SES

1- La socialisation primaire se déroule durant la première partie de la vie de l’individu,

durant l’enfance et se prolonge jusqu’à l’adolescence. Elle est primordiale puisqu’elle fixe
les bases de toute socialisation future : l’individu intériorise des normes et construit son
identité sociale. La socialisation secondaire se déroule durant la seconde partie de la vie
d’un individu, à l’âge adulte. Elle se caractérise par une prise de distance progressive avec
la famille et par l'entrée dans le monde académique puis professionnel.

2- Les jouets reçus à Noel diffèrent selon le milieu social. En effet, plus la catégorie sociale
est « élevée », plus les parents chercheront à instruire leur enfant avec des jouets
éducatifs. On voit dans le document 1 « des pratiques socialisatrices différentes », qui
présente les types de jouets majoritairement offerts à Noël selon la catégorie sociale, que
dans les catégories supérieures, 42.1% des jouets reçus sont majoritairement éducatifs,
contre 30.1% pour les catégories moyennes et 14.6% pour les catégories populaires. Les
jouets récréatifs, quand à eux, sont majoritairement appréciés dans les catégories
populaires (70.8%) bien qu’ils le soient également dans les catégories moyennes (45.6%) et
supérieures (42.1%). Certaines familles ont plutôt tendance à offrir des jouets éducatifs et
récréatifs à proportion égale, et ce sont le plus souvent les familles de catégorie moyenne,
avec 24.3%. Les catégories populaires sont à 14.6%, et les supérieures à 15.8%. Pour
conclure, on peut dire qu’en général (chaque famille est différente et il peut y avoir des
exceptions) les catégories supérieures ont plutôt tendance à offrir des jouets éducatifs, les
catégories populaires des jouets récréatifs et les catégories moyennes à allier les deux à
proportion égale.

3- La socialisation est différenciée selon le milieu social. En effet, plus une catégorie sociale
est haute, plus les parents privilégieront des modes d’amusement éducatifs (comme vu à
la question 2). Les familles de catégorie supérieures ont un mode de vie qui influe sur la
socialisation des enfants : en effet ceux-ci seront généralement plus ouverts à la culture,
car leurs parents les ont élevés en leur proposant des sorties au théâtre, musée, cinéma…
Les familles de milieux moins aisés exposent plus généralement leurs enfants aux écrans,
et les sorties culturelles sont rares. Dans le document un, qui expose les réactions des
parents à une mauvaise note selon la catégorie sociale de la famille, on voit que les
catégories supérieures ont plutôt tendance à encourager ou faire retravailler l’exercice
(54%) tandis que les catégories moyennes et populaires le font moins (37.6 et 29.4%).
Celles-ci ont plutôt tendance à punir en retirant un jouet par exemple, ou à gronder. Dans
les catégories populaires, 21.6% décident de retirer la télévision, internet, ou le téléphone,
contre seulement 9.5% dans les catégories supérieures. Cela va influencer la socialisation
de l’enfant et son rapport à l’école. L’enfant qui est souvent puni peut développer une peur
de l’école et associer celle-ci à des pensées négatives. L’enfant qui est encouragé ou qui
retravaille l’exercice aura plus de motivation à travailler et à persévérer. Pour conclure, le
milieu social influe sur la socialisation et sur le développement de l’enfant grâce à de
multiples facteurs, et cela aura une influence sur sa vie future.