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Nom : BENDJEDID

Prénom : Yasmine
Groupe : 01
Le travail à faire
IRG sur Salaire & IRG Agricole

I. IRG SUR SALAIRE


A. Les revenus imposables :
Les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères concourent à la
formation du revenu global servant de base à l‘impôt sur le revenu global. (Art 66 CIDTA)
Sont considérées comme des salaires pour l‘établissement de l‘impôt : (Art 67 CIDTA)
a. Les revenus alloués aux associés et gérants des sociétés à responsabilité limitée, aux
associés de sociétés de personnes, des sociétés civiles professionnelles et des membres des
sociétés de participation.
b. Les sommes perçues en rémunération de leur travail par des personnes, exerçant à domicile
à titre individuel, pour le compte de tiers.
c. Les indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais versés aux dirigeants
de sociétés.
d. Les primes de rendement, gratifications ou autres, d‘une périodicité autre que mensuelle,
habituellement servies par les employeurs.
e. Les sommes versées à des personnes exerçant, en sus de leur activité principale de salariés,
une activité d‘enseignement, de recherche, de surveillance ou d‘assistanat à titre vacataire,
ainsi que les rémunérations provenant de toutes activités occasionnelles à caractère
intellectuel.
B. Détermination du revenu imposable :
− Pour la détermination du revenu à retenir pour l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global, il est
tenu compte du montant des traitements, indemnités et émoluments, salaires, pensions et rentes
viagères versés aux bénéficiaires, ainsi que des avantages en nature qui leur sont accordés. (Art
69)
Le revenu imposable est un revenu brut constitué des éléments suivants :
-Les rémunérations principales : traitements et salaires.
-Les rémunérations accessoires : indemnités et primes de rendement.
-Les avantages en nature : nourriture, logement, chauffage.
-Cotisations relatives à la retraite.
-Cotisations aux assurances sociales.
-La détermination du revenu imposable est établie en déduisant du montant brut des sommes
payées et des avantages en nature accordés. (Art 73)

C. Le barème d’imposition :
Consulter le lien ci-dessus pour voir le barème d’une façon détaillée :
https://www.mfdgi.gov.dz/images/pdf/TABLE_IRG-2022.pdf
(Selon la LF 2022, qui a modifié le barème progressif de l'IRG fixé dans l'article 104 du Code
des impôts directs et taxes assimilées, de sorte à permettre une réduction de cet impôt évoluant
selon le salaire imposable (et non pas le salaire net), selon six paliers).

D. Les exonérations :
• Les revenus qui n‘excèdent pas 30.000 dinars bénéficient d‘une exonération totale de l’impôt
sur le revenu global (Article 31 de la loi de finances 2022 qui modifie l’article 104-3 du
CIDTA)

E. Les abattements :
• Les traitements, salaires, pensions et rentes viagères bénéficient d‘un abattement proportionnel
sur l‘impôt global égal à 40%. Cet abattement ne peut être inférieur à 12.000DA /an ou
supérieur à 18.000DA/ an (soit entre 1000 et 1.500DA /mois). (Article 31 de la loi de finances
2022 qui modifie l’article 104-3 du CIDTA)
• Les revenus supérieurs à 30.000 et inférieurs à 35.000 dinars bénéficient d‘un deuxième
abattement supplémentaire, calculé selon la formule suivante :
IRG = IRG (selon le premier abattement) * (137/51) – (27 925/8)
(Article 31 de la loi de finances 2022 qui modifie l’article 104-3 du CIDTA)
• Les revenus supérieurs à 30.000 et inférieurs à 42.500 dinars des travailleurs handicapés
moteurs, mentaux, non-voyants ou sourds muets, ainsi que les travailleurs retraités du régime
général, bénéficient d‘un abattement supplémentaire sur le montant de l’impôt sur le revenu
global non cumulable avec le deuxième abattement suscité, calculé selon la formule suivante
:
IRG = IRG (selon le premier abattement) * (93/61) – (81 213/41)
(Article 31 de la loi de finances 2022 qui modifie l’article 104-3 du CIDTA)
II. IRG Agricole
A. Définition des activités d’agricoles et d’élevage :
Est considérée comme activité agricole, toute exploitation de biens ruraux procurant des
revenus, tout profit résultant, pour l'exploitant, de la vente ou de la consommation des produits
de l'agriculture y compris les revenus provenant de la production forestière, et toute exploitation
de champignonnières en galeries souterraines.
L’activité d’élevage quant à elle, concerne l'élevage des animaux de toutes espèces, notamment
ovine, bovine, caprine, cameline, équine. Sont également considérées comme activités
d'élevage, les activités avicoles, apicoles, ostréicoles, mytilicoles et cuniculicoles.
Les activités avicoles et cuniculicoles ne sont considérées comme des activités d'élevage qu'à
la double condition :
- qu'elles soient exercées par l'agriculteur lui-même dans son exploitation ;
- qu'elles ne revêtent pas un caractère industriel.
Si ces deux conditions ne sont pas réunies, ces revenus relèvent de la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux.

B. Les revenus imposables :


Les revenus agricoles sont ceux issus des activités agricoles ou d‘élevage, quel que soit
Leur caractère, élaboré ou traditionnel.
Constituent également des revenus agricoles, les revenus issus :
- des activités avicoles, apicoles, cuniculicoles, héliciculture ;
- de l‘exploitation des champignonnières en galeries souterraines ;
- de la production forestière concernant le liège, l‘écorce et l‘extraction de résine ;
- de l‘exploitation des pépinières exerçant exclusivement l‘activité de production de plants
Arboricoles et viticoles ;
- de l‘exploitation alfatière. (Art 35 CDTIA)
C. Détermination du revenu imposable :
- Les revenus agricoles servant de base à l’impôt sur le revenu sont déterminés, suivant les tarifs
et les charges liées à l’exploitation, fixés par la commission de wilaya prévue à l’article 10 Code
des procédures fiscales. Ces tarifs et charges sont fixés, selon le cas, par spéculation, par unité
et par zone de potentialité, et ce, par wilaya et par commune ou un ensemble de communes. Les
modalités d’application de cet article sont déterminées par un arrêté conjoint du ministre chargé
des finances et du ministre chargé de l’agriculture. (Art 7Bis de CPF)
a. Pour l’activité agricole : le revenu est déterminé pour chaque exploitation agricole, en
fonction : (Art 7)
- de la nature des cultures ;
- des superficies implantées ;
- du rendement moyen.
Pour la détermination du rendement, il est tenu compte des procédés de cultivation, d’irrigation
et de la potentialité des terres cultivées. La commission prévue à l’article 10 CPF, détermine :
• Le rendement moyen à l’hectare exprimé en quantité ;
• Les tarifs moyens à l’hectare ou à l’unité lesquels, selon le cas, correspondent, à la moyenne
pondérée obtenue à partir d’un minimum et d’un maximum établis par wilaya ou par
commune ou par un ensemble de communes ;
• Les charges à l’hectare.
b. Pour l’activité d’élevage : le revenu est fixé en fonction : (Art 7)
• Du croît pour les espèces bovines, ovines, caprines, camelines ;
• Du nombre ou des quantités réalisés pour les activités avicoles, cuniculicoles, hélicicultures
et les produits d’exploitation de champignonnières ;
• Du nombre de ruches pour l’activité apicole.
D. Les exonérations :
a. Permanente : Sont exonérés de l‘impôt sur le revenu global, les revenus issus des cultures
de céréales, de légumes secs et de dattes et les revenus issus des activités portant sur le lait
cru destiné à la consommation en l‘état.
b. Temporaire : Les revenus résultants des activités agricoles et d‘élevage exercées dans les
terres nouvellement mises en valeur et dans les zones de montagne sont exonérés de l‘impôt
sur le revenu pendant une durée de dix ans (10) respectivement à compter de la date de leur
attribution et celle de leur début d‘activité.
E. Les obligations déclaratives :
Tout exploitant agricole ou éleveur est tenu de souscrire et de faire parvenir, à l’inspecteur des
impôts du lieu d’implantation de l’exploitation, au plus tard le 30 Avril de chaque année, une
déclaration spéciale de leurs revenus agricoles.
Cette déclaration doit comporter les indications ci-après :
- La superficie cultivée par nature de culture ou le nombre de palmiers recensés ;
- Le nombre de bêtes par espèce : bovine, ovine, caprine, volaille et lapine ;
- Le nombre de ruches ;
- Les quantités réalisées dans les activités ostréicoles, mytilicoles et l’exploitation de
champignonnières en galeries souterraines. (Art 76 de la loi de finance 2022).

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