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MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE RÉPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

ET DE LA MODERNISATION DE Union – Discipline - Travail


L’ADMINISTRATION
--------------------- ---------------------

ÉCOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION


---------------------
ÉCOLE DE GESTION ÉCONOMIQUE ET
FINANCIÈRE
---------------------
FILIÈRE : IMPÔTS
CYCLE : MOYEN
PROMOTION : 58

RAPPORT DE STAGE

STAGE EFFECTUÉ AU CENTRE DES IMPÔTS ET À


LA CONSERVATION DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE
ET DES HYPOTHÈQUES DE YAMOUSSOUKRO

Sous la direction de :

Coordonnateur de stage :
Mme. TRABY DELPHINE
Administrateur principal des Services
Financiers
Présenté par : Sous-Directeur de la Formation et des
HIEN Sansan Saint-Noël Stages
Elève Maître de stage :
M. YAO N’Goran Jacques
Administrateur général des Services
Financiers
Directeur régional des Impôts de
Yamoussoukro
Encadreur académique :
M. KOKOUNSEU Benson
Chargé de cours de Méthodologie à
l’Ecole Nationale d’Administration

Octobre 2023
MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE RÉPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
ET DE LA MODERNISATION DE
L’ADMINISTRATION Union – Discipline - Travail
---------------------
---------------------
ÉCOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION
---------------------
ÉCOLE DE GESTION ÉCONOMIQUE ET
FINANCIÈRE
---------------------
FILIÈRE : IMPÔTS
CYCLE : MOYEN
PROMOTION : 58

RAPPORT DE STAGE

STAGE EFFECTUÉ AU CENTRE DES IMPÔTS ET À


LA CONSERVATION DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE
ET DES HYPOTHÈQUES DE YAMOUSSOUKRO

Sous la direction de :

Coordonnateur de stage :
Mme. TRABY DELPHINE
Administrateur principal des Services
Financiers
Présenté par : Sous-Directeur de la Formation et des
HIEN Sansan Saint-Noël Stages
Elève Maître de stage :
M. YAO N’Goran Jacques
Administrateur général des Services
Financiers
Directeur régional des Impôts de
Yamoussoukro
Encadreur académique :
M. KOKOUNSEU Benson
Chargé de cours de Méthodologie à
l’Ecole Nationale d’Administration

Octobre 2023
DÉDICACE

Papa ;
Feu Olaf S. KOSSI, l’éternel ami ;
KABI Hénoc-Josué.

I
REMERCIEMENTS

Nos remerciements sont à toutes ces personnes qui, directement ou


indirectement, ont contribué au succès de ce stage et à la rédaction de ce rapport.

Tout d’abord, nous adressons nos remerciements à Monsieur SEPY Yessoh


Narcisse, Directeur général de l’École Nationale d’Administration (ENA),
Madame Koné Pénabohin Aline, Secrétaire général de l’ENA, Monsieur KOFFI
Kouassi Jean-Désiré, Directeur de l'École de Gestion Économique et Financière
(EGEF) ainsi qu’à tout le personnel enseignant, administratif et d'encadrement.
Singulièrement, nous souhaitons exprimer nos remerciements à notre encadreur
académique, Monsieur KOKOUNSEU Benson, dont la sollicitude et l'assistance
nous ont été précieux dans la rédaction de ce rapport de stage.

Nous exprimons, en outre, notre profonde gratitude à Monsieur YAO


N’Goran Jacques, Directeur régional des Impôts de Yamoussoukro et à son
Assistant Monsieur BAKAYOKO Amadou, à Monsieur OULOTE Arthur, Chef
du Centre des Impôts de Yamoussoukro, à Monsieur DONGO Tidiane Amadou,
Conservateur de la Conservation de la Propriété Foncière et des Hypothèques de
Yamoussoukro ainsi qu’à tous leurs collaborateurs pour leur expérience
enrichissante, dont nous avons été les bénéficiaires et leur contribution
significative au bon déroulement de notre stage. Par ailleurs, nous tenons à
remercier Monsieur KONÉ dit Ballo, du service du Domaine, de l’Enregistrement
et des Timbres, qui nous a été d’un grand soutien financier.

Enfin, nous tenons à remercier nos parents, papa et maman, pour s’être
autant investis dans notre éducation. Notre reconnaissance s’étend également à
Monsieur DJANÉ Ollo, dont les conseils nous ont aidés à découvrir notre voie.
Nous ne saurions oublier nos frères, sœurs et amis, pour leur soutien indéfectible,
ainsi que nos condisciples de la 58ème promotion pour cette belle expérience.

II
III
AVANT-PROPOS

Créée par la loi nº60-271 du 02 septembre 1960, L’École Nationale


d’Administration (ENA) est chargée de la formation initiale et continue des
fonctionnaires et agents de l’Etat qui se destinent aux emplois de gestion
économique et financière ainsi qu’aux emplois à caractère administratif et de la
diplomatie. En 1991, elle est érigée en Établissement Public National (EPN) à
caractère administratif placé sous la tutelle administrative du ministre chargé de
la Fonction Publique et sous la tutelle financière du ministre chargé de l’Économie
et des Finances. Plusieurs directeurs se sont succédés à la tête de cet établissement
dont l’actuel est Monsieur SEPY Yessoh Narcisse Thomas.

S’agissant de sa mission de formation initiale, elle est assurée par deux (02)
grandes écoles : l’École de Gestion Administrative et de la Diplomatie (EGAD)
et l’École de Gestion Économique et Financière (EGEF). L’accès à celle-ci se fait
par voie de concours direct ou professionnel. Cette formation se déroule en deux
(02) phases. La première phase consiste en une formation théorique dans les
locaux de l’ENA. Quant à la seconde, elle consiste en un stage de sédentarisation
d’une durée de huit (08) mois pour les impétrants du Cycle Moyen au sein d’une
administration à laquelle ils sont destinés. Le but de ce stage étant de mettre en
pratique les connaissances acquises à l’occasion de la formation théorique.

Ce rapport vise à présenter la structure d’accueil du stagiaire, à décrire les


tâches qu’il y a effectué et à procéder à une analyse critique en vue de relever les
acquis, les insuffisances et faire des propositions.

C’est dans ce contexte, que du 13 février au 13 octobre 2023 nous avons


effectué au sein du Centre des impôts et de la Conservation de la Propriété
Foncière et des Hypothèques de Yamoussoukro un stage au terme duquel nous
sommes amenés à produire un rapport qui sera soutenu devant un jury.

IV
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

ACD : Arrêté de Concession Définitive


ARSF : Attestation de Régularité de la Situation Fiscale
CBC : Chef du Bureau Contrôle
CDE : Chef du Domaine et de l’Enregistrement
CDI : Centre Des Impôts
CMPF : Certificat de Mutation de Propriété Foncière
CPFH : Conservation de la Propriété Foncière et des Hypothèques
DM : Dossier de Morcellement
DGI : Direction Générale Des Impôts
DRI : Direction régionale des Impôts
DRIYA : Direction Régionale des Impôts de Yamoussoukro
EGAD : École de Gestion Administrative et de la Diplomatie
EGEF : École de Gestion Economique et Financière
ENA : École Nationale d’Administration
EPN : Établissement public national
LIFE : Livre Foncier Électronique
MBPE : Ministère du Budget et du Portefeuille de l’État
MCLU : Ministère de la Construction du Logement et de l’Urbanisme
NCC : Numéro de Compte Contribuable
ORDOC : Ordre et Documentation
RDCFET : Recette du Domaine, de la Conservation Foncière de
l’Enregistrement et du Timbre
RID : Recette des Impôts Divers
RIF : Recette de l’Impôt Foncier

V
RPI : Recette Principale des Impôts
SAID : Service d’Assiette des Impôts Divers
SAIF : Service d’Assiette des Impôts Fonciers
SIGICI : Système Intégré de Gestion des Impôts de Côte d’Ivoire

VI
SOMMAIRE
INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : PRÉSENTATION DES STRUCTURES


D'ACCUEIL
Chapitre 1 : Présentation de la Direction régionale de Yamoussoukro

Chapitre 2 : Présentation du Centre Des Impôts et de la Conservation de la


Propriété Foncière et des Hypothèques de Yamoussoukro

DEUXIEME PARTIE : DESCRIPTION DES TÂCHES EXÉCUTÉES


Chapitre 1 : Tâches exécutées au Centre Des Impôts de Yamoussoukro

Chapitre 2 : Tâches effectuées à la Conservation de la Propriété Foncière


et des Hypothèques de Yamoussoukro

TROISIEME PARTIE : CRITIQUES ET SUGGESTIONS


Chapitre 1 : Critiques du fonctionnement des structures d’accueil

Chapitre 2 : Suggestion pour l’amélioration de la performance des


structures d’accueil

CONCLUSION

VII
INTRODUCTION
« Les nations ne peuvent avoir de tranquillité sans une armée ; pas d’armée,
sans une solde ; pas de solde sans des impôts. » écrivait l’historien, philosophe et
sénateur romain Tacite1. Cette pensée de l’écrivain romain interpelle sur
l’importance de l’impôt dans la vie d’une nation, aussi bien pour sa sécurité que
pour son développement. En effet, la contribution des populations à la vie de la
nation par le paiement de leurs impôts est ce qui garantit à l’État des ressources
financières pour faire face aux dépenses publiques et mener à bien sa politique de
développement économique, sociale et culturelle. En Côte d’Ivoire, la mission de
collecter les impôts auprès des personnes physiques et morales au profit de l’Etat
et des collectivités territoriales est essentiellement dévolue à la Direction générale
des Impôts (DGI).

Conscient de la technicité de la matière et surtout de son intérêt dans le


développement du pays, l’exécutif ivoirien a choisi de confier principalement à
l’École Nationale d’Administration (ENA) la formation des agents des impôts, de
sorte à offrir à l’Administration fiscale des cadres compétents. C’est dans ce
contexte que nous avons été mis en stage par l’ENA à la Direction régionale des
Impôts de Yamoussoukro (DRIYA) du 13 février au 13 octobre 2023.

Le présent rapport de stage s’articule autour des interrogations suivantes :


comment se présentent les structures d’accueil ? Quelles sont les différentes
tâches que nous y avons exécutées ? Quelle analyse pouvons-nous faire de leur
fonctionnement ? Et enfin, quelles solutions proposer pour l’amélioration de leur
performance ?

La réponse à ces différentes interrogations a nécessité outre la recherche


documentaire, des entretiens avec les personnes ressources. Aussi, les différentes

1
Tacite (en latin Publius Cornelius Tacitus Caecina Paetus) est un historien, philosophe et sénateur romain né
en 58 et mort vers 120 ap. J.-C.

-1-
tâches que nous y avons exécutées ont permis d’observer directement
l’organisation et le fonctionnement desdites structures.

Pour une meilleure exploitation des informations recueillies nous


proposons une structure tripartite qui consistera tout d’abord à présenter les
services d’accueil à travers leur historique, leurs missions, leur organisation et
leur fonctionnement. Ensuite, nous décrirons les tâches que nous y avons
exécutées. Enfin, nous relèverons les satisfactions et les insuffisances constatées.
Puis nous proposerons un ensemble de solution en vue de pallier ces insuffisances
et améliorer la qualité de nos services.

-2-
PREMIÈRE PARTIE :
PRESENTATION DES
STRUCTURES D’ACCUEIL
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE LA DIRECTION RÉGIONALE DES
IMPÔTS DE YAMOUSSOUKRO
Dans ce chapitre inaugural, nous aborderons le mode d’organisation (voir
annexe 1) et de fonctionnement de la DRIYA. Mais, au préalable, nous
rappellerons son historique, sa zone de compétence, ses missions et attributions.

SECTION I : HISTORIQUE, ZONE DE COMPÉTENCE, MISSIONS ET


ATTRIBUTIONS DE LA DRIYA

PARAGRAPHE 1 : HISTORIQUE ET ZONE DE COMPÉTENCE DE LA


DRIYA

A. HISTORIQUE DE LA DRIYA
Dans le souci de maitriser les recettes fiscales d’une part et, de rapprocher cet
indispensable service public des populations d’autre part, les autorités politiques
ont adopté et mis en œuvre une politique de déconcentration des services
d’impôts. C’est dans ce contexte que naquit par la décision n°1024/MEMEF/DGI
du 28 juin 1996 le Centre des Impôts (CDI) de Yamoussoukro, situé au centre
commercial Mofaitai en face de la banque BICICI. Toutefois, au regard de
l’importance des activités fiscales, la Direction régionale des Impôts de
Yamoussoukro a été créée en 2012 afin de couvrir plusieurs CDI. La même année,
elle est délocalisée sur un nouveau site situé sur le boulevard Mamie Adjoua, à
500 mètres de la Préfecture. Il convient de préciser que ce nouveau site abrite
également, le CDI, la CPFH et le Cadastre de Yamoussoukro.

B. ZONE DE COMPÉTENCE DE LA DRIYA


La DRIYA couvre les départements de Bouaflé, Bonon, Sinfra, Toumodi,
Tiébissou, Yamoussoukro et Zuénoula. Elle se trouve délimitée au nord par la
Direction régionale des Impôts (DRI) de Bouaké, au Sud par celle de Gagnoa, à
l’est par celle de Dimbokro et à l’ouest par celle de Daloa. Cette circonscription

-3-
fiscale dispose d’un potentiel composé principalement de petits commerces tenus
en majorité par les Libano-syriens, ainsi que de quelques acheteurs de produits
agricoles. Dans le cas particulier de Yamoussoukro, une ville reconnue pour son
attrait touristique, son caractère administratif, culturel et éducatif, le potentiel
fiscal se trouve nourri par les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des
services, du commerce et de l’éducation. Par ailleurs, avec l’aménagement d’une
zone industrielle au sein de la capitale politique, il convient de ne plus exclure
l’activité industrielle de son potentiel économique.

PARAGRAPHE 2 : MISSIONS ET ATTRIBUTIONS DE LA DRIYA

A. MISSIONS DE LA DRIYA
La DRIYA appartient à la grande catégorie des services extérieurs de la DGI
institués par le décret n°2021-800 du 08 décembre 2021 portant organisation du
Ministère du Budget et du Portefeuille de l’État (MBPE). Aux termes des
dispositions de l’article 51-1 dudit décret, les Directions régionales en générale et
en particulier celle de Yamoussoukro ont pour mission d’assurer la coordination
de l’ensemble des services déconcentrés placés sous son autorité d’une part et,
d’autre part de traiter les réclamations liées aux différentes opérations réalisées
par les services relevant de sa zone de compétence.

B. ATTRIBUTIONS DE LA DRIYA
Au titre de ses principales attributions, le Directeur régional des Impôts de
Yamoussoukro, sous l’autorité administrative du Directeur général des Impôts et
l’autorité technique des Directeurs centraux, est chargé dans sa zone de
compétence de : veiller à l’application de la législation et la réglementation
fiscale, foncière, cadastrale et domaniale ; mener les opérations de liquidation, de
recouvrement et de contrôle fiscal ; fournir aux contribuables une assistance
administrative et technique ; représenter les services extérieurs de la DGI auprès
des autorités administratives régionales, départementales et communales.

-4-
SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DRIYA

PARAGRAPHE 1 : ORGANISATION DE LA DRIYA

A. LE CABINET DU DIRECTEUR REGIONAL


Ce cabinet est composé du Directeur régional, de son assistant, et de son
secrétariat. Le Directeur régional est nommé par décret pris en conseil des
ministres sur proposition du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’ETAT. Le
Directeur Régional est un Administrateur des services financiers, ayant rang de
Directeur d’Administration Centrale. Il est aidé dans sa fonction par un assistant
et un secrétariat.

B. LES SERVICES RATTACHÉS À LA DIRECTION RÉGIONALE


Divers services sont rattachés à la DRIYA, se distinguant par leur compétence
régionale ou locale. Il s'agit de la Recette principale des Impôts de Yamoussoukro,
de la Brigade régionale de Vérifications Fiscales, du Service régional
Informatique (SRI), des sept Centres des impôts, de la CPFH et les services du
Cadastre. Il est à noter que chaque service est soumis à une organisation interne
spécifique, conformément aux textes régissant leur organisation et leur
fonctionnement.

PARAGRAPHE 2 : FONCTIONNEMENT DE LA DRIYA

A. LES SERVICES DE COORDINATION ET DE LIAISON


Il s’agit principalement du Directeur régional des Impôts et du Receveur
principal des Impôts de Yamoussoukro. S’agissant du Directeur régional, il est
chargé d’assurer la coordination des services déconcentrés et de traiter les
réclamations portant sur les activités réalisées par ceux-ci. Quant au Receveur
principal, il est responsable de la coordination des activités des différentes recettes
qui lui sont rattachées, de centraliser les opérations comptables, et de les
transmettre à la comptabilité publique.

-5-
B. LES SERVICES D’EXÉCUTION
Les principaux organes de la DRIYA qui lui permettent d’atteindre les
objectifs qui lui sont assignés ainsi que la mise en œuvre des prérogatives qui lui
sont reconnues sont : les CDI, la CPFH et la Brigade régionale de Vérifications
Fiscales. En effet, les CDI jouent un rôle important de coordination et
d’encadrement des opérations d’assiette et de recette relevant de leur compétence.
La CPFH, quant à elle, est chargée de garantir les droits réels des propriétaires
d’immeubles par la création des titres fonciers et la gestion des droits et charges
qui s’y rattachent. Et enfin, la Brigade régionale de Vérifications Fiscales qui
mène les opérations de suivi et de contrôle fiscal afin de s’assurer de l’observance
par les contribuables de leurs obligations fiscales.

C. LES SERVICES SPÉCIALISÉS


Le Cadastre est avec le Service régional Informatique, les deux services
spécialisés de la DRIYA. Le premier est un service public chargé de l’élaboration
des plans cadastraux, de la mise à jour et de la gestion des informations
cadastrales. Sur le plan fiscal, il joue un rôle essentiel dans l’évaluation des biens
immobiliers en vue de la taxation foncière. Quant au second, il est responsable de
la gestion des infrastructures informatiques, de la maintenance des applications,
de l’assistance aux utilisateurs et de la sécurité des systèmes d’information. Son
rôle est essentiel dans une administration qui se digitalise de plus en plus.

CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU CENTRE DES IMPÔTS ET DE LA


CONSERVATION DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE ET DES
HYPOTHÈQUES DE YAMOUSSOUKRO
Ce second chapitre sera consacré à la présentation du CDI et de la CPFH
de Yamoussoukro à travers leurs zones de compétence, leurs missions, leur
organisation (voir annexe 2 et 3), ainsi que leur fonctionnement.

-6-
SECTION I : PRÉSENTATION DU CDI DE YAMOUSSOUKRO

PARAGRAPHE 1 : ZONE DE COMPÉTENCE, MISSIONS ET


ATTRIBUTIONS DU CDI DE YAMOUSSOUKRO

A. ZONE DE COMPÉTENCE DU CDI DE YAMOUSSOUKRO


Le CDI de Yamoussoukro est compétent pour collecter les impôts sur les 3500
kilomètres carrés du District Autonome de Yamoussoukro2 composé des
départements de Yamoussoukro et d’Attiégouakro. Il est limité au Nord par le
CDI de Tiébissou, au Sud par le CDI d’Oumé, à l’Est par celui de Dimbokro et à
l’Ouest par les CDI de Bouaflé et de Sinfra. Son potentiel fiscal est principalement
constitué d’activités hôtelières, commerciales, éducatives et de plus en plus
d’activités industrielles.

B. MISSIONS ET ATTRIBUTIONS DU CDI DE YAMOUSSOUKRO


Le CDI de Yamoussoukro est l’organe chargé d’assurer la coordination,
l’encadrement et le suivi des services d’assiette et de recette relevant de sa
compétence. En outre, il gère les moyens humains, suit la formation et l’assistance
du personnel, assure la gestion du bureau d’accueil et du bureau d’ordre et de
documentation (ORDOC).

Au titre de ses attributions, le CDI de Yamoussoukro est seul compétent dans


son ressort territorial pour : attribuer un identifiant fiscal (Numéro de Compte
Contribuable), collecter les impôts, instruire les demandes d’Attestation de
Régularité de la Situation fiscale (ARSF) et participer aux travaux des
commissions à incidences fiscales. Il est important d’indiquer que ses missions
dévolues au CDI sont mises en œuvre à travers des services spécifiques dont le
travail est supervisé par un Chef de centre.

2
District Autonome de Yamoussoukro :. Site officiel (districtyakro.ci)

-7-
PARAGRAPHE 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CDI
DE YAMOUSSOUKRO

A. LE CHEF DE CENTRE ET LES SERVICES RATTACHÉS

1. Le Chef de Centre
Le CDI est dirigé par un Chef de Centre nommé par arrêté du Ministre du
Budget et du Portefeuille de l’État avec rang de Sous-directeur d’Administration
centrale. Il est l’autorité hiérarchique chargé de s’assurer de l’exécution des
missions et de l’exercice des prérogatives décrites dans le précédent paragraphe.

2. Les services rattachés


Les services rattachés au Chef de Centre sont : le Secrétariat, le Bureau
Accueil et le Bureau d’Ordre et de Documentation (ORDOC).

Le secrétariat est animé par un agent qui reçoit les visiteurs et assure la gestion
des courriers. Il est chargé d’organiser les réunions et d’informer l’ensemble des
agents sur les différentes notes de service prises par la hiérarchie.

Le Bureau Accueil est la porte d’entrée du CDI. C’est le service auprès duquel
les contribuables peuvent obtenir des informations, des conseils et certains
services liés à leurs obligations fiscales.
Le Bureau de l’ORDOC est géré par un agent qui assure la gestion des archives
fiscales. Il classe les documents par nature, zone ou régime d’imposition de
manière à garantir leur conservation sur le long terme. C’est la mémoire du CDI.

B. LES SERVICES TECHNIQUES

1. Les services d’assiette


Le CDI de Yamoussoukro est composé de deux services d’assiette à savoir :
le Service d’Assiette des Impôts Divers (SAID) et le Service d’Assiette des
Impôts Fonciers (SAIF), chacun dirigé par un Chef de service nommé par décision
et assistés par des adjoints.

-8-
Le SAID de Yamoussoukro est organisé autour des différents régimes
d’impositions, avec une cellule dédiée à chaque régime. Il est responsable de la
détermination de l’assiette de toutes les natures d’impôts, à l’exclusion de l’impôt
foncier et de tout autre nature d’impôt que la loi affecte à un service spécifique.
Organe de contrôle, le SAID vérifie également l’exactitude et la sincérité des
déclarations souscrites par les contribuables et peut, le cas échéant, procéder à la
liquidation des dettes fiscales issues de ces contrôles.

Quant au SAIF, il est divisé en deux zones A et B pour une gestion efficace du
fichier contribuable. C’est le service compétent pour liquider l’impôt foncier,
ainsi que la Taxe de Voirie, d’Hygiène et d’Assainissement (TVHA) des
personnes physiques et morales que les dispositions légales n’exonèrent pas.
Ainsi, tout comme le SAID, le SAIF est un service dont les activités assurent à
l’État des recettes à recouvrer.

2. Les services de recette


Les services de recette, à l’instar de ceux d’assiette, sont organisés selon la
nature des impôts qu’il leur incombe de recouvrer. Ainsi, nous avons d’une part
la Recette des Impôts Divers (RID) et, d’autre part, la Recette de l’Impôt Foncier
(RIF). Elles sont respectivement dirigées par un Receveur des Impôts Divers et
un Receveur de l’Impôt Foncier. Elles sont composées de plusieurs cellules dont
les principales sont : la Cellule du spontanée, la Cellule de gestion des arriérées,
la Caisse et la Comptabilité.

En outre, ces services sont chargés, chacun en la matière qui le concerne, de


recouvrer les impôts et taxes de manière spontanée ou à l’issue d’actes de
poursuite. Ils tiennent la comptabilité, produisent les états statistiques et réalisent
les opérations de transfert de fonds. Les services de recette sont les seuls ayant
qualité pour engager des poursuites et exercer des contraintes contre les
contribuables reliquataires dans leur zone de compétence.

-9-
SECTION II : PRÉSENTATION DE LA CPFH DE YAMOUSSOUKRO

PARAGRAPHE 1 : HISTORIQUE, ZONE DE COMPÉTENCE,


MISSIONS ET ATTRIBUTIONS DE LA CPFH DE YAMOUSSOUKRO

A. HISTORIQUE ET ZONE DE COMPÉTENCE DE LA CPFH DE


YAMOUSSOUKRO
La Conservation de la Propriété Foncière et des Hypothèques de
Yamoussoukro a été créée suivant l’arrêté n°268/MEF/CAB du 12 septembre
2003 portant création des services de la Conservation de la Propriété Foncière et
des Hypothèques modifié par l’arrêté n°593/MEF/CAB/DGI du 27 décembre
2011 portant réorganisation des circonscriptions foncières et création des services
de la Conservation de la Propriété Foncière et des Hypothèques.

La CPFH de Yamoussoukro a pour zone de compétence la circonscription


foncière des lacs qui comprend en sus du district de Yamoussoukro, les
départements de Toumodi, de Djékanou et d’Attiegouakro.

B. MISSIONS ET ATTRIBUTIONS DE LA CPFH DE YAMOUSSOUKRO


Les missions de la CPFH de Yamoussoukro sont définies par le décret n°2021-
800 du 08 décembre 2021 portant organisation du Ministère du Budget et du
Portefeuille de l’État (MBPE). En effet, l’article 51-1-b dudit décret met à la
charge des services de la CPFH la garantie « des droits réels des propriétaires
d’immeubles par la création du titre foncier et la gestion des droits et charges qui
s’y rattachent »3. Concrètement, il s’agit pour elle, d’une part, de sécuriser les
droits réels portant sur les immeubles soumis au régime de l’immatriculation au
moyen de l’enregistrement et de la publication au livre foncier. Et d’autre part, de
recouvrer au profit du Trésor public les frais d’aliénation issu des transactions
foncières. Son intervention s'étend, également, à la détermination et au

3
Décret n°2021-800 du 08 décembre 2021 portant organisation du Ministère du Budget et du Portefeuille de
l’État.

- 10 -
recouvrement des taxes et redevances afférentes à l'occupation du domaine de
l'État. Enfin, elle procède au contrôle des actes présentés à la formalité de
l’enregistrement, ainsi qu’à la liquidation et au recouvrement des droits
d’enregistrement et de timbres.

PARAGRAPHE 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA


CPFH DE YAMOUSSOUKRO

A. BUREAU DU CONSERVATEUR
Le bureau de la CPFH de Yamoussoukro est dirigé par un Conservateur de la
Propriété Foncière et des Hypothèques nommé par arrêté ministériel avec rang de
sous-directeur d’Administration centrale. En sa qualité de Chef de service, il
supervise et assure le suivi personnel du travail de ses agents. Techniquement, il
est un fonctionnaire responsable de la tenue rigoureuse des registres fonciers et
de la préservation des documents et informations relatifs à la propriété foncière.
Il est, également, chargé de la délivrance de documents officiels faisant foi en
matière de propriété foncière tels que le Certificat de Mutation de Propriété
Foncière (CMPF) ou encore l’État foncier. Le Conservateur est aidé dans ses
tâches par un secrétariat dont le rôle est indéniable dans l’instruction des
demandes d’ACD (Arrêté de Concession Définitive) reçues du Ministère de la
Construction du Logement et de l’Urbanisme (MCLU).

B. SERVICES RATTACHÉS AU BUREAU DU CONSERVATEUR

1. Le Bureau Contrôle
Conformément à la décision n°1362/SEPMBPE/DGI/DDCFET du 30 mars
2018, la configuration de la CPFH de Yamoussoukro s'articule autour de trois
entités, aux nombres desquels figure le Bureau de la Conservation Foncière et des
Hypothèques, également connu sous l'appellation de Bureau Contrôle. À sa tête,
un Chef de Bureau Contrôle (CBC) assure la supervision de cet organe, composé
en son sein de trois cellules : la cellule de création, la cellule des arrêtés

- 11 -
domaniaux, et la cellule de la publicité générale. Ce bureau occupe une place
centrale au sein de la CPFH de Yamoussoukro, étant responsable de la création
des titres fonciers et de l'accomplissement des formalités d'inscription au livre
foncier.

1. Le Service du Domaine, de l’Enregistrement et du Timbre


Le Service du Domaine, de l'Enregistrement et du Timbre, sous la supervision
d'un Chef de service, détermine les taxes d'occupation du domaine de l'État, les
taxes forestières et minières. Il assume également la liquidation des droits
d'enregistrement et de timbres. En ce qui concerne son mode d’organisation et de
fonctionnement, il se fonde sur la nature des actes et requêtes qui lui sont
présentés, avec des cellules dédiées aux actes notariés, aux actes judiciaires et
extrajudiciaires, aux actes sous-seing privé, aux timbres quittances, et aux
redevances domaniales.

2. La Recette du Domaine, de la Conservation Foncière, de l’Enregistrement et du


Timbre (RDCFET) de Yamoussoukro
La RDCFET est placée sous l’autorité d’un Receveur, nommé par arrêté
interministériel. Elle est composée de deux cellules : la caisse, dédiée aux
paiements en espèces, et la cellule comptabilité, responsable des paiements par
chèque et de l'établissement des états comptables. La RDCFET est chargée de
recouvrer les impôts, droits, taxes émis par le Bureau Contrôle et celui du
Domaine, de l’Enregistrement et du Timbre. Elle assure, en sus, la mise en œuvre
des procédures de recouvrement des arriérés, les opérations comptables, ainsi que
la tenue des statistiques relatives aux recouvrements fiscaux.

Notre présence au sein du CDI et de la CPFH de Yamoussoukro nous a offert


l’opportunité de prendre activement part à l’exécution de diverses tâches, dont
nous faisons une description détaillée dans le présent rapport.

- 12 -
DEUXIÈME PARTIE :
DESCRIPTION DES TÂCHES
EXECUTÉES
CHAPITRE I : DESCRIPTION DES TÂCHES EXÉCUTÉES AU CENTRE
DES IMPÔTS DE YAMOUSSOUKRO
Il est question, dans ce chapitre, de décrire les différentes tâches auxquelles
nous avons pris part dans les services de gestion des impôts fonciers et divers.

SECTION I : TÂCHES EXÉCUTÉES DANS LES SERVICES DE GESTION


DE L’IMPÔT FONCIER

PARAGRPHE 1 : TÂCHES EXÉCUTÉES AU SAIF

A. MISSIONS DE RECENSEMEMENT DES CONTRIBUALBES


Le recensement consiste à identifier les biens immobiliers susceptibles d’être
assujettis à l’impôt foncier et collecter des informations pertinentes à des fins de
taxation. Lors de notre passage, nous avons procédé au recensement des terrains
n’ayant fait l’objet d’aucune déclaration foncière d’une part et, d’autre part, ceux
déclarés nus dans la base de données. Cette démarche vise à connaitre leur
nouveau statut et, le cas échéant, procéder à une régularisation de leur situation
fiscale. Pour se faire, nous nous rendons sur le terrain muni de mappes cadastrales
(voir annexe IV) pour le repérage des parcelles concernées. Nous recueillons, par
la suite, des informations aussi bien sur le bien que sur son propriétaire auprès des
personnes que nous y trouvons. Enfin, nous adressons une convocation (voir
annexe V) à l’attention du propriétaire, l’invitant à se présenter dans nos locaux
dans un délai de 72 heures afin de souscrire une déclaration foncière, qu’il s’agisse
d’une nouvelle déclaration ou d’une mise à jour. Cette opération est essentielle
dès lors qu’elle contribue à assainir et enrichir le fichier contribuable.

B. ASSISTANCE AUX CONTRIBUABLES ET ÉMISSIONS DE DROITS


CONSTATÉS
Au SAIF de Yamoussoukro, nos responsabilités incluent également
l'assistance aux contribuables et l’émission de droits constatés. En effet, nous

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recevons régulièrement des contribuables auxquels nous expliquons avec soin le
mécanisme d’imposition. Par ailleurs, nous les assistons dans la souscription de
leur déclaration foncière (voir annexe VI) et essayons d’apporter des solutions à
leurs différentes sollicitations.

En ce qui concerne l’émission des droits constatés, nous commençons par


évaluer la base d’imposition de l’immeuble, à partir de sa valeur locative ou
vénale le cas échéant. Ensuite, nous procédons au calcul de l’impôt exigible en
appliquant un taux approprié à la base imposable. Pour finir, nous enregistrons
dans l’applicatif « Assiette foncier » les données relatives à la désignation et la
description de la parcelle. Une fois cette opération effectuée et validée par le Chef
SAIF, un avis de droits constatés est édité et notifié au contribuable par la RIF.

PARAGRAPHE 2 : TÂCHES EXÉCUTÉES À LA RIF

A. NOTIFICATION D’AVIS D’IMPOSITION


Les avis d’imposition sont édités annuellement par le SAIF et transmis à la
RIF pour être distribués au plus tard en février. Concrètement, cette distribution
s’articule autour de deux phases. Initialement, nous classons au bureau les avis
d’imposition disponibles par section et ilot. Par la suite, à l’aide de mappes
cadastrales (voir annexe III), nous procédons à la localisation des parcelles et à la
distribution desdits avis aux contribuables concernés. À la clôture de chaque
sortie, un rapport journalier est fait à l’Assistant du Receveur de l’Impôt foncier
sur le nombre d’Avis distribués, tout en signalant les irrégularités observées. Cette
étape de la chaîne de recouvrement est importante dans la mesure où l’avis
d’imposition agit comme un titre exécutoire qui constate la créance de l’État et lui
donne le droit de requérir l’exécution du contribuable.

B. TENUE DES REGISTRES COURRIER ET DE DEPÔT DE CHÈQUE


Au service de la RIF, l’une de nos tâches consistent à tenir (en état actualisé)
les registres d’instruction d’ARSF ainsi que le registre des dépôts de chèque. En

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ce qui concerne les correspondances relatives aux demandes d’ARSF, dès leur
réception par nos services ou suite à leur instruction, nous consignons dans les
registres départ ou arrivée les mentions relatives au numéro d’ordre, au service
expéditeur ou destinataire de la demande, au nom ou la raison sociale de la
personne intéressée ainsi que son Numéro de Compte Contribuable (NCC).

Quant à la tenue du registre des dépôts de chèque, nous y enregistrons les


différents paiements effectués par ce moyen. À cet effet, nous prenons soin d’y
mentionner le numéro d’ordre attribué à chaque opération, le NCC, l’identité de
l’émetteur du chèque, les dates d’émission et d’arrivée du chèque, le numéro de
série, le nom de l’établissement bancaire, le montant du chèque, le numéro de
compte bancaire et le numéro de téléphone de l’émetteur. Il est important de
préciser qu’une tenue rigoureuse des registres facilite la recherche d’information
et assure la traçabilité des différentes opérations.

SECTION II : TÂCHES EXÉCUTÉES DANS LES SERVICES DE GESTION


DES IMPÔTS DIVERS

PARAGRAPHE 1 : TÂCHES EXÉCUTÉES AU SAID

A. ASSAINISSEMENT DU FICHIER CONTRIBUABLE


L’assainissement du fichier contribuable consiste à visiter, et éventuellement,
corriger ou mettre à jour les informations personnelles et fiscales des
contribuables, et dans certains cas les désactiver. En l’espèce, il s’agissait d’un
assainissement ciblé de la liste des contribuables relevant du régime de la TEE.
Concrètement, nous réalisons cette tâche à partir du SIGICI dans le module
« Gestion des contribuables » qui nous permet d’accéder au profil fiscal des
contribuables. Afin de vérifier les informations sur la situation du contribuable,
notamment la nature d’activité, le régime d’imposition et surtout son statut (en
activité ou non) nous pouvons effectuer une visite sur les lieux, le contacter par
appel téléphonique ou par tout autre moyen, ou à défaut comparer les informations

- 15 -
de sa fiche aux données relatives à ses déclarations et paiements. Lors de
l’exécution de cette tâche, nous avons initié plusieurs mouvements d’activité et
de régime d’imposition, ainsi que la cessation formelle de plusieurs contribuables.
L’assainissement est une opération importante pour l’Administration fiscale car
il favorise la maîtrise du fichier et permet d’établir une corrélation entre les
contribuables en ligne et ceux exerçant effectivement.

B. DÉPOUILLEMENT DES DÉCLARATIONS FISCALES ET DES


ÉTATS FINANCIERS
Le dépouillement est une étape essentielle dans le processus de contrôle sur
pièce. L’objectif étant de s’assurer de la régularité des déclarations effectuées par
les contribuables. Pour ce faire, nous procédons à un examen minutieux des états
financiers, des déclarations fiscales et de tout document dont la loi rend le dépôt
obligatoire. Concrètement, ce travail consiste à reporter dans un tableau les
montants issus des déclarations des contribuables et les comparer aux données
figurant dans le bilan afin de déceler d’éventuelles incohérences, omissions,
erreurs comptables ou fraudes fiscales potentielles.

C. SAISIE DE PATENTE TRANSPORT


La saisie de la patente transport est réalisée à partir de l’option « Saisie une
patente transport » du module « fiscalité professionnelle » dans le SIGICI. Nous
y renseignons les données relatives à l’identifiant du contribuable, au type
d’activité, à l’identification et aux caractéristiques du véhicule, informations à
partir desquelles le SIGICI génère automatiquement le montant de l’impôt dont
le contribuable est redevable. Une fois cette étape validée, la demande est adressée
au Chef de service pour validation et transmise à la Recette où le contribuable
devra s’acquitter de son obligation.

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PARGRAPHE 2 : TÂCHES EXÉCUTÉES À LA RID

A. PRODUCTION ET NOTIFICATION D’ACTES DE POURSUITE


Les actes de poursuite en matière fiscale font référence aux diligences
entreprises par l’Administration fiscale en vue de recouvrer les impôts et taxes
impayés. Il s’agit entre autres, de l’avis de mise en recouvrement, du
commandement de payer et du dernier avis avant fermeture (voir annexe VII), les
seuls actes de poursuite que nous ayons édités lors de notre passage au service de
la Recette des Impôts Divers. Pour se faire, selon le type d’acte à générer, nous
renseignons dans un fichier Excel préenregistré les informations se rapportant à
l’identification des contribuables, la nature des impôts, les montant (droits simples
et pénalités) dont ils sont redevables et le délai imparti pour répondre à celui-ci.
Une fois ces données précisées, nous procédons à l’impression des différents actes
en vue de leur notification aux contribuables concernés.

Cette notification suit un processus méthodique. Tout d'abord, nous localisons


les contribuables en nous aidant des informations provenant du Système Intégré
de Gestion des Impôts de Côte d'Ivoire (SIGICI). Ensuite, nous le leur remettons
personnellement ou par l'intermédiaire d'un tiers, en nous assurant qu'ils émargent
la copie adressée à l'Administration, preuve de la réception de l'acte à la date
indiquée. Cette tâche revêt une importance capitale, car elle contribue à
l’optimisation des ressources fiscales en veillant à ce que les impôts et taxes
impayés soient recouvrés de manière efficace.

B. OPÉRATION DE DÉPÔT ET COMPTAGE DE BILLET


L’opération de comptage de billet consiste à déterminer ou vérifier la quantité
des sommes d’argent reçues des contribuables. Le processus démarre en
soumettant initialement les billets à un vérificateur afin de s'assurer de leur
authenticité et d'éviter les billets contrefaits. Ensuite, nous les passons au

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compteur afin d’évaluer leur valeur totale. Certaines fois, le comptage se fait
manuellement, en particulier lorsque les montants ne sont pas importants.

CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DES TÂCHES EXÉCUTÉES À LA


CONSERVATION DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE ET DES
HYPOTHÈQUES
Dans ce chapitre, nous décrivons les tâches accomplies, aussi bien au sein
du Bureau contrôle qu’au Service du Domaine de l’Enregistrement et du Timbre.

SECTION I : TÂCHES EXÉCUTÉES AU BUREAU CONTÔLE

PARAGRAPHE 1 : CRÉATION DE DOSSIERS DE MORCELLEMENT


ET INSCRIPTION AU LIVRE FONCIER

A. CRÉATION DE DOSSIERS DE MORCELLEMENT


La procédure de création des dossiers de morcellement (DM) est déclenchée
par l’attribution d’un numéro dit « numéro dm » aux dossiers techniques des
requérants. Pour cela, nous enregistrons dans un registre dédié les informations
relatives à l'identité du requérant, ainsi que la désignation et la description de la
parcelle concernée. Subséquemment, chaque dossier reçoit un numéro unique,
selon un ordre croissant et ininterrompu.

Nous procédons, par la suite, à la saisie numérique des dossiers de


morcellement dans le Livre Foncier Électronique (LIFE). À ce niveau, nous
renseignons méticuleusement les divers champs se rapportant à l'identification du
requérant, à la désignation et à la description de la parcelle. Enfin, vient l’étape
de dépouillement du dossier, au cours de laquelle nous retirons deux à trois copies
de l’extrait topographique et un document justificatif d’identité. Ces documents
sont transmis au Cadastre par le moyen d’une lettre de transmission que nous
éditons dans le LIFE pour vérification et approbation (par la technique du bornage
contradictoire).

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B. INSCRIPTION AU LIVRE FONCIER
L’inscription au livre foncier est une étape primordiale dans la chaîne de
sécurisation foncière. En effet, elle assure la transparence, la sécurité et
l’opposabilité des informations relatives aux biens immobiliers, aux droits et
obligations qui y sont rattachés. De manière concrète, l’inscription au livre foncier
se divise en deux étapes : l’édition des états primitifs et l’inscription proprement
dite. Pour amorcer l’édition des états primitifs, nous accédons à la commande
« édition des états primitifs » depuis la barre de menu du système LIFE. Par la
suite, nous complétons les champs relatifs à la localisation de la CPFH, à la
dénomination de la circonscription foncière et au numéro de titre foncier
concerné. Enfin, nous procédons à l'affichage et à l'impression de l'état primitif.

Concernant l’inscription elle-même, nous consignons dans le livre foncier les


mentions relatives à la désignation et la description précise de l’immeuble, à la
section 1 du livre foncier. Ensuite, nous mentionnons à la section des mutations
(section 4) les données concernant l’identité du ou des propriétaires successifs, le
numéro de bordereaux analytique, la date d’acquisition, le mode et le prix
d’acquisition. Et pour finir, à la section 3B, nous indiquons les clauses
conventionnelles qui restreignent l'exercice du droit de propriété.

PARAGRAPHE 2 : LIQUIDATION DES FRAIS D’ACD ET ÉDITION


D’ÉTATS FONCIERS

A. LIQUIDATION DES FRAIS D’ACD


La liquidation, en termes fiscaux, réfère au processus de calcul et de
détermination du montant des impôts, taxes et droits exigibles auprès des
contribuables. En l’espèce, il s’agit de déterminer les montants correspondant au
prix de cession ainsi qu’aux taxes d’immatriculation et d’établissement. À cette
fin, nous saisissons dans un fichier Excel dédié les données relatives à la valeur
vénale du terrain, à sa superficie et au coût de cession par mètre carré. Grâce aux

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formules intégrées dans ledit fichier, les montants exigibles sont automatiquement
générés et sont communiqués par nos soins aux contribuables.

B. ÉDITION DES ÉTATS FONCIERS


L’état foncier peut être défini comme un document officiel émanant de
l’Administration, destiné à fournir des informations sur les droits et obligations
qui greffent un titre foncier à la date de la requête. Pour son édition, nous accédons
à la fonctionnalité « Édition d’état foncier » depuis la barre de menu du LIFE.
Puis, nous remplissons les champs se rapportant à la localisation de la CPFH, à la
dénomination de la circonscription foncière et au numéro de titre foncier
concerné. En outre, nous renseignons le numéro et la date de quittance, ainsi que
le nom et la qualité du requérant. Enfin, nous affichons et imprimons, finalement,
ledit document que nous soumettons à la signature du Conservateur.

SECTION II : TÂCHES EXÉCUTÉES AU BUREAU DU DOMAINE, DE


L’ENREGISTREMENT ET DU TIMBRE

PARAGRAPHE 1 : NOTIFICATION D’ACTES AUX CONTRIBUABLES


Au service du Domaine, de l’Enregistrement et du Timbre, nous procédons
régulièrement à la notification de convocations (voir annexe V), d’avis
d’imposition en matière de droits de timbre et de taxe domaniale, ainsi que d’avis
de taxation d’office. Pour ce faire, nous éditons ces actes au bureau en y
mentionnant les informations relatives à l’identité du contribuable, le montant
exigible (sauf pour les convocations) et le délai imparti pour répondre à ceux-ci.
Au moment de la notification aux contribuables, nous nous assurons qu'ils
émargent la copie adressée à l'Administration, ce qui sert de preuve de la réception
de l'acte à la date indiquée. Cette tâche, notamment la notification de
convocations, est d’un grand intérêt pour rafraîchir le fichier contribuable et
entraîner une augmentation de l’assiette fiscale.

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PARAGRAPHE 2 : ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITÉS
D’ENREGISTREMENT
La formalité de l’enregistrement est une procédure légale consistant à
enregistrer certains documents dans le but de leur conférer une date certaine. À ce
titre, elle assure la sécurité juridique des actes, prévient les contentieux ultérieurs
et sert de moyen de preuve. À l’occasion de notre passage au service de
l’Enregistrement, du Domaine et du Timbre, nous avons procédé à
l’enregistrement d’actes notariés, judiciaires et sous-seing privés suivant une
démarche méthodique et rigoureuse. Tout d’abord, nous prenons connaissance de
l’acte pour en définir la nature et identifier le régime fiscal applicable. Nous
déterminons, par la suite, conformément aux dispositions fiscales en vigueur les
droits d’enregistrement dus puis nous invitons les contribuables à s’en acquitter
auprès de la Recette par le moyen d’un ordre de recette.

Ensuite, en considérant la nature de l’acte, nous le consignons dans le


registre approprié, en lui attribuant un numéro d’enregistrement suivant un ordre
croissant et continu. De plus, nous apposons sur l’acte un cachet à l’encre
indélébile et nous renseignons les différentes mentions se rapportant au numéro
du volume du registre dans lequel l’acte a été consigné, le numéro de folio, le
numéro d’enregistrement, les droits acquittés, et la date de la formalité. Après
quoi, nous le soumettons à la signature du Receveur, du CDE et du Conservateur.

Enfin, nous remettons l'acte au contribuable qui, à son tour, signe le registre
de retrait des actes, attestant ainsi de sa réception. Une copie fidèle de l'acte est
soigneusement conservée au sein de nos services en tant qu'élément de
sauvegarde. Outre l’intérêt juridique susmentionné, la formalité de
l’enregistrement revêt également une dimension fiscale dans la mesure où il s’agit
d’un impôt dont le recouvrement assure à l’État d’importantes recettes fiscales.

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TROISIÈME PARTIE :
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
CHAPITRE I : CRITIQUES DU FONCTIONNEMENT DES SERVICES
D’ACCUEIL
Nous orienterons notre analyse autour des acquis constatés dans les divers
services d’accueil, tout en accordant une attention particulière à leurs
insuffisances et dysfonctionnements.

SECTION I : SATISFACTIONS CONSTATÉES AU CDI ET À LA CPFH DE


YAMOUSSOUKRO

PARAGRAPHE 1 : AU NIVEAU DE L’ENVIRONNEMENT DE


TRAVAIL

A. EXISTENCE D’UNE ATMOSPHÈRE DE TRAVAIL SAINE


Au sein du CDI et de la CPFH de Yamoussoukro, nous nous sommes
réjouis de l’encadrement attentionné tant de la hiérarchie que des agents, dont le
savoir-faire et l'expérience nous ont été bénéfiques. En plus de la disponibilité des
agents, nous avons constaté entre eux une relation professionnelle empreinte
d'entraide et de collaboration transcendant les différences de grade et de fonction.
De surcroît, il convient de souligner la solidarité manifeste entre les agents, tant
dans les moments de joie que dans les moments de tristesse, un aspect que nous
ne saurions omettre de mentionner.

B. BONNE ORGANISATION DES SERVICES


La bonne organisation des services du CDI et de la CPFH de Yamoussoukro
est un atout majeur qui contribue également à l'amélioration de l'environnement
de travail. Au-delà de la structure organisationnelle standard telle que définie par
la réglementation, chaque service fait l’objet d'une organisation interne qui tient
compte de ses spécificités. Ainsi, certains services sont organisés suivant le critère
des régimes d’imposition ou des différentes natures d’activités (comme c’est le
cas pour le CDI) tandis que d’autres sont organisés selon celui de la nature des

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tâches à accomplir (comme observé au sein de la CPFH). L’objectif recherché
étant de garantir une répartition équitable des responsabilités, de favoriser
l'épanouissement des agents, et d'optimiser la performance dans la réalisation des
objectifs qui leur sont assignés.

PARAGRAPHE 2 : AU NIVEAU DE L’EXÉCTION DES TÂCHES

A. RIGUEUR DANS L’EXÉCUTION DES TÂCHES


Une autre satisfaction que nous notons, c’est la rigueur et la diligence dont font
preuve les agents dans l’exécution de leurs tâches respectives. Celles-ci sont,
effectivement, exécutées avec un haut degré de responsabilités et de célérité.
D’ailleurs, des réunions sont périodiquement organisées dans les services en vue
d’améliorer la qualité des prestations, ainsi que les performances obtenues.

B. BONNE SYNERGIE ENTRE LES SERVICES D’ASSIETTE ET DE


RECETTE
À l’occasion de notre passage au CDI et à la CPFH de Yamoussoukro nous
avons été impressionnés par les résultats exceptionnels obtenus par ces services.
Les taux de réalisation des objectifs des trois dernières années, dépassant les 100
pour cent (voir annexe VIII), témoignent de l'excellence de leur performance. Ces
réalisations sont principalement le fruit d'une collaboration exemplaire entre les
services d'assiette et de recette, dont l'excellence de la coordination garantit un
recouvrement optimal des fonds publics et une gestion efficace des contribuables.
Cependant, malgré ces succès indéniables qui ont suscité notre satisfaction, nous
avons également identifié certaines difficultés susceptibles d’entraver la poursuite
de ces performances exceptionnelles.

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SECTION II : INSUFFISANCES CONSTATÉES AU CDI ET À LA CPFH DE
YAMOUSSOUKRO

PARAGRAPHE 1 : INSUFFISANCES LIÉES AU FONCTIONNEMENT DES


SERVICES

A. EXIGUÏTÉ DES LOCAUX ET DÉFAUT DE MATÉRIEL


La DRIYA, en dépit des efforts constants pour assurer le bon
fonctionnement de ses services, fait face à des obstacles majeurs qui entravent son
efficacité. Parmi ces défis, l'exiguïté de ses locaux, ainsi que le manque de
matériel et d’équipement de bureau occupent une place prépondérante. En effet,
l’exiguïté des locaux rend l’environnement de travail inconfortable et peu propice
à la concentration des agents. De plus, le manque d'espace restreint également la
possibilité de stocker les archives et les dossiers, ce qui peut entraver les activités
quotidiennes de gestion et de suivi des dossiers fiscaux.

Par ailleurs, le manque de matériel roulant, qu'il s'agisse de véhicules ou


d'autres moyens de transport, limite la mobilité de l'équipe, essentielles pour la
collecte d'informations et les interactions avec les contribuables. Quant à
l’insuffisance des équipements de bureau tels que les chaises visiteurs et les
bureaux, elle compromet la qualité de l’accueil des contribuables et par ricochet
ternit l’image de cette administration.

B. OBSOLESCENCE DES OUTILS ET DÉFAILLANCE DU RESEAU


INFORMATIQUE
Il est également observé au sein des services que les outils informatiques, en
particulier les systèmes informatiques et les programmes logiciels sont obsolètes,
d’où un ralentissement dans l’exécution des tâches par l’ordinateur. Aussi, très
peu d’ordinateurs sont protégés par des logiciels fiables, induisant ainsi une
augmentation du risque de sécurité et de perte de données.

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De surcroît, les fréquentes interruptions du réseau, pourtant d'une importance
cruciale pour une entité en pleine mutation numérique, engendrent des retards
dans le traitement des dossiers. Par ailleurs, les nombreux dysfonctionnements
dans l’utilisation des services en ligne de paiement des impôts découragent
l’utilisation de ces plateformes, augmentant ainsi la charge de travail.

C. AU NIVEAU DES RESSOURCES HUMAINES


Les insuffisances liées au ressources humaines sont relatives d’une part au
manque de personnel et, d’autre part, à l’ineffectivité du système de renforcement
de compétence des agents. Le manque de personnel, un défi persistant, entraîne
des retards dans le traitement des dossiers fiscaux, des périodes de surcharge de
travail et certaines fois une répartition inégale des responsabilités. Aussi,
l’ineffectivité du système de renforcement des compétences des agents peut
expliquer certaines erreurs dans l’interprétation et l’application des lois fiscales,
altérant ainsi la qualité des prestations et la confiance du contribuable.

PARAGRAPHE 2: INSUFFISANCES LIÉES À LA GESTION DES


CONTRIBUALBES

A. DIFFICULTÉS RELATIVES À LA LOCALISATION DES CONTRIBUABLES


La localisation des contribuables est un préalable aux missions de
l’Administration fiscale, notamment en matière de notification d’actes et de
recouvrement. Cependant, de nombreux contribuables lors de la souscription de
leur Déclaration Fiscale d’Existence (DFE) (voir annexe IX) y portent des
mentions erronées qui rendent difficiles les tâches de relance et de recouvrement
forcé. Aussi, de nombreux contribuables exercent dans des locaux professionnels
sans installer d’enseigne afin de ruser avec l’Administration fiscale. Enfin, le CDI
de Yamoussoukro ne dispose pas d’un service ou d’une cellule en charge,
spécialement, de la localisation des contribuables.

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B. ABSENCE D’UNE VÉRITABLE CULTURE FISCALE
Les lacunes en matière de culture fiscale que nous relevons ici se manifestent
de deux manières. D’une part, il y’a une certaine réticence des populations vis-à-
vis de l’Administration fiscale, souvent attribuable à une mécompréhension du
système fiscal en général, et surtout de l'importance de l’impôt pour le
développement local. Et d’autre part, l’incivisme fiscal, qui se traduit par un
manque de volonté de certains contribuables de satisfaire à leurs obligations
fiscales. La réticence, conjuguée à l’incivisme fiscal, a pour inconvénient de
restreindre le potentiel fiscal de Yamoussoukro et de rendre difficile le
recouvrement de l’impôt. Quelque part, cela traduit également les limites des
stratégies de sensibilisation et de recouvrement employés, et à un certain niveau,
le manque d’autorité de l’Administration fiscale.

CHAPITRE II : SUGGESTIONS POUR L’AMÉLIORATION DE LA


PERFORMANCE DES STRUCTURES D’ACCUEIL
Nos recommandations porteront essentiellement sur les lacunes identifiées
au niveau des moyens généraux, des ressources humaines et de la gestion des
contribuables.

SECTION I : SUGGESTIONS RELATIVES À L’EXIGUÏTÉ DES LOCAUX


ET AUX MOYENS GÉNÉRAUX

PARAGRAPHE I : CONSTRUCTION DE NOUVEAUX LOCAUX ET


RENFORCÉMENT DU MATÉRIEL DE TRAVAIL

A. EXPANSION OU CONSTRUCTION DE NOUVEAUX LOCAUX


L'exigüité des locaux de la DRIYA peut poser de nombreux problèmes,
notamment en termes de productivité, de bien-être des employés et de qualité des
services rendus aux contribuables. Pour résoudre ce problème, une solution serait
l’expansion ou la construction de nouveaux locaux. Cette option peut être

- 26 -
couteuse certes, mais elle permettrait d’augmenter l’espace disponible et de
construire un bâtiment plus moderne et mieux adapté aux besoins actuels,
notamment la construction d’une salle pour la conservation des livres fonciers.
Une autre solution, à court termes, serait d’envisager un réaménagement complet
des espaces afin d’optimiser l’utilisation de l’espace disponible.

B. RENFORCÉMENT DU MATÉRIEL DE TRAVAIL


Pour pallier le manque de matériel roulant et d’équipements de bureau évoqués
ci-dessus, il est important de doter l’ensemble des services d’au moins un véhicule
de service afin de faciliter la mobilité des équipes et par ricochet l’efficacité de
leurs opérations. Il faudrait également renforcer les équipements de bureau tels
que, les fauteuils des agents, les chaises visiteurs, les bureaux ainsi que les
ordinateurs de travail. Enfin, il faudrait encourager les agents à adopter des
pratiques d’utilisation durables des moyens de travail mis à leur disposition.

PARAGRAPHE 2 : AMÉLIORATION DU SYSTÈME INFORMATIQUE


L’amélioration du système informatique passe inéluctablement par un
renouvellement des outils informatiques, en particulier les systèmes et les
programmes logiciels dont l’obsolescence perturbent l’exécution des tâches. Elle
passe aussi par l’installation de pare-feu et d’antivirus afin de réduire les risques
de piratage et de perte de données sensibles. Aussi, dans le contexte d'une
Direction en constante digitalisation, il devient impératif de renforcer au
maximum les capacités de connectivité aux serveurs de la DGI, dans le but
d'optimiser le trafic sur le réseau. Cela peut être réalisé, si ce n’est déjà le cas, par
l'adoption de technologies appropriées telles que la connectivité à large bande et
la technologie SD-WAN (Software-Defined Wide Area Network), ou au besoin
en les renforçant. Enfin, il est tout aussi essentiel d'assurer une formation régulière
du personnel du service informatique pour le maintenir à jour avec l'évolution
technologique constante.

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SECTION II : SUGGESTIONS RELATIVES AUX RESSOURCES
HUMAINES ET À LA GESTION DES CONTRIBUABLES

PARAGRAPHE 1 : RENFORCEMENT QUANTITATIF ET


QUALITATIF DES EFFECTIFS
Pour pallier les insuffisances constatées au niveau des ressources humaines, il
est impératif de prendre des mesures visant à renforcer à la fois la quantité et la
qualité des effectifs. Tout d'abord, il conviendrait d'augmenter le nombre de
places disponibles aux concours d'admission à l'École Nationale d'Administration
(ENA) de sorte à fournir à l’Administration fiscale davantage d’agents
suffisamment formés pour assumer les charges de leur fonction. Ensuite, il
faudrait assainir les procédures d’affectation et de mutation des agents, en tenant
davantage compte des impératifs de l’Administration. Ce qui permettrait d’éviter
la concentration des agents dans les grandes villes notamment à Abidjan.

Enfin, il serait souhaitable de mettre en place des programmes de formation


continue, notamment des parcours de formation en ligne, adaptés aux besoins des
services, et rendus obligatoires pour tous les agents. L’objectif étant d’aider à
l’acquisition de nouvelles compétences et au perfectionnement des agents. En
complément, l'organisation de conférences, de séminaires et d'ateliers constitue
une avenue à considérer. Il convient également de préciser que les solutions
susmentionnées ne seront efficaces que si l’on instaurait, dans chaque Direction
régionale, un service en charge des ressources humaines et de la formation.

PARAGRAPHE 2 : SUGGESTIONS RELATIVES À LA GESTION DES


CONTRIBUABLES

A. SUGGESTIONS RELATIVES À LA LOCALISTATION DES


CONTRIBUABLES
Pour résoudre les difficultés relatives à la localisation des contribuables, il
faudra commencer par envisager la création d’un service ou d’une cellule en

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charge de la localisation des contribuables. Ensuite, une collecte de données sur
le terrain pourrait être organisée afin de vérifier et mettre à jour les informations
de localisation des contribuables. Il faudrait également sensibiliser les
contribuables à signaler tout changement d’adresse. Enfin, les services fiscaux
pourraient envisager une coopération avec les autres organismes
gouvernementaux ou non qui disposent de données de localisation précises tels
que les services postaux.

B. ÉDUCATION À L’IMPÔT ET SENSIBILISATION DES


POPULATIONS
Le défaut d’une véritable culture fiscale est un problème courant dans de
nombreux circonscriptions fiscales. Dans le cas précis de Yamoussoukro, l’une
des solutions serait de renforcer les campagnes de sensibilisation locales afin
d’expliquer aux populations l’importance de payer leurs impôts, surtout l’impôt
foncier. Ces campagnes de sensibilisation devront insister sur le rôle de l’impôt
dans le développement local, et associées en plus des autorités administratives,
les autorités traditionnelles et religieuses.

En sus, il faudrait au plan national mettre un accent particulier sur l’éducation


fiscale dans les programmes scolaires afin de former les élèves au concept de base
de la fiscalité dès leur plus jeune âge. Enfin, les services fiscaux devraient
s’assurer de la mise en œuvre effective des sanctions prévues par les textes lorsque
les contribuables ne satisfont pas à leurs obligations fiscales de sorte à décourager
ce genre de comportement.

- 29 -
CONCLUSION
À l’issue de ces huit (08) mois de stage effectué au CDI et à la CPFH de
Yamoussoukro, nous avons pu nous imprégner des missions, de l’organisation,
ainsi que du fonctionnement des services de la DRIYA à laquelle est rattachée les
structures qui nous ont accueillies. Cette expérience, fort enrichissante, a été
marquée par la convivialité et la disponibilité de tout le corps professionnel qui
n’a ménagé aucun effort pour faciliter notre intégration.

Par ailleurs, nous sommes intervenus dans l’exécution de plusieurs tâches dont
la bonne réalisation participe à l’atteinte des résultats attendus et au bon
fonctionnement des services. Prendre part aux différentes activités, fut pour nous
l’occasion de constater le sérieux et la célérité dont font preuve les agents dans
l’exécution de leur tâche respective, la bonne synergie entre les services d’assiette
et de recette, et surtout la saine atmosphère de travail qui y règne. Cependant,
quelques insuffisances relatives à l’exiguïté des locaux, aux ressources humaines,
au défaut de matériel de travail, aux interruptions répétées du réseau, et le manque
d’éducation à l’impôt des populations pourraient compromettre la bonne
dynamique des services. Il nous est donc paru nécessaire de faire quelques
suggestions telles que l’expansion ou la construction de nouveaux locaux, le
renforcement quantitatif et qualitatif des effectifs, la dotation en matériel de
travail, l’amélioration de la connectivité aux serveurs de la DGI, ainsi que le
renforcement des stratégies de sensibilisation.

Au total, cette expérience fut pour nous une aubaine d’imprégnation des
réalités de la DGI à travers nos structures d’accueil d’une part et, d’autre part
l’occasion inouïe d’acquérir des compétences précises. Lesquelles compétences
ont permis de valider les acquis théoriques de la formation à l’ENA et d’en
corriger certaines lacunes. Ainsi, nous estimons que ce stage jette les bases d’une
intégration facile et d’un service efficace au sein de l’Administration fiscale.

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ANNEXES
TABLES DES ANNEXES

Annexe I : Organigramme de la Direction Régionale des Impôts de


Yamoussoukro

Annexe II : Organigramme du Centre des Impôts de Yamoussoukro

Annexe III : Organigramme de la Conservation de la Propriété Foncière et des


Hypothèques de Yamoussoukro

Annexe IV : Mappe cadastrale

Annexe V : Convocations

Annexe VI : Déclaration foncière

Annexe VII : Actes de poursuite

Annexe VIII: Graphique des réalisations 2020, 2021, 2022

Annexe IX : Déclaration Fiscale d’Existence

VIII
Annexe I : Organigramme de la Direction Régionale des Impôts de
Yamoussoukro
Annexe II : Organigramme du Centre des Impôts de Yamoussoukro
Annexe III : Organigramme de la Conservation de la Propriété Foncière et des
Hypothèques de Yamoussoukro
Annexe IV : Mappe cadastrale
Annexe V : Convocations
Annexe VI : Déclaration foncière
Annexe VII : Actes de poursuite
Annexe VIII : Graphique des réalisations du CDI de Yamoussoukro de 2020 à
2022
Annexe IX : Déclaration Fiscale d’Existence
BIBLIOGRAPHIE

I. TEXTES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES


 Loi n° 60-271 du 02 Septembre 1960 portant création de l'École Nationale
d'Administration ;
 Décret n°2016-1155 du 28 décembre 2016 portant attributions,
organisation et fonctionnement de l'ENA
 Décret n°2021-800 du 08 décembre 2021 portant organisation du Ministère
du Budget et du Portefeuille de l’État ;
 Décision n° 3912/MEF/DGI du 29 décembre 2009 portant organisation et
missions du Centre des Impôts et Attributions du Chef de Centre des
Impôts ;
 Décision n°1362/SEPMBPE/DGI/DDCFET du 30 mars 2018 portant
organisation des services des Conservation de la Propriété Foncière et des
Hypothèques.
II. OUVRAGES SPÉCIALISÉS
 Le Code Générale des Impôts édition 2022 ;
 Le Livre des Procédures Fiscales.
III. RAPPORTS

 DAN Aser Banyel, Rapport de stage 2021 ; Stage effectué au Centre des
Impôts des II Plateaux Djibi et de la Conservation de la Propriété Foncière
et des Hypothèques de Cocody.

 OUATTARA Tiéborgo Karidia, Rapport de stage 2022 ; Stage effectué


au Centre des Impôts de Cocody et de la Conservation de la Propriété
Foncière et des Hypothèques de Cocody.
IV. OUVRAGES GÉNÉRAUX
 Direction régional des Impôts de Yamoussoukro, Rapport d’activité
annuel 2022.

IX
 Centre des Impôts de Yamoussoukro, Rapports d’activité annuel 2020,
2021 et 2022.
V. WEBOGRAPHIE
 www.ena.ci , consulté le 01/03/2023
 www.dgi.com , consulté le 01/05/2023
 www.google.ci , consulté le 01/10/2023

X
RÉSUMÉ

Le stage effectué à la Direction régionale des Impôts de Yamoussoukro du


13 février au 13 octobre 2023 a concouru à l’élaboration du présent rapport. Ce
stage fut pour nous l’occasion de concilier les acquis théoriques de la formation à
l’ENA aux réalités de l’Administration fiscale. Nous avons donc pu nous
imprégner, à travers nos structures d’accueil, des missions, de l’organisation, ainsi
que du fonctionnement de la DGI. Par ailleurs, nous avons eu l’honneur de nous
familiariser aux tâches relatives aux missions de la DGI. Il s’agit en l’occurrence
de l’assistance aux contribuables, de la production et de la notification d’actes, de
la gestion du fichier contribuable, du dépouillement des états financiers, etc. À
travers l’exécution de ces tâches, nous avons pu constater des dysfonctionnements
au sein des services d’accueil pour lesquels des propositions ont été faites.
DÉDICACE ............................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. II
AVANT-PROPOS .................................................................................................................. IV
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS ......................................................................... V
SOMMAIRE..........................................................................................................................VII
INTRODUCTION ......................................................................................................................
PREMIÈRE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL..................
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE LA DIRECTION RÉGIONALE DES IMPÔTS DE
YAMOUSSOUKRO .............................................................................................................. - 3 -
Section I : Historique, zone de compétence, missions et attributions de la DRIYA ............. - 3 -
Paragraphe 1 : Historique et zone de compétence de la DRIYA.................................... - 3 -
A. Historique de la DRIYA ..................................................................................... - 3 -
B. Zone de compétence de la DRIYA ...................................................................... - 3 -
Paragraphe 2 : Missions et attributions de la DRIYA .................................................... - 4 -
A. Missions de la DRIYA ........................................................................................ - 4 -
B. Attributions de la DRIYA ................................................................................... - 4 -
Section II : Organisation et fonctionnement de la DRIYA .................................................... - 5 -
Paragraphe 1 : Organisation de la DRIYA ..................................................................... - 5 -
A. Le cabinet du Directeur régional ........................................................................ - 5 -
B. Les services rattachés à la Direction régionale .................................................. - 5 -
Paragraphe 2 : Fonctionnement de la DRIYA ................................................................ - 5 -
A. Les services de coordination et de liaison ........................................................... - 5 -
B. Les services d’exécution ...................................................................................... - 6 -
C. Les services spécialisés ....................................................................................... - 6 -
CHAPITRE II : PRÉSENTATION DU CENTRE DES IMPÔTS ET DE LA
CONSERVATION DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE ET DES HYPOTHÈQUES DE
YAMOUSSOUKRO .............................................................................................................. - 6 -
Section I : Présentation du CDI de Yamoussoukro ............................................................... - 7 -
Paragraphe 1 : Zone de compétence, missions et attributions du CDI de Yamoussoukro - 7
-
A. Zone de compétence du CDI de Yamoussoukro .................................................. - 7 -
B. Missions et attributions du CDI de Yamoussoukro ............................................. - 7 -
Paragraphe 2 : Organisation et fonctionnement du CDI de Yamoussoukro .................. - 8 -
A. Le Chef de centre et les services rattachés .......................................................... - 8 -
1. Le chef de centre .............................................................................................. - 8 -
2. Les services rattachés....................................................................................... - 8 -
B. Les services techniques........................................................................................ - 8 -
1. Les services d’assiette ...................................................................................... - 8 -
2. Les services de recette ..................................................................................... - 9 -
Section II : présentation de la CPFH de Yamoussoukro ..................................................... - 10 -
Paragraphe 1 : Historique, zone de compétence, missions et attributions de la CPFH de
Yamoussoukro .............................................................................................................. - 10 -
A. Historique et zone de compétence de la CPFH de Yamoussoukro ................... - 10 -
B. Missions et attributions de la CPFH de Yamoussoukro .................................... - 10 -
Paragraphe 2 : Organisation et fonctionnement de la CPFH de Yamoussoukro .......... - 11 -
A. Bureau du Conservateur.................................................................................... - 11 -
B. Services rattachés au Bureau du Conservateur ................................................ - 11 -
1. Le Bureau Contrôle ........................................................................................ - 11 -
1. Le Service du Domaine, de l’Enregistrement et du Timbre .......................... - 12 -
2. La Recette du Domaine, de la Conservation Foncière, de l’Enregistrement et du
Timbre (RDCFET) de Yamoussoukro .................................................................. - 12 -
DEUXIÈME PARTIE : DESCRIPTION DES TÂCHES EXECUTÉES ..............................
CHAPITRE I : DESCRIPTION DES TÂCHES EXÉCUTÉES AU CENTRE DES IMPÔTS
DE YAMOUSSOUKRO ..................................................................................................... - 13 -
Section I : Tâches exécutées dans les services de gestion de l’impôt foncier ..................... - 13 -
Paragrphe 1 : Tâches exécutées au SAIF ..................................................................... - 13 -
A. Missions de recensemement des contribualbes ................................................. - 13 -
B. Assistance aux contribuables et émissions de droits constatés ......................... - 13 -
Paragraphe 2 : Tâches exécutées à la RIF .................................................................... - 14 -
A. Notification d’avis d’imposition ........................................................................ - 14 -
B. Tenue des registres courrier et de depôt de chèque .......................................... - 14 -
Section II : Tâches exécutées dans les services de gestion des impôts divers ..................... - 15 -
Paragraphe 1 : tâches exécutées au SAID .................................................................... - 15 -
A. Assainissement du fichier contribuable ............................................................. - 15 -
B. Dépouillement des déclarations fiscales et des états financiers ....................... - 16 -
C. Saisie de patente transport ................................................................................ - 16 -
Pargraphe 2 : Tâches exécutées à la RID .................................................................... - 17 -
A. Production et notification d’actes de poursuite ................................................ - 17 -
B. Opération de dépôt et comptage de billet.......................................................... - 17 -
CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DES TÂCHES EXÉCUTÉES À LA CONSERVATION DE
LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE ET DES HYPOTHÈQUES ................................................. - 18 -
Section I : Tâches exécutées au Bureau Contôle ................................................................. - 18 -
Paragraphe 1 : Création de dossiers de morcellement et inscription au livre foncier .. - 18 -
A. Création de dossiers de morcellement .............................................................. - 18 -
B. Inscription au livre foncier ................................................................................ - 19 -
Paragraphe 2 : Liquidation des frais d’ACD et édition d’états fonciers....................... - 19 -
A. Liquidation des frais d’ACD ............................................................................. - 19 -
B. Édition des états fonciers................................................................................... - 20 -
Section II : Tâches exécutées au bureau du domaine, de l’enregistrement et du timbre ..... - 20 -
Paragraphe 1 : Notification d’actes aux contribuables ................................................. - 20 -
Paragraphe 2 : Accomplissement des formalités d’enregistrement .............................. - 21 -
TROISIÈME PARTIE : CRITIQUES ET SUGGESTIONS .................................................
CHAPITRE I : CRITIQUES DU FONCTIONNEMENT DES SERVICES D’ACCUEIL - 22 -
Section I : Satisfactions constatées au cdi et à la CPFH de yamoussoukro ......................... - 22 -
Paragraphe 1 : Au niveau de l’environnement de travail ............................................. - 22 -
A. Existence d’une atmosphère de travail saine .................................................... - 22 -
B. Bonne organisation des services ....................................................................... - 22 -
Paragraphe 2 : Au niveau de l’exéction des tâches ...................................................... - 23 -
A. Rigueur dans l’exécution des tâches ................................................................. - 23 -
B. Bonne synergie entre les services d’assiette et de recette ................................. - 23 -
Section II : Insuffisances constatées au CDI et à la CPFH de yamoussoukro ..................... - 24 -
Paragraphe 1 : Insuffisances liées au fonctionnement des services ............................. - 24 -
A. Exiguïté des locaux et défaut de matériel .......................................................... - 24 -
B. Obsolescence des outils et défaillance du reseau informatique ........................ - 24 -
C. Au niveau des ressources humaines .................................................................. - 25 -
Paragraphe 2 : Insuffisances liées à la gestion des contribualbes ................................ - 25 -
A. Difficultés relatives à la localisation des contribuables ................................... - 25 -
B. Absence d’une véritable culture fiscale ............................................................. - 26 -
CHAPITRE II : SUGGESTIONS POUR L’AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE
DES STRUCTURES D’ACCUEIL ..................................................................................... - 26 -
Section I : Suggestions relatives à l’exiguïté des locaux et aux moyens généraux ............. - 26 -
Paragraphe 1 : Construction de nouveaux locaux et renforcément du matériel de travail .. -
26 -
A. Expansion ou construction de nouveaux locaux ............................................... - 26 -
B. Renforcément du matériel de travail ................................................................. - 27 -
Paragraphe 2 : Amélioration du système informatique ................................................ - 27 -
Section II : Suggestions relatives aux ressources humaines et à la gestion des contribuables ... -
28 -
Paragraphe 1 : Renforcement quantitatif et qualitatif des effectifs .............................. - 28 -
Paragraphe 2 : Suggestions relatives à la gestion des contribuables ............................ - 28 -
A. Suggestions relatives à la localistation des contribuables ................................ - 28 -
B. Éducation à l’impôt et sensibilisation des populations ..................................... - 29 -
CONCLUSION ...........................................................................................................................
TABLES DES ANNEXES .................................................................................................. VIII
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................. IX
RÉSUMÉ .....................................................................................................................................

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