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gérodontologie : la prise en charge des soins dentaires chez

les personne de 3éme et 4 éme âge

QE paro : partie Ghdira

I- Le vieillissement et cavité buccale :


1- Veillissement au niveau de l’email :
- Au-delà de 50 ans , l’email s’amincit
- Associées à l’effacement progressif des reliefs occlusaux, des stries,
usures,micro-felures et colorations apparaissent
les colorations sont liées à l’incorporation d’éléments minéraux et à
l’épaississement de la dentine sous-jacente ( notamment de la dentine
réactionnelle , plus foncée que la dentine secondaire)
les usures varient selon l’occlusion et les habitudes alimentaires du
patient, pouvant entrainer l’erosion compléte de certaines portions
coronaires
- En surface , les apports topiques de fluor au cours de la vie entrainent
un enrechissement en cristaux de fluoro-apatite. Il es associé à un
renforcement de la minéralisation par l’augmentation de la taille des
cristaux d’apatite et la dimunition des espaces inter-cristallins
finalement , la maturation de l’email le rend cassant , mais
d’avantage ! resistant à la carie

2- Le vieillissement au niveay de la dentine :


- A l’apposition continue de la dentine secondaire, peut s’ajouter de la
dentine réactionnelle.
- Mais, l’élement le plus remarquable de la sénescence est l’élaboration
d’une dentine sclérotique translucide
- Ce phénoméne débute au niveau du tiers apical de la racine puis se
developpe en direction coronaire.
- Cette dentine est moins élastique, resiste moins bien à la fatigue et à
la fracture, mais d’avantage à la carie . la taille des cristallites y est
moindre
3 phénoménes expliquent son développement :
 Un dépôt centripéte de cristaux d’apatite augmentant la dentine peri-
tubulaire.
 Des précipitations de sels minéraux obturant les tubuli , et la
dégenérescence des prolongements odontoblastiques laissant des
tubuli vides aui s’obstruent par la dentine réactionnelle mpérméable
et opaque.
3- Le veillissement au niveau de la pulpe
Sur le plan histologique :
 Atrophie et dégénérescence :
- Tous ces phénoménes tendent à diminuer le volume pulpaire
- Vers 70 ans , la chambre pulpaire est presque entiérement calcifiée
- Cette réduction n’est pas homothétique ( les cornes pulpaires, bien
que réduites, peuvent persister logtemps)
- Au sein même de la pulpe , une réduction du nombre des constituants
cellulaires ( perte de 50% des odontoblastes entre
20et70ans)vasculiares et nerveux s’associe à une fibrose et une
dégénerescence calcique.
 Dégénérescence : - calcique :
- Une augmentation de la dégénérescence calcique s’explique par :
 Des pulpolithes sont isolés et se trouvent très souvent dans la chambre
pulpaire
 Des dépots calcifiés diffus sont des épots généralement dans la portion
radiculaire , cependant , la capacité de réparation pourrait etre
compensée par l’épaisseur importante de dentine associée à un plus
faible volume pulpaire
-fibreuse
-graisseuse
-hyaline
-amyloïde
sur le plan physiologique et clinique :
- Les modifications des tissus pulpaires ,’ont de repercussions qu’en
cas de pathologie , sinon elle reste asymptomatique sauf !! pour
dégenerescense calcique
- Cliniquement : diminution des reponses aux tests thermiques et
électriques
- Physiologiquement : des changement qui entrainent baisse des
réactions de défenses pulpaires
4- Le vieillissement au niveau du cément :
- L’apparition de cément secondaire étant continue, son épaisseur peut
doubler ou même tripler au cours d’une vie
- Cette apposition est plus importante au niveau du tiers apical de la
racine
- L’apposition apicale du cément est considérée comme un mécanisme
compensant l’éruption passive due à l’attrition dentaire .
5- Le vieillissement au niveau de la jonction amélo-cementaire :
- Au niveau de la jonction amélo-cementaire la distribution des tissus
durs ( émail,dentine et le cement) est irréguiére au sein de la meme
dent et au niveau des dents controlatéraes.

 Modifications structurales des tissus dentaires liées à l’age 


divers processus pathologiques peuvent intervenir .  lésions
cervicales : la carie : agression microbienne / abrasion , attrition ,
érosion sont constantes , es felures sont fréquentes car l’émail est
plus cassant
II- Les lésions cervicales chez les sujets agées :
1- Les lésions carieuses :
- Chez le sujet agé, les caries radiculaires ou cervicales sont très
fréquentes , elles sont décrites comme « des caries perpigineuses et
envahissantes du vieillard ». évoluant en ceinturant la dent.
localisation :
- Ces lésions carieuses se développent essentiellement à la jonction
amélo-cementaire qui , en raison de son irrégularité, favorise
l’accumulation préférentielle de plaque bactérienne
a- Classifications des lésions carieuses :
Classification Sista : site3 (cervical) et stade 0 à 4
Stade : Diagnostic clinique :
0 Lésion initiale amélaire
1 Lésion ayant atteint le tiers externe de la dentine
2 Lésion étendue ayant atteint le tiers médian de la dentine
3 Lésion étendue ayant atteint le tires profond de la dentine
4 Lésion atteignant les zones dentinaires juxtapulpaires

 Lasfargues et Coll : classification Sista ( site et stade), décrit les


lésions en terme de profondeur et d’activité, influençant ainsi la
thérapeutique ( les lésion radiculaires correspondant au site 3)
 Autres classifications :
- Westbook et Coll : ont proposé une classification histologique selon :
 La profondeur et le dégré de destruction de la matrice atteinte
cémentaire,
 Atteinte dentinaire sans ou avec destruction de la dentine
intercanaliculaire
 Atteinte pulpaire
- Nyvad et Feskov : préferent une classification cliniques suivant la
phase d’activité : aigue ou chronique.
b- étiologie des lésions carieuses :
 Récession parodontale :
- Chez le sujet âgée , l’exposition du cémnet ou de la dentine
consécutives à la recession des tissus parodontales favorise
l’apparition des caries radiculaires
- Causes : la maladie parodontale et le brossage traumatique
 La plaque bactérienne :
- La localisation de la carie correspondra aux zones où la plaque
dentaire n’est pas éliminée
- Comme les autres sites cario-susceptibles, la zone cérvicale présente
une aptitude particuliére à la retention de la plaque bacterienne
 Flux salivaire :
- Chez l’individu âgé, la salive diminue en quantité et devient plus
épaisse et collante
- Cette hyposialie liée à l’âge est aggravée par la prise médicamenteuse
( antidépresseurs , anti-hypertenseurs, neuroleptiques..)
- Des difficultés lors de la mastication , de la déglutition et de la
phonation sont fréquents chez le sujet âgé vu la sécheresse buccale
 Facteurs iatrogénes :
- Bords prothétiques déféctueux
- Des crochets de prothése amovible mal conçus, provoquant une usure
de l’émail et des zones de rétention de plaque bactérienne
- Alcoolisme et la toxicomanie : les polycaries du collet sont le signe
pathognomonique d’une toxicomanie de plusieurs années.
psychologique - L’état physiologique des personnes âgées est souvent fragile.
- Ils sont souvent angoissées et anxieux voir déprimés
c- Diagnostic :
le diagnostic clinique des lésions carieuses cervicales est généralement
simple, car l’observation directe, visuelle et tactile les met en évidence
rapidement .
 Les caries radiculaires supragingivales :
- La limite cervicale de la lésion est située occlusalement par rapport à
la gencive marginale.
- La carie peut concerner uniquement le cément et la dentine
radiculaire mais le plus souvent l’email cerviacl est également atteint
 Les caries radiculaires infragingivales :
- La limite cervicale de la carie est située sous la gencive marginale
- Les lésions peuvent être à cheval sur le collet anatomique ou
interesser principalement la dentine radiculaire et le cément, et plus
accessoirement la zone cervicale coronaire
MOYENS CLASSIQUES
EXAMEN VISUEL : Avant d’entreprendre tout examen
visuel, il convient de nettoyer et de
sécher correctement les surfaces
dentaires.
Le praticien doit s’attacher à
mettre en évidence des
changements de teinte, de
translucidité ou de structure des
tissus dentaires
Les lésions initiales sont plus
dificiles à évaluer l’utilisation de la
transillumination peut permettre
une meilleur diagnostic
SONDAGE : Le sondage est utilisé pour
permettre dévaluer la consistance
des tissus dentaires
Cette méthode est à utilisé avec
prudence dans le cas de lésions
initiales, car elle peut être iatrogéne
Elle reste touteois utile pour
detécter la perméabilité dentinaire
dans des lésions cavitaires
D’autre part , cette thechnique peut
favoriser la contamination de
surfaces saines en transportant des
bactéries d’un site à un autre
le sondage permet de mettre en
évidence une surface déminéralisée
au fond de la cavitation carieuse
RADIOGRAPHIE Sa fiabilité reste faible dans le cas
où l’épaisseur de tissu minéralisé
est importante , et son
interprétation doit se faire avec
prudence
MOYENS MODERNES
- LA FLUORESCENCE DES DENTS
 L’AUTOFLUORESCENCE QUANTITATIVE (QLF)
 LA FLUORESCENCE EXALTEE PAR COLORANT ( DELF)
- LA SPECTROSCOPIE ELECTROCHIMIQUE DE
L’IMPEDANCE (ECM)

Caries radiculaires :
- Si la majorité des sujets de plus de 65 ans présente des caries
radiclaires, une majorité de ces lésions ne requiert pas
obligatoirement un traitement opératoire.
- Il faut en effet distinguer deux types de lésions, les lésions actives qui
necessiteronts un traitement, et les lésions inactives qui sont les plus
fréquentes et qui ne necisseteront pas toujours un traitement
opératoire, le plus souvent ce traitement se fera pour de
considérations ésthétique
Les lésions cervicales carieuses actives ( L.C.C.actives) :
- Elles se reconnaissent par leur couleur jaunatre, brune ou blanc
crayeux si elles sont débutantes
- Le fond est constitué de dentine ramollie ou rugueuse au stade initial
- On distingue généralement la présence de plaque
- Les bords de la cavité sont irréguliers avec un surplomb d’émail
ébréché
- Lorsque les lésions sont étendues à la racine, elles sont situées à
proximité du rebord gingival
- Elles se développent plus en surface qu’en profondeur compte tenu de
la disposition des canalicules
Les lésions cervicales carieuses inactives ( L.C.C.inactives) :
- Elles sont de couleur brun foncé à cause du processus de
réminéralisation.
- Le fond de la cavité est constitué de dentine réactionnelle dure
- Au niveau de la surface radiculaire, elle est brillante et lisse, et
souvent située à distance de bord gingival.
- Ces lésions sont peu sensibles , voire asymptomatiques.
classification des lésions radiculaires selon Nyvad et Fejeskov :
Lésions actives Lésion arrêtée
Phase Aigue Chronique
Couleur Jaune , brun clair Brun foncé , voire
noir , surface
luisante
Sondage Tissu crayeux , Lisse , dure si lesion
quand cavitation : ancienne : peut
limite très irréguliére apparaitre lustrée
et tranche
Plaque bactérienne Dépôt souvent assez Dépôt faible
épais
fond = dentine ramollie ou = dentine
rugueuse au stade réactionnelle dure :
initilae :
_____________________ -au niveau de la
situation -Lorsque les lésions surface radiculaire ,
sont étendues à la est brillante et lisse
___________________
racine elles sont  souvent à distance
situées à proximité du bord gingivale
du revord gingivale -sandage sous
-se developpe + en pression
surface qu’en modéréesensation
profondeur compte est dure
tenu de la disposition -lésions sont peu
des canalicules sensibles boire
asymptomatique

2- Les lesions cervicales non carieuses :


a- Définitions :
- Usure : une détérioration site à un ling usage, il s’agit donc d’une
perte de substance progressives liées à des phénoménes répétitifs (
contrairement au traumatisme dentaire)
Dans le domaine dentaire, 4 phénoménes d’usure sont décrits :
- Abrasion : est une perte de substance due à un processus mécanique
autre que la mastication. Il s’agit d’une usure dentaire par friction
causée par des contacts dynamiques impliquant des corps abrasifs.
Elle découle d’un brossage agressif des dents et des gencives, de
nettoyages interproximaux traumatiques ou d’habitudes alimentaires
- Erosion : la tribo-érosion : il s’agit d’une attaque acide non
bacterienne des tissus dentaires,les acides responsables sont d’origine
extrinséque ou intrinséque . elle correspond à la distruction des tissus
durs de la dent induite par des processus chimiques et/ou éléctrolytes.
Il s’agit d’un phénoméne pathologique chronique, localisé, sans
envahissement bactérien . dans ce type de lésion , il n’ya pas de
plaque bactérienne associée, au contraire l’acidité( pH <4.2) entraine
la mort des bactéries cariogénes comme streptococcus Mutans : la
persistance d’un bandeau d’émail cervical en présence d’une dentine
éxposée sur les faces axiales est un signe pathognomonique de
l’érosion.
- Abfraction : une forme spéciale de perte des tissus durs liée à une
composante fonctionnelle : flexion de la dent qui améne à une mise en
tension de la structure cristalline située à la jonction amélo-
cémentaire en vestibulaire. Les dents concérnées seraient celles
impliquée dans des intérférences occlusales en latéralité et en
propulsion
- Attrition : c’est une forme d’usure à 2 corps par contacts dento-
dentaires ; le matériau le plus dur creuse la surface du matériau le
plus ductile qui se déforme avec une perte de matiére. L’attrition des
faces proximales est importante et permet une diminution du
périmetre d’arcade.
 Ces lésions sont fréquentes chez les sujets âgés .leurs effets
s’accumulent dans le temps toutefois, il semblerait que la
progression de l’érosion et de l’attrition s’accélére avec l’âge (
diminution du flux salivaire, habitudes diététiques, brossage
intempestif)
 Le principal motif de consultation est la recherche de bien être et
du confort lors de la mastication, ce qui implique une s&dation
pour la douleur lorsqu’elle existe.
 Ensuite viennent les préoccupations esthétiques.
Déscription des lésions cervicales d’usures

Lésions Aspect Limites Surfaces localisation


cérvicales péripheriques
d’usure
Erosion Satiné Floue en Larges En fonction
opalesceant forme de U nettement de
déminéralisées l’étiologie
Abrasion Brillant et Nettes Large , Collet =
lisse saillntes nettement jonction
déminéralisée cemento-
dentinaire
Abfraction Concaves Sillons Collet
arrondies profonds au jonction
dessus de la amélo-
limite des cementaire
couronnes en
vestibulaires

I- Traitement préventif :
1- Traitement préventif des caries radiculaires :
a- Prévention de la maladie parodontale :
- Puisque les caries des surfaces radiculaires sont essentiellement
observées sur des surfaces radiculaires exposées, la preméire et la
plus importante prévention des caries radiculaires seront la
prévention de la maladie parodontale
- De supprimer les facteurs étiologiques ( en l’occurrence la
composante infectieuse) mais également d’identifier tous les facteurs
de risque influençant la réponse de l’hôte, puis de les éliminer ou du
moins de les minimiser.
b- Amélioration de l’hygiène :
- Un brossage corrcet constitur le moyen de prévention le plus éfficace
- L’efficacité du brossage dépend de la motivation et de la qualité des
gestes du patient
- Les brosses éléctriques sont préférables lorsque l’habileté mécanique
fait défaut .
- L’utilisation de fil dentiare, de cure-dents ou de brosses inter-
dentaires s’avére nécessaire pour completer le brossage .
c- Contrôle de l’alimentation :
- Les patients du troisiéme âge cont manifester nettement leur
préference pour les sucreries, donc rendre leur alimentation plus
cariogéne, d’autant qu’ils sont aménés à l’age de la retraite à manger
plus souvant entre les repas, et ainsi le risque de formation de caries
corono-radiculaires s’accroit.
- Il est donc indispensable de prendre en compte ce facteur et de
dispenser des conseils pratiques sur le choix d’aliments moins
cariogénes
- Le contrôle de l’alimentation , associé à d’autres moyens de
diagnostic, permettera de mettre en évidence les facteurs de risques
principaux .
 Le role de praticien consiste à faire en sorte que le patient modifie
progressivement des habitudes alimentaires
- Pas d’interdiction du sucre , mais des conseils portant sur le mode
d’alimentation, des sucreries pendant les repas principaux ( petit-dej,
dej , dinner ) , le minimum d’alimentation sucrées pendant la journée
. ceci peut etre réalisé , soit en remplaçant des aliments sucrées par
d’autre non sucrées , mais gouteux ( fromage légumes ..) soit par
l’utilisation d’aliments au gout sucré mais ne contenat pas de sucre.
d- Agents chimiques de contrôle de la plaque :
 La chlorhéxidine :
- C’est la molécule d’attaque bacterienne de choix pour une période de
courte durée. Son spectr antibactériens est très étendu elle agit à la
fois contre les bactéries Gram+ et Gram- à très faible concentration.
 Les fluorures :
- Le fluor est un oligo-élement qui joue une role important dans la
prévention des caries il a des propriétés cariostatiques .
e- L’amélioration de la sécretion salivaire :
- L’examen de la salive est primordial car elle contribue à maintenir la
stabilité du milieu buccal .
- L’hyposialie peut être en relation directe soit avec l’âge , soit avec
certaines maladies ( comme le syndrome de Gougeort-Sjoren), des
médicaments , ou des traitements ( irradiations)
2- Traitements préventif des lésions non carieuses :
- Dans le cas des lésions cervicales d’usure, on veillera dans un premier
temps à cibler l’étiologie pour établir un traitement préventif adapté.
- La prévention est basée sur des conseils généraux et des conseils
spécifiques à la denture de l’individu .
- La prise en charge prophylactique consiste en la maitrise des facteurs
de risque :
 Par la prévention primaire : évite l’apparition des NCCLs
 Par la prévention secondaire : évite l’aggravation des NCCLs
a- Traitement préventif de l’abrasion :
- Les méthodes d’hygienne bucco-dentaire chez les patients présentant
des abrasions doivent etre modifiées et toute habitude nocive éliminée
- La prévention consiste à informer le patient sur certains points
 Ne pas brosser les dents rigoureusement avec une brosse à poils
durs
- La composante horizontale du brossage est à proscrire en enseignant
la technique de rouleau , ou la technique de bass modifiée
- Le dentifrice devra être le moins abrasif possible et fluoré
- Aucun brossage ne doit avoir lieu directement après une ingestion
acide
- Ne pas se brosser les dents après une épisode de réflux , après un
vomissement .
b- Traitement préventif de l’abfraction :
- En présence de lésions d’abfraction multiples, un équilibrage occlusal
des arcades permet des contacts dentaires optimaux.
- Le meulage occlusal dans le but de prévenir l’évolution des lésions
cérvicales d’usures n’est pas justifié, mais on peut l’envisager dans
certains cas pour la prévention des échecs des réstauration cérvicales
- Chez les patients bruxomanes, le port d’une gouttiére nocturne peut
s’avérer nécessaire.
c- Traitement préventif de l’érosion :
 En cas d’érosion d’origine extrinsèque :
- l’apport de l’acide , du à l’alimentation au caractéristique de la
profession ou du comportement du patient doit être contrôlé
- On récommade aux patients de : diminuer leur consommation de
boissons acide aromatisées gazeuses ou non , de jus de fruits , et
effectue un rinçage à l’eau après consommation.
 En cas d’érosion d’origine intrinséque :
- Une prise en charge souvent multidisiplinaire ( ORL, GASTRO-
ENTEROLOGUE,PSYCHOLOGUE) pourra être insaturée en
particulier pour les patients souffrant d’un reflux gastro-
oesophagien, de régurgitations, d’alcoolisme chronique ou de troubles
du comportement alimentaire
II- Traitement restaurateur des lésions cérvicales :

Quand faut-il traiter les caries radiculaires ?


- Le traitement restaurateur est indiqué :
 Si le traitement préventif a échoué et que le processus carieux et en
évolution
 Si le patient n’accepte pas le préjudice ésthétique lié à la présence
d’une cicatrice carieuse brune
 S’il ya risque d’aggravation de la lésion en particulier lorsqu’une
cavitation existe déjà .

En dentisterie restauratrice, le
traitement des lésions cervicales chez le
sujet âgé, par des adhésifs actuels, est
parfois un acte difficile.
-La pulpe même vieillie et rétractée, est
à conserver.
-En revanche les coiffages pulpaires sont
contre indiqués car le potentiel
réparateur est trop faible
Site 3 Traitement médicale Traitement restaurateur
Stade 0 : aspect Ttt etiologique : NEANT
blanchâtre , pas de contrôle du risque
cavitation carieux
Révision : néttoyage
prophylactique !; agent
anti-bactériens et
réminéralisants :
chlorexidine
Fluorures : dentifrice ,
gel , vernis
BDB solution de
rinçage
Stade 1 : Lésions inactive : Inutile : ou si demande
microcavitations de traitement étiologique : ésthétique ou
surface associées à des contrôle du risque impossibilité de
opacités carieux . nettoyage :
Lésion active : -au niveau coronaire :
traitement étiologique composite fluide
et passivation -au niveau
Nettoyage radiculaire : CVI
prophylactique , agents
anti-bactériens et
réminéralisants :
chlorhexidine ,
fluorures : dentifrice,
gel, vernis , BDB,
solution de rinçage
Stade 2 : cavité franche Lésion inactive : INUTILE
localisée traitement étiologique : ou si demande
contrôle du risque ésthétique ou
carieux impossibilité de
Lésion active : nettoyage :
traitement étiologique -au niveau coronaire :
et passivation Idem composite fluide ou
stade 1 moy viscosité
-au niveau
radiculaire :
CVI+composite fluide

Stade 3 : cavitation Traitement même CVI+composite de


étendue à deux faces étiologique : contrle du moyenne viscosité si
risque carieux , demande esthétique
nettoyage
prophylactique
Stade 4 : cavité très Traitement CVI+( composite de
étendue « carie en étiologique : contrôle moyenne viscosité si
nappe » du risque carieux demande esthétique :
nettoyage traitement de
prophylactique même temporisation à
surveillance )

Quand faut-il traiter les lésions d’usure ?


- Le traitement restaurateur intervient lorsque :
 L’apparence des dents devient inacceptable pour le patient la
fonction physiologique est afféctée
 Les signes et les symptomes ne sont pas controlés par la prévention
 La destruction dentaire progressive conduit à la nécrose pulpaire ou
rend difficile la restauration ultérieure des dents

 Stratégie opératoire chez le sujet âgé :


- La communication patient-pratticien , élement incontournable de
l’approche psychologique est le socle sur lequel repose la pratique e
l’art dentiare, et conditionne en ajeure partie la réussite ou l’echec
des traitements
Traitement conservateur des caries radiculaires :
 En dentisterie restauratrice , le ttt des caries radiculaire chez une
personne âgée est parfois un exercice difficile
 Les perturbations motrices ou congnitives spécifiques à l’âge ne
facilitent pas l’acte restaurateur qui , par def, exige maitrise et
rigueur de la part du praticien et collaboration et patience de la
part du patient .
1- Difficultés des lésions cervicales liée au site :
- La localisation très particuliére de ces lésions le plus souvent en
rapport étroit avec la gencive marginale, rend la visibilité comme
l’accessibilité à l’instrumentation donc au collage , malaisées et
constitue sans doute la prmiére difficulté soulevée par leur
restauration.
2- Difficultés liées au matériel et matériaux :
Choix du champ opératoire : digue ou contour strip ?
- La digue caoutchoutée conventionnelle n’est pas recommandée dans
le ttt des lésions corono-radiculaire pour plusieur raisons :
 Crampons traumatisants pour le parodonte marginale
 Mauvaise accessibilité aux limites de la préparation
 Impossibilité de réaliser d’embler le bon profil d’emergence requis
 Le champ opératoire de choix est le contour-strip , mais il est
contre indiqué sur un parodonte pathologique car le saignement
empêche l’adhésion du strip à la gencive
3- Choix du matériaux d’obturation :
- Le choix des biomatériaux ( amalgame, composite , verre ionomére)
devrait répondre aux impératifs esthétiques mécaniques et
biocompatibilité
 Les composites sont souvent utilisés lors d’un préjudice esthétique et
en cas de besoin de résistance mécanique ( crochet prothétique)
 Les verres ionoméres présentent des capacités d’adhésion
physicochimiques qui facilitent leur utilisation mais qui presentent
des problémes esthétiques . ils peuvent etre utilisés en association avec
des composites
 Dans le cas de certaines caries radiculaires de dents postérieures,
l’amalgame peut offrir une solution rapide et peu onéreuse
 La restauration de la cavité par un CVI Conventionnel consederable
es la solution la plus simple dans un bon nombre de situations
cliniques délicates
 Chez les patients agées , les caries radiculaires ss’etendent souvent en
direction apicale en profondeur vers le cément ( carie infra-gingivale)
, necessitant une obturation précoces avec du CVI , qui rétablit les
conditions nécessiares au brossage
 Lorsqu’il ya une demande esthétique du patient pour ce type de
lésions une téchnique mixte, ( CVI+ composite de moyenne viscosité)
peut être réalisiée
 QUELS MATERIAUX POUR QUELLE INDICATION ?
le collage du composite est difficile et necéssite la pose de la digue et
l’utilisation du crampon pour repousser la gencive
le protocole de mise en œuvre des CVI est simple : il ne nécessite ni
digue ni adhésif
le CVI est donc plus facile à manipuler, posséde un potentiel
d’adhésion à l’émail et la dentine, libére des fluorures et peut être
rélisé en conditions plus ou moins humides
en revanche , il est beaucoup moins ésthétique que le composite
les CVIMAR quant à eux , ont des qualités ésthétiques
intermédiaires

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