DEDICACE

Je dédie ce travail

Mes très chers parents pour les sacrifices et dévouements que vous consacrait à mes études.
 REMERCIEMENT

Au terme de notre travail, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à :

- Monsieur le Président Directeur de l’Institut Management de Brazzaville, Sylvain

YANGANGBWA SYOGE de m’avoir accueilli au sein de son établissement entant
que boursier ;
- Monsieur le Directeur Général de l’Institut Management de Brazzaville, Monsieur
- Directeur des affaires académique de l’Institut Management de Brazzaville, Monsieur
- Mon Directeur de mémoire, Monsieur
- Responsable de la bibliothèque de l’Institut Management de Brazzaville, Madame
- Toutes les personnes qui ont contribués de près ou de loin à ma formation.

SIGLES ET ABREVIATION
5M : Matière, milieu, méthodes, matériel, main d’œuvre ;

COOPEC : Coopérative d’Épargne et de Crédit.

CUMP : Coût unitaire moyen pondéré.

FIFO : First in first out ;

IMB : Institut Management de Brazzaville ;

LIFO : Last in first out ;

MUCODEC : Mutuelle Congolaise d’épargne et de crédit ;

QCD : Qualité, coût et délais ;

QQOQCP : Quoi, qui, où, combien, pourquoi

T/L : Transport et logistique ;

 LISTE DES TABLEAUX

Tableau N° 1 : Modes de transport, documents conventionnels et contractuels ……………6

Tableau N° 2 : les 45 agences MUCODEC repartie sur le territoire Congolais ……………22

Tableau N° 3 : résolution de problème ……………………………………………………..28

Tableau N° 4 : Résultat d’analyse .…………………………………………………………29

Tableau n° 5 : construction du plan d’action…………………………………………..……31

 LISTE DES SHEMAT

Organigramme :………………………………………………………………………………35
 SOMMAIRE

DEDICACE.................................................................................................................................I

REMERCIEMENT....................................................................................................................II

SIGLES ET ABREVIATION...................................................................................................III

LISTE DES TABLEAUX........................................................................................................IV

SOMMAIRE..............................................................................................................................V

INTRODUCTION......................................................................................................................1

PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE L’ETUDE................3

CHAPITRE I : CONSIDERATION CONCEPTUELLE DE LA FONCTION ACHAT...........5

Section 1 : Concepts liés au transport et logistique.................................................................5

Section 2 : Concepts liés à l’analyse de la fonction achat.......................................................9

CHAPITRE II : THÉORIE SUR L’ANALYSE DE LA FONCTION ACHAT......................12

Section 1 : Aspects généraux..............................................................................................12

Section 2 : les aspects spécifiques.........................................................................................15

DEUXIEME PARTIE :.............................................................................................................19

PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE ET ANALYSE DES ASPECTS

THEMATIQUE........................................................................................................................19

CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION.......................................................21

Section 1 : Présentation du cadre de travail..........................................................................21

Section 2 : Organisation du cadre de travail et fonctionnement...........................................22

CHAPITRE II : ANALYSE DE LA FONCTION ACHAT.....................................................26

Section 1 : Originalité des informations sur l’analyse de la fonction achat..........................26

Section 2 : Critique d’information........................................................................................28

CONCLUSION.........................................................................................................................32

BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................33

ANNEXES................................................................................................................................35

TABLE DES MATIERES........................................................................................................36

 INTRODUCTION

L’évolution économique des dernières années a mis en évidence une dynamique de

développement dans certains pays et dans certains secteurs où la concurrence s’est
durablement installée. Ce qui caractérise ce dynamisme économique est la globalisation de
l’économie de marché.

L’entreprise en tant qu’acteur indispensable, sinon majeur dans l’espace du marché, qu’elle
soit commerciale ou industrielle, elle s’approvisionne. C’est-à-dire achète en grande quantité.
En d’autres termes, L’entreprise acquière des biens et des services en quantités et en qualité
suffisante pour pouvoir assurer sa productivité et son fonctionnement. Dans ce contexte,
plusieurs fonctions interviennent : la fonction de production, distribution, marketing,
commerciale et la fonction achat. Cette dernière située en amont de la chaine logistique,
responsable de l’approvisionnement, chargée de procurer les matières premières et
composantes nécessaires à la production et au déroulement d’une activité. Selon Bruel, la
fonction achat est définie comme « la fonction responsable de l’acquisition des biens et
service nécessaires au fonctionnement de toute l’entreprise1 ».

Concrètement, la fonction achat désigne l’ensemble des processus, politique, modes

d’organisation, outils et individus en charge de la mise en œuvre des achats de produit et de
matériels administratifs dans l’entreprise. Les premiers c’est-à-dire achats des produits, sont
directement utiles aux processus productifs, tel que l’achat de bois pour une entreprise de
fabrication des meubles par exemple et les seconds constituent les fournitures administratives
destinées aux salariés pour l’usage quotidien. Ces deux axes des achats sont au cœur des
entreprises tant pour secteur public que privé. Ainsi, le champ de notre travail porte
précisément sur les achats internes d’une entreprise.

L’achat interne représente les achats liés au fonctionnement quotidien de l’entreprise, c’est-à-
dire l’ensemble des équipements ou fourniture administratives permettant au fonctionnement
interne de l’entreprise notamment : les meubles, les matériels informatiques, l’électricité, les
machines, l’eau, papier ram etc.

Le choix de ce thème n’est fortuit, son importance, son originalité, son intérêt dans le
dynamisme et le progrès des entreprises ainsi que sa relation avec notre spécialité, sont les

1
O. Bruel « politique d’achat et gestion des approvisionnements », Ed Dunod, 2 éd ; paris, p.3
facteurs personnels qui ont motivé mon choix. En effet, la considération professionnelle de ce
thème figure parmi les axes fondamentaux du fait qu’aucune entreprise ne peut s’échapper à
l’achat, soit de produits ou des matériels administratif. Dans notre cas, l’achat interne a une
importance majeure car, il permet à l’entreprise de procurer l’ensemble des biens et services
nécessaire pour son bon fonctionnement notamment, les fournitures de bureau cas de la
direction générale de la MUCODEC.

L’objectif de notre étude consiste à mettre à la disposition des managers des entreprises et la
communauté scientifique les outils d’analyse de la fonction achat qui permettra à l’entreprise
d’analyser leur processus achat minutieusement.

La problématique de notre thème est formulée de la manière suivante : En quoi consiste

l’analyse de la fonction liée à l’achat interne de la direction générale de la MUCODEC ?

Pour tenter de donner satisfaction à notre recherche, nous avons formé une hypothèse qui se
présente de la manière suivante : « l’analyse de la fonction achat permet d’examiner le
déroulement du processus achat afin d’améliorer les imperfections ».

Pour parvenir à la réalisation de ce travail, nous avons utilisé un revu documentaire basé sur
les ouvrages et l’utilisation de certains sites pour la partie théorique. Concernant la deuxième
partie, nous avons utilisé les outils de recueils d’information comme : les entretiens,
questionnaires, exposés, la méthode de brainsterming, rapport d’activité professionnelle de la
MUCODEC et le QQOQCCP pour la construction du plan d’action ainsi que le diagramme
multicritère pour la résolution des problèmes.

Le plan de notre travail de recherche comporte deux parties à savoir :

- Le cadre conceptuel et théorique de l’étude ;

- La présentation du cadre de recherche et analyse des aspects thématiques.

La première partie est subdivisé en deux chapitres : (Chapitre 1) la considération conceptuelle

et (Chapitre II) la théorie sur le thème. La Deuxième partie quant à elle, comporte également
deux chapitres : (chapitre I) la présentation et organisation de la MUCODEC et (chapitre II)
l’analyse de la fonction achat.

Dans chaque chapitre il y a deux section et chaque section comporte les points et les sous
points.
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL
ET THEORIQUE DE L’ETUDE
Dans cette partie nous abordons au premier lieu la notion sur la considération conceptuelle
(chapitre I) qui nous renvoi à l’étude des concepts liés au transport et logistique (section 1) et
aux concepts de l’analyse de la fonction achat (section 2). Au second lieu, la notion des
théories sur le thème (chapitre II) dont l’aspects généraux (section 1) et l’aspect spécifiques
(section 2).
CHAPITRE I : CONSIDERATION CONCEPTUELLE DE LA FONCTION ACHAT

Ce chapitre donne un aperçu général sur les concepts liés au transport et logistique (Section 1)
ainsi que l’analyse de la fonction achat (section 2).

Section 1 : Concepts liés au transport et logistique

Cette section développe successivement la notion du transport (A) et de la logistique (B).

A. Transport

Ici, il est question de définir le transport (1) et expliquer les différents modes ainsi que les
types de transport (2).

1. Définition

Le terme transport comporte plusieurs définitions et cela varie selon les auteurs :

Selon BEITONE et Ali, « le transport est une action ou la manière de transporter, de porter
d’un lieu à un autre 2 ».

Pour A. SILEM et J.M Albertini « le transport est le déplacement de quelque chose, des
marchandises, ou des individus (humains ou animaux) d’un endroit à un autre3 ».

Professionnellement, on peut définir le transport comme étant le déplacement des personnes

(voyageurs ou passagers) et l’acheminement des marchandises d’un point de départ à un point
d’arriver à l’aide d’un moyen de transport avec une contrepartie financière.

2. Les modes et types de transport

 Mode de transport

Un mode de transport, est une forme particulière de transport qui se distingue particulièrement
par le véhicule utilisé et par conséquent de l’infrastructure qu’il met en œuvre. Généralement
il existe plusieurs modes transport notamment le transport aquatique, aérospatial et le
transport terrestre.

2
BEITONE et Ali, Dictionnaire de science économiques, 2è Ed, Armand Colin, Paris, 2007
3
A.SILEM et J.M Albertini, lexique d’économie, 10è Ed. Dalloz, Paris, 2008, Pages 676
En raison de sous équipement de certains pays par rapport aux autres, certains modes de
transport sont méconnus et ne sont pas conventionnelle.

Conventionnellement, il existe trois (03) modes de transports qui peuvent être classés de
manière suivante :

Tableau n° 1 : Modes de transport, documents conventionnels et contractuels

Le transport aérien Le transport maritime Le transport terrestre

- Routier ;
- Ferroviaire ;
- Fluvial.
Les documents de conventionnels
La convention de Montréal Les règles D’Hambourg du
L’acte uniforme OHADA
1999 1978
Les documents contractuels
Routier
Lettre de transport aérien Lettre de
Le connaissement maritime Ferroviaire
(LTA) transport
Fluvial

Sources : conception personnelle

A cela s’ajoute le transport multimodal qui quant à lui fait la sommation de plusieurs modes
de transport pour l’exécution d’une seule opération logistique.

 Type de transport

Selon l’appartenance des moyens de transport (véhicule) le type de transport est différent. Le
transport de marchandises est dénommé :

- Le transport pour te compte propre, en mettant en place ses propres moyen, constitués
d’un véhicule pour déplacer ou acheminer ses propres passagers ou marchandises.
- Le transport pour le compte d’autrui, en mettant en place ses propres moyens pour
déplacer ou acheminer les passagers ou les marchandises d’autrui.

B. Logistique
Pour cerner ce concept, il est important de le définir (1) et comprendre la chaine logistique (2)
 1. Définition

La logistique est un concept polysémique qui tire son origine dans deux champs à savoir :

- Mathématique ;
- Militaire.
 Sur le champ mathématique, la logistique vient du mot grec « logistikos » qui signifie
ce qui est relatif au calcule. Ce mot est définit comme « l’art pratique de
raisonnemenr »

Le mot logistikos a été employé pour la première fois par le philosophe grec Platon comme
pour différentier les calculs pratique et arithmétique. D’où il est considéré comme le père de
la logistique sous l’ongle mathématique.

 De son origine militaire, la logistique vient du mot français « logis » qui est un grade
attribué à un officier charger de camper, diriger les troupes dans les champs militaires.

Ce mot est défini comme « l’art pratique de mouvoir les armés », d’après Antoine Henri
JOMINI dans son ouvrage intitulé « Précis de l’art de la guerre, 1837 ».

Dans la science de gestion, la logistique a été définie pour la première fois en 1948 par le
comité des définitions de l’Américain Marketing Association comme : « la logistique est le
mouvement et la manutention de marchandises du point de production au point de
consommation ou d’utilisation »

Toutefois, il est important de souligner que la logistique ne dispose pas d’une définition
universelle faisant unanimité dans le paysage professionnelle. Selon le Robert, la logistique
« est l’ensemble des moyen ou méthode d’organisation matériel d’une entreprise ».

En 1981, F Magee introduit la notion de flux « la logistique est la technique de contrôle et de

gestion des flux de matières et produits, depuis leurs sources d’approvisionnement jusqu’à
leurs points de consommation »4

Selon Joël SOHIER, Devan SOHIER, la logistique « est une fonction organisant les circuits
matières, autrement dit l’art de livrer, au moindre coût, le bon produit, au bon endroit et au
bon moment5 ».

4
Parole d’expert : Qu’est-ce que la Supply Chain ? Jour J, le lournal de la messagerie, 2002
Loic Malinge-25 cours LEA 2005/2006
5
Joel Sohier et Devan Sohier « la logistique » 8Ed P.3
  L’objectif principale de la logistique

La logistique a un double objectif notamment l’optimisation des coûts et la satisfaction client.

 L’optimisation des coûts

L’optimisation des coûts consiste à coordonner et assurer la gestion optimale (bien gérer sans
trop dépenser) toutes les phases logistiques (l’approvisionnement, la production et la
distribution) afin de garantir une meilleure gestion des flux, réduire les coûts et améliorer la
performance de l’entreprise6.

 La satisfaction client

La satisfaction client est le contentement du client suite à son achat. C’est le résultat de la
correspondance entre les attentes du client et le produit ou service qu’il achète. Autrement dit,
le client est satisfait si le produit ou service entre en adéquation parfait avec ses attentes, avec
ce qu’il désirait.7

2. La chaine logistique

La chaine logistique ou Supply Chain c’est l’ensemble des processus permettant à un client de
recevoir sa commande.8

La chaine logistique englobe l’ensemble des opérations réalisées pour la fabrication d’un
produit ou d’un service allant de l’approvisionnement de la matière première jusqu’à sa
livraison au client final. En d’autres termes, La chaine logistique est l’ensemble des étapes et
activités interactive, permettant à une entreprise de s’approvisionner auprès des fournisseurs
(logistique amont), de transformer des matières premières en produit fini via des procédés
interne (logistique interne) et en fin de distribué ses produits finis auprès des clients
(logistique aval).

Cette Chain comprend plusieurs étapes à savoir :

 L’approvisionnement

C’est la phase centrée sur les activités nécessaires pour obtenir les matières premières
nécessaire pour la fabrication.

6
Https ://www.supplychaininfo.eu/category/optimisation-logistique/
7
Https ://www.manager-go.com/marketing/satisfaction-client.htm
8
https : www.urby.fr/actualites/l-actualite-de-la-logistique/ définition-chaine-logistique/
  La fabrication ou production

Dans cette phase sont inclus tous les processus en rapport avec la création et l’élaboration du
produit, c’est-à-dire les opérations nécessaires pour la transformation des matières premières
en produit fini.

 Le stockage

C’est la phase centrale de la chaine logistique, le stockage consiste en la manipulation

temporaire des marchandises, et le maintien sous contrôle de leur qualité et leur quantité.

 La distribution

C’est la dernière phase de la Chain logistique, au cours de laquelle le produit arrive au client
final. Cette étape débute avec la sortie de l’entrepôt ou du centre de distribution jusqu’à la
livraison du produit au client final. 9

Section 2 : Concepts liés à l’analyse de la fonction achat

La section traite la notion sur l’analyse et achat (A) ainsi que de la fonction achat (B).

A. Définition de l’analyse et de l’achat

Ce point explique d’une manière explicite le concept analyse (1) et achat (2)

1. Analyse

A en croire Tony Grove, l’analyse est un examen de l’information (trier, additionner,

comparer) pour mieux comprendre les relations entre le “tout” et les “parties” 10

Selon le dictionnaire électronique phpmyvisites, le mot analyse est défini comme étant la
réduction d’un élément complexe en une multiplicité d’élément simples. 11

2. Achat

Selon Bruno Broucke et Olvier Audino, l’achat se réfère à l’acquisition des biens ou services.
Le sens professionnelle l’acte de l’achat c’est l’acquisition de biens ou de services, le juste

9
Https : www.ar-racking.com/fr/blog/chaine-logistique-ou-supply-chain-que-est-/
10
Boite à outils de la communauté D’ARCY Davis Case, illustration de Tony GROVE. Pages 3
11
PHPMYVISITES, analyse (online)
Http:// dictionnaire.phmyvisites.net
nécessaire avec la qualité requise, dans les délais requis, auprès des meilleurs fournisseurs,
avec les conditions commerciales optimales, et généralement dans un contexte légal et
contractuel strict.12

Professionnellement, l’achat c’est avant tout un acte commercial qui consiste à acquérir des
biens et services auprès d’une personne morale ou physique en échanges d’un moyen
financier.

L’objectif est d’obtenir les produits ou services conformes aux spécifications et aux qualités,
au moment et à l’endroit voulus, aux prix les plus favorables.

B. La fonction achat

Pour comprendre ce concept, il faut d’abord le définir (1). Ensuite, expliquer les types d’achat
(2).

1. Définition

Selon O. Bruel, la fonction achat est définie comme la fonction responsable de l’acquisition
des biens et service nécessaires au fonctionnement de toute l’entreprise.13

D’une manière compréhensive, la fonction achat est un département ou service responsable de

l’acquisition des biens ou service.

Elle remplit 3 objectifs :

 Réduire les coûts d’achat des produits et ainsi accroître la marge de l’entreprise ;
 Augmenter la qualité de la marchandise achetée auprès des fournisseurs ;
 Prévenir l’entreprise de problèmes d’approvisionnement ou de tout autre incident.14

2. Les types d’achats

Il existe globalement deux types d’achats :

 Achat de production (les achats directs)

Cette catégorie d’achat comprend les matières premières, les composants (pièces et sous-
ensembles) entrants dans la composition des produits finis.
12
Bruno Broucke, Olvier Audino, Maud Brochot, « les fiches outils des achats », édition Eyrolles, Paris 2014,
page 33.
13
O. Bruel « politique d’achat et gestion des approvisionnement », Ed Dunod, 2 éd ; paris, p.3
14
Aliouat Farida, Lyazidi Farida « analyse de la fonction d’achats en milieu industrie Etude de Cas : «
LEMARECHAL Carrosseries D.B.K » Mémoire fin de cycle, UMMTO, année 2018/2019, page 16
  Achats hors production (les achats indirects ou de fonctionnement)

Ils regroupent les prestations de services, les prestations intellectuelles et les consommables
utilisés dans le fonctionnement quotidien des organisations. Ils comprennent les
approvisionnements utilisés dans le fonctionnement quotidien des organisations, mais
n’entrant pas dans le processus de production. Exemple : les frais de transport et de
déplacement, téléphone, fourniture administratives…
CHAPITRE II : THÉORIE SUR L’ANALYSE DE LA FONCTION ACHAT

Ce chapitre met un accent sur les aspects généraux (Section 1) et les aspects spécifiques
(Section 2)

Section 1 : Aspects généraux

La section évoque la notion de la gestion des approvisionnements(A) et la gestion

des stocks (B)

A. La gestion des approvisionnements

Il s’agit ici de définir la gestion des approvisionnements (1) et examiner la gestion des
fournisseurs

1. Définition

Plusieurs définitions ont été attribuées à l’approvisionnement :

Selon DURAN. J.P (2003) : « l’approvisionnement consiste à déclencher les livraisons en

fonction des besoins des clients internes (la production) et les clients externes »15.

Quant à PERSON. H (2000) : « l’approvisionnement désigne la fonction qui consiste à

alimenter les sites de production ».16

La fonction « approvisionnement » se situe en amont de la production dans le cycle

d’exploitation de l’entreprise. Elle peut donc se définir comme étant la fonction responsable
de l’acquisition des biens ou des services nécessaires au fonctionnement quotidien de
l’entreprise. En autres termes, l’approvisionnement est une technique ou méthode permettant
de livrer un bien, ou un besoin à un tiers. On peut considérer que l’approvisionnement est
distingué en deux flux : le flux physique et informationnel. Le flux informationnel est
nécessaire à l’envoi et à la réception des donnés, ordres, commandes, facturation… Le flux
physique est l’art d’acheminer le bien vers le demandeur.

L’approvisionnement répond à toutes contraintes environnantes. La règle première est de

livrer de la marchandise, au bon moment, au bon prix et au meilleur coût selon le choix du
demandeur.

15
DURAN. J.P, « Les approvisionnements », édition Gualino, Paris, 2003, P. 12.
16
PERSON. H, « Guide pratique de la fonction achat et approvisionnement en PME/PMI », édition. Maxime,
Paris, 2000, P. 24.
Bien entendu cette mission doit s’exécuter dans le strict respect de :

- La recherche des fournisseurs qui propose le meilleur prix des biens ou des services
tout en gardant l’exigence de qualité ainsi que les délais de livraison des biens
achetés ;
- Pour procéder à la passation des commandes des achats et d’approvisionnements, les
fournisseurs doivent assurés des meilleures conditions de services, ajouté à ça la
continuité et la sécurité des approvisionnements avec le respect des quantités
demandées.

Les exigences sur les approvisionnements se traduisent par le choix de fournisseur.17

2. La gestion des fournisseurs

La gestion des fournisseurs est l’ensemble des processus qui permettent à une entreprise
d’identifier, de qualifier, d’intégrer, d’effectuer des transactions et collaborer avec les
fournisseurs appropriés à leur attente. Ce processus est composé de plusieurs étapes consistant
à initier, à développer des relations avec les fournisseurs de biens et de services. Ces relations
sont nécessaires aux opérations quotidiennes et à l’accomplissement de la mission d’une
l’entreprise.

Du point de vue de l’acheteur, les premières étapes de la gestion des relations avec les
fournisseurs sont les suivantes :

 Sélection des fournisseurs : elle se fait à l’aide d’un profil de risque éventuels
actualisé, d’une qualification et d’une segmentation basées sur la catégorie, de la
localisation et de l’unité commerciale ;
 Évaluation des risques : elle consiste à effectuer un contrôle préalable du risque en
fonction de la nature de votre engagement avec le fournisseur ;
 Négociation du contrat : il s’agit d’établir les conditions et les indicateurs de risque ;
 Embarquement : c’est une compréhension de l’évaluation des risques et du statut de
l’audit ;
 Gestion de la performance et suivi des risques : elle se fait en utilisant une vue
matricielle unique du fournisseur et une modélisation des incidents basées sur les
données accessibles en temps réel.

17
http://fr.wikipedia.org/wiki/Approvisionnement, 12 mai 2023
Toutes les entreprises dépendent de ses fournisseurs pour fonctionner. La gestion des
fournisseurs pourra aider l’équipe d’approvisionnement à réduire le risque, à accroitre les
économies et à obtenir un avantage concurrentiel.

B. La gestion des stocks

Ce pont défini la gestion des stocks (1) et explique son intérêt (2).

1. Définition

Vu son importance dans toute entreprise, le stock attire l’attention de bon nombre d’auteurs.
Ce qui explique l’existence de plusieurs définitions du concept « stock », parmi lesquelles
nous pouvons souligner :

Le stock est une prévision des produits en instance de consommation18

Le stock est l’ensemble des marchandises accumulées en attente d’être transformées et/ ou
vendues19

Le stock est la conséquence d’un écart entre un flux d’entrée et un flux de sorties sur une
période de temps20

Le stock est une quantité de biens accumulés dans l’attente d’une utilisation, en vue
d’harmoniser un flux d’entrée et un flux de sortie dont les rythmes sont différents21

Selon l’acte uniforme relatif au droit comptable, les stocks comprennent l’ensemble de biens
ou services qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise soit pour être vendu
en état ou à terme d’un processus de production à venir ou encours soit pour être consommé
généralement au premier usage.

Dans le cadre d’une entreprise commerciale, on entend par stocks l’ensemble des
marchandises destinées à la revente et caractérisées par leur variété. Pour les entreprises
industrielles, les stocks sont constitués des matières premières, des produits semi-finis, des
produits finis.

 Les différents niveaux de stock

18
ZERMATI.P La pratique de la gestion des stocks, éd. Dunod, Paris 1985, Pages 203.
19
VIZZA VONO A ? Gestion financière 9ème éd. Atol, Paris 1985, Pages 226.
20
JEAN DERRUPE, Les opérations de l’entreprise, édi. Economica, 1992 Pages 615.
21
ROSSIGNOL. A, Gestion économique 2, piloter : économie d’entreprise, éd. Foucher 1997, Pages 100.
 - Le stock moyen : c’est la quantité moyenne de stock détenue par l’entreprise sur une
période donnée.
- Le stock de sécurité : c’est le niveau de stock qui permet de limiter les ruptures de
stock dues aux aléas.
- Le stock d’alerte : c’est le niveau de stock qui permet à l’entreprise de déclencher la
commande
- Le stock minimal : c’est la quantité des produits nécessaires pour répondre à la
demande.
- Le stock maximal : c’est la quantité élevée des produits que l’entreprise peut garder en
stock.

2. L’intérêt de la gestion de stock

La gestion des stocks est particulièrement importante en entreprise, il permet à cette dernière
(entreprise) de répondre aux besoins de ses clients dans un délai très court. La société peut
alors livrer ses clients rapidement et ainsi augmenter le nombre de ses ventes. En revanche,
les coûts liés à la gestion des stocks ne sont pas à négliger car ils s’avèrent parfois plus
importants que prévu : coût de manutention, coût de stockage, coût d’obsolescence, sans
oublier l’immobilisation de trésorerie qu’engendrent les stocks. Des coûts additionnels
viennent aussi des frais financiers que les stocks peuvent engendrer, et du manque à gagner
qui en découlent.

De plus, pour avoir des stocks adaptés à la société, l’entreprise peut utiliser des méthodes de
valorisation des stocks bien spécifiques telles que la méthode dite « premier entré premier
sorti (PEPS ou FIFO) », « dernier entré premier sorti (DEPS ou LIFO) » ou encore la méthode
du coût moyen unitaire moyen pondéré (CUMP). Il est primordial pour un dirigeant qui
souhaite optimiser la gestion de ses stocks de choisir la bonne méthode.

Section 2 : les aspects spécifiques

Cette section s’articule sur deux points, la gestion des risque et budget achat (A)
ainsi que le transit et contrôle des marchandises (B)

A. Gestion des risques achat et budget des achats

Ici, il est question de parler de la gestion des risques achat (1) et le budget achat (2).
 1. Gestion des risque achat

D’après laurent pierandrei, la gestion des risques est une « discipline qui s’attache à identifier
et à traiter avec méthode les risques auxquels s’expose l’entreprise, quel que soit la nature ou
l’origine de ses risque (pierandrei, 2019) ».

Selon FERMA la gestion des risques est « un processus continu d’amélioration qui
commence avec la définition de la stratégie et se poursuit avec l’exécution de celle-ci. Elle
devrait traiter systématiquement tous les risque qui entourent les activités de l’organisation,
que celles-ci soient passées, présentes et surtout futures ».

Jean-David Darsa définit la gestion des risques comme suit « l’ensemble des politiques, des
stratégies, des dispositifs de maitrise, de contrôle et de suivi et des moyens humains,
financiers et matériels mis en œuvre par une organisation afin d’identifier, de détecter, limiter
et maitriser les risques liés directement ou indirectement à ses activités » (Darsa, 2009 »

Une entreprise, quelle que soit son activité ou sa taille, est exposée à plusieurs risques, de par
son marché, son environnement, ses relations commerciales avec partenaires, ses fournisseurs,
ses concurrents ou même ses clients etc. elle est donc obligée d’identifier ces risques et
d’élaborer des stratégies adaptées pour y faire face. La gestion des risques devient alors un
processus qui doit être géré au quotidien, pour identifier les risques, les analyser, et mettre en
place les actions afin de les maitriser et même de les anticiper.

Au sein d’une entreprise, les achats sont étroitement corrélés aux risques. Il existe quatre
grandes familles de risque liées à l’achat :

 Le risque de non-conformité

L’achat des biens ou services peut être soumis à des réglementations légales ou à des
politiques internes spécifiques. Le non-respect de ces exigences peut entrainer des amendes,
des poursuites judiciaires c’est-à-dire des sanctions réglementaires.

 Risque de qualité

Les achats de produits et de services de mauvaise qualité peuvent entrainer des problèmes
opérationnels, des retards dans la production ou des réclamations clients. Cela peut affecter la
réputation de l’entreprise et entrainer une perte de confiance de la part des clients.
  Risque de dépendance du fournisseur

Si une entreprise dépend trop d’un seul fournisseur pour ses achats, elle peut être vulnérable à
des problèmes tels que des pénuries de produits, des hausses de prix unilatérales ou même la
faillite du fournisseur. Diversifier les sources d’approvisionnement peut aider à atténuer ce
risque.

2. Le budget des achats

Le budget d’achat est un type de budget qui limite la quantité de matière première qu’une
entreprise achète.

Appelé aussi budget de matière première. Il comprend l’allocation monétaire d’une entreprise
pour l’acquisition de matières premières qui sont transformé en production de bien et service.
Ce budget permet de :

- Suivre les ventes réalisées et d’éviter à l’entreprise de devoir arrêter la production par
manque de matières premières ;
- Aussi d’optimiser les ressources, en évitant les gros achats qui souffrent de gaspillage.
Cela donne la possibilité d’affecter cet argent à d’autres actions qui peuvent être plus
bénéfique pour l’entreprise ;
- Améliorer la position de l’entreprise vis-à-vis des fournisseurs. Ceci est réalisé grâce
à une meilleure estimation des besoins en matière première pour faire les achats plus
importants.

B. Transit et contrôle des marchandises

Ce point explique le transit (1) et le contrôle des marchandises (2).

1. Transit de la marchandise

Le transit est le régime douanier sous lequel sont placées les marchandises transportées sous
contrôle douanier d’un bureau de douane à un autre bureau de douane, par voie terrestre ou
aérienne, en suspension des droits et taxes et des prohibitions à caractère économique.

Il concerne le transport des marchandises :

 D’un bureau d’entrée vers un bureau intérieur ;

 D’un bureau intérieur vers un bureau de sortie ;
 Entre bureaux intérieurs ou entrepôts sous douanes.
On distingue :

 Le transit terrestre ;
 Le transit ferroviaire ;
 Le transit aérien.

2. Contrôle de la marchandise
Le contrôle de la marchandise est une opération qui consiste à vérifier si les articles reçus sont
conformes aux prescriptions émises dans la demande d’achat. Ainsi, elle s’applique sur trois
principes notamment le contrôle quantitatif, le contrôle qualitatif et les documents.

 Le contrôle quantitatif

Le contrôle de la quantitatif consiste à vérifier si la quantité livrée correspond-elle à la

quantité commandée. Les vérifications sont basées sur le décompte des quantités. Selon les
situations, les articles sont comptés un par un ou alors en masse. Mais dans ce dernier cas le
magasinier peut avoir recours aux appareils de mesure.

 Le contrôle qualitatif

Il s’agit également de faire une vérification qualitative de façon à s’assurer de la qualité des
marchandises reçues. Le contrôle qualitatif vise donc à vérifier si ce qui est reçu correspond
effectivement à ce qui est commandé. Dans cette optique, le produit doit satisfaire un
ensemble défini de critère de qualité et d’exigence du client. Cette demande volontaire permet
à l’entreprise de répondre à des problématiques de qualité des produits dans un marché
toujours plus exigeant.

Assurer la qualité des produits est devenu indispensable pour les entreprises, non seulement
pour répondre aux exigences des clients, mais aussi parfois pour des raisons légales.
 DEUXIEME PARTIE :
PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE
ET ANALYSE DES ASPECTS THEMATIQUE
Dans la deuxième partie, nous évoquons en premier la présentation et organisation de la
MUCODEC (chapitre I) avec une présentation du cadre du travail (section 1) et l’organisation
du cadre de travail et fonctionnement (section 2). Au second, l’analyse de la fonction achat
(chapitre II) dont l’originalité des informations sur le thème (section 1) et la critique
d’information (section 2).
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION

Ce chapitre évoque la notion sur la présentation du cadre de travail (Session 1) et

l’organisation du cadre de travail ainsi que le fonctionnement (Session 2).

Section 1 : Présentation du cadre de travail

La section met en avant le cadre historique, la situation géographique et la

mission, objectif.

A. Cadre historique et situation géographique

Il s’agit ici d’expliquer le cadre historique (1) et la situation géographique (2).

1. Cadre historique

Les MUCODEC sont au départ un partenariat entre le gouvernement Congolais et la

coopérative Française, le projet est initié en 1981 sous le nom de Coopérative d’Épargne et de
Crédit (COOPEC). Un nom qui changera en 1989 à cause d’une confusion avec une autre
micro finance (COPEC). La COOPEC devient Mutuelle Congolaise d’Épargne et de Crédit
(MUCODEC).

La première caisse locale du réseau MUCODEC (CLM) est créée en juin 1984 à Madingou-
Gare dans le Département de la Bouenza, la seconde (aujourd’hui fermée) ouvert dans le
village de Kimpalanga situé a mis parcours entre Nkayi et Madingou sur la route nationale n°
1 le 26 Février 1985.Dans le Pool est lancée la caisse locale MUCODEC Mindouli puis dans
la foulée celle de Kinkala.

Les MUCODEC est un réseau de 45 agences réparties sur le territoire Congolais dont la
première fut créée en 1984, avec ses 36800 sociétaires, les MUCODEC sont le 1 er réseau de la
microfinance au Congo.

En 2018, le réseau des MUCODEC s’est concentré sur 45 agences. À savoir 38 Caisses
Locales et 07 Points de Vente sur 46 sites dans 4 Délégations régionales. Celles-ci sont des
représentations de la Direction Générale pour appuyer, dans un périmètre géographique bien
défini les caisses locales s’y trouvant, dans leurs stratégies commerciales et managériales.
 Tableau 2 : les 45 agences MUCODEC repartie sur le territoire Congolais

Sites Délégation BPL Délégation PNK Délégation PCS Délégation Total Réseau
MUCODEC (Brazzaville) (Pointe-Noire) (Oyo) NBL
Caisses locales 14 08 11 05 38
Points de vente 04 01 - 02 07
TOTAL 18 09 11 07 45

Source : service des ressources humaines de la MUCODEC

2. Situation géographique

La MUCODEC est située au n° 1 de la rue Colbert au boulevard Denis SASSOU N’GUESSO

centre-ville Brazzaville.

B. Mission et objectif

Ici, il s’agit de la mission (1) et l’objectif (2)

1. Mission

La caisse fédérale est un organe financier et technique, elle assure les fonctions bancaires
(gestion des liquidités et présentation des services financiers). Elle sert à :

• Mettre en commun les moyens financiers.

• Améliorer le fonctionnement technique et financier.
• Gérer les disponibilités (gestion de liquidités, prestations de services financiers).
• Servir de relais entre la Banque Centrale et les Caisses Locales

2. Objectif

L’objectif principal de la MUCODEC est de fournir des services financiers adaptés aux
sociétaires, d’assurer l’épargne des sociétaires, le paiement des salaires et la vente des
crédits.

Section 2 : Organisation du cadre de travail et fonctionnement

Cette session est consacrée à l’organisation structurelle de la société (A) et de la

description du processus achat de la MUCODEC (B).
A. Organisation structurelle de la société

Ce point explique le fonctionnement (1) et l’organigramme (2).

1. Fonctionnement

Le réseau MUCODEC est régi par les principes de la coopération et de la solidarité. Les
responsabilités s’exercent d’abord au sein de la caisse locale. Elles sont chaque année
encadrée par une assemblée générale des sociétaires pour apprécier le bilan de l’exercice
passé et pour renouveler par élection démocratique les membres (Elus) du Conseil
d’Administration et des autres entités de la caisse locale.

Ces rencontres sont des moments forts qui distinguent les MUCODEC des autres institutions
financières.

Les autres responsabilités sont assurées au 2-ème degré par le Conseil d’Administration
Fédéral (Élu par les Présidents de l’ensemble des caisses) et la Direction Générale. Celles-ci
portent essentiellement sur les rapports avec les partenaires ou organismes nationaux et
internationaux du secteur de la finance, avec le gouvernement et sur les choix d’encadrement
technique (formation, technologies...).

2. Organigramme

L’organigramme nous permet de connaitre les différents postes hiérarchiques au sein d’une
entreprise. Cet organigramme sera présenté en annexe.

B. Description du processus achat de la MUCODEC

Ici, il convient de démontrer les types d’achat de la MUCODEC (1) et le processus achat (2).

1. Type d’achat de la MUCODEC

Comme nous l’avions évoqué dans la première partie, qu’il existe plusieurs types d’achats à
savoir : l’achat de production et l’achat hors production. Dans le cas de la MUCODEC, il
s’agit donc des achats hors production c’est-à-dire l’ensemble des achats permettant le
fonctionnement de la MUCODEC. Il s’agit de :

 Consommable bureau
 Consommable informatique
 Matériel de bureau
  Petit outillage
 Produits ménagers
 Téléphone tecno mobile

2. Processus d’achats

« Un processus est un enchainement d’action organisées dans le temps pour aboutir à un

résultat escompté » (Becour, 1996 : 12 ; Maders, 2006 :4)

Le processus achat est un ensemble d’action dont l’objectif est d’emmener un client à réaliser
un achat. Pour être efficace, l’achat dans l’entreprise doit suivre un processus systématique
organisé en étapes.

Il y a six (06) étapes recommandées à suivre :

 La reconnaissance du besoin

Cette étape est au fondement de la démarche d’achat. Le client (entreprise ou particulier)

constate un manque, ou un besoin. Il s’agit de l’écart existant entre une situation présente et
une situation désirée. Pour combler cet écart, le consommateur peut procéder à un acte
d’achat. Il existe bien un besoin à satisfaire. Mais pour passage à l’acte, les stimuli entrent en
jeu. Ce sont eux qui vont le pousser à procéder à l’achat.

Pour cela, la rédaction d’un cahier des charges détaillé reste la solution la plus adaptée.

 La recherche des meilleurs fournisseurs

Une fois le besoin de l’entreprise identifié, la seconde étape du processus d’achat est de
réaliser un sourcing pour sélectionner les meilleurs fournisseurs. Cela permet de facilité et
rendre plus rapide les achats. Elle doit alors collecter les informations nécessaires pour chacun
des fournisseurs.

 Lancer l’appel d’offre

Une fois la sélection établie, il est temps d’entrer directement en relation avec les fournisseurs
potentiels. Il doit contenir : l’ensemble des règles et dates régissant l’appel d’offres, le cahier
des charges à remplir, les termes et conditions en fonction des besoins et un questionnaire
visant à obtenir des informations complémentaires sur l’entreprise.
  Le choix du fournisseur

Le client a repéré plusieurs solutions intéressantes. Le choix du partenaire le plus adapté doit
être réalisé sur la base de l’analyse de plusieurs critères :

- La qualité du produit livré ;

- Le coût total proposé ;
- La conformité du délai de fabrication et de livraison en fonction du besoin ;
- La pérennité et la sécurité financière de l’entreprise.
 Négociation commerciale

La négociation avec le fournisseur est déterminante pour réussir l’achat et établir une relation
pérenne avec son fournisseur. Cette négociation porte principalement sur l’achat lui-même et
le triptyque QCD (qualité, coût et délais)

 Réception et contrôle

Le fournisseur livre les biens et services promis dans les délais stipulés. Après les avoir
reçues, l’acheteur examine la commande et informe le vendeur de tout problème avec les
articles
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA FONCTION ACHAT

Ce chapitre aborde la notion de l’originalité des informations sur le thème (Session 1) et la

critique des informations (Session 2).

Section 1 : Originalité des informations sur l’analyse de la fonction achat

La section expose les outils de recueil des informations, d’analyse (A) et la

critique d’information (B).

A. Outils des recueils des informations et l’analyse

Le point présent les outils de recueil des information (1) et les outils d’analyse.

1. Outils de recueil des informations

Dans le cas de notre travail, les outils suivants nous ont permis de recueillir des informations
nécessaires pour la réalisation de ce travail :

 L’exposé
 Entretien
 Questionnaire

 Rapport d’activité professionnelle de la MUCODEC

 Brainstorming

2. Outils d’analyse

Egalement appelée méthode du questionnement ou méthode des 5 W en anglais (Who, What,

Where, When, Why), QQOQCP est un acronyme dont chaque lettre correspond à une
question : quoi, qui, où, quand, comment et pourquoi. Parfois, on rajoute un C pour
« combien ».
Cette technique d’analyse permet de comprendre une situation, de cerner un problème en
scrutant tous ses aspects. Comme le souligne Jean-Pierre Giraud sur le blog Les grandes
techniques de vente : « Cette méthode QQOQCP apporte les informations qui permettent de
mieux connaître, cerner, clarifier, structurer, cadrer une situation car elle explore toutes les
dimensions sous différents angles. »
Très prisé des journalistes, cet outil s’utilise et s’adapte à différentes situations. Il vous aide à
vous poser les bonnes questions afin de pousser votre réflexion et d’obtenir des informations
pertinentes qui vous permettront d’arriver rapidement à une solution adéquate. Cette méthode
permet d’orienter tous les membres d’une équipe dans la même direction et de rassembler des
éléments factuels pour apporter une information complète et objective.
La méthode QQOQCP est l’un des outils incontournables en résolution de problème car elle
permet de cerner la situation problématique en posant les bonnes questions :
 Quoi : description du problème ;
 Qui : les personnes concernées et/ou responsables ;
 Où : localisation du problème ;
 Quand : caractéristiques temporelles du problème (à quel moment, à quelle
fréquence) ;
 Comment : les effets du problème ;
 Pourquoi : les raisons, les causes du problème.

B. Dysfonctionnement détecter et outils de résolution

Il s’agit ici de démontrer le dysfonctionnement (1) et l’outil de résolution des problèmes (2).

1. Dysfonctionnement

Les disfonctionnements constatés sont les suivants :

 Manque du personnel qualifié dans le domaine des achats

 Mauvaise planification des approvisionnements
 Retard de livraison de la part des fournisseurs
 Mauvaise gestion de stockages
 Rupture des stocks de certains produits
 2. Outil de résolution de dysfonctionnement : diagramme multicritère

Tableau N° 3 : résolution de problème

Les dysfonctionnements détectés Solutions possibles

Recrutement d’un personnel qualifié
 Manque du personnel qualifié
Organiser les formations pour le renforcement
dans le domaine des achats
des capacités
 Mauvaise planification des
La bonne planification de l’approvisionnement
approvisionnements

 Retard de livraison de la part des Sélectionner les fournisseurs pouvant respecter

fournisseurs les délais de livraison conclue dans le contrat

Utiliser les outils de valorisation de stock

 Mauvaise gestion de stockages
notamment le FIFO et le CUMP
 Rupture des stocks de certains
Maitriser les mouvements de stock
produits

Source : notre conception

Section 2 : Critique d’information

La section met en avant les résultats de l’analyse, interprétation (A) et Les difficultés

rencontrés et modèle de construction de plan d’action (B).

A. Résultat de l’analyse et d’interprétation

Le point présente les résultats d’analyse (1) et l’interprétation (2).

 1. Présentation des résultats d’analyse

Tableau N° 4 : Résultat d’analyse

Référence du Référence de Quantités

Désignation CA HT net
fournisseur l’article achetées
Ets MAHN 2920000 2230,00
Consommable bureau
Consombur 3750000 100,00
Consommable
Consominfo 625000 5,00
informatique
Matbur 288000 212,00
Matériel de bureau
Petitoutil
Petit outillage
Total Mahn 7583000 2547,00
Ets MBOTE 367800 2980,00
Produits ménagers
Ménage
Total Mbote 367800 298,00
Ets MFI 6233330 68,00
Consommable
Consominfo 10400794 24,00
informatique
Matinfo
Matériel informatique
Total Mfi 16634124 92,00
Est MEGASTORE 750000 50,00
Téléphone Téléphone tecno mobile
Total Mgstore 750000 50,00
Est MSCSARL
MSC sarlu 832300 5,00
Consommable
Consominfo
informatique
Total MSCSARL 832300 5,00
Est OFIS 23167665 66,00
Matinfo Matériel informatique
Total OFIS 23167665 66,00
Est
1300000 100,00
PARK’N’SHOP II
Ménage Petit outillage
1300000 100,00
Total PARK
 tableau des achats
CA HT net Quantités achetées

25000000

20000000

15000000

10000000

5000000

0
N n E
a h OT te F I fi RE re L L IS IS II K
AH M B bo s M a l M TO s to S AR S AR OF OF HOP PAR
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2. Interprétation

Suite à la présentation des résultats, nous allons passer l’interprétation de ces données.

Pour les approvisionnements nous constatons que la MUCODEC s’approvisionne plus en

produit consommable informatique dont le cout d’achat s’élève à 23167665 frs et des
consommable de bureau ayant un cout d’achat de 16634124 frs, ce qui signifie que
l’entreprise doit disposer un budget pour l’achat de ces biens. À part ces biens consommables
l’entreprise s’approvisionne belle et bien en d’autre produit (petit outillage, matériel de
bureau, produit ménager …) Permettant le bon fonctionnement de la structure.

B. Les difficultés rencontrés et modèle de construction de plan d’action

Ce point démontre les difficultés rencontrées (1) et la méthode de construction du plan

d’action (2).
 1. . Difficultés rencontrées

Au cours d’élaboration de notre projet de spécialité, nous avons rencontré plusieurs difficultés
au sein de ladite entreprise à savoir :

- Le manque de stage ;
- Manque de personnel qualifié en logistique ;
- Manque d’information dite confidentielle.

2. Modèle de construction du plan d’action

Après avoir proposé quelques suggestions nous allons proposer un modèle représentatif du
plan d’action, qui est, un document interne aux entreprises. Il constitue un ensemble de
mesure, des taches ou activités à entreprendre pour réaliser un projet. Pour la construction de
ce plan d’action nous allons utiliser la méthode de QQOQCCP qui sert à formuler facilement
et clairement un problème ou un plan d’action d’amélioration. La méthodologie consiste à
poser systématiquement les différentes questions que nous présentons dans le tableau ci-
dessous :

Tableaux n°5 : construction du plan d’action

Questions Signification
Quoi Permet de désigner l’action d’amélioration envisagée ;
Qui Permet de désigner les acteurs qui sont concernés par cette action d’amélioration, qu’il s’agisse
des acteurs pilotes ou des autres acteurs ;
Ou Permet de localiser le lieu où l’action va s’appliquer ;
Quand Permet de déterminer la période de mise en œuvre de la solution ;
Comment Permet de décrire le déploiement de l’action ;
Combien Permet de déterminer le coût qu’engendre l’action d’amélioration ;
Pourquoi Permet de spécifier l’objectif de l’action d’amélioration.

Source : Conception personnelle

 CONCLUSION

En définitif, il convient de noter que dans la chaine logistique, l’approvisionnement est

considéré comme la dimension la plus indispensable, qualifier de la colonne vertébrale de la
chaine logistique d’une entreprise en raison de sa nécessité d’approvisionner en bien et
service nécessaire pour son bon fonctionnement. Elle se décompose en achat et en gestion de
stock.

Pour le cas de ce travail de cherche, nous nous sommes intéressées sur les achats interne
d’une entreprise. La question posée est celle relative à l’analyse de la fonction achat au sein
de la direction général de la MUCODEC dont nous avons vu la nécessité de la fonction achat
du point de vue globale.

La fonction achat en entreprise porte sur tout ce qui est relatif à la gestion des achats. La
bonne mise en œuvre du processus achats dans son ensemble représente sa mission principale.
Elle peut être pilotée depuis un service achat ou service généreux. Son domaine d’activité
étant large, elle veille aux coûts totaux engendrés par la politique achat de l’entreprise. Une
bonne gestion des achats garantit la bonne santé financière des organisations achats. Plus
qu’une simple réduction des coûts sur les achats hors production, la fonction achats apporte
une vision stratégique.
 BIBLIOGRAPHIE

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- A. SILEM et J.M Albertini, lexique d’économie, 10 è Ed. Dalloz, Paris, 2008, Pages
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Étude de Cas : « LEMARECHAL Carrosseries D.B.K » Mémoire fin de cycle,
UMMTO, année 2018/2019, page 16

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2007
- Boite à outils de la communauté D’ARCY Davis Case, illustration de Tony GROVE.
Pages 3

- Bruno Broucke, Olvier Audino, Maud Brochot, « les fiches outils des achats », édition
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- DURAN. J.P, « Les approvisionnements », édition Gualino, Paris, 2003, P. 12.
- JEAN DERRUPE, Les opérations de l’entreprise, édi. Economica, 1992 Pages 615.
- Joel Sohier et Devan Sohier « la logistique » 8Ed P.3
- Loic Malinge-25 cours LEA 2005/2006
- O. Bruel « politique d’achat et gestion des approvisionnements », Ed Dunod, 2 éd ;
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- O. Bruel « politique d’achat et gestion des approvisionnements », Ed Dunod, 2 éd ;
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- Parole d’expert : Qu’est-ce que la Supply Chain ? Jour J, le lournal de la messagerie,
2002
- PERSON. H, « Guide pratique de la fonction achat et approvisionnement en
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- ROSSIGNOL. A, Gestion économique 2, piloter : économie d’entreprise, éd. Foucher
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- VIZZA VONO A ? Gestion financière 9ème éd. Atol, Paris 1985, Pages 226.
- ZERMATI.P La pratique de la gestion des stocks, éd. Dunod, Paris 1985, Pages 203.
 WEBOGRAPHIE
- Https ://www.supplychaininfo.eu/category/optimisation-logistique/
- Https ://www.manager-go.com/marketing/satisfaction-client.htm
- https : www.urby.fr/actualites/l-actualite-de-la-logistique/ définition-chaine-logistique/

- Https : www.ar-racking.com/fr/blog/chaine-logistique-ou-supply-chain-que-est-/
- Http:// dictionnaire.phmyvisites.net
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Approvisionnement, 12 mai 2023
 ANNEXES

Annexe n°1 : Organigramme de la direction général de la MUCODEC

Annexe n°2 : Questionnaire
 TABLE DES MATIERES

DEDICACE.................................................................................................................................I

REMERCIEMENT....................................................................................................................II

SIGLES ET ABREVIATION...................................................................................................III

LISTE DES TABLEAUX........................................................................................................IV

SOMMAIRE..............................................................................................................................V

INTRODUCTION......................................................................................................................1

PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DE L’ETUDE................3

CHAPITRE I : CONSIDERATION CONCEPTUELLE DE LA FONCTION ACHAT..........5

Section 1 : Concepts liés au transport et logistique.................................................................5

A. Transport......................................................................................................................5

1. Définition..................................................................................................................5

2. Les modes et types de transport................................................................................5

B. Logistique.....................................................................................................................6

1. Définition..................................................................................................................7

2. La chaine logistique..................................................................................................8

Section 2 : Concepts liés à l’analyse de la fonction achat.......................................................9

A. Définition de l’analyse et de l’achat.............................................................................9

1. Analyse.....................................................................................................................9

2. Achat.......................................................................................................................10

B. La fonction achat........................................................................................................10

1. Définition................................................................................................................10

2. Les types d’achats...................................................................................................10

CHAPITRE II : Théorie sur l’analyse de la fonction achat......................................................12

Section 1 : Aspects généraux..............................................................................................12

A. La gestion des approvisionnements............................................................................12

 1. Définition................................................................................................................12

2. La gestion des fournisseurs.....................................................................................13

B. La gestion des stocks..................................................................................................14

1. Définition................................................................................................................14

2. L’intérêt de la gestion de stock...............................................................................15

Section 2 : les aspects spécifiques.........................................................................................15

A. Gestion des risques achat et budget des achats..........................................................15

1. Gestion des risque achat.........................................................................................16

2. Le budget des achats...............................................................................................17

B. Transit et contrôle des marchandises.........................................................................17

1. Transit de la marchandise.......................................................................................17

2. Contrôle de la marchandise....................................................................................18

DEUXIEME PARTIE :............................................................................................................19

PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE ET ANALYSE DES ASPECTS

THEMATIQUE........................................................................................................................19

CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION.......................................................21

Section 1 : Présentation du cadre de travail..........................................................................21

A. Cadre historique et situation géographique................................................................21

1. Cadre historique......................................................................................................21

2. Situation géographique...........................................................................................22

B. Mission et objectif......................................................................................................22

1. Mission...................................................................................................................22

2. Objectif...................................................................................................................22

Section 2 : Organisation du cadre de travail et fonctionnement...........................................22

A. Organisation structurelle de la société.......................................................................23

1. Fonctionnement......................................................................................................23

2. Organigramme........................................................................................................23
 B. Description du processus achat de la MUCODEC.....................................................23

1. Type d’achat de la MUCODEC..............................................................................23

2. Processus d’achats..................................................................................................24

CHAPITRE II : ANALYSE DE LA FONCTION ACHAT.....................................................26

Section 1 : Originalité des informations sur l’analyse de la fonction achat..........................26

A. Outils des recueils des informations et l’analyse.......................................................26

1. Outils de recueil des informations..........................................................................26

2. Outils d’analyse......................................................................................................26

B. Dysfonctionnement détecter et outils de résolution...................................................27

1. Dysfonctionnement.................................................................................................27

2. Outil de résolution de dysfonctionnement : diagramme multicritère.....................28

Section 2 : Critique d’information........................................................................................28

A. Résultat de l’analyse et d’interprétation.....................................................................28

1. Présentation des résultats d’analyse.......................................................................29

2. Interprétation..........................................................................................................30

B. Les difficultés rencontrés et modèle de construction de plan d’action......................30

1. . Difficultés rencontrées..........................................................................................31

2. Modèle de construction du plan d’action...............................................................31

CONCLUSION.........................................................................................................................32

BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................33

ANNEXES................................................................................................................................35

TABLE DES MATIERES........................................................................................................36