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Sous la coordination de :
Docteur NGASSAM Victorine, Chef de Département de Droit.
Docteur MBOKE Anne
I- Eléments bibliographiques
- A. DELABRIERE, A. FENEON, « Présentation générale de l’Acte Uniforme sur le droit
commercial général », Penant, n° 82, 1998, p. 136 ;
- D. TRICOT, « Prescription », Droit et patrimoine, n°201, 2001, p. 70 ; « Un nouveau droit
commercial pour la zone OHADA », Droit et patrimoine, n°201, 2011, p. 40 ;
- F.-G. PANSIER (F-G.), Méthodologie du droit, Paris, LexisNexis, 2022 ;
- KONE MAMADOU, Le nouveau droit commercial des pays de la zone en comparaison avec
le droit français, Paris, LGDJ, 2002 ;
- L. YONDO BLACK, « Les enjeux de la réforme : une volonté de favoriser la création
d’entreprises, les échanges commerciaux et la confiance dans la zone OHADA », Droit et patrimoine,
n°201, 2011, p. 42 ;
- Th. ATANGANA MALONGUE, Méthodologie et sujets corrigés, droit des personnes et de la
famille, Yaoundé, éd. Kilimadjaro, 2017 ;
II- Eléments de révision
Le droit commercial est la branche du droit privé qui comporte un ensemble de règles applicables aux
acteurs du commerce dans l’exercice d’une activité professionnelle. Le particularisme du droit
commercial par rapport au droit civil tient compte de certains critères généraux comme la rapidité, la
simplicité, la réduction du formalisme, la nécessité du crédit et la solidarité entre codébiteurs
commerçants. Son existence est adossé sur plusieurs sources nationales (la loi ; la jurisprudence ; la
coutume ou les usages ; la doctrine), internationales (les conventions, traités et accords internationaux)
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et régionales (avec la naissance de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
qui regroupe un ensemble d’Actes Uniformes applicables à la vie des affaires notamment l’Acte
uniforme portant droit commercial général du 15 décembre 2010).
III- Eléments de méthodologie du cas pratique
Le cas pratique est un exercice dans lequel l’étudiant est appelé à prendre connaissance d’une
situation de fait, à découvrir les difficultés juridiques que celle-ci renferme et à donner, pour chacun des
problèmes posés, une solution motivée et appropriée. Ce travail doit être élaboré en plusieurs étapes :
Après une lecture attentive du texte, il s’agira, pour l’étudiant d’extraire du simple énoncé des faits, ceux
qui sont juridiquement pertinents. Pour ce faire, certains indices ont une importance capitale. Ainsi,
l’âge d’un individu, la date d’un acte juridique ou encore la nature d’un contrat sont souvent considérés
comme des éléments essentiels. A ce titre, la qualification juridique consiste à traduire en termes
juridiques les faits pertinents. Elle permettra également de mettre en évidence les aspects juridiques du
cas.
2) Le problème de droit
Dégager le ou les problèmes de droit, c’est interpréter juridiquement la ou les questions soulevées par
le cas d’espèce en prenant soin d’isoler chaque problème afin d’être en mesure d’y apporter solution la
plus précise possible. Il ne s’agit pas de paraphraser la question posée, mais de ressortir la traduction
juridique de la question.
3) L’exposé des règles de droit
Il faut sélectionner dans l’arsenal juridique les règles susceptibles de fonder en droit la solution ou les
éléments de solution. Il s’agit d’une étape fondamentale qui consiste à dire ce que prévoit le droit sur la
question posée.
Elle consiste à appliquer la règle de droit énoncée aux faits de l’espèce. Cette étape permet vérifier
l’applicabilité ou non de la solution de droit aux faits de l’espèce.
PRESENTATION ILLUSTRATIVE
Règle de droit
Application au cas d’espèce
Conclusion (soulignée)
2- Question posée/problème juridique
Règle de droit
Application au cas d’espèce
Conclusion (soulignée)
2
3- Question posée/problème juridique
Règle de droit
Application au cas d’espèce
Conclusion (soulignée)
I- Eléments bibliographiques
- A. CISSE, « Le nouvel élan du droit OHADA », Droit et patrimoine, n°201, Mars 2011, p. 41
et sv ;
- A. P. SANTOS, J. YADO TOE, Droit commercial général, coll. DU, Bruxelles, Bruylant,
2002 ;
- B. MARTOR, N. PIKINGTON et alii, Le droit uniforme africain des affaires issu de l’OHADA,
Paris, Litec, 2009 ;
- J. DIFFO TCHUNKAM, « Regards croisés sur la distinction droit civil-droit commercial à
l’épreuve de l’OHADA », ohadata D-09-37 ;
- L. YONDO BLACK, « Les enjeux de la réforme : une volonté de favoriser la création
d’entreprises, les échanges commerciaux et la confiance dans la zone OHADA », Droit et patrimoine,
n°201, mars 2011, p. 42 et sv ;
3
- M. A. NGWE, « La réforme du registre du commerce et du crédit mobilier », Droit et patrimoine,
n°201, mars 2011, p. 56 et sv ;
- P.-G. POUGOUE, S. S. TAMEGHE KUATE, Les grandes décisions de la Cour commune de
justice et d’arbitrage de l’OHADA, Paris, l’Harmattan, 2010.
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Ayant appris que vous êtes un érudit des questions soulevées par le droit commercial, il vous pose les
questions suivantes :
1- Qualifiez de manière précise les actes accomplis par chacun des membres de la famille
ESSISSIME
2- Quelle juridiction peut éventuellement être saisie par le neveu Sieur ETOUKE ESSISSIME
pour revendiquer ses droits contre le Supermarché « LA MARCHE SA » ?
3- Le Supermarché « LA MARCHE SA» peut-il éventuellement utiliser ses livres de commerce
contre Sieur ETOUKE ESSISSIME pour prouver l’exécution de ses obligations ? Justifiez votre
réponse.
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1- Que signifie le principe de la liberté du commerce et de l’industrie et énumérez en les expliquant
les limites objectives et subjectives de celui-ci
2- Distinguez le commerçant des notions voisines telles que : l’artisan et l’agriculteur.
3- Quelle est la sanction d’un acte de commerce accompli par un mineur non émancipé ?
4- Après avoir défini la notion d’incompatibilités, énumérer au moins quatre fonctions ou
professions incompatibles avec l’activité commerciale
5- Quelles sont les conditions d’exercice d’une activité commerciale par un étranger au
Cameroun ?
6- L’immatriculation au RCCM est-elle une condition de preuve ou de validité de la qualité de
commerçant ?
7- Quelle différence existe-t-elle entre les expressions suivantes :
- loyauté de la concurrence et liberté de la concurrence ;
- concurrence déloyale et concurrence illicite.
I- Eléments bibliographiques
- A. FENEON, Y. R. GOMEZ, Droit commercial général OHADA, Acte Uniforme et
commentaires, Paris, EDICEF/Editions FFA, ENRST et YOURG, 1999 ;
- A. M. CARTON, « La responsabilité des courtiers en information », Penant, n° 831, septembre-
décembre 1999 ;
- A. P. SANTOS, « Commentaire de l’Acte Uniforme portant sur le droit commercial général »,
OHADA, traité et Actes uniformes commentés et annotés, Juriscope, 2002 ;
- J. NGUEBOU TOUKAM, Le droit commercial général dans l’Acte uniforme OHADA,
Yaoundé, PUA, 1998 ;
- J. M. NYAMA, Eléments de droit des affaires, Cameroun-OHADA, Presses de l’UCAC,
Yaoundé, coll. Apprendre, 2001 ;
- M. BEHIRA, « Le nouveau droit des opérations commerciales, les contrats commerciaux »,
Actes colloques, Association Henri Capitant, Abidjan, 2 avril 2001, « sur le nouvel environnement
juridique des entreprises dans la zone franc. Quel bilan ? », p. 84 ;
- P.-G. POUGOUE, J.-A. BATOUAN BOUYOUM, MOUTHIEU épouse NJANDEU Monique
Aimée, J. TCHUNKAM épouse DIFFO Justine, « Intermédiaires de commerce », in Encyclopédie du
droit OHADA (dir. Paul Gérard POUGOUE), Paris, Lamy, 2012, pp.1048-1103.
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Dans le but de juguler le secteur informel grandissant dans les Etats membres de l’OHADA, le
législateur OHADA a instauré le statut d’entreprenant défini à l’article 30 de l’AUDCG comme tout
entrepreneur individuel, personne physique, qui sur simple déclaration, prévue dans l’AUDCG, exerce
une activité professionnelle civile, commerciale, artisanale ou agricole. L’entreprenant est soumis au
même régime de preuve (liberté de la preuve) et de prescription (cinq ans) que le commerçant. Il ne peut
toutefois accomplir les opérations de location-gérance. En outre, il doit accomplir certaines obligations
qui sont plus allégées que celles du commerçant notamment les obligations de publicité ou de déclaration
d’activité, les obligations de comptabilité par la tenue d’un livre enregistrant chronologiquement
l’origine des ressources et des emplois et les obligations fiscales. Néanmoins, c’est un statut qui peut
être modifié lorsque le chiffre d’affaire annuel pendant deux exercices consécutifs dépasse le seuil fixé
dans l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière.
Quant aux intermédiaires de commerce, ils sont définis comme des personnes physiques ou morales qui
ont le pouvoir d’agir, ou entendent agir, habituellement et professionnellement pour le compte d’une
autre personne, commerçante ou non, afin de conclure avec un tiers un acte juridique à caractère
commercial. Ils sont soumis à un mandat qui peut être écrit ou verbal et ils ont, du fait de la loi, la qualité
de commerçant. Le législateur OHADA a pris la peine de préciser les personnes concernées : le
commissionnaire, le courtier et l’agent commercial.
III- Exercices à faire
Travail à faire n°1 : Définitions des termes
Entreprenant, Commissionnaire, Courtier, Agent commercial.
Travail à faire n°2 : Questions théoriques
1- Distinguez sur quatre (04) critères le commerçant et l’entreprenant
2- Quelles sont les principales conditions de validité du contrat de mandat de l’intermédiaire de
commerce ?
3- Quel est le principal critère de distinction entre le commissionnaire et l’agent commercial ?
4- Pourquoi dit-on que « l’intermédiaire de commerce est un commerçant » ?
5- Quels sont les effets juridiques des actes accomplis par l’intermédiaire de commerce ? A quelle
(s) condition (s) engage-t-on sa responsabilité ?
I- Eléments bibliographiques
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- CRÉMIEU, « Le fonds de commerce, universalité juridique », Rev. fonds com. 1935. 311.
- E. MEILLER, « L'universalité de fait », RTD civ. 2012. 651 ;
- HAMEL, LAGARDE et JAUFFRET, Traité de droit commercial, t. 2, 1966, Dalloz, n° 1010 : « La
clientèle constitue le ciment nécessaire entre les autres catégories de biens et (…) confère au fonds, à
la fois, son originalité juridique et sa valeur économique » ;
- J. DERRUPPE, « Fonds de commerce », Rep. Com. Dalloz, n° 139.
- J. MONEGER, « Emergence et évolution de la notion de fonds de commerce », AJDI, 2001, p.
1042 ;
- - R. SAVATIER, « L'introduction et l'évolution du bien clientèle dans la construction du droit positif
français », in Mélanges Maury, 1960, t. 2, 559 ; « Avènement et dépassement de la théorie juridique du
fonds de commerce », in Liber amicorum Baron Frédéricq, 1965, t. 2, 901, note sous Com., 3 décembre
2013, RTD Com. 2014 p. 308.
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1- SAMBA a-t-il un fonds de commerce ? Si oui, de quoi son fonds est-il constitué ?
2- Qualifiez la première option de l’oncle. Quels sont les avantages pour SAMBA de choisir
cette proposition ?
3- Qualifiez la seconde option de l’oncle. Quels sont les avantages pour SAMBA de choisir
cette seconde proposition ?
4- SAMBA choisit finalement de mettre son fonds de commerce en location-gérance. Est-il
en droit de le faire ?
5- Quelle est la nature du contrat qui unit SAMBA au bailleur du local loué pour y exercer
l’activité de restauration ?
I- Eléments bibliographiques
- A. P. SANTOS, « Commentaire de l’AUDCG », OHADA, Traité et Actes Uniformes commentés
et annotés, Juriscope, 2008 ;
- J. M. NYAMA, « Commentaire de l’arrêté n° 045/CAB/MINDIC du 15 novembre 1991
réglementant le commerce ambulant », in Juridis info, 1992, n° 10, p. 30 et sv ;
- R. NJEUFACK TEMGOUA, « Observations sous CCJA, arrêt n° 036/2008 du 3 juillet 2008,
société Burkina SCHELL c/ Ouedrago Sibiri Philippe, in P. G. POUGOUE et S. S. KUATE TAMEGHE
(sous la direction de), Les Grandes décisions de la Cour commune de justice et d’arbitrage de
l’OHADA, Paris, l’Harmattan, 2010, p. 30 et sv ;
- P.-G. POUGOUE, A. FOKO, Le statut du commerçant dans l’espace OHADA, PUA, coll.
« Vademecum », 2006.
II- Eléments de révision
Selon l’article 103 de l’AUDCG, est réputé bail à usage professionnel toute convention, écrite ou non,
entre une personne investie par la loi ou une convention du droit de donner tout ou partie d’un immeuble
compris dans le champ d’application du présent titre et une autre personne physique ou morale,
permettant à celle-ci, le preneur d’exercer dans les lieux avec l’accord de celle-là, le bailleur, une activité
commerciale, industrielle, artisanale ou toute activité professionnelle. A la faveur de la révision de
l’Acte Uniforme du 15 décembre 2010, le champ d’application in personam du bail à usage
professionnel a été élargi aux artisans, agriculteurs, les industriels et à toute personne exerçant une
activité professionnelle. L’élargissement du champ d’application du bail à usage professionnel est
également territorial car l’exigence d’une localisation dans une ville de 5000 habitants a également
disparu ; et le nouveau bail peut être conclu par un entreprenant. De plus, le contrat de bail à usage
professionnel peut être conclu à durée déterminée ou indéterminée.
Les parties sont soumises à des obligations réciproques tant du côté du bailleur (la délivrance des locaux
donnés à bail ; l’accomplissement des grosses réparations) que de celui du preneur à bail (paiement des
loyers ; obligation d’entretien des lieux en bon père de famille). En outre, si la cession de la totalité des
éléments est admise, la sous-location est en principe interdite, sauf si l’acte est porté à la connaissance
du bailleur.
Par ailleurs, le renouvellement du bail à usage professionnel est un droit acquis au preneur à bail qui
justifie avoir exploité les locaux pendant une durée maximale de deux ans. Lorsque le bailleur s’oppose
au renouvellement du bail alors que le preneur remplit les conditions légales, il est tenu de verser une
indemnité d’éviction à ce dernier. Il en est dispensé lorsqu’il justifie d’un motif grave et légitime à
l’encontre du preneur sortant ; lorsqu’il envisage de démolir l’immeuble comprenant les lieux loués et
de le reconstruire et enfin lorsqu’il veut habiter lui-même les locaux d’habitation accessoire des locaux
principaux ou les faire habiter par son conjoint, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint.
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III- Exercices à faire
Travail à faire n°1 : Définitions des termes
Indemnité d’éviction ; Droit de reprise ; Droit au bail.
Travail à faire n°2 : Questions théoriques
1- Quels sont les obligations du bailleur et du locataire dans le cadre du bail à usage professionnel?
2- Quelle est la sanction du locataire qui se maintient dans les lieux après expiration du bail ?
3- Quels sont les principes applicables en matière de fixation du montant du loyer et de la durée
du bail ?
4- Quelles sont les opérations que l’on peut accomplir dans le cadre d’un bail à usage professionnel
?
5- A quelles conditions obtient-on le renouvellement du bail à usage professionnel aussi bien dans
un contrat à durée déterminée que dans un contrat à durée indéterminée ?
6- Quelle est la juridiction compétente en matière de bail à usage professionnel ?
7- En quoi consiste la déspécialisation dans le bail à usage professionnel ?
Son cousin, JAIMETOUT, un architecte chevronné est également l’une des personnes qui exploite un
local donné à bail par Monsieur KALAGAN. Son ami d’enfance, Madame WOUETE, lui fait savoir
que peu importe le nombre d’années d’exploitation des lieux loués, il n’obtiendra aucunement le
renouvellement de son contrat de bail, car il n’est pas commerçant.
3-Que pensez-vous de cette affirmation de Madame WOUETE concernant le renouvellement du contrat
de bail de Monsieur JAIMETOUT ?
I- Eléments bibliographiques
- A. ADJITA, L’interprétation de la volonté des parties dans la vente commerciale OHADA,
Annales de l’Université de LOME, Série Droit-Economie, 1999 ;
- Ch. MBA-OWONO, « Non-conformité et vices cachés dans la vente commerciale », Droit
uniforme africain, Juridis périodique, n° 41, p. 107 ;
- E. NSIE, « La sanction de l’inexécution des obligations des parties dans le contrat de vente »,
Penant, n°850, 2005, p. 96 et sv ;
- G. JIOGUE, « La vente commerciale », in Encyclopédie du droit OHADA (dir. Paul Gérard
POUGOUE), Paris, Lamy, 2012, pp.1048-1103 ;
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- J. R. GOMEZ, « Un nouveau droit de la vente commerciale en Afrique », Penant, 1998, n°5,
p. 147
II- Eléments de révision
La vente commerciale est un contrat qui s’applique à la vente de marchandises intervenant entre
commerçants, y compris les contrats de fourniture de marchandises destinées à des activités de
fabrication et de production. Le vendeur et l’acheteur sont des professionnels du commerce qui passent
un contrat ayant pour objet des marchandises. Sont par contre exclus, les ventes au consommateur, les
ventes sur saisie c’est-à-dire la vente aux enchères des biens saisis par l’Huissier de justice, la vente des
valeurs mobilières, d’effets de commerce, de monnaies ou de devises et les cessions de créance. La
validité de la vente commerciale repose également sur les conditions de validité de tout contrat
déterminé à l’article 1108 du Code civil applicable au Cameroun comme le consentement, la capacité,
l’objet et la cause, et de manière spécifique la chose et le prix. Quant au consentement, il peut être
précédé d’une offre précise, sincère et non équivoque suivie d’une acception expresse ou tacite. Une
fois conclu, le contrat de vente commerciale emporte le respect de certaines obligations à l’égard du
vendeur en l’occurrence l’obligation de livraison, l’obligation de garantie, l’obligation de conformité et
à l’égard de l’acheteur, l’obligation de paiement du prix et de prendre livraison de la chose achetée. La
vente entraine également plusieurs effets comme le transfert de propriété et le transfert des risques.
III- Exercices à faire
Travail à faire n° 1 : Définitions des termes
Résolution, Exception d’inexécution, Offre, Privilège, Droit de rétention, Marchandises, Réfaction.
Travail à faire n°2 : Questions théoriques
1- La vente commerciale s’applique-t-elle à tout type de vente ?
2- Quels sont les principes qui régissent la formation de la vente commerciale ?
3- En quoi consiste l’obligation de conformité que doit accomplir le vendeur dans une opération
de vente commerciale ?
4- La détérioration des marchandises survenue au moment de la livraison dispense-t-elle l’acheteur
de payer le prix ?
5- Le transfert de propriété des marchandises vendues peut-il être reporté par les parties ? Si oui,
par quel mécanisme juridique ?
Travail à faire n°3 : Cas pratique
Monsieur SALATIEL est l’un des grands distributeurs des chocolats « made in Cameroun » fabriqués
par la société « CHOCO NOHI SARL » dans toutes les villes du Cameroun. Ayant conclu un contrat de
livraison depuis 5 ans avec Dame STELLA, détaillante dans la ville de Yaoundé, il ne s’exécute plus
depuis trois mois sans avoir informé cette dernière d’un quelconque dysfonctionnement. Affolée et ayant
peur de perdre sa clientèle, Dame STELLA vous consulte pour savoir :
1- De quels remèdes juridiques dispose-t-elle en cas d’inexécution des obligations par le
vendeur ?
2- Peut-elle obtenir l’anéantissement du contrat conclu avec Monsieur SALATIEL pour retard
dans l’exécution?
3- En cas de préjudice subi du fait de ce retard, que peut-elle solliciter devant la juridiction
compétente ?
4- De quel délai dispose-t-elle pour saisir la juridiction compétente afin de faire valoir ses
droits ?
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