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difficultés économiques
Introduction: l’entreprise
Diagnostic
Méthodes de prévision
et de redressement
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L’entreprise
Ensemble de moyens:
Matériels
Financiers
Humains
Dirigeants
Objectif
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L’entreprise et son environnement
Système politique
Système économique
Système social
Système culturel
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Difficultés
Crise internationale:
Crise financière
Crise économique
Crise locale:
Crise systémique
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Cette définition inclue une série de termes et d’expressions qui méritent d’être précisés .Il s’agit :
Des moyens matériels : Ce sont les biens acquis par l’entreprise nécessaires à la réalisation de
ses activités .Ils sont constitués essentiellement des machines, des constructions, des terrains, des
marchandises, des matières, des mobiliers et de tous autres types de matériels ou de matériaux.
Des moyens financiers : Ils sont constitués principalement de l’argent ou de fonds déposés,
dans les caisses de l’entreprise ou auprès des banques ou des centres des chèques postaux,
nécessaires pour le paiement des achats de tous biens et services.
Des moyens humains : Ils correspondent à tous les employés et cadres qui travaillent au sein de
l’entreprise et qui perçoivent des rémunérations en contrepartie d’un travail physique ou
intellectuel.
Des personnes responsables ou représentants légaux : Ce sont les dirigeants de l’entreprise
dotés des pouvoirs nécessaires pour la prise de toutes décisions relatives à l’obtention, à
l’affectation et à l’utilisation des moyens.
De l’environnement qui est constitué de tous les systèmes politiques, économique, social,
culturel,… dans le cadre desquels sont exercées les activités de l’entreprise.
Ainsi, définie, l’entreprise peut être une famille, une association, une administration, un
parti,… un magasin, etc. …
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D’une manière générale, l’entreprise est définie par :
Par ailleurs, toute entreprise, en tant qu’entité socio-économique, est identifiée par les éléments
suivants qui la distinguent des autres entreprises :
Son acte de naissance : matérialisé pour les statuts signés et enregistrés pour les sociétés, la
déclaration d’ouverture de la patente auprès de l’administration fiscale, l’immatriculation de
l’entreprise au registre de commerce tenu au niveau du tribunal de première instance du lieu du
siège social de l’entreprise.
Son domicile : adresse de l’entreprise ou lieu de ses principales activités qu’on appelle également
siège social.
Sa raison sociale : ou nom de l’entreprise qu’on appelle également « dénomination sociale»
Son patrimoine commercial : part de marché, notoriété, crédibilité, qualité des relations établies
avec les clients et les fournisseurs.
Son patrimoine juridique : biens dont elle est propriétaire, droits (créances) qu’elle a sur les
tiers et obligations qu’elle a envers les tiers (dettes)
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Des moyens humains sont utilisés certes par l’entreprise mais ne font pas partie de son
patrimoine .Leur qualification peut toutefois générer un élément positif ou négatif dans la
valorisation du patrimoine de l’entreprise.
Il est nécessaire de noter, toutefois, que pour des raisons parfois juridiques, et dans tous les cas
pour des raisons de gestion, le patrimoine de l’entreprise doit être traité comptablement d’une
manière tout à fait distincte de celui du ou des propriétaires de l’entreprise .La confusion en
comptabilité de ces deux patrimoines rend en effet impossible la mesure des performances de
l’entreprise.
Par ailleurs, toutes les entreprises à caractère économique accomplissant des missions
différentes, ont des formes juridiques distinctes, courent derrière des buts variés, et ont des
dimensions plus ou moins évoluées.
Nous allons procéder en conséquence, pour des raisons liées essentiellement au
différent développement qui seront faits dans le cadre du cours en général, et du
présent précis en particulier, à classer les entreprises à caractère économique en
fonction de critères spécifiques.
Classification des entreprises : plusieurs critères peuvent être retenus pour la classification des
entreprises dans des catégories plus ou moins homogènes, nous en citons en particulier :
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Introduction Générale
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Le passage d’une économie protégée
à une économie ouverte
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Cette politique d’ouverture s’est déclarée depuis 1987 par la
volonté des pouvoirs publics à rétablir l’équilibre macro-
économique du pays et s’est traduite par une reforme
administrative qui a concerné pratiquement tous les domaines :
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Les efforts de la Tunisie dans le cadre de son processus de
positionnement sur les marchés extérieurs se sont
poursuivis durant les années 90 à travers les orientations
judicieuses de la politique économique et financière,
notamment en matière monétaire, budgétaire, de change et
de libéralisation des mécanismes de marché.
Ces efforts ont été concrétisés en 1995 par la mise en œuvre
du Plan d’Ajustement Structurel « PAS » dans sa 2ème
version au terme de la politique libérale, qui a contribué à
l’ouverture des frontières et à une adhésion aux accords de
l’organisation mondiale du commerce et l’aménagement des
droits de douane dans le but d’instaurer d’une façon
progressive un taux de protection moyen à l’ordre de 25% et
l’harmonisation de son système douanier avec les normes
internationales.
Ces bouleversements auxquels a pris part l’économie
tunisienne ne sont pas restés sans effet sur l’entreprise, sur
l’emploi ainsi que sur l’investissement local.
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Conséquences sur l’entreprise
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Un accès de moins en moins restrictif au marché tunisien
pour les producteurs étrangers ; ce qui permet
l’intensification de la concurrence.
La suppression progressive des droits de douane et taxes
appliquées aux produits en provenance de l’union
Européenne.
La réduction du soutien de l’Etat aux entrepreneurs
nationaux, industriels et agricoles ; ce qui contribue à la
dégradation de la situation financière des entreprises
locales.
La disparition d’une part substantielle du PIB industriel
tunisien directement menacé par le démantèlement
tarifaire.
L’affaiblissement, voire même la suppression, de
nombreuses activités devenues incapables de soutenir la
concurrence.
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Conséquences sur l’emploi
Les conséquences seraient inévitablement, le manque
à gagner fiscal évalué à 6% pour les recettes de l’Etat,
et une menace équivalente sur l’emploi se traduisant
par l’augmentation du taux de chômage et ce au vu
des restrictions économiques résultant des processus
d’ouverture et de libéralisation et entraînant ainsi la
disparition des entreprises à faible assise financière
et ne pouvant pas surmonter la concurrence.
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Conséquences sur l’investissement local
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Face à cette transition économique, l’Etat Tunisien s’est
efforcé de mettre en place certaines mesures qui n’ont pas
manqué d’agir favorablement sur la situation économique
du pays dont notamment le programme de mise à niveau.
Ce programme entamé en 1996, et ayant pour objectif
d’atteindre les standards internationaux en matière de
qualité et de coût, a été élaboré aux fins :
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Parallèlement à ce programme de mise à niveau
globale, une loi sur la protection de l’entreprise a été
promulguée permettant à l’entreprise tunisienne de
maintenir sa position stratégique dans un nouvel
environnement qui préconise des méthodes de
gestion nouvelles et des entreprises bien structurées
pour résister à une concurrence agressive et des
changements externes et internes notables.
Il s’agit de la loi 95/34 du 17 avril 1995 telle que
modifiée par la loi 99-63 du 15 juillet 1999 et la loi
2003-79 du 29 décembre 2003.
Cette loi a été remplacée par la loi 36/2016 du 29
Avril 2016 sur les procédures collectives.
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