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Découvrez comment une PME de 30 ans est passée en mode startup pour se
redresser après la crise sanitaire.
LES DEFIS A RELEVER AU DEPART… LA SITUATION INITIALE EN UN COUP D’ŒIL : 2020, C’EST LA CRISE
• Trouver un nouveau marché
« Cette entreprise a 30 ans. Elle marche bien et pourtant, on arrive pas à
leader, après la perte d’un
dépasser les 3M€ de chiffre d’affaires. Nous sommes trop proches du point
segment marché complet à
cause de la crise sanitaire d’équilibre et de rentabilité, c’est dangereux !
• Réduire la saisonnalité de D’autant plus que l’an dernier, à cause de la crise sanitaire, nous avons
l’activité perdu notre plus gros marché, qui faisait presque 30% de notre chiffre. Nous
• Vendre les innovations de avons réussi à combler les pertes avec nos autres marchés, où les clients
l’entreprise sont de plus petite taille ; mais cela nous a pris beaucoup de temps et cela
ne peut pas continuer… nous devons retrouver des gros clients réguliers, et
limiter ces pics saisonniers qui pénalisent notre rentabilité ! »
LES DEFIS REELS !
LES OUTILS ET METHODES Obligé d’accélérer pour suivre la compétition mondiale… tout en ayant perdu son
plus gros segment de clientèle, en panne à cause de la crise sanitaire.
EMPLOYES
Le truc imprévisible, qui te tue ta trésorerie en moins de deux et te fait peur pour
• Analyse stratégique l’avenir.
• Design Sprint 2.0
En 2020, l’entreprise a tout fait pour se redresser :
• Elle a chauffé son fichier client, pour maintenir voire accélérer les
commandes sur les marchés encore actifs
• Elle a continué à innover pour imaginer de nouveaux débouchés
• Elle a refait son site web pour qu’il soit plus attractif
Je compte bien reproduire cette Aujourd’hui, nous sommes en mars 2021 et nous venons de terminer
expérience à l’avenir. » ensemble une mission d’accompagnement stratégique de l’entreprise.
Voici quelques chiffres :
• Un nouveau marché a été trouvé et validé. 2 autres sont en cours
d’étude et sont prometteurs.
Vous souhaitez vous aussi • Un nouveau produit est en cours d’industrialisation, après validation
transformer votre entreprise grâce à du prototype par les clients.
une nouvelle stratégie, un nouveau • 60 000 pré-commandes fermes ont été signées dès la 1e semaine
produit ou service? de test auprès de prospects ciblés. D’autres sont en cours
• Fin janvier, l’entreprise avait signé 900 000€ de commandes sur ce
Réservez un appel seul produit.
• Un nouveau modèle économique est lancé, générant un CA plus
régulier, moins saisonnier.
• 24h chrono de travail intense sur 4 jours, suivis d’itérations pour
suivre et développer l’industrialisation du produit.
Avant Après
3 3,5
3
2,5
2,5
2
2
1,5
1,5
1
1
0,5 0,5
0 0
CA 2019 CA 2020 CA 2020 prévisions CA 2021
Ils ont contribué à améliorer le prototype et passé des pré-commandes fermes qui permettent de
réaliser l’industrialisation et la production à grande échelle.
Résultat :
L’entreprise peut grandir de nouveau. Elle va en outre passer un cap de modernité, avec de nouvelles
méthodes de fonctionnement et de production et de belles perspectives pour l’avenir. L’entreprise est
maintenant sollicitée directement pour développer de nouveaux produits éco-responsables, au cœur
de la transition écologique.
Dans cet article, je vais détailler tout ce que nous avons mis en place pour que l’entreprise connaisse
ce rebond spectaculaire.
- Comment identifier et analyser les véritables problèmes de l’entreprise, qui sont rarement
ceux que l’on croit au début
- Comment donner à une PME traditionnelle les méthodes startup qui permettent de faire
décoller le chiffre d’affaires
- La méthode d’innovation qui permet de développer un produit ou un service en étant sûr qu’il
va rencontrer son marché
Je vais me concentrer sur le cœur de mission, réalisé à l’automne 2020 : c’est durant cette période
que nous avons créé le nouveau produit. Le nom de l’entreprise, de ses dirigeants, son secteur précis
d’activité ne sont pas mentionnés et restent confidentiels.
- De gros clients dans le secteur du tourisme : grosses commandes régulières de son produit
phare, un produit dont le développement était amorti depuis longtemps et qui était donc très
rentable.
- Des clients de taille intermédiaire, dans le secteur santé : une forte demande de
personnalisation des produits, mais sur des volumes permettant d’être rentables
- Des clients de petite taille dans le secteur alimentaire, un secteur saisonnier fonctionnant 4 à
5 mois par an maximum.
« Le problème, c’est que quand le tourisme s’est arrêté, j’ai dû me tourner vers le secteur alimentaire pour
combler mes pertes. Dans le secteur de la santé, le cycle de vente était trop long pour me permettre de
réagir rapidement. Or, le secteur alimentaire est très saisonnier… et pour satisfaire ces nouveaux clients, j’ai
dû embaucher des intérimaires, mais cela prend toute la marge… »
Cette matrice a été créée dans les années 80 par le Boston Consulting Group.
Elle répartit les produits/services de l’entreprise en 4 catégories, qui expliquent la rentabilité de
l’entreprise en fonction de deux axes : la croissance du marché, et la part de l’entreprise sur ce
marché.
La catégorie la plus importante est celle appelée la « vache à lait ». Il s’agit d’un produit dont la
création a été amortie il y a longtemps, que l’on vend en forts volumes, et elles sont donc très
rentables. Par exemple, le Nutella chez Ferrero est une vache à lait, tout le monde le comprendra.
Les produits vedette sont des activités en forte croissance. Généralement nouvelles, elles nécessitent
des investissements et sont peu rentables au départ, mais sont indispensables pour être un leader de
son marché… et devenir une future « vache à lait ».
Les produits « dilemme » sont bien situés sur un marché en croissance… mais leur part de ce marché
est faible. En gros, vous êtes sur un marché très porteur, mais personne ne vous connaît.
Enfin, les « poids morts » sont des produits situés sur un marché en berne, et sur lesquels au final,
vous avez peu de parts de marché.
Perdre sa « vache à lait », c’est perdre le produit qui génère à la fois du volume et de la marge ; c’est
donc aussi perdre votre capacité à investir vers de nouveaux produits vedette, qui deviendront à leur
tour une vache à lait… En résumé, au mieux c’est un coup dur, au pire c’est une catastrophe qui peut
conduire à la faillite si vous ne réagissez pas très vite.
Donc, au 3e trimestre 2020, le patron de cette PMI avait deux demandes à me formuler :
Eh oui ! Comme 90% du temps… le client ne voit que la partie émergée de l’iceberg, et se pose certes
de bonnes questions… mais il ne voit pas tout.
C’est donc dans ce contexte que je commence ma mission d’accompagnement stratégique, dans le
but de « reformuler une stratégie d’innovation et de commercialisation qui permette de lisser la
saisonnalité et améliorer la rentabilité de l’entreprise ».
Ma mission est claire : cette entreprise doit retrouver un modèle économique rentable : elle doit
croître, ou bien elle va mourir à petit feu.
« Nous voulons devenir, d’ici 1 à 2 ans, leader de notre secteur, grâce à un produit plus écologique que les
solutions existantes. Nous avons besoin de grandir, nous sommes finalement un grand atelier et pas
encore une grande usine, cela reste un peu artisanal. Nous allons acheter une nouvelle machine
prochainement qui nous permettra de produire plus vite et à moindre coût »
« Nous avons une vraie souffrance de saisonnalité. On fonctionne sur 4 mois à fond, on est obligés
d’embaucher beaucoup d’intérimaires, et ensuite on est en sous-capacité. On réfléchit à passer sur des
rythmes de travail en 3/8 pour accélérer, mais aussi à aller sur l’hémisphère sud pour fonctionner toute
l’année»
Pour le consultant dont le métier est basé sur l’écoute et l’analyse, il y a ici pas mal de pépites.
• Un désir de devenir leader grâce à un virage écologique : c’est en effet le bon moment, et il
faut se dépêcher, sinon des startups vont émerger et passer devant les acteurs traditionnels
• L’idée classique que la machine, l’outil, le logiciel vont résoudre les problèmes : nous verrons
que c’est la partie émergée de l’iceberg
• Une erreur de diagnostic : le client croit qu’il a un problème de saisonnalité, alors qu’il a un
problème de segmentation marché…
• Des fausses solutions : augmenter les rythmes de production pendant la saison haute,
s’étendre sur l’hémisphère sud
Je poursuis donc mes questions en insistant, pour obtenir d’autres freins. Car, lors des entretiens vous
obtenez toujours les fausses solutions et les faux freins en premier dans la discussion, avant d’aller au
cœur du sujet. En creusant, on aborde le sujet des innovations. Cette entreprise en produit beaucoup…
trop, en réalité.
« Au final, on innove beaucoup, mais on vend peu… c’est la faute des commerciaux, ils sont forts pour
les produits classiques, mais ne savent pas vendre les innovations ».
« Nous avons plusieurs projets de refonte de nos produits avec des matériaux recyclables ou
réutilisables. L’idée, c’est de ne plus utiliser du tout de ressources non renouvelables. Mais à chaque fois
qu’on sort un prototype, on a un frein de la part des commerciaux »
« En réalité, j’ai l’impression que ça les emmerde ! Les ingénieurs ont de belles idées, mais les
commerciaux se mettent beaucoup d’obstacles, ils n’ont pas confiance dans l’efficacité de nos
innovations et ne les vendent pas ! »
« Nous sommes saturés de messages. En réalité, nous ne sommes pas capables de donner un tarif au
client : comme nous personnalisons tous nos produits, nous devons d’abord demander aux ingénieurs de
calculer le prix ».
« Des fois, je suis obligé de m’excuser auprès des clients et de prétendre que j’ai eu un problème
personnel, parce que je n’arrive pas à obtenir un prix des ingénieurs. J’ai honte ! »
« En tant que nouveau directeur commercial, je suis en train de structurer l’activité. Aujourd’hui, on traite
de la demande entrante et on ne pilote pas les comptes. La mission des commerciaux n’est pas
suffisamment définie, ils ne savent pas réellement ce qu’on attend d’eux ! »
• Parce que vos employés ne vous diront jamais tout, avec transparence, comme ils le font avec
un consultant ou un coach extérieur
• Parce que nous avons tous des biais cognitifs et affectifs qui nous empêchent d’être lucides
vis-à-vis d’un produit ou d’un service que nous avons construit
• Parce que nous avons une tendance naturelle à défendre les décisions que nous avons prises
– évidemment ! – et donc, la remise en question est très difficile quand on est tout seul.
Déconnectée de son marché, elle pousse des innovations, sans vérifier qu’elles correspondent bien
au marché. Alors certaines se vendent, d’autres pas du tout.
C’est une erreur que nous commettons pratiquement tous : nous pensons connaître le marché. Par
exemple, nous savons tous, intuitivement, que le virage écologique est une bonne chose et que le
consommateur, qu’il soit B2B ou B2C, recherche des produits écologiques et plus vertueux. Mais cela
fonctionne-t-il tout le temps ? Non !
Prendre un angle marketing aussi vaste que l’écologie n’est pas suffisant pour créer une
différenciation. Manifestement, les produits n’étaient pas en adéquation avec une cible, des besoins
et des problèmes précis : en bref, cette entreprise ne regarde pas assez le market-fit.
- Faire préciser à l’entreprise son objectif réel à court terme (« devenir leader » n’était pas
suffisant, tout le monde peut le désirer !)
- Réorienter les innovations dans une stratégie centrée-client et non plus centrée-technique
- Réconcilier les commerciaux et les ingénieurs
- Le tout dans un temps court avec beaucoup d’impact, parce que la crise sanitaire n’aide pas !
La méthode
C’est en effet une méthode puissante car elle permet de créer des produits ou services qui vont se
vendre. Je sais, ça a l’air basique comme ça. En réalité, le Design Sprint a 3 avantages :
- On innove vraiment, sur un point qui a beaucoup d’impact pour le client. Plus de consensus
mou, de brainstorming farfelu, d’idée qui fait « pshiiit ».
- On sait avant d’investir comment on va rentabiliser ses dépenses et quand : parce qu’on a
testé le produit auprès de vrais clients-cibles et qu’on a déclenché des intentions d’achat
- Bénéfice inattendu : l’équipe change de mentalité, de fonctionnement et gagne à la fois en
cohésion et en efficacité.
Après les entretiens, j’avais besoin de comprendre pourquoi les commerciaux vendaient toujours les
mêmes produits, et pas les innovations du bureau d’études.
Je voulais aussi comprendre ce qui, de manière plus générale, empêchait cette entreprise de vendre
tout court. Quand les gens se renvoient la balle, c’est qu’il y a des dysfonctionnements dans la chaîne !
Nous avons donc formalisé ensemble le parcours de conversion prospect – client. Voici ce que ça
donnait pour un grand compte, qui commande de gros volumes.
Jusque là, rien d’incroyable : quand on a affaire à un grand compte, on personnalise la réponse, on le
chouchoute, on le bichonne. Il est donc logique, que pour répondre à des appels d’offre ou des
sollicitations de grands comptes, on mobilise le bureau d’études pour personnaliser les produits.
Et oui, c’est le même. Pour 10 000 unités, ou pour 10, on a le même parcours client, le même nombre
d’étapes, le même coût de conversion. Et on a aussi le même délai pour obtenir un devis, soit 4 jours.
4 jours, en 2021, c’est beaucoup trop long pour une commande B2B de produits standard, même
personnalisés.
« Nous sommes des experts de notre secteur avec plus de 30 ans d’existence. Nous souhaiterions
devenir leader dans notre secteur, en incluant l’éco-responsabilité dans nos procédés. Nous sommes
très innovants. Nos produits sont plus chers, mais ils sont plus efficaces, coûtent moins cher à
l’utilisation, et surtout on fait du sur-mesure, avec une valeur ajoutée esthétique et moins de déchets.
On a de très nombreuses références produit, et on s’adapte à tous les désirs de nos clients, quels
qu’ils soient. »
C’est la mauvaise habitude que prennent énormément de PME : personnaliser à outrance, sans
penser à ce que cela leur coûte.
Quand vous vendez un produit luxueux, ou a minima haut de gamme, il est normal de personnaliser le
produit : le client l’impose presque.
Mais quand votre produit n’est pas acheté pour lui-même, mais pour le service qu’il apporte ;
Quand ce produit est en concurrence avec un autre produit de substitution qui est beaucoup moins
cher ;
Quand l’élasticité-prix de votre produit est faible, alors il est difficile de personnaliser à outrance pour
des petites ventes.
Il fallait donc que j’emmène l’équipe à passer de l’autre côté du miroir, et adopter le point de vue du
client.
PASSER A UN MINDSET CENTRE CLIENT (ET ARRETER DE POUSSER SIMPLEMENT CE QUE L’ON
SAIT FAIRE)
Je voulais savoir si l’entreprise produisait des objets, ou si elle répondait à un besoin client. Parce que
si vous produisez un objet dont personne ne veut, il ne se vendra pas.
Alors pourquoi vos commerciaux ont du mal à vendre ? Pourquoi vos cycles de vente sont-ils si
longs ? Combien de devis faites-vous qui restent sans réponse ?
Si ces questions vous parlent, c’est que comme cette PME industrielle, vous avez un problème de
market-fit. Parce que sinon, vous ne seriez pas en train de lire cette étude de cas…
Vous allez aussi me dire « faire un tour de table c’est facile, je n’ai besoin de personne. Je sais écouter
mes collaborateurs, et je connais bien mon marché ».
La méthode utilisée dans cette mission permet, en moins de 30 mn, d’identifier les challenges majeurs
à coup sûr, de les prioriser avec une grande précision.
Dans le cas de mon client, voici comment ses produits étaient présentés :
« Nous sommes des experts de notre secteur « Que devrions-nous faire pour rendre notre offre
avec plus de 30 ans d’existence. Nous plus simple pour nos clients ?
souhaiterions devenir leader dans notre secteur, Comment avoir une offre standard avec une offre
en incluant l’éco-responsabilité dans nos universelle ?
procédés. Nous sommes très innovants. Nos Nous devons rendre nos produits vertueux,
produits sont plus chers, mais ils sont plus écologiques, réutilisables. Pour être plus
efficaces, coûtent moins cher à l’utilisation, et rentables, nous devons standardiser nos produits
surtout on fait du sur-mesure, avec une valeur et développer le service client. Nos produits
ajoutée esthétique et moins de déchets. devront être simples à comprendre et faciles à
On a de très nombreuses références produit, et utiliser, en apportant toujours plus de valeur
on s’adapte à tous les désirs de nos clients, quels ajoutée au client. »
qu’ils soient. »
- Les commerciaux étaient méchants de ne pas vendre les innovations des ingénieurs
- Les ingénieurs inventaient des trucs impossibles à vendre
Je caricature exprès
J’avais donc besoin de vérifier que l’équipe était sur la même longueur d’ondes, et je voulais savoir
quelle était l’ambition de l’entreprise. Car, sans avoir le cap, il est difficile d’imaginer la trajectoire…
Pour le dirigeant, ce fut une grande surprise. En réalité, lorsqu’il avait exprimé ses ambitions de
« faire grandir notre entreprise et dépasser les 3M€ de chiffre d’affaires définitivement ».
manière personnelle, il avait été beaucoup plus prudent, plus mesuré dans ses demandes. Il avait peur
de brusquer ou démotiver l’équipe avec un objectif trop haut. Le fait de voir que son équipe était très
volontaire, qu’elle avait placé la barre plus haut que lui, l’a énormément touché et lui a donné une
motivation supplémentaire.
Cette équipe, qui était prête à chercher un bouc émissaire dans les difficultés (comme tout le monde)
se rendait compte qu’elle était plus cohésive et volontaire que ce qu’il paraissait. Tout le monde était
surpris et enchanté.
Devenir leader de son marché, grâce à un outil de production avancé et une démarche commerciale
volontaire et ambitieuse, dans les 2 ans.
La créativité, cela peut être la bête noire de l’équipe. Certains diront « je ne sais pas faire ». J’adore
leur prouver le contraire, grâce à la méthode du Design Sprint.
Chaque membre de l’équipe a du proposer un concept, une idée, une solution permettant d’atteindre
l’objectif formulé ensemble.
« Devenir leader de son marché, grâce à un outil de production avancé et une démarche commerciale
volontaire et ambitieuse, dans les 2 ans ».
A partir de là, l’équipe a co-construit un cahier des charges et un prototype selon la méthode du Design
Sprint.
L’équipe devait alors chercher dans son fichier client, les entreprises correspondant à cet avatar, pour
leur proposer un prototype en test à la fin de la semaine. Chauffe Marcel !!!
L’équipe avait pour mission de présenter le prototype à 5 clients correspondant à l’avatar idéal.
Le protocole devait être identique pour les 5 clients : l’objectif étant de les laisser découvrir et
manipuler le produit seuls, pour observer leur manière de faire ; puis de tester l’argumentaire
commercial en les laissant découvrir une page de vente.
Il est important de ne pas réaliser simplement une présentation du produit par un commercial. Il faut 2
paires d’yeux pour réaliser un test, et aucune paire de mains
A l’issue du test :
- 90% du prototype a été validé. Seule la question d’un pliage permettant de stocker le produit à
plat lorsque non utilisé, pour limiter les surfaces de stockage, n’a pas été retenue par les
clients testeurs qui ont trouvé la fonctionnalité inutile, et avaient peur qu’elle fragilise le
produit.
- L’un des testeurs a accueilli le prototype par : « wow, un produit remarquable » et a souhaité
voir une V2 plus aboutie avant de se décider, tout en marquant un très fort intérêt.
- Un autre testeur a signé immédiatement une lettre de commande
Elle a été contactée par une filière du secteur de l’agro-alimentaire, pour proposer des solutions de
transition écologique dans son secteur. Le marché est prometteur, et le produit designé en 2020
correspond tout à fait à la demande. Les débouchés sont donc potentiellement énormes, à l’échelle
d’une filière. En tout cas, tout ceci est très prometteur, sans s’avancer exagérément.
La prochaine étape consistera à digitaliser le circuit commercial pour les ventes de petits volumes,
grâce aux méthodes de Growth Marketing. Mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterai
peut-être dans une autre étude de cas !
Si vous avez des questions, ou tout simplement si vous souhaitez être informé de la suite
des aventures de cette PME, vous pouvez me contacter à mariette@ascensionniste.fr ou
entrer en contact avec moi sur Linkedin .
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