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Mouv 1 :
Ma bohème évoque errance de Rimbaud qui est évoqué dans le premier quatrain
avec la répétition de « aller ». Imparfait d’habitude suggère la répétition retrouver au
v2,3,5,6,9,10,13. Le thème de l’errance avec le champ lexical du trajet : « » et la comparaison
au Petit Poucet mise en valeur avec un ‘-‘ rappelle que le poète sème des rimes au lieu des
cailloux. La définition du voyage n’est pas mentionnée égal à l’errance. Indication du lieu
imprécise, vague « sous le ciel » v3 « à la Grande Ourse » v7 « sur le bord des routes » v9
« milieu des ombres fantastiques » v12 le voyage son but a un caractère illimité infini, le
poète se sent libre et heureux avec des adjectifs mélioratifs : « idéal » v2 « splendide » v4
« doux » v8 « bon » v10. La première personne est omniprésente : ‘m’ ‘mes’ ‘mon’v1-2 et
‘Je’ dans presque tous les ver, locuteur évidemment Rimbaud : jeune poète déterminée
fugueur qui est passé par la misère : « mon unique culotte » v5 « poche crevé » v1. Un seul
complément de temps « bon soir de septembre » v10 rappelle la fois où Rimbaud n’est pas
allé à l’école.
Si Rimbaud utilise la forme contraignante du sonnet c’est pour mieux le moderniser, long
enjambement entre le 2eme quatrain et 1er Tercé, alexandrins traditionnels avec un
hémistiche en 6/6 n’est pas respecté v1 v4 v12.
Mouv 2 :
L’intégralité des mots du champ lexical de l’auteur relève de la liberté. Même s’il a
des ‘poches crevées’ si son seul ‘pantalon est troué’ l’auteur dont ne demeure pas moins
heureux la nature décrit constitue une nourriture spirituelle pour le poète V8 neuf 3 sens sur
les cinq sont représentés (vue, toucher, ouï). Les vers de ce sonnet nourrissent de
correspondance à la nature. Cette liberté se retrouve dans la forme du sonnet classique nous
avons montré que les alexandrins ne sont pas toujours réguliers V4 (3/4/3) mais surtout de
nombreux enjambement et rejet contribue à irrégularités du rythme enjambements : V10-11
V11-13
Rejet : v6-7
Ce dernier rejet traduit la réflexion du poète sur sa propre écriture (autoréférentialité). Ce
rythme irrégulier est imprévisible traduit l’errance physique du poète et sur son modèle les
phrases elle-même déborde du cadre des ver et s’échappe d’une structure trop hermétique.
Dans un sonnet traditionnel les groupes de rime doivent être identique dans les deux
quatrains en plus d’être embrassé or ici il y a deux groupes de rimes différentes (ABBA
CDDC). Dans un sonnet classique dernier verre égal à la chute. C’est Rimbaud détourne ici les
règles classiques du sonnet c’est le moyen pour lui de créer un hymne à la poésie moderne
Mouv 3 :
Champ lexical de la poésie : ‘Muse’ ‘amour splendide’ V3-4 ‘rimes’ V7 ‘rimant’ V12
‘lyres’ ‘pieds’ V13-14.
Le poète semble entretenir un lien familier avec la poésie apostrophe « muse » tutoiement
position de serviteur « féal ». Toutefois de manière fantaisiste Rimbaud semble tourné en
dérision à travers des jeux de mots sa propre écriture poétique « pieds » V14 vocabulaire
familier très prosaïque (éléments du quotidien) « paletot » « poches crevées ». Au v13 « des
lyres » peut-être lus « délire » point de vue de l’opinion publique à travers la poésie de cette
époque car poésie pas comprise. V2 liaisons désagréables volontaires participe au mélange
du noble et du trivial.
Le sous-titre définit le sonnet qui suit comme révélateur des caprices de l’imagination de
deux façons Rimbaud transforme la réalité et ce dégoût des règles du sonnet le paysage se
métamorphose en univers Fantastique le poète lui-même se change en vagabond héroïque
force de caractère et comparaison héros du compte Petit Poucet et finalement à travers
cette relecture de la poésie ce sont ses propres mythes que le poète construit.
Dans ma bohème on retrouve la plupart des thèmes chers à Rimbaud les rance la
nature lard poétique ces éléments se mêle dans un poème qui se veut à la fois traditionnelle
et réinventer l’auteur s’affranchit des règles à l’écrit comme dans sa vie professionnelle.
Dans ce poème les lyrique et autobiographique Rimbaud construit sa propre image du
poètes un vagabond qui a fait de la nature son milieu de vie à mi-chemin entre Orphée qui
s’accompagne de salir et le Petit Poucet une figure et rente qui sème des rimes.
Ouverture : « Lse Bateau ivre », Poésie