Vous êtes sur la page 1sur 47

UE 120 Comptabilité

approfondie
Webconférence
Révisions

1
Table des matières
Dossier 1 – Immobilisations incorporelles ................................................................................................................ 3
Dossier 2 – Méthodes préférentielles ........................................................................................................................ 4
Dossier 3 – Coût de production................................................................................................................................. 5
Suite Dossier 3 ............................................................................................................................................................... 7
Dossier 4 – Modification d’un plan d’amortissement .............................................................................................. 8
Dossier n° 5 – Coûts de démantèlement et composants .....................................................................................10
Dossier 5 - Corrigé .....................................................................................................................................................11
Suite dossier 5 ..............................................................................................................................................................13
Dossier n° 6 – Provisions règlementées ..................................................................................................................15
Suite Dossier n° 6 – Provisions règlementées ........................................................................................................16
Dossier n° 7 - Dépréciation d’une immobilisation .................................................................................................17
Dossier n° 8 - Logiciels ...............................................................................................................................................19
Suite Dossier n° 8 - Logiciels .....................................................................................................................................21
Dossier n° 9 Créances et dettes en devises étrangères – Limitation de la provision pour risques de change
- Corrigé........................................................................................................................................................................22
Dossier n° 10 –Crédit-bail .........................................................................................................................................24
Dossier n° 11 – Passif – évènements postérieurs à la clôture de l’exercice - engagements financiers .........26
Dossier n° 12 – Evènements postérieurs à la clôture de l’exercice ...................................................................29
Suite Dossier n°12 .......................................................................................................................................................29
Dossier n° 13 - Changements de méthodes comptables ......................................................................................30
Dossier n° 14 - Affectation du résultat ....................................................................................................................33
Dossier n° 15 - Abonnements ...................................................................................................................................36
Dossier n° 16 – Audit, profession comptable et normalisation comptable Première partie ..........................37
DOSSIER 17 – Contrat à long terme .......................................................................................................................38
DOSSIER 18 – consolidation .....................................................................................................................................41
Dossier n° 19 – Quotas d’émission de gaz à effet de serre .................................................................................45

2
Dossier 1 – Immobilisations incorporelles

Un logiciel ERP est acheté 10.000 € HT par une entreprise pour la gestion de ses stocks. Ce
logiciel est comptabilisé au débit du compte « 205 ».

Travail à faire
1. Un logiciel est un élément identifiable du patrimoine. Justifier cette affirmation.
2. Un logiciel est un actif. Donner la définition d’un actif et justifier qu’un logiciel
constitue un actif.
3. Un logiciel est une immobilisation incorporelle. Justifier la comptabilisation en
immobilisation incorporelle.

Dossier 1 – Corrigé
1. Un logiciel est un élément identifiable du patrimoine. Justifier
cette affirmation.
Un logiciel est un élément identifiable du patrimoine
▪ car il est séparable des activités (il peut être vendu…) ;
▪ et/ou car il fait l’objet d’un droit légal ou contractuel.

2. Un logiciel est un actif. Donner la définition d’un actif.


Un actif est :
▪ Un élément identifiable du patrimoine
▪ Qui a une valeur économique positive pour l’entité
▪ Qui génère une ressource que l’entité contrôle
▪ Et qui produit des avantages économiques futurs

3. Un logiciel est une immobilisation incorporelle.


Donner la définition d’une immobilisation incorporelle.
Une immobilisation incorporelle est «un actif non monétaire sans substance
physique »

3
Dossier 2 – Méthodes préférentielles

La société Luminor a été constituée le 4 février N. Lors de cette constitution, les charges
suivantes ont été payées par chèques:
droits d'enregistrement : 12.000 €
frais de greffe pour inscription au registre du commerce et des sociétés et frais d'insertion
des annonces légales : 3.000 €.

Travail à faire
1. Donner la définition d’une méthode préférentielle.
2. Si on applique la méthode préférentielle, préciser si les frais de
constitution sont inscrit à l’actif au compte « 2011 » ou maintenus en
charge.

Dossier 2 - Corrigé

1. Donner la définition d’une méthode préférentielle.


Une méthode préférentielle est une méthode préconisée par le PCG et qui privilégie l’approche IFRS. Elle
contribue à renforcer l’image fidèle des comptes.

2. Si on applique la méthode préférentielle, préciser si les frais de constitution sont inscrit à l’actif au
compte « 2011 » ou maintenus en charge.
Si on applique la méthode préférentielle, les frais de constitution doivent être maintenus en charge.

4
Dossier 3 – Coût de production

La société EADS a fabriqué une machine industrielle pour ses propres besoins. Le coût de
production est évalué à 290.500 € avant incorporation éventuelle des éléments suivants. La
mise en service intervient le 1er mai N. On retiendra une TVA au taux de 20 % par
convention.

La production de la machine a été financée par un emprunt spécifique de 100 000 € pour la
durée de la période production qui est de 3 mois. Les dépenses de fabrication sont
supposées réparties de façon égale sur chacun des 3 mois de production. Le taux annuel de
l’emprunt est de 10 %. L’entreprise souhaite incorporer les coûts d’emprunt dans le coût
de production.

Les charges fixes incorporables au coût de production s’élèvent à 10.000 €. L’entreprise est
en sous-activité. En effet, son activité réelle ne représente que 70 % de son activité normale.

Les frais d’administration générale s’élèvent à 3.000 €. Les amortissements dérogatoires


relatifs à un équipement utilisé pour fabriquer la machine industrielle d’élèvent à 2.000 €.
Enfin, les frais de formation du personnel à l’utilisation de la machine après sa mise en état
d’utilisation s’élèvent à 5.000 €.
1. Préciser les conditions pour inclure les coûts d’emprunt dans le coût
d’un actif.
2. Déterminer le montant des frais financiers à incorporer
dans le coût de production de la machine.
3. Déterminer le montant des charges fixes à incorporer
dans le coût de production de la machine.
4. Déterminer le coût de production de la machine.
5. Comptabiliser l’activation de la machine.

5
Dossier 3 - Corrigé

1. Préciser les conditions pour inclure les coûts d’emprunt dans le coût
d’un actif.
▪ Il faut une longue période de préparation ou de construction de l’actif.
▪ Les coûts sont incorporés sur la période de production de l’actif.
▪ L’actif doit générer des avantages économiques futurs
▪ L’évaluation des coûts d’emprunts doit être fiable.

2. Déterminer le montant des frais financiers à incorporer


dans le coût de production de la machine.
Coûts d’emprunts à incorporer : 100.000 € x 10 % x 3/12 = 2.500 €

3. Déterminer le montant des charges fixes à incorporer


dans le coût de production de la machine.
10.000 € x 70 % = 7.000 € car les charges fixes correspondant à la
sous-activité doivent être exclues.

4. Déterminer le coût de production de la machine.


290.500 + 2.500 + 7.000 = 300.000 €
Les frais d’administration générale, les amortissements dérogatoires et
les frais de formation du personnel sont exclus du coût de production.

5. Comptabiliser l’activation de la machine.

215 Matériel 300 000


796 2 500
722 Production immobilisée 297 0

6
Suite Dossier 3
6. Si l’activité réelle représentait 110 % de l’activité
normale (sur-activité), quel serait le montant des charges
fixes à incorporer dans le coût de production de la machine.
Quel est le principe comptable appliqué ?
7. La machine n’est pas financé par un emprunt
spécifique mais par le financement global de l’entreprise qui
s’élève à 500.000 € pour un coût moyen de 10 %. Les coûts de
production évoluent de manière linéaire. Déterminer le
montant des frais financiers à incorporer dans le coût de
production de la machine.

Suite Dossier 3 - Corrigé


6. Si l’activité réelle représentait 110 % de l’activité
normale (sur-activité), quel serait le montant des charges
fixes à incorporer dans le coût de production de la
machine.
Le montant des charges fixes à incorporer dans le coût de production est de 10.000 car on ne prend pas
en compte la sur-activité par application du principe de prudence.

7. La machine n’est pas financé par un emprunt spécifique


mais par le financement global de l’entreprise qui s’élève à
500.000 € pour un coût moyen de 10 %. Les coûts de
production évoluent de manière linéaire. Déterminer le
montant des frais financiers à incorporer dans le coût de
production de la machine.

Coût de production total : 290.500 + 7.000 = 297.500 € Coût de production moyen : ( 0 +


297.500) / 2 = 148.750
Coûts d’emprunts à incorporer : 148.750 x 10 % x 3/12 = 3.719 €

7
Dossier 4 – Modification d’un plan d’amortissement

L’entreprise COUTY a acquis le 1er janvier N un outillage industriel d’un coût d’acquisition
de 100.000 €. La mise en service est intervenue le 1er janvier N. A la clôture de l’exercice
le
31 décembre N, la durée d’utilisation du bien a été estimée à 10 ans. Le rythme de
consommation des avantages économiques attendus est linéaire.

Au 31 décembre N+1, l’entreprise a régulièrement procédé à l’amortissement du bien


conformément au tableau d’amortissement. Les comptes clôturé au 31/12/N+1 ont été
définitivement arrêté en mai N+2 par le dirigeant.

Travail à faire :
1. Vous définissez la valeur actuelle.
2. Vous définissez un actif amortissable.
3. Vous définissez un plan d’amortissement.
4. Vous définissez la base amortissable.
5. Vous définissez la valeur résiduelle est vous précisez les
conditions pour la prendre en compte.
6. Vous définissez le mode d’amortissement.
7. La modification d’un plan d’amortissement est prospective. Quel
est le principe comptable appliqué ?
8. La modification de la durée d’utilisation constitue un
changement comptable. Vous qualifiez ce changement comptable.
9. En septembre N+2, lors d’une discussion avec le chef
d’entreprise, l’expert- comptable apprend que depuis le 1er juillet N+1,
le matériel est utilisé de manière beaucoup plus intensive. Dans ces
conditions, la durée d’utilisation totale du bien est estimée à 6 ans.
a. Quelle est la base amortissable du nouveau plan d’amortissement ?
b. Quelle est la durée d’utilisation résiduelle
du nouveau plan d’amortissement ?
c. Quel est le montant de la nouvelle dotation aux amortissements ?

8
Dossier 4 - Corrigé

1. La valeur actuelle est la valeur la plus élevée entre la valeur vénale et la valeur d’usage

2. Un actif amortissable est un actif dont l’utilisation est limitée dans le temps, et
mesurable par la consommation d’unités de temps ou d’unités d’œuvres liées à la consommation
des avantages économiques attendus.

3. Un plan d’amortissement est la répartition de la valeur amortissable selon le rythme de


consommation des avantages économiques attendus.

4. La base amortissable est la différence entre la valeur brute et la valeur résiduelle.

5. La valeur résiduelle est la différence entre le prix de cession et les coûts de sortie. Elle doit
être significative et mesurable.

6. Le mode d’amortissement correspond au rythme de consommation des avantages


économiques attendus mesurée en unités de temps ou en unités d’œuvre (km parcourus, pièces
produites, heures de travail…)

7. La modification d’un plan d’amortissement est prospective. Le principe comptable


appliqué est le principe d’intangibilité du bilan.

8. La modification de la durée d’utilisation constitue un changement comptable. Le changement


comptable est un changement d’estimation et de modalités d’application

9. Utilisation plus intensive. Durée d’utilisation totale du bien de 6 ans.


a. Quelle est la base amortissable du nouveau plan
d’amortissement ?
La VNC au 31/12/N+1, soit : 100.000 – (10.000 x 2 ) = 80.000 €
b. Quelle est la durée d’utilisation résiduelle
du nouveau plan d’amortissement ?
6 ans de durée totale d’utilisation – 2 ans de durée d’amortissement déjà constatée = 4 ans
c. Quel est le montant de la nouvelle dotation aux
amortissements ?
80.000 € / 4 ans = 20.000 €

9
Dossier n° 5 – Coûts de démantèlement et
composants

La société VULCAIN, dont l’exercice comptable correspond à l’année civile a décidé


d’implanter une nouvelle usine sur un site situé au nord de Lyon et de l’exploiter pendant
une période de 20 ans. A l’issue de cette période, elle devra remettre le site en l’état. La
société VULCAIN va produire dans cette usine une substance chimique qui sera utilisée pour
la production des batteries. Le nom de code retenu pour cette substance est : XU 3000. Le
droit d’exploitation de cette substance a été acquis le 1er janvier N auprès du laboratoire
GAMA. Le règlement européen REACH (Registration, Evaluation and Autorisation of
Chemicals substances) prévoit, pour toute substance chimique, une procédure
d’enregistrement et d’autorisation.
Travail à faire
1. Procéder à l’enregistrement comptable de la construction,
du coût de démantèlement au 1er janvier N.
2. Enregistrer les écritures d’inventaire au 31 décembre N.

Annexe : Implantation de l’usine de Lyon


Le prix d’acquisition de l’usine est de 9 500 000 € HT (TVA à 20 % : 1 900 000 €), payable à terme à un
fournisseur.
Les frais d’acquisition : honoraires notariés, droits d’enregistrement et commissions d’intermédiaires se
sont élevés à 500 000 € HT (TVA sur les honoraires et commissions : 20.000 €) réglés par chèque le
même jour : le 1er janvier N.
Pour la société VULCAIN, l’ensemble de ces éléments est constitutif de la valeur d’entrée en
immobilisation au prorata des composants. La mise en service a lieu le 1 er janvier N.

Durée
d'utilisation
Prix Frais
d'acquisition HT d'acquisition HT prévisionnelle
Eléments

Toiture 950 000 50 000 10 ans


Agencements
intérieurs 1 900 000 100 000 5 ans
Structure 6 650 000 350 000 20 ans
Total 9 500 000 500 000

10
Le coût de restauration du site prévu dans 20 ans est estimé au 1er janvier N (déconstruction, dépollution
des sols…) à 800 000 €. Le rythme de consommation des avantages économiques attendus est linéaire.
Le coût de démantèlement est enregistré comme un composant distinct.

Dossier 5 - Corrigé
1. Procéder à l’enregistrement comptable de la
construction, du coût de démantèlement au 1er janvier N.

Construction
01/01/N
213 T Construction – Composant toiture 1.000.000
213 A Construction – Composant agencement 2.000.000
213 S Construction – Structure 7.000.000

44562 TVA sur immobilisation 1.920.000


404 Fournisseur 11.920.000

Coût de démantèlement
01/01/N
213 D Construction – Composant démantèlement 800.000
1581 Provisions pour remise en état 800.000

11
2. Enregistrer les écritures d’inventaire au 31 décembre N.

31/12/N
681 Dotations aux amortissements 890.000
2813 T Amort. Construction – Composant toiture (1.000.000 / 10) 100.000
Amort. Construction – Composant agencement (2.000.000
2813 A / 5) 400.000
2813 S Amort. Construction – Structure (7.000.000 / 20) 350.000
Amort. Construction – Composant démantèlement
2813 D (800.000 / 20) 40.000

12
Suite dossier 5
1. Procéder à l’enregistrement comptable des coûts
d’enregistrement du XU 3000 au 1er janvier N.
2. Enregistrer les écritures d’inventaire au 31 décembre N.

Annexe : Coûts engagés le 1er janvier N par la société


VULCAIN dans le cadre de la
réglementation « REACH »

Substance XU 3000
HT TVA
Facture adressée par le laboratoire GAMA :
- Collecte des informations 50 000 € 10 000 €
- Tests 20 000 € 4 000 €
- Expertise 30 000 € 6 000 €
- Formation des utilisateurs 9 000 € 1 800 €
Coûts administratifs généraux liés au comité de
pilotage des projets (frais internes du siège social)
5 800 € NA
Durée légale d’autorisation de la substance 12 ans
Durée prévue d’exploitation de la substance 10 ans

13
Suite dossier 5 - Corrigé
Coûts d’enregistrement du XU 3000
Les frais de formation (9.000 €) et les frais d’administration non dédiés
(5.800 €) sont exclus du coût d’acquisition.
01/01/N
205 Droits d’exploitation (50.000 + 20.000 + 30.000) 100.000
44562 TVA sur immobilisations 20.000
618 Charges diverses 9.000
44566 TVA sur biens et services 1.800
404 Fournisseurs d’immobilisations 140.800

Amortissement du droit d’exploitation sur la durée probable d’utilisation.


31/12/N
681 Dotations aux amortissements 10.000
2805 Amortissement Droits d’exploitation (100.000 / 10) 10.000

14
Dossier n° 6 – Provisions règlementées

La société anonyme Ugolin, non cotée, créée en N-12 conçoit et fabrique du matériel
chirurgical de haute précision : instruments de microchirurgie en acier inoxydable et
également en titane (ciseaux, pinces, crochets...).

Depuis de nombreuses années, la société Ugolin comptabilise une provision pour hausse des
prix car le prix de matières premières stratégiques peut augmenter de manière importante.

Travail à faire
À l'aide des annexes du présent dossier,
1. Donner la définition d'une provision réglementée et justifier sa
comptabilisation.
2. Donner un exemple de provision réglementée autre que celui de
la provision pour hausse des prix.
3. Dans quel poste du bilan sont classées les provisions réglementées ?
Pourquoi ?

Dossier n° 6 - Corrigé

1. Donner la définition d'une provision réglementée et justifier sa comptabilisation.

Définition. Une provision réglementée est une provision purement fiscale qui ne répond pas à la définition
d’un passif. Les principes comptables ne s’appliquent pas.

Justification. Elle doit être comptabilisée dans les capitaux propres pour neutraliser son incidence sur
l’image fidèle, et pour diminuer le résultat distribuable pour que l’économie d’impôt soit consacrée à
l’autofinancement.

2. Donner un exemple de provision réglementée autre que celui de la provision pour hausse des
prix.

Dotation aux amortissements dérogatoires…


3. Dans quel poste du bilan sont classées les provisions réglementées ? Pourquoi ?

Les provisions réglementées sont classées dans les capitaux propres afin de ne pas impacter, avant impôts,
les capitaux propres. En effet, la dotation aux provisions règlementées est une charge qui vient diminuer le

15
résultat et les capitaux propres. En contrepartie, le classement de la provision règlementée en capitaux
propres vient augmenter les capitaux propres.
L’incidence avant impôts, sur les capitaux propres, est donc nulle.

Suite Dossier n° 6 – Provisions règlementées

4. Enregistrer les écritures nécessaires relatives à la provision pour hausse des prix à la
clôture N.

Annexe - Montant des dotations à la provision pour hausse des prix


Exercice Dotation
N-7 30 000
N-6 25 000
N-5 17 000
N-4 7 600
N-3 12 000
N-2 8 000
N-1 9 800
Le service comptable a calculé le montant de cette dotation pour l'exercice N :
7 700 €.

Annexe - Règlementation fiscale


Une provision pour hausse des prix est une provision réglementée. Elle est dotée à la
clôture de chaque exercice pour un montant maximum. La provision doit être reprise au
plus tard à la clôture du sixième exercice qui suit celui de sa dotation. Cette provision
déductible
fiscalement permet une économie d’IS qui compense la hausse des prix des
matières premières.

Suite Dossier n° 6 – Corrigé


4/Enregistrer les écritures nécessaires relatives à la provision pour
hausse des prix à la clôture N.

31/12/N
687 Dotations aux provisions règlementées 7 700
1431 PHP de N 7 700

1431 PHP de N-6 25 000


787 Reprises sur provisions règlementées 25 000

16
Dossier n° 7 - Dépréciation d’une immobilisation

L'entreprise ASTON, spécialisée dans la fabrication de matériel médical, a mis en service le


1er avril N un matériel technique acquis le 15 mars N pour un prix d’acquisition hors taxes
de 45.000 €. Le fournisseur sera payé à 60 jours.

La durée probable d'utilisation de ce matériel est de 5 ans. A la fin de cette durée


d'utilisation, sa valeur résiduelle, significative et mesurable, est de 6.000 €. La consommation
des avantages économiques attendus est linéaire.

Tableau d’amortissement
La base amortissable est de 39.000 = 45.000 – 6.000
Année Base Dotation
amortissable Taux annuelle VNC
N 39 000 20% 5 850 39 150
N+1 39 000 20% 7 800 31 350
N+2 39 000 20% 7 800 23 550
N+3 39 000 20% 7 800 15 750
N+4 39 000 20% 7 800 7 950
N+5 39 000 20% 1 950 6 000
Au 31 décembre N+1, il existe un indice montrant que le matériel a perdu notablement de sa valeur. Un
test de dépréciation a été effectué. A cette date, la valeur actuelle de ce matériel s'élève à 25.000 € et sa
valeur résiduelle à la fin de la durée d'utilisation initialement prévue est de 5.000 €.

1. Comptabiliser toutes les écritures relatives au matériel technique au 31


décembre N+1. Vous justifiez vos écritures.
2. Présenter le nouveau tableau d’amortissement de ce matériel.

17
Dossier n° 7 - Corrigé
1. Ecritures au 31/12/N+1

681 Dot. amort. 7.800


2815 Amort. 7.800

681 Dot dépréciation 6.350


2915 Dépréciation immo. 6.350

Au 31/12/2010, la valeur actuelle est de 25.000 € alors que la VNC


est de 31.350 €. Il faut donc enregistrer une dépréciation de 6.350 €
(31.350 – 25.000).

Tableau d’amortissement
La nouvelle base amortissable est de : 25.000 – 5.000 = 20.000.
La durée résiduelle d’amortissement est de 3 ans et 3 mois, soit 39 mois.
Année Base Dotation
amortissab Taux annuelle VNC
le
N+2 20 000 4/13 6 154 18 846
N+3 20 000 4/13 6 154 12 692
N+4 20 000 4/13 6 154 6 538
N+5 20 000 1/13 1 538 5 000

4/13 = 12/39
1/13 = 3/39

Au 31 décembre N+2, un nouveau test de dépréciation est réalisé. Il


montre que la valeur actuelle peut être estimée à 24.000 €.

2. Ecritures au 31/12/N+2
681 Dot. amort. 6.154
2815 Amort. 6.154

2915 Dépréciation immo. 4.704


781 Reprise dépréciation 4.704

18
Au 31/12/N+1, la valeur actuelle de 24.000 est supérieure à la VNC
de 18.846. Il faut donc reprendre la dépréciation.
La reprise ne doit pas porter la VNC à un montant supérieur à la
VNC du plan d’amortissement d’origine (23.550). La reprise est
donc plafonnée à : 23.550 – 18.846 = 4.704 €.

Dossier n° 8 - Logiciels

La société MIPAON-INTERNATIONAL construit, entre autres, des ensembles métalliques


pour équiper les zones portuaires professionnelles et de loisir : pontons flottants,
passerelles, garde-fous.
Logiciel n° 1 de calcul de structures métalliques flottantes
Ce logiciel a été développé par l’entreprise pour faciliter la conception des poutres de
pontons flottants. La société MIPAON-INTERNATIONAL l’utilise pour ses propres besoins
depuis le 1er juin N+1. Elle envisage éventuellement de le distribuer car il correspond aux
besoins de nombreuses entreprises travaillant sur des constructions littorales.
En N, la société MIPAON-INTERNATIONAL a comptabilisé par nature les charges suivantes
:
En euros Réalisé par l’entreprise Sous-traité
Etude préalable 25 000
Analyse fonctionnelle 15 000 12 000
Analyse organique 18 000 9 000
Programmation 2 000 15 000

En N+1, la société MIPAON-INTERNATIONAL a comptabilisé par nature les charges


suivantes :

En euros Réalisé par l’entreprise Sous-traité


Programmation 4 000
Tests et jeux d’essai 15 000 12 000
Documentation 18 500 9 000
Formation de 3 000 15 000
l’utilisateur

Ecritures en N et N+1 ?

19
Dossier n° 8 - Corrigé
EN N
Le coût de production du logiciel n° 1 est le suivant :
Phases Réalisé par Sous-traité Montant à retenir
l’entreprise
Analyse organique 18 000 9 000 27 000
Programmation 2 000 15 000 17 000
TOTAL 44 000

Au titre de l’exercice N, l’écriture d’inventaire suivante doit être enregistrée


au journal de la société MIP.
31/12/N
232 Immobilisations incorporelles en cours 44 000
721 Production immobilisée immo.
incorporelles 44 000
Logiciel n° 1

En N+1
Le coût du logiciel n° 1 s’élève à :
Phases Réalisé par Sous-traité Montant à retenir
l’entreprise
Programmation 0 4 000 4 000
Tests et jeux d’essais 15 000 12 000 27 000
Documentation 18 500 9 000 27 500
Formation de 3 000 15 000 0
l’utilisateur
TOTAL 58 500

L’écriture d’inventaire au titre de l’exercice N+1 est la suivante :


01/06/N+1
205 Concessions et droits similaires 102 500
232 Immobilisations incorporelles en
cours 44 000
721 Production immobilisée 58 500
Logiciel n° 1

20
Suite Dossier n° 8 - Logiciels
Logiciel n° 2 de commande de la passerelle

Courant N+1, dans le cadre d’une commande du Port d’Arcachon, la société


MIPAON- INTERNATIONAL a dû développer un logiciel spécifique n° 2 de
commande d’une passerelle basculante qui sera intégrée au produit livré.
En euros Réalisé par l’entreprise
Analyse fonctionnelle 2 000
Analyse organique 3 000
Programmation 2 000
Tests et jeux d’essai 1 000
Documentation 1 500

Ce logiciel est terminé mais la passerelle n’est pas encore achevée.

Ecritures en N+1 ?

Suite Dossier n° 8 - Corrigé

Le logiciel de commande est inclus dans une commande d’un client. Il faut
donc le comptabiliser dans les encours de production TOUT le coût de
production soit 9 500 €.

31/12/N+1

331 Produits en cours 9 500


713 Variation des stocks 9 500
Logiciel n° 2

21
Dossier n° 9 Créances et dettes en devises étrangères
– Limitation de la provision pour risques de change -
Corrigé

Travail à faire
Comptabiliser au 31/12/N les écarts de conversion et la provision
pour risque de change, en la limitant si possible. La couronne
tchèque cote 0,0298 euro au 31/12/N.

1. Couverture de change

La société Porter a prêté à sa filiale la somme de 10.000.000 CSK (couronnes


tchèques) au début mars N. La couronne cotait 0,0300 euro à cette date. Ce
prêt est remboursable le 15 mars N + 1. Pour se couvrir, la société a emprunté
8.000.000 CSK. Cet emprunt a été obtenu le 1er juin N. La couronne cotait
0,0299 euro à cette date. Cet emprunt est remboursable le 15 mars N + 1.

1 Couverture de change au 31/12/N


Perte latente de change sur le prêt
10,000,000 x (0,030 - 0,0298) 2 000 € 4761 à 274
Gain latent de change sur la couverture
8,000,000 x (0,0299 - 0,0298) 800 € 164 à 4772
Risque non couvert 1 200 € 686 à 1515

Reclassement 800 € 4768 à 4761


800 € 4772 à 4778

Position globale de change

La société Porter a vendu des marchandises à un client tchèque pour un


montant de 10.000.000 CSK (couronnes tchèques) au début décembre N. La
couronne cotait 0,0300 euro à cette date. La créance est à échéance au 15
mars N + 1. Elle a acheté des marchandises à un fournisseur tchèque pour
8.000.000 CSK le 15 décembre N. La couronne cotait 0,0299 euro à cette date.
Cette dette est à échéance au 20 mars N + 1. Les échéances sont considérées
comme voisines.

22
2 Position globale de change
Perte latente de change sur la créance client
10,000,000 x (0,030 - 0,0298) 2 000 € 476 à 411
Gain latent de change sur la dette fournisseur
8,000,000 x (0,0299 - 0,0298) 800 € 401 à 477
Risque non compensé 1 200 € 686 à 1515

ou sur décision de gestion 2 000 €

Achat à terme de devises


La société Porter a importé de Prague un matériel industriel le 23 novembre N. Ce
matériel, facturé
9.500.000 CSK est payable au 31 janvier N + 1. Le cours de la couronne était de
0,0292 euro le 23 novembre N. Pour se couvrir, la société s'est portée,
début décembre N, acheteur à terme de 9.
500.000 CSK au cours ferme de 0,0295 € à échéance du 31 janvier N+1. Le
cours de la couronne est de 0,0300 euro le 31 janvier N+1.

NB : vous comptabilisez toutes les écritures concernant la dette


fournisseur.

2 Achat à terme de devises

Lors de l'achat le 23/11/N 277 400 € 215 à 404


9,500,000 x 0,0292 55 480 € 44562 à 4452

Perte de change définitive liée à l'achat à terme de devise début


décembre
2 850 € 656 à 404
9,500,000 x (0,0295 - 0,0292)

Engagements hors bilan car achat à terme


9,500,000 x 0,0295

Lors du règlement le 31/01/N+1 280 250 € 404 à 512


9,500,000 x 0,0295

23
Dossier n° 10 –Crédit-bail

Le 1er novembre N, la société Erasmus a souscrit un contrat de crédit-bail mobilier pour financer
l’acquisition d’une machine aux conditions suivantes :
Coût d'acquisition HT 600 000 €
Durée d'utilisation 10 ans
Redevance trimestrielle HT payée d'avance 36 000 €
Durée de la location 5 ans
Option d'achat HT 4 000 €
La première redevance trimestrielle de crédit-bail est payée le 1er novembre N. La consommation des
avantages économiques est linéaire. Le taux de TVA est de 20 %.
Travail à faire
1. A quelle analyse se réfère le PCG pour la comptabilisation du crédit-bail dans les
comptes individuels ?
2. Quel principe comptable en normes IFRS (International Financial Reporting
Standards) permettrait d’inscrire les biens pris en crédit-bail au bilan ? Expliciter
ce principe.
3. Procéder aux enregistrements comptables en N.

Dossier n° 10 – Corrigé

1. A quelle analyse se réfère le PCG pour la comptabilisation du crédit-


bail dans les comptes individuels ?

Le PCG se réfère à l’analyse juridique. En effet, les redevances sont


comptabilisées comme des loyers car le contrat de crédit-bail est analysé
comme un contrat de location. Si le PCG avait privilégié
l’analyse économique, le bien en crédit-bail aurait été inscrit à l’actif car
l’entité contrôle le bien en crédit-bail.

2. Quel principe comptable en normes IFRS (International Financial Reporting Standards)


permettrait d’inscrire les biens pris en crédit-bail au bilan ? Expliciter ce principe.

Le principe de la prééminence de la substance sur la forme («


substance over form ») permettrait d’inscrire les biens pris en crédit-bail au
bilan. En effet, on privilégie la substance, c'est-à-dire la
réalité économique de contrôle d’un actif ; et non la forme juridique,
c’est à dire le contrat de location.

24
3. Procéder aux enregistrements comptables en N.

Au 01/11/N

6122 Redevances crédit-bail 36 000


44566 TVA sur ABS 7 200
512 Banque 43 200

Au 31/12/N

486 Charges constatées d'avance 12 000


6122 Redevances crédit-bail 12 000
36 000 / 3 = 12 000

25
Dossier n° 11 – Passif – évènements postérieurs à la
clôture de l’exercice - engagements financiers

La SAS Tarentino est une entreprise de commercialisation et d’exploitation de bois exotiques. La SAS
Tarentino a cautionné le 1er juillet N un emprunt bancaire d'un montant de 500.000 € remboursable in-fine
le 1er juillet N+2, souscrit par sa filiale brésilienne d’exploitation forestière, la SAS Caprio. La SAS
Tarentino ne tient pas de comptabilité d’engagements financiers. Au 31 décembre N, la situation
financière la SAS Caprio est saine. La SAS Tarentino arrête ses comptes le 15 avril de chaque année.

En mars N+2, la SAS Tarentino prend connaissance des graves difficultés financières de sa filiale. Ces
difficultés financières résultent de ventes réalisées en N+1 avec des marges trop faibles. Les reportings
budgétaires réalisés en N+1 avaient sous-évalués la faiblesse des marges pour masquer les pertes
potentielles. Ces difficultés financières vont empêcher la SAS Caprio de faire face aux prochaines
échéances et la banque va probablement mettre en jeu la caution en juillet N+2.

Travail à faire
1. Donner la définition d’un passif.
2. Donner la définition d’un passif éventuel.
3. Dresser la typologie des passifs.
4. Donner la définition d’un évènement postérieur à la clôture de l’exercice.
5. Préciser les conditions pour qu’un évènement postérieur à la
clôture de l’exercice entraine une modification des comptes
annuels.

Dossier n° 11 – Corrigé

1. Donnez la définition d’un passif.

Un passif est :

• une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers à la clôture de l’exercice,


• qui se traduira par une sortie de ressource probable sans contrepartie
au moins équivalente attendue de ce tiers sur les exercices suivants,
• dont l’évaluation est fiable,
• et qui a une valeur économique négative pour l’entité.
2. Donnez la définition d’un passif éventuel.

Un passif éventuel est une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers :

• dont il n’est pas probable qu’elle provoquera une sortie de ressources ;


• OU dont la sortie de ressources est liée à des évènements futurs
incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entreprise

26
3. Dressez la typologie des passifs.

On distingue quatre types de passif :

• Les provisions pour risques et charges,


• Les charges à payer,
• Les dettes,
• Les passifs éventuels.

4. Donner la définition d’un évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

Un évènement postérieur à la clôture de l’exercice est un évènement dont


l’entreprise a pris connaissance entre la date de clôture des comptes et la date
d’arrêté des comptes, et qui a pris naissance durant l’exercice clos, ou un
exercice antérieur.

5. Préciser les conditions pour qu’un évènement postérieur à la clôture de l’exercice entraine une
modification des comptes annuels.

Un évènement postérieur à la clôture de l’exercice qui a un lien direct et


prépondérant avec l’exercice clos et qui a une incidence financière
mesurable, entraine une modification des comptes annuels, si les conditions pour
constater un passif ou une dépréciation sont réunies.
1. Justifiez en utilisant la définition d’un passif et, le cas échéant, d’un évènement postérieur à la clôture
de l’exercice, l’incidence sur les comptes annuels de l’engagement de caution de la SAS Tarentino au
31/12/2012 et au 31/12/2013. Comptabilisez les éventuelles écritures d’inventaire.

Au 31/12/N
L’engagement de caution de la SAS Tarentino est un passif éventuel, puisqu'il
correspond à une obligation potentielle de l'entreprise à l'égard d'un tiers, la
banque, résultant d'un évènement futur incertain, le non paiement de
l'emprunt, qui n'est pas totalement sous le contrôle de l'entreprise.
Un passif éventuel n’est pas comptabilisé mais doit faire l’objet d’une
information dans l’annexe car il peut avoir une grande importance pour
l'appréciation de la situation financière de l’entreprise. Ce passif éventuel est un
engagement hors-bilan (engagement financier donné par l’entreprise).

Au 31/12/N+1
Les graves difficultés financières de SAS Caprio, constituent un évènement
postérieur à la clôture de l’exercice car la SAS Tarentino a pris connaissance
des difficultés financières de sa filiale entre la date de clôture des comptes
(31/12/2013) et la date d’arrêté des comptes (15/04/2014). Ces difficultés
financières ont pris naissance durant l’exercice 2013 à cause des ventes
réalisées en 2013 avec des marges trop faibles. Cet évènement postérieur a un
lien direct et prépondérant avec l’exercice clos et a une incidence financière

27
mesurable. Il faut donc modifier les comptes clos le 31/12/2013. (3 points) Un
passif sous forme d’une provision pour risques doit être constitué. En effet :
(3 points)

• l'entreprise a une obligation à l'égard d'un tiers, la banque, à la date de la clôture ;


• la sortie de ressource est probable, sans contrepartie au moins
équivalente attendue de la banque après la clôture : il est probable que
la SAS Tarentino ait à rembourser l'emprunt suite à la mise en jeu de la
caution ;
• la sortie de ressource peut être estimée de façon fiable : il s'agit des
montants de l'emprunt à rembourser en 2014 ;
• L’échéance et montant sont fixés de façon non précise

31/12/N+1
687 DAP - charges exceptionnelles 500 000
158 Autres provisions pour charges 500 000

28
Dossier n° 12 – Evènements postérieurs à la clôture
de l’exercice

Le principal fournisseur de la SAS Attal, la société Lopez, a déposé son bilan le 25 mars N+1. Attal n’a pas
anticipé les difficultés de Lopez et n’avait aucune information sur les difficultés de Lopez au 31 décembre
N. A ce titre, Attal n’a pas diversifié sa politique d’approvisionnement. La disparition de ce fournisseur
risque d’entraîner d’importantes difficultés et des retards dans la production d’Attal. Le coût global, y
compris la non qualité, pour l’entreprise est estimé à 800.000 €.

L’entreprise clôture ses comptes le 31 décembre N et arrête ses comptes le 15 mai N+1.

Travail à faire
1. Le dépôt de bilan de la société Lopez a-t-il une incidence sur
les comptes d’Attal au 31/12/N ? Justifier la réponse.
2. Comptabilisez les écritures que vous jugez nécessaires en N et
présentez l’éventuelle information qui doit figurer dans
l’annexe.

Dossier n° 12 – Corrigé
1. Le dépôt de bilan de la société Lopez a-t-il une incidence sur les
comptes d’Attal au 31/12/N ? Justifier la réponse.

Le dépôt de bilan d’un fournisseur n’a aucun lien direct et


prépondérant avec l’exercice clos le 31/12/N. On ne comptabilise donc
aucune écriture au 31/12/N.

Suite Dossier n°12


La SAS Attal détient une créance client pour un montant de 120.000 € TTC
(TVA à 20 %). Le client semblait parfaitement solvable au 31 décembre N. Le
client a déposé son bilan le 30 mars N+1. La SAS Attal risque de ne recouvrer
que 40 % de sa créance.
1. Le dépôt de bilan de la société Lopez a-t-il une incidence sur les comptes d’Attal au 31/12/N ?
Justifier la réponse.
2. Comptabilisez les écritures que vous jugez nécessaires en N et présentez l’éventuelle
information qui doit figurer dans l’annexe.

29
Suite Dossier n°12 - Corrigé

1. Le dépôt de bilan du client a-t-il une incidence sur les


comptes d’Attal au 31/12/N ? Justifier la réponse.

Le dépôt de bilan du client a un lien direct et prépondérant avec l’exercice


clos le 31/12/N durant lequel est née la créance. On comptabilise donc une
dépréciation de 60 000 € (100 000 HT x 60 % = 60 000).

2. Comptabiliser les écritures que vous jugez nécessaires en N et présenter


l’éventuelle information qui doit figurer dans l’annexe.

31/12/N
681 Dotation aux dépréciations 60.000
4911 Dépréciation créance client 60

Si l’entreprise estime que le dépôt de bilan du fournisseur risque de remettre en


cause la continuité d’exploitation, une mention doit être faite dans
l’annexe.

Dossier n° 13 - Changements de méthodes


comptables

I Indiquer à quel principe comptable déroge le changement de méthodes comptables.


Rappeler ce principe.
II Rappeler les différentes catégories de changements comptables.

Dossier n° 13 - Corrigé
I - Principe de permanence des méthodes.

II - Les articles 314-1, 314-2 et 314-3 du PCG distinguent quatre catégories de changements
comptables :

30
1) Changements de méthodes comptables :

- Changement exceptionnel intervenu dans la situation d’un commerçant


rendant obligatoire l’adoption d’une nouvelle méthode comptable en vue d’une
meilleure information financière.
- Recherche d’une meilleure information : celle-ci résulte de
l’application des méthodes préférentielles prévues par le PCG
quand plusieurs méthodes sont possibles.
- Changement de réglementation comptable qui s’impose à l’entreprise.

2. Changements d’estimations et de modalités d’application

- Cas dans lesquels des estimations sur lesquelles étaient fondées des écritures
comptables révisées ultérieurement.
- Modifications des éléments factuels ayant conduit l’entreprise à retenir telle ou telle
comptabilisation.

3. Changements d’option fiscale

L’entreprise décide d’optimiser sa situation fiscale en fonction de la


réglementation fiscale, ayant des impacts en comptabilité.

4. Corrections d’erreurs

L’entreprise a mal comptabilisé certaines opérations et modifie ses écritures


comptables quand elle s’en aperçoit.

1) Indiquer, pour chacune des situations ci-dessous, à quelle catégorie de


changements comptables elle appartient :

1 - Actuellement, une société comptabilise ses coûts de développement en charges.


Mais elle envisage de les inscrire à l’actif selon la méthode préférentielle
préconisée par le PCG.

2 - Une entreprise industrielle a choisi d’amortir une machine-outil sur une durée de 10
ans. Mais du fait de la réorganisation de la chaîne de production, la machine-outil
sera utilisée par trois équipes, pendant 24H par jour. Par conséquent, l’entreprise
envisage de revoir le plan d’amortissement de la machine-outil.

31
3 - Compte tenu de l’évolution de son résultat fiscal, une entreprise souhaite constituer
des provisions pour hausse des prix. Au préalable, aucune provision de ce type n’a
été constituée.

4 - Pour comptabiliser ses contrats à long terme, une entreprise a l’habitude d’utiliser la
méthode de l’achèvement. Elle envisage d’utiliser désormais pour leur
comptabilisation la méthode de l’avancement.

5 - Une entreprise, qui n’a jusqu’alors jamais géré de contrats à long terme, choisit la
méthode de l’avancement pour la comptabilisation de ses contrats.

6 - Au cours de l’exercice N, une société a comptabilisé en charges le petit matériel


dont le coût d’acquisition était inférieur à 1 000 € HT. L’expert-comptable de la
société comptabilise en immobilisations tous les éléments dont le coût
d’acquisition est compris entre 500 et 1 000 € HT.

III

1) Changement de méthode comptable résultant de l’application d’une méthode préférentielle.

2) Changement d’estimation et de modalités d’application

3) Changement d’option fiscale.

4) Changement de méthode comptable résultant de l’application d’une méthode


préférentielle (méthode de l’avancement).

5) N’entre pas dans le champ d’application des changements comptables.

6) Correction d’erreur.

32
Dossier n° 14 - Affectation du résultat

La société anonyme KARINE, créée depuis une dizaine d'années,


fabrique des boîtiers plastiques. Son exercice comptable coïncide avec
l'année civile.

Travail à faire
1. Présenter dans un tableau, le projet de répartition du résultat
net comptable de l'exercice N qui sera proposé à l'assemblée
générale des actionnaires du 28 juin N+1.
2. Déterminer le dividende unitaire et le résultat unitaire par catégorie
d’actions.

Extrait du bilan après inventaire

Capital social : 1.000.000 €


Dont versé (1) : 700.000 €
Prime d’émission (2) 120.000 €
Réserves (3)
260.000 €
Report à nouveau créditeur 1.500 €

(1) dont 100 000 € provenant d'une augmentation de capital en numéraire réalisée le 1er juillet
N.
(2) provenant en totalité de l'augmentation de capital en numéraire réalisée le 1er juillet N.
(3) dont 60 000 € de réserve légale.

Informations complémentaires

Le capital de la société anonyme KARINE est formé d'actions de


nominal 10 €. L'augmentation de capital en numéraire du 1 er juillet N a
donné lieu à la création de 40 000 actions toutes libérées du minimum
légal.
Le résultat net comptable de l'exercice N s'élève à 110 000 €.
Les statuts prévoient une rémunération aux actionnaires sous forme d'un intérêt
statutaire de 5
% du capital libéré.
La réserve légale sera dotée jusqu'à son maximum obligatoire.

33
L'assemblée générale ordinaire du 28 juin N+1 approuvant les comptes
de l'exercice N a décidé de verser aux actionnaires un superdividende
arrondi aux 50 centimes d'euro inférieur. Le solde sera reporté à nouveau.

Dossier n° 14 - Corrigé

Question 1

Affectation du résultat

Résultat net comptable 110 000


Réserve légale : 5 % x 110,000 € -5 500
Report à nouveau créditeur 1 500
Bénéfice distribuable 106 000
Intérêt statutaire
- actions anciennes : 60,000 x 10 € x 5 % -30 000
- actions nouvelles : 40,000 x 10 € x 5 % x 25 % x 6/12 -2 500
73 500
Superdividende
- Théorique : 73 500 / 100,000 = 0,735 €
- Arrondi : 0,50 € x 100,000 actions -50 000
Report à nouveau 23 500

34
Question 2

Analyse par action


Libéré par Dividende
action Premier dividende Superdivide total Réserves Résultat
Actuons anciennes 10,00 € 5% 0,5000 € 0,5000 € 1,0000 € 0,275 € 1,2750 €
Actions nouvelles 2,50 € 5% 0,0625 € 0,5000 € 0,5625 € 0,275 € 0,8375 €

Bénéfice comptable 110 000


Bénéfice distribué -82 500
Réserves 27 500
Nombre d'actions 100 000
Réserves par cation 0,275 €

35
Dossier n° 15 - Abonnements
La société Anaya va mettre en place un système de répartition périodique de
ses charges et produits. Elle souhaite un état de synthèse de ses éléments de
gestion par trimestre. La 1 ère application du système d’abonnement s’applique
au 1er janvier N.
La société Anaya a mis au point un brevet portant sur un laser à épilation
définitive. Elle a confié l’exploitation de ce brevet à sa filiale, la SARL
Elena. Le concessionnaire verse une redevance de
concession de 12 000 € par an au concédant, payée d’avance. La concession
débute le 1er octobre N. Pour traiter ce dossier, il est fait abstraction de la
TVA.
Travail à faire :
1. La mise en place d’un système d’abonnement constitue-t-il un
changement comptable ?
2. Quelle est l’écriture de régularisation passée au 31/12/N (date
de clôture) chez la société Anaya ?
3. Quel est le principe comptable appliqué ?

Dossier n° 15 - Corrigé

1. La mise en place d’un système d’abonnement constitue-t-il un changement


comptable ?
La mise en place d’un système d’abonnement constitue un mode d’organisation
de l’information comptable mais n’a aucune incidence sur les comptes annuels.
Ce n’est donc pas un changement comptable.
2. Quelle est l’écriture de régularisation passée au 31/12/N (date de clôture) chez la société Anaya
?
01/10/N
512 Banque 12 000
4887 Abonnement produit 12 000
Pour mémoire
31/12/N
4887 Abonnement produit 3 000
7083 Redevances brevets 3 000

4887 Abonnement produit 9 000


487 PCA 9 000
3. Quel est le principe comptable appliqué ?
Principe d’indépendance des exercices.

36
Dossier n° 16 – Audit, profession comptable et
normalisation comptable Première partie
Première partie
La filiale de la SA Formetal, la SA Distrimetal, a de graves difficultés financières.
Lors de sa mission d'audit légal, Monsieur Perol, commissaire aux comptes de
la SA Formetal, a constaté que la dépréciation de la créance douteuse
concernant la SA Distrimetal a été sous-évaluée de 500 000 €. Il en a discuté
avec la direction de Formetal, qui a maintenu sa position.

Travail à faire
Indiquez les conséquences de cette situation sur la certification des
comptes de la société Formetal.

Deuxième partie
Madame Perol est mariée à Monsieur Perol, et elle est titulaire du diplôme
d'expertise comptable. Elle vient d'être licenciée de la SA Dubuc suite à une
restructuration. Elle y exerçait en tant que comptable de la SA.

Travail à faire
1. Indiquez le statut qu'avait Madame Perol au sein de la SA Dubuc.
2. Indiquez si elle peut exercer en tant qu'expert-comptable, sous quel statut et
dans quelles conditions.
3. Analysez les problèmes rencontrées si Madame Perol devient responsable
comptable de la SA Formetal.

Dossier n° 16 Corrigé
Première partie
Indiquez les conséquences de cette situation sur la certification des
comptes de la société Formetal.
La sous-évaluation importante de la créance douteuse constitue une anomalie
significative qui n’a pas été corrigée par la direction. Le commissaire aux
comptes certifie les comptes avec réserves. Le refus de certification est écarté
car les incidences sur les comptes sont suffisamment circonscrites et décrites
grâce à la réserve du commissaire aux comptes. (3 points)

Deuxième partie
1. Indiquez le statut qu'avait Madame Perol au sein de la SA Dubuc.
Elle exerçait la fonction de comptable salarié de la SA Dubuc.
2. Indiquez si elle peut exercer en tant qu'expert-comptable, sous quel statut et dans
quelles conditions.
Elle peut exercer en tant qu'expert-comptable libéral car elle est titulaire du
diplôme d’expertise- comptable. Elle doit s’inscrire au tableau de l’Ordre des
experts-comptables, prêter serment, présenter des garanties de moralité….

37
3. Analysez les problèmes rencontrées si Madame Perol devient responsable
comptable de la SA Formetal.
M Pérol doit respecter le code de déontologie en tant que commissaire aux
comptes. A ce titre, il doit être indépendant et ne pas se mettre dans une
situation d’incompatibilité. Si Madame Perol devient responsable comptable de
la SA Formetal dont M Pérol est commissaire aux comptes, l’indépendance est
remise en cause et pourrait contraindre M Pérol à démissionner.

DOSSIER 17 – Contrat à long terme


En mars 2016, la société PARROT a signé un contrat à long terme pour une
prestation de services dont l'exécution doit se dérouler sur deux exercices.
À la signature du contrat, les produits et les charges relatifs à cette opération
ont été estimés globalement aux montants suivants :
• Produits estimés : 750 000 €
• Charges estimées : 700 000 €
Au cours de l'exercice 2016, à la suite de difficultés techniques rencontrées
dans l'exécution du contrat, les charges globales ont été réestimées à un
montant de 800 000 €.
Les produits contractuels (facturations intermédiaires enregistrées dans les
comptes) et le coût des travaux exécutés et enregistrés dans les comptes au
titre des deux exercices ont été les suivants :
Exercice Exercice 2017 Total
2016
350 000 400 000 750 000
Produits contractuels

Coût des travaux exécutés


et acceptés 320 000 490 000 810 000
Pour ce type de contrat, l'entreprise applique la méthode de comptabilisation
à l'avancement. Elle détermine le pourcentage d'avancement des opérations
par rapport aux coûts des travaux exécutés à la date d'arrêté des comptes.

Travail à faire
1. Quel est le résultat prévu initialement sur l’opération ? A combien est-il
réévalué fin 2016 ? Quel est le résultat définitif sur l’opération ?
2. Quel est le pourcentage d’avancement des travaux fin 2016 ?
3. Passer les écritures de régularisations sur cette opération à la clôture de 2016 ?
4. Passer les écritures de régularisation de 2017
5. Quel est le résultat prévu initialement sur l’opération ? A combien est-il
réévalué fin 2016 ? Quel est le résultat définitif sur l’opération ?

38
DOSSIER 17 – Corrigé

1. Quel est le résultat prévu initialement sur l’opération ? A combien


est-il réévalué fin 2016 ? Quel est le résultat définitif sur
l’opération ?
Bénéfice prévu initialement:
750 000 – 700 000 = 50 000
Perte à terminaison évaluée fin 2016 :
750 000 – 800 000 = - 50 000
Perte définitive:
750 0 – 810 000 = - 60 000
2. Quel est le pourcentage d’avancement des travaux fin 2016 ?
% d’avancement sur 2016: 320 000/800 000 = 40%
3. Passer les écritures de régularisations sur cette opération à la clôture de 2016 ?
CA à l’avancement sur N: 750 000 * 40% = 300 000
Produit constaté d’avance sur N: 350 000 – 300 000 = 50 000
70650 000
487 50 000

Provision pour perte future : 50 000 * (100 – 60) % = 30 000


OU
Perte totale prévisionnelle fin 2016 = 50 000
Perte réalisée au 31/12/2016 : 50 000 x 40 % = 20 000
Perte future = 30 000

68130 000
1516 30 000

4. Passer les écritures de régularisation de 2017

48750 000
706 50 000

1516 30 000
7815 30 00

39
5. Présenter, dans un tableau de synthèse, les extraits du compte de
résultat de chacun des deux exercices. Calculer l’impact global et sur
chaque exercice. Contrôler la cohérence avec les résultats de la
question n° 1.

exercices charges produits impact

2016 320 000 + 30 000 = 350 350 000 -50 000 = 300 - 50 000
000 000

2017 490 000 400 000 + 50 000 + 30 - 10 000


000 = 480 000

Total 840 000 780 000 - 60 000

40
DOSSIER 18 – consolidation

La société PARROT est société mère d'un ensemble de sociétés et, à ce titre,
établit des comptes consolidés. Les liens de participation existant entre ces
diverses sociétés sont les suivants : :

Travail à faire
Sous la forme d’un tableau, déterminer le % de contrôle du groupe
PARROT dans chaque société du groupe, le type de contrôle exercé,
la méthode de consolidation qui doit être retenue, le % d’intérêt du
groupe PARROT dans chaque société du groupe.

41
société % Type méthode %
contrôle
contrôle intérêt

A 100% CE IG 100%

B 70% CE IG 70%

C 100% CE IG 73% 0,7 x 0,9 + 0,10

42
société % Type méthode %
contrôle
contrôle intérêt

A 100% CE IG 100%

B 70% CE IG 70%

C 100% CE IG 73% 0,7 x 0,9 + 0,10

D 65% CE IG 47,6% 0,7 x 0,4 + 0,73 x 0,2 + 0,05

E 15% HP

43
société % Type méthode %
contrôle
contrôle intérêt

A 100% CE IG 100%

B 70% CE IG 70%

C 100% CE IG 73% 0,7 x 0,9 + 0,10

D 65% CE IG 47,6% 0,7 x 0,4 + 0,73 x 0,2 + 0,05

E 15% HP

F 35% IN ME 27,14% 0,476 x 0,15 + 0,2

G 35% IN ME 52,64% 0,2714 x 0,65 + 0,35

44
Dossier n° 19 – Quotas d’émission de gaz à effet de
serre

L’entreprise Tereos qui transforme des matières premières agricoles en sucre,


alcool et amidon, est soumise à la réglementation relative aux émissions de
gaz à effet de serre. A ce titre, la comptabilisation des quotas suit le règlement
n° 2012-03 du 4 octobre 2012 de l’ANC (annexe 2).

L’acquisition et la cession des quotas sont comptabilisées en utilisant la


méthode « PEPS » (Premier entré, premier sorti). Les comptes sont arrêtés le
31 mai de chaque année.

Au 1er janvier N, tous ses comptes ayant trait aux quotas d’émission sont
soldés. Les émissions de gaz et l’évolution du cours des quotas durant
l’exercice N sont indiquées en annexe 1. L’entreprise arrête ses comptes tous
les trimestres pour des raisons de reporting groupe.

Durant le 1er trimestre, 200 quotas sont alloués gratuitement par l’état en
début de période. Leur cours unitaire est de 10 €. L’entreprise achète au
comptant 1 000 quotas au prix unitaire de 10 €.

Durant le 2ème trimestre, l’entreprise achète au comptant 1 500 quotas au prix


unitaire de 12 €, et vend 100 quotas au cours de 15 €.

Travail à faire
1. Pour le premier trimestre, comptabiliser et justifier les
écritures du trimestre et de fin de période.
2. Pour le deuxième trimestre, comptabiliser et justifier les
écritures du trimestre et de fin de période.
Annexe 1
Cours en
fin de
période
Trimestre Emisions
1 1 000 12 €
2 1 700 18 €
3 1 300 10 €
4 1 000 15 €

45
Dossier n° 19 – Corrigé

1. Pour le premier trimestre, comptabiliser et justifier les


écritures du trimestre et de fin de période ;

Les 200 quotas alloués gratuitement par l'Etat sont enregistrés en stocks pour
une valeur nulle. Il n’y a donc pas d’écriture comptable.

Les quotas achetés sont comptabilisés en stocks pour leur coût


d’acquisition. Le coût d’acquisition des quotas constitue une charge de
production.

1er trimestre
601x Matières premières administratives 10 000
512 Banque 10 000
1 000 quotas x 10 € = 10 000 €

A la fin du premier trimestre, comme les émissions de CO2 (1 000 quotas) sont
inférieures aux quotas détenus (1 000 + 200 = 1 200), tous les quotas ne sont
pas consommés. Il faut évaluer le stock de quotas restant à utiliser et
reportables sur la période suivante. L’évaluation des quotas suit la méthode
PEPS.

Stock à la clôture : 1 200 – 1 000 = 200 quotas acquis à 10 €, soit : 200 x 10 € = 2 000 €.

En fin de 1er trimestre


311x Stock de matières premières administratives 2 000
6031xx Variation de stock de matières premières 2 000
administratives

46
2. Pour le deuxième trimestre, comptabiliser et justifier les écritures du trimestre et
de fin de période.

Le stock de quota est à contrepasser :


En début de 2ème trimestre
6031xx Variation de stock de matières premières 2 000
administratives
311x Stock de matières premières administratives 2 000

Les quotas achetés sont comptabilisés en stocks pour leur coût d’acquisition.
2ème trimestre
601x Matières premières administratives 18 000
512 Banque 18 000
1 500 quotas x 12 € = 18 000 €

Les quotas vendus sont comptabilisés comme une vente de MP en résultat d’exploitation.
2ème trimestre
512 Banque 1 500
701x Vente de matières premières administratives 1 500
100 quotas x 15 € = 1 500 €

Comme les émissions en cumul (1 000 + 1 700 = 2 700) sont supérieures aux quotas détenus
en
cumul (200 + 1 000 + 1 500 – 100 = 2 600) :

• l’entité n’a pu restituer que 2 600 quotas à l’Etat en fin d’exercice ;


• elle doit donc acquérir 100 quotas dans le but de les restituer à l’Etat à
la valeur actuelle de 18 €. L’obligation d’acquérir les quotas constitue un
passif.

En fin de 2ème trimestre


601x Matières premières administratives 1 800
449 Quotas d’émission à acquérir 1 800
100 x 18 €

47

Vous aimerez peut-être aussi