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Optimisation Fiscale

Le développement de la création de la société

Réalisé par Mme Ilham HABYEBETE Encadré par : Mr. ELATIFE El Houssain
TA

MASTER GFCF Année universitaire 2023/2024


Développement de la société
Lorsque la société envisage de procéder à une extension de son activité, elle fait
généralement recours à l’un des trois procédés suivants : ƒ

La création d’un établissement ou d’une filiale ƒ

La fusion ou l’absorption d’autres sociétés

L’exportation ou la création d’un établissement à l’étranger « succursale »

Création d’un établissement


 Un établissement appelé succursale est une entité qui fait partie intégrante de la
société mère. Elle représente une extension de l'entreprise principale mais elle n'a
pas une existence juridique distincte. Sur le plan fiscal, les revenus, les profits et les
pertes de la succursale sont généralement consolidés avec ceux de la société mère.
Cela signifie que la société mère est responsable des activités et des obligations
fiscales de la succursale.
 Une filiale est une entreprise distincte détenue partiellement ou entièrement par une
autre société, appelée société mère. Sur le plan fiscal, les filiales sont des entités
distinctes et ont leurs propres obligations fiscales. Cependant, la société mère peut
détenir une participation majoritaire (contrôle) ou minoritaire dans la filiale. Les
profits, pertes et obligations fiscales de la filiale sont généralement séparés de ceux
de la société mère.
L’exportation ou la création d’un établissement à l’étranger « succursale »
Le choix entre la création d’une succursale à l’étranger et l’exportation directe, est dicté par
une multitude de facteurs dont, notamment, les coûts induits par chaque procédé, le régime
fiscal de l’Etat du siège principal et celui du pays dans lequel la succursale sera créée, les
objectifs visés par l’investisseur etc. La création d’une succursale à l’étranger engendre
généralement des dépenses additionnelles significatives au siège. Il s’agit notamment des
charges de gestion et de fonctionnement.

La fusion ou l’absorption d’autres sociétés


Une fusion est l'opération par laquelle une ou plusieurs sociétés transmettent leur patrimoine à une
société déjà existante ou à une nouvelle société qu'elles constituent à cette occasion.

Les fusions peuvent se réaliser de deux façons : ƒ


Soit l’une des sociétés (absorbante) absorbe l’autre (absorbée), ƒ
Soit une société nouvelle est créée pour recevoir l’actif et le passif des deux sociétés absorbées.

Fusion Absorbsion
Deux ou plusieurs Une société absorbe
sociétés se une autre et la
regroupent pour faire regroupe à son
une nouvelle compte

Sociétés déjà existantes société absorbante société absorbée

En/se A En/se B En/se A En/se B Disparaitre

Absorbante
En/se
En/se A
AB

Le régime fiscal de la fusion


Il existe deux régimes d’imposition des fusions de sociétés :

Régime droit commun : les principes généraux de la fiscalité des entreprises pourraient être
appliqués. Ces principes comprennent généralement les règles relatives à la taxation des plus-values,
des gains en capital, des actifs transférés, des déductions fiscales pour les coûts liés à la fusion, et
d'autres aspects fiscaux liés à la transaction.
Dans de nombreux systèmes fiscaux, le régime de droit commun peut impliquer le traitement des
opérations de fusion comme des transactions imposables, ce qui signifie que les entreprises
impliquées peuvent être soumises à des impôts sur les gains en capital ou d'autres taxes en raison
des actifs transférés ou des bénéfices réalisés lors de la fusion. Cependant, il est important de noter
que dans de nombreux pays, il existe souvent des régimes fiscaux spécifiques pour les fusions qui
offrent des avantages fiscaux ou des exemptions pour encourager ces opérations et pour les rendre
plus attractives du point de vue fiscal. Ces régimes spéciaux peuvent différer du régime de droit
commun et prévoir des règles spécifiques pour le traitement fiscal des fusions, comme la possibilité
de report d'imposition ou d'exonérations.
Régime particulier ou dérogatoire : Un "régime particulier" ou "dérogatoire" en matière fiscale fait
référence à un ensemble de règles spécifiques ou d'exceptions qui s'appliquent à une situation
donnée, souvent différemment des règles générales ou du régime de droit commun.
Un régime dérogatoire pour les fusions pourrait inclure des dispositions permettant le report
d'imposition des gains en capital réalisés lors de la fusion. Il pourrait également offrir des exemptions
fiscales pour certaines transactions ou actifs transférés pendant la fusion. De telles mesures visent
souvent à encourager les fusions et les acquisitions en réduisant la charge fiscale pour les entreprises
impliquées.

EN RESUME

Extension interne Filialisation


succursale filiale
 Elle n’a pas la personnalité juridique  Elle a une personnalité juridique
distincte, elle possède le même statut distincte
juridique de la société mère  Responsabilité des dettes et des
 Elle agit sous la responsabilité de la engagements revient à la filiale
société mère  Plus autonome mais détenue par
 La société mère est responsable des l’entreprise
dettes et des engagements  Entité juridique distincte de la société
 Elle n’est pas indépendante mère
administrativement, juridiquement,
financièrement et hiérarchiquement.

En matière de fiscalité En matière de fiscalité


 Bénéficier des avantages réglementaires  Implique la création d’une nouvelle
au profit des entreprises étrangères société
 Certains pays offrent des régimes - Capital propre
fiscaux favorables pour les entreprises - Propre statut
étrangères et en matière du taux - Propre conseil d’administration
d’imposition réduit pratiqué sur les - Frais d’enregistrement de nouveaux
entreprises étrangères apports et investissement
Elle supporte la charge de tous ces frais
 Elle doit suivre la réglementation locale
du pays où elle opère (nationalité)
 Peut permettre de bénéficier de la
législation locale pour mieux intégrer le
marché
 Plus rapide en matière de décision

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