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Sommaire
INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ................................................................................................. 3
LE BILAN………………………………………………………………………………………………………………………………….………9
Photographie / Webographie…………………………………………………………………………………………………..…..21
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introduction à la comptabilité
I définition de la comptabilité
La comptabilité est une discipline qui consiste à enregistrer, classer et analyser les transactions
financières d'une entité. Elle vise à fournir une image fidèle de sa situation financière et de ses
performances. La comptabilité englobe la comptabilité générale, analytique, de gestion, et
financière, et repose sur des principes et normes comptables. Elle est essentielle pour la prise de
décisions éclairées et la transparence financière.
II typologie de la comptabilité
Transactions financières, Analyse des coûts, Gouvernement, entités Produit intérieur brut
enregistrement, bilan, performances internes, publiques, finances (PIB), revenus nationaux,
compte de résultat prise de décisions, publiques, gestion des mesure de l'activité
gestion des ressources. fonds publics. économique.
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III Cadre Général De Normalisation Comptable (C.G.N.C)
obligatoire
pour toute
organisation
principes comptables
Le cadre légal fondamentaux
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définition de la codification décimale
La codification décimale dans le cadre comptable marocain utilise un système numérique pour attribuer
des numéros à chaque compte dans le plan comptable. Cette méthode organise les comptes en classes,
rubriques et postes, facilitant ainsi la classification logique des informations financières conformément
au Plan Comptable Général (PCG) du Maroc.
V l'organisation comptable :
Définition
Les grands principes de l'organisation comptable sont les règles fondamentales qui
régissent la comptabilité d'une entreprise. Ils sont utilisés pour garantir la fiabilité et la
transparence des états financiers.
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schéma de l'organisation comptable
Le grand-livre
Il regroupe tous les comptes de l’entreprise. Il s’obtient par recopie des lignes du journal dans les comptes concernés.
Cette procédure est automatiquementréalisée par les logiciels comptables).
Le grand-livre permet de connaître à tout moment la
situation des comptes de l'entreprise. De manière simplifiée,
les comptes sont présentés en T
La balance
La balance est un document non obligatoire qui récapitule le grand-livre d’une manière synthétique à
une date donnée. Les comptes y sont classés par ordre des numéros du plan de comptes. Elle
comprend tous les comptes, même soldés
Mouvements Soldes
N° comptes Intitulé des comptes
Débit Crédit Débit Crédit
Classe 1
Classe 2
Classe 3
Classe 4
Classe 5
Classe 6
Classe 7
Totaux TMD TMC TSD TSC
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Les États De Synthèse:
Ensemble de documents appelés des états de synthèse en se basant sur les pièces comptables comme
les factures, les chèques, les bons (bon d’entrée et de sortie et ainsi de suite).
Le bilan :
Le bilan comptable est une photographie de l'entreprise à un instant donné qui permet de déterminer la
valeur et la structure financière de l'entreprise, en comparant ce qu'elle possède par rapport à ce qu'elle
doit
Le bilan comptable d'une entreprise est donc le recensement de tout ce que possède l'entreprise, mis
en balance avec tout ce qu'elle doit.
L'entrepreneur peut ainsi visualiser le total de ce qu'il doit, par rapport au total de ce qu'il possède.
La partie actif représente tout que possède l'entreprise (les bâtiments, le fonds de commerce, le
matériel, le stock, ...).
La partie passif représente tout ce que doit l'entreprise (aux actionnaires, aux fournisseurs, à l'Etat, à la
banque,...).
Le compte de produits et charges (CPC) est un état de synthèse qui décrit en terme de
produits etcharges les composantes du résultat final de l’exercice comptable, il est
déterminé à partir des comptes de produits et charges (classe 6 et 7 du plan comptable français
marocain et belge).
Le compte de produit et charges permet de classer le résultat net de l’exercice sous trois niveaux :
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L’état des soldes de gestion (E.S.G) :
L’état des soldes de gestion est un état de synthèse qui n’est obligatoire que pour les entreprises
astreintes à tenir des comptes selon le régime normal (dont le CA > 75000000 DH). Il est établi
directement à partir du CPC. Il comprend :
Le tableau de financement explique la variation entre le bilan fonctionnel de l’année précédente et celui
de l’exercice qui vient de se terminer. Il explique la variation de la trésorerie à partir de la variation du
FDR et la variation du BFR
Cet état comporte des informations qualitatives (exemple : méthodes comptables ) etqualitatives, pour
la plupart tirées directement de la comptabilité.L’utilisation des tableaux a été systématisée pour
simplifier la tâche des entreprises.Les informations d’importance non significatives par rapport à
l’objectif d’image fidèle nedoivent pas être mentionnées
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Le bilan
Tout en respectant le «périmètre» juridique de l’entreprise, sur la base des règles de droit et
obligations actuellement en vigueur au Maroc, la loi a voulu conférer au bilan une structure
dynamique qui :
Sur cette base, les actifs (emplois) et le passif (ressources) sont classés selon leur nature
fonctionnelle:
➟ des biens et créances liées à l’exploitation ainsi que les éléments d’actif de moins d'un an
n'ayant pas de lien avec l'exploitation (actif circulant) ;
➟ des ressources stables provenant des fonds propres, d’emprunts et dettes à plus d’un an, non
liés à l’exploitation (financement permanent) ;
➟ des dettes liées aux opérations d’exploitation ainsi que d’autres ressources hors exploitation à
moins d’un an ;
➟ des ressources provenant des crédits de trésorerie obtenus auprès des banques (trésorerie-
passif).
➟ les valeurs d’arrêté sont reproduites pour l’exercice clos, comparées à celles de l’exercice
précédent ;
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le bilan se présente schématiquement de la manière suivante:
TABLEAU 24 :
FDR
BFR
ACTIF CIRCULANT
(HORS TRESORERIE)
PASSIF
CIRCULANT
HORS
TRESORERIE°
TRESORERIE
PASSIF
TRESORERIE
ACTIF
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a) L'actif immobilisé
➟ les écarts de conversion actif, qui représentent la contre partie des pertes potentielles
de change sur les créances en devises immobilisées et sur les dettes de financement.
b) L'actif circulant
➟ les valeurs d’actif liées à l’exploitation, quelle que soit leur durée d’élaboration et/ou
de séjour dans l’entreprise ; elles comprennent les stocks, les clients et autres créances
générées par le cycle d’exploitation.
➟ les titres et valeurs de placement, correspondant aux valeurs dont la détention n’est pas
estimée nécessaire à l’activité économique de l’entreprise.
➟ les valeurs hors exploitation, dont le délai de recouvrement, à leur entrée, ne dépasse
pas 12 mois.
c) La trésorerie - actif
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La trésorerie-actif se limite à une rubrique qui regroupe les diverses valeurs disponibles
évaluées à leur valeur actuelle à la date de clôture.
d) Le financement permanent
➟ les capitaux propres, qui expriment l’ensemble des apports effectués par les
actionnaires ainsi que les réserves, les reports de résultats antérieurs, et les résultats
de l’exercice. Dans le cas où ils sont déficitaires, ces résultats sont soustraits directement
des capitaux propres.
➟ les capitaux propres assimilés, regroupant les provisions réglementées constituées en
franchise d’impôt en application de dispositions fiscales, et qui du fait de leur nature,
sont susceptibles d’être rapportées aux résultats futurs et de générer ainsi une charge
d’impôt actuellement différée.
➟ les dettes de financement, qui expriment la valeur des dettes contractées et qui avaient,
à l’entrée de chacune d’elles, une durée de crédit au delà de 12 mois.
➟ les provisions durables pour risques et charges, correspondant à des risques dont la
survenance probable est prévue à plus d’un an à la date de l’arrêté.
➟ les écarts de conversion passif, qui sont la contrepartie des profits de change
potentiels sur les créances immobilisées, et les dettes de financement en devises.
e) Le passif circulant
➟ les dettes du passif liées à l’exploitation, quelle que soit leur échéance, et celles hors
exploitation, lorsque leur échéance, à leur naissance, est inférieure à un an.
➟ les provisions pour risques et charges, relatives à des risques dont la réalisation est
estimée, à la date d’arrêté, devoir survenir dans un délai de moins d’un an.
➟ Les écarts de conversion passif, correspondant aux profits potentiels de change sur les
créances de l’actif circulant ou les dettes du passif circulant en devises.
f) La trésorerie-Passif
La trésorerie passif est traitée en une rubrique qui regroupe les crédits, d'escompte,
découverts et autres crédits de trésorerie obtenus auprès des banques.
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LE COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES
Pour préserver son homogénéité avec la comptabilité nationale, toutes les composantes du CPC,
qu’elles soient courantes ou non courantes restent classées selon leur nature de produits ou de
charges (achats, charges externes, impôts, personnel,..), et non pas en relation avec leur
affectation fonctionnelle dans l’entreprise, comme le préconise le système anglo-saxon (coûts de
production, coûts de distribution, frais généraux,..).
Le CPC présente les grandeurs qui le composent sous forme de «liste» au lieu de la forme
➟ faire apparaître les rubriques de l’exercice, comparées avec les montants de l’exercice
précédent,
➟ distinguer dans les montants de l’exercice, les opérations propres à cet exercice de celles
relatives aux exercices antérieurs.
. Exploitation
+ Financier
= Courant
+ Non courant
= Résultat avant
impôt (-) Impôts sur le
résultat
= Résultat net
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La structure schématique du compte CPC peut être ainsi illustrée :
OPERATIONS Totaux de Totaux de
I PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
P Subvention d'exploitation
L Autres produits d'exploitation
O Reprises d'exploitation; transfert de charges
I TOTAL I
T II CHARGES D'EXPLOITATION
O Impôts et taxes
N Charges de personnel
IV PRODUITS FINANCIERS
Produits des titres de participation et autres titres
F immobilises
I Gains de change
N TOTAL IV
C V CHARGES FINANCIERES
I Charges d'intérêts
E Pertes de changes
TOTAL V
VI RESULTAT FINANCIER ( IV - V )
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OPERATIONS Totaux de Totaux de
N Subventions d'équilibre
C TOTAL VIII
PRODUITS D'EXPLOITATION
( -) RESULTAT D'EXPLOITATION
CHARGES D'EXPLOITATION
PRODUITS FINANCIERS
CHARGES FINANCIERES
ET RESULTAT FINANCIER
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PRODUITS NON COURANTS
Les produits d’exploitation, renferment, sans distinction, toutes les transactions liées au
cycle d’exploitation, et génératrices d’accroissement d’actif acquis au courant de l’exercice
Exceptionnellement, la variation négative du stock des produits finis y est incluse avec le
signe (-), (lorsque le stock final à la clôture d’un exercice est inférieur par rapport à son
niveau initial en début d’exercice)
Le résultat d’exploitation traduit ainsi le résultat obtenu par l’entreprise sur ses seules
opérations liées à son cycle d’exploitation, y compris celles qu’elle a effectué en commun
avec d’autres entreprises et dont les résultats sont intégrés soit parmi «les autres
charges», soit parmi
«les autres produits».
Les produits financiers regroupent l’ensemble des revenus qui présentent le caractère de
gains issus de la gestion du patrimoine financier de l’entreprise (produits sur titres, intérêts
de placement etc...) ou des différences d’encaissement des créances et règlement des
dettes en devises.
Les charges financières représentent les différents coûts supportés par l’entreprise du fait
des financements extérieurs obtenus par elle, ou des différences négatives sur
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l’encaissement des créances ou le règlement des dettes en devises.
Le résultat financier traduit la différence entre les produits et les charges ci-dessus détaillés.
Le résultat courant est le total formé par le résultat d’exploitation et le résultat financier de
l’entreprise. Il exprime le niveau de résultat que l’entreprise a la capacité de générer de
manière récurrente.
Le résultat non courant provient de la différence entre les produits non courants et les
charges non courantes, qui constituent l’ensemble des éléments exceptionnels par leur
caractère étranger au cycle d’exploitation, du fait de leur nature ou de leur montant.
Le résultat net est formé de la somme du résultat courant et du résultat non courant,
diminué des impôts sur les résultats à payer au titre de l’exercice.
Les produits et charges relatifs aux exercices antérieurs sont nettement identifiés : Chaque
rubrique de produit ou de charge du CPC, est ventilée entre les éléments propres à cet
exercice, et ceux concernant les exercices antérieurs
Cette distinction permet de mettre en évidence la partie des produits et des charges
antérieurs, et d’obtenir ainsi la connaissance de chaque nature de charge, de produit et de
résultat propre à l’exercice, en dehors de l’influence des opérations des exercices antérieurs
rattrapées dans l’exercice.
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L’ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G.)
La présentation croisée des masses et rubriques composant les produits et les charges
permet d’obtenir automatiquement la cascade des soldes de gestion sous forme de
tableau intitulé TFR, et dont la structure schématique peut être ainsi dressée :
EXERCICE EXERCICE
PRECEDENT
Subventions d'exploitation
8 +
Impôts et taxes
V 9 -
Charges de personnel
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10 -
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION ( E.B.E ) OU
= INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION ( I.B.E )
2 + Dotations
3 + d'exploitation
4 + Dotations financieres
5 - Dotations non
6 - courantes Reprises
7 - d'exploitation Reprises
8 - financieres Reprises
9 + non courantes
I Produits des cession des immobilisation
Valeurs nettes des immobilisations cedees
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F )
10 - Distributions de benefices
II AUTOFINANCEMENT
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Ce tableau reflète les mesures significatives du comportement économique de l’entreprise,
en faisant ressortir les grandeurs essentielles qui marquent les différentes étapes de la
formation de son résultat net, à travers les soldes de gestion ci-après :
La valeur ajoutée est le deuxième solde de gestion calculé. Il découle de l’addition de la
marge brute sur vente en l’état à la différence entre la production et la consommation de
l’exercice.
La production de l’exercice, est la grandeur qui regroupe la valeur totale des productions
réalisées par l'entreprise, (et selon le cas, soit vendues, soit stockées, soit immobilisées).
La consommation de l’exercice, constitue le total des coûts d’achat et des autres charges
externes supportés par l’entreprise pour réaliser la production.
L’excédent (ou insuffisance) brut d’exploitation (EBE, IBE), est le troisième solde de
gestion, qui découle de la valeur ajoutée après incorporation des subventions d’exploitation
reçues et déduction des impôts, taxes et charges du personnel. C’est une grandeur qui
exprime le résultat obtenu par l’entreprise au travers de ses seules opérations
d’exploitation, avant l’incidence des charges d’investissement et de financement.
Le résultat courant est obtenu après affectation au résultat d’exploitation des produits et
charges financiers de l’exercice.
Le résultat net de l’exercice est la somme des résultats courants et non courants, diminuée
de l’impôt sur les résultats effectivement dû au titre de l’exercice.
Ce résultat est bien entendu strictement identique à celui issu du CPC
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PHOTOGRAPHE
WEBOGRAPHIE
https://www.scribd.com/document/392958201/Le-bilan-docx
https://www.scribd.com/document/259777616/Etats-de-Synthese-Et-Analyse-Financiere
https://www.calebgestion.com/cours_comptabilite/c51_pcg1_complet.htm
https://rabat.eregulations.org/media/Etats%20de%20synth%C3%A8se.pdf
https://rabat.eregulations.org/media/Etats%20de%20synth%C3%A8se.pdf
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