Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2008
Préparé et Présenté par:
M. Mohammed ELYAZIDI
m.elyazidi@tax.gov.ma
Sommaire
INTRODUCTION ................................................................................................................................ 1
ANNEXES .......................................................................................................................................... 20
CAS N°1: DETERMINATION DU BILAN FINANCIER DE LA SOCIETE ALPHA .................... 21
CAS N°2: DETERMINATION DU BILAN FINANCIER DE LA SOCIETE MATAF.................... 21
CAS N° 3 : CALCUL DE L'ANC DE LA SOCIETE HARRAQ ........................................................ 23
CAS N° 4 : CALCUL DE L'ANC DE LA SOCIETE BLS ................................................................. 25
CAS N°5: DETERMINATION DE LA VSB ET LES CPNE DE LA SOCIETE GAMA .................. 27
CAS N° 6: DETERMINATION DE LA VALEUR DE RENTABILITE DE LA SOCIETE ETA .... 28
CAS N° 7: APPROCHES PAR LES FLUX........................................................................................ 28
CAS N° 8: APPROCHES PAR LE GOODWILL ............................................................................... 29
CAS N°9: CAS DE SYNTHESE (SOCIETE SGHM) ........................................................................ 30
CAS N°10: CAS DE SYNTHESE (SOCIETE DEA).......................................................................... 33
CAS N°11: CAS DE SYNTHESE (GROUPE ABEL) ........................................................................ 34
CAS N°12: CAS DE SYNTHESE (SOCIETE ZOHOR) .................................................................... 36
CAS N°13: CAS DE SYNTHESE (SOCIETE S.M.M.C) ................................................................... 41
CAS N°14: CAS DE SYNTHESE (SOCIETE S.M.C) ....................................................................... 43
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 48
INTRODUCTION
L’évaluation des entreprises revêt aujourd’hui une grande importance. Cette discipline
présente un grand intérêt pour l’activité économique et le fonctionnement du marché
financier.
En effet, de nombreuses opérations sont à l’origine des évaluations : la transmission des
sociétés, l’offre publique d’achat et d’échange, la privatisation, le placement de titres sur le
marché financier et l’estimation du patrimoine en vue du calcul de l’impôt de solidarité sur les
grandes fortunes.
L’évaluation des sociétés constitue également un instrument de gestion pour le chef
d’entreprise :
Celui-ci doit, pour éviter le succès d’éventuels raiders, déceler dans l’entreprise des
sources potentielles de valeur et les exploiter, afin d’accroître la valeur de la société et
par conséquent la richesse des actionnaires.
La comparaison de la valeur de marché, telle qu’elle est traduite par les cours
boursiers, et de la valeur fondamentale permet de dire si la société est ou n’est pas
sous-évaluée ; une sous-évaluation se traduisant peut être par une absence de visibilité
des résultats ou de la stratégie de la société. Une sous-évaluation va donc amener des
dirigeants à entreprendre les actions nécessaires pour améliorer la valeur de la société.
Etant donné l’importance de la perception des investisseurs (du marché) lorsque
l’entreprise doit collecter des fonds pour financer sa croissance, elle doit veiller à ce
que son image soit bonne.
Les opérations de rating et d’évaluation des sociétés présentent des relations entre elles. En
matière de rating, plus le risque associé à une société augmente, moins la note qui lui est
attribuée est favorable. Or, un accroissement du risque se traduit en matière d’évaluation par
un taux d’actualisation plus élevé et donc une valeur plus faible.
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Financement permanent
Actif circulant (HT) Passif circulant (HT)
Trésorerie actif Trésorerie passif
Pour ce faire, l'expert doit examiner successivement les conditions d'exercice du métier de
l'entreprise, les moyens mis en œuvre, la situation financière et les contrats existants.
- Un grand nombre de calculs d’évaluation est basé sur les donnés prévisionnelles.
- L’acquéreur achète l’entreprise et espère bénéficier des résultats durant de nombreuses
années.
- Les calculs seront extrapolés sur plusieurs années (10 à 20 ans) (bien que les
prévisions économiques n’aient de sens que si l’horizon retenu n’excède pas 3 à 4 ans)
Tous les calculs qui vont suivre vont faire apparaître les notions d’actualisation et de taux
d’intérêt :
b) Le taux d’intérêt
D’une façon générale, les taux varient. Comment choisir un taux d’intérêt ?
Il convient d’analyser les taux d’intérêt qui comportent en fait plusieurs éléments
« additionnés » :
- Taux d’intérêt proprement dit
- Taux d’inflation
- Prime de risque
3-Taux de croissance
L’évaluation d’une entreprise tient compte des variations de l’activité de l’entreprise. Celle-ci
dépend de l’environnement économique général, du secteur d’activité de l’entreprise et de son
mode de gestion.
♦ Immobilisations en non-valeurs
Il faut distinguer deux natures des frais ou d'immobilisations en non-valeurs :
Il est à noter que les Charges à répartir peuvent ou non engendrer une économie
d'impôt suivant la nature des charges. Ainsi les dotations aux amortissements des
charges différées et des charges à étaler, bien que comptablement constatées, ne
sont pas fiscalement déductibles.
♦ Immobilisations incorporelles:
Hormis les brevets, marques, le "droit au bail" et quelques autres éléments non compris dans le
goodwill, sont considérées comme n'étant pas cessibles en l'état. Elles ont donc une valeur
nulle et font partie du goodwill. Ceux de ces éléments qui sont amortissables et dont
l'amortissement est fiscalement admis engendrent une fiscalité latente. Ainsi, le fonds de
commerce qui est amortissable sur le plan comptable mais non sur le plan fiscal, n'engendre
pas de fiscalité latente.
♦ Créances
Elles n'appellent, en principe, aucune correction quant aux montants inscrits au bilan.
Cependant, elles peuvent faire l'objet d'un amoindrissement de valeur à un moment donné
résultant de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles.
Dans ce cas il est nécessaire de constituer une provision pour dépréciation du compte
"clients". Ces provisions ne sont pas toujours forcément constituées au moment de
l'évaluation du fait que l'amoindrissement de la valeur des créances n'est pas encore constaté
puisque non encore connu et il serait donc judicieux d'appliquer une "décote" au compte de
créances au bilan.
Toutefois, il est nécessaire de vérifier la réalité des provisions qui se rattachent à ces
comptes et qui sont déjà inscrites au bilan, de retirer les créances devenues irrécouvrables et
qui engendrent une économie d'impôt.
♦ Capitaux propres
Le capital souscrit non appelé : Il s’agit de créance de l’entreprise sur ses actionnaires
correspondant à la part de capital inscrite au bilan et qui n’a pas encore été apporté par
eux. C’est une non-valeur, donc sa valeur est nulle. Elle se retranche purement et
simplement du capital.
Le capital souscrit appelé non versé : Il s’agit d’une partie du capital que les actionnaires
auraient dû verser à l’entreprise. Il constitue une non- valeur à déduire du capital.
♦ Provisions réglementées
Elles ne correspondent pas à l'objet normal d'une provision et elles sont comptabilisées en
application des dispositions légales (d'ordre fiscal). A l'exception de la provision pour
investissements qui doit être utilisée (au sens financier) à l'expiration de la période
d'indisponibilité des droits des salariés, soit en principe sur le 5éme (ou le 3éme) exercice
suivant l'exercice à la clôture duquel elle a été constituée, les provisions réglementées
comportent une part de fiscalité latente à prendre en compte dans la détermination des
dettes.
Remarques:
- Engagements hors bilan
Bien que n'étant pas un compte de bilan, ce compte peut entraîner une diminution de dettes du
fait de la fiscalité latente qu'il engendre. En effet, la charge constatée comptablement n'est
déductible fiscalement que l'exercice suivant, le temps de la ratification par l'assemblée
générale des actionnaires du montant qui y est affecté.
L'entreprise peut aussi avoir accordé à des tiers sa garantie sous forme de caution, aval, ...etc.
Les engagements qui risquent d'être mobilisés par l'entreprise sont à considérer comme passif
exigible de la société.
On entend par ANC, la situation nette comptable, c'est-à-dire les capitaux propres. L’ANC
représente les ressources de l’entreprise qui reviennent aux actionnaires. Il s’agit en effet, soit
- des capitaux apportés initialement,
- soit des capitaux laissés sous forme de réserves, report à nouveau, résultat réalisés ou à
réaliser telles les subventions d’investissement.
Il est calculé à partir des valeurs du bilan selon la formule suivante :
On peut aussi calculer l’ANC par le haut du bilan et par le bas du bilan :
Après les corrections effectuées au niveau du III, on peut calculer maintenant l'Actif Net
Comptable Corrigé ou valeur intrinsèque. Celui-ci est donc égal à :
Capitaux Propres
+ (-) les plus (ou moins) values résultant de la réévaluation des éléments
d'Actif
- les dettes
(+) les augmentations (ou réductions) des dettes issues des retraitements et
reclassements du bilan.
La valeur substantielle est le premier critère servant au calcul du goodwill. Elle est représentée
par la masse globale des moyens de toute nature, estimés en valeur réelle, mis en œuvre par
l'entreprise pour satisfaire les besoins de son exploitation.
Il est évident que ce qui confère à un élément quelconque sa valeur en tant qu'outil permanent
d'exploitation, c'est son aptitude à rendre de façon durable les services que l'on en attend ; une
machine hors usage peut conserver une « valeur à la casse », mais on ne peut plus la considérer
comme moyen d'exploitation, elle perd toute valeur d'utilisation.
De même, si l'entreprise utilise un matériel qui lui a été « prêté », elle doit songer qu'au moment
de sa restitution, il lui faudra bien, d'une manière ou d'une autre, le remplacer. C'est cette
notion de «service durable» qui va permettre d'inclure tel ou tel élément dans la valeur
substantielle.
D'une manière générale, on dira que la valeur substantielle est égale à l'actif net comptable
corrigé, diminué des éléments non nécessaires à l'exploitation et augmenté des moyens dont
dispose l'entreprise pour son exploitation sans en avoir la propriété.
Les CPNE ne débouchent pas sur une valeur ou un prix à payer par l’acquéreur éventuel, mais
permet de calculer le montant des capitaux propres et d’emprunts indispensables au
fonctionnement normal de l’entreprise, en vue de l’estimation du goodwill.
Le BNC correspond au bénéfice courant au sens du plan comptable général, net d’impôt.
b) La CB définit le bénéfice net comptable corrigé des incidences des charges et produits
exceptionnels et financiers :
Les frais financiers correspondent aux dettes à court, moyen, long terme et au crédit bail.
Elles consistent à rechercher la valeur des fonds propres à partir des flux de liquidité futurs
revenant à l’acheteur, flux qui se restreignent aux dividendes (plus d’éventuelles synergies)
dans le cas d’une prise de participation.
L’évaluation des actions par les dividendes pose comme principe que le prix d’une action est
la valeur des flux successifs de dividendes qu’elle va engendrer, actualisés au taux de
rentabilité exigé par les actionnaires. La capitalisation des dividendes ou valeur de rendement,
est directement inspirée du modèle d’actualisation des dividendes.
VR= B/I
B= montant du bénéfice distribué
I= taux de capitalisation
Les évaluateurs considèrent que, dans une classe de risque d’activité donnée, c’est à dire dans
le même secteur d’activité et à structure financière égale, on devrait pouvoir appliquer aux
entreprises le même coefficient.
Valeur boursière
Bénéfice net par action
P0
BPA
Le PER peut être interprété comme indiquant le nombre d’année de bénéfice que l’on est
disposé à payer pour acquérir le titre. Toutefois, le PER ne s’applique que pour les sociétés
cotées. Le modèle de « BATES » lui a apporté un modèle pour les sociétés non cotées.
Le modèle de BATES, fondé sur l’actualisation des encaissements reçus par l’investisseur, a
permis d’établir des tables destinées au calcul du PER. Il suppose l’estimation de certaines
données prévisionnelles vraisemblablement difficiles à réunir toutes à la fois afin de calculer
le PER du début de période (PER0)
a = le rendement espéré
g = taux de croissance prévu des bénéfices
n = durée pendant laquelle le maintien d’un certain taux de croissance est prévu
d = taux de distribution des bénéfices supposé constant
PERn =Le PER de sortie en fin de période de détention du titre
Avec k = (1+g)
(1+a)
Exemple
Si l’on considère les paramètres suivants :
Réponse :
Reste donc à déterminer V. Pour cela deux points de vue sont possibles :
1. soit que l'on confond valeur de l'entreprise et valeur de rentabilité, et dans ce cas on a
V = VR d'où:
GW = VR - ANCC
Avec :
VR = valeur de rendement qui résulte de la capitalisation du profit
économique de l'entreprise et non du résultat comptable,
1
Définition du Dictionnaire de la comptabilité et des disciplines connexes établi conjointement par l’ordre des
experts comptables français, l’institut des comptables agréés canadiens et l’institut des réviseurs d’entreprises
belges sous la direction de F. Sylvain.
Cette méthode est dite aussi méthode de capitalisation d'un superprofit (ou survaleur)
actualisé sur une certaine période.
Le principe est le suivant : pour l'investisseur, l'achat d'une entreprise doit être analysé en
termes d'opportunité (comme tout investissement) ; le capital investi doit obtenir une
rentabilité au moins égale à son coût d'opportunité.
La notion du GW correspond en fait à la différence entre la rentabilité prévue des capitaux
investis et la rentabilité exigée par l'acheteur. Le GW est donc égal à une somme de
superprofits actualisée sur une certaine période.
𝟏 − (𝟏 + 𝐤)−𝐧
𝐆𝐖 = 𝐑𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐆𝐖 ×
𝐤
Nous définissons dans ce qui suit les paramètres fondamentaux de cette équation:
a) La rente du GW:
La rente du goodwill est basée sur la rentabilité économique future qui ne peut résulter que du
rapport :
Bénéfice économique / Capitaux investis
La rentabilité prévue correspond au rendement économique réel de l'entreprise, elle est donc
définie par référence au bénéfice économique de l'entreprise par opposition au bénéfice net
fiscal dont il diffère par les corrections aboutissant au bénéfice corrigé et par la neutralisation
de l'incidence des frais financiers, le résultat économique de l'entreprise étant par définition
indépendant de sa politique de financement. En termes prévisionnels, on aura :
Un bénéfice futur correspondant au bénéfice d'exploitation : c'est à dire on exclura tous les
enregistrements non justifiés par l'exploitation courante. Autrement dit, on aura :
Résultat d'exploitation = rente nette de l'entreprise
+ Provisions à caractère de réserve (Ex: provisions réglementées)
+Amortissements fiscaux ne correspondant pas à la réalité
économique
+ Pertes exceptionnelles
+Frais financiers
+Charges de leasing
- Profits exceptionnels
- Revenus hors exploitation
N.B. : L'impôt théorique qui s'appliquerait aux bénéfices futurs ainsi rectifié serait retraité
L'AE peut correspondre à l'ANCC, la VSB ou aux CPNE. Toutefois, il serait plus
pragmatique et plus proche de la réalité de prendre les CPNE.
c) La durée de la rente :
La durée de la rente sera d'autant plus longue que la pérennité de l'entreprise est garantie. La
rente doit être dans tous les cas prise sur une période abrégée, car plus on s'éloigne du point 0
dans le futur, plus le risque est grand.
d) La période de référence :
Quatre périodes de référence sont possibles :
♦ Période de référence historique : cette méthode est préconisée par le vendeur en cas de
badwill possible. Elle présente certains défauts.
Tous les éléments favorisant une synergie sont rejetés, en fait l'acheteur est intéressé
par ce que peut rapporter l'entreprise et non pas par ce qu'elle est.
♦ Période de référence future : c'est la méthode la plus utilisée, car la valeur d'une
entreprise est fonction des bénéfices que l'on peut en attendre et non pas que l'on en a
obtenus. Ce sera la méthode préconisée par le vendeur en cas de goodwill certain.
♦ Période mixte : l'effet de synergie est intégré, mais il est modéré.
♦ Période pondérée : ces 3 méthodes peuvent faire l'objet d'une pondération. L'acheteur
demandera à ce que la rente fasse l'objet d'une pondération pour tenir compte du
risque.
Information complémentaires:
Les frais préliminaires correspondent aux frais de constitution
(1) il s’agit d’un prêt dont l’échéance à moins d ‘un an est égal à 1000
(2) dont stocks outil 70.000
(3) un client débiteur de 30.000 ne réglera sa dette que dans 30 mois
(4) dont 40.000 distribuer
(5) emprunt contracté le 1.07.19N est remboursable annuellement en cinq fractions égales.
Taux d’imposition : 35 %
L’annexe comptable qui accompagne le bilan renseigne sur les points suivants :
Le capital social a été libéré des ¾
Les stocks comprennent un stock outil de l’ordre de 80
Les immobilisations brutes comprennent des frais préliminaires : 250 amorties au 4/5
Les écarts de conversions –passif représentent des gains de change constatés à l’inventaire
à savoir : 25 pour les clients et 70 pour les fournisseurs
Les emprunts et dettes bancaires comprennent des concours bancaires pour 300
Remarque: Il est à noter que des équipements industriels on été financés par crédit- bail, acquis
début 19N-1pour une valeur de 1.200sur une durée de quatre ans.
La direction de la S.A MATAF soucieuse d’obtenir une vision plus économique et financière de
l’entreprise vous confie la mission de lui dresser un bilan financier qui lui permettra d’apprécier
la valeur de l’outil de travail et d’obtenir des indications plus significatives concernant les actifs
et les ressources de financement.
CAS N° 3 : Calcul de l'ANC de la société HARRAQ
Le bilan de la société HARRAQ au 31-12-N se présente comme suit :
Eléments de l’actif Valeurs brutes Amortissements Valeurs nettes
Actif immobilisé
Frais d’établissement 450 000 450 000
Immobilisations incorporelles diverses 200 000 100 000 100 000
Fonds commercial 1 800 1 800
Constructions 825 000 335 000 490 000
ITMO 424 000 42 450 382 050
Autres immobilisations corporelles 895 000 895 000
Autres immobilisations financières 36 180 17 920 18 260
Cautionnements versés 2 072 2 072
Actif circulant
Matières premières 2 243 800 82 500 2 161 300
Produits finis 953 700 953 700
Créances clients et comptes rattachés 169 225 169 225
Avances et acompte 12 000 12 000
Autres débiteurs 6 900 6 900
Charges constatées d’avance 13 840 13 840
Passif
Capitaux propres
Capital 2 500 000
Réserves 375 000
Report à nouveau 113 500
Résultat de l’exercice 338 000
Total I 3 326 500
Provisions pour risques 25 000
Provisions pour charges 140 000
Total II 165 000
Dettes auprès des établissements de crédit 985 000
Avances et acomptes 26 300
Dettes fournisseurs 814 517
Dettes fiscales et sociales 742 130
Total III 2 567 947
Total passif 6 059 447
Le capital de la société est divisé en 12 500 actions de 200 dhs de valeur nominale, et entièrement
libéré. La direction de la société propose de distribuer un dividende de 20 dhs par action.
T.A.F
1- Calculer la valeur mathématique comptable par le haut du bilan
2- Calculer la valeur mathématique comptable par le bas du bilan
CAS N° 4 : Calcul de l'ANC de la société BLS
ACTIF MONTANT
ACTIF IMMOBILISE 54 652 800
363 000
Immobilisation en non valeur 363 000
Frais préliminaires
Charges à repartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursements des obligations
Immobilisation incorporel
675 000
Immobilisation corporel
Terrains
Constructions
ITMO 675000
Materiel de transport
Mobilier materiel de bureau et amen divers
Autres 53 614 800
13 530 000
Immobilisation financières 40 084 800
Prêts immobilises
Titres de participations
Ecart de conversion actif
ACTIF CIRCULANT
Stocks
Créances de l’actif circulant 385 500
Clients
Autres débiteurs
Informations complémentaires
Dépenses de remise en état de certains actifs immobilisés 500
Valeur de remplacement d’un matériel prêté par un fournisseur dans l’attente de livraison d’une
commande 260
Les immobilisations hors exploitation ressortent à 720 (valeur bilan) ou 1460 (valeur de
marché)
Le niveau de chiffre d’affaires prévisionnel est de 60 000DH hors taxe le besoin en fonds de
roulement est égal à 60 jours de chiffre d’affaires hors taxes.
Il vous est demandé de calculer :
1) La VSB
2) Les C.P.N.E
CAS N° 6: Détermination de la valeur de rentabilité de la société ETA
I- Une entreprise a distribué au cours des trois derniers exercices des dividendes dont le niveau
peut être considérer comme normal (30,36 et 42Dh respectivement au cours des années 19N 19
N+1, 19 N+2)
Calculer la valeur de rentabilité de l’action avec un taux d’actualisation de 12%.
Exercice 1:
Soit une entreprise dont les dividendes ressortent à 10DH par action. On sait par ailleurs que :
Le nombre d’action est de 100 000
Le taux de croissance des dividendes est de 5%
Le taux d’actualisation à retenir est de 15%
Calculer la valeur de rentabilité de cette entreprise selon la formule de Gordon et Shapiro
Exercice 2:
Soit une entreprise dont les flux de trésorerie disponible pour le cinq années à venir sont les
suivants :
On sait par ailleurs que la valeur résiduelle est égale à 10 000 000 à l’issue de l’année 5.
Calculer la valeur de l’entreprise sur la base de l’actualisation des flux de trésorerie disponibles.
On retiendra un taux d’actualisation de 13%.
Cas N° 8: APPROCHES PAR LE GOODWILL
Exercice 1
Soit une entreprise dont l’actif net comptable corrigé « ANCC » ressort à 1 000 000 DH et dont la
capacité bénéficiaire normale « B » s’évalue à 120 000 DH sur la base d’un taux d’actualisation
de 10% calculer successivement :
1) la valeur de rendement
2) la valeur selon la méthode des praticiens
3) le goodwill
Exercice 2
Valeur patrimoniale ANCC = 1000 000
i=10%
r= 14%
B= 120 000
Déterminer la valeur de l’entreprise selon la méthode des praticiens et des anglo-saxons
Exercice 3
Soit une entreprise dont l’ANCC et la (B) s’élèvent respectivement à 5 000 000 et à 420 000 .
Sachant que le taux de rémunération des capitaux investis ressort à 10% et que le taux (r) de
capitalisation de superprofit ou goodwill s’élève à 14 % calculer le goodwill et la valeur de cette
entreprise selon la méthode des anglo-saxons.
Cas n°9: Cas de synthèse (Société SGHM)
La société des Grands Hôtels du Midi (SGHM) est propriétaire d'un patrimoine immobilier
important mais la rentabilité de cette société est faible.
Le PDG de la société Financière et Immobilière (SFI), société cotée en bourse et principal
actionnaire de la SGHM, vous a confié la mission d'évaluer l'action SGHM en vous fondant
uniquement sur une approche patrimoniale. Il craint en effet que la prise en effet que la prise en
compte de la rentabilité dans l'évaluation ne réduise trop la valeur de l'action SGHM. Il serait
alors obligé de provisionner sa participation, ce qui amputerait son bénéfice et aurait une
incidence fâcheuse sur le cours en bourse de l'action SFI.
1. Calculer l'actif net comptable corrigé de la SGHM au 31 décembre N.
2. Calculer la valeur mathématique de l'action SGHM.
3. Que pensez-vous de la mission qui vous a été confiée ?
La société DEA a été constituée il y a quatre ans au capital de 300 000 divisé en actions de valeur
nominale 20.
Lors de la constitution, des actions ont été remises en rémunération d'apports en nature (actions
N), d'autres correspondent à des apports en numéraire libérés de moitié (action O).
A l'occasion de la répartition des bénéfices, les détenteurs d'actions N percevront un dividende
brut de 8 DH, dont 5 DH à titre de superdividende.
On vous précise notamment que:
- Les provisions réglementaires correspondent à des amortissements dérogatoires ;
-Les immobilisations corporelles comprennent un terrain (valeur d'origine 40 000) que l'on espère
pouvoir revendre avec une plus-value correspondant à 30% du prix d'acquisition ;
- Les immobilisations financières correspondent à 370 actions de la société anonyme CAO,
souscrites à la constitution. La situation nette de la société CAO peut être évaluée, au 31.12.N, à
250 000. Le capital de cette société comprend 1000 action de valeur nominale 200 ;
- La provision pour risques correspond à un litige avec un des employés de la société DEA, qui a
assigné celle-ci devant les Prud'hommes pour licenciement abusif.
1. Calculer la valeur mathématique, coupon détaché, des deux catégories d'actions (actions N et
actions O) de la société DEA au 31 décembre N.
(Il ne sera pas tenu compte de l'incidence de la fiscalité pour ce calcul).
Cas n°11: Cas de synthèse (GROUPE ABEL)
Le groupe Abel est spécialisé dans la distribution et le traitement des eaux, le traitement et le
recyclage des déchets, les transports publics urbains. Il est constitué de trois sociétés anonymes :
la société ABEL, la société BAZILE et la société CYRANO. Ces sociétés sont concessionnaires
de services publics et, deux d'entre elles, ABEL et CYRANO, pratiquent l'amortissement du
capital en prévision de la dévolution gratuite des actifs qui intervient au terme de certains contrats
de concession.
Calculer la valeur mathématique de chacune des actions émises par les trois sociétés du groupe
Abel.
Annexe 1 – Bilans au 31 décembre N :
Actif ABEL BAZILE CYRANO
Actionnaires, capital non appelé 150 000 0 0
Frais d'établissement 6 000 400 1000
Immobilisations corporelles 2 000 000 160 000 520 000
Participations 192 000 656 000 360 000
Actif circulant 900 000 506 000 724 000
Charges à répartir sur plusieurs exercices 10 000 700 800
Total 3 258 000 1 323 100 1 605 800
Passif ABEL BAZILE CYRANO
Capital non amorti 1 700 000 240 000 720 000
Capital amorti 500 000 0 80 000
Réserves 640 000 540 000 450 000
Amortissements dérogatoires 70 000 136 000 82 000
Provisions pour risques et charges 12 000 19 100 10 000
dettes 336 000 388 000 263 000
Total 3 258 000 1 323 100 1 605 800
Annexe 2- Détail des capitaux et des participations :
ABEL BAZILE CYRANO
Compositions du capital 5 000 actions de 6 000 actions 2 000 actions amorties
jouissance de moitié
15 000 actions non 8 000 action de capital
amorties
2 000 actions nouvelles,
libérées d'un quart.
Nominal des actions 100 dh 40 dh 80 dh
Participations 4 800 actions BAZILE 500 actions CYRANO 2 500 actions ABEL
amorties de moitié libérées
6 000 actions de capital 8 00 actions ABEL
CYRONO libérées du quart
Annexe 3- Plus-values nettes latentes :
ABEL BAZIL CYRANO
400 000 20 000 300 000
Ces chiffres représentent le cumul des plus-values et des moins values qui permettent d'obtenir
l'actif net comptable corrigé à partir de l'actif net comptable, non compris les plus-values sur
titres, y compris les conséquences de la fiscalité différée.
Cas n°12: Cas de synthèse (Société ZOHOR)
La société ZOHOR fabrique des parfums, cosmétiques et produits de toilette. Vous êtes chargé
d'évaluer cette société prospère dont la richesse du patrimoine n'a d'égale que la forte rentabilité.
Votre approche sera d'abord fondée sur l'évaluation du patrimoine social.
Vous compléterez cette première étude en appliquant la méthode du goodwill pour analyser
l'incidence de la rentabilité su r la valeur de la société ZOHOR.
Le taux de rendement des capitaux propres exigé dans le secteur des cosmétiques est de 12%.
C'est à ce taux que vous actualiserez la rente de goodwill en vous limitant à cinq annuités de
rente. Le taux de rendement sans risque est de 8%. C'est ce taux qui est appliqué aux actifs
d'exploitation pour calculer la rente de goodwill.
Le besoin en fonds de roulement normatif représente 60 jours de chiffre d'affaires.
1. Calculer l'actif net comptable corrigé de la société ZOHOR (par prudence, il ne sera pas
tenu compte des créances latentes d'impôt).
2. Evaluer la société en estimant le goodwill en fonction de l'actif net comptable corrigé.
3. Evaluer la société en estimant le goodwill en fonction des capitaux permanents nécessaires à
l'exploitation.
4. Evaluer la société en estimant le goodwill en fonction de la valeur substantielle brute.
(on retiendra tout au long de ce cas un impôt sur les sociétés au taux de 35%).
Annexe 1- Bilan (en milliers de dirhams)
Exercice N
Actif Amort. Et passif Exercice N
Brut Net
prov.
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Immobilisation en non
Valeurs
Charges répartir
s/plusieurs
Exercices (III) 41 000
Immobilisations Capital social
1 000 000
incorporelles
Frais d'établissement 60 000 25 000 35 000 Réserves 2 213 457
Frais de recherche et de Report à nouveau
150 000 150 000 400
développement (1)
Concession, brevets,
300 000 210 000 90 000 Résultat de l'exercice (7) 936 913
licences (2)
Fonds commercial 25 000 25 000
Immobilisations
Provisions règlementées (8) 426 000
corporelles
Terrains 2 500 000 2 500 000 Total I 4 576 770
Constructions Provisions Pour Risques et
6 400 000 3 250 000 3 150 000 400 000
charges(9)
Autres 2 200 000 850 000 1 350 000 Dettes
Immobilisations Dettes financières
financières (4)
Autres Empr.& dettes aup.des Ets
15 000 15 000 4 236 000
de crédit
Total I 11 650 000 4 335 000 7 315 000 Empr. & dettes finan.divers 414 250
ACTIF CIRCULANT PASSIF CIRCULANT
Stocks et en-cours Fournisseurs et compris
1 728 000
rattachés
Approvisionnements 729 970 729 970 Organismes sociaux 221 000
Produits finis 960 000 960 000 Autres créanciers
Créances d'exploitation Etat (IS) 125 000
Créances clients et Compte de régularisation
2 960 000 360 000 2 960 000
comptes rattachés (5)
Disponibilités 9 600 9 600 Produits constatés d'avance 650
Comptes de
régularisation
Charges constatées
d'avance 12 300 12 300
Total II 4 971 870 360 000 4 311 870 Total III 6 724 900
La Société Marocaine de Mécanique et de Chaudronnerie (S.M.M.C.) est une firme familiale qui
connaît d'importantes difficultés de financement, par site de la réalisation d'un programme
d'investissement important au cours de ces dernières années.
Dans le souci d'assurer la stabilité du financement de leur entreprise, les dirigeants de la
S.M.M.C. envisagent d'ouvrir leur capital à des partenaires étrangers, en leur cédant 51% de leur
affaire. Ils vous confient la mission d'évaluation des titres de leur société, et mettent à votre
disposition le bilan résumé au 31-12-20 N de la S.M.M.C. ainsi que certaines informations
complémentaires.
Bilan de la S.M.M.C. résumé au 31-12-20 N (en dirhams)
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Formation du résultat
Résultat d'exploitation 1 675 000
Résultat financier 800 000
Résultat courant 875 000
Produits non courants 1 500 000
Impôts sur les résultats (655 000)
Résultat net 1 720 000
1) Calculer l'actif net comptable corrigé de la S.M.M.C. en tenant compte de l'impact fiscal des
corrections à effectuer.
2) Sachant que le fonds de roulement normatif est égal à 8% du chiffre d'affaires hors taxe,
déterminer les Capitaux Permanents Nécessaires à l'Exploitation (C.P.N.E.)
3) Calculer le profit lié aux C.P.N.E. et dégager le Goodwill sur une durée de 5 ans en retenant
les taux suivants :
12% pour la rémunération des C.P.N.E.
15% pour l'actualisation des superprofits.
4) Sachant que les acquéreurs ont fait une première proposition de rachat de 51% de la S.M.M.C.
au prix de 3 300 000 DH, indiquer si cette offre vous paraît raisonnable.
PRODUITS FINANCIERS
IV Produits de titres de participation 10890 14895
Intérêts et autres produits financiers 115710 122765
Total IV 126 600 137660
CHARGES FINANCIÈRES
v Charges d'intérêts 310 600 307 900
Dotations financières 2 930 15 800
Total V 339 900 323 700
• Les dirigeants ont perçu en 20 N + 1 des compléments de rémunération de 200 000 DH, qui
seront vraisemblablement considérés par le fisc comme une distribution déguisée de
bénéfices.
• Les dotations d'exploitation pratiquées en 20 N + 1 comprennent un excédent
d'amortissement de 30 000 DH par rapport a l'amortissement économique normal.
• Les charges d'intérêt de 310 600 DH comprennent un montant de 180 000 DH concernant
les dettes de financement.