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LITTERATURE
I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I.1- HISTORIQUE
En 1965, les activités de la CICAM vont connaitre des perturbations suite aux différentes
crises économiques durant la période allant de 1985 à 1995 a savoirs :
La baisse continue du dollar américain qui détériore les prix des produits à
l’exportation ;
L’année 1993 marque la reprise effective de ses activités et devient au fil du temps un
ensemble dynamique offrant au consommateur une très large gamme de produits de qualité
adapté aux exigences technico-économique actuelles. La mise sur pied d’un plan de
restructuration a été sans contestation un succès et permet aujourd’hui à la CICAM de
participer de façon active à l’amélioration de l’environnement économique du Cameroun et
par extension de la sous-région Afrique centrale. Dès lors, la Société CICAM a connu une
stabilité de ses activités.
La mission d’une entreprise peut être définie comme étant sa raison d’être. Ainsi à la création
de la Cotonnière Industrielle du Cameroun (CICAM), les missions qui lui ont été assignées
étaient doubles :
1.3-DOMAINE D’ACTIVITE
1.3.1-Activité Industrielle
L’activité industrielle de la CICAM se subdivise sur trois sites : le premier à Garoua où une
usine de la filature et tissage transforme le coton fibres acheté à la SODECOTON, en filés
pour le tissage des tissus écrus devant servir à la fabrication des produits pagnes et éponges
dont une partie est destinée à la grande exportation vers l’EUROPE ; un deuxième site à
DOUALA (CICAM I) traite les écrus de Garoua pour les transformer en tissus teints ou
imprimés ; un troisième site à DOUALA (CICAM II ex SOLICAM) qui est en train d’être
délocalisé dont une partie sera logée à la CICAM I et l’autre à l’usine de CICAM de Garoua
qui vont produire des tissus éponges(serviettes) à partir des filés de coton livrés par l’usine de
Garoua.
1.3.2-Activité Commerciale
Les draps ;
Les serviettes ;
1.4.1-Identification
La Cotonnière Industrielle du Cameroun est une société anonyme à capital public avec
conseil d’administration crée le 04 MAI 1965 ayant pour domaines activités :
L’usine de CICAM 1 est située dans la zone industrielle Bassa non loin du carrefour Ndokoti,
du côté gauche en allant vers PK8. Elle est au centre de grandes entreprises telles que
SOCAVER, BICEC, GUINNESS et la SABC.
1. L’organisation de décision
2. L’organe de gestion
3. Les ressources
− Les ressources financières : elles proviennent des ventes qu’elle réalise au cours de
l’exercice, ainsi que quelques subventions de l’Etat du Cameroun
− Les ressources matérielles : constituées par l’ensemble des sites de production (usine), de la
commercialisation (boutiques), des équipements (machines et matériels de bureaux)
4. Organisation externe
5. Les fournisseurs
6 .Les partenaires
Dans le souci de mener à bien ses opérations afin de satisfaire au maximum sa clientèle, la
CICAM est en partenariat avec une catégorie de personnes qui doivent nécessairement
intervenir dans la chaine d’importation tels que :
Les banques : (CBC, ECOBANK, BICEC, SGBC) qui sont des moyens de
sécurisation les plus sures et fiables dans la transaction des fonds
Les transitaires : (TNT) pour le transport des colis envoyés par messagerie
SOCATRANS
CARETRANS
DHL
La CICAM est sollicitée par divers consommateurs aussi bien nationaux que régionaux
a) La demande nationale
Les grossistes.
Les produits de la CICAM sont sollicités dans la sous-région ; le tableau illustre cette
demande sous régionale par type de produit
1.5.2 FONCTIONNEMENT
Elle s’occupe de la teinture des éponges, supports lourds (drilles, chevron, gabardines, draps)
et des tissus synthétiques (tropicfil : destiné à la confection des tenues scolaires), ainsi que de
l’impression des tissus pagnes tous provenant soit de l’usine de Garoua en tissus écrus ou soit
par importations depuis la Chine, le Benin. Généralement la séquence d’étapes du processus
de teinture, impression et finissage continue ; on prépare la matière à la teinture ou à
l’impression, on la teint ou on imprime puis on passe aux étapes d’apprêtage et de finissage.
Des colorants
De la température
De la teinture
De la machine utilisée
La couleur
Brillance
Texture
La stabilité dimensionnelle
confectionnabilité
Les opérations de teinture des tissus et éponges ainsi que celles de l’impression des tissus sont
reparties au sein de l’usine où on retrouve :
− L’impression des pagnes : l’impression qui est une teinture localisée se fait tout d’abord par
des techniques chimiques avec l’utilisation des différents colorants (réactifs, cuves et
dispersés) et ensuite par l’apport mécanique ou on retrouve l’impression ROTATIVE avec les
cylindres. Ces cylindres sont préparés à l’atelier photogravure. La photogravure est un
procédé permettant d’obtenir des cylindres gravés des motifs à reproduire, qui sont ensuite
imprimé sur des supports divers. Avant toute opération d’impression, les supports subissent
des opérations de prétraitement ayant pour but de débarrasser les tissus de toutes impuretés
qu’ils peuvent contenir (amidon, pectines, graisses, les cires, les huiles issues de l’opération
de filature, souillures diverses) et aussi de contribuer à la relaxation des tissus qui ont été
fortement étiré lors du tissage. Les opérations de prétraitement exercées sur le tissu sont :
La caustification est une opération qui consiste à rendre un tissu hydrophile c’est-à-
dire capable d’absorber de l’eau facilement. Cette dernière se fait à chaud sur la
machine BENINGER ou à froid au FOULARD et enfin le lavage qui peut être
effectué à la SAIC ou à la laveuse 3. A la fin du prétraitement, les tissus doivent être
propres et parfaitement hydrophile.
III.2.3 La caustification
C’est un procédé qui consiste à rendre un tissu hydrophile c’est-à-dire capable d’absorber de
l’eau car ces tissus sont hydrophobes lorsqu’ils sont sortis de l’usine de Garoua. Elle a pour
but d’obtenir un certain touché sur du coton cardé. Le tissu est imprégné avec une solution de
soude caustique, puis repose, est rincé et neutralisé. L’élément clé de la caustification est la
soude caustique qui est préparée à une densité de 48◦Be◦. Ce produit est cuit après 48h. Apres
deux jours, on fait un prélèvement pour tester si le produit a déjà atteint le 48◦Be.
Tableau 5 : La recette pour un bain de caustification réductrice (CR) à 1500L
N◦ Désignation Fonction
01 1000L d’eau Elément clé dans une usine textile
02 02L de Nao qui dépendent de l’imprimé Mouillant
03 On complète avec la soude caustique à Produit clé pour la caustification
48◦Be à 1500L
04 Meropan (facultatif) Séquestrant
Les cylindres enduits sont gravés au LASER par une machine. On insert le dessin à graver
dans l’ordinateur de contrôle de la machine et on lance le processus. La machine se charge
ensuite de graver le dessin sur le cylindre enduit par LASER.
Le choix des cylindres pour la gravure d’un dessin se fait en fonction des critères suivants :
La taille du dessin
Pour des dessins larges, on utilise les cylindres larges (915) et pour les dessins de taille
raisonnable, on utilise les cylindres de 642
Le nombre de mèches
Le nombre de mèches est le nombre de trou par cm2 du cylindre. On a des cylindres de
mèches 80, 95, 125, 135, jusqu’à 195. Plus le nombre de mèches est élevé, plus les trous sont
fins et resserrés ne laissent passer qu’une infirme portion de colorant à travers.
Pour des motifs très fins tels que des portraits on utilise les mèches de 195 et pour les motifs
de fond du pagne, on fait usage de mèche de 80 et 95.
c) Finitions
→ Effectuer une vérification de la gravure des cylindres gravés à l’aide d’une lampe et
apporter les retouches et correction ;
→ Laver les cylindres pour s’assurer de la perméabilité du cylindre aux points désirés et
enlever les impuretés issues de la gravure ;
Il est important de noter que chaque cylindre correspond à une couleur d’impression. Par
exemple si une maquette à 5 couleurs, son impression nécessaire 5 cylindres différents
marquer des différents dessins y afférents.
Pour des raisons économiques et de respect de l’environnement, les cylindres sont réutilisés
une à deux fois. Pour ce faire, on reprend tout le processus depuis la préparation des cylindres
jusqu’aux finitions.
III.3.2 Echantillonnage
La terrine est chargée de préparer les échantillons de couleurs, c’est-à-dire en petite quantité,
lesquels seront utilisés pour sortir l’empreinte de la maquette ainsi que son échantillon. Une
fois l’empreinte sortie, nous la séchons sur le tambour chauffant pendant environ 5 minutes et
ensuite nous effectuons un bain de fixation. Puis, nous laissons sécher l’empreinte à l’air libre
pendant 20 à 30 minutes avant de la laver avec de l’eau chaude et du savon pour s’assurer que
les couleurs ont bien été fixées. Ensuite, nous séchons une fois de plus au tambour chauffant
pendant environ 5 minutes et nous obtenons l’empreinte proprement dite.
L’empreinte ayant été obtenue, elle est étalée pour une dernière vérification avant d’être
envoyée à la table d’échantillonnage si elle est conforme et au cas échéant nous reprenons la
recherche coloristique jusqu’à retrouver exactement les numéros sur la maquette.
III.3.3 Impression
L’impression consiste à appliquer différentes couleurs à un support. Elle peut étant se définir
comme une reproduction d’un décor par application d’un outil chargé de matière colorante sur
un support textile. L’impression en d’autres termes est une teinture localisée.
A la CICAM, l’impression faite est au cadre rotatif ou impression à cylindres. Les couleurs
(teintures) sont constituées de 3 composés :
− Le colorant qui confère la couleur
− L’épaississant qui sert à épaissir la teinture afin d’atteindre une viscosité (12 Lefranc) cible
Les rotatives sont composées de quatre blocs à savoir l’ensemble du rouleau d’entrée, la table
d’impression, la chambre chaude et l’ensemble du rouleau de sortie (plieur).
- Un ensemble de cylindres pour impression soutenu à chaque bord par une porte cylindre. La
fonction des cylindres est de contenir le colorant et d’imprimer le motif sur le tissu pendant sa
rotation par le billet des mailles. Ces motifs sont gravés sur les cylindres par infrarouge avec
un outil appelé le laser dans l’atelier de gravure ;
- Le tâteur qui a pour fonction de réguler la densité du colorant dans les cylindres pendant
l’impression ;
- La racle dont la fonction est d’assurer l’uniformité de la quantité du colorant dans le cylindre
et l’adhésion du colorant sur le tissu pendant l’impression ;
- Un tapis pendant la rotation lèche de la colle qui permet d’améliorer l’adhérence du tissu
sur le tapis pour faciliter la bonne impression par rapport à la laize du tissu. La pression
d’utilisation pour la mise en marche d’une rotative est de 5 bars dans le circuit pneumatique ;
- Les pompes à couleur motorisé qui ont pour fonction d’alimenter les cylindres en couleur ;
La chambre chaude est dotée de 6 compartiments qui contiennent des buses, des ventilateurs
suivant la longueur de la chambre chaude.
NB : les ventilateurs permettent de rendre homogène la vapeur dans toute la chambre chaude.
Les extracteurs permettent d’empêcher toutes suppressions dans la chambre chaude.
*Fonctionnement opérationnel
Après avoir monté des cylindres sur la rotative respectant le cahier de charge qui définit par
ordre chronologique des couleurs pour le montage des cylindres sur la table d’impression,
l’introducteur introduit le tissu sur le tapis roulant qui comporte une colle. Le tissu s’adhère
sur le tapis, la pompe aspire le colorant des récipients pour les renvoyer dans les cylindres
d’impression. Un tâteur régule la quantité du colorant à utiliser dans les cylindres pendant
l’impression et la racle le régule sur la surface de ce dernier. Entré en rotation, la
combinaison de la rotation du tapis et des cylindres imprimeurs imprime en continu le motif
sur le tissu en déplacement linéaire. Le tapis en rotation est lavé et essuyé par les brosses
situé en dessous de celui-ci. Le tissu imprimé entre dans la chambre chaude à une vitesse
définissant le rythme de production. La ventilation de l’air surchauffé dans la chambre
chaude assure le séchage du colorant sur le tissu serpenté. Le tissu à la sortie de la chambre
chaude est accueilli par un bloc de trois tambours chauffant en acier inoxydable pour éliminer
l’humidité spontané sur le tissu.
La rame est une machine spécialisée dans le traitement des après chimiques du tissu. Elle est
composée de :
A l’entrée :
- Un embrayage qui permet de prendre l’entrée du tissu en aval pour faciliter les effets
d’attraction par les foulards.
- Des Guides lisières (introducteur) qui permettent de faciliter l’alignement du tissu pour
l’imprégnation de l’apprêtage après séchage.
- Les bacholes permettent de recevoir le produit d’apprêtage (amidon) d’où le tissu doit être
imprégné avant d’être essoré par friction
- Nous avons deux groupes de foulards. Les foulards, commandés par des moteurs pour la
rotation et des vérins pneumatiques pour la translation.
- Les redresseurs de trame qui permettent de corriger les lignes de tissage et remettre en
action perpendiculaire le motif imprimé sur la position perpendiculaire par rapport au plan
- Les Malo qui permettent de capter le degré d’humidité des tissus sur les rames.
- Les carottes ayant pour fonction d’éliminer les plis sur le tissu dans le sens de la laize pour
faciliter la bonne pénétration dans la chambre chaude.
- Les tâteurs qui permettent de rassurer la présence du tissu dans les pinces.
- Les pinces qui assurent le déplacement linéaire du tissu de l’entrée jusqu’à la sortie de la
chambre chaude.
- Une chaudière thermo fluide dont la fonction est de chauffer de l’huile thermo fluide
d’envoyer la chaleur dans les radiateurs pour le séchage du tissu.
L’entrée est constituée de l’introducteur (muni d’une langue qui capte le tissu) ayant pour
rôle de redresser le tissu et de l’introduire dans la chaîne de traitement. Des roulettes qui
ont pour objectifs de guider le déroulement et la continuité du tissu en traitement dans un
bain connu sur le nom de bain d’apprêt. Le rôle de ce bain est de contenir le produit de
traitement du pagne. La RAME est aussi composée de foulard ayant pour fonction
d’exprimer le tissu, des compensateurs qui compensent la différence de vitesse entre les
moteurs dans le but de réguler la vitesse de déplacement du tissu en traitement, potence
La chambre chaude qui reçoit la vapeur provenant des chaudières et sèche le tissu traité.
Le tissu est introduit dans le système par l’introducteur et guidé par des roulettes et des
régulateurs. Ce dernier se baigne dans le bain d’après, essoré ensuite par les exprimeurs,
redressé par les carottes et guidé dans la chambre chaude grâce aux pinces ; Ce dernier est
séché et enroulé sur l’enrouleur à travers les rouleurs, roulettes et tambour.
La composition du bain d’apprêt se fait selon le support à traiter. Pour le support pagne, nous
avons
N° Désignation Fonction
01 VMLSTM ou vilamo Agent de charge
02 Reaknitio Défroissant et stabilisant
03 Pérustol VNO Adoucissant
04 VMLPSA Agent de brillance
05 Uvitex Azurant
06 Colasol Anti-mousse
07 Acide acétique Tampon pour synchroniser le mélange
08 Eau
La calandre est un appareil utilisée dans les industries textiles pour lisser et de donner de la
brillance au tissu. Avant le lancement de la Calandre à la CICAM 1, on doit se rassurer que la
température de chauffage de tambour en acier est de 150◦C. Cette Calandre est constituée de
deux types de rouleau:
• Une table de visite qui permet de classer le tissu en 03 types de choix dont le 1er choix, 2e
et 3e choix. Ces trois choix ont des prix différents à la vente. A la CICAM, le découpage se
fait en 6 yards et une balle est un ensemble de 100 pièces de 6 yards.
A la fin de ce découpage, les différentes balles sont placées dans la salle de conditionnement.
Les fibres naturelles sont considérées comme étant des fibres très importantes et très utiles,
qui sont en concurrence avec les fibres synthétiques ou artificielles, en particulier, dans les
domaines de la qualité, la durabilité et l’économie de leur production.
Les fibres d’origine naturelle sont reparties en 03 catégories : les fibres végétales, animales et
minérales.
II.1.2.1 Les fibres d’origines animales
Les fibres d’origine animale sont constituées de kératine comme la toison du mouton ou
fibroïne comme la soie. Ces fibres proviennent de la toison de certains animaux (mouton,
alpaga, chèvre, lapin…). Ces animaux se trouvent aux Etats-Unis d’Amérique, en Afrique,
Inde etc. ces fibres sont longues de 10 à 35 cm en fonction de chaque espèce, mais peuvent
également être obtenues à partir des insectes comme les vers à soie et les araignées. Ces fibres
sont résistantes à l’action de certains solvants comme l’acétone, le benzène ou le
trichloréthylène. Par contre elles sont attaquées par la soude caustique et le chlore. [8]
La petite part du marché que tiennent ces fibres (à peine 2%) sur l’ensemble des fibres textiles
utilisées dans le monde d’un point de vue tonnage ne reflète pas la proportion économique
plus importante. La fibre la plus importante et la plus utilisée est la fibre de laine connue pour
ses 9 qualités de bon isolant thermique, son pouvoir absorbant élevé (16-18%) et son élasticité
importante (45%). Les fibres animales sont classées selon leur provenance, on note
essentiellement :
Principe
Les rouleaux impression disposés au tour du presseur en fonte ou en acier sont munis de
garniture pour permettre entre autre une meilleure pénétration du colorant dans le tissu, sont
appliqué entre une forte pression contre le tissu qui se déroule. Le tissu pénètre dans la
gravure du rouleau, et s’imprime en absorbant la couleur. Les couleurs sont placés dans les
barques situées en dessous de chaque rouleau d’impression et une brosse.
Utilisation
Le tissu arrive dans l’atelier de préparation sur rouleau est placé avant l’appareille
d’alimentation et tension constante et régulière et réglable à l’emplacement correcte sur la
machine à imprimer ou il est collé sur le tapi en caoutchouc sur lequel se fait l’impression.
Utilisation
L’impression rotative, dit aussi impression à cadre rotatif ou encore impression au cylindre,
est une technique d’impression consistant à passer des cadres rotatifs successivement sur le
tissu disposé sur une longue table. Cette technique utilise le même principe que l’impression
au cadre plat sauf que les cadres plats deviennent des cylindres.
Les cardes rotatifs ou cylindres sont placés les uns derrière les autres tout au long d’une table
horizontale. Le tissu est amené par un gros dévidoir et déposé sur le tapis enduit d’un adhésif,
le plus souvent thermoplastique. Le déplacement continu du tapis achemine successivement
l’étoffe sous chacun des couleurs du dessin.
Comme pour l’impression au cadre, il faut un cylindre par couleur présente sur le motif. Le
designer textile détermine au préalable le nombre de couleurs présentes dans un dessin lors de
la séparation des couleurs du motif (par exemple, 8 cylindres). Les différentes couleurs seront
alors superposée avec grande précision pour constituer le motif final se répète indéfiniment).
Caractéristique
- des pompes alimentent directement les cardes en couleur situé sur la machine
- un basque à colle avec fournisseur et racle en caoutchouc permet de collé le tissu sur
la table d’impression
- un dispositif de lavage brosse et nettoie-le tapi sur son trajet retour
Avantage
o Grande vitesse
o Gravure de cylindre pas chère et facile à réparer
o Couleur vive
Inconvénient
Utilisation limité
Grande consommation des couleurs
Mécanique assez légère des machines
Création du motif/maquette
Mise au raccord
Réduction et séparation des couleurs
Coloration
Gravure des cadres (un par couleur)
Préparation des encres
Défilement en continu du tissu lors de l’impression
Traitement du tissu : apprêts mécaniques et/ou apprêts chimiques
Les apprêts de tenue à l’usage : ces apprêts ont pour but d’améliorer la durabilité du
produit textile et de faciliter les opérations d’entretien courant (lavage et séchage).
Il peut s’agir de :