit· suffirail toujont's à la femme
pour rep~re inut.ile la preu,·e du 1ire111:er. Dans tous les us.
)a loi ,,ui .~o.n~crail 'toujou~s io1éré1 de devenir coupable !">ar
. ,. • .• '1 "
--
DU TUllV1'AL DE DOUAI. 513
éJacler le divorœ , et Sllrtoot Jea peines OU privations ~CQ-
oiairel qai ell r~teDt.,. .
Cette obaenation , ai elle était adoptée , rendrait iouLile
1'artide 48.
Art. 48. 'YoJU l'obaenaticm llÙ' l'article 42.
1 ' ....
m~~~: . .
"'ièpin, ~~,..,:&: ~i"B'···~. jusqu'à r1m:incip~~.Je
au ua/"118, f Dllminia"°{{pp el jOMÎUf111" tJa hiens 9ui.,~; ~d-
PÏ.nnml. , 1 • '
olDlli.. - - - - . .-
DU . , . . _ . , , DB DOUAI.
,
DU TIWIUllfàL DE l>OUAI.
adallt de...,.
~les enpge - 1e-le, une &roijiàae r.â, "'faire
•a'il trouTera d'hommes coafiam,
Oa plut~, ce Mapr et l'impoeaibiliU cle le prmoir ....
roat la --'aate; es.le proprWtaire, aprà, oa mtme uaot
• d1atl0inagap h·tienoa le quirt de . . propric§W.• ae lr•-
qra pldl à empn1Q&er ~ 4ca; JIU' c:omRq9ellt, le tdlÙdMrce
,.c1 toate • . , - de ,U.telhllt; et ta loi ne laiuaal •us
ptOprWtaina ..... moyen de 1'4parer 111 perlU ii'•ne mau-
.......... , d'aile .l. . .tioa, d'a illlcelldie; ttc., la terre
...............a..-.
111.....afme ~mie 1 . - la maie d'ad pand ncnnbre de
~. · .
520 Oll&ILT àTION
Il
fi.-aa·•o ,.-.a. .. ....,.... • ....,_, 1tobie
GIMca" belU.....,--.plmM' . .re,d""'
•• a'--•-•t·,..._..iM l'eliaœr•
·Parceqa'ilf a "" ]llll-...,,_Ml-oWittr._. ._ prvo-
~ à...m.r 1-al'airà<et lear liilaa• pablicf -
,. ){Oil., pa1 &NI• mait.......,. c.- ~empnmmi. ce•
p 4em1rea& l'•pt, c'-...~ la pa'OpliM d'aalrai.
Et qael ut donc ·l'..a'et 4e cctte 11üliciti6 li ·na.t.We?
i'nnpkNNpe les daof• ll'tiapt lent mH.elà tle la •a-
J.ar.de Jean biem, c'ëll-à-.iire, lll'ea..c:laer......., aa--
..a....- tle c._r de l'etn, 4l'empkMr cpae d'aatra geu
11
laoaeate1 .--..4a;e1,-• lai• en wtc q.e le mallMnr
pllÏlle tire w-.w moimier.ilpe, el, par cau'4.-n~
à.-. .. &aia; 4e.-a- l'infol'llme de Ja ·gri& clea ......
rien, d'eanpkher qa'• premier â:bec n'..- ... dude
. . - acdla-.&e 91'SMwtùle.
Mait• uec Jal• à facilitéa., Ml qui a tout ~ poal'l'A ·
c...,...... GCaN, ei gaper du .aillieQI ,·c!ett-à-din . -
voua •Gala Jai U111rer le clroit de joaer noo-teulea0eo& 11
faraaae, mail celle de cea& nmillet. e& d'cogle>Mit loa&
avec lai.
Dat 1e ~UU:t.la ~on peld aa&llat 119e je ft.r
~, c'~, l'appanHe a111aat fl'IC la ..UU."'-ï,
t'OÎl-OD . . . tl'apparacea Lr.illeo... •'éYMOair ea ........
roa&a.
Ca~ ai Cnqaeatea 41lma le CiMIQllfll'Cle• t'aut-il
la liudaipliu également anue los ~FJé&#.11111 en jetaPt
tar Jupropm&a foacUra le~ 'Mile, i..~.tnyleère
cpeaur lee roraa... mahijièrel; - rfadu&.&e1 ....,.,., ....
maiaom aassi faciles à escamoter que l'arge.,.,J.. papiea·•
la bijou? Ce eerait li~r les propriétaires Concien à des
inq94....., ~ . . ...,_'lllÏne pmneala&.e. . . . . par
aucune aorte de pro&t pour em, ni par aocllDe apparence
a\dilité pYiliqae.
De tout ceci , il faut nécessairement conclure que rien
oaaavA.TI091
n'ai pllll faorùle à la,~, à la pcopr~ au malbear·:
rien, par~' de plua aiile et c1e plm mor'al qae 1.
~ité tla ~i rien, au CiDnlnire de plus enc:ou-:
rageant poar la ·rnaae que le lyMae e.traire.
Soaa 'ce rapport, la loi qu'on propoee vaut donc infinimmt
mabu ·qae la loi aÏllante. Flat-il en conclure que celle-ci
..n....,. ·~, et qu'il faille la cowner tout entiàe 1
Noaa IOllUllel tris-loin de raiaoaner ainsi.
Entre les cWf'aut1 de la loi c1e brumaire, le plas ch~
eat eelui qUi lui est comma a.·ec l'Hit cle 1n1, c'est+&re,
la &acali~••••· Si l'o• retnnche cle cette loi les clisposilions
burula , en nduiaaut tous les droits à cle simples salaires; si
l'on cOosen-e 'la inscripliom et1a auttta moyens cle pobli-
ciM!, on pourra facilemmt, a-.ec ces donn&a, combiner ne
loi allllÎ sage qae bienfaimate. ·
Les hypothèques contiuuant d'~tre publiques, les lettres
de i:atification, et la formu multiplim qu'elles eiigenl •
deTiendroot tris-simples on tout-à-fait inatile& Nous n'eu-
tref'Gna paa·dam l'eumeit de quelques autre. questions ac-
ceuoirea , quoique aatez importantes-; nom DCIDI bornerons
à indiquer une ~conomie facile à obtenir, par la su6stitution
M ~ t/e6 ,,..,,_. -,J•~ OB COum>alOll'S
actwl6. Il al clair qu'on peut de ces fonctionnaires exiger
le. mtales cautionnemem, et que, placia aam cesie sous les
yens et la soneillance des jugea , ils otTreot DDe garantie pbas
s6re de leur morali..S. Nom abandonnom celle proposition.
cOllllDe toutes les aob'el, à l'esamen; mais, par conTictioa
et pu dtffir, 'DOUi nous eroyooe ohlig& cl'imisaer fortement
aar le 'pOÏDt eaeotiel, Nuaiption da m'Mcw et la p.Mit:ili
.. "Tpot""r-.
J
s.,
saos motifs out déttrmioé celte diaposi1ion. Si les raisons oe
sont pas te~ rn~es 'pour paiement da prù:' celte.:ci'n'eo
re
soot pas moins cooclaaotes. ·, · · ·
LIVRE Pl;lÉLIMINAIRE.
TITRE rv:
ArL S. L'étranger, pendant sa résicieo!e en France, est.il 5
soumis am lois françaises pour la t:apileiti de sa peawnne?
Le rapprochement de9 ~rl..icles 4 et 5 de ce titre. présente des
doutes à cet égard ; il aerait convenable de s'expliquer d'une
manière plus précise sur sa r.apacili 011 incapat:ili de disposer
de ses biens aitaés en France.
TITRE V.
Art. 10. La r~lion. de l'article 10 est inexacte; eue· ne
remplit point le but que les r4clacteurs se aont proposé.
On préaente la rédaction suivante : " On ne ~istioguera
• poânl les lois en odieuses et en favorables, à l'effet de res-
m. 34
1
r
530 OBS~RVATIO'NS
-~ HCl'ION U.
1J6 An. 1(. On demande sur eet article, • 1° Qae le. paresu
• à .qai cet article •&e la llli:cellÎoa dool il al ...-i.ïoa.
" aoieat tenu de doaaer ca111ioa ; •
2° Qu 'il soit ajoalf à cet article : • Sans qu'ils pni1A:nt
•(eu mfau:s parena) .te pn.aloir du droit de demawkr la
" rédactio• qai aurait ccunp4t~ à l'absent , dus le cas oà il
" y aurait del diapoaitiom entre •ifa oa de derniùe ..oloa~
" uddaat la portion tliapoaible. •
MO#ifo. Le droit de nSdact.ibiliti ft&at inhérent à la per-
eoooe de l'absent, dans l'incertitude de aoa csiateace , La
préfmoce pour la joaiasaoce provisoire de cet e:s.cUant at
due aa donataire ou au légataire.
CBAPITU 111.
1. •"'· Ara. 38, da••• alûté.. Ce aecood aliac§a ea& a cOll&ra-
••cl•
1i1. ,. dictioa a-.ec l'article 37 da ûtre XX, liwe III. D fat IDp-
primer l'ua ou l'a~lrei cependut on pM!èn 1'.artide 37 lllu
titre XX, line Ill. com•e plut jute et plas co11fonDe aux
diapOlitiom de la loi do 6 bnunaire an v ( a 0 811), qai Mlllt
trà-taga.
TITl\E V. - Du ..,...
. ,,. Art. 17. Un homme pourra donc ~pomer 111eceuiYement
Ja mère et la fille , et one femme pourra~ suc~
ment le ~re e& le 6la ?
La loi da 2 o 1eptemllre • 19• •t Wea phi motale, lors-
qa'elle dÏlpOR 4111e" le mariage eat pl'OhiM entre i . ea&ns
• naturels et légitimes ea ligue di1"4lte, et eatf'e o//ih dana
.. cette ligne••
On propese donc N~enclre la prohiMtioq a• olJiJs en ti-
eae diftote.
Art 38 et 3g. L'article 38 ne permetqu'aUI ucendaa• cl'at.
134JOCr de nollit4§ les mari~ incahltn, conttact6 ea cc.-
535
tru1111.lioa au1 art. 17 et 18. Va~ -at prohilae .cel&e atttqoe
aux collaWraus, pelMlaot la YÎe dea c!poas; et 1'_.-" 45 ae I~
perOJet C(•'am cooimiMaireadu Goa•ernement.
Cependant ces.mariages sont coottairea am JK>~ei mœurs,
prohibâ chei toales les ~a~ioo1: poar.aoi ne pas auloriaer:.
tous les citoyens â les dénoncer au ministère public, poia-
que l'article 45du titre VI permet à tout citoyen de dénoncer
....
'"' , au ministère public la 'réconciliat.lob nallhanl de la grosaeue,
.;ntre'époux qui demandent Je divorce?
Art. !>1.0n propo1e 1 par escep&ionà l'enicl-. 51, ••'au- ao4
" toriser la fille majeure de nngt.-cinq ans accoaaplia, à cser.
« cer l'action Pft1' dot contre son père, loraliù'ellen'a point
• de biens el qu'elle contracte 111ariage. • ·
Jtlotlft. - L'article 3s·da line I•, titre X, •ppell cet&e
obligatio11 , lonqu'il autorise le èoaeeil •e famille à niri. 1
en ca.1 tk marias•, la tlDt tk f erfaat P N*"i4
D'aillnn, cette action de la &lie coutn le. père, lfGur
dot' c!t•it formellement· &lllorilH par la loi . , ' m- l'Îlll
nupt/tlnlm, et conaetée par là Jarilpntllcace-, des pa71 de
droit écrit. ..
Art. 52. L'c!qoitc! naturelle et la justice
. _,_
veulent que lt!& Ill- 205-
mens soient fournis par \oils lea Ucebdans à leurs desceodans ao 7•
pauvres, el réciproqaement..(NtWel/. 117 , C"f'• 7 ). Peurquoi,
dans le projet, n'y 1oumetlre que les épous: vîs - à -1"ÏI 'de
leurs enfam, et borne~ l'obligatio~ de cewr:-ci à leurs père
et mère? · · '
On propose de rédiger a~mi l'~ticJe 52: .
• Les enfans doiYent des allin91u à leur. père ét mère ''·
• dllfl'u a1c.,._ qai. IODt ·claqa le be.Om ;·ce1te obligation
"•t riciproqae de la pat'\ &!1 .-ceadana.
• 'tlafd'aYeul e&l'liieQle ne flelv•otdeu.lùraem àle111'1 pe-
• tits-t1afanat1de lorlflU• lears .,.,e el mète ne peuv~al ab-
• eolu111$1t y fo11roir 1 il ctn eet de même des .alimena dus par
" les pelils-eafa&.\ à ledrs a'{ecalJ et autres ascendan~ .. "
536 095UVA.TIOM
..
geait l'autorité du juge pour libérer le débiteur•.
Art. 84. Au lien de ces mols : tlan6 k éanlon (les cantons 4s,,
,
n'uislant plas), mellez : 4am le 1'PIOl't tk la jiub"ce fie
oaua,. A'ftO!lS
:aaoi ArL 87 , 88 et 8g. On peme que eu trois articles cloiftat
.....
el
...
.. 10-
,
dl. a•
aed.I
etre supprimés.
1• L'obligation qu'ils imposent au ~ancier da miaeac,
de ne poa•oir pro•oci-r l'exproprialion forcû de aes ùn-
meablea qu'aprèt noir diacaû 11>a mo)ilier, et s'~lft &it
rendre par le tuteur QD compte de la. lulelle , exigera des pro-
cédura loaguea et c:o6teuaea, qu'il serait olile de prérenir;.
cet excès de précaulion pour lea mioea.ra , leur sera plus sou-
vent nuisible que proit.able.
D'autre part, celle djscausion préalable da mobilier feGl
d'autant mieux être supprimée' q11e l'article 78 au m~
litre, impose au tuteur l'obligation tk ie faire autorda- por
le conuil tkfamüle, toulea ll's Cois qu'il s'agit d'intenter ou
de diftndn à une :ictioa relative au.s droits immobiliers da
mineur.. Si le conseil de Camille juge que la vente du mobi-
lier soit ulile , il en prescrira la vente pour satisfaire le créan-
cier qui pounait l'expropriation forcée.
Art. 107. Si l'on veut pré-t9ir la ruine d'an lllÏlteur,
dont la fortune serait en grande partie mobilière , · il pa-
ratt indiJpeasable 4e rédiger aimi le den;aler alinéa de l'ar-
ûcle 107:
· • Le mineur ne pourra recevoir et donner clécharge d'wa
.. capital mobilier, 10M 1 4tre tllllorüi par .n consal tkf•-
• .,,,;Jle. •
TITRE X.
So3 Art. 24. Cet article semble exclure tout autre moyen d~
nullité, que celui résultant de la cause Cl'interdictioo.
D'autre part, la cause d'interdiction a pu ~ister à J'~
poque de l'acte contesté , n'être connue que de deux ou tr~is
personnes, et être ignorée de celui qui a contracté. Pour :an-
nuler l'acte, cette cause doit être notoire.
On propose la ré~tion-aui vante :
• Les actes antérieurs seroni annula·, s'il.rûalte de la
" procédure sur laquelle l'interdiction aura été prononcée •
DO TB1BU5AL DE Gl\B50BLE. 541
tt que la cause en exiatait notoinmmt à l'époque ol) lei actes
LIVRE II.
lh1 6ien1 Il d# àJ/f,;ren1e1 mod{fit:al:iolu tù 111 prepriiti.
TITRE Ier.
Art. 5. On pl'Opose ~'ajouter au dernier alinéa de ~t·ar- s.a~
ticle , ainsi conçu : cc Sont réputéi immeubles, lea effeaa mo-
• biliera qae le proprü!tairo a attachés à . - Wtimena à per-
,. ~taeUe demeure , • .la cliapœi&ioo suivante : · " et. .~uit
" qu'il n'en a momeatan!§meol clétachés que c1aos l'intention
" de réparer lu immeubles et de les y replac.er. ,,
Art. 7. Ce& article suppose que les monluis à vent et à 519
eau sont lea aeulea aaioea qui soient imœepble.s, ce qui n'est
paa eucL On propose donc la -r:~da~tion suivaiate-: • Toutts
• les usines à vent et à eau sont immeuhles. . " ' .
" Celles à bras ou.aasises sur bateaux non-Gxép sur piiiers
" et ne rai.saut point partie de la maison sont meubles •. ;,
. .'" ' ~ ..
CHA.Pl TRB li. - Del meublea, et .de l'llt'loepliqD d' ce t,et111e.
•.
Les définitions données. dms ce chapitr~ n'e:rpliquent m
point d'wae mao,ière assez préc~se, ce que comJ.>re~d la ~~ote
ou le don du mohilier, ou des effets mo6ü.ier1. Ce qu~ pourrait
faire naître des do~tes sua· l'étendue de leur accep~ion ,
c'es• le rapprochement de l'article 22 de. ce titre aveç l'ar-
ticle 107 du titre IX, liv. Ill, oà ces deux eitpressions pa-
raissen.t être prises dans une acception différente.
On pe~ d~oc: qu;it serait néces.saire de donner dans ce
chapitre une dé6nitioo exacte ' 1° de l'e~pression effets mo-
6üiers; 2° du mot mohilier. .. .
Au surpl111, ou obse"e que la dern'ière partie de l'art. 20 53.t
csL Lrop vague. Ainsi, l'c;m demande si la hatterie de cuisine,
les udensüu de mi~, le linge de ta/Jle el de lit, /~ OtUes Pi-
nairu, etc. font ou non partie du_ rM116/u 'fMU6/lllU.
OMEllV ATIOISS
...
DU TRJaUl'Càl. BE G.llE.?WllLE.
ticle '~ décide que celles qui sont düeenlin.,,. d na11 "fllJO·
MJIU "' ~- , •..,,_. 9• ,_. ti1tw; mail rie111 ne cUcide
li •• Mit 41 e• al eÏRli c1ee eerviulea dWontï.u 0/'1'•-
~.
a....
......
• - - coalnÏtt l la WWÎllll1e t lanp'il ~·de......_
~.
Art. 61.. O. propme anarticle IMisi- U e111e--.,
::_ t pcar •CM .m n'eat pM pm. ._ .. C.-:
~c.t •Lecopropri&ired'a CODCk--•pmtPr và-,
• •iafl'nmdlir aeml le follllu•rri, - le e1ur Il ..rde
• - c:opropric!tain. • •
.Art'IM f1t1r 11D111, w b Ile Io CIOlnMi'a._ _ _ . "par le
ft6null tl'11p~. A thnto/Jk, ce 15 praffll •gtlr/a ft!-
ptJiliqrafiwnfoUe; Sîf1li. Riu , P uouz , l'u.ou , ;...
LIVRE III.
D;.po.iti.oni 6'NJralM.
Art. 2. Le principe étdli par cet article Ma rece'WOÜ'
one nct:ptian, • l l'~gard da able des riYières, des ceqail-
• lages et sa!lle de la mer, et· dea ellllima d'aLeilles lgarc!j
• qae le propriétait"e a perdu de we. •
A ce. mol, iN1enlion d'on Lrésor, qai· ae trou.e 4las le
dernier ali~éa de cet article,
"°*d'un trisor.
on j,réÛreralt celui de ""'°"-
TITRE 1". - Dts succasions.
7•' Ait. 45. I~c dernier alinéa de ceL ~ticle préSCDtc pae
DU TIUJW1'AL Dl!. GR.DOBLE. S53
1:i.
,.
faate ·d'iaa 1 •IΕ 1 llidle à corriger : • leu
mo11,....., dt P"'-1, meuu. _,,,.., tJ. l'tlitMI&
* ca
• Art. 54- Le projet de Code ne prâente a11caoe4ilpoli- 75'-
lioa IÙIÏ• - alimeu 11111e les ~ et _.. h ent'ana ::~
' UlllNls Jnr aoiftea peaclaa& Jew 'rie ; cm prop0tecl'afo.au
" • Ciel •lide l'au.a •ÏnM :
• Le pm et la mère, pendant leur Yie, doivea&. à Jears
• eafam mtamla u,.aiemeaa recôan• des "1iUIBI lf(on
" leurs f'acal~ ; ceue obligation eat .m impOIM à cet
• cleraien •nqae Inn père ee m6re sent dus le beaoill. •
Le proie& .te W. p....tl &W'Oir traiM avec ~ 'e 1s1
.mftritil! ·lei ....... Mlllrela. Poarcp,oi D1aa&el'Îlel'AHD put
à l'e:s:emple clel leia nmaiaea, le fila naldre& C'flCOltDll par
• màre à lai llleèéier' maiftnelllDMlllt, lonqa'eUe n'avait
peia& d'm.fw Mgitimeli' e& ~ l'art. 70 à ~me û&re
..... la mùe à ..aa.ir i - esûaD& aa.turel à l'esd111Î08
de la rc!pùliqm , .......'il ne Jaime aacaa eaf.aa& ea c1etcea-
üat Wgilüm , flOlll'lllleÎ o'aùiettr.ai&-GD pas ce fila à· lai
soccécler 4-1 le ma.e aa? Celle Nc:iproc.i&é parai& 4tre
cllna l'o. .e .de -la jmtice : cl'aillean, la portion acoordée
an: ..r.. natarels, "par l'article 55, •r les lliem de Laon
p6re el ~., R ftclail l trep pea à èheM pu Je mode
atlaplé, i - la liqaiier• par l'ar&ide 5g. . "
ÂrL i6. r.et article puaft priteoter uae contradic:lioo, m
pâqae ies .._ •enriers aliné~ beat • f1IOl'I ~ la lllC-
cession le •allÎm 4e la porûoa aiëreote MS eai:.. u-
·'•ela ; et que 1 ..Waat le preâ.ier •liDéa ' reafanl nalllrel
lle91111t MOir /JI ,.,. de la portion Wréditalre •'il aarait eue
•'il e6t "6 légiaime, Uaaraia-.....ir•ee& I• _., 4e toote
la adccesllion Jonqu'il M rencontrer.ait •u'uo aaeeaùnt.,
puce qu'iJ a.rait «a le toat 1'il eét. âé légitime. Cepeadant
le second alinéa dilpOM qu'il ue pread que ù (/flllrl, lonque
le père ou la mère ne laiNc ai deaceodaaa Wg'1i9le1 ni -..ien-
Mlll; d l'-00 ae peul présumer que &es auteur• da Code aient
entend• J..i 41ooner le tiers lor14111'âl se lrou.,c 1111 uc:eDdut ,
S54 OllE.ll'Y ATIO!U
Art. 104- n serait pins convenable, poar veiller am: in- •••
térê&a des créanciers absem, qui peuvent ignorer le décès de
leur débiteur, de fiser à l'héritier qui n'aur. . ·fait aucun
·acte d'acceptation un teme pour faire inventaire, à comp-
ter du jour o'li il a m le déc~ , et passe! lequel il ne lel'ait plus
admis à ce- bénéfice. Il est iensible qo'en laissant à l'héritier
un terme indé&ui pour faire inventaire, OO loi accorde plus
de moyens et de· temps poar détourner les efîeta mobiliers
et dettes activea de l'hoirie ; et la preuve de ce détourne-
ment devient toujours plus difficile : ce délai devant être plus
long si la 1UCceuion s'ouvrait en France, el que l'héritier
se trou.At en pays étranger ou dans les colonies françaises ,
.on pourrait le graduer d'ap~ les bues 61ées par l'art. 22 de
la foi da 22 frimaire an vu, IW' l'enregistrement.
556 ÙMEl\VATION
.
• tromper quelqu'un en traitant avec lui, ou de le Waen à--.
;~ ..
ArL 18. Oa propGM d.'ajoa&er l'arlicle aaiv.inA: .. Oa.eel. 1121
.--~
558
git' dans ce& article ' des CODYentÏoDI b t la c...e est illi-
cite 1 et que le pronom n s'y rapporte.
Si les auteurs da projet de Code anient eu l'intention ~
préaenter aue disposition relati.-e au cœ'ffDtioDI oà la came
aurait éli omile, ils auraien' pa dire : w a.w•fÏM est ,.._
loi*, f""Ïf"e la t:111Ue ra'y niJ ptU aprünie; maïa l'oia aeat qae
ce principe. aerait fort c1augereDL
.En&n, l'on propo.e d'ajoater à l'arlicle 3o l'aaailion .U-
'ftDte' paiaée ~ les loia 3 et 4' § 2 ' a. tle ontdid. o6 '-"·
~
" ques. • ·
.. .
" demeure de la livr~r ; auquel cas la cho* reste à ses ris-
aaaec:ame, ....,a.a.;..•..... 1
• e9 . . . . . .
• a. capital exigiWe, ~._a le cal eà la J.i a. Jiil
• courir de plein droiL •
Art.~&c. Ajouta•.....,. .ainâ c1e cet a1idit, ce8eb:
1155
;il•.....,..,.,_,.; parce qri1111 lienae Mit,_~
le aMI c1'on d6ïlew, . _ Ïlllâtt et aaaa mot&
Art. 52. U COD~ •'ajoal9 à cet article:• Ce~
• àat, lonqae le 1e111 • ' - pbl'lle el& dliir, • • doill
• ,_ l,.ld!l'pnttr'. • ll\a ia M'6U -O. al Si;u-., w
""-' ad.Jlti '°"""""' ......
CBAPITBB Ill. - Del obllptioaa c:aaditiDaaello. .
1171 Arl. 66. On propoee cl'ajoaau aprà ccl article le aQ..
vaot:
• La. condi~ poliûve eâ ceUa 1ai eoasiale à œ qu'un
" éYéllemcnt arrive.
•La coaclitioa aéga&ive PL celle qui coDIÏI&• à ce p'aa
• clvéDementn'JRÏff.pu. •
Art. 70. Ajoute& l'article laivaut :
. An..;... La coacliûon aiplive cp a DD temps fixe est
• accomplie lorsque ce temps •t
e:s:pili sans que la chose
• eoit arrivM : elle l'eat. également, ai, &Yant )e terme, ilett
" certain que la chose n'arrivera paa. •
1179 Act. 73. Poœ &!!c:laacir la dispoai&ioa coQlleaae. dus cet
.article 1 oa propoae l'addi.ti.ou et ré.dac&ion suivaalc :
Art...... • L~ cowlitâoa acco111plie a un eŒe1 râroa.cbf a a
" jour aaqael l'eagagemeat a ét.é contracté; ainsi les &aitJ
" el a.nru acceuoire& IOÎlt reatitu&!!s du joar du coatral • et
• lea droila acqais au ticra ~t l'intervalle • méutia.
" Si. Je c:r'aaG•r Ut mon annt l'accompljwmma cJie la
" faut qa'ils soient tous arrivM pour qae la condition soit
• accomplie. •
Art. 77. Pour qGë c• article coYKide uec l'al'ticle 139, nh
on présente la rédaction saivante :
• Lorsqu'Uae obliga&ion a été ceatractée IO~ UDe con-
• clition s111pemive , si la chose qui fait I~ PUUi~re de la
• convention périt ,aYant l'événement, elle périt pour le dé-
" biteu.r, et l'obligation est éteinte• pàr l'extinttion .de la
" chose qui en est l'objet : mais , si la chose se détériore , le
" débiteur n'est tenu à la IÏ'ner qpe telle qa'e~le est lors
" de l'éYénemeut, pourYU q11e lea détériorations su"enues
" ne viennent point de 11& faute ...
Art. 92. Pour éviter toute faU11e application, ajoutez ,
dans cet article , le mot MJliJaire aprea celui de criunciu.
Art. 1og. Le titre de la d.is&inction première annonce la 121r
--- . -
• J»U T&IBUlllAI. Dl. G&ENOBLE. 563
..lion ' il y aara lieu à l'action en nulli.lé contre tout ce qui
" aura été réglé en conséquence·, mais non quant au au-
" trea chefs qui en seraient iudépeudam ( U,. 42 ,.·cocl. de
• tl'onlact.).
Art. 8. •Il y a lieu à l'action eu restitution contre ane ,..,54
" trausaction faite eu e:ir:écutiop d'an titre nul, si Jes partiea
• n'ont pas npressément traité sar Ja nullité. '
Art. 9. • On ne peut transiger aar un acte sans le con-
• naitre (U,. 6, fT. de ~Qf:t•• cocl. Jàh. del. 1 de
• llvlnlaet. ).
ArL 10. • ~ tramaction sur an procès jugé eu dernier ao5'
" ressort , à l'insu des parties , eat nulle ; elle suhaiate si le
" jugement est'1111Ceptible d'appel.
Art. 11 • .L'erreur de calcul intervenue dans une trausac- aoH
" tioii, se répare, à nioiua que l'on u'~ôt transi~ 1111' l'er-
" reur même ( ~. unie., cod. tk errore calcul.) "
CllAPITRB IV...... De l'extinction de. obligation• coDYentlozinellea.
Art. 129. Cet article devrait être remplacé lar ~a débi- JiY. J-
lit. J-
lion que .Pothier donne da paiement , comme il suit : c:ll. ,_
1141
•inté• que jmqu1aa temps oô il paie la somme due.
Art.... • Le paiement tàit Pif le débiteur à ton cftncier,
• aa préjudice d'une saisie-arr~t légalement iatene.e,
• o1ett pu niable à l'égard dea créaocien arrftans , qai
• peuvent le contraindre à payer de noaR&a , aaaf .on re-
• coun contre le créancier ( Pothier, da olili6. , o• 462). •
n4• · Art~ 135. Cet article cleTiendrait plaaclair,e'il était miYi
d'an nemple. On Fopoae d'ajoater le saiY&Dt :
• Ainsi., le paiemea·l fait de Isonne. foi par le •~ïtear
cc cl'ane succeNioo à celui. qui en a la légitime pouessâoa
cc est v:alable, quoiqu'il ft\t eosuile reconnu qu'eJle appar-
L'art. i5o clit que lei offtes doivent ttre faites au ••ü:ile usa
tlu crianckr; l'art. 151' n° 6' dit qu'il faut les faire ,.
lia où I• ,,.iemet JolJ '"' ~; el le dernier alio~ de
l' arL 140 clit qM t. flOÏf!llUnl' Mil lûe /Gil au tlomicill du "'6i·
uur.
Pour concorder ces deux artides , et lever le doute f1ui
pourtait nattre: de l'art. • 4o ,. tf9Ï pri•eit cependant ua antre
cas, on prepose ff rt!diaer le a 0 6, dl!· l'art. 151 , ainel .qa'it
suit: •
• 6' Que lea off~• 1oien1 faites aa lieu oà le paielMDt doit
" ftte etéë_,, canforuutmefll à ce qui ~t 4nonci ~o l'ar-
• ricle ptéc:Hent. ,•
On demande aD11i, relativement à l'art. 151 , qu'il 10it
déei<W ·ai, peur l'éaliaerl'offnr e& la OOlllÏpation d'une dette
e11 clenréès, par exemple, de c1em: cenLI qnintam ~ blé, il
faudra l'offrir en nature par l'exhibition du blé. li coamm-
dtail de prescrire • mCN1e à c~t é~ard.
Art. ·1-M. Il at utile d'exiger, pour la validi~ des comi- usg
gaaûooa, an bordereau des espèces oa c1e la chœe linée en
paiement, afin de prévenir les alaaa aaiua~t de l'écünge
f.JD'on ftOnrtail f.aire dei e11**, mrmt dam le caa d'ane
d~dlon411sati-.
On propGse , à cet efret , de rédiger ainsi le n• 3 de
l'art. 152:
3- ,. Qa'il y ait eu procè..verbal dre• par l'ofticier d40-
11sitaire, tant. da boftlerea• des •ce1 oa dei chOIU li~
" vr~es , que du refu fait par le ~rianct. de les recevoir,
" ""• • nott com,_..lien. •
566 OUJ:ll \' ATIOMS
DE LA ~OVATION.
j
DU TRIBUNAL DE GRENOBLE.
.. ..
til. 3-
première les dispositions générales commaaes au.ii litr. - - dl. 6-
t/rndquu d MnU.;,,, priH; celte mitbode éviterait . . ft-
,_
pétitions. . .
On préleute ci - après deu principe• pnérau ..... ont
'té om.il: ·
568 oaSEa'V A'llOM
.....
I
OUEaVATIONS
13'1 Art. 232. On a omis, clans celte section , toutes lea dürpo-
sitions relatives aa nombre , à la qualité des témoins, aar
moti& de rejet el de reproches: il parait d'aatant p\as Déces-
saire d'en poser les principes, qne , par la diapoâtion gW-
rale et &aale da Code , on abroge les ordonnances et Coat.-
mes relatins am: matières qui font l'objet da Code•
•,,, Art. 238. On propose d'ajouter à cet article l'alinéa sai-
nnt:
4•• A celles où l'on aurait employé le dol, la fraDllle oa
• la violence. "
En effet, comme on ne peut que lfts.rarelDe'Dt m foarnir
la prean par icrit , ce serait les amoriser que d'en re6.er
la preuve tealimoniale.
135 7 Art. 252. Il eltnécessairededooner la défioiliondel'~
mationjudiciain, poor l'intelligence de l'arL 253.
.ss9 ·Art. 255. On doit être ante>riR à déférer l'al'lnnatiou • r
la propre eonnai1Mnce de la partie , quoique le l'ait ne lui
soit pu personnel : tel serait le eu d.'aa héritier qui pourrai\
être imtrai' d'an empruut fait par le déCaot.
Jl f.aat donc ajouter à cet article ce qui sait:
" Ou .sur. la coonaiasance qu'elle a du fait de celui auqael
• elle a succédé. "
TITRE IV. - l k la contrainû par corps•
.aoh Art. 1•, n~ 8. Les lois moderues ayantauimilé lafermien
des moulins à farine, aalC feraüersdea biem raram:, on pro-
pose d'ajouter au o• 8 de cet article : • et contre les {ennien.
" de moulins à farine. "
u&& Art. 4. Cet article présente quelques di1potitfooa relaaiTeS
au stellionat commis par les femmea.
'
DU TRIBUNAL DE GRENOBLE.
.
TITRE V. -Dt1 cautionneml!M.
. 0
,.
SIGI On propose encore d'ajeuler, au deasième a/iala • a• S
DU TRlBUlUL Dl GllE?COBLE.
.:.i.'• Art. 25. Cette section Ire ne dispose que relativement au 1124
•eudeur en retard de livrer la chose vendue; mais, si c'est
l'acheteur qui est en retard de s'en Caire faire la délivrance,
comme cela peut àniTer pourles choses qui se ?endent .au
poids , à la mesure , au nombre ou à ·la dégustation , men-
tionnées clans les al't. 4 et 6 de ce titre, que fera le vendeuri'
et qui supporterA les avaries? Le Code devrait le décider.
Art. 61. On propose de placer après cet article l'addition 1619
suivante: .
" La subrogation ne donne point de garantie au subroga-
" taire contre le subrogeant , pas même sur la restitution du
• pris en cas d'éviction ; sauf au subrogataire à exercer tous
• les droits du 99brogeant. "
Il parait d'autant plus essentiel de rappeler ce principe de
droit, dont le Code ne parle point, que la subrogation est
I·
devenue d'un fréquent usage pour les mutations de domaines
nationaax, et que la subrogation est plutbt une cession des
droits du subrogeant , qu'une Tente d'immeubles ( Fab.
;. clef. 8 th contrallmd. empl. ).
Art. 93 , 2• alinéa. Mette:i : d qru la chœe IN!nduuoit éclautJ, 161~
au lieu de : ou qru la chose l1Dlllue soit échue; c'est aana doute
pne faute d'impression.
Olif.B.VATI01'S
u•. 3- Arl. 76. On propose d'ajouter après cel article , ccus qui
lil. 8-
lin dn suivenl:
ch. 2.
Art.•... " La plus longue durée d'Me lecation ne peut ex-
" céder quatre-vingt-dix·neur·ans. ,,
Celle disposition fut adoptée à l'égard du bail emphytéo-
tique , par l'article 1u du titre {«' de la loi du 29 dé-
cembre 1790.
Art..... " Les baus à vie sur plusieurs têtes ne peuvent ex-
" céder le nombre de trois.
Même article de ladite loi.
Art..... "Les baux qui eii:cé1leront les lermes ci-desso.s ).
" seront réduirs. "
DU TBIBUNAL DE GRENOBLE.
Art. 1 .... " On appelle rente foncière celle qui est étabiie
" par l'acte d'aliénation d'un fonds.
" Elle conserve sa nature , quoique l'acte éootienue l'é-
" valuation du capital au moyen duquel on pourra la ra-
" cheter (livre Ill, art. 3, titre V, art. 3 de la loi du 29 dé-
" cembre 1790).
" Mais si l'on vend un immeuble, et qu'on en laisse le
" pris au pouvoir de l'acquéreur, sous une rente, elle est
" constituée.
" Art. :.a. Toute rente foncière est rachetable, nonobstant SJo
• toute clause contraire (Titre Ju, art. 1e').
Art. 3. " Le possesseur de plasieurs fonds grevés de rentes
" envers la même personne peut racheter les unes sans
" racheter les autres ; à moins que ces fonds ne soient tenus
" à rentes solidaires, auquel cas le rachat ne pourra être
" di ~isé (Titre II , art. 1 u ). ·
Art. 4. "Lorsqn'un fonds grevé de rente est possédé par
" plusie0:rs copropriétaires, divisément ou par indivis, un
" des copropriétaires ne peut racheter sa part de la rente
• qne do consentement du créancier (Titre Il, art 2).
" Le créancier peut refuser du copropriétaire le rem-
• boorsement total en renonçant à la solidarité envers tous
• les coobligés (lliid.).
• Si le redevable fait le remboursement total , il est sa·
" brogé ans: ,droits du créam:ier contre les codébiteurs, mai5
• sans solidarité ; et chacun des débiteurs pourra racheter
• diviaément sa portion (lliià).
592 OllJ:KT ATIOlU
'
nu TUBVMAL DE GUMOBLI'..
1
l'art. 21 ; ila pr~ jea caa .noo prtvua pf.I' Je: ~, i=t
t d.out les loia.r~aioea.ont fourni la décisiqn.
Art.... " L'emprDDteur qui a payé dea intérêu qtÜ u'éLai~~ 1906
" pas stipulés ne peut ni les répéter ni les imputer 1111' i.
" capital, pourvu qu'ils n'es:cècleo& pu Je taux JégiLime. ,.
Art.... •Celui qui paie uue annwté d'intér~111 .d';avance
.. ne peul ni les réptSter Di les imputer. Daoa ce cu, celui
" qui les reçoit est préaumé atermQyer le remhouna~Jû
• pour le ma.ne temps. "
Art.... " La .Wttan~ du caphal fait préaumer le paieme~t
.. dea intérêta, et en opère lil libération, à moina qu'Ua'y ait
• pr.aesta.;on coukaire. ••
TITRE XVII. - Du mandat.
Art. 1"', Il est ~écessaire de déterminer si l'hypodi.èque .,.
1984
eur les biens du ~andataire, r~ulta~t d'une procuration
passée par acte authentique, doit dater .du jour de l'acte, aoit
de son inscription , ou seulement de ce~ de son .~ccep~
tion ; et si, daas c.e dernier cas, .l'accepta~oll doit être faite
par acte authentique , ou s'il suffit qu'elle résulte de l'~xécu
tion du mandat.
Le Code ne décide rien ~ur ces questions iut.éressantea ,
sur lesquelles les aute.urs ne sont pas d'accord, et qui cepen-
dant se présentent souvent.
Ar~.1~.Q11 propoee l'adclitipn.MàY~l.e ::•Le ma~4a~re
.. doit achever la c;h~s~ co~eade au .clâcès du mapda,._t ,
"' a 'il y a péril dans la dem~re,. H. .
Art. 34. On propose unar&icle additiGDneitlaptla t1i9"8i- •p-
lOOl
tion est puisée ~Di Ica loia 10(§ 1), 11 .i:.1a, fr. c.,,.mo-
tlaJi; co1nme il auit:
Art. ..•• " Celui qui envoie oa fait prendre qaelque choae
.. par ua commiasiosmaire ei& tenu da ~ {aate de ce
• denùer. •
Art. 37. Si ceux avec lesquels le mandataire peut trai&er tooi
I
OISEll'f ATIO~S
OIJsD'Mtl'on1 11nérala aur lu titru YI, VII et. VIII du lim Il1,
rtiatifa au prwilisu d hypotlùqua, et à la venu forcée des
immeu/Jlu.
§ Il.
Concernant lu principaur, incon"'nims l'imitant du risime hy-
patlaicaire tel qu'il est pré1enti pa'r le 'Projd du Code.
§ III.
CAnurlUD&t la leUru tl4 ralifit:al,ion.
••'8 D'aprà le projet de Code. l'oppoatioD formh .ao b.areaa
da conaervaleur des hypothèques, consene bien les droits
des criallcje~ eppoaau. L'hio~.-ie éclai~ el soipeu pour
HS:·aATaire1 n'oublie~a poiat de la former: mais Maabà\amt
dd C!UÎJ.pagnes qui a obtenu un jugement ou p-..6 ._ acte
public qui lui confère hypothèque, uae fem~, an 1niae.r.
41ui ont un«> hypo1bèq11e légale, négligeront de fonner Gt'"
•
.; .. .... j a: ~ a t· ~
~t Ili§~~~~~~
; ;·
.li. .. a ;. ".
If c: ~!t;.z~c~.
CfJ ::.
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,, !?:;
. . ~· ~ r l "i t l ~. l • 1 ll 11 ( • ,. •11
lt-lt.l.}.i:,i1.i1\i1~·,1·,·t'1'' ~' ,:· qi1'
1 \ a-.1 l t 1: 1 l I 1 .. ·•1•..·. ·f ·•·l: .·I ~·
r. t
r 19 l. t!. _. f 1l .. · · · 1 1 · ' •. • ~ J- ! ; 1 ~ ' ~~
DU TllaA.U D&·.UÉGE •
......
lil4 ,o
J
15. 06M'tJt.1IÎfml pN#n&IM,pa.r la oommi.wicm ttam-
""''
='
~
~ par le sribunal d',.,,.t 6'am à LIÉGE ·
,
1
~&re pl• à ta &. iiit l'artide ·• ~ •titre V" li~· I".\ ~r,41 nja
*9ClllMl·aipikatioe·4Hs la~ .-'il accupe; ", ,~~ q•i
est Mn plodott., t'ntliileda &ptlliti.. .4, eet~~·.M
•C~tul, à 11.wrlté~ lias: aseiDulms ~cenmacter:111111riap •tSC
te1 narill oa 1111 lewa de leun ......Mpna·" flYÏl jl .,~
feIMI aaltemerA au tis d'Çoaser ..Ja C.rnQlQ de '°n ·ri;~ .•. ~i
au mari d'épouser la fille de aa femme. . ' , ,· .
14° Il faaîi•P.• ~la fin da.§2 de·l'ar~c•.-li ~titre V, '168
livre I* , oes llllOll : ., ae la partie ~rac'*Jce qu.i..n~a pe.s
· • aOCOMptfsa...Jin:gt-cincpûème Il~.•
a.5• Pour 1fU la Gispoaition ~-4~• 4 l'al'l. 31 .. liera ~, 11&
livre I•, paiMe être exécatée loraqqe.. iet parLies aool do~
ciliées dans différentes cômmoae;, U f•.ut· que l',acte c\e .-.-
blicalien 3DDOhce. le liea 4~ leque! le mariage tera célé-
6n OlaaTAftOM
bré ; am celle pncamlan, l'oppount ne uara oà Sire a
domicile, ni à quel oSicièr ae l'~ ciftl dâaeJacef' IOn op-
pOIÎtÎOD.
18' 16• n r.at efûeer, dam le l!enaier paragraplae de l'art.~
tiL V, liW'. I•, c:ea lllOts; ,,.,,.... . .e , ~rita en chiffres ro-
maim, parce que lu acepiolM dont il y a& parJé .sont toalel
portftl à l'article 35.
17• L'arL 63,.ûL V, liY. I•, porte:• Le ma~ con-
• kac~ à l'estrmai~ de la Tie, etc.-•• •
La commiuion peme que cea derniers moa. eont trop
ngaes , qu'ils occasionneront dei procès, et qu'il aerail
alite de tiser l'.Spoque , comme on a fai& pour les reconnait-
-cea d'enfant, art. 28, liL VIII, lin-e l•, et pour les_..
tameD1, art. 74. tiL IX, liwe DL
u7 18° L'article&&, ûtre V, liY. l•, di& bien qu'une femme
De peal rlonnir, alNIWl'oi lll&"f'W oue 1acceasion sans le coa-
.en&emmt4e IOD mari;. 1laaia cet artide ne df'ead. pas à la
femme de co•tlodllr, et il ae préaeote ae ~ .de coalra-
ëc&ion entre cet artide el l'artidf'. 7• ayant.
uo 19° La commission croit que les sep& derniers mots dq § 2
'de l'article 68 • titre V, livre Jer, doivent lue l'e\ranehu,
parte qu'il r-1te cle cet article , tel qa'il est main~eoaat
conçut qu'une femme . . pea.t eare r.Spatée· marchande .......
Mique que clam le cas aà >tO• mari ferait un commuct , et
-q11"elle en ferait un ·aatre; tandis qu'il doit aaf&re qu'uae
fédlle! Caaee pùliqameat 1lll commerce clou& le mari ne 1e
~lê' point , peu importe qae ce dernier soit marcb.aDl1 ou
qu'il ne le soit pu.
5'a 20• Il setaita.aesimpOl'taDtl!eeuoirli l'~poqae de la con-
ception,. dont il-e9t parlé à l'article 34 9 titre Vll, liYTe I•,
. s'.Stend depuis le 286• jour idlNfll'&a 186• avana. le mOIDelltde
la oaissaute t commt il ut détermia.S aux articles 3 el 4 da
~me tilte , pour ce qui concerne la pr~mplion de la légà-
ti8'1îU d'un enfant né pendant h! mariage.
l;I 21• La commission peqae qwe l'article~' till'e Vlll 9 li-
DU ftlBUlfAl. Da LIBo!.•
...-e (ft ' a introduit une manière trop ùeolae d'exercer rau-
loriû paternelle. L'art. 6 du ma.ne ·titre ne permet pas à la
m~re d'es:eroer celle autoriû d'miie m.nière aussi arbitraire;
nanmoim, il n'ell pu prou" qae a.ares soie&t·moina ;...
ats en.en leurs enfam que les pùe(I. La paissance patemeUe
qae lea Romaine e:œi;çaient 1a.r. lebra.eafam ne semble pu
·coaTeDir à noa mœan , et la loi doiaopounoir à ce que la·dé-
tention, qui déshonore toujours, ne soit pea l'etreadeJa p•
cipitation , et que cet acte de .ripew a'ac:caWe pM de re-
grets iDutilenu pire auquel. r'oa ae peut reprocher . rpa'1111
mouvement de colère. · · ) • ··
: 22° Art. 53, tiL IX, liv. ter. Si Je·i:onsen de'Camiffe"rejè"le "o
des excuses v&labl~s 1 la' loi ne ioit-de pas, dans· ce cas , ol'-
f rir an recours contre cet acle arblthire?' '
23• Art..82, ;it. IX, liv. I•. La.co~m~ion pense qa;une ,s7
utilité majeure et évidente d~naii ~lre acl~ise coJQme motif
suffisant polll'. aatorisèr l'aliénation 'd'üù immeuble apparie!.
•• 6 • • , •• •• 1 • 1
toua les bieos de toru les asceodans du père cle l'enfanL Mais
celle répoose ue parait pas lever la con1.radiction , une suc..,
ceasion petite étant une succession tout comme une plus
riche•
. 32° L'art.. 70, tit. Jer; liv. Ill , ne détermine pas comment 76S
on doit ~rlager la succession d'un enfant TIJIJilrel, lorsqu'il
laisse des eufa~s natunls. L'art. 55du même tilre, ne parlant
que d'ascenclaDs liBitimu, ne peot., dans ce cas, recev~1i
son applicaµoo. Ne serait-il pas juste c1e statuer que, lorsque
le défunt laisse des asceQdaos ntUwYÙ et des eoram· not.wtls,
laauccesaion aj>pàrtieodra à ceux-ci à l'exclusion ~es.autres~
Par ce moyen, l'on suivrait; quant aux paren1 'MllunU, la
même règle que l'on .Wt po1H' les aucceasioos des parens
liBitimu.
33° La commwion pense qu'il serait utile de bien déter- a11
miner ce qui rend une succeuion vacante. L'art. u1, tit. J•,
liv.111, est muet s~r ce point:.
34° L'arL 15o, tiL I•, liv. Ill, parait sujet à de graod.9 u~
inconvéniens; car, si le même aort désigne et celui qui doit
former les Iota, et l'ords;e dam lequel ilsdoivent être choisis,
celui qui forme les Iota po1i1rra s'entendre avec. celui que le
sort .aura. désigné pour choisir le premier lot, e\ celui-ci
pourra rect:voir un lot.infiniJMQt plDB couidérable·.qqe: les.
1~1' des au.tru: il 1erait préférable d'aban~oner .au s8r~ la
distribution des.Io.ta.
35° L'article 154, tit. Ier, liv.111, exige que la cita,ion se u 9
Ca~e e~. j~tice : la comuûllioa. pense. que, ei,l?objét à liciter
n'était pas très-considérable, il serait plw avant.ageu de
f'aire la lic;~tatioa. 1ur les lieu et p•-devant ua · uo&aire à "
tlUÜJrÎJé par k llWrmal·tk premÏJl'd inlltac~. ,i '
3& Dans le cas du§ 2 de l'article 22, titre Il, liv.111, ms
un paiement partiel fait en co~qaence d'• · engagement
COJ:!trac~ par an mineur, un in~rdit Q11une femme'mari.6!,
.;aprè8 que la . loi les a rétablis clans la . pleine .capacité de
~raçte_r., .deyrait avoir le méme ~~qu'une· r,atàieadœ':
111. 4o
6a6 OUIUlVA.TIOU
trou•epas. ·
.
lesquels , néanmoins, le cas de la caution judiciaire ne se
. ·
ao1'u•
Hll
4So L'article 25, tit. V, fü·. Ill, dit" que la caution doit
• etre domiciliée dans le lieu où elle doit @tre donnée.• Le
mot lieu paraît trop vague; cette disposition donnera lie11 à
plusieurs contestations qu'on pourrait prévenir, en substi-
tuant au mot lim, ceux d'arrondissement du trihunal de pranibe
üutanœ tkoant ltq11el elle doit itre nçue.
49° Le dernier mot de l'arlicle 57, tit. VI, liv. III, est,
sans doute, une faute d'impression.
901 5o0 Article 13 , titre IX, livre III. La commission croit
~n'en général toutes les dispositions qui concernent les en-
fans naturels sont trop rigoureuses : il serait plus équitable
de permettre à un père et.à une'mère ~re, pourleuren-
fanl naturel , tout ce que la loi leur permet de faire en C.uear
d'un ~tranger.
51° La disposition de l'article 16, tit. IX, liv.111, nefera
pas cesser la cause 'de ces actes frauduleux qui eo~endraient
tant de procès; la commission croit qu'il faut enfin ~ermet
tre à celui qui n'a pas de ducdflans légitûMs de disposer,
par acte de dernière volonlé , de la totalité de ses biens.
52° L'exemple apporté au§ 4, art. 22, lit. IX, liY. DI,
n'est point applicable à l'espèce, parce que, suivant l'ordre
de succession , jamais l'oncle du défunt ne concourt uec le
neveu à la meme succession; le neveu exclut l'oncle, et le
neveu a droit à la réduction.
53° L'art. 44, lit. IX, liv.111, ne permet an donat~r de
stipuler le droit de retour, q11e dans le cas où le donataire t!l
ses <lescendans viendraient à mourir avant lui : il semble
qu'on pourrait permettre Ja -même stipulation au donateur•
dans le cas où le donataire viendrait 1eUI à mourir avant loi.
54° La commission demande si le· mot mo/Jilin-, qui se
tr~uve n° 1, art. 14, lit. X, liv. Ill, comprend les rentes
pcrpéluelles el leurs capitauiç.
DU TlllBUNAL DE LIÉGE •
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