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INTRODUCTION

La théorie des organisations est une discipline qui étudie des organisations aussi bien
marchandes que non- marchandes, dans toutes leurs diversités pour analyser le
fonctionnement de la structure.
Elle est apparue suite à la grande révolution industrielle du XIXe siècle avec l’essor de
l’industrie et le développement des grandes entreprises. Son objectif est de comprendre
comment améliorer le fonctionnement des différentes entités et en particulier les entreprises.
Cela de manière rationnelle c’est-à-dire en planifiant et organisant les choses de façon à
accroître l’efficacité globale de chaque action.
La théorie de l’organisation est donc ce outils qui donne les clés afin d’apprendre à gérer les
situations de gestion (conflits, changements au sein de l’organisation etc...) et pour améliorer
la prise de décision dans un environnement dynamique et évolutif.
I. Les différentes théories de l’organisation
1. La théorie des droits de propriété
La théorie des droits de propriété permet d'expliquer le comporte- ment des managers selon
les organisations auxquelles ils appartiennent. de la firme capitaliste managériale, de
l'entreprise soviétique ou de la firme autogérée sont des différences de degré et pas de nature.
Elle se fonde sur l'idée que l'existence de droits de propriété clairement définis est une
condition essentielle de l'initiative individuelle. Dans ces circonstances, la maximisation de
l'utilité individuelle peut entraîner un accroissement de l'efficacité collective. Ces droits de
propriété stimulent l'effort économique individuel et sont donc source de croissance : la
confiance dans les droits de propriété, qui assure la sécurité des transactions, l'appropriation
du rendement des investissements favorise l'investissement dans le progrès technique et dans
le capital humain.
2. La théorie des coûts de transactions
Un coût de transaction est l'écart entre le prix fictif d'un service productif infinitésimal, le
"prix essentiel" (dont le prix effectif pourrait être représenté par un pourboire) et le prix
effectif d'une marchandise. Plus cette dernière sera technicisée, plus le coût de
transaction sera élevé. En effets elle représente plus seulement un instrument de
discrimination entre le marché et la hiérarchie, mais une grille d'analyse utile pour
comprendre comment se façonnent les rapports de pouvoir, de contrôle et donc d'organisation
entre les différents agents. C’est ainsi que Oliver Williamson a consacré sa vie à la recherche
théorique sur les coûts de transaction. Parti d'une analyse de deux formes extrêmes de modes
de gouvernance le marché et la firme avant d'étudier les formes hybrides comme les alliances
et les contrats.
3.La théorie de l’agence
La théorie de l'agence ou dilemme de l'agence est la branche de l'économie qui s'occupe des
conséquences du problème principal-agent, en particulier à l'intérieur d'une même unité
économique, administration ou entreprise. La théorie de l'agence est fondée sur une
opposition entre deux agents : d'une part, le détenteur des moyens de production, alors appelé
« actionnaire », ou de manière générale, « le principal » ; d'autre part, l'agent qui exploite les
moyens de production du premier à sa demande. La théorie de l'Agence (1957) ne prend pas
en compte l'ensemble des problématiques organisationnelles qui ont court au sein d'une
entreprise. La rémunération comme outil de pilotage de la performance du dirigeant ne peut
être pleinement satisfaisante tel qu'elle est conçue.
4.La théorie des contrats incomplets
La théorie des contrats incomplets. Comme l'intitulé de cette théorie le laisse entendre, cette
approche postule l'incomplétude des contrats. Un contrat est incomplet quand il n'est pas
possible de prévoir et donc d'écrire ce qui doit se passer dans tous les cas de figure possibles.
La théorie des contrats incomplets prend sa source dans les travaux de Ronald Coase et d'Oliver
Williamson sur les coûts de transaction. Les contrats peuvent être caractérisés par une durée
longue, voire très longue mais les théoriciens des contrats incomplets précisent que leur durée
peut s'avérer illimitée, car il est généralement trop coûteux ou épistémiquement impossible de
spécifier toutes les éventualités futures. Le contrat sert à gérer cette relation d'autorité et de
subordination contre l'incertitude du futur.
5. Théorie de la contingence structurelle
À partir de 1955, beaucoup de travaux sur l'organisation s'opposent à l'idée qu'il existe une
structure unique qui soit préférable à toutes les autres, ce que soutiennent les partisans de la
théorie classique. Ces théories sont désignées sous le nom de théories de la contingence
structurelle. Selon ce principe, ces théories mettent en exergue qu'à des situations différentes
et variables peuvent correspondre des structures d'entreprises spécifiques

II. Les Principaux théoriciens

1.Max Weber

Max Weber (1864-1920) - selon cet auteur, le meilleur mode de management était celui qui
repose sur les règles et le respect de la ligne hiérarchique. Il a apporté la formalisation des
procédures, l'analyse et la coordination des tâches. Il propose ainsi une théorie des relations
de causalité spécifique aux sciences sociales qui combine. Il dit qu'il n'y a jamais une seule
cause à un phénomène donné, mais un ensemble de causes, dont, éventuellement, on ne peut
jamais venir à bout.

2.Taylor
Frederick Winslow Taylor, né le 20 mars 1856 à Germantown (Pennsylvanie) et mort le 21
mars 1915 à Philadelphie, est un ingénieur américain. Il développe le taylorisme une doctrine
d'organisation du travail qui se veut scientifique. Elle repose sur une division horizontale du
travail, où chaque ouvrier répète un nombre réduit de tâches.

3.Fayol
Henri Jules Fayol (Istanbul, 1841 - Paris, 1925) est un ingénieur civil des mines français,
auteur de L'Administration industrielle et générale (1916). Il développe le principe de l'unité
ce commandement est resté célèbre : « Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir
des ordres que d'un seul chef. » En termes mathématiques, la hiérarchie doit être
schématisable en arbre, et non en réseau

4.Adam Smith
Adam Smith, Écossais et professeur de « philosophie morale » de son état, est né en 1723.
Sa théorie est celle de l'avantage absolu. Certains pays ont des avantages que d'autres n'ont
pas et donc « tant que l'un des pays aura ces avantages et qu'ils manqueront à l'autre, il sera
toujours plus avantageux pour celui-ci d'acheter au premier, que de le fabriquer lui-même ».

5.Mintzberg
Henry Mintzberg (né le 2 septembre 1939 à Montréal) est
un universitaire canadien en sciences de gestion. Mintzberg se base sur les travaux de la
contingence structurelle et utilise les quatre facteurs internes (âge, taille, technologie,
stratégie) ainsi que les facteurs de contingence externes pour indiquer qu'en fonction de ce
contexte, les organisations évoluent différemment.

III. Les principaux objectifs

Piloter : fixer des objectifs et contrôler les résultats


Dans le cadre du pilotage de l'organisation, le manager va mettre en place
une stratégie, définir des objectifs cohérents et un but à atteindre. Par la
suite, il va contrôler si les résultats obtenus sont conformes aux objectifs fixés. Si
besoin, il étudiera les actions correctrices à mettre en œuvre afin d'améliorer les
résultats futurs.
Organiser : répartir et coordonner le travail
Le management consiste à organiser le travail. Pour cela, il faut définir puis
répartir les tâches entre les individus qui composent l'organisation, puis
coordonner leurs actions afin d'atteindre efficacement l'objectif commun.
Animer : mener et mobiliser les hommes
Gérer une organisation nécessite de mobiliser tous ses acteurs afin d'atteindre
l'objectif commun. Il faut, selon les cas, mettre en place des actions de
formation, des systèmes d'évaluation ou de motivation des acteurs.
Diriger : prendre des décisions pour réaliser les objectifs
Diriger l'organisation, c'est prendre des décisions qui vont l'engager sur le long
terme mais qui sont nécessaires à la réalisation de ses objectifs.
Conclusion

In fine les fondements du management développent une pensée méthodique, ordonnent les
activités et suscite l'efficacité et l'effort humain. Ils sont un élément crucial compte tenu des
réalisations sociales, économiques et politiques.

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