Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
2. Techniques d’élaboration des budgets
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
1. Coûts et décisions : coûts pertinents et modèle d’analyse coût-volume –
bénéfice (CVB)
2. La gestion de la qualité totale
3. La comptabilité par activité (Activity Based Costing : ABC), la gestion
par les activités (Activity Based Management/ ABM) et la budgétisation
à base d’activités (Activity Based Budgeting : ABB)
4. Le Target costing (ou les coûts cibles)
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. La gestion décentralisée et le prix de cession interne
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
4. La méthode des surplus de productivité (SPG)
5. Le tableau de bord : conception et exploitation
2
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
3
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
4
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
7
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
- Calculer et analyser les causes des écarts entre les objectifs et les
résultats;
8
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
↔ information ascendante.
↔ information descendante.
↔ information transversale.
9
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
P
(avant l’action) i (pendant l’action)
Finalisation l
o
t
a
g
e
(après l’action)
Post-évaluation
(H. Bouquin, 2000) :
10
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
Centres de recettes ou de
chiffre d’affaires Centres de profit
13
RAPPEL DES CONCEPTS DE BASE LIES AU CONTROLE DE GESTION
Fonction de conseil
Fonction technique et de
traditionnelle communication
(attributions classiques)
(Rôle novateur)
15
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
• Le coût complet d’un produit est un coût qui incorpore toutes les catégories de
charges: fixes et variables, directes et indirectes.
• Il peut être utilisé pour fixer un prix de vente catalogue ou pour un devis.
• Plusieurs méthodes existent, la plus répandue étant celle des centres d’analyse.
16
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
Coût d’une UO =
montant des charges du centre d’analyse/nombre total d’UO (tous produits confondus)
On impute ensuite à chaque produit une quote-part des charges indirectes de chaque centre
d’analyse au prorata du nombre d’unités d’œuvres consommées:
17
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
18
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
• Stock initial + coût des matières achetées = coût des matières consommées +
stock final
• Stock initial + coût des produits finis fabriqués = coût des produits vendus +
stock final
19
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
20
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU COÛT
DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
21
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU COÛT
DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
• C’est une technique de calcul des coûts. Elle s’intègre dans le calcul
du résultat.
• C’est une technique qui n’a de sens que dans certaines conditions: la
saisonnalité de l’activité, la consommation de coûts fixes énormes et
en situation de calcul du résultat mensuel.
22
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU COÛT
DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
2. La méthode des coûts complets avec imputation rationnelle des charges
fixes.
CAS XYZ: présentation des données
Mars Août
Moyen
Sans IR Avec IR Sans IR Avec IR
Malus/ Bonus
Résultat comptable 23
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU COÛT
DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
Mêmes conditions
de production
Mêmes conditions
Rentabilité
commerciales Mais différente
Même produit
24
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU COÛT
DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
Imputation rationnelle
« Saisonnaliser » les coûts fixes
25
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU COÛT DE
REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
2. La méthode des coûts complets avec imputation rationnelle des charges fixes.
CAS XYZ: présentation des données
Mars Août
Moyen
Sans IR Avec IR Sans IR Avec IR
Chiffre d’affaires 4 000 000 2 000 000 2 000 000 6 000 000 6 000 000
Coût variable 2 000 000 1 000 000 1 000 000 3 000 000 3 000 000
Coût fixe 1 900 000 1 900 000 950 000 1 900 000 2 850 000
Résultat 100 000 - 900 000 50 000 1 100 000 150 000
Volume (u) 400 000 200 000 200 000 600 000 600 000
0,25
Résultat unitaire 0,25 - 4,5 0,25 1,83
27
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
3. La méthode des coûts variables.
Principe de la méthode
• Les charges à retenir pour le calcul des coûts sont les charges variables
directes et les charges variables indirectes. Les charges fixes sont à
exclure.
• Tous les coûts successifs calculés (selon le même principe que pour les
coûts complets) seront variables: le coût d’achat, le coût de production et
le coût de revient.
• La marge sur coûts variables sert à couvrir les charges fixes, qui ne
rentrent pas en ligne de compte dans le calcul de la M/CV.
28
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
3. La méthode des coûts variables.
Conditions
d’utilisation de
Acceptation ou la méthode des
refus d’une coûts variables
commande Décision du recours
exceptionnelle à un à la sous-traitance
prix inférieur au
prix catalogue
29
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
3. La méthode des coûts variables avec prise en compte des charges fixes
directes (ou méthode des coûts spécifiques).
Principe de la méthode
• Les charges à retenir pour le calcul des coûts sont les charges variables
directes, les charges variables indirectes et les charges fixes directes. Les
charges fixes indirectes sont à exclure.
30
II. RAPPEL DES MÉTHODES TRADITIONNELLES DE CALCUL DU
COÛT DE REVIENT ET LEURS IMPACTS SUR LE RESULTAT
4. Comparaison des trois méthodes.
Coût complet Imputation rationnelle Coûts variables
Avantages • Etudier l’évolution des coûts • Un moyen de dégager l’influence • Le direct costing fournit
d’un produit, aux différents stades respective de chacun des facteurs des éléments essentiels du
de son processus de fabrication et suivants afin d’apprécier les raisonnement sur une courte
de distribution. responsabilités: le volume de la période.
• Esquisser une analyse de coût production et des ventes, le prix des • Simplification du calcul des
par centre de responsabilité. facteurs de production utilisés, le coûts.
• Prendre la décision: faire ou sous rendement technique des facteurs de • Maîtrise des charges.
– traiter et ce avec la connaissance production.
• Mise en évidence des
du coût total. • Autorise un contrôle des coûts et des
produits les plus rentables,
résultats. etc.
• L’inactivité et la suractivité sont
mises en évidence.
Inconvénients • Une méthode d’un maniement Le niveau d’activité normale de • Avec cette méthode, il est
lourd et repose sur des procédés l’entreprise ou d’une partie difficile parfois de faire la
fastidieux et arbitraires. d’entreprise n’est pas un concept séparation des charges en
• Incapable de dégager l’influence simple à définir et à mesurer. charges fixes et charges
respective de chacun des facteurs variables, et il est hasardeux
suivants afin d’apprécier les d’apprécier la rentabilité de
responsabilités: le volume de la l’entreprise en ne tenant
production et des ventes, le prix compte que du direct costing
des facteurs de production utilisés, simple, et donc d’adopter
le rendement technique des comme critère d’appréciation
facteurs de production. la marge sur coût variable.
31
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
32
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
1. DEFINITION
Un budget est « l’expression comptable et financière des plans
d’action retenus pour que les objectifs visés et les moyens
disponibles sur le court terme convergent vers la réalisation
des plans opérationnels » (Henri Bouquin, le contrôle de
gestion, 1986, PUF, Paris).
33
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
34
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
Traduire concrètement les objectifs
stratégiques fixés par la direction
2. OBJECTIFS DE LA
GESTION BUDGETAIRE
35
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
Plan
Stratégique
(>5 ans):
Plan
Opérationnel
(2 à 4 ans)
Budgets
(1 an)
Tableaux de bord
(1 j, 7 j, 10 j…)
36
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
Plan à 10 ans
Budget
service1
service2
service3
37
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
3. OBJECTIFS DE LA DEMARCHE PREVISIONNELLE
De prévision
Chefs d’unités
38
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
4. REGLES IMPORTANTES
Repose sur
des choix
Toute proposition
Se traduit par des budgétaire
objectifs Repose des
financiers et non hypothèses
financiers
39
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
4. REGLES IMPORTANTES
indépendants du niveau
d’activité à court terme
(investissement, frais généraux)
40
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
4. REGLES IMPORTANTES
Phase de prévision
Chaque budget a
trois phases
Phase de contrôle Phase de
budgétisation
41
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
1. Concepts fondamentaux de la gestion budgétaire
4. REGLES IMPORTANTES
Ou 18 mois
42
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
43
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
+ l’intuition
5. Plans à 3 ou 5 ans.
• externes au service
1. Plans à 3 ou 5 ans;
2. Budgets des autres services; et le
3. Inflation prévue;
4. Politique salariale; flair des
• Externes à l’entreprise responsables
1. Les instituts professionnels;
2. La presse spécialisée.
44
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
• Les interdépendances entre les différents budgets nécessitent de faire des contrôles de
cohérence. C’est le travail du contrôleur de gestion.
• Mais il faut aussi souligner les itérations c’est-à-dire qu’on peut revenir en arrière pour
corriger et réajuster les budgets en vue d’aboutir à une certaine cohérence.
• Quand tous les budgets sont compatibles, on arrête le budget définitif (c’est-à-dire un
budget à tous ceux qui sont responsables).
• Le budget définitif (les prévisions budgétaires) doit être actualisé au début de l’année.
45
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
Budget de production
Stocks matières
Achats Machines
M.O.D.
Services centraux
Trésorerie 46
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
Budget de production
Stocks matières
Achats Machines
M.O.D.
Services centraux
Trésorerie 47
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
Budget de production
Itérations,
Budget des approvisionnements
Contrôle de cohérence,
Arbitrages
Budget des services généraux Tant que:
. Manque de cohérence;
. Résultat insuffisant:
.Difficultés de financement.
Budget de trésorerie
Bilan prévisionnel
Source: Bescos et al. , 1995, p. 167 48
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
• Le budget des ventes doit être par produit et/ou par région afin de pouvoir être
utilisé par les différents niveaux de la force de vente.
• Le budget des ventes doit être ventilé sur l’année selon une périodicité pertinente.
• La périodicité mensuelle est le plus souvent adoptée car elle permet de déboucher sur
des prévisions de trésorerie exploitables.
• Le budget des ventes peut être établi en termes de volume, de chiffre d’affaires ou de
marge.
49
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
50
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
Formules:
52
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
53
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
LE BUDGET DE PRODUCTION
54
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
2. Techniques d’élaboration des budgets
LE BUDGET DE PRODUCTION
Remarques:
1. Lors de l’élaboration du budget de production, la première tâche consiste à
déterminer le programme de production, c’est –à-dire ce que l’on va produire et
en quelle quantité, compte tenu de la limitation des ressources.
2. Cas d’un programme de production avec un seul facteur rare
Lorsqu’il n’y a qu’une seule ressource rare (main d’œuvre, temps machine ou
quantité de matière première), on calcule pour chaque produit la marge sur coût
variable par unité de ressources rare et on donne la priorité au produit dont la
marge est la plus élevée.
3. Cas d’un programme de production avec plusieurs facteurs de production (ou ressources)
on fait recours à la programmation linéaire ou au calcul matriciel (méthode du
simplexe).
4. coût standard complet = coût standard des matières + coût standard de la main
d’œuvre directe + quôte – part des frais standards des centres d’analyse.
55
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
Coût unitaire
Cr
Écart sur
Cs Coût unitaire
Écart
Sur
volume
Volume de production
Qs Qr
On peut donc analyser l’écart global de la façon suivante:
Ecart = coût réel – coût standard
= (Cr – Cs) * Qr + (Qr – Qs) * Cs
On peut également définir le coût préétabli (CP) qui correspond au coût attendu pour le
volume de production réel au coût unitaire prévu: CP = Qr * Cs
NB: l’analyse de l’écart sur volume ne présente pas d’intérêt particulier pour l’entreprise
57
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
• Pour chaque élément de coût direct (matière première, MOD, …) l’écart peut être
analysé de façon classique en écart sur coût et écart sur quantités:
• écart sur coût = (coût unitaire réel – coût unitaire standard) * quantité réelle
• écart sur quantité = (quantité réelle – quantité préétablie) * coût unitaire standard
• NB. Ne pas confondre l’écart sur quantité avec l’écart sur volume calculé précédemment:
-. L’écart sur volume reflète l’impact de la variation du volume global de production par
rapport à ce qui était initialement prévu
-. L’écart sur quantité reflète l’impact de la variation des consommations unitaires de matière
ou de main d’œuvre pour la quantité réellement produite.
59
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
• Si on note:
• Cr = coût réel d’une UO
• Cs AR = coût théorique d’une UO à l’activité réelle (obtenue grâce au budget
flexible)
• Cs = coût standard d’une UO (activité normale)
• Ar = activité réelle
• Ap = activité préétablie (nb d’UO nécessaires en théorie pour produire la
quantité réelle)
• On obtient:
Coût d’une UO
Cr
Écart sur frais
(ou sur budget)
Cs AR
Écart sur activité
Cs
Écart sur
rendement
Activité (en nb d’UO)
Activité
Activité réelle
préétablie
61
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
62
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
2. Techniques d’élaboration des budgets
LE BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS
63
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
2. Techniques d’élaboration des budgets
LE BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS
Si on pose:
• cs = coût de possession du stock par unité stockée et par unité de temps
• cl = coût de lancement d’une commande
• Q = quantité consommée par unité de temps
• q = quantité commandée lors d’une commande
On obtient:
• nombre de commande Q/q Coût de passation de commande = cl * Q/q
• stock moyen = q/2 Coût de possession du stock = cs * q/2
Il est alors possible de calculer le rythme d’approvisionnement optimal en cherchant le
minimum de la fonction cs * q/2 + cl * Q/q , appelé lot économique.
Il est atteint pour q =
(2 Q * cl/cs)
64
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
2. Techniques d’élaboration des budgets
Coût total
Coût de possession
6 12 N
Cadence optimale Cadences
65
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
2. Techniques d’élaboration des budgets
LE BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS
Remarque:
Ce modèle repose sur des hypothèses fortement réductrices, notamment:
• le prix d’achat reste identique quelque soit la quantité commandée: dans la réalité, les
fournisseurs proposent fréquemment des tarifs dégressifs;
66
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
2. Techniques d’élaboration des budgets
LE BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS
1ère méthode: achat de quantités fixes à des dates variables (ou gestion à point de
commande)
La commande est lancée lorsque le niveau du stock devient inférieur
à un certain seuil (appelé « point de commande » ou « stock
d’alerte »).
2ème méthode: achat de quantités variables à date fixe (ou gestion à recomplètement)
67
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
2. Techniques d’élaboration des budgets
LE BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS
Remarque:
• le travail sur stock est nécessaire pour éviter les risques de ruptures
d’approvisionnement (matières premières), répondre à temps aux demandes des
clients, etc. Mais le travail sur stock peut engendrer aussi des coûts.
• Pour éviter les coûts de stockage et supprimer les causes qui rendent les stocks
nécessaires, on peut développer :
1. une politique de juste – à- temps;
2. une procédure claire et régulière en matière de maintenance préventive, afin
d’éviter les pannes.
68
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
• Il s’agit par exemple des frais à engager par la direction générale, par le
standard téléphonique, par le service informatique, par la direction du
personnel, des frais administratifs, des charges sociales, etc. les tâches à
accomplir sont diverses, hétérogènes et peu répétitives: il est alors impossible
de définir des normes.
69
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
70
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
Réponse:
Il existe des critères permettant de choisir, tels que:
71
III. RAPPEL DES TECHNIQUES DE BUDGÉTISATION
Il présente mois par mois les encaissements, les décaissements et les soldes de
trésorerie.
Budget de trésorerie
72
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
73
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
1. Définitions
• Le modèle coût-volume-bénéfice (CVB) renvoie aux trois notions suivantes: le
point mort, la marge de sécurité et le bénéfice potentiel.
• Le point mort correspond au volume d’activité pour lequel les revenus sont
égaux aux coûts.
74
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
1. Coûts et décisions : coûts pertinents et modèle d’analyse coût-volume – bénéfice
(CVB)
Le modèle CVB
Zone de profit
Dinar Produits
zone de perte
Charges
Point mort
Coûts variables
Coûts fixes
76
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
77
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
• Or, la plupart des entreprises produisent une vaste gamme de produits qui
requièrent des ressources différentes et qui génèrent une marge sur coûts
variables différente.
• Il est alors plus utile de mesurer le volume d’extrants par les heures de
travail rendues disponibles pour la production, soit les heures-machine ou
le temps d’usine.
78
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
Réponse à Réponse à
l’objectif de Utilisation de l’analyse CVB l’objectif
l’étude de la d’atteinte d’un
rentabilité bénéfice cible
Démonstration de la manière de
généralisation d’utilisation de
l’analyse CVB à plusieurs
dimensions
79
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
Utilisation de
l’analyse CVB la classification des
Information sur la coûts fixes et des
rentabilité globale coûts variables
80
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
Changement de la
structure des coûts
2. La qualité totale:
• C’est l’étape ultime des démarches qualité qui implique la prise en compte des
notions d’optimisation des coûts et de la motivation du personnel.
83
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
2. La gestion de la qualité totale
Performance
Qualité perçue
Caractères
Durabilité
84
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
2. La gestion de la qualité totale
Processus de la conception au SAV
Aspect
technique Commercial Réponse aux demandes du client
Responsabilité, engagements
Compétences.
Management
Humain global
de la Qualité Economique
La gestion de la
qualité totale =
un ensemble de
méthodes
Le déploiement de Les méthodes du contrôle
la fonction de qualité statistique de la qualité
(QFD (Quality Function Deployment) (SQC (Statistical Quality Control)
Méthode se focalisant sur la clientèle Equipes professionnelles soutenant
Utilisée par la direction de l’entreprise) les autres départements de
l’entreprise)
86
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
2. La gestion de la qualité totale
Engagement
envers la qualité Implication totale
87
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
2. La gestion de la qualité totale
88
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
2. La gestion de la qualité totale
Un système de
management
intégré permet
Décision
Engagement dans la voie du
développement durable
89
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
3. La comptabilité par activité (Activity Based Costing : ABC), la gestion par les
activités (Activity Based Management/ ABM) et la budgétisation à base
d’activités (Activity Based Budgeting : ABB)
90
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
3. La comptabilité par activité (Activity Based Costing : ABC), la gestion par les
activités (Activity Based Management/ ABM) et la budgétisation à base
d’activités (Activity Based Budgeting : ABB)
l’ABB (Activity Based Budgeting) permet:
• de simuler les résultats en fonction de décisions stratégiques envisagées, dans une phase
de réflexion, et ensuite de traduire le tout dans un budget analytique ABB qui sera
comparé avec l’ABC de manière périodique. Les écarts seront constatés et des actions
correctives en cours d’année pourront découler de l’analyse de la causalité de ces écarts.
• de développer une politique d’entreprise basée sur un budget prévisionnel incluant les
actions de l’ABM.
• de comparer le réalisé avec le budget et de fournir aux managers les causes des écarts
afin de pouvoir prendre des mesures correctives.
91
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
3. La comptabilité par activité (Activity Based Costing : ABC), la gestion par les
activités (Activity Based Management/ ABM) et la budgétisation à base
d’activités (Activity Based Budgeting : ABB)
• La méthode des coûts cibles repose sur l'idée que le prix de vente du produit est fixé par le
marché. Le prix ne dépend donc pas du coût. C'est au contraire le coût du produit qui doit
être adapté au prix du marché.
• Le coût cible est limité par deux contraintes: le prix imposé par le marché et la politique
de marge choisie par l'entreprise. => Prix de vente – Marge => Coût cible
• Apport essentiel de la méthode : détermination par l’amont (marché) des objectifs de coût
de revient.
93
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
4. Le Target costing (ou les coûts cibles)
94
IV. L’ÉVOLUTION RÉCENTE DE LA COMPTABILITÉ DE GESTION
4. Le Target costing (ou les coûts cibles)
Supposons les trois égalités suivantes:
Le coût cible est le lieu de rencontre entre le marché et les compétences internes de
l’entreprise: entre la valeur et le coût.
95
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. La gestion décentralisée et le prix de cession interne
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
4. La méthode des surplus de productivité (SPG)
5. Le tableau de bord : conception et exploitation
96
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
1. Le concept
97
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
1. Le concept
La performance. Triangle de la performance (Gibert, 1980)
Objectifs
Pertinence Efficacité
Performance
Résultats
Moyens
Efficience
Source: (Gibert, 1980)
Source: www.academia.edu/1616140/Système_de_pilotage_de_la_performance... de décision de chaque acteurs •Perception différente d'un acteur
à l'autre Plusieurs acteurs • Multi-périodes (Tomala, 2002)
98
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
1. Le concept
La performance. Politique générale de l’entreprise
Objectifs
Finalités Culture
Décision représentation
Performance
Moyens Résultats
Coordination
Environnement
Source: (Gartiser et al., 2004) Structure
Source: www.academia.edu/1616140/Système_de_pilotage_de_la_performance... de décision de chaque acteurs •Perception différente d'un acteur
à l'autre Plusieurs acteurs • Multi-périodes (Tomala, 2002)
99
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
1. Le concept
LA
PERFORMANCE Multi-acteurs
Multi-périodes (Tomala,
(Bonnefous et Coutois,
2002): durée dans le
2006): différentes
temps (l’ensemble du
perceptions
cycle de vie)
100
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. Mesure
Mesure à
Global différents Départemental
niveaux
101
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. Mesure
Tactique
(Moyen terme,
Taux de rotation des stocks, …
Niveau hiérarchique intermédiaire)
Opérationnel
(Court terme, niveau hiérarchique opérationnel) Suivi de la production journalière, …
B Identification E1
E
S
O
I
N
S Conception E2
D
E
V
O E3
L Mise en œuvre
U
T
I Exploitation E4
O
N
Examen périodique
E5
du système
103
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. Mesure
Système d’indicateurs de performance: 5 étapes de construction (AFNOR, 2000)
Système d’indicateurs de performance
E1 : Identification
E Étape 2.2
Identifier les processus et activités que l’on doit améliorer
T
A Étape 2.3
Définir les inducteurs de performance
P
E Étape 2.4
Définir les indicateurs de performance
S
Étape 2.5
Structurer les indicateurs dans un tableau de bord
105
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. Mesure
Système d’indicateurs de performance: 5 étapes de construction (AFNOR, 2000)
106
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. Mesure
Système d’indicateurs de performance: 5 étapes de construction (AFNOR, 2000)
107
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
1. La performance : concept, nécessité de mesure et d’évaluation des
résultats
2. Mesure
Système d’indicateurs de performance: 5 étapes de construction (AFNOR, 2000)
Système d’indicateurs de performance
E5 : Examen périodique du système
• Pertinence des indicateurs et tableaux de bord
• coût d’obtention
• indicateur non adapté si :
• évolution des objectifs ou nouveaux objectifs
• responsable ou client ont changé ou si les attentes ont évoluées
• indicateur retenu ne permet plus de mesurer l’écart par rapport aux
objectifs
• indicateur inutile ou non suivi, il s’agit d’approfondir les raisons
• Satisfaction
• des utilisateurs par rapport aux besoins
• du système d’indicateurs et tableaux de bord par rapport aux objectifs
• Evolution du système
• maintien, modification ou suppression des indicateurs
108
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
2. La gestion décentralisée et le prix de cession interne
1. La décentralisation
1. Sens de la décentralisation
Mode de gestion en vertu duquel la direction délègue la responsabilité
de prendre des décisions aux employés de niveaux inférieurs de
l’organisation.
2. Objectif de la décentralisation
• Prise de décision.
• Motivation.
• Formation.
3. Limites de la décentralisation
• Dédoublement de certaines tâches.
• Incompatibilité de certaines responsabilités.
109
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
2. La gestion décentralisée et le prix de cession interne
Résumé des centres de responsabilité
Type de centre de responsabilité
Facteurs
Centre de Centre de Centre de profit Centre
Coûts revenus d’investissement
Contrôlés par Coûts Revenus Coûts, Revenus Coûts, revenus
le centre et contrôle
déterminants sur les
investissements.
Non contrôlés Revenus, Coûts, Investissement
par le centre investissement investissements dans les stocks -------
dans les stocks dans les stocks et les
et les et les immobilisations.
immobilisations. immobilisations.
Mesurés par Coûts associés à Revenus Bénéfices Rendement du
le système certains objectifs associés à associés à capital investi
comptable (habituellement certains objectifs certain objectifs associé à certains
un budget) (habituellement (habituellement objectifs.
un budget) un budget)
Non mesurés Performance Performance Performance Performance
par le dans les facteurs dans les facteurs dans les facteurs dans les facteurs
système clés de succès clés de succès clés de succès clés de succès
comptable autres que les autres que le autres que le autres que le
coûts. revenus. profit. rendement du
110
capital investi.
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
2. La gestion décentralisée et le prix de cession interne
111
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
2. La gestion décentralisée et le prix de cession interne
Avantages Si un prix du marché existe, Elle est habituellement Elle reflète les principes de
elle est objective et fournit les facile à mettre en place parce responsabilité et de
bons stimulants économiques. que les mesures de leurs coûts contrôlabilité sous-tendant les
sont souvent déjà disponibles centres de responsabilité.
dans le système comptable.
Inconvénients Il peut ne pas y avoir de marché ou il Il y a plusieurs possibilités de Elle peut conduire à des
peut être difficile de déterminer le bon coûts et tout autre coût que le décisions qui ne fournissent pas
prix du marché parce que le produit est coût marginal ne fournira pas le les meilleurs avantages
difficile à classer. bon signal économique. économiques.
112
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
+ coût standard de la
main d’œuvre directe
113
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
114
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
Quantités
Écarts
vendues
Vente
Prévisions
Réalisations Prix de vente
(Budget)
Coûts Production
115
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
Coûts réels
116
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
Écart global Variation des normes de Écart utile. Il tient compte de la nature du
coûts. coût fixe et variable. Il permet de
déterminer l’incidence d’une variation
des quantités et des coûts unitaires.
117
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
• Les écarts sur coûts variables renvoie à deux types d’écarts: écart sur
coût et écart sur quantité.
Coût
Cr
Cp
Écart sur quantité = (quantité
réelle –quantité prévue)* Coût
prévu
Quantité
Qp Qr
(Méthode 1)
118
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
• Les écarts sur coûts variables renvoie à deux types d’écarts: écart sur
coût et écart sur quantité.
Coût
Cr
Écart sur coût = (coût
réel –coût prévu)*
Quantité prévue
Cp
Écart sur quantité = (quantité
réelle –quantité prévue)* Coût
réel
Quantité
Qp Qr
(Méthode 2)
119
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
• Les écarts sur coûts variables renvoie à deux types d’écarts: écart sur
coût et écart sur quantité.
Coût
Cr
Écart sur coût = (coût
réel –coût prévu)* Ecart/Ecart =
Quantité prévue
(Qr – Qp) (Cr-Cp)
Cp
Écart sur quantité = (quantité
réelle –quantité prévue)* Coût
prévu
Quantité
Qp Qr
(Méthode 3)
120
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
121
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
3. Les coûts standards et l’analyse des écarts
2. Procédures de calcul d’écarts
122
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
4. La méthode des surplus de productivité (SPG)
1. Définition:
Le surplus de productivité globale est la différence, pour deux
périodes données, entre les excédents de quantités produites et les
excédents de quantités consommées. Ces quantités sont évaluées
en coûts (ou prix) constants (Doriath, 2005).
2. Objectifs du calcul
• Expliquer les origines du surplus (qu’il soit positif ou négatif)
• Révéler à qui il a profité (l’entreprise et/ou ses partenaires)
(Doriath, 2005).
123
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
4. La méthode des surplus de productivité (SPG)
3. Calcul
Décomposition du compte de résultat en prix et en quantité :
Calcul de l’écart global sur résultat : Ecart = écart sur quantités + écart sur prix
125
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
4. La méthode des surplus de productivité (SPG)
Avantages Limites
• Outil de mesure de la performance de • Méthode complexe et lourde à mettre
l’entreprise et de son évolution dans le en œuvre.
temps (comparaison des résultats).
• Méthode qui donne une analyse a
• Moyen d’analyse et de partage des posteriori: constat d’une situation
gains issus de l’amélioration des passée.
performances de l’entreprise entre elle
et les autres participants. • l’analyse privilégie une relation entre
les prix et les quantités, ignorant
• Moyen de donner une vision globale l’impact de la qualité sur les prix des
des avantages accordés et des héritages produits et des facteurs.
reçus.
• L’entreprise peut mesurer le résultat
du rapport de force entre elle et ses
partenaires.
126
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
5. Le tableau de bord : conception et exploitation
1. Définition
Un tableau de bord est un ensemble d'informations présentées de façon
synthétique et destinées au pilotage de l'entreprise et de ses centres de
responsabilité.
127
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
5. Le tableau de bord : conception et exploitation
3. Niveaux de tableaux de bord
Il y a un (ou plusieurs) T.B.G pour chaque centre de responsabilité. La pluralité des T.B.G
au niveau d'un centre est liée à leur périodicité. On distingue :
- un tableau de bord journalier avec les informations qu'il est urgent de connaître
quotidiennement ;
- un tableau de bord hebdomadaire établi le lundi (ou le mardi au plus tard) ;
- un tableau de bord mensuel établi dans un délai de 4 à 8 jours après la fin du mois.
128
V. LA MESURE DES PERFORMANCES
5. Le tableau de bord : conception et exploitation
129
Références bibliographiques
AFNOR (2000)
Alazard, C. & Separi, S. (2007), Contrôle de gestion. Manuel et applications- DCG 11, DUNOD.
Alazard, C. & SEPARI, S. (2004), Contrôle de gestion. Manuel et applications, 6 ème édition- DECF 7, DUNOD.
Anthony, R.N. (1965). Planning and Control Systems: A Framework for Analysis (Boston:Division of Research, Harvard
Business School)
Anthony, R.N. (1988). The Management Control Function, Harvard Business School Press, Boston, Mass.
Berland, N. (2004), La gestion sans budget : évaluation de la pertinence des critiques et interprétation théorique, Finance
Contrôle Stratégie – Volume 7, n° 4, décembre 2004, p. 37 – 58.
Boisselier, P. (2005), Contrôle de gestion. Cours et applications – DECF Epreuve n°7, 3ème édition, Vuibert.
Bouquin, H. (1986), Le contrôle de gestion, PUF, Paris
Bronet, v . (2006), Amélioration de la performance industrielle à partir d’un processus Référent :
déploiement inter entreprises de bonnes pratiques, Thèse de doctorat en Génie civile, Chambérie.
Doriath, B. (2005) Contrôle de gestion, 4ème édition, DUNOD.
Jacquot, T. &nMilkoff, R. (2007), Comptabilité de gestion: analyse et maîtrise des coûts, Pearson Education DAREIOS.
Hongren, C., Bhimani, A., Datar, Foster, G. (2003), Contrôle de gestion et gestion budgétaire , 2 ème édition, Pearson
Education DAREIOS.
Hongren, C., Bhimani, A., Datar, Foster, G. (2006), comptabilité de gestion, 3ème édition, Nouveaux Horizons.
Langlois, G. & Bringer, M. (2002), Contrôle de gestion, entrainement et cas corrigés, épreuve n°7
DECF/DESCF/MSTCF/MSG, FOUCHER.
SITE WEB,
www.academia.edu/1616140/Système_de_pilotage_de_la_performance... de décision de chaque acteurs •Perception
différente d'un acteur à l'autre Plusieurs acteurs • Multi-périodes (Tomala, 2002)
www.grenoble-em.com (cours de fondement du contrôle de gestion)
www.comptaliatv.tv/cours (cours de contrôle de gestion et de management)
130
EXPOSES
THEMES PROPOSES
131