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GESTION COMPTABLE

Encadré par: Elazzouzi Zakariae


Encadré par: M.Medhat
Filière : G.R.H

Page. 1
Sommaire
INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ................................................................................................. 3

I définition de la comptabilité .................................................................................................................. 3


II typologie de la comptabilité.................................................................................................................. 3
IV logique fonctionnement de cadre comptable marocain ....................................................................... 4
Définition : Cadre Conceptuel .................................................................................................................. 4
définition de la codification décimale ...................................................................................................... 5
Le journal ................................................................................................................................................ 6
Le grand-livre .......................................................................................................................................... 6
La balance ............................................................................................................................................... 6
Les États De Synthèse (fondamentaux): .................................................................................................. 7

LE BILAN………………………………………………………………………………………………………………………………….………9

compte de produits et charges C.P.C………………………………………………………………………………………………13

L’état des soldes de gestion …………………………………………………………………………………………………………18

Photographie / Webographie…………………………………………………………………………………………………..…..21

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introduction à la comptabilité

I définition de la comptabilité

La comptabilité est une discipline qui consiste à enregistrer, classer et analyser les transactions
financières d'une entité. Elle vise à fournir une image fidèle de sa situation financière et de ses
performances. La comptabilité englobe la comptabilité générale, analytique, de gestion, et
financière, et repose sur des principes et normes comptables. Elle est essentielle pour la prise de
décisions éclairées et la transparence financière.

II typologie de la comptabilité

Comptabilité Générale Comptabilité Analytique comptabilité publique comptabilité nationale

La comptabilité La comptabilité La comptabilité La comptabilité


générale englobe analytique se focalise publique concerne nationale mesure et
l'enregistrement, la sur l'analyse des la gestion financière analyse l'activité
classification et coûts et des des organismes économique d'un pays,
l'analyse des performances gouvernementaux et en évaluant les agrégats
transactions financières internes d'une entité, des entités du tels que le produit
d'une entité, facilitant la prise de secteur public. intérieur brut (PIB) et les
permettant ainsi de décisions et la revenus nationaux.
dresser un bilan et un gestion efficace des
compte de résultat. ressources.

Transactions financières, Analyse des coûts, Gouvernement, entités Produit intérieur brut
enregistrement, bilan, performances internes, publiques, finances (PIB), revenus nationaux,
compte de résultat prise de décisions, publiques, gestion des mesure de l'activité
gestion des ressources. fonds publics. économique.

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III Cadre Général De Normalisation Comptable (C.G.N.C)

la comptabilité est basée sur un cadre légal et réglementaire

obligatoire
pour toute
organisation

principes comptables
Le cadre légal fondamentaux

Le cadre légal se compose de  Principe de continuité


lois, règlements et normes qui d'exploitation.
définissent les règles et  Principe de permanence
obligations régissant une des méthodes.
activité ou une organisation.  Principe du coût
historique.
Dans le contexte comptable, il
 Principe de
englobe les lois et normes qui
spécialisation des
guident la pratique
exercices.
comptable, la transparence
 Principe de prudence.
financière et d'autres aspects
 Principe de clarté
de la gestion financière des
 Principe d'importance
entités. significative

IV logique fonctionnement de cadre comptable marocain

Définition : Cadre Conceptuel


Le cadre conceptuel en comptabilité est un ensemble de principes et de concepts
fondamentaux qui guident l'élaboration des normes comptables. Il assure la cohérence
et la pertinence de l'information financière

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définition de la codification décimale

La codification décimale dans le cadre comptable marocain utilise un système numérique pour attribuer
des numéros à chaque compte dans le plan comptable. Cette méthode organise les comptes en classes,
rubriques et postes, facilitant ainsi la classification logique des informations financières conformément
au Plan Comptable Général (PCG) du Maroc.

*chiffre 1 désigne la classe


* deux chiffres 1.1 désigne la rubrique

Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 Classe 6 Classe 7


Financement Actifs Actifs Passifs Trésorerie Charges Produits:
permanent immobilisés circulants circulants

Enregistre les Regroupe les


Englobe les Regroupe les Enregistre les Concerne les
Englobe les charges produits
ressources actifs durables mouvements relations avec
financieres relatifs aux
transactions d'exploitation, générés par
tels que des tiers tels
permanentes stocks de
financières, y compris les l'entreprise,
terrains, que tels que
comme les achats (60),
de constructions, marchandises, fournisseurs
comptes services ventes (70),
l'entreprise, installations matières (40), clients
bancaires (50) extérieurs prestations de
comme le techniques, premières et (41), et
et les valeurs (61), et services (71),
capital social, matériels et produits personnel (42).
mobilières de charges de et production
les réserves et outillages intermédiaires.
placement personnel stockée (72).
le résultat de industriels.
(51). (62).
l'exercice.

V l'organisation comptable :

Définition

Les grands principes de l'organisation comptable sont les règles fondamentales qui
régissent la comptabilité d'une entreprise. Ils sont utilisés pour garantir la fiabilité et la
transparence des états financiers.

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schéma de l'organisation comptable

brouiller journal grand livre balance les états de


synthèse

Travail quotidien Travail périodique Travail annuel


Le journal
Le journal est le document dans lequel sont enregistrées chronologiquement toutes les opérations comptables
de l’entreprise, sous forme d’écritures
comptables ; pour chaque
écriture comptable,
• on doit préciser le libellé de l’opération (référence des pièces justificatives) ;
• on vérifie le principe de la partie double (somme des débits = somme des crédits)

Le grand-livre
Il regroupe tous les comptes de l’entreprise. Il s’obtient par recopie des lignes du journal dans les comptes concernés.
Cette procédure est automatiquementréalisée par les logiciels comptables).
Le grand-livre permet de connaître à tout moment la
situation des comptes de l'entreprise. De manière simplifiée,
les comptes sont présentés en T

La balance
La balance est un document non obligatoire qui récapitule le grand-livre d’une manière synthétique à
une date donnée. Les comptes y sont classés par ordre des numéros du plan de comptes. Elle
comprend tous les comptes, même soldés

Mouvements Soldes
N° comptes Intitulé des comptes
Débit Crédit Débit Crédit
Classe 1
Classe 2
Classe 3
Classe 4
Classe 5
Classe 6
Classe 7
Totaux TMD TMC TSD TSC

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Les États De Synthèse:

Les états de synthèse

Ensemble de documents appelés des états de synthèse en se basant sur les pièces comptables comme
les factures, les chèques, les bons (bon d’entrée et de sortie et ainsi de suite).

Le plan comptable En comptabilité générale, le processus de l’enregistrement comptable se fait à


travers un marocain prevoit a ce sujet plusieurs etats de syntheses relatives :

Le bilan :

Le bilan comptable est une photographie de l'entreprise à un instant donné qui permet de déterminer la
valeur et la structure financière de l'entreprise, en comparant ce qu'elle possède par rapport à ce qu'elle
doit

Le bilan comptable d'une entreprise est donc le recensement de tout ce que possède l'entreprise, mis
en balance avec tout ce qu'elle doit.
L'entrepreneur peut ainsi visualiser le total de ce qu'il doit, par rapport au total de ce qu'il possède.

La partie actif représente tout que possède l'entreprise (les bâtiments, le fonds de commerce, le
matériel, le stock, ...).

La partie passif représente tout ce que doit l'entreprise (aux actionnaires, aux fournisseurs, à l'Etat, à la
banque,...).

Compte De Produits Et Charges (Le CPC):

Le compte de produits et charges (CPC) est un état de synthèse qui décrit en terme de
produits etcharges les composantes du résultat final de l’exercice comptable, il est
déterminé à partir des comptes de produits et charges (classe 6 et 7 du plan comptable français
marocain et belge).

Le compte de produit et charges permet de classer le résultat net de l’exercice sous trois niveaux :

- Résultats d’exploitation (différence entre produits d’exploitation et charges d’exploitation)


- Résultats financiers (différence entre produits financiers et charges financiers)
- Résultats non courants (produits non courants et charges non courantes)

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L’état des soldes de gestion (E.S.G) :

L’état des soldes de gestion est un état de synthèse qui n’est obligatoire que pour les entreprises
astreintes à tenir des comptes selon le régime normal (dont le CA > 75000000 DH). Il est établi
directement à partir du CPC. Il comprend :

- Le tableau de formation du résultat (TFR) qui permet de montrer comment le résultat à


été formé et fait apparaître les différents soldes de gestion.
- Le tableau de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) et de l’autofinancent, qui permet de
montrer l’ensemble des ressources financières que l’entreprise a créé par sa propre activité.

Le Tableau De Financement De L’exercice(T.F) :

Le tableau de financement explique la variation entre le bilan fonctionnel de l’année précédente et celui
de l’exercice qui vient de se terminer. Il explique la variation de la trésorerie à partir de la variation du
FDR et la variation du BFR

L’etat des informations complementaires

L’Etat Des Informations Complémentaires(l'ETIC)

Cet état comporte des informations qualitatives (exemple : méthodes comptables ) etqualitatives, pour
la plupart tirées directement de la comptabilité.L’utilisation des tableaux a été systématisée pour
simplifier la tâche des entreprises.Les informations d’importance non significatives par rapport à
l’objectif d’image fidèle nedoivent pas être mentionnées

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Le bilan
Tout en respectant le «périmètre» juridique de l’entreprise, sur la base des règles de droit et
obligations actuellement en vigueur au Maroc, la loi a voulu conférer au bilan une structure
dynamique qui :

➟ privilégie l’analyse fonctionnelle en liaison avec le cycle d’exploitation ;

➟ recoupe automatiquement le tableau de financement, par différence entre les


positions exprimées au début et à la fin de l’exercice.

Sur cette base, les actifs (emplois) et le passif (ressources) sont classés selon leur nature
fonctionnelle:

 les actifs, selon qu’ils représentent :

➟ des emplois stables en immobilisation d'exploitation et hors exploitation (actif immobilisé) ;

➟ des biens et créances liées à l’exploitation ainsi que les éléments d’actif de moins d'un an
n'ayant pas de lien avec l'exploitation (actif circulant) ;

➟ des disponibilités (trésorerie-actif).

 les passifs , selon qu’ils représentent :

➟ des ressources stables provenant des fonds propres, d’emprunts et dettes à plus d’un an, non
liés à l’exploitation (financement permanent) ;

➟ des dettes liées aux opérations d’exploitation ainsi que d’autres ressources hors exploitation à
moins d’un an ;

➟ des ressources provenant des crédits de trésorerie obtenus auprès des banques (trésorerie-
passif).

Par ailleurs, le tracé du bilan comporte deux caractéristiques essentielles :

➟ les valeurs d’arrêté sont reproduites pour l’exercice clos, comparées à celles de l’exercice
précédent ;

➟ le passif est représenté avant la décision de répartition du résultat de l’exercice.

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le bilan se présente schématiquement de la manière suivante:
TABLEAU 24 :

EMPLOIS BRUT AP NET RESSOURCES N N

ACTIF IMMOBILISE FINANCEMENT


PERMANENT

FDR

BFR

ACTIF CIRCULANT
(HORS TRESORERIE)
PASSIF
CIRCULANT
HORS
TRESORERIE°

TRESORERIE
PASSIF

TRESORERIE
ACTIF

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a) L'actif immobilisé

L’actif immobilisé regroupe les rubriques ci-après :

➟ les immobilisations en non valeurs , nettement et limitativement déterminées ; elles


correspondent à des charges qui doivent s’imputer sur les exercices à venir de manière
étalée .

➟ les immobilisations incorporelles, y compris les frais de recherche et de développement


; elles correspondent à des droits de propriété dont la contrepartie n’est pas
matérialisée par des choses réelles, mais représentent en général la garantie d'une
protection technique ou juridique.
➟ les immobilisations corporelles qui sont l’expression des droits réels sur des choses
corporelles.

➟ les immobilisations financières, y compris la partie des créances financières à moins


d’un an d’échéance, lorsqu’à l’origine, lors de leur entrée, ces créances avaient
globalement une échéance supérieure à un an. Ce sont les emplois en titres, prêts et
créances de nature financière.

➟ les écarts de conversion actif, qui représentent la contre partie des pertes potentielles
de change sur les créances en devises immobilisées et sur les dettes de financement.

b) L'actif circulant

L’actif circulant regroupe :

➟ les valeurs d’actif liées à l’exploitation, quelle que soit leur durée d’élaboration et/ou
de séjour dans l’entreprise ; elles comprennent les stocks, les clients et autres créances
générées par le cycle d’exploitation.

➟ les titres et valeurs de placement, correspondant aux valeurs dont la détention n’est pas
estimée nécessaire à l’activité économique de l’entreprise.

➟ les valeurs hors exploitation, dont le délai de recouvrement, à leur entrée, ne dépasse
pas 12 mois.

➟ Les écarts de conversion-actif, correspondant à des pertes de change potentielles


courues suite à une baisse de valeur d'une créance de l'actif circulant ou une hausse de
valeur d’une dette en devise du passif circulant.

c) La trésorerie - actif

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La trésorerie-actif se limite à une rubrique qui regroupe les diverses valeurs disponibles
évaluées à leur valeur actuelle à la date de clôture.

d) Le financement permanent

Le financement permanent au passif, comprend les rubriques ci-après :

➟ les capitaux propres, qui expriment l’ensemble des apports effectués par les
actionnaires ainsi que les réserves, les reports de résultats antérieurs, et les résultats
de l’exercice. Dans le cas où ils sont déficitaires, ces résultats sont soustraits directement
des capitaux propres.
➟ les capitaux propres assimilés, regroupant les provisions réglementées constituées en
franchise d’impôt en application de dispositions fiscales, et qui du fait de leur nature,
sont susceptibles d’être rapportées aux résultats futurs et de générer ainsi une charge
d’impôt actuellement différée.

➟ les dettes de financement, qui expriment la valeur des dettes contractées et qui avaient,
à l’entrée de chacune d’elles, une durée de crédit au delà de 12 mois.

➟ les provisions durables pour risques et charges, correspondant à des risques dont la
survenance probable est prévue à plus d’un an à la date de l’arrêté.

➟ les écarts de conversion passif, qui sont la contrepartie des profits de change
potentiels sur les créances immobilisées, et les dettes de financement en devises.

e) Le passif circulant

Le passif circulant comprend les rubriques suivantes:

➟ les dettes du passif liées à l’exploitation, quelle que soit leur échéance, et celles hors
exploitation, lorsque leur échéance, à leur naissance, est inférieure à un an.

➟ les provisions pour risques et charges, relatives à des risques dont la réalisation est
estimée, à la date d’arrêté, devoir survenir dans un délai de moins d’un an.

➟ Les écarts de conversion passif, correspondant aux profits potentiels de change sur les
créances de l’actif circulant ou les dettes du passif circulant en devises.

f) La trésorerie-Passif

La trésorerie passif est traitée en une rubrique qui regroupe les crédits, d'escompte,
découverts et autres crédits de trésorerie obtenus auprès des banques.

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LE COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES

Pour préserver son homogénéité avec la comptabilité nationale, toutes les composantes du CPC,
qu’elles soient courantes ou non courantes restent classées selon leur nature de produits ou de
charges (achats, charges externes, impôts, personnel,..), et non pas en relation avec leur
affectation fonctionnelle dans l’entreprise, comme le préconise le système anglo-saxon (coûts de
production, coûts de distribution, frais généraux,..).

Le CPC présente les grandeurs qui le composent sous forme de «liste» au lieu de la forme

«tableau». Sa structure synthétique est conçue de façon à:

➟ faire apparaître les rubriques de l’exercice, comparées avec les montants de l’exercice
précédent,

➟ distinguer dans les montants de l’exercice, les opérations propres à cet exercice de celles
relatives aux exercices antérieurs.

➟ déterminer, par simple lecture, les six niveaux de résultats suivants :

. Exploitation
+ Financier
= Courant

+ Non courant

= Résultat avant
impôt (-) Impôts sur le
résultat
= Résultat net

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La structure schématique du compte CPC peut être ainsi illustrée :
OPERATIONS Totaux de Totaux de

Propres à Concernant les L'exercice L'exercice

L'exercice exercices précédents N Précédent


1 2 3=1+2 N-1

I PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises

Ventes de biens et services produits

E Variation de stock de produits


X Immobilisations produites pour l'Ese p/elle-même

P Subvention d'exploitation
L Autres produits d'exploitation
O Reprises d'exploitation; transfert de charges

I TOTAL I

T II CHARGES D'EXPLOITATION

A Achats revendus de marchandises


T Achat consommes de matières et de fournitures

I Autres charges externes

O Impôts et taxes

N Charges de personnel

Autres charges d'exploitation


Dotations d'exploitation
TOTAL II
III RESULTAT D'EXPLOITATION ( I - II )

IV PRODUITS FINANCIERS
Produits des titres de participation et autres titres
F immobilises
I Gains de change

N Intérêts et autres produits financiers


A Reprises financières; transfert de charges

N TOTAL IV

C V CHARGES FINANCIERES
I Charges d'intérêts

E Pertes de changes

R Autres charges financières


Dotations financières

TOTAL V
VI RESULTAT FINANCIER ( IV - V )

VII RESULTAT COURANT ( III - VI)

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OPERATIONS Totaux de Totaux de

Propres à Concernant les L'exercice L'exercice

L'exercice exercices précédents précédent


1 2 3=1+2

VII RESULTAT COURANT ( Report )

VIII PRODUITS NON COURANTS


Produits des cessions d'immobilisations

N Subventions d'équilibre

O Reprises sur subventions d'investissement


N Autres produits non courants
Reprises non courantes; transferts de charges

C TOTAL VIII

O IX CHARGES NON COURANTES

U Valeurs nettes d'amort. des Immo cédées


A Subventions accordées

N Autres charges non courantes

T Dotations non courantes aux amortiss. et provision


TOTAL IX

X RESULTAT NON COURANT ( VIII- IV )


XI RESULTAT AVANT IMPOTS ( VII+ X )
XII IMPOTS SUR LES RESULTATS

XIII RESULTAT NET ( XI - XII )

La présentation croisée des différentes rubriques de produits et de charges regroupées en


masses au niveau du CPC, permet d’informer automatiquement sur la formation du résultat
de l’entreprise de la manière suivante :

LES SIX NIVEAUX DE RESULTATS DU CPC

PRODUITS D'EXPLOITATION
( -) RESULTAT D'EXPLOITATION

CHARGES D'EXPLOITATION

PRODUITS FINANCIERS

(-) RESULTAT FINANCIER

CHARGES FINANCIERES

RESULTAT D'EXPLOITATION RESULTAT COURANT

ET RESULTAT FINANCIER

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PRODUITS NON COURANTS

(-) RESULTAT NON COURANT


CHARGES NON COURANTES

RESULTAT COURANT ET RESULTAT AVANT IMPOTS

RESULTAT NON COURANT

RESULTAT AVANT IMPOTS

(-) RESULTAT NET

IMPOTS SUR L'EXERCICE

Les produits d’exploitation, renferment, sans distinction, toutes les transactions liées au
cycle d’exploitation, et génératrices d’accroissement d’actif acquis au courant de l’exercice

Exceptionnellement, la variation négative du stock des produits finis y est incluse avec le
signe (-), (lorsque le stock final à la clôture d’un exercice est inférieur par rapport à son
niveau initial en début d’exercice)

Les charges d’exploitation comprennent symétriquement les coûts liés au cycle


d’exploitation engagés au cours de l’exercice ; la variation à la hausse de la valeur des stocks
de matières et fournitures entre le début et la fin d'un exercice étant déduite des coûts des
consommations.

Le résultat d’exploitation traduit ainsi le résultat obtenu par l’entreprise sur ses seules
opérations liées à son cycle d’exploitation, y compris celles qu’elle a effectué en commun
avec d’autres entreprises et dont les résultats sont intégrés soit parmi «les autres
charges», soit parmi
«les autres produits».

Les produits financiers regroupent l’ensemble des revenus qui présentent le caractère de
gains issus de la gestion du patrimoine financier de l’entreprise (produits sur titres, intérêts
de placement etc...) ou des différences d’encaissement des créances et règlement des
dettes en devises.

Les charges financières représentent les différents coûts supportés par l’entreprise du fait
des financements extérieurs obtenus par elle, ou des différences négatives sur

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l’encaissement des créances ou le règlement des dettes en devises.

Le résultat financier traduit la différence entre les produits et les charges ci-dessus détaillés.

Le résultat courant est le total formé par le résultat d’exploitation et le résultat financier de
l’entreprise. Il exprime le niveau de résultat que l’entreprise a la capacité de générer de
manière récurrente.

Le résultat non courant provient de la différence entre les produits non courants et les
charges non courantes, qui constituent l’ensemble des éléments exceptionnels par leur
caractère étranger au cycle d’exploitation, du fait de leur nature ou de leur montant.

Le résultat net est formé de la somme du résultat courant et du résultat non courant,
diminué des impôts sur les résultats à payer au titre de l’exercice.

Les produits et charges relatifs aux exercices antérieurs sont nettement identifiés : Chaque
rubrique de produit ou de charge du CPC, est ventilée entre les éléments propres à cet
exercice, et ceux concernant les exercices antérieurs

Cette distinction permet de mettre en évidence la partie des produits et des charges
antérieurs, et d’obtenir ainsi la connaissance de chaque nature de charge, de produit et de
résultat propre à l’exercice, en dehors de l’influence des opérations des exercices antérieurs
rattrapées dans l’exercice.

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L’ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G.)

Cet état regroupe deux tableaux distincts :

➟ le tableau de formation des résultats (TFR) ;


➟ le tableau de calcul de la capacité d’autofinancement de l’exercice.

a) Le Tableau de formation des Résultats (TFR)

La présentation croisée des masses et rubriques composant les produits et les charges
permet d’obtenir automatiquement la cascade des soldes de gestion sous forme de
tableau intitulé TFR, et dont la structure schématique peut être ainsi dressée :

EXERCICE EXERCICE
PRECEDENT

Ventes de marchandises ( en l'etat )


1

Achats revendus de marchandises


2 -

I = MARGES BRUTES SUR VENTES EN L'ETAT


II + PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4+5)

Ventes de biens et services produits


3
Variation de stocks de produits
4
Immobilisations produites par lEse pour elle même
5
III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE (6+7)

Achats consommes de matieres et fournitures


6
Autres charges externes
7
IV = VALEUR AJOUTEE ( I+II+III )

Subventions d'exploitation
8 +
Impôts et taxes
V 9 -
Charges de personnel

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10 -
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION ( E.B.E ) OU
= INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION ( I.B.E )

Autres produits d'exploitation


11 +
Autres charges d'exploitation
12 -
Reprises d'exploitation: transfert de charges
13 +
Dotations d'exploitation
14 -
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION ( + ou - )

VII RESULTAT FINANCIER


VIII = RESULTAT COURANT ( + ou - )
IX RESULTAT NON COURANT ( + ou - )
15 - Impôts sur les resultats
X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - )
II - CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F ) - AUTOFINANCEMENT

1 RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - )


* Benefice +
* Perte -

2 + Dotations
3 + d'exploitation
4 + Dotations financieres
5 - Dotations non
6 - courantes Reprises

7 - d'exploitation Reprises

8 - financieres Reprises
9 + non courantes
I Produits des cession des immobilisation
Valeurs nettes des immobilisations cedees
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F )
10 - Distributions de benefices
II AUTOFINANCEMENT

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Ce tableau reflète les mesures significatives du comportement économique de l’entreprise,
en faisant ressortir les grandeurs essentielles qui marquent les différentes étapes de la
formation de son résultat net, à travers les soldes de gestion ci-après :
La valeur ajoutée est le deuxième solde de gestion calculé. Il découle de l’addition de la
marge brute sur vente en l’état à la différence entre la production et la consommation de
l’exercice.

La production de l’exercice, est la grandeur qui regroupe la valeur totale des productions
réalisées par l'entreprise, (et selon le cas, soit vendues, soit stockées, soit immobilisées).

La consommation de l’exercice, constitue le total des coûts d’achat et des autres charges
externes supportés par l’entreprise pour réaliser la production.

L’excédent (ou insuffisance) brut d’exploitation (EBE, IBE), est le troisième solde de
gestion, qui découle de la valeur ajoutée après incorporation des subventions d’exploitation
reçues et déduction des impôts, taxes et charges du personnel. C’est une grandeur qui
exprime le résultat obtenu par l’entreprise au travers de ses seules opérations
d’exploitation, avant l’incidence des charges d’investissement et de financement.

Le résultat d’exploitation est obtenu en imputant à L’EBE (ou L’IBE) :

_ les autres produits et les autres charges d’exploitation


_ les dotations, reprises d’exploitation et transferts de charges

Ce résultat exprime la capacité bénéficiaire réelle de l’entreprise, avant l’imputation du


résultat de ses opérations financières.

Le résultat courant est obtenu après affectation au résultat d’exploitation des produits et
charges financiers de l’exercice.

Ce solde mesure le résultat récurrent de l’entreprise, c’est à dire le niveau normal de sa


capacité à générer des résultats annuels sensiblement identiques d’une année à l’autre, en
l’absence de modification substantielles de son marché et de ses politiques
d’investissement, de financement et de gestion courante.

Le résultat non courant est l’expression de l’incidence des opérations exceptionnelles


survenues dans l’entreprise, et n'ayant pas de lien avec le cycle normal d’exploitation, ou
bien lorsqu’elles en ont un, sont d’une importance inhabituelle telles qu'elles sont classées
parmi les opérations non courantes.

Le résultat net de l’exercice est la somme des résultats courants et non courants, diminuée
de l’impôt sur les résultats effectivement dû au titre de l’exercice.
Ce résultat est bien entendu strictement identique à celui issu du CPC

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PHOTOGRAPHE

WEBOGRAPHIE

Liste des sources

https://www.scribd.com/document/392958201/Le-bilan-docx

https://www.scribd.com/document/259777616/Etats-de-Synthese-Et-Analyse-Financiere

https://www.calebgestion.com/cours_comptabilite/c51_pcg1_complet.htm

https://rabat.eregulations.org/media/Etats%20de%20synth%C3%A8se.pdf

https://rabat.eregulations.org/media/Etats%20de%20synth%C3%A8se.pdf

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