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II. MÉTHODES :
1. Marketing à l’exportation :
• Début de la démarche d’internationalisation : Prolonger sur les marchés étrangers la
politique menée avec succès sur le marché national.
• Nécessité d’adaptation de tout ou partie de la politique commerciale.
• Stratégie internationale ethnocentrique :
• Opérations internationales secondaires par rapport aux opérations domestiques
• Centralisation des décisions et tendance à reproduire les pratiques commerciales du
marché d’origine.
Régiocentrique Géocentrique
L’unité de base est le
L’unité de base est le marché mondial
Approche
niveau régional considéré comme
unifié.
Décisions au niveau
régional, tendance à la Centralisation et
Conséquences standardisation, avec standardisation
les seules adaptations maximale.
nécessaires.
III. COMPLÉMENTS
IV. APPLICATION :
L’entreprise BEBE ALICE est spécialisée dans les vêtements de jour et de nuit pour les très
jeunes enfants. Elle commercialise ses produits en France sous la marque Perlimpinpin dans la
grande distribution et à l’étranger dans des boutiques multimarques. Avant d’approcher le marché
espagnol, elle a collecté les différentes informations sur les caractéristiques du marché auprès de la
Mission économique de Madrid. L’entreprise envisageait d’aborder le marché espagnol comme le
marché français.
Travail à faire : Compte tenu des informations ci-dessous, pensez-vous qu’une approche
standardisée et possible ? Si non, quelles adaptations seraient nécessaires pour mieux réussir sur ce
marché ?
ANNEXE :
La population espagnole s’élevait à 41,3 millions d’habitants. Avec près de 370 000
naissances, le taux de natalité est le plus faible d’Europe, mais le nombre de femmes en âge de
procréer est en augmentation.
La croissance économique forte (3,7 %) reste portée par le dynamisme de la consommation.
Le chômage a baissé, 8 % en 2007.
Le chiffre d’affaires du secteur de la puériculture serait de l’ordre de 277 millions de ronds
dont 65 % pour la grande puériculture (mobilier premier âges, accessoires de décoration et
puériculture roulante) et 35 % pour la petite puériculture (biberons, sucettes, tétines et articles de
layette et trousseau). La progression annuelle est estimée à plus de 10 % en valeur.
Si les familles espagnoles ont moins d’enfants, la part du budget qu’elles consacrent à l’achat
d’articles de puériculture ne cesse d’augmenter. La dépense moyenne engendrée par la naissance
d’un enfant est d’environ 1538 €.
L’espagnol est devenu un consommateur exigeant, averti, qui n’hésite pas à acheter des
articles de qualité et sophistiqué (à noter l’important essor des ventes d’articles de sécurité).
Les habitudes de consommation sont liées également un facteur climatique (régions au
climat plus ou moins doux), ce qui entraîne des choix de matière textile adaptée, et spécifiques aux
habitudes espagnoles (par exemple, la dimension des tours de lit est différente de celle en France).
Dans l’ensemble, la demande se porte sur le moyen et le moyen/bas de gamme, l’entrée de
gamme et le haut de gamme ne touchant qu’une faible partie des consommateurs. 70 % des
vêtements d'enfants disponibles sur le marché espagnol sont produits localement et les 30 %
restants correspondent à des importations européennes haut de gamme ainsi qu'à des produits bas
de gamme asiatiques.
Les différents articles sont commercialisés par la grande distribution, les détaillants
spécialisés, les grands magasins, chaînes et franchises. Les détaillants sont de bons professionnels
qui connaissent bien le marché et adaptent leurs points de vente afin que les consommateurs se
sentent à l'aise et trouvent conseil, aide et tous les produits pour bébé avec vente assistée.
On note en effet « mode » pour les vêtements européens (français, italien) dans les grandes
villes et l'on reste très traditionnel pour les vêtements religieux, baptême, communion et
conservateur pour les cadeaux de naissance de peur de choquer la maman. Les disparités
régionales sont encore fortes.
II. DÉMARCHE :
A. ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE :
1. Notion de mondialisation :
Notion de mondialisation : Processus par lequel les échanges de biens et services, capitaux,
hommes et cultures se développent à l’échelle planétaire et créent des interactions de plus
en plus fortes entre les différentes parties du monde.
Organisation internationale des productions
Flux de capitaux très importants circulant entre places financières internationales par
l’intermédiaire d’institutions financières collectant des capitaux dans le monde entier
2. Indicateurs de la mondialisation :
Solde commercial (X – M)
Taux de couverture (X/M x 100)
Taux d’exportation (X/PIB x 100)
Taux d’ouverture (X + M)/2 x 100 / PIB
Part de marché d’un pays A (Exportations de A x 100 /Demande mondiale)
Termes de l’échange (Indice des prix des exportations x 100/Indice des prix des
importations)
3. Cadre de la mondialisation :
OMC
Accords gérés par l’OMC (GATT ; GATS ; ADPIC; …)
Organismes financiers (FMI, Banque Mondiale, SFI, …)
Accords régionaux (UE, MERCOSUR, ALENA, ASEAN, Marché commun de l’Afrique de l’Est et
de l’Afrique Australe, …)
4. Acteurs de la mondialisation :
Etats
FMN (firmes multinationales)
ONG (organisations non gouvernementales)
Acteurs de la finance internationale (Banques, fonds de pension, investisseurs,
institutionnels, …)
Autres acteurs (PME, individus)
B. ENVIRONNEMENT GÉOPOLITIQUE :
2. Risque pays :
Notion clé pour toute entreprise ayant des activités à l’international (exportation,
investissement)
A l’origine de nombreux sinistres : Non-paiement de l’acheteur, interruption de contrats,
dommages matériels, problèmes de sécurités pour les biens et les personnes expatriées,
confiscation, …
Nécessité d’anticiper les risques et de les réévaluer régulièrement
Plusieurs facettes :
TYPE DE
FACTEURS DE RISQUE EXEMPLES
RISQUES
Atteintes aux droits de la
Régime politique instable
propriété, nationalisation,
Politique Violences politiques,
confiscations, expropriations,
guerres
ingérence de l’Etat
Manque de devises
convertibles, Hausse des Inconvertibilité de la devise,
Financiers taux d’intérêts, Inflation, Contrôle des changes, Risque de
Déficits de la balance des non-transfert
paiements
Déficits commerciaux et de
Mise en place de barrières
Economiques la balance des paiements,
tarifaires et non tarifaires
Protectionnisme
Système judiciaire Manque de respect des contrats,
Environnement
déficient, Contrôle des Absence de sécurité des
des affaires
investissements étrangers transactions, Corruption
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Conditions de vie et de
travail sources d’instabilité,
Sociaux Crèves, émeutes, boycott, …
pauvreté, chômage,
inégalités
Risques naturels et
Géographiques Catastrophes naturelles, virus, …
sanitaires
Retards et défauts de paiement,
Situation économique
faillites d’entreprises, difficultés de
Commerciaux générale, Situation
financement des opérateurs
financière des entreprises
locaux, …
C. ENVIRONNEMENT JURIDIQUE :
FAMILLES
ZONES CONCERNÉES PRINCIPES GÉNÉRAUX
JURIDIQUES
Droit non écrit reposant
Common USA, Canada, Anciennes colonies
principalement sur les décisions de
Low britanniques
juge (jurisprudence)
Europe Latine, anciennes colonies Droit écrit (code) auquel se réfèrent
Civil Low de pays latins dont Maroc, Europe les juges pour interpréter les cas
du Nord, Pays scandinaves concrets
Droit Pays musulmans appliquant la Le Coran réglemente tous les aspects
islamique Charia de la vie en société
Existence d’un cadre commun mis en place par la Chambre de Commerce Internationale
C.C.I. (Lex Mercatoria) permettant de régler les problèmes juridiques dans le cadre des
échanges internationaux.
Règles uniformes telles que les Incoterms, le Crédit documentaire, la Lettre de crédit stand-
by.
III. APPLICATION :
En vous appuyant sur le texte et les données statistiques ci-dessous, analysez le degré de
risque de l'Inde.
L'Inde a affiché en 2006/07 un nouveau record de croissance (9,4 %). Une très légère
décélération a cependant été constatée depuis, mais le rythme demeure soutenu (9 % de croissance
encore attendue pour 2008/09 et plus de 8 % pour 2008-2009). La progression de l'activité est
portée tant par l'industrie que par les services. Dans ces circonstances, l’indice Coface des incidents
de payement demeurent en dessous de la moyenne mondiale. Néanmoins, il est très difficile
d'obtenir les résultats financiers des entreprises de taille moyenne et les bilans consolidés des
groupes.
Les acteurs économiques :
le secteur public ou parapublic domine dans de nombreux secteurs (défense, aéronautique,
spatial) ;
les grands groupes familiaux (Mittal, Tata, …) se trouvant surtout dans l'électronique,
l'industrie plastique, la sidérurgie ;
de nombreuses PME dans le commerce, la production de cuir, le textile...
Les signes de surchauffe (creusement modéré des comptes extérieurs et inflation
persistante) restent à surveiller. Le besoin de financement extérieur est cependant couvert par des
entrées de capitaux longs. La croissance économique est durable car elle s'appuie sur de bons
fondamentaux : taux d'épargne et d'investissement élevés, ratios d'endettement extérieurs
modérés.
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II. DÉMARCHE :
A. MOTIFS DE L’INTERNATIONALISATION :
4 principaux facteurs :
Les facteurs commerciaux
Les facteurs industriels
Les facteurs d’environnement
Les facteurs d’opportunité
1. Facteurs commerciaux :
Etroitesse du marché national ou sa saturation :
Dimension réduite du marché national
Exacerbation de la concurrence sur le marché national, raréfaction des débouchés, faible
croissance de la demande
Spécialisation de l’entreprise :
Insuffisance des débouchés sur le marché national
Marché extérieur source de relais de croissance
Régulation des ventes :
Ralentissement de la croissance économique dans un pays compensé par des commandes
en provenance de l’étranger
Limitation des effets de la saisonnalité
Cycle de vie international du produit :
Différence de niveau de développement entre les pays
2. Facteurs industriels :
Recherche d’économie d’échelles :
Possibilité d’amélioration de la compétitivité-prix de l’entreprise
Amortissement des coûts de R&D
Abaissement des prix de lancement
Abaissement des coûts de production lié aux investissements à l’étranger :
Exploitation des opportunités offertes par des coûts avantageux des facteurs de production
(matières premières et travail)
Accession aisée à des sources financières au niveau national et international
Contournement de réglementations fiscales, sociales et environnementales strictes dans le
pays d’origine
3. Facteurs d’environnement :
Décloisonnement des marchés :
GATT – OMC : Développement du multilatéralisme
Système Monétaire International
Croissance soutenue et continue des échanges commerciaux au niveau international
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4. Facteurs d’opportunité :
Demande spontanée :
Participation à des manifestations commerciales
Demande d’informations,
Rencontre avec les représentants de l’entreprise
Existence d’une production excédentaire :
Moyen d’écoulement des stocks de produits destinés au marché local non absorbés par ce
dernier
Motivation du dirigeant :
Profil, formation, connaissances linguistiques, connaissance des pratiques d’exportation,
goût à l’innovation, goût au risque, ouverture d’esprit, vécu à l’étranger
B. RISQUES DE L’INTERNATIONALISATION :
2 principaux risques :
La sous-estimation des coûts
L’environnement international incontrôlable
Rythme d’internationalisation
Nombre de
marchés
servis
Dispersion
Concentration
Temps
Source : Ayad et Zif, Journal of Marketing, vol. 43, printemps 1979, Droits réservés
Cette dualité entre la concentration et la dispersion s'applique, au sein d'un marché national,
à la définition des segments de clientèle à couvrir. Aussi, en tenant compte de l'alternative
dispersion/ concentration en termes de pays et en termes de segments de marché dans chaque
pays, on obtient quatre stratégies possibles.
Segments
Concentration Segment
Pays
Concentration Double concentration Stratégie géocentrée
Segmentation
Dispersion Diversification
transnationale
Double concentration : Cette stratégie suppose que les segments retenus soient
suffisamment importants et stables.
Double diversification : Cette stratégie suppose des ressources importantes pour s'imposer
dans de nombreux pays. Elle n'est concevable que pour des grands groupes internationaux.
Géocentrée : Cette stratégie traduit un enracinement dans un petit nombre de pays. Elle
correspond souvent aux premiers stades du développement international. Elle suppose une
gamme de produits large pour pouvoir toucher des segments de clientèle différents. Elle est
d'autant plus efficace que des économies d'échelle sont possibles en termes de distribution
et de communication.
Segmentation transnationale : Cette stratégie s'applique à des entreprises fortement
spécialisées qui ont des clients potentiels dans un grand nombre de pays.
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Le choix entre stratégie de concentration est facile de dispersion dépend du produit, les
caractéristiques du marché et de l'entreprise.
Marché
domestique
Marché global.
Marché Marché international. Marché multinational. Le marché domestique
domestique. Les marchés étrangers Le marché domestique n’est qu’un espace
n’est qu’un des marchés Source : Joffre, Encyclopédie
Un seul marché sont des satellites ; le géographique défini de gestion, Economica, 1989
marché domestique est nationaux de taille comme une unité de base
primordial. variable d’un marché mondial
unifié.
Ces choix ont des conséquences très importantes en matière de conception de la stratégie
mercatique internationale de l'entreprise et de la structuration des activités internationales. On
peut classer les entreprises en 4 types (modèle ERPC)
III. APPLICATION :
EVOLIS fabrique des imprimantes high-techs pour cartes plastiques. L'entreprise a misé sur
le design tout en innovant sur les fonctionnalités et en se positionnant 20 % en dessous du prix de
ses concurrents grâce à une structure légère. L'entreprise a dès le départ su qu’elle se
développerait à l'international. Elle a commencé par s'intéresser à l'Europe, puis, en saisissant les
opportunités qui se présentent, elle a ouvert une filiale à Miami, qui lui ouvre les portes de
l'Amérique du Sud et un bureau à Singapour pour asseoir son développement en Asie.
La coopérative viticole DOMAINE LACROIX propose des vins de qualité. Cependant, elle a de
plus en plus de difficultés à écouler sa production dans la grande distribution car la concurrence est
très forte. Elle commence donc à vendre au Benelux avec un agent, puis en Grande-Bretagne et en
Allemagne. L’étape suivante est les États-Unis. Là elle recourt à des importateurs différents selon
les produits. Elle s'appuie sur une gamme variée de produits complémentaires et développe des
vins haut de gamme moins dépendants des aléas du marché.
L'entreprise DUBUIT fabrique des encres sérigraphiques pour l'impression, présentes à la
fois dans l'étiquetage, les affiches, les plaques d’immatriculation, les cartes de crédit... Très vite,
l'entreprise a compris le rôle de l'innovation dans son métier mais aussi la nécessité de suivre ses
clients qui s'implantent à l'étranger. Pour cela, elle n'hésite pas à ouvrir des filiales et à produire à
côté de ses clients.
L'entreprise SALADUP produit et commercialise de la mâche. Elle propose ses salades en
sachets (produit dit de 4ème gamme). Pour rentabiliser son outil de production elle commercialise
ses produits en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne dans les grandes et moyennes
surfaces.
II. DÉMARCHE :
A. ANALYSE FONCTIONNELLE :
Réalisation de l’évaluation des grandes fonctions de l’entreprise pour mettre en évidence
des ressources de l’entreprise qui conditionnent ses forces et ses faiblesses.
Mesure du degré de savoir-faire international de l’entreprise.
Ensemble de questions permettant de décrire le « profil » de l’entreprise.
2. Capacités logistiques :
Analyse du système de distribution physique dont la fonction est l’acheminement du produit
en bon état et dans les délais acceptables jusqu’à l’acheteur.
Questions types :
Disposez-vous d’une capacité de stockage ?
Faites-vous appel à la sous-traitance pour l’emballage ? le stockage ? le transport ?
Pouvez-vous réaliser des formalités administratives à l’exportation ?
Quel est le délai entre la prise de commande et la livraison des produits ?
3. Dimension financière :
Analyse de la capacité financière de l’entreprise à 3 niveaux :
Investissement (financement des investissements dans le pays et à l’étranger)
Besoin de fonds de roulement
Risques financiers : risque de non-paiement et risque de change
Questions types :
Quelle est l’importance du fonds de roulement ?
Quelle est l’importance la trésorerie disponible ?
Quelle est l’indépendance financière ?
Quelle est l’importance des capitaux propres de l’entreprise ?
L’entreprise dispose-t-elle d’une capacité d’endettement ?
Dispose-t-elle d’une bonne capacité d’autofinancement ?
Peut-elle bénéficier d’aides publiques pour réduire ses frais d’exportation ?
4. Ressources humaines :
Analyse des compétences du personnel, de l’organisation interne et des capacités de
coordination et de contrôle de ses partenaires dans l’entreprise.
Questions types :
Les dirigeants ont-ils eu une expérience dans le domaine de l’exportation ?
Quel est le niveau de formation et d’expérience du personnel dans le domaine logistique ?
des pratiques commerciales étrangères et cultures étrangères ? des techniques spécifiques
du commerce international ?
Pour les compétences inexistantes en interne, l’entreprise dispose-t-elle des moyens en
temps et des moyens financiers pour les faire acquérir ?
Peut-elle recruter du personnel ?
Existe-t-il une structure export ?
Comment seront assurées les tâches administratives de suivi de l’exportation ?
L’entreprise dispose-t-elle des ressources humaines en quantité suffisante pour traiter le
surcroît de travail lié à l’exportation ?
Le personnel affecté à l’export est-il flexible et capable de changer les habitudes de travail ?
Le personnel est-il motivé ?
5. Système d’information :
Analyse du système d’information.
Questions types :
L’entreprise pratique-t-elle une veille commerciale, technologique, juridique… ?
Quelles sont ses sources d’information ?
L’entreprise utilise-t-elle les organismes professionnels pour la veille commerciale ?
A-t-elle recours à des études de marché ?
Réalise-t-elle elle-même ses études, ou fait-elle appel à une société spécialisée ?
Utilise-t-elle les remontées d’informations de son réseau de vente ?
6. Produit :
Analyse du caractère exportable du produit.
Questions types :
Quelle est l’étendue de la gamme ?
Quel est le taux de renouvellement des produits ?
Quelle est la phase du cycle de vie du produit ?
Quel est l’avantage concurrentiel du produit sur le marché de référence ?
Le produit peut-il faire l’objet d’adaptations à moindre coût ?
Le produit est-il conforme à des normes internationales ?
L’entreprise vend-elle ses produits sous sa propre marque ?
Cette marque est-elle protégée au niveau national ? au niveau international ?
A-t-elle déposé des brevets ou des modèles dans le pays ? au niveau international ?
A-t-elle les ressources pour fournir un service après-vente à l’étranger ?
8. Politique commerciale :
Analyse de la politique commerciale (distribution, prix, communication) mise en œuvre par
l’entreprise.
Questions types :
Quels sont les réseaux de distribution utilisés ?
Quels sont les outils d’animation et de motivation du réseau de vente utilisés ?
Comment l’entreprise contrôle-t-elle les intermédiaires et les commerciaux ?
Connaît-elle la structure de ses prix ?
Pratique-t-elle des prix différenciés selon les marchés ?
Sur les marchés étrangers, en quelle devise facture-t-elle ?
Se protège-t-elle contre le risque de change ?
Sur les marchés étrangers, propose-t-elle des prix en fonction de différents Incoterms ?
Sa marque et ses produits ont-ils une forte notoriété ?
Quelle est leur image ?
L’entreprise participe-t-elle à des manifestations commerciales ? lesquelles ?
Dispose-t-elle d’une documentation en langues étrangères ?
A-t-elle un plan de communication et de promotion ?
Avec quel budget ?
Dispose-t-elle d’un site Internet ? en plusieurs langues ?
Met-elle en œuvre les actions de communication par elle-même ou fait-elle appel à des sous-
traitants ?
1. Compétitivité technologique :
Mesurée par le degré de nouveauté de la technologie utilisée, par la capacité de l’entreprise
à innover et à s’adapter aux évolutions technologiques.
Questions types :
L’entreprise détient-elle un savoir-faire technique de pointe ?
Dispose-t-elle des brevets ?
Satisfait-elle aux normes en vigueur dans les pays les plus exigeants ?
2. Compétitivité commerciale :
Mesurée par la capacité d’adaptation de l’offre au marché visé et par la capacité à faire
mieux que la concurrence sur les différentes dimensions du plan marchéage.
Questions types :
Pouvez-vous caractériser la phase du cycle de vie des produits sur les marchés extérieurs ?
Disposez-vous d’un portefeuille complet de produits se renouvelant au moins aussi vite que
celui des concurrents ?
Avez-vous une politique de marque ?
Votre marque est-elle protégée ?
Réalisez-vous des études pour connaître les goûts et habitudes de consommation ou
d’utilisation dans les pays visés ?
Quels sont les paramètres déterminants de la compétitivité sur ce marché (prix, distribution,
service après-vente, marque, made in …,…) ?
III. APPLICATION :
Dans le secteur de la verrerie française, la Verrière ouvrière albigeoise est numéro trois
derrière Danone et Saint-Gobain (85 % du marché à eux deux). Née en 1896 sous forme de
coopérative ouvrière de production, elle est spécialisée dans la fabrication de bouteilles de vin (80 %
de son chiffre d'affaires). En 1989, au bord de la faillite, elle est reprise par des filiales du Crédit
Lyonnais et Saint-Gobain. Le capital passe alors de 2,3 à 11,5 millions d'euros. Les indispensables
mutations technologiques auxquelles elle doit faire face n'entament ni la cohésion sociale ni l'esprit
participatif de l'entreprise. Sur un marché national en baisse, concurrencé par les Espagnols et les
Italiens qui pratiquent des prix très bas, l'entreprise n'a d'autre alternative que d'améliorer sa
productivité et sa compétitivité. Elle informatise les chaînes, les dote de caméras de contrôle. Les
investissements sont réguliers et assurent une production de grande qualité. Cette modernisation
s’accompagne d'un important plan de formation professionnelle.
Le nouvel actionnaire Saint-Gobain devient un partenaire actif en matière de recherche-
développement. En 1990, elle se lance sur les marchés internationaux. L'Espagne, l’un des premiers
pays viticoles européens lui sert de test. La proximité géographique permet de maîtriser facilement
la logistique. Sans service export, l'entreprise passe par un agent commercial en Catalogne : elle
propose des modèles nationaux puis progressivement les standards français.
En quatre ans, le service export se structure : son responsable est chargé d'analyser les
marchés, de cerner la demande de la clientèle, de sélectionner les distributeurs. Le maillon essentiel
du circuit de commercialisation export est en effet le distributeur local.
Celui-ci est recruté sur sa solvabilité, son image et sa capacité à respecter les engagements.
L'exportation se développe progressivement : Espagne, Allemagne, Hollande, Belgique, puis pour
diversifier les risques, l'Europe du Sud (Chypre, Grèce, Portugal) et des marchés plus lointains
(Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud). L'objectif est de trouver un débouché nouveau tous
les deux ans. L'entreprise doit faire face au surcoût logistique à l'export (préacheminement routier
par palettes jusqu'au port de Marseille, par de multiples transporteurs ce qui représente 6 à 10 % du
prix de vente qui a tendance à baisser) ; elle les compense par la modernisation constante de son
outil de production. En 1995, elle obtient la certification 9001 (assurance qualité en
conception/développement, installation et soutien après la vente). La souplesse de son outil de
production lui permet aussi de mieux s'adapter aux marchés étrangers et de produire en petites
séries (dames-jeannes pour la Hollande, bouteilles de Porto pour le Portugal …). Une grande
capacité de stockage lui permet de respecter les délais, de satisfaire des demandes urgentes et
ponctuelles et d'assurer un service d'excellente qualité.
Travail à faire : Analyser les raisons du succès de l’entreprise sur le marché étranger.
II. DÉMARCHE :
A. CATÉGORIES DE VEILLE :
Type de veille Contenu Exemple de points à surveiller
Environnement Clients, prospects, appels d'offres,
Veille commerciale
commercial fournisseurs
Comportement du
Marchés et
Veille marketing consommateur, nouveaux
consommateurs
produits
Rumeurs, mécontentements, avis
Image et notoriété de
des consommateurs, retombées
Veille d’image l'entreprise ou des
des campagnes de
marques
communication
Concurrent direct et
Stratégie, politique commerciale,
Veille concurrentielle indirect, actuelles et
accords, nouveaux produits
potentielles
Information
technologique, acquis
Brevets, normes, évolutions et
scientifiques et
Veille technologique ruptures technologiques,
techniques relatives aux
recherche fondamentale
produits et aux procédés
de fabrication
Législations et Lois, décrets, jurisprudence,
Veille juridique
réglementations propositions de loi, fiscalité
Veille sociétale ou Environnement socio- Évolution des mœurs, des
sociopolitique ou économique, politique, mentalités, risques, mouvements
environnementale géopolitique sociaux
La veille stratégique s’appuie sur les autres veilles citées pour aider à la prise de décision.
B. MÉTHODES DE LA VEILLE :
Tout support et tout canal d’information : recherche documentaire, collecte périodique de
certaines données, collecte en continue de renseignements épars.
Rôle essentiel dans la démarche de l’information informelle.
Veille : Etat d’esprit s’appuyant sur la culture collective de l’information, l’échange des
connaissances et le travail en réseau.
C. OUTILS DE LA VEILLE :
Outils de recherche d’information sur Internet
Outils Fonctionnalités Intérêts
Des milliards de documents
Moteur de recherche : indexés. Requêtes pouvant être
Google (google.fr) Trouve des informations affinées grâce à la « recherche
MSN (msn.fr) sur un thème donné avancée ». Mises à jour régulières
Yahoo ! (yahoo.com) des bases de données des
moteurs.
N'effectue pas de
Méta moteur Copernic
recherche par lui-même
(www.copernic.com/fr/)
mais lance une même Multiplie les chances d'obtenir
Metacrawler
recherche simultanément des réponses intéressantes.
(www.metacrowler.com)
sur les principaux
moteurs de recherche.
Contrairement aux moteurs de
Annuaire professionnel : Répertorie des sites
recherche, répertorie des sites qui
Veille.com concernant un secteur,
ont été sélectionnés par des
Rime.ccip.fr ou un métier donné
spécialistes.
Interroge plusieurs titres à la fois,
Agrégateur ou serveur de Recherche sur plusieurs
avec possibilité de poser des
presse Diva, titres de presse à la fois
requêtes complexes.
Information financière, Fichier contenant des
Base de données commercial, marketing, informations qui ont été
spécialisée Kompass technologique ou sélectionnées, validées et
scientifique structurées
Permet de suivre voire anticiper
Journaux de bord en des tendances sur les nouveaux
ligne tenus par des produits, opinions d'une
Blog
cadres d'entreprises, communauté, situation de crise
Blogsearch.google.com
experts dans un domaine, dans une entreprise, anticiper les
par des consommateurs, projets des clients... Les
des entreprises, ... commentaires des internautes
sont sans langue de bois.
Échanger des informations sur un
Forum de discussion thème précis. Recevoir l'ensemble
Courriers électroniques,
(newsgroup) des messages échangés par le
échangés au sein d'un
Groups.google.fr groupe, répondre à ceux qui
groupe de personnes
fr.groups.yahoo.com intéressent uniquement. Poser
une question précise à la liste...
Extrait l'information cachée dans
Logiciel d'analyse de
les recoins de la toile : blogs,
Logiciel de text-mining texte qui explore la face
bases de données scientifiques, ...
Logiciel Datops cachée d'Internet, et
et permet de repérer les
Logiciel Luxid mesure que l'occurrence
tendances (exemple : critiques
des mots clés
produits sur les blogs)
III. APPLICATION :
L’entreprise OILUSE commercialise toutes sortes d’huiles végétales sur les marchés
internationaux : huiles de tournesol, d’arachide, de colza, de soja, de pépin de raisin, de maïs, de
palme, d’olive, de lin ou de ricin. Elle décide de mettre en place une veille.
Travail à faire : Identifiez quelques thèmes qui devront faire l’objet de cette veille.
II. DÉMARCHE :
A. CRITÈRES DE SÉLECTION
Critères : Nombre d’indicateurs quantitatifs ou qualitatifs
Difficulté : Transformer en une note l’information correspondant à chaque indicateur pour
choisir le pays obtenant le meilleur score.
1. Accessibilité du marché :
Ensemble des obstacles contribuant à rendre difficile ou coûteuse l’exportation vers
un pays :
Facteurs physiques (distance, climat, infrastructures de transport, infrastructures de
stockage, …)
Facteurs économiques et politiques
Obstacles tarifaires (réglementation douanière, contingentements, particularités juridiques,
…)
Facteurs socioculturels (historiques, linguistiques, religieux)
2. Potentialité du marché :
Evaluation de la taille du marché, au travers d’indicateurs socioéconomiques généraux et de
données relatives au produit de l’entreprise :
Données économiques de base (PIB, PNB par tête d’habitant, croissance économique,
indicateurs au niveau de développement, dette publique et extérieure, balance
commerciale, balance des paiements, politique économique, …)
Dimension du marché du produit : Evaluation du marché actuel (consommation apparente =
production + importation – exportation) et du marché potentiel (prévisions de croissance et
des informations sur les caractéristiques de la clientèle) – Evaluation de la part du Maroc
dans les importations et identification des principaux concurrents.
3. Sécurité du marché :
Appréciation des risques liés à la situation économique, politique, sociale du pays (RISQUE-
PAYS) ayant un impact sur la sécurité des transactions (RISQUE DE NON-TRANSFERT, PROBLEMES
DE FINANCEMENT) et sur la sécurité des investissements.
Appréciation du risque-pays à travers l’analyse de la situation financière intérieure et
extérieure, de la stabilité gouvernementale, de la situation sociale, des problèmes éthiques et
religieux.
MATRICE DE SÉLECTION
III. APPLICATION :
L'entreprise MOBAGRO fabrique du matériel destiné aux industries agroalimentaires et
particulièrement des machines destinées au traitement de sésame et des amandes. L'exportation
représente 33 % de son chiffre d’affaires. Elle est présente dans l'ensemble de l'union européenne et
envisage une expansion en Amérique latine. Après avoir recueilli quelques informations sur
l'Argentine, le Chili, le Brésil et le Venezuela le directeur commercial export vous demande de
préciser le(s) marché(s) susceptible(s) d'être retenu(s).
INDICATEURS ECONOMIQUES
Argentine Chili Brésil Venezuela
Inflation 0,5 % 3,5 % 12 % 5%
Déficit budgétaire 3,5 % du PIB 0,8 % du PIB 0,6 % du PIB 7 % du PIB
Croissance 0% 5% 2,6 % 4,5 %
Population 37 millions 5 millions 24 millions 168 millions
Commerce
Excédentaire Excédentaire Excédentaire Equilibré
extérieur
Ressources Produits agricoles
Cuivre, agriculture, Agriculture,
principales et alimentaires, Pétrole
filière bois, pêche pétrole
pétrole, gaz
PIB par habitant 7 560 USD 4 630 USD 3 680 USD 4 350 USD
Exportations/PIB 10 % 29 % 22 % 7%
Plan Réal
réformes
Libérale « Plan de
structurelles
convertibilité 1 peso
(privatisations,
= 1 USD » a accru le
Politique réforme fiscale et
chômage, et baissé Ultralibérale
économique de la sécurité
le pouvoir d’achat,
sociale, ouverture
déficit des finances
des banques aux
publiques
capitaux
étrangers)
Droit moyen : 14%
De 9 à 20 %
Droits de douane 8 % uniforme Pas plus de 20 % Droit maximum :
Droit moyen 11 %
35%
Formalités
Barrières non En principe Importantes
Eliminées administratives
tarifaires éliminées formalités (licences)
lourdes
Tourisme,
Mines, pêche,
environnement,
équipements pour
santé, produits
l'industrie Pétrole, gaz,
pharmaceutiques,
agroalimentaire, santé,
équipements Electricité, eau,
élevage bovin, équipements
Secteurs porteurs automobile, pétrole, gaz,
tourisme, filière automobile,
enseignement, télécommunications
bois, gaz naturel, transports,
habillement,
routes, chemins de services divers
équipements
fer, eau,
agricoles et miniers
assainissement
fixes, gaz naturel
II. DÉMARCHE :
3 études à réaliser
L’étude pays
Les études sectorielles
Les études ponctuelles
A. ETUDE PAYS :
2. Fiche pays :
Suivi de la situation générale des pays cibles
A mettre régulièrement à jour
Être accessible facilement dans l’entreprise par tous les services concernés
Structure variant d’une entreprise à l’autre
Informations contenues dans la fiche pays :
Informations générales
Données politiques
Indicateurs économiques
Commerce extérieur
Indicateurs sociaux
Données financières
Données juridiques et fiscales
Données douanières
Données commerciales
Données culturelles
Informations Identité du pays
générales Carte géographique
Caractéristiques climatiques
Décalage horaire
Jours fériés (fêtes nationales et religieuses)
Cours de marketing international – M. BELRHITI A.
27
B. ETUDES SECTORIELLES :
Comprendre la structure et le fonctionnement d’un marché étranger
Approfondir la connaissance d’un nouveau marché
Identifier les principaux acteurs
Analyse à travers ces études de:
La demande :
Quantifier la consommation actuelle du produit (C = P + M – X)
Estimer l’évolution de la consommation
Identifier la clientèle (prescripteurs, acheteurs, consommateurs,
segmentation)
Identifier le comportement d’achat (motivations, habitudes, processus
d’achat)
Évaluer la part de marché prédictive de l’entreprise par des marchés tests.
La concurrence :
Quantifier l’offre des produits concurrents (offre locale et offre de produits
importés) et son évolution
Identifier les principaux producteurs locaux et leurs parts de marché
Analyser les caractéristiques techniques et commerciales des produits
concurrents
Identifier les facteurs clés de succès sur le marché
La distribution :
Identifier les canaux de distribution utilisés et leur poids relatif
Identifier les types d’intermédiaires
Déterminer la structure des coûts de distribution
Identifier les habitudes des différents circuits (marges, qualité des produits,
image de marque, SAV)
La communication :
Identifier les pratiques des concurrents
Identifier les vecteurs de communication disponibles et leur coût
Le prix :
Identifier les prix pratiqués
Identifier les conditions de vente usuelles (garantie, paiement, …)
Identifier le prix d’acceptabilité pour le consommateur
L’environnement légal et administratif :
Déterminer les contraintes relatives aux produits (normes, protection des
brevets et marques, protection du consommateur, …), à l’emballage,
l’étiquetage, à la distribution, à la publicité et à la promotion des ventes.
C. ETUDES PONCTUELLES :
III. APPLICATION :
L'entreprise Grain d'or, filiale d'un grand groupe céréalier, est spécialisée dans la
transformation du blé en farine. Elle exporte environ 2/3 de sa production, principalement en
Afrique. Elle y dispose de clients habituels mais vend également sur appel d'offres, émanant
principalement des programmes d'aide alimentaire mondiale.
Les marchés d'exportation de la farine sont des marchés difficiles dans lesquelles la maîtrise
de la chaîne logistique est un facteur important de compétitivité. Il faut répondre à des exigences
de rapidité et limiter les ruptures de charge.
Dans le cadre de la mise en place d'une démarche plus systématique de prospection des
marchés étrangers, le directeur export souhaite que soit élaborée pour chaque pays cible, une
« fiche pays » permettant de suivre le contexte général du pays ainsi que la situation du marché de
la farine dans ce pays.
Travail à faire : Proposer les grandes rubriques que devra comporter cette fiche pays.
II. DÉMARCHE :
4 études à mener :
Les études documentaires
Les études qualitatives
Les études quantitatives
Les études répétitives
A. ETUDES DOCUMENTAIRES :
1. Contenu :
Exploitation d’une information préexistante complétée par un recueil d’information primaire
sur le terrain.
Objectif : Première approche du marché pour apprécier l’accessibilité, l’attractivité et la
sécurité.
Information facilement accessible et relativement peu coûteuse.
Nécessité de recouper les informations en collection l’information auprès de plusieurs
sources.
2. Sources d’information :
Dispositif public d’aide au commerce extérieur
Autres sources publiques et parapubliques nationales et étrangères (ministères, douanes,
…)
Organismes internationaux (OCDE, OMC, FMI, Banque mondiale, …)
Sources d’information privées (cabinets d’étude, banques, entreprises de renseignement
commercial, presse spécialisée, …)
B. ETUDES QUALITATIVES :
1. Objectifs :
Identifier les motivations et les freins des consommateurs, le contexte psychologique de
l’achat.
Préparer une étude quantitative en précisant les limites du problème posé et en formulant
des hypothèses de travail.
2. Techniques utilisées :
Recours à un enquêteur aidant les consommateurs interrogés à s’exprimer.
Nécessité de :
3. Spécificités à l’international :
Difficultés à utiliser ces techniques dans les pays étrangers pour les raisons suivantes :
Variabilité des méthodes d’enquêtes
Degré de maîtrise des techniques très variable selon les pays
Différences dans les structures analytiques d’interprétation
Difficultés de traduction
Différences culturelles
Différences culturelles pouvant conduire à des interprétations erronées et nécessitant
une surveillance, lors de l’élaboration du questionnaire et du déroulement de l’enquête :
Equivalence des concepts : mariage, qualité, insatisfaction n’ont pas forcément le
même sens dans toutes les cultures
Equivalence fonctionnelle : les produits n’ont pas tous la même fonction selon les
pays
Equivalence des instruments de recherche : échelles d’attitude + ou – large,
renvoyant à des conceptions du temps, des distances et des valeurs.
C. ETUDES RÉPÉTITIVES :
Réalisées par des sociétés spécialisées
Destinées aux grandes entreprises compte tenu du coût élevé
Recours à des panels
Recueil périodique des mêmes informations auprès d’un public déterminé afin de suivre
l’évolution dans le temps des comportements du public considéré (panel)
Existence de 3 formes de panels :
Panels de distributeurs
Panels de consommateurs
Panels spécialisés sur certains marchés, ou certaines cibles
III. APPLICATION :
L’entreprise BALLA produit et commercialise des plats cuisinés sous vide, fabriqués à partir
de produits issus de l’agriculture biologique. Elle envisage d’exporter ces produits au Danemark, en
Suède et en Finlande. Après avoir collecté des informations générales sur le marché, elle a, sur les
conseils de l’attaché sectoriel d’Ubifrance, participé à un panel de consommateurs pour réaliser un
marché test.
Travail à faire :
A partir des résultats du marché test et des autres informations à votre disposition, calculez
la part de marché prédictive de l’entreprise dans chacun de ces pays, analysez le comportement du
consommateur face au produit et proposez le pays que l’entreprise devra prospecter en priorité.
II. DÉMARCHE
normes à l’export
B. ADAPTATION COMMERCIALE :
1. Gamme :
Constituée de l’ensemble des produits fabriqués et vendus par l’entreprise.
A l’exportation : sélection d’une partie de la gamme :
o Pour des raisons d’inadaptation technique de certains produits
o Pour des raisons de choix de cibles
o Pour concentrer ses moyens sur un nombre réduit de produits
2. Nom :
• Nom générique donné au produit pouvant donner lieu à une définition légale ou faisant
référence à un code d’usage professionnel.
3. Marque :
• Options possibles à l’exportation :
• Renoncer à sa marque et commercialiser à l’étranger sous la marque de son
distributeur,
• Utiliser la marque employée dans son pays, en négligeant les particularismes locaux
voire même en utilisant l’origine de la marque pour renforcer sa spécificité,
• Utiliser une marque conçue spécialement pour la vente à l’étranger, en partant du
principe que l’entreprise ne peut bénéficier de la notoriété acquise par la marque
dans son pays et que les codes d’interprétation de la marque seront différentes à
l’étranger.
4. Conditionnement :
• Adaptations nécessaires pour :
• Respecter les habitudes locales des consommateurs et des distributeurs (code
couleurs, taille des boîtes, …)
• Intégrer les contraintes de l’environnement (conditions physiques et climatiques)
• Respecter des contraintes réglementaires (recyclage, …)
• Améliorer l’efficacité commerciale du conditionnement ou de l’esthétique.
5. Etiquetage :
• Adaptations nécessaires pour :
• Respecter les réglementations locales.
• S’adapter aux habitudes culturelles (graphisme, taille des caractères, …).
7. Qualité :
• Qualité :
• Aptitude à satisfaire les besoins du consommateur.
• Indication de la conformité aux désirs ou aux exigences du consommateur pour
lequel le produit a été fabriqué.
• Appréciation subjective de la qualité par rapport à l’usage qui fait du produit ou du service.
• Préoccupation majeure des entreprises :
• Coût élevé de la non-qualité
• Nécessité d’une démarche qualité compte tenu de la concurrence et des exigences
des utilisateurs
II. DÉMARCHE :
II. DÉMARCHE :
A. ALTERNATIVES STRATÉGIQUES :
3 alternatives stratégiques :
• Standardisation : Utilisation d’une communication identique dans tous les pays ou dans une
zone géographique.
• Adaptation : Définition et mise en œuvre politique de communication spécifique pour
chaque marché.
• Homogénéisation : Solution intermédiaire entre la standardisation et l’adaptation. Volonté
d’imposer un positionnement identique du produit ou de l’image de l’entreprise en utilisant
pour chaque pays les moyens les plus adaptés.
STANDARDISATION
Avantages Difficultés rencontrées
Hypothèse d’universalité de
certains besoins et
Création et renforcement d’une d’internationalisation des
image mondiale de la marque, du comportements des
produit ou de l’entreprise. consommateurs.
Réduction des coûts de création et Différences de législation et
de production des messages d’habitudes en matière de
Réduction des risques de confusion communication.
d’image Faible implication et démotivation
des équipes locales
Risque de créativité faible
ADAPTATION
Avantages Difficultés rencontrées
Réponse aux attentes des Coûts élevés.
différentes cibles identifiées. Disparité d’images (problèmes de
Respect des spécificités des perception de positionnement des
marchés nationaux. produits).
Motivation des équipes Obstacle à toute synergie entre les
commerciales à l’étranger. actions menées sur les différents
Planification des actions en marchés.
HOMOGENEISATION
Avantages Difficultés rencontrées
Création d’une image mondiale Coût des campagnes adaptées à
uniforme des produits et de chaque pays.
l’entreprise. Rigidité du processus de décision.
Prise en compte des spécificités Contrôle exercé sur les
locales légales, professionnelles et propositions locales par le
culturelles. responsable de la communication
Implication des équipes locales. au siège social.
La centralisation :
Les décisions et la mise en œuvre de ces décisions sont du ressort du siège social (définition
des objectifs, préparation des campagnes, sélection des agences de publicité, détermination du
budget, contrôle). Ce choix est fait lorsque l’entreprise a opté pour une stratégie de standardisation
de la communication. Elle garantit la cohérence des décisions et l’identification des responsables.
Elle présente l’avantage de la facilitation du contrôle.
La décentralisation :
La stratégie de communication est définie au niveau de chaque marché. La société mère
intervient en ce qui concerne l’approbation des budgets, la coordination des campagnes et le
conseil des filiales ou des représentants locaux. L’entreprise choisit cette option organisation
lorsque sa stratégie de communication à l’international est une stratégie d’adaptation.
La décentralisation présente 2 avantages essentiels : d’une part la garantie la souplesse
d’exécution des campagnes et d’autre par la motivation des équipes locales.
La concertation :
Il s’agit d’une formule intermédiaire entre centralisation et décentralisation. Elle permet de
supprimer les inconvénients des 2 formules extrêmes. Elle se matérialise par l’existence d’une
cellule de coordination et de processus d’information entre les acteurs locaux et cette cellule.
La concertation est choisie lorsque l’entreprise opte pour une stratégie d’homogénéisation
de la communication au niveau international. Elle est adoptée par les PME collaborant avec leurs
agents et leurs importateurs pour la mise en œuvre d’une politique de communication sur les
marchés étrangers.
B. COMMUNICATION PUBLICITAIRE :
1. Objectifs et contraintes :
Nécessité de prise en compte :
• Perception de la publicité par les consommateurs dans chaque pays (aiment ou pas la
publicité, …)
• Goûts publicitaires nationaux (publicité informative ou imaginative, …)
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Activité : L'agence doit fournir des informations sur ses principaux budgets, l'évolution de
chiffre d’affaires, ses campagnes récentes, les différents services qu'elle peut offrir.
Méthodes de travail : Méthodes de création, méthodes de média planning, utilisation de
procédures de contrôle. Une campagne d'essai (ou campagne spéculative) peut être utile en
particulier pour s'apercevoir de difficultés de communication entre l'annonceur et l'agence.
Cette campagne est en général facturée au client (une véritable campagne demande
plusieurs mois travail), elle peut fausser le jugement de l'annonceur.
3. Internet :
La publicité en ligne est en pleine évolution. Elle peut prendre plusieurs formes :
les bannières, classiques ou enrichies en son, vidéo, 3D, interaction (appelée rich-media),
le sponsoring,
les interstitiels,
le spamming : envoi de publicité par e-mail,
le référencement sur les moteurs de recherche,
l’affiliation : l’entreprise rémunère les sites qui créent des liens vers ses produits.
Les outils sont plus ou moins répandus et appréciés selon les pays. Le Net permet de réaliser
une campagne dans plusieurs pays, le choix des techniques média doit être local et adapté au pays-
cible.
Le choix des sites sur lesquels la publicité va être insérée est essentiel car il doit être
cohérent avec le positionnement du produit et la cible visée.
La publicité sur Internet est moins coûteuse qu’une campagne classique.
Il faut connaître les règles juridiques susceptibles de s’y appliquer.
L’activité publicitaire est encadrée par des règles déontologiques et des réglementations qui
s’appuient sur le Code international des pratiques loyales en matière de publicité et des règles
directrices révisées en matière de publicité et de marketing sur Internet, établies par la Chambre de
Commerce International.
4. Documentation de l’entreprise :
• Objectif : Faire connaître l’entreprise et ses produits, de les valoriser et d’en favoriser la
vente.
• Premier vecteur de communication pour l’entreprise. Souvent le seul pour les PME servant à
la fois d’outil de communication et d’animation du réseau de vente.
• Formes diverses et complémentaires :
• Brochures
• Catalogues
• Audiovisuels
• Nécessité d’une traduction rigoureuse et devant intégrer, dans leur conception, les
habitudes des clientèles cibles à l’étranger.
5. Relations publiques :
• Objectif : Permettre à l’entreprise d’établir et d’entretenir des rapports positifs avec son
environnement Diffusion des informations susceptibles de valoriser l’entreprise auprès
d’interlocuteurs devant les répercuter.
• Outils utilisés :
• Relations-presse
• Participation à des manifestations commerciales
• Communication événementielle (parrainage & mécénat)
• Présence sur le portail firmafrance.com
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7. Mercatique directe :
• Objectif : Orienter précisément les efforts de communication, d’adapter la communication à
la variété des cibles en disposant d’un budget souvent limité.
• Outils utilisés : Publipostage ou mailing – Phoning – Télématique – Télévision (Télé-
achat)
II. DÉMARCHE :
3 OPTIONS POSSIBLES
EXPORTATION SOUS-
EXPORTATION CONTROLEE EXPORTATION CONCERTEE
TRAITEE
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C. EXPORTATION CONTRÔLÉE :
1. Exportation directe :
Vente directe à partir du pays concernant :
• Vente par marketing direct
• Ventes sur appels d’offres internationaux
• Ventes liées aux manifestations commerciales
Nécessité pour assurer la qualité de service et pour fidéliser la clientèle un personnel très
compétent.
2. Représentant salarié :
Définition Salarié itinérant de l’entreprise
Mission Prospecter et vendre pour le compte de son entreprise
Coût Salaire (fixe + commissions)
Bonne information sur les marchés – Adapté aux produits à fort
Avantages
potentialité technique et aux grands contrats
Inconvénient Coût – Nécessité d’une structure export assurant la gestion – Risque
s commercial supporté par l’entreprise – Difficultés de recrutement
3. Bureau de représentation :
Emanation de la société mère, sans personnalité juridique et sans
Définition
possibilité d’accomplir des actes de commerce
Mission Observer le marché et prendre les premiers contacts.
Coût Coût de fonctionnement – Salaires
4. Succursale :
Service décentralisé de l’entreprise, sans personnalité juridique
Définition propre, dont le statut juridique et fiscal dépend des législations
nationales
Prospecter, informer sur le marché, assurer le suivi des ventes et des
Mission
règlements
Coût Coût de fonctionnement – Salaires
Aide à la définition et la mise en œuvre de la politique commerciale
Avantages
sur le marché – Assurer une présence locale permanente
Gestion des commandes et risque commercial à la charge de la
Inconvénients société mère – Choix difficile du responsable – Investissements
lourds
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5. Filiale de distribution:
Société locale dont une majorité du capital est contrôlée par
Définition
l’exportateur
Acheter les produits de la maison mère pour les revendre en assurant
Mission la prospection, la vente, les opérations logistiques à l’étranger, la
facturation, le recouvrement des créances et le S.A.V.
Coût Coût d’implantation
Assurer une présence permanente sur place et un meilleur service à
Avantages la clientèle – Simplifier la gestion administrative et financière de la
société mère – Réduire les coûts logistiques – Naturaliser les produits
Investissements lourds – Contrôle financier difficile – Risque parfois
Inconvénients
élevé
6. Agent :
Mandataire chargé de négocier au nom et pour le compte de
Définition l’exportateur, de prendre des commandes et de les transmettre à
son commettant
Mission Prospecter – Négocier – Transmettre les commandes
Coût Commission sur les ventes
Mettre en œuvre la politique commerciale définie par l’exportateur –
Avantages
Connaissance du marché par l’exportateur
Implication administrative complète de l’exportateur – Risque
Inconvénients commercial à la charge de l’exportateur – Courant d’affaires
dépendant des compétences de l’agent – Difficulté de sélection
D. EXPORTATION SOUS-TRAITÉE :
1. Importateur :
Commerçant achetant et vendant sous son propre nom les produits
Définition
de l’exportateur
Mission Commander, stocker et redistribuer les produits
Rémunération Marge sur les ventes
Simplification des opérations logistiques – Prise en charge de la
Avantages
prospection et de la distribution par l’importateur
Dépendance à l’égard des performances de l’importateur – Risque de
Inconvénients
non-paiement concentré sur l’importateur
Cas particulier de l’importateur exclusif (ou concessionnaire) : Contrat d’exclusivité
liant l’exportateur à l’importateur exclusif. L’exportateur impose des obligations
d’information et de service (quota de vente, actions de communication avec le
marché, …). L’exportateur retrouve la maîtrise de la commercialisation.
5. Transfert de technologie :
Cession de droits de propriété industrielle ou de savoir-faire, de
manière irréversible (cession de brevet) ou seulement pour une
Définition
exploitation limitée temporelle et territorialement (cession de
licence)
Mission Produire sur place le produit
Coût Frais de formation à la technologie
Pénétrer des marchés fermés - Réaliser peu d’investissements – Pas
Avantages
de risque commercial
Inconvénients Difficulté de trouver le bon partenaire – Risque de contrefaçon
E. EXPORTATION CONCERTÉE :
1. Groupement d’exportateurs :
Mise en commun par plusieurs entreprises de tout ou partie de leur
Définition
activité exportatrice
Variables selon les groupements : Recherche et échanges
Missions d’informations, prospection, commercialisation, service export en
temps partagé
Avantages Effets de synergie
Nécessité d’une certaine complémentarité des produits – Nombre
Inconvénients limité de participants de taille comparable – Règles de
fonctionnement strictes
2. Portage ou parrainage :
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3. Franchise :
Concession du droit d’utiliser une enseigne commerciale, une
Définition
marque, pour vendre des produits ou services déterminés
• Fonctions des franchisés : Commerçants indépendants
apportant des éléments matériels (capitaux et locaux)
Mission exploitant leur fonds de commerce à leurs risques et périls.
• Fonctions du franchiseur : Apporter le produit et le savoir-
faire (enseigne, marque, réputation, méthodes de fabrication)
Permettre une internationalisation rapide pour un investissement
Avantages limité – Risque limité – Accroissement de la notoriété de l’entreprise
(franchiseur)
Inconvénients Contrôle et animation difficile, contrats équilibrés difficiles à établir
4. Joint-venture :
Création conjointe d’une société industrielle ou commerciale par
Définition
deux partenaires de nationalité différente
Prospecter, éventuellement produire, vendre et s’occuper du service
Mission
après-vente
Coût Coût de l’implantation
Naturalisation des produits, utilisation de l’expérience du pays de
Avantages partenaire local, partage du coût, bonne acceptation par les autorités
locales
Inconvénients Risque de conflit d’intérêts, montage juridique délicat
A. CRITÈRES DE CHOIX :
1. Objectifs de l’entreprise :
Il est nécessaire de tenir compte des objectifs de l’entreprise à 2 niveaux :
Quel est l’objectif assigné à la prospection ?
Quels sont, à long terme, les objectifs de l’entreprise sur ce marché et plus particulièrement
quel est le mode de présence souhaité sur ce marché ?
S’il s’agit de valider les résultats d’une étude de marché : Il faut envisager la visite d'une
manifestation spécialisée, une mission individuelle, un test de produits.
S'il s'agit de rencontrer des prospects : Le mode de présence prévu sur le marché va
conditionner le choix de la prospection.
S'il s'agit de faire connaître l'entreprise ou ses produits ou de renforcer sa notoriété : La
participation à une foire ou à un salon est à privilégier.
2. Coût de la prospection :
De la nature de l'opération de prospection dépend son coût et les contraintes budgétaires
de l'entreprise seront alors un facteur de choix.
Pro
spe Pr
ctio os
Invi
nà pe
tati
dist cti
ons
anc on
Mission
e en
sà
Fra Salons Salons
l’étrang
nc en à
er
e France l’étran
ger
B. MODES DE PROSPECTION :
a) Mercatique directe :
Développer ce mode avec les progrès des moyens de communication.
Utiliser la voie postale, le téléphone, le fax et des autres réseaux de télécommunication.
La mercatique directe a une efficacité très limitée en cas d’emploi de ce seul mode.
Présentation surtout du produit et préparation de la visite des commerciaux.
Cours de marketing international – M. BELRHITI A.
50
Domaine concerné : B to B.
La prospection électronique : Réglementation dans les pays. Nécessité de s'informer
précisément sur la législation ou sur les codes de déontologie en vigueur dans le pays avant
de lancer une prospection électronique.
2. La prospection à l’étranger :
a) Missions commerciales :
Il s’agit de déplacements de durée limitée pour appréhender les conditions d’accès au
marché, rencontrer les prospects et sélectionner les partenaires. Son efficacité est liée à la qualité
de sa préparation de cette prospection.
L’entreprise à la possibilité soit de mener seule ses missions commerciales soit de participer
à des missions collectives organisées par exemple par des associations professionnelles, des
chambres de commerce et de l’industrie, …
MANIFESTATIONS PERIODIQUES
Congrès techniques
Foires Salons spécialisés
professionnels
Manifestations plus ou
Manifestations présentant
Définitio
OPERATIONS PONCTUELLES
Semaines ou Semaines et
Convention
Expositions journées quinzaines
d’affaires
techniques commerciales
Promotions de
Manifestations Rendez-vous
biens de
multisectorielles entre
Définition
Rencontres de consommation
ou spécialisées professionnels
spécialistes organisées par
organisées pour spécialistes
les chaînes de
promouvoir l’offre présélectionnés
distribution
d’un pays
étrangères
Pénétrer des Prise de
Objectifs
1. Documentation commerciale :
L’entreprise doit préparer une documentation commerciale. Celle-ci a pour but de présenter
l’entreprise et ses produits. Il faut tenir compte des spécificités de la clientèle et du pays visé. La
documentation en langue anglaise est indispensable. La traduction de la documentation doit être
effectuée par un professionnel ayant une bonne connaissance du secteur d’activité.
2. Tarifs :
L’entreprise doit élaborer un tarif et des conditions de vente export tenant compte des
impératifs de sa rentabilité et de usages commerciaux.
La tarification est à établir en devises et sur la base de plusieurs Incoterms.
3. Produits présentés :
Il faut sélectionner les produits correspondant aux attentes de marché. Il est nécessaire
d’adapter les produits aux exigences techniques et commerciales du pays visé. Des échantillons
sont à prévoir.
4. Entretien :
L’entretien doit être préparé en prenant en compte les spécificités du marché prospecté. Il
faut en premier lieu s’informer sur le protocole d’affaires (organisation de la hiérarchie
professionnelle, formules de politesse, règles de ponctualité, langue de communication,…). En
second lieu, il est nécessaire de connaître les particularités culturelles du pays (rôle de l’écrit,
perception du temps, attitude face au risque, …).
En troisième et dernier lieu, il faut élaborer un argumentaire efficace (qualité avantage de
produits, savoir répondent aux principales objections du prospect).
Réservation du
stand
Adaptation des
produits
Préparation de la
documentation
les clients…
Envoyer une documentation complète sur l’entreprise et ses produits aux
personnes à rencontrer
Actualiser les tarifs des produits
assurant l’intérim
2
2. Manifestations commerciales :
La préparation à la participation à une manifestation commerciale est à préparer à l’avance
au moins 6 mois, le plus souvent 18 mois avant l’ouverture de ladite manifestation. Il y a 4 axes liés à
cette préparation :
1er axe : Inscription auprès du comité organisateur du salon
2ème axe : Conception du stand
3ème axe : Promotion préalable auprès des visiteurs
4ème axe : Organisation logistique
A. RÉALISATION DE LA PROSPECTION :
Il faut rester en contact avec son entreprise pendant la période de prospection.
La gestion du stand pendant la participation à un salon nécessite :
d’être présent et disponible sur le stand ;
d’assurer une animation attrayante du stand amenant le visiteur à s’arrêter ;
d’être accueillant ;
de disposer d’une documentation et d’échantillons en quantité suffisante ;
de participer aux animations prévues par le salon (conférence réunion de presse) ;
de recueillir le plus possible d’informations sur le visiteur et établir des fiches prospects.
La fiche contact constitue, pendant cette participation, le principal outil utilisé par l’exposant
(identifier clairement les visiteurs, les motifs de leur visite, résumer le contenu du contact et la suite
à donner). C’est à partir de cette fiche que sera effectué le suivi de la prospection.
B. SUIVI DE LA PROSPECTION :
B. AIDES AU FINANCEMENT :
Il s’agit d’aides mises en place par des assureurs-crédit dans le cadre des actions des
pouvoirs publics. Nous pouvons citer les assurances « prospection » et les assurances « foire ». Ces
dernières permettent aux entreprises exportatrices de mener des actions de prospection en étant
assurées de recevoir une indemnisation voire d’obtenir des financements bancaires liés à ces
assurances (l’assureur se portant garant auprès des établissements bancaires).