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Alélor SAS

Rapport du projet professionnel en entreprise

Licence professionnelle Management des Entreprises


par la Qualité

Margot Rieffel
Maître d’apprentissage : Marie Trapp
Tuteur IUT : Vincent Ammovilli

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Sommaire :

I) Introduction

II) Présentation de l’entreprise

1. Alélor et domaine des terres rouges


2. Les produits, clients et concurrents
3. La structure de l’entreprise
4. L’organisation du système qualité de l’entreprise

III) Présentation de la mission en entreprise

1. Le label PME+
2. L’objectif de la labellisation
3. Le déroulement du projet

IV) Le projet professionnel

1. Plan : définition et analyse du projet


a. Analyse de l’existant
b. Objectifs
c. Situation recherchée
2. Do : Description des actions mises en place
a. Procédure d’intégration
b. Document unique
c. Manuel processus
3. Check : Audit final
4. Act : Standardisation et axes prévisionnels

V) Conclusion

VI) Annexes

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Remerciements

Dans un premier temps, je tiens à remercier l’ensemble du personnel de l’entreprise Alélor,


qui a su m’accueillir dans le cadre de mon alternance en licence professionnelle
Management des entreprises par la qualité, et m’intégrer au sein de l’équipe.
Je tiens à remercier particulièrement Marie Trapp, mon maître d’apprentissage en
entreprise, qui m’a consacré du temps pour comprendre le fonctionnement de l’entreprise
et des différentes démarches qualité de celle-ci.
Je remercie Alain Trautmann le directeur de la société, qui m’a permis d’intégrer la société
et m’a donné l’opportunité d’assister aux différentes formations RSE.
Je tiens à remercier mon tuteur pédagogique Monsieur Vincent Ammovilli pour m’avoir
guidée, conseillée et aidée pour la réalisation de mon rapport de stage et la réalisation de
mon support de soutenance.
Je remercie également Madame Lorène Dubreuil, la responsable de la licence MEQ, qui a su
se montrer disponible et à l’écoute tout au long de la période d’immersion.
Pour finir je remercie également l’ensemble du personnel de l’IUT qui est disponible et
joignable pour l’ensemble des élèves afin de nous aider au mieux pour nos différents projets.

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I. Introduction

Dans le cadre de ma licence professionnelle Management des entreprises par la qualité


(MEQ), j’effectue mon alternance dans l’entreprise Alélor, une petite entreprise alsacienne
située à Mietesheim.

Mon projet lors de cette année en alternance est de mettre en place des outils et des
procédures dans l’objectif de labéliser l’entreprise avec le label PME+, qui est un label
spécialisé pour les PME agroalimentaires, qui permet de valoriser une démarche RSE
(responsabilité sociétale des entreprises) au sein d’une entreprise. Ce label serait une réelle
opportunité pour l’entreprise car celle-ci souhaite se développer et valoriser son image auprès
de ses clients. Par la même occasion, l’entreprise souhaite se labéliser Alsace Excellence qui
est un label fondé sur les mêmes principes que PME+ et les deux sont certifiables en même
temps. C’est pourquoi durant ce projet, je vais me concentrer uniquement sur PME+ étant
donné que la démarche et les axes d’amélioration sont similaires.

Afin de contextualiser et d’expliquer mon projet de cette année en alternance, je vais dans un
premier temps, faire une présentation de l’entreprise et de son environnement ainsi que des
produits qu’elle propose. Je vais également présenter le service qualité ainsi que ses objectifs
au sein de l’entreprise.
Dans un second temps, je vais présenter mon projet ainsi que le label. Je vais également vous
détailler les objectifs de cette labélisation, le plan d’action mis en place et comment va se
dérouler cette année pour mener à bien ce projet avec l’ensemble des points à améliorer ou
à mettre en place.

Enfin, ma conclusion va me permette de faire un premier retour sur le projet, ainsi que de ses
points forts et ses faiblesses. Elle prévoit également un retour sur l’ensemble de cette
première période au sein de l’entreprise.

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II. Présentation de l’entreprise

1. Alélor et domaine des terres rouges

L’entreprise Alélor est spécialisée dans la fabrication de moutarde, raifort et Condiment. Elle est située
dans le Nord de l’Alsace à Mietesheim. Alélor est la dernière fabrique de moutarde douce en Alsace et
l’unique entreprise française de transformation de racines de raifort. Par an, l’entreprise fabrique 1100
tonnes de moutarde, 500 tonnes de produits d’épicerie conventionnels et BIO, et 150 tonnes de raifort
pour un chiffre d'affaires de 4 millions d’euros.
Elle conditionne et commercialise également une gamme de conserves et produits d’épicerie
salée (négoce de ketchup, cornichons, oignons blancs ou olives) qui sont principalement cultivés et
produits par des entreprises Allemandes.
La Maison Alélor se compose de deux marques : Alélor, présent en grande distribution, dans la
restauration hors foyer et à l’export, et Domaine des Terres Rouges, distribué en épicerie fine et dans
les réseaux spécialisés. Spécialiste en moutardes, huiles et vinaigres d’exceptions.
Alélor a également regroupé l’ensemble des produits de la marque Raifalsa, fabricant de raifort, dans
sa gamme Alélor Frais.

L’historique du groupe :

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2. Les produits, clients et concurrents

Les différents types de produits Alélor :

Les moutardes Les raiforts Les mayonnaises

Les différents types de produits domaine des terres rouges :

Les moutardes Les vinaigres

Les différents produits de négoce (vendus pour les deux marques) :

Le ketchup Les cornichons Les olives Les tartinables

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Les principaux clients :

Les grandes surfaces

La restauration

Les entreprises agroalimentaires

Les épiceries fines

Les principaux concurrents :

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3. La structure de l’entreprise

L’entreprise est constituée de 20 salariés et 4 alternants dans le domaine marketing, commercial et


qualité.

La moutarde et le raifort étant des produits à forte saisonnalité, l’entreprise fonctionne avec des
périodes hautes et des périodes basses :
• La période haute étant de Septembre à Janvier pendant laquelle les salariés du
conditionnement travaillent du lundi matin au vendredi midi et plusieurs intérimaires sont
embauchés.
• La période basse allant de Février à Août pendant laquelle les salariés du conditionnement
ne travaillent que du lundi matin au jeudi soir.
La production de moutarde et de raifort est un flux poussé et un flux tiré, en fonction de l’importance
des demandes. Les demandes client sont fabriquées en premières et la fabrication de moutarde
anticipée est effectuée une fois les commandes client terminées.
L’entreprise est divisée en 3 ateliers de production :
- La moutarderie : atelier où les bases des moutardes sont fabriquées par un premier opérateur, puis
aromatisées par un deuxième opérateur.
- Le laboratoire Raifort : atelier où un seul opérateur coupe, nettoie et produit le raifort.
- Le conditionnement : atelier ou 3 opératrices conditionnent la moutarde et le raifort produits sur le
site, mais elles étiquettent également des produits de négoce.

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4. L’organisation du système qualité de l’entreprise

Étant une petite entreprise, Alélor a un service qualité restreint. La directrice industrielle gère
l’ensemble de la qualité en entreprise, aidée par un alternant qualité chaque année.
L’entreprise ne possède pas de système qualité formalisé mais mes principales missions au sein du
service qualité sont :
- La conformité produit : suivi et envoi d’analyses microbiologiques de chaque type de produits et
matières premières effectuées par un laboratoire extérieur, et contrôle des PH.
- Suivi et retour client : Mise à jour des cahiers des charges fournisseurs et clients, gestion des non-
conformités, gestion des fiches techniques.
- La maîtrise de l’HACCP qui comprend les différentes maîtrises de la sécurité sanitaire des denrées
alimentaires sous forme d’amélioration continue.
- Les audits internes : audits hygiène fréquents (1 à 2 fois par mois) pour le contrôle des surfaces, des
bris de verre et plastiques dures et de l’hygiène personnelle.
L’entreprise adopte une méthodologie d’amélioration continue notamment à l’aide de la roue de
Deming. En effet, l’entreprise innove et souhaite se développer davantage en étant plus
performante, en améliorant ses conditions de travail et en améliorant la productivité de l’entreprise.

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III. Présentation de la mission en entreprise


1. Le label PME+

Le label PME+ est une certification spécifique pour les entreprises TPE, PME ou ETI françaises dans le
domaine de l’agroalimentaire.
Ce label est construit sur la norme ISO 26000, avec un contrôle annuel par Ecocert. Il permet aux
entreprises de valoriser ses actions RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et donc mettre en
avant l’engagement volontaire sur les enjeux environnementaux, sociaux et économiques, mais
également le savoir-faire et la qualité des produits de l’entreprise.
Le label est évalué sur 6 piliers :

Formalisation et mise en place d'une démarche RSE

Dialogue social, conditions de travail et formation

Emploi et implication dans la vie locale

Transparence des pratiques et sourcing responsable

Préservation de l'environnement

Des produits de qualité, sains et sûrs pour le consommateur

Le référentiel :

Le label PME+ a un référentiel de 5 étapes qui est présenté sous forme de démarche à
suivre. Le référentiel est gratuit et la plus grosse partie est composée d’une autoévaluation
(cf. annexes) RSE dans laquelle sont inscrites les sous parties des 6 piliers présents ci-
dessus. Lors de cette année, celui-ci a été mis à jour. Les différentes exigences ont été
détaillées, mais ce changement n’a pas nécessité de changement ou d’adaptation pour
Alélor.
L’autoévaluation servira de grille d’évaluation pour l’auditeur lors de l’audit et l’objectif est
d’obtenir 65% ou plus à la note finale pour que l’entreprise soit labélisée.

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2. L’objectif de la labellisation
Alélor souhaite se faire labelliser car de nombreuses opportunités s'offriraient à elle suite à la
labellisation PME+.
Le SWOT ci-dessous a été réalisé dans le but d’identifier les impacts internes et externes de la
labellisation pour l’entreprise :

Forces Faiblesses
-Entreprise en pleine croissance : la marque -Manque de place : l’entreprise se développe
Alélor se développe de plus en plus à travers la mais le projet d’agrandissement reste
France (+10% du chiffre d’affaires sur un an) compliqué à imaginer au vue de la localisation
-Entreprise avec du savoir-faire : il y a une de l’entreprise
ancienneté moyenne de 7 ans -Le projet de labellisation demande beaucoup
-Aide apportée par une consultante en RSE pour de temps, or l’entreprise est trop petite pour
le projet que des personnes soient à temps plein sur le
-Travail et partenariat avec beaucoup label
d’entreprises locales : la plupart des fournisseurs -De nombreux investissements sont
et partenaires sont Alsaciens nécessaires pour la mise en place d’actions
-L’entreprise a déjà mis en place un certain correctives : conditions de travail, formations,
nombre d’actions pour l’environnement : innovation, …
économie d’énergie, peu d’emballage plastique,
gestion des déchets, …
Opportunités Menaces
-Développement de l’entreprise en France : -Concurrence des entreprises certifiées
conquête de nouveaux marchés grâce au Label -Certification ambitieuse pour une entreprise
-Valorisation de l’entreprise : garantit au client qui se lance dans la RSE avant une
une bonne éthique d’entreprise certification Qualité
-Amélioration des conditions de travail : mise en -Les grands groupes ont plus de visibilité et
place d’actions correctives pour l’obtention du une plus grande part de marché
label -crise sanitaire qui risque de ralentir l’avancée
-Meilleur gestion de l’environnement dans du projet et la faisabilité de certaines choses
l’entreprise : approfondissement de la gestion des
déchets et de l’énergie

En effet, la labellisation présenterait de nombreuses opportunités pour l’entreprise mais également


pour ses parties prenantes. L’objectif serait de labelliser au plus vite l’entreprise (Premier audit le 22
Juin 2021) afin de ne louper aucune d’entre elles.
L’idéal serait également de transformer toutes les faiblesses en force à l’aide d’une démarche
d’amélioration continue et d’actions correctives pouvant rendre l’entreprise encore plus compétitive.

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2. Le déroulement du projet

Pour commencer le projet, il a fallu clairement l’identifier et définir le périmètre d’action et les objectifs
de chacun.
Le QQOQCP ci-dessous, est un bon outil qui permet de bien identifier le projet :

Qui ? -L’entreprise Alélor


-Directeur général : Alain Trautmann
-Directrice industrielle : Marie Trapp
-Service marketing : Cédric Gassmann
-Apprentie qualité : Margot Rieffel
-L’ensemble des employés de l’entreprise
-Nathalie Fornezzo consultante en RSE apportant son aide pour la PME+
Quoi ? Labélisation PME+ de l’entreprise, qui est un label basé sur la norme ISO
26000 et l’amélioration continue
Où ? L’ensemble de l’entreprise Alélor uniquement
Comment ? -Référenciel ISO 26000
-Référenciel Autoévaluation PME+
-Intervention de la consultante spécialisée
-Mobilisation de l’ensemble des salariés
-Mise en place d’actions correctives
-Amélioration continue
Quand ? Démarche RSE en évolution depuis 2020, Audit planifié le 22 Juin 2021
Pourquoi ? -Développer la politique RSE dans l’entreprise
-Développer l’entreprise
-Se démarquer de la concurrence
-Valoriser l’implication de l’entreprise en termes de RSE

Pour mener à bien ce projet, l’entreprise à décider de faire appel à une consultante externe
spécialisée en RSE, qui par son savoir-faire et son regard externe, permettra de mieux anticiper
l’audit de certification.
Pour atteindre cet objectif de labélisation, j’ai mis en place un Gantt sous forme de PDCA afin d’avoir
un suivi de l’avancement du projet. (Cf. Gantt en annexe)

J’ai décidé d’utiliser le PDCA car cet outil m’a permis de structurer ma méthode de travail. J’ai bien pu
identifier l’objectif de mon projet, mais aussi pu le suivre jusqu’au bout.

J’ai également décidé de réaliser plusieurs petits PDCA dans chaque outil mis en place pour la
labellisation, afin de permettre une meilleure structuration et d’instaurer une logique de travail.

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IV. Le projet professionnel


1. PLAN : Définition et analyse du projet

a) Analyse de l’existant

Afin d’identifier les axes d’amélioration, il a d'abord fallu faire une analyse de l’existant. Pour cela, nous
avons commencé par remplir la grille d’autoévaluation avec des notes justes afin qu’elle puisse
indiquer les principaux axes sur lesquels le groupe de travail va devoir travailler davantage (les notes
se font avec des lettres, de A à D). Vous trouverez la première autoévaluation en annexes.
Cette première action nous a permis de constater que la partie avec le plus de “D” était la partie
“Gouvernance et Éthique”, qui a comme exigence : la formalisation d’une politique qualité,
l’identification et la prise en compte des parties prenantes, la mise en place d’un plan d’action RSE et
la mise en place d’indicateurs RSE.
Le second pilier posant problème était le pilier “empreinte emploi”, qui lui a des exigences sur la
réglementation, le dialogue social et la formation continue des collaborateurs.
Le dernier pilier avec pas mal de lacunes était le pilier “Loyauté des pratiques” qui demande
transparence et maîtrise des risques.

Dans un second temps, nous avons choisi de faire une liste indiquant toutes les actions déjà en place
dans l’entreprise pouvant s’inscrire dans des démarches RSE. Voici quelques exemples d’actions qui
ont été mises en avant :

Un tour de l’usine a également été effectué avec la consultante en RSE, afin d'avoir un regard externe
et de relever les principaux changements à apporter dans l’usine. Les points relevés sont surtout accès
sécurité et hygiène. Voici quelques photos prises lors de la visite :

Beaucoup de petits espaces contenaient des équipement abîmés, l’espace


n’était pas propre et les matériaux n’avaient pas d'espace dédiés

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Certains bidons de produits chimiques (produit de nettoyage,


produit d’hygiène…) étaient stockés à l’entrée de la logistique et
n’avaient pas de bac de rétention. L’ensemble de ces produits
n’étaient pas tous rangés dans l’espace dédié aux produits
chimiques

Les espaces de stockage en production n’étaient pas organisés


et beaucoup de matériel n’avait pas d’emplacement. C’est
pourquoi certains espaces comportaient beaucoup trop de
risques

Le stockage d'archives n’était pas organisé et beaucoup de


dossiers étaient en équilibre. Il y avait des espaces inaccessibles
et de forts risques de chute.

L’espace stockage/logistique était très encombré. Le manque de


place était la principale cause de stockage dangereux et de
difficulté de circulation. Ce mode de stockage comportait
également beaucoup de risques.

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b) Objectifs

Suite à la première réunion PME+ du 23 Octobre 2021 qui a permis de finaliser l’état des lieux,
le groupe de projet, composé du directeur, de la directrice industrielle, du chargé marketing
et de moi-même, s’est réuni pour créer un plan d’action découlant de cette journée de
formation.
Le compte-rendu de la réunion nous a permis de définir des actions correctives pour chaque
point relevé.

Le plan d’action est structuré selon les six piliers du label, est évolutif et contient : l’état des
lieux, l’action à mener, le responsable, le délai, une partie permettant de renseigner
l’avancement de la tâche et une case amélioration pour solliciter l’amélioration continue
même après qu’une action soit mise en place.

Afin que le contenu du rapport ne soit pas trop détaillé et soit le plus efficace possible, j’ai
décidé d’effectuer un plan d’action propre à moi-même pour pouvoir montrer la logique du
plan d’action, et toutes les actions que j’ai pu mettre en place pour chacun des piliers :

Piliers Actions Délai

Gouvernance et éthique -Mise à jour de l’affichage réglementaire Juin-


-Création de documents qualité (cartographie des 21
processus, schéma de gouvernance…)

Empreinte emploi -Mise à jour du Document Unique Mars-


-Procédure de manipulation de produit dangereux 21
-Communication interne sur PME+

Empreinte territoire /

Gestion et préservation de -Procédure de tri Déc-20


l’environnement -Indicateurs de consommation

Loyauté des pratiques -Procédure d’intégration Mars-


-Autoévaluation fournisseur 21

Prise en compte clients et /


consommateurs

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Ces actions ont été définies par le groupe de projet PME+ et les tâches ont été réparties en
fonction des compétences de chaque personne, mais aussi en fonction de la faisabilité et
l'impact que peut apporter chaque action à l’organisation.

Les délais quant à eux, ont été définis au plus tôt pour les indicateurs, pour que l’on puisse
avoir plus de recul par la suite.
Pour le délai des actions sécurité et loyauté des pratiques, le délai a été défini en mars pour
que le personnel ait le temps de s'imprégner des nouvelles modifications pour pouvoir
l’expliquer lors de l’audit.
Concernant le délai pour création de document, les documents étaient à envoyer à
l’organisme de certification avant le 10 juin 2021, c’est pourquoi cette tâche était moins
urgente.
J’ai pu suivre l’avancement et m’organiser pour mes objectifs à l’aide de l’outil TRELLO, que
j’ai structuré comme un Gant. Cela m’a beaucoup servi car j’avais beaucoup de petites actions
et cela m’a permis d’avoir un suivi régulier et complet. (cf. annexes)

c) Situation recherchée

L’entreprise souhaite développer la RSE et le mettre en avant à l'aide du label PME et Alsace
Excellence. L'entreprise souhaite développer principalement son système de tri des déchets,
améliorer ses conditions de travail et mettre en avant son savoir-faire local.

Pour obtenir le label PME+, la note donnée par l’auditeur doit être au moins de 65%. C'est
pourquoi nous avons fait le choix d’agir en priorité sur les points où nous avons attribué un
“D”.

L'idéal serait donc de finaliser l’ensemble des actions prioritaires prévu pour le 22 juin 2021,
étant donné que le label Alsace Excellence n’est pas encore planifié.

Un plan d’action pour après la certification doit également être mis en place, car le label
s’inscrit dans une démarche d'amélioration continue, et l’audit est à renouveler tous les ans.
Lors du renouvellement du label, l’entreprise doit obligatoirement obtenir une note
supérieure à celle attribuée lors du précédent audit.

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2. DO : Description des actions mises en place

a) Le pilier loyauté des pratiques le long de la chaîne de valeur :

PLAN : Le pilier contient 2 exigences clé : “L’organisation s’engage à la transparence vis-à-vis


des tiers et maîtriser les risques liés à la corruption” et “L’organisation promeut la
responsabilité sociétale de sa chaîne de valeur et assure un sourcing responsable”.

De façon plus concrète, l’entreprise doit analyser les risques, les maîtriser et en informer les
personnes qui y sont confrontées. Cela prend également en compte les fournisseurs :
privilégier des fournisseurs de qualité et les sélectionner de façon responsable.

Pour ce pilier, ma mission pour la deuxième exigence était donc de créer une auto-évaluation
fournisseur qui est un document à remplir par le fournisseur, qui va s’évaluer sur les aspects
qualité, environnement, respect des règles L’entreprise.

Pour la première exigence, nous avons fait le choix de mettre en place une procédure
d’intégration. L’intégration était l’un des points faibles de l’entreprise, il n’y avait aucune
procédure en place, mis à part un livret d’accueil qui n’était pas distribué systématiquement.

J’ai fait le choix de détailler cette action dans mon rapport car cette procédure est
complètement nouvelle pour l’organisation et nous avons passé beaucoup de temps à rédiger
l’ensemble des nouveaux documents. J’ai pu mettre en place cette procédure avec l’aide de
la production de façon collaborative et l’adapter à ma manière.

Le processus suivant a été créé afin de définir le périmètre et le déroulement de l’intégration


:

1. Objectif
S’assurer de la bonne intégration d’un nouveau collaborateur (stagiaire, alternant, salarié) afin
de créer du lien et fidéliser la nouvelle recrue à la culture de l’entreprise. L’objectif est qu’il
prenne également connaissance de son futur environnement de travail et de son poste avec
les différentes missions qui lui sont confiées.

2. Qui
Le nouveau collaborateur ainsi que l’ensemble du personnel doivent être impliqués dans
l’intégration.

3. Quand
La procédure d’intégration prend plusieurs mois, il est important de la suivre jusqu’au bout et
d’être disponible durant toute la période.

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4. Quoi / Comment

Ce logigramme permet de suivre l’avancement d’une période d’intégration en fonction du


profil de la personne.

Pour l'arrivée d'intérim, nous avons décidé de faire une intégration rapide car certaines
personnes ne restent pas plus d’une journée.
Dans un premier temps, pour réduire le temps passé à distribuer les documents mais aussi le
temps passé à les lire, nous avons décidé de transmettre le guide hygiène et sécurité à l’agence
d’intérim pour qu’elle puisse le fournir avant l’arrivée de la personne.

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Les seconds documents et les derniers pour l’intégration d’un intérim sont les fiches de postes
sécurité qui sont expliquées le premier jour de l’arrivée, en fonction des postes qui vont être
attribués à la personne.

Pour l’arrivée d’un nouveau salarié, d’un(e) stagiaire ou d’un(e) alternant(e), il y a des
documents en plus tel que le guide d’intégration qui a été jugé nécessaire pour la
compréhension du fonctionnement des fondamentaux de l’entreprise. Le rapport
d’étonnement est également ajouté à la procédure.

Je vais maintenant présenter l’ensemble des documents créés pour cette procédure
d’intégration et ensuite expliquer les différents axes du logigramme avec l’objectif de chaque
étape.

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DO : Présentation des documents :

-Le guide hygiène sécurité : Ce guide existait déjà dans l’entreprise mais ne comportait qu’une
partie sur l’hygiène. Nous avons décidé d’intégrer une partie sur la sécurité car l’intérimaire
est également amené à respecter des règles de sécurité. Une partie concernant la partie
préservation de l'environnement a été rajoutée pour prévenir des gestes à adopter qui sont
en place pour notre démarche RSE. Voici quelques exemples de pages présents dans ce guide
:

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-Les fiches de postes sécurité : l’objectif de ces fiches de poste est de prévenir sur les
potentiels risques pouvant survenir sur les postes de travail. Une fiche a été créée pour chaque
machine et comporte : une description de la machine, un rappel de EPI à porter, les potentiels
risques avec les moyens de les éviter et une partie contact. Ces fiches de postes ont été
établies à l’aide du personnel de production de façon collaborative, ce qui m’a permis de faire
un support complet et adapté. Ces fiches se trouvent sur chaque machine, et dont le registre
est à signer après la familiarisation avec ces fiches, par la personne afin de garantir la bonne
compréhension de celle-ci. L’objectif étant de réaliser des fiches visuelles et simples à
comprendre. Voici un exemple de fiche de poste:

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-Le guide d’intégration : ce guide est destiné à tout nouveau salarié, d’un(e) stagiaire ou
d’un(e) alternant(e). Il a été créé à l'aide du service marketing et présente la société Alelor et
Domaines des Terres Rouges, présente les produits que fabrique l’entreprise ou encore les
différents marchés sur lesquels la société se trouve. Nous avons également intégré toute
une partie sur la RSE, qui est maintenant l’affaire de tout le monde dans l'entreprise, et aussi
une partie avec des informations pratiques. Il va permettre à un nouvel arrivant de se
familiariser avec l’entreprise, d’en savoir plus sur l’environnement dans lequel il va travailler.

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-Le rapport d’étonnement : il permet au salarié de faire un retour sur ses impressions et sur
ce qu’il l’étonne durant sa période d’intégration. Cette période s’étend sur le premier mois.
Il permet à l’entreprise d’avoir un regard neuf et externe, et permet aussi de repérer les
éventuels dysfonctionnements mais surtout de collecter des idées d’amélioration. Nous
avons fait le choix de proposer des questions, pour qu’il soit plus simple pour la personne de
remplir ce rapport :

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CHECK : Afin de faire valider l’ensemble de ces documents, plusieurs personnes ont relu les
documents (comme la production ou la responsable RH). Des modifications ont ensuite été
apportées en fonction des remarques de chacun. Pour finir la procédure a été testée par une
stagiaire qui a pu nous faire parvenir son avis sur son intégration.

ACT : Pour conclure pour ce pilier, nous avons réussi à mettre en place cette procédure
d’intégration à partir du mois de Mars 2021. Les points positifs sont que le nouvel arrivant est
plus impliqué et s'intègre plus rapidement dans l’organisation, il consolide la culture de
l’entreprise et permet de recueillir de nouvelles idées d’amélioration.

Cette procédure est suivie par la production pour la partie sécurité, et par les ressources
humaines et le marketing pour la partie intégration. Un registre a également été mis en place
pour faire signer chaque nouvelle personne et avoir un suivi de cette nouvelle méthode
d’intégration.

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b) Le pilier Empreinte emploi

PLAN : Ce pilier contient quatre exigences : le respect de la réglementation en matière de droit


du travail, les conditions de travail, le dialogue social et l’employabilité de ses collaborateurs.

L’entreprise doit donc respecter la réglementation, améliorer constamment les conditions de


travail, privilégier le dialogue social et mener une politique volontaire en matière de formation
continue des collaborateurs.

Pour ce pilier, l’entreprise répond aux exigences concernant la réglementation et investit


constamment pour l’amélioration des conditions de vie au travail (grâce à l'achat de machines
automatiques pour supprimer les postes à gestes répétitifs par exemple). Par contre, aucune
politique de formation n'était mise en place, le dialogue social n’était pas privilégié et le seul
point réglementaire non à jour était le document unique.

Un plan de formation a donc été mis en place par le service RH et le dialogue social s’est
renforcé notamment à l’aide de la diffusion d’une gazette ainsi que l’implication du personnel
dans la mise en place d’action RSE.

Le document unique n’avait pas été mis à jour depuis 2009, c’est pourquoi ma mission a été
son actualisation.

Les étapes de l’actualisation de l’analyse des risques :

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DO : Avant d’aller au sein de la production pour relever les risques, j’ai d'abord analysé une
liste de tous les risques existants (présent sur le site de l’INRS) afin d’avoir un éventail le plus
large possible.

J’ai ensuite pu réaliser mon tour d’usine afin de relever les risques présents dans chaque zone
de l’usine. J’ai demandé l’avis du personnel présent dans chaque zone afin d’avoir une analyse
la plus complète possible. J’ai bien fait attention de ne pas oublier les nouvelles zones de
production.

L’analyse des risques sur laquelle j’ai dû apporter des modifications ne comportait pas de
critères de notation et évaluait les infrastructures mises en place jusqu'en 2009, j’ai donc créé
un tableau de critères de notation qui permettra par la suite d’évaluer les risques de façon
simple et définie :

1 2 3 4

Fréquence Risque une fois Risque une fois Risque une fois Risque une ou
par an par mois par semaine plusieurs fois par
jour

Gravité Provoque un Provoque une Provoque une Provoque une


arrêt de blessure légère blessure blessure grave
production sans modérée dans avec arrêt de
blessure arrêt de travail travail

Détectabilité Détectable à Détectable peu de Non détectable Non détectable


l’avance avec temps à l’avance à l’avance avec à l’avance sans
possibilité de avec possibilité de possibilité de possibilité de
réaction réaction réaction réaction

Une fois cette grille définie, j’ai listé et classifié les risques dans un document Excel et ai
ensuite décidé d'intégrer un code couleur en fonction de la criticité :

Criticité

De 1 à 16 Mineure

De 16 à 32 Tolérable

De 32 à 48 Significative

De 48 à 64 Critique

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Le document a été présenté comme ci-dessus, chaque partie de l’usine ayant son analyse des
risques.

CHECK : Une fois l’analyse des risques terminée, le document a été revu avec la consultante
afin d’avoir un regard externe sur les risques survenant dans l’entreprise. Par la suite, le
document a été validé par la direction et ensuite rangé de façon à ce que tout le personnel y
ait accès.

ACT : Le document unique est maintenant inscrit dans une démarche d’amélioration continue.
La direction s’est engagée à le mettre à jour au minimum une fois par an ou lors de gros
changements pouvant faire apparaître de nouveaux risques dans l’entreprise.

Pour conclure sur ce pilier, la mise à jour du document unique m’a permis d’appliquer les cours
de sécurité vus en classe en début d'année. Cela m’a permis d'appliquer un cas théorique en
un cas pratique et de mieux comprendre la gestion des risques en entreprise.

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c) Le pilier Gouvernance et éthique

PLAN : Ce pilier contient le plus d’exigences parmi les 6 piliers et c’est sur celui-ci que nous
avons dû apporter le plus de modifications étant donné que la plus haute note attribuée était
un “C”. Les exigences sont les suivantes : la direction formalise son engagement éco-
responsable, s’engage dans une démarche RSE avec ses parties prenantes, décline ses
engagements dans un plan d’action, met en place des indicateurs RSE et s’engage dans une
dynamique d’innovation.

Pour répondre à ces différentes exigences l’entreprise a mis en place :


-Exigences n°1 : rédaction d’une politique RSE
-Exigences n°2 : identifier les parties prenantes ainsi que leurs besoins et attentes
-Exigences n°3 : rédiger un plan d’action (joint en annexe)
-Exigence n°4 : création d’une revue de direction avec des indicateurs et un manuel qualité

Ma mission a été de créer la cartographie de l’entreprise ainsi que le manuel des processus
qui permet de décrire chaque processus de façon détaillée.

DO : Dans un premier temps, j’ai rédigé la cartographie globale qui permet de faire visualiser
à n'importe qui, les interactions et les objectifs des services de l’entreprise.

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Dans un second temps, il a fallu détailler chaque processus présent dans la cartographie, dans
un manuel des processus.

Ce manuel permet de formaliser les tâches, les interactions, les ressources ainsi que les
données nécessaires pour chaque processus, mais aussi de mettre en place des indicateurs
pertinents pour chacun d’entre eux.

Voici à quoi ressemble la description d’un processus :

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Comme vous pouvez le constater, le manuel qualité n’a pas pu être finalisé car il ne faisait pas
partie des documents prioritaires pour le label. En effet, la mise en place d’indicateurs était
une difficulté pour l’entreprise car il n’existait pas d’indicateurs spécifiques pour chaque
processus mais des indicateurs plus globaux.

CHECK : Pour la finalisation de ce manuel processus, il faudra travailler avec chaque service
afin qu’il soit le plus complet possible. La réalisation de cette étape n’a pas pu être finalisée
car les rencontres avec les différentes personnes concernées pour valider la description n’ont
pas pu être organiser au cours de mes présences en entreprise.

ACT : cette partie consistera à standardiser ce manuel et de le mettre à jour lorsqu’un


changement d’organisation aura lieu dans l’entreprise.

Il m’a quand même semblé pertinent de présenter cette action car cela m’a permis de rédiger
concrètement un manuel processus, qui est un point très important dans la norme ISO 9001
par exemple. Pour cette exigence, j’ai pu comprendre comment rédiger une politique
d’entreprise, comment identifier et classifier ses parties prenantes mais surtout appris à
rédiger un manuel processus.

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3. CHECK : audit final

L’audit final PME+ se déroulera le 22 juin 2021. Concernant l’audit pour le label Alsace Excellence il n’a
pas encore été planifié.

L’audit final se déroule sur une journée. Une auditrice viendra sur place et passera du temps avec les
personnes de chaque service.

La notation se fera à l’aide de la même grille de notation que celle que nous avons utilisé pour
effectuer notre autoévaluation. Il est important de rappeler que pour obtenir le label il faut obtenir
un total minimum de 65% sur la grille de notation. Avant l’audit, nous avons mis à jour
l’autoévaluation, la note finale était de 76%.

Une fois la journée terminée, la réponse se fera sous environ 15 jours. Nous recevrons la grille
d’évaluation que l’auditrice a complété.

Ce document nous servira d’indicateur pour évaluer les résultats car cela permettra d’identifier d’un
simple coup d’œil les piliers sur lesquels il faudra apporter plus d’effort pour s’améliorer.

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4. ACT : Standardisations et axes prévisionnels

Si le label PME+ est obtenu, un nouvel audit s’effectuera au bout d’un an afin d’évaluer à nouveau
l’entreprise sur sa démarche RSE. Lors de ce futur audit, la note obtenue devra être obligatoirement
supérieure à la première note, signe d’amélioration et d’évolution. Dans le cas contraire, l’entreprise
ne sera plus certifiée. Une année sur deux, l’audit sera un audit documentaire.

C’est pourquoi il est important pour l’entreprise de garder un plan d’action à jour avec une démarche
d’amélioration continue.

L’entreprise s’inscrit déjà dans cette démarche car il reste de nombreux point à mettre en place. Les
objectifs futurs seront également à revoir en fonction des notes obtenues pour chaque pilier.

Voici quelques exemples d’actions qui sont encore à mettre en œuvre :

-Encourager la mobilité douce notamment en installant un local à vélo

-Finaliser la mise en place des indicateurs pour chaque processus (pouvant servir notamment pour la
revue de direction)

-Mise en place de réunions hebdomadaires pour favoriser le dialogue social, pour faire le point sur la
productivité, les commandes, les infos divers, etc.

-La création d’un manuel qualité afin de communiquer clairement sur les engagements et les
exigences.

Pour l’entreprise, il est important de mettre en place des actions qui peuvent être suivies facilement
et qui sont donc efficaces. Etant une petite structure, et n’ayant pas de service dédié à l’environnement
ou à la sécurité, le temps consacré au suivi de ces documents reste restreint. C’est pourquoi il est
important de favoriser des documents ayant une forte nécessité qui puisse être suivi et que l’entreprise
ne « regraisse » pas par manque de temps.

Par la suite, l’entreprise devra organiser l’audit pour le label Alsace Excellence. Le jour de l’audit,
l’auditeur se basera sur le compte rendu de l’audit PME+, les piliers étant les mêmes. Les deux labels
n’ont pas pu être évalués en même temps car il n’y avait pas d’auditeur éligible de disponible.

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V. Conclusion

L’entreprise Alélor est une petite société en plein développement qui cherche à se démarquer et à se
faire connaître sur l’ensemble du territoire français.
Une année en alternance dans cette entreprise était très enrichissante car il faut apprendre à être très
polyvalent, étant donné que l’entreprise n’a pas les mêmes ressources qu’une entreprise développée
à l’international. De plus, j’ai pu approfondir mes connaissances en qualité dans le domaine
agroalimentaire. J’ai également pu participer à des tâches en R&D à travers des missions quotidiennes.
De plus, le projet de la labellisation PME+ qui m’a été confié m’a permis d’approfondir un grand
nombre de notions vues en classe car le label ne comporte pas uniquement l’aspect qualité mais aussi
de la sécurité, de l’environnement, de la gouvernance et une partie respect de la réglementation.
L’alternance permet d’appliquer directement les notions vues en cours et de comprendre le système
qualité et tous les domaines qui l’entourent de façon concrète.
Le seul frein de cet apprentissage est que l’entreprise Alélor est une petite PME alsacienne en plein
développement qui n’a pas encore forcément un système qualité aussi approfondi, poussé et
développé que des grandes entreprises avec un service qualité beaucoup plus conséquent. Cela reste
également un avantage car il y a beaucoup plus la possibilité d’imaginer et de mettre en place des
procédures qualité et de choisir les nouveaux outils que nous souhaitons utiliser pour pouvoir
développer le système qualité.
Cette alternance m’a permis d’acquérir des compétences en RSE mais m’a aussi permis de devenir
autonome, curieuse et rigoureuse.
Malgré la crise sanitaire, j’ai toujours pu travailler en présentiel et donc avancer de façon régulière
pour le projet.
La formation RSE qui a eu lieu tout au long de l’année m’a également beaucoup servi. J’ai pu
comprendre comment mettre en place concrètement une démarche RSE en partant du début, mais
aussi participer à l’audit de certification.

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VI.Annexes

Le Gantt prévisionnel :

Le Gant réel :

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Autoévaluation PME+ /référentiel au début du projet (extrait) :

Autoévaluation PME+ / référentiel avant l’audit final (extrait) :

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Extrait de plan d’action PME+ :

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Le suivi des tâches avec l’outil Trello :

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4eme de couverture

Dans le cadre de mon année d’étude en Licence professionnelle Management des Entreprises par la
Qualité, j’ai effectué mon année d’alternance au sein de l’entreprise Alélor, située à Mietesheim.
L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de raifort, moutarde et condiment depuis 1873. Son
effectif est d’environ 20 personnes en 2021. Son chiffre s’affaire était de 4 millions d’euros en 2020
et a augmenté de 10% sur les 12 derniers mois. L’entreprise dispose de plusieurs marques comme
Alélor la marque principale et Domaine des Terres Rouges ou Piques Assiette qui sont des marques
d’épiceries fines. La PME est composée d’un service qualité qui gère les cahiers des charges, les non-
conformités, la maîtrise HACCP et les audits internes.

Durant cette année d’alternance, ma mission a été de mettre en place des procédures et des
documents spécifiques dans l’optique d’une labélisation RSE. L’entreprise souhaite se faire labeliser
PME+ en Juin 2021. Ce label est basé sur l’ISO 26000 et évalue donc le système RSE des PME
française. Le label est constitué de plusieurs piliers qui décrivent des exigences sur des aspects
environnementaux, sociaux et sécurité. Le référentiel est une autoévaluation que l’entreprise
complète, puis sera complété par l’auditrice le jour de l’audit. D’une autre part, l’entreprise souhaite
se faire labelliser Alsace Excellence qui est basé sur les mêmes piliers. Mais cette certification n’a pas
encore été planifiée.

Pour dérouler mon projet, j’ai utilisé la méthodologie du PDCA « Plan, Do, Check, Act». En effet, cette
méthodologie m’a servi de fil conducteur pour assurer le bon déroulement du projet. Pour la partie
« PLAN », j’ai utilisé différents outils comme le QQOQCP, le SWOT, le diagramme de Gantt qui ont
permis de bien planifier le projet. J’ai également créé un plan d’action qui m’a permis de planifier
mes différentes missions. Dans la partie « DO », j’ai pu mettre en place mon plan d’action en mettant
en place une procédure d’intégration, des fiches sécurités, la mise à jour du document unique ou la
mise en place d’indicateurs sur la consommation d’énergies de l’entreprise. La partie « CHECK » sera
déroulé le jour de l’audit final, le 22 juin. Concernant la partie « ACT », elle sera à adapter en fonction
des résultats obtenues à l’évaluation. Elle prend également en compte la standardisation des
résultats et le suivi à l’aide des indicateurs RSE.

Ce projet m’a permis de comprendre la démarche d’un processus de labélisation. J’ai pu aborder
beaucoup de sujet, qualité ou beaucoup d’autre point notamment en sécurité, environnement, R&D
ou amélioration continue. J’ai également eu la chance de participer aux différentes formations en
RSE.

Travailler dans une petite structure m’a permis d’avoir plus de responsabilités et j’ai pu voir mon
travail se mettre en place concrètement dans l’entreprise. J’ai eu quelques difficultés à trouver du
temps avec le groupe de projet, composé du directeur, de la directrice industrielle, du chargé
marketing et de moi-même. L’entreprise étant de petite taille, il était difficile de trouver du temps
pour avancer ensemble. Nous avons également eu des difficultés au départ car nous n’avions aucune
notion concernant le label.

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4eme de couverture:

I did my work-study at Alelor, a small food company with 20 employees in Mietsheim. The company
manufactures different types of condiments, the two most important are mustard and horseradish.
The company also manufactures pickles, ketchup, mayonnaise, vinegar and so on.
Regarding the customers, the company mainly sells its products to supermarkets, restaurants and
other food factories. On the production site there is also a factory outlet where individuals can buy
our products.

The company has a quality department of one person, that’s why they chose to hire me.
The department has more and more work because the company is growing and the quality
documents are more and more numerous. Concerning my missions, I had several things to do in the
quality department like quality control using audits, customers’ feedback, as well as the control of
products and the monitoring of the customer specifications.

As to my project, I had to implement actions aimed at labeling the company in CSR (corporate social
responsibility), which takes into account : community involvement, environmental actions and
economic growth. The label is called PME+, it is a label for French SME companies (like PME in
French) who wish to engaged themselves for the and the planet. The main advantage is that this
label is recognized and promoted by major brands.

The company decided to call out a CSR consultant, to find out the main areas for improvement. This
consultant came every two months to check and help the work group composed of the director, the
marketing manager, the quality manager and me.
My role for this project was to set up an integration procedure, safety sheets for risk prevention and
to update all the documentation. I was able to set up these actions using production to make
everyone aware of this approach and I was able to adjust the documents according to the remarks of
the quality manager.

The labeling was scheduled for the end of June but the company had to make sure to improve even
after the audit. The company will obtain a rating that will have to be improved to renew the
certification.

This project allowed me to understand the logic of a labeling process, to approach it not only in
quality, but also in safety and environment. I was able to benefit from training in CSR. Working in a
small structure gave me more responsibilities and I could see work succeed in a concrete way.
Concerning my difficulties, it was difficult to find time with the group because everyone had a lot of
work, the work group didn't have much time for me. The start was difficult because no one had any
knowledge of CSR.

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