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Chirurgien orthopédiste
Maître assistant
3- proposer un traitement devant une fracture fermée déplacée du 1/3 moyen de l’humérus
PLAN
I – GENERALITES
Définition
Intérêt
Mécanisme et étiologie
Rappel anatomique
Classification
Complications
II – SIGNES
A- Type descriptif
B- Formes cliniques
III – DIAGNOSTIC
A- Positif
B- différentiel
IV- TRAITEMENT
I- GENERALITES
Intérêt : 3e rang des fractures diaphysaires après fracture diaphysaire du tibia et du fémur.
Elle est plus fréquente chez les jeunes actifs. Dans 10 à 20% des cas elle associée à une
atteinte du nerf radial.
2- Mécanisme et étiologies :
Le mécanisme est le plus souvent indirect par une chute banale sur la main ou le coude. Il est
fréquent lors des accidents de sport, de travail. Dans ce cas la fracture se produit par torsion
entrainant un trait de fracture spiroïde ou par flexion entrainant un trait de fracture oblique.
Le mécanisme direct se fait lors des accidents de circulation, domestique où le coup se porte
directement sur le bras. Ce mécanisme entraine des fractures comminutives, transversales
avec ou ouverture cutanée.
3- Rappel anatomique
La surface corticale est marquée par des crêtes dessinant des bords qui délimitent entre autre
trois surfaces lisses diaphysaires régulières : une face postérieure, une antéro-médiale bien
étendue verticalement, et une antéro-latérale, moins étendue puisque interrompue par la
gouttière du nerf radial.
Le canal médullaire apparaît relativement circulaire sur ses 2/3 proximaux pour devenir plus
aplati dans le plan frontal dans son 1/3 distal.
Le nerf axillaire dessine un arc de cercle inscrit dans un plan horizontal, situé en moyenne à
plus de 45mm au-dessous du trochiter (15% de la hauteur totale de l’humérus)
Au niveau de la fosse axillaire, le nerf radial traverse l’espace axillaire inférieur pour se
diriger obliquement en bas et en dehors en étant littéralement plaqué contre la face postérieure
de la diaphyse jusqu’à imprimer sur la surface osseuse une gouttière : le sillon du nerf radial.
Dans cette première portion brachiale, le nerf est situé dans la loge postérieure du bras où il
assure l’innervation motrice des trois chefs du triceps. Puis il contourne l’humérus par le
septum inter musculaire latérale pour se retrouver dans la loge antérieur du bras. Cette
traversée du septum se situe à une distance moyenne de 16cm de l’extrémité distale de l’os.
Après cette traversée, le nerf garde un trajet très oblique proche de la verticale, il longe ainsi
la face latérale de la diaphyse
La relation entre la localisation de la fracture et les insertions des muscles deltoïde et grand
pectoral va déterminer le déplacement osseux. Lorsque la fracture est localisée entre ces deux
insertions, le fragment proximal se déplace en adduction sous l’effet du muscle grand
pectoral. Dans le même temps, le fragment distal se proximalise et se latéralise sous l’effet du
muscle deltoïde. Lorsque la fracture est distale par rapport à ces deux insertions musculaires,
l’humérus se raccourcit par proximalisation du fragment distal et sous l’effet des muscles
biceps brachial, coracobrachial et triceps. Quand au fragment proximal, il se déplace
proximalement sous l’effet du muscle deltoïde.
Entre pectoral et deltoïde Entre pectoral et sous-scapulaire
Sous le deltoïde
4- Classification
II- SIGNES
1- Clinique :
- Interrogatoire
Le traumatisé : âge, le sexe, profession, la latéralité, les antécédents, le terrain, les signes
fonctionnels.
2- Para clinique :
Radiographie standard
B- formes cliniques
III- DIAGNOSTIC
A- Positif
B- Diagnostic différentiel
IV- TRAITEMENT
BUT : obtenir la consolidation en bonne position et au bon délai, réinstaurer la fonction
du membre.
MOYENS :
Orthopédie : réduction sous anesthésie générale et contention par plâtre thoraco brachial,
brachio anté brachio palmaire, plâtre pendant. La consolidation s’obtient entre 6 et 10
semaines.
EVOLUTION
CONCLUSION
Les fractures de la diaphyse humérale sont des fractures qui associent l’atteinte du nerf radial.
Leur diagnostic est évident à l’examen clinique. Le traitement orthopédique est une bonne
indication dans les cas simples et non déplacés. Le traitement chirurgical permet une bonne
réduction mais expose à l’infection et augmente le risque de pseudarthrose.