La coopérative

Présenté par :
Encadré par :
-BOUGATTAYA WIJDANE
Monsieur R.ATTAHIR
-AANIBER ZINEB

- KOUASSI N’GORAN FELICITE

-ZENTARI MOHAMED

Module: Droit des affaires

Année universitaire: 2022/2023

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SOMMAIRE :

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INTRODUCTION

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Chapitre 3 : COMPARAISON ENTRE COOPERATIVE et la société anonyme

Distinction entre la coopérative et la société anonyme

Les coopératives et les sociétés anonymes (SA) sont deux types d'organisations économiques
qui ont des structures et des objectifs différents.

La coopérative : est une organisation à but non lucratif, dont les membres ont pour objectif
de répondre à leurs besoins économiques, sociaux et culturels. Les membres des
coopératives sont souvent des producteurs ou des consommateurs qui se regroupent pour
obtenir des avantages économiques tels que des prix plus élevés pour leurs produits.

La société anonyme : est une organisation à but lucratif, dont les objectifs sont de générer
des bénéfices pour ses actionnaires. Les actionnaires possèdent une partie de l'entreprise, et
leur participation est proportionnelle à leur investissement. Les actionnaires peuvent
influencer les décisions de l'entreprise en fonction de leur participation financière. De plus,
les bénéfices générés par la SA sont distribués sous forme de dividendes aux actionnaires, en
fonction de leur participation financière.

Thèmes Coopérative Société anonyme

-Cadre juridique Loi 112-12 relative aux Loi n° 17.95 relative aux sociétés
coopératives anonymes.

-Principes -porte ouverte -Bénéfices

-Une personne une voix

-Répartition des excédents entre

les coopérateurs au prorata de
leur travail

-Rémunération du capital

- le capital Le capital minimum fixé à 1.000 Le capital ne doit être inférieur à

dirhams constitué par des parts 300 000 DH -Inférieur à 3.000 .000
sociales (100 dirhams pour DH en cas d’appel à l’épargne
chaque part) publique

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-Contrôle -Contrôle financier de l’Etat -Conseil de surveillance

-Contrôle de l’ODCO de la conformité

à la loi 112-12

-Comité de surveillance

-Répartition des -10% à la réserve légale obligatoire 5% des bénéfices affecté à la

excédents ou jusqu’à concurrence du montant du formation d’un fonds de
bénéfices capital réserve légale.

-2% Taxe parafiscale au profit de -Répartition des bénéfices nets

l’ODCO selon les actions

-Rémunération du capital
(pourcentage fixé par l’AG)

-Répartition du reste entre les

coopérateurs au prorata des
opérations ou travail effectués avec la
coopérative Autres réserves

-les réserves sont impartageables

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-Impôt Les coopératives et leurs unions légalement
constituées sont soumises à l’impôt sur les
sociétés (IS) dans les conditions de droit commun,
sous réserve des exonérations prévues à l’article 6
du Code général des impôts (C.G.I) : « A.-
Exonérations permanentes : Sont totalement
exonérés de l’impôt sur les sociétés …
9°- Les coopératives et leurs unions légalement
constituées dont les statuts, le fonctionnement et
les opérations sont reconnus conformes à la
législation et à la réglementation en vigueur
régissant la catégorie à laquelle elles
appartiennent.
Cette exonération est accordée dans les
conditions ci-dessous:
Les sociétés anonymes (ou SA)
sont par nature soumises à l’impôt
sur les sociétés (IS). Elles sont ainsi
directement redevables de l’impôt
sur les bénéfices. Les actionnaires
sont quant à eux imposables sur
les sommes qui leur sont
effectivement versées (dividendes,
intérêts, rémunération…). Leur
situation diffère considérablement
selon qu’ils soient des personnes
physiques ou des personnes
morales. Ainsi, les secondes
peuvent bénéficier du régime
fiscal des sociétés mères, leur
permettant d’être exonérés sur les
produits de leur participation.

L’exonération prévue à l’article 6 (I- A- 9°) en faveur des coopératives et leurs unions
s’applique :

 Lorsque leurs activités se limitent à la collecte de matières premières auprès des

adhérents et à leur commercialisation ;

 Ou lorsque leur chiffre d’affaires annuel est inférieur à dix millions (10.000.000) de
dirhams hors taxe sur la valeur ajoutée, si elles exercent une activité de
transformation de matières premières collectées auprès de leurs adhérents ou
d’intrants à l’aide d’équipements, matériel et autres moyens de production similaires
à ceux utilisés par les entreprises industrielles soumises à l’impôt sur les sociétés et
de commercialisation des produits qu’elles ont transformés.

 Lorsque la coopérative exerce d’autres activités imposables, l’exonération est

déterminée au prorata du chiffre d’affaires correspondant à la commercialisation de
matières premières collectées auprès des adhérents.

 Cas particulier des coopératives agricoles de conditionnement Les coopératives

agricoles de conditionnement des agrumes et primeurs dont l’activité est constituée
des opérations de lavage, de cirage, de criblage et de mise en emballage des produits
collectés auprès de leurs adhérents sans transformation, bénéficient de
l’exonération totale en matière d’I.S.

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 La Dissolution et liquidation

Au Maroc, la procédure de dissolution d'une coopérative est encadrée par le Code de

commerce et le Dahir relatif aux sociétés coopératives. Voici les étapes courantes pour la
dissolution d'une coopérative du point de vue juridique au Maroc :

Convocation de
l'assemblée générale
extraordinaire

Clôture de la Nomination d'un

liquidation liquidateur

Liquidation des actifs

Déclaration de
et règlement des
dissolution
dettes

Publication de la
dissolution

 Convocation de l'assemblée générale extraordinaire : Les membres de la coopérative

doivent être convoqués à une assemblée générale extraordinaire pour prendre la
décision de dissoudre la coopérative. Cette décision doit être prise à la majorité des
deux tiers des voix des membres présents ou représentés.
 Nomination d'un liquidateur : Les membres doivent également nommer un ou
plusieurs liquidateurs chargés de liquider les actifs de la coopérative et de régler ses
dettes.
 Déclaration de dissolution : Le liquidateur doit faire une déclaration de dissolution de
la coopérative auprès du tribunal de commerce.
 Publication de la dissolution : Il est obligatoire de publier la dissolution de la
coopérative dans un journal officiel et dans un journal d'annonces légales.
 Liquidation des actifs et règlement des dettes : Le liquidateur doit liquider les actifs
de la coopérative et régler ses dettes. Il doit également s'assurer que tous les impôts
et taxes ont été payés.
 Clôture de la liquidation : Une fois que toutes les dettes ont été réglées et que tous
les actifs ont été vendus, le liquidateur doit procéder à la clôture de la liquidation.
Cette étape consiste en la rédaction d'un procès-verbal de clôture de liquidation qui
doit être déposé auprès du tribunal de commerce.

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Il est important de noter que la dissolution d'une coopérative peut avoir des conséquences
sociales et économiques importantes, notamment en termes d'emplois et d'impact sur la
communauté locale. Il est donc recommandé de recourir à cette solution en dernier recours
et après avoir envisagé toutes les alternatives possibles.

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