Vous êtes sur la page 1sur 96

2022/2023

RAPPORT DU PROJET :
Conception d’un hangar industriel
en charpente métallique

encadré par :
Mme. AMGAAD
Mr. BAHLOULI

realisé par :
NADIR Mohammed Yassine
ZAIDI Abir
KOURDOU Aya
EL MASOUDI Ayoub
2
REMERCIEMENT
A L’issue de la rédaction de ce rapport, Je souhaite tout d'abord
remercier l'ensemble du corps professoral de l’ECOLE MOHAMMEDIA
D’INGENIEUR pour la formation de haute qualité que j'ai reçue. Votre
dévouement à l'éducation a été une source d'inspiration et a renforcé
mes compétences, ce qui a été essentiel pour mener à bien mon stage.

Un remerciement spécial à Mme. BAHIJA El ALAMI qui m'a guidé tout


au long de cette expérience de stage. Vos conseils éclairés, votre
expertise et votre disponibilité ont été inestimables. J'ai beaucoup
appris sous votre direction, et cela a grandement enrichi ma
compréhension du sujet.

Je tiens également à exprimer ma reconnaissance envers le personnel


du service de NOVEC pour leur soutien précieux tout au long de mon
stage. Votre accueil chaleureux, votre assistance logistique et votre
disponibilité ont grandement facilité ma mission.

Je tiens enfin à remercier toute l'équipe de NOVEC pour m'avoir donné


l'opportunité de travailler sur ce projet passionnant. Votre confiance en
moi a été un moteur essentiel de ma réussite.

Ce stage a été une expérience enrichissante, et je suis reconnaissant


envers toutes les personnes qui ont contribué à en faire une réalité. Je
suis impatient de mettre en pratique les compétences que j'ai acquises
lors de cette expérience dans ma future carrière.

3
INTRODUCTION
Les hôpitaux représentent des piliers fondamentaux de nos sociétés, fournissant des
soins médicaux vitaux et des services de santé essentiels aux individus et aux
communautés. Dans un monde en constante évolution, ces établissements doivent non
seulement maintenir leur fonctionnement, mais aussi s'adapter pour répondre aux
besoins en constante évolution de la population, aux avancées médicales et aux
normes de sécurité les plus strictes. La planification, la conception, et la construction
des infrastructures hospitalières revêtent par conséquent une importance capitale.

Ce rapport se penche en profondeur sur un aspect essentiel de ce processus : la


dimension d'un hôpital. Plus précisément, nous explorerons l'utilisation de plusieurs
normes et règles de construction pour relever les défis complexes et variés qui
émergent lors de la planification et de la construction d'un établissement hospitalier.

La conception d'un hôpital va bien au-delà de l'esthétique architecturale, exigeant la


création d'un environnement de soins sûr, fonctionnel et résistant. Cela comprend la
conformité aux normes strictes, la résistance sismique, la flexibilité pour accueillir de
nouveaux équipements médicaux, et la garantie de la sécurité des patients et du
personnel. Les enjeux sont immenses, car une conception inadéquate peut avoir des
conséquences dramatiques sur la qualité des soins et la résilience de l'établissement
face aux catastrophes naturelles.

Dans ce contexte, notre travail de dimensionnement d'un hôpital en utilisant un


ensemble de normes et de règles de construction se révèle d'une importance cruciale.
Il vise à garantir que la structure est à la fois fonctionnelle et capable de résister aux
contraintes qui se présentent, tout en respectant les exigences réglementaires et les
normes de qualité. Une conception appropriée est synonyme de continuité des
opérations, de sécurité des patients et du personnel, et en fin de compte,
d'amélioration de la qualité des soins prodigués.

Ce rapport explorera les méthodes, les processus et les considérations essentielles


pour le dimensionnement d'un hôpital, en mettant en avant le rôle central des normes
et des règles de construction dans ce domaine complexe et vital.

4
Table Des Matières
REMERCIEMENT .............................................................................................................3
INTRODUCTION .............................................................................................................4
SOMMAIRE .....................................................................................................................5
PARTIE 1 : PRESENTATION DE L‘ORGANISME D‘ACCEIL.............................................6
PARTIE 2 : GENERALITES..............................................................................................10
les intervenants d’un projet.....................................................................................11
les phases d'un projet ...............................................................................................13
les pièces écrites........................................................................................................15
géneralités sur le "BAEL" .........................................................................................16
règles de construction ..............................................................................................19
PARTIE 3 : PRESENTATION DE L‘OUVRAGE ...............................................................21
description du projet..................................................................................................22
presentation du projet ..............................................................................................25
plans de coffrage de l’hopital...................................................................................31
PARTIE 4 : PRE-DIMMENSIONNEMENT DES ELEMENTS STRUCTURAUX..................37
PARTIE 5 : DIMMENSIONNEMENT SUR ROBOT ........................................................44
modélisation des élements (poutre/poteau/dalle/semelle)...............................45
chargement et analyse de la structure...................................................................60
effet du vent................................................................................................................65
etude sismique ...........................................................................................................68
combinaisons et ferraillage......................................................................................87
CONCLUSION .............................................................................................................104

5
SECTION 1 : CONCEPTION DU
PROJET & JUSTIFICATION DES
CHOIX

6
CHAPITRE 1.1 : PRESENTATION TECHNIQUE DU PROJET

ENONCE DU PROJET :

Il a été décidé de mettre en place une logistique pour les matériaux de construction sur le site du projet situé à
Bouknadl, à Salé. Ce site se distingue par une topographie étendue et plane, offrant ainsi des conditions
favorables pour le projet.

Des sondages géotechniques ont effectués :


• La couche supérieure est une terre végétale sur une hauteur de 30 cm.
• 2 ème couche est un sable argileux de portance =2 bars et ayant un indice de plasticité Ip=10 sur une hauteur de
1,50 m .
• 3 ème couche constituée de grès dur général .
• Essai préssiométrique à montré l’existence d’une nappe phréatique de 6 m par rapport du terrain naturel .
• Les fluctuations ne dépassent pas un 1 m .

Il est requis de :
• Élaborer une conception structurelle détaillée, élément par élément, pour garantir un design optimal de l'entrepôt
;
• Justifier les choix effectués dans cette conception ;
• Effectuer le dimensionnement de la structure ;
• Préparer les plans correspondants ;
• Concevoir le cheminement à abriter, avec l'utilisation d'un seul pont roulant d'une capacité de 10 tonnes.

SITUATION GEOGRAPHIQUE :

Sidi Bouknadel, également connue sous le nom de Sidi Abi Al Kanadil, est une localité marocaine située dans la
préfecture de Salé, au sein de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Ayant le statut de municipalité, elle se trouve à
environ 15 kilomètres au nord de Rabat, en bordure de la côte atlantique. Sidi Bouknadel est caractérisée par une
vaste plage renommée, la plage des Nations.

Du point de vue climatique, Bouknadel présente un climat méditerranéen chaud avec


un été sec (Csa), selon la classification de Köppen-Geiger.
La température moyenne tout au long de l'année s'établit à 17,3°C, et les
précipitations annuelles atteignent en moyenne 527,9 mm.

Coordonnées GPS DD : 34.11849 - 6.7389


DMS : 34° 7' 7" -6° -44' -20"
Pays : Maroc
Continent : Afrique
Altitude : 29 m

7
DIMENSIONS :
Les dimensions de notre hangar sont :
Portée : a=20 m 
Longueur : L=90 m 
Distance entre portique : b=5m

Distance entre portique : b=5m


poteau
Portée : a=20 m

Portique
Longueur : L=90 m

TOPOGRAPHIE :
La topographie a été choisie de manière étendue et plate afin d'éviter tout tassement au niveau des fondations et
de prévenir le flambement résultant des différences de hauteur entre les deux poteaux.

GEOTECHNIQUE :
La première couche est constituée de la terre végétale afin d’éviter le tassement. Ainsi, il y a une assise de sable
argileux (dominance du sable) dans la deuxième couche avec une portance de 2 bars et dont l’indice de plasticité
est égal à 10 (<15). Par conséquent, le sol est non sensible à l’eau et prémuni contre le gonflement.

HYDROLOGIE :
La nappe phréatique se situe à une profondeur de -6 mètres. Ainsi, à partir de -5 mètres (les variations
saisonnières de cette nappe n'excèdent pas 1 mètre en hauteur), les fondations et le dallage ne seront pas
affectés, car la couche de sable argileux présente seulement une épaisseur de 1,5 mètre. Par conséquent, il n'y
aura aucune pression hydrostatique de la nappe phréatique sur les fondations ni sur le dallage, qui joue le rôle de
support pour l'espace d'entreposage des matériaux de construction.

NORMES ET REGLEMENTATIONS-CATHALOGUES :
NV65 pour l’évaluation de l’effet du vent ou Eurocode 1 
CM 66 pour tous les calculs de dimensionnement en construction métallique ou Eurocode 3 ou Additif 80 
BAEL pour le calcul des massifs de fondations ou Eurocode 2 
RPS 2000 pour les structures sismiques 
Recommandations de la CTIM-Revue construction métallique
NF P22-615 pour le calcul des poutres de roulement 
Catalogue Abus pour le calcul des ponts roulants.

8
CHAPITRE 1.2 : DESCRIPTION & JUSTIFICATION DES SOLUTIONS

ASPECTS DU PROJET :

Chaque projet de construction repose sur plusieurs critères essentiels visant à répondre aux besoins spécifiques.
Ces critères peuvent être résumés comme suit :
Aspects fonctionnels : Incluant la couverture de la surface, l'accès pour les engins, l'aire de circulation, le
fonctionnement des ponts roulants, l'étanchéité, l'isolation thermique, l'éclairage, et la facilité de
démontabilité.
Aspects architecturaux : Englobant l'esthétique et la finesse des éléments porteurs.
Aspects structurels : Comprenant la résistance, la stabilité, la durabilité, et la résistance au feu.
Aspects financiers : Tenant compte du coût/économie, du délai, de la facilité d'exécution, du coût de
transport, ainsi que du coût d'entretien et de maintenance.

HANGAR BARDE OU NON BARDE :

Le bardage, une paroi externe ou interne composée d'éléments métalliques nervurés ou plans de grandes
dimensions, est fréquemment utilisé dans la construction de bâtiments à vocation industrielle et sportive. Il est
associé à des structures métalliques ou en bois lamellé-collé caractérisées par des appuis souvent espacés.
a- Utilisation du bardage pour la prévention et la sécurité :
La principale motivation derrière l'installation de bardage sur un bâtiment réside dans l'ajout d'une couche
protectrice supplémentaire à la construction. Le bardage renforce la résistance mécanique du bâtiment, le
protégeant efficacement contre divers éléments. Les structures bardées sont plus résistantes aux fissures causées
par les variations de température, l'absorption d'eau, le soleil, et les pollutions diverses par rapport aux structures
non bardées. De plus, le bardage offre une protection accrue contre l'humidité, la pluie, les moisissures, et les
vents violents.
b- Facilité de maintenance du bardage :
Un avantage non négligeable du bardage est sa simplicité d'entretien. Comparé à une surface peinte, un bardage
nécessite peu d'entretien et de réparation. La plupart des bardages d'immeubles se contentent d'un nettoyage
occasionnel pour rester propres et esthétiques.
c- Attrait esthétique du bardage :
Bien que les considérations fonctionnelles soient primordiales, l'aspect esthétique joue également un rôle crucial
dans le choix du bardage. Le choix judicieux d'un bardage peut transformer l'apparence globale du bâtiment,
augmentant son attrait et sa valeur marchande. Les fabricants proposent une variété de matériaux, de finitions et
de couleurs, permettant de personnaliser l'esthétique du bardage selon les préférences de l'architecte.

Conclusion :
Cependant, l'utilisation du bardage expose une grande surface au vent, entraînant des sections importantes des
éléments porteurs et des coûts élevés. La solution adoptée est de ne pas recourir au bardage. Cette option
présente des avantages significatifs, limitant l'effet du vent pour un coût de réalisation acceptable, favorisant
l'éclairage naturel et réduisant les frais d'éclairage. De plus, elle permet la circulation des engins lors du
chargement et du déchargement.

9
PROBLEMATIQUE D’ACCES
Dans ce projet, nous avons délibérément choisi de ne pas positionner les poteaux à l'intérieur du hangar. En
d'autres termes, notre objectif est d'assurer une circulation fluide des engins, ce qui requiert une grande distance
entre les poteaux. Toutefois, cette configuration entraînera des sollicitations importantes sur les poteaux,
nécessitant ainsi l'utilisation de profils plus importants. Cela se traduira par une augmentation des coûts. Ainsi,
nous sommes confrontés à un problème d'optimisation impliquant deux contraintes cruciales, à savoir le coût et la
facilité d'accès des engins.

ETUDE DE COUVERTURE :
cLe choix des éléments de couverture pour un bâtiment industriel repose sur divers facteurs cruciaux. La toiture
joue un rôle essentiel en abritant le bâtiment et en assurant la protection du personnel. Pour répondre aux critères
de conception, il est crucial de déterminer la pertinence des matériaux et de la forme en fonction de la situation
du bâtiment et du climat environnant, tout en privilégiant une approche durable. Bien que le coût soit un facteur
clé, il doit être évalué en tenant compte de la durée de vie totale des matériaux, en plus d'autres critères tels que
la réalisation des détails, l'entretien et le recyclage.
Les facteurs influençant le choix du type de couverture incluent la durabilité, la légèreté, l'esthétique,
l'économie, l'étanchéité à l'eau, ainsi qu'une bonne isolation thermique et acoustique. Parmi les options de
matériaux disponibles, on retrouve :
le bois
l'aluminium
l'acier
l'amiante-ciment

le bois :

malgré son attrait esthétique, présente des inconvénients tels que le besoin d'un niveau élevé de maintenance, une
sensibilité aux moisissures et insectes, ainsi que des contraintes liées à la sécurité incendiaire, ce qui peut le
rendre moins adapté pour certaines situations géographiques, comme dans le cas de notre hangar.

10
l'aluminium :

Les bacs profilés en aluminium, bien que permettant une grande variété de formes et une utilisation sur divers
supports, pourraient ne pas être la meilleure option en raison de leurs caractéristiques moins efficaces pour
répondre aux besoins fonctionnels spécifiques du hangar ainsi que le coût très élevé de ce matériau .

l’acier :
L’acier destiné à la couverture se trouve dans le marché sous forme de tôles ondulées en acier galvanisé ou
bien sous forme de bacs autoportants.
Les tôles ondulées :

La tôle ondulée est un matériau de construction commercialisé sous forme de plaques métalliques composées de
feuilles d'acier galvanisé à chaud et laminé à froid pour leur donner un profil ondulé. Ce sont des tôles de portée
maximale de 3 m avec une raideur qui leur permet d'être autoportantes.
Par contre, elles présentent quelques inconvénients inévitables comme : 
Sensibilité au feu. 
Pas économiques, car ces tôles sont importées. 
Nécessité d’une pente élevée (30 % sans joints et 9 % avec joints). 
Mauvaise isolation thermique.

Les bacs autoportants :


Ce sont, aussi, des tôles en acier, elles peuvent être lisses ou perforées revêtues d’une laque cuite au four. Elles
ont une largeur de 300 m et une portée maximale de 3m. Ils sont généralement utilisés en tant que parement
externe lors de la fabrication de panneaux sandwich.
Malgré les avantages multiples des bacs autoportants, nous pourrons nous en passer à cause de certains points
faibles :
Pas économiques.
Faible résistance au feu.
Mauvaise isolation thermique.
Ce type de couverture existe dans le marché sous forme de deux marques prépondérantes : NERVESCO et
TOITESCO

10
TOITESCO NERVESCO

L’amiante-ciment :
L’amiante ciment est un aggloméré de ciment et de fibres d’amiante, pratiquement inaltérable. C’est un bon
isolant thermique et acoustique, assurant une protection contre l’incendie. Par contre, il a l’inconvénient d’être
cassant et par conséquent de pose délicate. Mais vu son inaltérabilité, on préfère l’utilisation de ce matériau aux
tôles. On trouve sur le marché soit des Bacs d’amiante-ciment (DIMATIT) soit des Bacs d’amiante-ciment
(DIMSKAF). L’amiante ciment va être écartée vu les différents inconvénients que présente cette solution, qui sont
incompatibles avec nos exigences surtout la légèreté, l’esthétique….

DIMATIT DIMASKAF

Couverture avec des panneaux sandwich en acier :


Un panneau sandwich est une gamme de matériau de construction monobloc innovant, constitué d'une couche de
matériau isolant entre deux plaques de matériau profilé. Il est destiné à la construction / rénovation de façades,
bardages et de toitures. Léger, robuste, économique, facile de montage par emboîtement, il offre selon la gamme
diverses qualités de résistance des matériaux, isolation thermique, étanchéité, résistance au feu, isolation
phonique et d’esthétique architecturale, etc.
Les panneaux sandwichs de toiture ont une âme isolante prise en sandwich entre deux parements métalliques
(généralement en acier galvanisé pré laqué de couleur).
Cette isolation possède une certaine épaisseur de la quelle dépend la performance d’isolation thermique. Plus
l’épaisseur est importante, plus la performance d’isolation thermique est importante. Cependant, la nature de
l’isolant (mousse polyuréthane ou laine de roche adhérant aux deux parements) joue également beaucoup. Les
fiches techniques des fabricants de panneaux donnent les performances thermiques en fonction des isolants et
des épaisseurs.

11
En conséquence, les options d'amiante-ciment, d'aluminium et de bois sont écartées au profit de
l'utilisation de l'acier. La couverture de la zone sous la charpente sera réalisée à l'aide d'un
panneau composé de deux profils galvanisés de type NERVESCO, avec une épaisseur de 1 mm ,
et comportant une mousse de polyuréthane injectée en continu pour constituer l'âme du panneau. L'isolant
présentera une épaisseur variant entre 30 et 80 mm, et le coefficient du panneau K se situera entre 0.7 et 0.28
W/m². °C.

FORME DE LA COUVERTURE :
Le marché propose une vaste gamme de formes de toitures. Dans un premier temps, nous identifions les divers
types de toitures disponibles, puis nous sélectionnons la forme qui répond le mieux à nos besoins spécifiques.

Mono pente :
toiture à un seul versant, on la trouve par exemple dans
certaines régions montagneuses, car elle évacue plus
facilement la neige et évite qu'elle s'accumule, ce qui,
pesant sur la structure, risquerait de l'endommager.

AVANTAGES INCONVENIANTS

➔ Idéale pour les régions au climat neigeux :


➔ Un calcul précis de la pente unique est
la neige ne s'accumule pas sur ce type de
indispensable pour assurer l'isolation,
toiture, on évite ainsi les surcharges qui
l'écoulement des eaux pluviales, etc.
affaiblissent la charpente ou les supports
➔ Perte de surface au niveau de
(murs porteurs).
l'aménagement éventuel du comble
➔ Esthétique originale

10
Deux pans :
La couverture à deux versants constitue la solution structurelle
la plus souvent utilisée. L’utilisation des traverses brisées
conduit naturellement à la construction de portiques de
portée importante. Cela est dû à l’inclinaison de la traverse
qui permet de profiter d’un effet d’arc, qui fait augmenter la
rigidité de la toiture et rend possible le transfert des charges
assez élevées avec des traverses relativement élancées.
Egalement ce système présente une facilité lors de calcul grâce à la symétrie qu’il présente.

AVANTAGES INCONVENIANTS

➔ Surface sous combles beaucoup plus


importante.
➔ Manque d'originalité.
➔ Permet de choisir une charpente en kit,
d'où un coût réduit.

Quatre pans :
la toiture a quatre versants égaux, qui se rejoignent au sommet au
centre du bâti, généralement de forme cubique.

Deux pans en croupe :


les croupes, généralement triangulaires, sont situées sur les deux
longueurs de la toiture.

AVANTAGES INCONVENIANTS

➔ Aspect original et moderne. ➔ Charpente complexe. ➔ Coût élevé.

10
Deux pans avec lignes de coyau :
autrement appelé comble retroussé ; la partie basse de
la toiture, généralement de faible taille, est relevée par
une poutre ; la toiture n'est alors plus plane à cet endroit,
la partie basse étant moins inclinée que la partie haute.

Deux pans avec lignes de bris :


autrement appelé comble à Mansart, ou comble
mansardé, ou encore comble briser ; chaque versant de
la toiture est composé de deux pans ne subissant pas la
même inclinaison ; la partie haute s'appelle le terrasson,
la partie basse, plus inclinée, le brisis, et l'arête où ces
deux pans se rejoignent est la ligne de bris.

AVANTAGES INCONVENIANTS

➔ Optimise l'occupation des combles ➔ Coût plus élevé.

Toiture multiple :
Cette variante présente l’avantage d’une bonne
évacuation des eaux pluviales. Cependant, les effets du
vent étant prépondérants, les coefficients de pression
pour le calcul de la charge due au vent sur la toiture sont
plus défavorables aussi bien pour les pannes que pour le
portique principal, ce qui peut avoir des conséquences
sur le coût global de la variante.

AVANTAGES INCONVENIANTS

➔ bonne évacuation des eaux pluviaux ➔ Coût plus élevé.


➔ bonne rigidité de la toiture ➔ vent prépondérant

10
Couverture en shed :
Il s’agit d’une toiture en forme de prisme triangulaire
horizontal dissymétrique. Cette solution est utilisée pour
couvrir de grandes aires et lorsqu’on a besoin
d’éclairage. Cependant, un nombre important de
versants complique l’exécution et présente un problème
d’assemblage, ce qui augmente le coût de la
construction

On distingue deux types de Shed : 


Les sheds qui ne font pas partie de la structure porteuse principale et dont le rôle principal et de créer la
géométrie désirée de la toiture. 
Les sheds qui font partie intégrante de la structure porteuse principale.

Sheds indépendants de la structure porteuse principale :


Une première conception consiste à considérer que la structure porteuse principale est constituée de cadres
transversaux plans sur lesquels reposent, à la place des pannes, des éléments porteurs secondaires en forme de
triangle. Leur nature peut être très diverse : 
Simple panne brisée (bilinéaire), avec ou sans sous-tirant 
Poutre à treillis sur deux appuis
Poutre à treillis continue
La traverse des cadres est en général constituée d’un profil double Té ou d’un caisson. Elle peut aussi être
remplacée par le chéneau d’évacuation des eaux, situé dans le creux des sheds, qui doit alors être porteur .

Shed intégré à la structure porteuse :


Si une structure porteuse principale est intégrée dans le volume de la toiture en sheds, on utilise de façon plus
rationnelle la hauteur statique à disposition donnée par la hauteur du vitrage. La traverse du cadre (poutre à
treillis, poutre Vierendeel) peut ainsi être intégrée dans une partie ou dans la totalité du plan vitré. Les pannes sont
des simples poutres reposant à une extrémité sur la membrure supérieure d’une traverse et à l’autre extrémité sur
la membrure inférieure de la traverse suivante.

En résumé, après avoir examiné les avantages distincts de chaque option parmi celles étudiées, la
forme de toiture retenue sera celle à deux versants.

CARACTERISTIQUES & POIDS DE LA COUVERTURE :


La portée des bacs, qu'ils soient continus ou non, et qui définit l'espacement des pannes, est déterminée :
En tenant compte des charges exercées sur les bacs, comprenant les charges climatiques, la charge liée à
l'installation de l'isolation, ainsi que la charge due à l'étanchéité.
En fonction du profil des bacs. Les fabricants proposent divers profils, chacun correspondant à des moments
d'inertie variés, lesquels varient en fonction de l'épaisseur de la tôle, du pas des nervures, et de la hauteur des
ondulations.

10
Tous les bacs sont conçus de manière à garantir une flèche maximale inférieure à 1/200 de leur portée, tout
en supportant une charge minimale de 100 dan/m², équivalant au poids de deux personnes et de leur
équipement (utilisé pour l'entretien ou les travaux sur la toiture). 
Les bacs peuvent être installés tels quels en tant que couverture sèche (si la pente est supérieure à 5%) ou
recevoir une étanchéité généralement multicouche. Les pentes, les méthodes de fixation et les recouvrements
sont bien sûr réglementés, notamment par des fixations à l'aide de boulons-crochets ou de vis auto-
taraudeuses. 
Leur facilité et rapidité de pose, ainsi que leur faible poids (environ 10 daN/m²), en font une solution de
couverture particulièrement adaptée à la construction industrielle métallique.

La fiche technique du catalogue ARCELOR MITTAL permet de choisir le type et la porte du bac en fonction de
surcharge d’exploitation non pondéré

10
10
D’après catalogue Arvale de la partie précédente puisque les plaques posent sur deux pannes (système
isostatique) et pour une surcharge de 125daN/m2 en choisi : 
Type de couverture : nervesco 3,45 1000 TS
Largueur : 1m 
longeur : 3m
Epaisseur : 1 mm
poids : 9.58 kg/m2
Ecartement maximal : 2,8 m 
Pente : 10% =tan−1 (0.10)=5,71° 
Recouvrement transversale : 50 cm 
Recouvrement longitudinale : 75 mm

nombre de plaques dans le sens longitudinal d‘un versant :


Npl = E(L/1) = E(90/1) +1 = 91 plaques . donc , le port à faux longitudinal est de 50cm de chaque coté ( admissible )

nombre de plaques dans le sens transversal d‘un versant :


Npt = E(ha/3-0.3) +1 = E(10.05/3.05) +1 = 4 plaques . donc , le port à faux longitudinal est de 45 cm ( admissible )

nombre total de plaques :


Np = 91*4*2 = 728 plaques .

poids total de la couverture :


P = 728*3*1*9.58 = 20.92 TONNES

10
HAUTEUR DU HANGAR :
La hauteur du hangar est déterminée en utilisant trois conditions :

o Condition sur l’accès des engins


afin d’éviter l’encombrement des véhicules, on envisage une hauteur minimale de 4.5m. Cependant on est amené
à tenir compte des surcharges éventuelles des camions ainsi qu’une lame d’air. Ceci conduit à une hauteur de
H=4,7m.

o Condition sur les ponts roulants


La hauteur sélectionnée doit être suffisante pour assurer un bon fonctionnement du pont roulant. Pour atteindre
cette hauteur, nous ajouterons à la hauteur précédemment déterminée la dimension nécessaire pour accommoder
le pont roulant, qui a une capacité de 10 tonnes. Cette hauteur nécessaire est calculée de la manière suivante :
La hauteur du pont roulant exige une hauteur H=Hg+ Hpr. Or, d’après le CTICM, pour un pont roulant de puissance
10 t. nous avons le tableau suivant :

Le pont roulant va imposer une hauteur Hpr= C3+K3+0.5 qu’on va déterminer à partir du catalogue P.R.
pour a=20m et P=10000kg on a : C3 = 610 mm et K3 = 1060 mm . donc , Hpr = 2.17 m
donc H = 6.87 m

o Condition sur le vent et effet venturi


D’après la norme NV65, pour les toitures isolées, la hauteur minimale à prévoir afin d’éviter l’apparition de ce
phénomène lors des attaques du vent par les bords du hangar, est tel que :
(0,005α + 0,55) ∗ hα pour α ≥ 40°.
0,75 hα pour α < 40°.
Avec α et l’angle en degré de la toiture avec l’horizontale et hα la dimension d’un versant suivant la ligne de la plus
grande pente.
on a α = 5.71° donc H = 0.75*hα = 0.75*10.05 = 7.54 m

En résumé, en prenant en considération les exigences d'éclairage et les équipements


installés au sein de l'hangar, nous opterons pour une hauteur jusqu'au niveau des poteaux
de H = 8 m

10
CHOIX DU MATERIAUX DE LA STRUCTURE PORTEUSE :

Durant la phase de conception, l'ingénieur est chargé de sélectionner le matériau le plus approprié qui réponde de
manière optimale aux exigences du maître d'ouvrage. Ces exigences englobent notamment les coûts de
construction, les frais d'entretien, les considérations esthétiques, entre autres. Pour ce faire, il est impératif
d'analyser en détail les avantages et les inconvénients de chaque matériau de construction, à savoir l'acier, le
béton armé et le bois.

l’acier :

AVANTAGES INCONVENIANTS

Résistance : la composition de l’acier majoritairement en fer et


en carbone, rend celui-là extrêmement robuste et résistant.
Légèreté : la légèreté d'une ossature acier permet d’une part Coût général : L’acier est très
de s'adapter à tous les terrains, et d’autre part d’avoir des énergivore et naturellement
structures métalliques bénéficies de poutres de grande portée plus cher à produire.
sans aucun mur porteur. Mauvaise résistance au feu :
Respectueux de l'environnement et facile à entretenir : De Une ossature en acier
point de vue environnemental l'acier est recyclable à 100%, possède une moindre
ainsi durant la phase d’exécution les déchets produits sont résistance au feu. Un
très faibles. incendie peut altérer la
Délai d’exécution : la durée du chantier est très courte stabilité de la structure,
comparée au Béton armé. En fait, la fabrication se fait en entraînant un problème de
usine, alors qu’au chantier, il ne reste qu’assembler les sécurité.
éléments par soudage ou boulonnage. Défaut de montage : Malgré
Ductilité : L'acier peut subir de grandes déformations le fait que l’acier est un
plastiques avant de se rompre, il s’agit d’une propriété très matériau flexible, il est
importante dans le sens où elle donne des signales d’alertes difficile d’apporter des
sur l’aggravation du comportement de la structure (la corrections sur le terrain si
structure a un langage). un ou plusieurs composants
Facilité de réparation : Les structures en acier en général ne s’adaptent pas
peuvent être réparées rapidement et facilement. correctement.
Résistance à la fatigue : Les structures en acier ont une
résistance à la fatigue relativement bonne.

10
Béton armé
Le béton armé c'est le mélange de deux matériaux : le béton et l’acier. C’est l'un des matériaux de construction les
plus polyvalents.
Le béton est un matériau résistant à la compression mais faible à la traction, c'est un matériau fragile et de
ductilité limitée. Par conséquent, une forme de renforcement est nécessaire, les barres en acier renforcent le
béton contre les tensions uniquement et localement. Les fissures dans les éléments en béton armé s'étendent
librement jusqu'à rencontrer une barre d'armature.

AVANTAGES INCONVENIANTS

Haute résistance à la La résistance à la traction du béton armé est moins


compression. que celle à la compression.
Résistance adéquate à la Les principales étapes de l’utilisation du béton armé
traction. sont le mélange, la coulée et la cure.
Résistance au feu et aux Le coût des formes utilisées pour la coulée du béton
intempéries. armé est relativement plus élevé.
Durabilité. Pour les bâtiments à plusieurs étages, la section de
Économie pour modeler poteau du béton de ciment armé est supérieure à la
n'importe quelle forme. section en acier car la résistance à la compression est
Faible coût de maintenance. plus faible dans le cas du béton armé.
L'économie comme matériau Le retrait provoque le développement de fissures et
de construction. la perte de résistance.
Moins de déviation. Pour les très grandes portées, les retombés des
Utiliser comme composants poutres seront très importants, ce qui va générer des
structuraux préfabriqués. poids élevés et par la suite un cout supplémentaire
Main-d'œuvre moins qualifiée. qui s’ajoute.

10
Bois

AVANTAGES INCONVENIANTS

➢ Ecologie : Peu d’émission de CO2 réduisant les gaz à ➢ La faible inertie thermique du
effet de serre, sachant de plus que le bois stocke bois : 25 L’absence d'inertie
naturellement le carbone. Isolant naturel, le bois thermique du bois a son charme en
permet de diminuer les dépenses de chauffage. hiver car la maison chauffe
➢ Une isolation supérieure au béton : Le bois est 12 fois rapidement… et ses inconvénients
plus isolant que le béton. Réaliser la structure d’un en été. Fenêtres ouvertes, la chaleur
bâtiment en bois permet d’optimiser la performance rentre très vite et « s’infiltre »
thermique de la construction et donc de réduire votre partout.
future consommation de chauffage. Le bois ne ➢ Le bois nécessite un entretien
provoque aucune condensation. régulier : L’entretien d’une maison
➢ La construction bois : légère, résistante, souple et en bois est l’un de ses plus gros
modulable : La construction d’une maison en bois inconvénients. Magnifique au
permet de nombreuses possibilités architecturales du début, le temps et les effets des
fait de sa légèreté, de sa souplesse et de sa résistance. À ultra-violets rendent ensuite le bois
structures égales, le bois est un matériau jusqu'à 7 fois plus grisâtre.
plus léger que le béton. ➢ Le bois reste un terrain pour les
➢ Une maison en bois est relativement simple et rapide termites et autres nuisances : La
à construire : Une maison en bois ne nécessite pas de présence de termites dans certaines
profondes fondations et l’assemblage des matériaux est régions impose un certain nombre
assez simple et rapide. de précautions indispensables dont
➢ Le confort d’une maison en bois : L’hygrométrie la principale est le traitement
ambiante est régulée par la nature respirant du chimique du bois contre les
matériau. La faible inertie du bois permet une chauffe insectes xylophages, traitement qui
rapide de la maison. reste toujours toxique… le paradoxe
➢ Une surface habitable optimisée : Autre avantage des pour une maison écologique.
constructions bois : La surface habitable est optimisée ➢ Le prix de vente élevé des
(+ 8 % de plus que dans les maisons en parpaings) maisons en bois : Le prix des
grâce à la faible épaisseur des murs. constructions bois reste encore un
➢ Résistance au feu : Bien que le bois soit un frein pour de nombreux acheteurs.
combustible, il dispose paradoxalement d’une Bien que les coûts de construction
excellente résistance au feu. Sa conductivité thermique soient inférieurs à une maison en
est 10 fois inférieure au béton. Lors d’un feu, le bois béton/parpaings, le prix de vente
conserve plus longtemps que les autres matériaux ses d’une maison en bois est pourtant
capacités mécaniques et de portance (moins de risques supérieur tendant vers un « marché
d’écroulement, tant redoutés par les pompiers). de luxe ».

10
Dans le cadre de ce projet, les critères primordiaux auxquels nous devons répondre comprennent le coût de
construction, la résistance et le délai d'exécution. Le coût du béton par mètre cube est avantageux en
comparaison avec le bois et l'acier. Toutefois, le rapport poids/résistance est significativement élevé pour les
structures en acier, ce qui confère à un mètre cube d'acier une résistance bien supérieure à celle d'un mètre cube
de béton ou de bois.
En conséquence, le coût global de construction sera considérablement réduit avec l'utilisation d'une structure en
acier. De plus, le délai d'exécution d'une structure en acier ou en bois est nettement plus court que celui d'une
structure en béton armé. Cela nous conduit à choisir entre le bois et l'acier. Cependant, en raison des problèmes
potentiels du bois, tels que son impact face aux termites et autres nuisances, nous excluons la possibilité d'une
structure en bois.

En résumé, en se basant sur les justifications mentionnées ci-dessus, nous optons


pour une structure en acier pour ce projet.

CHOIX DE LA NUANCE D’ACIER :


Pour initier la phase de dimensionnement de l'ossature, il est nécessaire de déterminer la nuance d'acier en tenant
compte de plusieurs critères. Il est courant de privilégier le niveau le plus élevé possible, principalement en raison
des avantages liés à la réduction de poids, tels que :
➢ Économies en termes de coût des matériaux.
➢ Amélioration et facilitation des conditions de transport et de montage.
➢ Mise en œuvre plus aisée en atelier.

Cependant, il est impératif que la nuance choisie soit disponible sur le marché. Les nuances possibles pour le
calcul de la structure étudiée incluent :
▪ L'acier H.R :
Cette nuance est réservée aux grandes portées, aux grandes hauteurs et aux problèmes spéciaux. Elle présente
une limite d'élasticité élevée, permettant l'utilisation d'épaisseurs réduites, mais cela peut entraîner des problèmes
de déformabilité et de rupture par instabilité.

10
▪ L'acier doux :
Il s'agit d'un acier non allié, économique et largement utilisé en charpente métallique. Il est abondamment
disponible sur le marché marocain, et les coûts d'assemblage sont réduits.

En conclusion, pour le reste du projet, nous opterons pour l'utilisation des aciers doux
de type E24, dont la limite inférieure d'élasticité est de 24 daN/mm².

PORTIQUE PRINCIPALE :

Les portiques ou les cadres sont situés dans un plan vertical. Composés de traverses et de montants, ce système
porteur est sollicité par : 
Des charges verticales : ces charges vont d’abord solliciter l’élément de couverture reposant sur les pannes, qui
vont à leur tour transmettre les réactions sur les traverses du cadre. Ces derniers s’appuient sur les montants qui
transmettent les charges aux fondations. 
Des charges horizontales transversales : proviennent de l’action du vent venant latéralement de la gauche et
exercent une pression sur la façade long pan. Le bardage s’appuie sur les lisses horizontales qui vont transmettre
leurs réactions sur les montants du cadre. Ce dernier à son tour transmet les réactions aux fondations.

Formes courantes de portique :

Ces portiques peuvent être constitués :


Soit de profils à inertie constante, des profilés laminés à chaud en
l’occurrence.
Soit comporter des renforts au niveau des moments maximaux :
Portique à âme pleine :
jarrets, aux appuis sur poteaux et clés de faîtage en milieu de
travée.
Soit de profils à inertie variable, reconstitués soudés PRS souvent
utilisés pour les grandes portées.

Un portique mansardé consiste en une série de tronçons et de


Portique mansardé :
renforts au niveau des assemblages des différentes traverses.

Les traverses alvéolaires connaissent depuis une dizaine d’années


Portique à traverse
un usage croissant tant dans le domaine de la construction
alvéolaire :
métallique que dans l’exploration de voies structurelles nouvelles

Certains sols de permettent pas de reprendre, de façon


économique, des moments de flexion ou des efforts horizontaux
importants au pied des montants, (ni dans certains cas des effets
Portique à tirants :
verticaux). Avec des pieds articulés, on peut soulager les fondations
mais en reportant davantage de sollicitations sur la structure
métallique. En prévoyant des tirants,

10
on modifie Favorablement la répartition des moments fléchissant
et des efforts horizontaux au niveau des fondations. Le tirant peut
Portique à tirants : être disposé au sommet ou au pied des montants. Dans ce cas, il
peut être réalisé au moyen d’une armature métallique noyé dans la
dalle ou d’un câble de précontrainte.

Les solutions qui utilisent des fermes de toiture en treillis


constituent une alternative intéressante à des portiques, tout
particulièrement dans les cas où de grandes portées sont
nécessaires. Les portiques sont limités par la disponibilité des
profilés et n'offrent pas la liberté de conception que les structures
légères confèrent dans des espaces ouverts de grandes dimensions.
Les treillis peuvent être fabriqués à partir de profilés en U, en H ou
de tubes. Comme dans le cas des portiques, plusieurs solutions
Portique avec des
dérivées existent pour répondre aux besoins particuliers du client
fermes à treillis :
ainsi qu'à la fonction et à l'apparence du bâtiment. La stabilité
latérale nécessaire peut être assurée par des assemblages résistants
en flexion entre la traverse en treillis et les poteaux, en prévoyant
des poutres au vent dans le plan de la toiture ou en utilisant l'effet
de diaphragme de la couverture (ces deux dernières options
nécessitant un maintien approprié au niveau des pignons, à noter
également que l'effet de diaphragme n'est pas accepté dans
certains pays)

10
dans cette variante , l‘étude va porter sur un portique à ame pleine composé de
traverses et poteaux .

le type de profilés :

Pour choisir le type de profilés convenable pour le portique, on doit se référer aux
sollicitations reprises par ses éléments constitutifs à savoir les traverses et les poteaux.
En premier lieu, les actions que va subir la traverse sont son poids propre, le vent (Avec
une dominance par rapport aux autres charges) et les charges dues au poids propre de la
couverture ainsi que des pannes voire d’autres charges d’exploitation.
Donc, nous allons choisir un profilé IPE pour les traverses puisqu’elles subissent une
flexion légèrement déviée.
En deuxième lieu, les actions que va subir les poteaux sont : leurs poids propres et les
charges des traverses ainsi que les charges engendrées par le pont roulant.
Donc, nous allons choisir un profilé HEA/B pour les poteaux car ils sont soumis à une
flexion composée et puisque ce type de profilé demeure le plus convenable pour la
résistance au phénomène de flambement.

Système structural :

La qualité du sol support est prédominante dans le choix du système d’appui. De façon
générale, le système d’appuis influe soit sur la section des profilés des éléments structurels
car en relâchant les appuis, on fait parvenir des sollicitations faibles aux fondations ; soit
les dimensions des semelles car en bloquant plus de degrés de liberté, de fortes
sollicitations arrivent aux fondations.

Il faut une orientation particulière du profilé au niveau de la semelle pour maximiser la


rigidité dans le plan du portique et faciliter son exécution. La stabilité du portique peut
être réalisée de différentes manières. Comme la plupart des structures isostatiques se
déforment Rapidement et nécessite généralement une rigidification de la structure, on
opte pour l’un des portiques hyperstatiques suivants :

10
Il a les mêmes caractéristiques que les structures
Système bi-articulé : hyperstatiques, mais est souvent réalisé lorsque le sol
support est de mauvaise qualité.

Il présente l’avantage d’avoir un moment nul au niveau du


Système bi-encastré avec faitage. Mais cette variante est délaissée car il n’est pas aisé
articulation au faitage : de réaliser une articulation au sommet du point de vue
hauteur et conditions de travail.

On obtient des structures hyperstatiques très légères même


s’il y’a compensation au niveau des fondations. Il faut savoir
que plus une structure a un degré d’hyperstaticité élevée,
plus elle est stable, rigide et indéformable dans son plan.
Système bi-encastré :
Mais elles entrainent plus de dépenses dues au coût de
réalisation des assemblages de type encastrement et à la
main d’oeuvre spécialisée. Les assemblages réels sont la
plupart du temps semi-encastrés.

Il est très bien adapté aux hangars de grande portée


Système appui articulé-appui permettant une libre dilatation et de grande variation de
avec libre dilatation : température. On évite ainsi de considérer les contraintes
thermiques dans les calculs.

Le choix du portique convenable exige le respect de ces trois contraintes :


symétrie
cout
rigidité

10
D’après les données géotechniques citées dans le chapitre I, nous choisirons d’encastrer les
portiques afin de transmettre les moments aux fondations et permettre de réduire ainsi les sections
des éléments visibles, et d’optimiser au maximum suivant les exigences du maitre d’ouvrage

Les pieds de poteaux :


Deux éléments interviennent dans la constitution des pieds de poteaux. D’abord la platine
d’about qui est une plaque soudée en bout de poteau dont le rôle essentiel est de répartir
au maximum la pression sur le béton, engendrée par la compression du poteau. Ensuite les
tiges d’ancrages que l’on place pour prévenir tout décollement de la platine due aux
forces de soulèvement et au moment d’encastrement. Suivant les efforts, on peut
concevoir des tiges .

CHOIX DES FONDATION :

On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : 


la fondation superficielle (isolée ou filante) 
la fondation profonde 
la fondation spéciale

10
Étant donné La légèreté de la structure et l’espacement entre les poteaux
(4m) on va utiliser des fondations superficielles isolées de forme
rectangulaires vu qu’elles sont adaptées aux structures légères comme notre
structure en acier et aussi le bon sol se trouve à une faible profondeur qui est
de l’ordre de 2 m.

CONCEPTION DES PANNES :

ROLE ET TYPE DE PANNES :


Les pannes sont des pièces de charpentes posées horizontalement sur les fermes. Ils ont pour rôles :
▪ Supporter la couverture
▪ Transmettre les charges agissant sur la couverture vers les fermes.
▪ Les pannes jouent aussi un rôle d’entretoises liant les fermes entre eux et donc assurer leur stabilité
➢ Type des pannes :
Selon leur position sur les fermes on distingue :
▪ La panne faitière : situé au sommet de la charpente.
▪ La panne sablière : situé en bas de la pente.
▪ La panne intermédiaire : toute panne se trouvant entre la panne faitière et la panne sablière. (Voir la figure ci-
dessous)

L1 L2 L3 L4 L5 L6

0.30 2.39 2.39 2.39 2.39 0.65

10
ECARTEMENT :
L’écartement entre les pannes est fixé par la nature de la couverture choisie. Pour notre choix de couverture
l’espacement est fixé à 2.39m. Nous aurons besoin donc de 5 pannes espacés comme le montre la figure ci-dessus

DISPOSITION DES PANNES :


Suivant la position des pannes par rapport à l’axe des versants, on distingue les deux cas suivants :

Notons que la disposition à droite nécessite l’ajout des cales (voir la figure ci-dessus) pour soutenir les pannes, ce
qui va alourdir la structure et augmenter le cout du projet. D’autre part l’effet du vent, supposé agir
perpendiculairement à la toiture, aura deux composantes engendrant une flexion déviée au niveau des pannes.
Dans ce cas la panne va être sollicité aussi dans son plan d’inertie minimale contrairement au cas à gauche, où le
plan d’inertie minimal est sollicité seulement par une composante du propre de la panne qui est faible en
comparaison avec l’effet du vent.

Nous disposerons donc les pannes perpendiculairement à l’axe du versant

SYSTEME STRUCTURAL :

Avantages Inconvénients

Difficultés de transport. - Transmission de moment


Réduction des moments en travée au portique (flexion composée rendant la
continue donc de la flèche - Optimisation des conception des assemblages plus difficile). -
sections. Majoration des actions des pannes sur le portique
et des effets de dilatation.

- Réduction de la déformabilité (donc


- Exécution des articulations très difficile
contilever de la flèche) - Bonne répartition des
(augmentation du coût)
moments

Montage aisé - Facilité de transport -


Pas de transmission de moment au
isostatique Flèche plus grande que dans les autres cas
portique - Elimination des effets de la
dilatation thermique.

10
Nous choisirons donc des pannes isostatiques vu les avantages qu’elles présentent.

ASSEMBLAGE :
Vu que le système structural choisi est « les pannes isostatique », La fixation des pannes aux traverses doit être
réalisée de telle sorte à éviter la création des encastrements ... Pour cet assemblage on utilisera des
échantignolles tout en veillant à ne pas toucher la semelle de la panne pour qu’il n’y ait pas de transmission de
moment.

Les échantignoles standards sont fabriquées dans des aciers à haute limite élastique et galvanisées à chaud. Les
échantignoles sont fixées aux fermes soit par boulonnage, ne soit pas soudage. Les pannes sont attachées aux
échantignoles par boulonnage.

TYPE DE CONTREVENTEMENT :
Trois types fondamentaux de contreventement peuvent être identifiés :

i. La triangulation (treillis) :
C'est le type le plus courant ; les treillis en forme de N sont adaptés lorsque les inversions d'efforts ne sont pas
présentes. En cas de possibilité d'inversions d'efforts, on privilégie souvent les croix de Saint-André (parfois les
treillis en forme de K ou de V peuvent également être appropriés).

ii. La rigidification des nœuds (cadre-portique) :


Ce type est justifié lorsque laisser le passage libre est nécessaire, pour éviter des diagonales inesthétiques, ou
parfois pour permettre une plus grande flexibilité en cas de modification de la structure.

iii. Le remplissage (voile, diaphragme) :


Les voiles en béton sont utilisés pour des sollicitations importantes, tandis que des voiles en maçonnerie sont
adaptés pour des sollicitations moindres. Lorsqu'il existe un noyau ou un mur de refend, celui-ci peut également
servir de contreventement, en particulier dans le cas des bâtiments à plusieurs étages.

Dans le cadre de notre projet, nous opterons pour un contreventement par croix de Saint-André avec
l'utilisation de cornières dans deux plans, en raison de leur facilité d'assemblage :

10
Dans le plan du portique :
Le vent souffle dans les deux sens longitudinale et transversale, ce vent produit des efforts de frottement aux
niveaux supérieurs et inférieurs du toit qui se transforment en un effet d’entraînement et de renversement de la
couverture.
Les pannes transmettront l’effort d’entraînement aux traverses ce qui engendrera le déplacement du portique
(système déformable qui n’a pas de rigidité dans le plan perpendiculaire à son plan) et donc le basculement de la
structure et le déversement de la traverse (flexion dans deux sens perpendiculaires).

Dans le plan perpendiculaire du portique : Dans notre cas, on a déjà conçu une liaison poteau/fondation articulée
dans le plan perpendiculaire au plan du portique, Et par conséquent on choisit un contreventement vertical réalisé
avec les croix de Saint-André.

Récapitulatif des choix effectués :

En résumé, les différents choix fait sont les suivants :

Matériau pour :
Fondations : Béton armé. 
Ossature : Acier. 
Couverture : plaques nervurées de type NERVESCO.

Caractéristiques du versant :
Pente : 10% 
Longueur : 10.05 m

10
Caractéristiques des plaques :
Epaisseur : 1 mm 
Masse surfacique : 9,58 Kg /m2 
Recouvrement longitudinal : 75 mm 
Largeurs : totale = 1 m 
Recouvrement transversal : 50 cm 
Nombre de plaques transversales par longueur de versant : 4 
Nombre de plaques longitudinales par versant : 91
Nombre total de plaques : 728
Porte-à-faux transversal : 45 cm
Porte-à-faux longitudinal : 50 cm 
Poids total des couvertures : 20.92 t 

Caractéristiques des pannes :


Nombre de pannes par travée par versant : 5 
Nombre de pannes par versant : 5x18=90 
Nombre total de pannes : 70x2=180 
Ecartement entre panne faîtière et panne intermédiaire : 2.39 m 
Ecartement entre deux pannes intermédiaires : 2.39 m 
Ecartement entre panne sablière et panne intermédiaire : 2.39 m 
Pannes isostatiques, posées perpendiculairement à l’axe du versant. 
Profilé : IPE.

Caractéristiques des portiques :


Nombre de portiques : 19 
Profilés : H pour les poteaux et IPE pour les traverses. 
Hauteur : 8m 
Système structural : Portique bi-encastré. 
Utilisation des jarrets au niveau de la jonction traverse/poteau. 
Utilisation des clés de faîtage au niveau de la jonction traverse/traverse.

10
CHAPITRE 1.3 : SOLLICITATIONS & RENSEIGNEMENTS GENERAUX

REGLEMENT ET CATALOGUE
NV65 pour la détermination des actions du vent.
CM66 pour le calcul des profilés à savoir la conception, le dimensionnement et les assemblages.
EUROCODE III pour le calcul de pannes.
BAEL 91 pour le calcul des fondations.
NF P22-615 pour le calcul des poutres de roulement.
Catalogue Abus pour le calcul des ponts roulants.
Recommandations du CTICM.
Catalogues des profilés.
Catalogues ARCELOR MITTAL.
DTU 40.5 pour le système d’évacuation des eaux pluviales.

SOLLICITATIONS :
CHARGE PERMANANTE :
➢ Poids des éléments porteurs g1 :
C’est le poids propre des éléments structurels à savoir pannes, travers, poteaux, poutre de roulement. Il nécessite
pour sa détermination, un prédimensionnement qui sera fait dans les parties suivantes.
➢ Poids de la couverture g2 :
Le choix de la couverture était : les plaque de type « NERVESCO » dont le poids est de, 9.58 Kg/m2.

➢ Poids propre du contreventement et des éléments supplémentaires g3.


Il est estimé à 5Kg/m2, répartie selon l’axe vertical.

➢ Poids du pont roulant g4.

9
CHARGE D‘EXPLOITATION :
Selon CM66, on considérera une surcharge due au montage. Elle est supposée comme une surcharge horizontale,
uniformément répartie de 20daN/m² ou deux charges concentrées de 100daN .

SURCHARGE CLIMATIQUE :
a. Neige : Le projet est dans la région de Bouknadel, par ailleurs, l’effet de la neige n’est pris en compte.
b. Température :

c. Vent : On admet que le vent a une direction d’ensemble moyenne horizontale, mais qu’il peut venir de n’importe
quel côté. Donc, les cas de vent les plus sollicités sont :

Le vent transversal :
D’après NV65, art. 1,3, les Règles définissent les constructions d’après :

➔ Leur forme d’ensemble :


Les constructions prismatiques à base quadrangulaire
Les constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire
Les panneaux pleins et les toitures isolées
Les constructions ajourées et les constructions en treillis
Les constructions diverses ne rentrant pas dans les catégories précédentes

➔ Leur position dans l’espace :


Les constructions reposant sur le sol ou accolées à un plan de grandes dimensions (immeuble ou mur)
Les constructions aérodynamiquement isolées dans l’espace, pour lesquelles les distances au sol et à
une paroi voisine sont respectivement supérieurs ou égales à leur dimension suivant la verticale ou
suivant une perpendiculaire à cette paroi
Les cas intermédiaires entre le cas a et le cas b
Les constructions comprises entre deux plans parallèles de grandes dimensions (immeubles ou murs)

➔ La perméabilité de leurs parois :


Fermée si ses parois présentent des fuites et des petites ouvertures uniformément réparties et la perméabilité
de ces parois étant inférieure à 5%
Partiellement ouverte si l’une des parois au moins présente une perméabilité moyenne entre 5 et 35%
Ouverte si l’une des parois au moins présente une perméabilité égale ou supérieure à 35% ;

Le hangar est catégorisé en tant que toiture isolée en fonction de sa configuration d'ensemble. Il est
également considéré comme une construction aérodynamiquement isolée dans l'espace, tenant compte de
sa position relative dans cet espace. En outre, il est classifié comme une construction ouverte en fonction
de la perméabilité de ses parois.

L'action du vent sur un ouvrage et sur chacun de ses éléments dépend des caractéristiques suivantes :
❖ Vitesse du vent.
❖ Catégorie de la construction et de ses proportions d’ensemble.

9
❖ Configuration locale du terrain (Nature du site).
❖ Position dans l’espace : (Constructions reposantes sur le sol ou éloignées du sol)
❖ Perméabilité de ses parois : (Pourcentage de surface des ouvertures dans la surface totale de la paroi). Le vent
transversal exerce une pression dynamique égale à :

Où : 
C : Coefficient de pression. 
qH : Pression dynamique agissant à la hauteur H. 
γ : Coefficient de réduction. 
Ks : Coefficient de site. 
Km : Coefficient de masque. 
δ : Effet de dimension. 
β : Coefficient dynamique.

La pression dynamique normale :


C’est la pression dynamique de base, s’exerçant à une hauteur de 10 m au-dessus du sol, pour un site normal sans
effet de masque sur un élément dont la plus grande des dimensions est égale à 0,50 m.
Le hangar étudié est situé dans la zone de Bouknadel classée dans la région 1 :

donc la vitesse extrême du vent est égale à : 𝑽𝒆𝒙𝒕 = 𝟑𝟗𝒎/𝒔 et la pression dynamique extrême est donc :
𝒒𝒆𝒙𝒕𝒓ê𝒎𝒆 = 𝟗𝟑. 𝟑𝟏 𝒅𝒂𝑵/𝒎²

D’après l’article 1.22 (NV65) : « Conformément à la règle 1-3.1, on doit envisager dans les calculs une pression
dynamique normale et une pression extrême ; le rapport de la seconde à la première est pris égale à 1,75 ».

9
On a : 𝒒𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍𝒆 = 𝒒𝟏𝟎 = 𝒒𝒆𝒙𝒕𝒓ê𝒎𝒆 /𝟏. 𝟕𝟓 = 𝟓𝟑. 𝟑𝟐 𝒅𝒂𝑵/𝒎²
Où : 𝒒𝟏𝟎 : est la pression dynamique de base agissant à 10 m de hauteur.

Selon NV65 art 1,241 ; on adopte pour les ouvrages en bordure du littoral une pression constante entre 0 et 10 m
égale à celle régnant à 10 m. Puisque notre construction a une hauteur totale de 8m<10m alors on aura :
𝐪𝟏𝟎 = 𝐪𝐇 = 𝟓𝟑. 𝟑𝟐𝐝𝐚𝐧/𝐦²
Effet de site :
A l’intérieur d’une région à laquelle correspondent des valeurs déterminées par des pressions dynamiques de base
(R-III-1,23), il convient de tenir compte de la nature du site d’implantation de la construction.
Selon NV65 art 1,242 ; les valeurs de pressions dynamiques normale et extrême définies précédemment doivent
être multiplié par un coefficient de site 𝑲𝒔 égale à :

On est dans le cas d’un site exposé dans la région I donc : 𝐊𝐬 = 𝟏. 𝟑𝟓

Effet de dimension :
Le coefficient de réduction 𝜹 tient compte de la variation de la pression dynamique moyenne du vent en fonction
de la surface frappée. En effet la structure du vent n’étant pas uniforme .les tourbillons locaux influencent les
pressions dynamiques moyennes qui toutes choses égales par ailleurs, sont plus faibles sur les grandes surfaces
que sur des surfaces réduites.
Selon NV65 art 1,244 ; on en tient compte en multipliant la pressiondynamique par un coefficient𝜹réducteur
fonction de la plus grande dimension, horizontale ou verticale, de la surface offerte au vent afférente à l’élément
considéré dans le calcul.

panne
poteau

traverse

9
Donc d’après le graphe on les valeurs suivantes : 
On a H < 30 m et la portée de la panne est de 5 m donc on a: 𝜹 = 0,87. 
On a H < 30 m et la portée de la traverse est de 10.05 m donc on a: 𝜹 = 0,83.
On a H < 30 m et la portée du poteau est de 8 m donc on a: 𝜹 = 0,84.

Effet de masque :
Selon NV65 art 1,243, Il y a effet de masque lorsqu’une construction est masquée partiellement ou totalement par
d’autres constructions ayant une grande probabilité de durée. Ce coefficient est très difficile à définir et est
favorable dans la majorité des cas.
Notre construction n’est pas masquée alors : 𝐊𝐦 = 1

La totalité de réductions autorisées par les règles: effet de masque et de dimension ne doit en aucun cas,
dépasser 33 %. (NV 65, art.1,245)
Panne: 𝜹 = 0.87; Km = 1.0 ⇒ (1- km *𝜹) = 1 - 0.87 = 0.13 = 13 %< 33%
Traverse : 𝜹 = 0.83 ; Km = 1.0⇒ (1- km *𝜹) = 1 - 0.83 = 0.17 = 17%< 33%
poteau : 𝜹 = 0.84 ; Km = 1.0 ⇒ (1- km *𝜹) = 1 - 0.83 = 0.16 = 16%< 33%

Coefficient dynamique 𝛃 :
Pour tenir compte de l’effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions dynamiques normales
servant au calcul de l’action d’ensemble, sont multipliées à chaque niveau par un coefficient de majoration au
moins égal à l’unité .ce coefficient 𝜷est donné par la formule :

𝝃 : Coefficient de réponse, est donné en fonction de la période T du monde fondamentale d’oscillation et pour des
ouvrages de divers degrés d’amortissement
𝝉: Coefficient de pulsation est déterminé à chaque niveau considéré en fonction de sa cote H
𝜽 : Coefficient globale dépendant du de construction

Pour notre cas on prend : 𝜷 = 𝟏.

coefficient de réduction 𝛄 :
Selon NV65 art4,232 ; le rapport de dimension :
Pour 𝛼 > 45° est égale à : 𝝀 = (𝒉𝜶/𝒍)
Pour 𝛼 < 45° est égale à : 𝝀 = (𝒉𝜶/𝒍 )× (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝜶))

Avec :
𝒉𝜶:Dimension d’un versant suivant la ligne de plus grande pente, ℎ𝛼 = 10,05𝑚
𝒍 :Dimension horizontale d’un versant , 𝑙 = 90 𝑚.
𝜶 : Angle de la ligne de plus grande pente d’un versant avec l’horizontale ,𝛼 = 5,71°
Ce qui donne : 𝝀 = 𝟎, 221
D’après la figure R-III-15 dans NV65, On a 𝜆 > 0,2 donc 𝛄 = 1

9
Coefficient de pression :
La toiture a pour forme :

- La face AB est soumise à une pression au vent.


- La face BC est soumise à une succion sous le vent.

Selon NV65, art 4,233-1 vent normal au bord horizontal : Le diagramme de la figure R-III-15 donne en fonction de α
variant de 0 à 60°, la valeur de c au bord d'attaque A à l'arête B et au bord de fuite C, c variant linéairement entre
ces points . Lorsque λ < 0,20, ces coefficients c sont multipliés par le coefficient γ donné par l'échelle
fonctionnelle en fonction de γ (figure R-III-15), quelle que soit l'incidence α.
Nous avons 𝛂 = 5.71°. 𝐃𝐨𝐧𝐜 :

9
vent transversale
Versant au vent Versant sous vent
CA CB CB CC
0.7 0.35 0 -0.3

En conclusion on détermine les pressions dynamiques totales :

vent transversale
Versant au vent Versant sous vent
qA (daN/m2) qB (daN/m2) qB (daN/m2) qC (daN/m2)
43.84 21.92 0 -18.79

Le vent oblique :

Selon NV65, art.4,233-2, p.173, on ajoute aux cas précédents, une surpression uniforme sur la face intérieure du
dièdre avec c=+ 0.5,soit à une extrémité ou à l’autre dans le sens longitudinal sur une longueur inférieure à ℎ𝛼.

vent oblique
Versant au vent Versant sous vent
CA CB CB CC
-1.2 -0.85 -0.5 -0.8

En conclusion on détermine les pressions dynamiques totales :

vent oblique
Versant au vent Versant sous vent
qA (daN/m2) qB (daN/m2) qB (daN/m2) qC (daN/m2)
75.15 53.23 31.31 50.10

Le vent longitudinal :
Selon NV65 art 4.02, pour un vent parallèle aux panneaux ou aux versants de la toiture, l’action d’ensemble est
assimilée à une force horizontale d’entrainement, somme de deux forces de frictions appliquées à chaque face. La
valeur par face de chacune des forces unitaires est prise égale à :
0,01q : Pour les faces planes et pour les faces comportant des ondes ou des plis parallèles à la direction du
vent
0,02q : Pour les faces comportant des ondes ou des plis normaux à la direction du vent
0,04q : Pour les faces comportant des nervures normales à la direction du vent
q étant la pression dynamique au niveau de la crête de la toiture.
Pour notre cas on a choisi une couverture en plaque ondulée de type NERVESCO .

Donc, la formule utilisée est : 𝐪𝐋 = 𝟐 × 𝟎, 𝟎2 × 𝐪

9
Le vent longitudinal :
Avec : { 𝑀𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑥𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒.
𝑞∶ 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑟ê𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒

D’où, qL = 2 × 0, 01 × q H = 2 × 0.02 × 53.32 = 𝟐. 𝟏𝟑 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝟐

Donc, l’effort de frottement sur les deux traverses est égal à :

Ffrott = Vl= qL ∗ S = qL ∗ 2 ∗ 𝐻𝛼 ∗ 𝐿 = 2.13 ∗ 2 ∗ 10.05 ∗ 90 = 1888.45 daN

Conclusion :

DIAFRAMME DU VENT TRANSVERSAL

DIAFRAMME DU VENT OBLIQUE

9
LES COMBINAISONS DE CHARGE :

Résistance et stabilité de forme :

Flèche :

Afin de trouver la flèche maximale, on se positionne dans l’état limite de service. Autrement dit, les coefficients de
pondération des différentes actions sont tous égaux à 1.

9
9
SECTION 2 : DIMMENSIONNEMENT
DES ELEMENTS STRUCTURELS

6
CHAPITRE 2.1 : ETUDE DES PANNES & CONTREVENTEMENT HORIZONTAL

Les pannes, responsables de supporter la couverture, sont disposées de manière parallèle à la ligne de faîtage,
dans le plan des versants. À des intervalles constants, elles sont appariées au faîtage (panne faîtière) et peuvent
être renforcées aux extrémités pour absorber les efforts horizontaux dus au vent (pannes sablières). Leur portée
correspond à l'espacement des fermes (travées), et leur intervalle est déterminé par la portée admissible des bacs
de couverture.
Généralement, les pannes sont constituées de poutrelles laminées IPE, avec un poids moyen ramené au mètre
carré de toiture oscillant entre 5 à 7 daN/m². Alternativement, elles peuvent être fabriquées à partir de profilés
minces (tôle pliée à froid), adoptant des sections en Z, U ou Σ. Les pannes sont positionnées sur les fermes et
fixées par boulonnage. Les points d'appui sont considérés comme libres et articulés. Afin d'empêcher tout
glissement lors de l'installation ou tout basculement en raison de la pente des versants, elles sont reliées aux
fermes par des éléments en équerre (échantignoles). Les rôles des pannes incluent :
Supporter les charges de la couverture ainsi que les charges climatiques, puis les transférer aux traverses. 
Servir de support pour les plaques de couverture. 
Agir en tant que montants pour le contreventement. 
Renforcer les traverses pour éviter le basculement (anti déversement des traverses).

Les charges à considérer sont principalement :


le poids propre de la couverture, des pannes et de leurs accessoires, 
le poids propre des éventuels équipements portés en toiture, 
les charges d'exploitation suspendues en intérieur, 
la charge d'entretien en toiture, 
le vent.

Ces charges et surcharges seront projetées sur le repère local :

PRINCIPE DE DIMMENSIONNEMENT :

Les pannes fonctionnent en Flexion déviée car elles sont posees inclinées d'un angle qui egale a la pente des
versants de la toiture. Elles sont soumises à :
Une charges verticales : (poids propre de la panne et de la couverture) ; cette charge est Décomposée en une
composante Y parallèle a l'âme de la panne et une autre composante X parallèle aux semelles.
Une charge oblique : due au vent et parallèle à l'^âme de la panne.Les pannes sont dimensionnées par le calcul,
pour satisfaire simultanément aux :

7
Conditions de la résistance. 
Conditions de la Flèche. 
Conditions de déversement. 
conditions de cisaillement.

Vu les dimensions des versants et la nature de couverture choisie, l’écartement entre les différents types de pannes
est le suivant :
Panne faîtière et panne intermédiaire 1 : 2.39 m 
Panne intermédiaire 1 et panne intermédiaire 2 : 2.39 m 
Panne intermédiaire 2 et panne intermédiaire 3 : 2.39 m
Panne intermédiaire 3 et panne sablière : 2.39 m

SOLLICITATIONS :

charges permanentes :

POIDS PROPRE DU PANNE :


Les règles de bonnes pratiques recommandent : , donc pour L = 5m on a : 100mm < h < 125mm

Ainsi on choisit pour débuter les calculs IPE 120.

ce profilé présente un poids propre de g1 = 10,4 kg/m .


POIDS DE LA COUVERTURE :
On a choisi une couverture en plaques nervurées de type NERVESCO de masse g2=9,58 kg/m², La repartition de
cette charge sur les pannes se fait de la manière suivante :

chaque panne est sollicité par la charge suivante : g2*(Xi+1-Xi)


pour les pannes intermédiaire on ajoute à cette charge la quantité g2*0.5 du au recouvrement ou 0.5m est la
longueur de recouvrement choisie .

7
on résume les resultats dans le tableau suivant :

pf pi1 pi2 pi3 ps

Pcouverture (daN/m) 14,31 27,66 27,66 27,66 17,66

POIDS DES ELEMENTS SECONDAIRES :


Pour le contreventement et les éléments secondaires tels que le matériel de l’éclairage, on suppose une charge
uniformément répartie de g3 = 5 kg/m². chaque panne est sollicité par la charge suivante : g3*(Xi+1-Xi) .
on résume les resultats dans le tableau suivant :

pf pi1 pi2 pi3 ps

Pelements secondaires
7,47 11,94 11,94 11,94 9,22
(daN/m)

charges d’exploitation ( montage) :

La surcharge de montage est considérée comme une charge uniformément répartie de 20 kg/m² ou concentrée
de 100 kg, appliquée aux 1/3 et 2/3 des portées selon la norme NF P 06-001.
Dans le but de simplifier les calculs des combinaisons de charges ultérieurement, toutes les charges seront
exprimées en daN/m.
Afin de déterminer la charge uniformément répartie équivalente p aux charges de montage P′, qui sont des
charges concentrées, nous égaliserons les moments maximaux dans les deux configurations.

La longueur des pannes pour notre projet est de 5m,par conséquence la charges uniforme de montage est
𝑝 = 53.33𝑑𝑎𝑁/𝑚

7
pour le cas d‘une charge uniformement repartie de 20kg/m2 . chaque panne est sollicité par la charge suivante :
20*(Xi+1-Xi)

pf pi1 pi2 pi3 ps

Pmontage (daN/m) 29,87 47,75 47,75 47,75 36,88

en retenue le cas de deux charges concentrées . c’est le cas le plus defavorable q=53.33 daN/m

Surcharges dues au vent transversal:

VERSANT AU VENT :
Dans ce cas l’équation de chargement de vent est donnée par : q = 2.09x + 21.92 (daN/m2)
Pour la contrainte appliquée au point x0 : q(x0) = 21.92 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne faîtière : q(Ps) = 22.55 daN/m2
Pour la cantrainte appliquée à la panne intermédiaire 1 : q(Pi1) = 27.54 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 2 : q(Pi2) = 32.53 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 3 : q(Pi3) = 37.52 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la sablière : q(Pf) = 42.51 daN/m2
Pour la contrainte appliquée au point x5 : q(x5) = 43.87 daN/m2

un calcul RDM permet de bien repartir la surcharge du vent sur les panne . les formules de calculs sont données
selon la position de la panne :

7
on résume les resultats dans le tableau suivant :

vent transversal pf pi1 pi2 pi3 ps

Versant au vent (daN/m) 35,99 65,33 77,66 123,47 42,93

VERSANT SOUS VENT :


Dans ce cas l’équation de chargement de vent est donnée par : q = -1.79x (daN/m2)
Pour la contrainte appliquée au point x0 : q(x0) = 0 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne faîtière : q(Ps) = -0.54 daN/m2
Pour la cantrainte appliquée à la panne intermédiaire 1 : q(Pi1) = -4.81 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 2 : q(Pi2) = -9.08 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 3 : q(Pi3) = -13.36 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la sablière : q(Pf) = -17.63 daN/m2
Pour la contrainte appliquée au point x5 : q(x5) = -18.79 daN/m2

les mêmes formules données ci-dessous permettent de calculer la charge par metre linéaire subit par chaque
panne :

7
on résume les resultats dans le tableau suivant :

vent transversal pf pi1 pi2 pi3 ps

Versant sous vent (daN/m) -2,43 -11,48 -21,69 -47,06 -16,02

Surcharges dues au vent oblique :

VERSANT AU VENT :
Dans ce cas l’équation de chargement de vent est donnée par : q = -2.09x - 53.23 (daN/m2)
Pour la contrainte appliquée au point x0 : q(x0) = -53.23 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne faîtière : q(Ps) = -53.86 daN/m2
Pour la cantrainte appliquée à la panne intermédiaire 1 : q(Pi1) = -58.85 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 2 : q(Pi2) = -63.84 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 3 : q(Pi3) = -68.83 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la sablière : q(Pf) = -73.82 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne faîtière : q(Ps) = -75.18 daN/m2

un calcul RDM permet de bien repartir la surcharge du vent sur les panne . les formules de calculs sont données ci-
dessous :
on résume les resultats dans le tableau suivant :

vent oblique pf pi1 pi2 pi3 ps

Versant au vent (daN/m) -83,35 -139,49 -152,41 -221,34 -77,53

VERSANT AU VENT :
Dans ce cas l’équation de chargement de vent est donnée par : q = -1.79x - 31 (daN/m2)
Pour la contrainte appliquée au point x0 : q(x0) = -31.31 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne faîtière : q(Ps) = -31.85 daN/m2
Pour la cantrainte appliquée à la panne intermédiaire 1 : q(Pi1) = -36.12 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 2 : q(Pi2) = -40.39 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la panne intermédiaire 3 : q(Pi3) = -44.67 daN/m2
Pour la contrainte appliquée à la sablière : q(Pf) = -48.94 daN/m2
Pour la contrainte appliquée au point x5 : q(x5) = -50.11 daN/m2

7
on résume les resultats dans le tableau suivant :

vent oblique pf pi1 pi2 pi3 ps

Versant sous vent (daN/m) -49,78 -85,64 -96,44 -144,93 -50,62

Surcharges dues au Vent longitudinal :

on va pas prendre en considération l’effet du vent longitudinal dans le dimensionnement des pannes puisque il va
être repris par le contreventement horizontal . donc , on s’intéressera à l’étude de cette surcharge lors da la partie
“ contreventement horizontal “

RECAPITULATIF :

l‘ensemble des sollicitations subit par les pannes sont donner dans le tableau suivant le tableau suivant :

VERSANT AU VENT

Ppropre (daN/m) Pcouverture (daN/m) Pcentrventement (daN/m) Q (daN/m) VT (daN/m) VO (daN/m)

pf 10,40 14,31 7,47 53,33 35,99 -83,35

pi1 10,40 27,66 11,94 53,33 65,33 -139,49

pi2 10,40 27,66 11,94 53,33 77,66 -152,41

pi3 10,40 27,66 11,94 53,33 123,47 -221,34

ps 10,40 17,66 9,22 53,33 42,93 -77,53

7
VERSANT SOUS VENT

Ppropre (daN/m) Pcouverture (daN/m) Pcentrventement (daN/m) Q (daN/m) VT (daN/m) VO (daN/m)

pf 10,40 14,31 7,47 53,33 -2,43 -49,78

pi1 10,40 27,66 11,94 53,33 -11,48 -85,64

pi2 10,40 27,66 11,94 53,33 -21,69 -96,44

pi3 10,40 27,66 11,94 53,33 -47,06 -144,93

ps 10,40 17,66 9,22 53,33 -16,02 -50,62

la projection suivant l’axe X / l’axe Y revient à multiplier le tableau (sauf les surcharges du vent
qui sont parallèle à l’axe Y ) par sin(α) / cos(α) , cela donne :

VERSANT AU VENT

X Ppropre (daN/m) Pcouverture (daN/m) Pcentrventement (daN/m) Q (daN/m) VT (daN/m) VO (daN/m)

pf 1,03 1,42 0,74 5,30 0,00 0,00

pi1 1,03 2,75 1,19 5,30 0,00 0,00

pi2 1,03 2,75 1,19 5,30 0,00 0,00

pi3 1,03 2,75 1,19 5,30 0,00 0,00

ps 1,03 1,76 0,92 5,30 0,00 0,00

VERSANT SOUS VENT

X Ppropre (daN/m) Pcouverture (daN/m) Pcentrventement (daN/m) Q (daN/m) VT (daN/m) VO (daN/m)

pf 1,03 1,42 0,74 5,30 0,00 0,00

pi1 1,03 2,75 1,19 5,30 0,00 0,00

pi2 1,03 2,75 1,19 5,30 0,00 0,00

pi3 1,03 2,75 1,19 5,30 0,00 0,00

ps 1,03 1,76 0,92 5,30 0,00 0,00

VERSANT AU VENT

Y Ppropre (daN/m) Pcouverture (daN/m) Pcentrventement (daN/m) Q (daN/m) VT (daN/m) VO (daN/m)

pf 10,35 14,24 7,43 53,07 35,99 -83,35

pi1 10,35 27,52 11,88 53,07 65,33 -139,49

pi2 10,35 27,52 11,88 53,07 77,66 -152,41

pi3 10,35 27,52 11,88 53,07 123,47 -221,34

ps 10,35 17,58 9,17 53,07 42,93 -77,53

7
VERSANT SOUS VENT

Y Ppropre (daN/m) Pcouverture (daN/m) Pcentrventement (daN/m) Q (daN/m) VT (daN/m) VO (daN/m)

pf 10,35 14,24 7,43 53,07 -2,43 -49,78

pi1 10,35 27,52 11,88 53,07 -11,48 -85,64

pi2 10,35 27,52 11,88 53,07 -21,69 -96,44

pi3 10,35 27,52 11,88 53,07 -47,06 -144,93

ps 10,35 17,58 9,17 53,07 -16,02 -50,62

COMBINAISONS DE CHARGE A L’ELU :


COMBINAISONS X pf pi1 pi2 pi3 ps
(4/3)G+(3/2)Q 12,22 14,58 14,58 14,58 12,90
(4/3)G+(3/2)VT 4,27 6,63 6,63 6,63 4,94
(4/3)G+(3/2)VO 4,27 6,63 6,63 6,63 4,94
AU VENT (4/3)G+(17/12)(Q+VT) 11,78 14,14 14,14 14,14 12,46
(4/3)G+(17/12)(Q+VO) 11,78 14,14 14,14 14,14 12,46
G+VT 3,20 4,97 4,97 4,97 3,71
G+V0 3,20 4,97 4,97 4,97 3,71

COMBINAISONS X pf pi1 pi2 pi3 ps


(4/3)G+(3/2)Q 12,22 14,58 14,58 14,58 12,90
(4/3)G+(3/2)VT 4,27 6,63 6,63 6,63 4,94
(4/3)G+(3/2)VO 4,27 6,63 6,63 6,63 4,94
SOUS
(4/3)G+(17/12)(Q+VT) 11,78 14,14 14,14 14,14 12,46
VENT
(4/3)G+(17/12)(Q+VO) 11,78 14,14 14,14 14,14 12,46
G+VT 3,20 4,97 4,97 4,97 3,71
G+V0 3,20 4,97 4,97 4,97 3,71

COMBINAISONS X pf pi1 pi2 pi3 ps


(4/3)G+(3/2)Q 122,29 145,93 145,93 145,93 129,06
(4/3)G+(3/2)VT 96,67 164,32 182,82 251,53 113,86
G+(3/2)VO -93,00 -159,48 -162,28 -265,67 -66,83
AU VENT (4/3)G+(17/12)(Q+VT) 168,85 234,06 251,52 316,42 185,46
(4/3)G+(17/12)(Q+VO) -10,88 -72,68 -90,98 -188,64 2,44
G+VT 68,01 115,08 127,41 173,22 80,03
G+V0 -51,33 -89,74 -102,66 -171,59 -40,43

7
COMBINAISONS X pf pi1 pi2 pi3 ps
(4/3)G+(3/2)Q 122,29 145,93 145,93 145,93 129,06
G+(3/2)VT 28,38 32,53 17,22 -20,84 13,07
G+(3/2)VO -42,66 -78,71 -94,91 -167,65 -38,83
SOUS
G+(17/12)(Q+VT) 28,58 33,49 19,03 -16,92 14,41
VENT
G+(17/12)(Q+VO) -38,51 -71,58 -86,87 -155,57 -34,62
G+VT 29,59 38,27 28,06 2,69 21,08
G+V0 -17,77 -35,89 -46,69 -95,18 -13,52

COMBINAISONS DE CHARGE A L’ELS :

COMBINAISONS pf pi1 pi2 pi3 ps


G+Q+VT 8,50 10,28 10,28 10,28 9,01
AU VENT X
G+Q+VO 8,50 10,28 10,28 10,28 9,01
G+Q+VT 8,50 10,28 10,28 10,28 9,01
SOUS VENT X
G+Q+VO 8,50 10,28 10,28 10,28 9,01
G+Q+VT 121,07 168,14 180,47 226,28 133,09
AU VENT Y
G+V0 -51,33 -89,74 -102,66 -171,59 -40,43
G+VT 29,59 38,27 28,06 2,69 21,08
SOUS VENT Y
G+V0 -17,77 -35,89 -46,69 -95,18 -13,52

Pour chaque état limite, nous allons déterminer le maximum positif suivant x, et l’effet en
correspondance selon y. de même pour y.

ELU
Effet selon X (daN/m) Effet selon Y (daN/m)
Cas 1 4/3G+3/2M 14,58 145,93
Cas 2 4/3G+17/12(M+Vt) 14,14 316,42

ELS
Effet selon X (daN/m) Effet selon Y (daN/m)
Cas 1 G+M+Vt 10,28 226,28

VERIFICATION DE LA FLECHE :

La flèche est à vérifier avec les combinaisons non pondérées. La flèche dans une direction est le résultat de
l’action combinée du moment de flexion et de l’effort tranchant. Ce qui se traduit par : 𝑓 = 𝑓𝑀 + 𝑓t
Tel que : 𝑓M flèche due au moment de flexion et 𝑓T flèche due à l’effort tranchant

10
On rappelle que la flèche induite par une charge uniformément répartie q, le long d’une poutre isostatique de
longueur L, d’inertie I et de module d’élasticité E est de :

En ce qui concerne l’effort tranchant, sa flèche dépend de la hauteur du profilé, de la longueur de la panne ainsi
que de la flèche due au moment de flexion :

Selon CM66, la flèche des pannes, due aux charges maximales non pondérées, ne doit pas excéder 1/200 de la
portée. Pour résoudre le problème, on doit vérifier la condition de la flèche suivant x et suivant y

APPLICATION :
combinaison de calcul :
X Y
combinaison à l'ELS (daN/m) 10,28 226,28

caractéristique du profilé “ IPE 120 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Ix (mm4) h (mm) b (mm)


5 200000 276700 3178000 120 64

resultats :

fx (cm) fy (cm) f (cm) f limit (cm)


1,52 2,91 3,29 2,5

la flèche selon y n’est pas verifiée . on choisie maintenant un profilé “ IPE 140 “

ELU
NOUVEAUX COMBINAISONS :
Effet selon X (daN/m) Effet selon Y (daN/m)
Cas 1 4/3G+3/2M 14,92 149,25
Cas 2 4/3G+17/12(M+Vt) 14,47 319,74

ELS
NOUVEAUX COMBINAISONS :
Effet selon X (daN/m) Effet selon Y (daN/m)
Cas 1 G+M+Vt 10,52 228,77

10
APPLICATION :
combinaison de calcul :
X Y
combinaison à l'ELS (daN/m) 10.52 228.77

caractéristique du profilé “ IPE 140 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Ix (mm4) h (mm) b (mm)


5 200000 449200 5412000 140 73

resultats :

fx (cm) fy (cm) f (cm) f limit (cm)


0,96 1,73 1,98 2,5

la CONDITION de flèche est bien verifiée . on peut passer maintenant à la verification de la


resistance

VERIFICATION DE LA RESISTANCE :

La panne étant soumise à une flexion déviée, D’après CM66, article 3,221, on a la contrainte :
avec : et

Pour une poutre isostatique de longueur L, et soumise à un chargement uniforme w, le moment résultant dans la
section médiane est de :

La contrainte σ doit être inférieure à σe qui est égale à 240 Mpa

APPLICATION :
combinaison de calcul :

x (daN/m) y (daN/m) My (daN.m) Mx (daN.m)


combinaison à ELU 1 : 14,92 149,25 46,61 466,41
combinaison à ELU 2 : 14,47 319,74 45,23 999,18

10
caractéristique du profilé “ IPE 140 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Ix (mm4) h (mm) b (mm)


5 200000 449200 5412000 140 73

resultats :

σx (Mpa ) σy ( Mpa ) σx+σy (Mpa) σe (Mpa )


combinaison à ELU 1 : 60,32 37,87 98,19 240
combinaison à ELU 2 : 129,23 36,74 165,97 240

la CONDITION de la résistance est bien verifiée . on peut passer maintenant à la verification du


dévérsement .

VERIFICATION DU DEVERSEMENT :
On calcule la contrainte de non déversement. Aucune vérification du déversement n’est nécessaire si la membrure
comprimée supposée isolée peut résister au flambement latéral provoqué par la contrainte de flexion simple
engendrée par les forces appliquées, (σd > σe ) ; parce qu’il y aura le risque de rupture par dépassement de
contrainte avant le déversement. D’après CM 66, art. 3,611, on calcule la contrainte de non-déversement par :
DETERMINATION DES COEFFICIENTS B , C ET D :
Coefficient D : Pour tenir compte des dimensions de la pièce. D’après CM66, art.3.641, le coefficient D est donné
en fonction des dimensions :

avec ld est la longeur de déversement

Coefficient C : Pour tenir compte de la répartition longitudinale des charges. D’après CM66, art.3.642 le
coefficient C est donné en fonction de la répartition des charges et des conditions aux appuis.

10
La panne est simplement appuyée avec une charge uniformément répartie, on a donc : C=1.132

Coefficient B : Pour tenir compte niveau d’application des charges. D’après, CM66, art3.643-2 le coefficient B qui
dépend du niveau d’application de la charge, est donné par :

Or la charge est appliquée sur le membrure supérieur. donc :

On commence par le calcul d’un facteur béta D’après le tableau suivant :

dans notre cas 𝛽 = 1

CALCUL DE CONTRAINTE DE NON DEVERSEMENT :

Le système des pannes appartient au cas des pièces symétriquement chargée et appuyées donc selon l’article 3.61
de CM66 la contrainte de non déversement s’écrit :

APPLICATION :

10
caractéristique du profilé “ IPE 140 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Ix (mm4) h (mm)


5 200000 449200 5412000 140

b (mm) Wy (mm3) Wx (mm3) J (mm3) Ld (m)


73 12310 77320 24500 5

resultats :

D C B β σd (Mpa) σe (Mpa )
3,44 1,13 0,88 1,00 59,75 240

la contrainte de non déversement est inférieure à σe qui est égale à 240 Mpa . une vérification de
déversement est nécessaire

Dans ce cas, la condition à vérifier pour que la panne (semelle supérieure) ne se déverse pas se traduit par
l’inéquation suivante : tel que :

L’élancement est déterminé par :

Le coefficient de flambement ko est donné dans le tableau (annexe 13,411 du CM66) en fonction de l’élancement.
Par conséquent, on compare 𝑘𝑑 × 𝜎𝑓 avec σe .

APPLICATION :
resultats :
λ0 σk k0 Kd
215,81 42,34 7,28 2,84

x (daN/m) y (daN/m) σx+σy (Mpa) Kd*(σx+σy) ( Mpa ) σe (Mpa )


combinaison à ELU 1 : 14,92 149,25 98,19 278,84 240
combinaison à ELU 2 : 14,47 319,74 165,97 471,33 240

Le profil IPE 140 satisfait aux critères de déformations et de résistance, bien que la semelle
supérieure présente une tendance au déversement sous les combinaisons ascendantes. Opter pour
une augmentation de la taille du profil afin de résoudre ce problème serait peu judicieux, car cela
entraînerait un surdimensionnement significatif. Nous préférons donc conserver le même profil et
explorer d'autres solutions pour prévenir le déversement des semelles.

10
L‘AJOUT DES LIERNES :

On met en des antis-devers. Il s’agit de placer des liernes qui vont former des appuis fixes rigides sur les semelles
et réduire ainsi la longueur de déversement. Cette solution est adoptée car constituant le meilleur compromis.
on commence par ajouter une seule lierne au milieu de la pannes , cela revient à diviser la longeur de deversement
par deux . ld = 2.5 m

resultats :

D C B β σd (Mpa) σe (Mpa )
1,93 1,13 0,79 1,00 81,82 240

λ0 σk k0 Kd
106,42 174,11 2,07 1,52

x (daN/m) y (daN/m) σx+σy (Mpa) Kd*(σx+σy) ( Mpa ) σe (Mpa )


combinaison à ELU 1 : 14,92 149,25 98,19 148,92 240
combinaison à ELU 2 : 14,47 319,74 165,97 251,73 240

l’ajout d’une seule lierne n’est pas suffisant pour vérifier le déversement . on a deux choix pour
remédier à ce problème : soit on ajoute une deuxième lierne , soit on passe à un profilé “ IPE 160 “ .
pour aboutir au meilleure choix , une étude comparative est nécessaire .

choix 1 : l’ajout d’une deuxième lierne

la longueur de déversement sera dans cas : ld = 1.67 m

resultats :

D C B β σd (Mpa) σe (Mpa )
1,49 1,13 0,74 1,00 89,98 240

λ0 σk k0 Kd
71,62 384,38 1,32 1,18

x (daN/m) y (daN/m) σx+σy (Mpa) Kd*(σx+σy) ( Mpa ) σe (Mpa )


combinaison à ELU 1 : 14,92 149,25 98,19 115,72 240
combinaison à ELU 2 : 14,47 319,74 165,97 195,61 240

le déversement est bien vérifiée par l’ajout de deux liernes . il reste maintenant à évaluer le poids
des pannes avec les liernes pour un portique dans un seul versant et le comparer avec le résultat du
deuxième choix .

10
L2 L1
L5 L4 L3

1.67 m
2.91 m

bretelles 1.67 m

θ
1.67 m

2.39 m
panne
lièrne
DIMMENSIONNEMENT DES LIERNES :

Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont généralement formés de barres rondes ou de petites
cornières. Leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes. Compte tenu de la faible inertie
transversale des pannes, et dès lors que la pente des versants ( α ) atteint 8 à 10%, l’effet de la charge
(perpendiculaire à l’âme de la panne) devient préjudiciable et conduit à des sections de pannes importantes, donc
onéreuses.

La solution consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes (tirants).
Chaque fois que les pannes en profilés sont disposées normalement au versant, il convient de les entretoiser par un
ou plusieurs cours de liernes en fer rond ou en cornière. Ces liernes, reliées entre eux au niveau du faîtage,
permettent d’éviter la déformation latérale des pannes, très préjudiciable au bon aspect de la couverture.

Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction et qui sont soumis à des efforts croissants, au fur et à
mesure qu’ils se rapprochent du faîtage. Les efforts de traction sollicitant les liernes ne peuvent pas être attachés
aux pannes faîtières, qui périraient transversalement. Ils sont donc transmis aux fermes (traverse) par des tirants en
diagonale (bretelles).

A B C D

ld = 1.67 m : longueur de flambement

(4/3)G+(3/2)Q Pf Pi1 Pi2 Pi3 Ps


qx ( DaN/m) 12,55 14,92 14,92 14,92 13,23

10
L’effort de traction dans la lierne L1 vient de la panne sablière est :

T1 = R1 = (11*13.23*1.67)/10 = 243.03 N
L’effort de traction dans la lierne L2 :
T2 = T1 + R2 = 243.03 +(11*14.92*1.67)/10 = 243.03 + 274.08 = 517.11 N
L’effort de traction dans la lierne L3 :
T3 = T2 + R3 = 517.11 +(11*14.92*1.67)/10 = 517.11 + 274.08 = 791.19 N
L’effort de traction dans la lierne L4 :
θ = arctg(2.39/1.67) = 55.05°
T4 = (T3 + R4)/sin(θ) = (791.19 +(11*14.92*1.67)/10)/sin(55.05) = (791.19 + 274.08)/sin(55.05) = 1299.66 N

le tronçon le plus sollicité est : L4 , on calcul la section minimal répondant à la condition de résistance en traction
dans ce troncon :

pour T5 = 1.3 KN on trouve une section de diamètre minimal φ = 2.84 mm

on opte pour une barre ronde de diamètre φ = 5 mm

choix 2 : Profilé “ IPE 160 “

caractéristique du profilé “ IPE 160 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Ix (mm4) h (mm)


5 200000 683100 8693000 160

b (mm) Wy (mm3) Wx (mm3) J (mm3) Ld (m)


82 16660 108700 36000 5

resultats :

D C B β σd (Mpa) σe (Mpa )
3,00 1,13 0,86 1,00 59,48 240

λ0 σk k0 Kd
196,09 51,28 6,05 2,69

10
x (daN/m) y (daN/m) σx+σy (Mpa) Kd*(σx+σy) ( Mpa ) σe (Mpa )
combinaison à ELU 1 : 15,30 153,10 72,71 195,38 240
combinaison à ELU 2 : 14,86 323,59 120,90 324,84 240

le déversement n’est pas vérifiée ,on ajoute une lierne et on verifie .

la longueur de déversement sera dans cas : ld = 2.5 m

resultats :

D C B β σd (Mpa) σe (Mpa )
1,73 1,13 0,77 1,00 78,10 240

λ0 σk k0 Kd
98,07 205,02 1,84 1,45

x (daN/m) y (daN/m) σx+σy (Mpa) Kd*(σx+σy) ( Mpa ) σe (Mpa )


combinaison à ELU 1 : 15,30 153,10 72,71 105,13 240
combinaison à ELU 2 : 14,86 323,59 120,90 174,80 240

l’ajaut d’une seule lièrne est donc suffisant pour verifiér le déversement

L2 L1
L5 L4 L3

2.5m

3.45m
bretelles
2.5 m
θ

2.39 m lièrne

panne

A B C

10
DIMMENSIONNEMENT DES LIERNES :

ld = 1.67 m : longueur de flambement

(4/3)G+(3/2)Q Pf Pi1 Pi2 Pi3 Ps


qx ( DaN/m) 12,55 14,92 14,92 14,92 13,23

L’effort de traction dans la lierne L1 vient de la panne sablière est :

T1 = R1 = (5*13.23*2.5)/4 = 413.43 N
L’effort de traction dans la lierne L2 :
T2 = T1 + R2 = 413.43 +(5*14.92*1.67)/4 = 413.43 + 466.25 = 879.68 N
L’effort de traction dans la lierne L3 :
T3 = T2 + R3 = 879.68 +(5*14.92*1.67)/4 = 879.68 + 466.25 = 1345.93 N
L’effort de traction dans la lierne L4 :
θ = arctg(2.39/2.5) = 43.71°
T4 = (T3 + R4)/2sin(θ) = 1345.93 +(11**1.67)/10)/2sin(43.71) = (1345.93 + 466.25)/2sin(43.71) = 1311.25 N

le tronçon le plus sollicité est : L3 , on calcul la section minimal répondant à la condition de résistance en traction
dans ce troncon :

pour T3 = 1.34 KN on trouve une section de diamètre minimal φ = 2.89 mm

on opte pour une barre ronde de diamètre φ = 5 mm

comparaison entre les deux choix

longeur des pannes Nombre des pannes


poids des pannes (Kg/ml) poids total (Kg)
(m) /versant/portique

choix 1 : “IPE 140 “ + 2 lièrnes 12.9 5 5 322.5


choix 2 : “ IPE 160 “ + 1 lièrne 15.8 5 5 395

10
poids des barres rond (Kg/ml) L1 (m) L2(m) L3(m) L4(m) poids total (Kg)

choix 1 : “IPE 140 “ + 2 lièrnes 0.154 2.39*2 2.39*2 2.39*2 2.91*2 3.10
choix 2 : “ IPE 160 “ + 1 lièrne 0.154 2.39 2.39 2.39 3.45*2 2.17

au final :
poids total des barres rond poids total des pannes
somme (kg)
/versant/portique (Kg) / versant / portique (Kg)
choix 1 : “IPE 140 “ + 2 lièrnes 322.5 3.10 325.6
choix 2 : “ IPE 160 “ + 1 lièrne 395 2.17 397.17

cette étude comparative nous a permet de tirer les conclusions suivants :

le choix d’ajouter deux lièrnes avec le profilé “ IPE 140 “ est le choix optimal en terme de poids
des formules de bonnes pratique affirment que l’effort normal repris par les lièrnes est estimé à
10% de l’effort du vent longitudinale . dans notre cas :

Effort normal dans les lièrne (kN)

choix 1 : “IPE 140 “ + 2 lièrnes 1.3


choix 2 : “ IPE 160 “ + 1 lièrne 1.4
10% du vent longitudinal 1.8
un effort de 1.8 KN conduit à un diametre de φ = 3.35 mm , donc les resultats sont semblables
l’ajout des liernes nous a permet de gagner un peu près 20% du poids . en effet : (397.17-325.6)/325.6 = 21.9%

VERIFICATION DE l’EFFORT TRANCHANT :

Selon l’article 1.313 CM66 : on vérifie la condition suivante :

avec :

Tmax : effort tranchant maximal


l : la longueur de la panne (5m)
A : section transversal du profilé

resultats :
qx qy Tmax X Tmax Y A(IPE 140) 1,54 τx 1,54 τy σe
(daN/m) (daN/m) (daN) (daN) en mm2 (Mpa) (Mpa) (Mpa )
combinaison à ELU 1 : 14,92 149,25 37,29 373,13 1640 0,35 3,50 240
combinaison à ELU 2 : 14,47 319,74 36,18 799,35 1640 0,34 7,51 240

l’effort tranchant est bien vérifié .

10
CONTREVENTEMENT HORIZONTAL :
Nous considérons la répartition suivante du vent longitudinal :

Dans le but d'assurer la stabilité globale de notre hangar, il est nécessaire que celui-ci soit contreventé comme
cité dans le chapitre 2 de la section 1. Pour cela, nous avons opté en ce qui concerne notre projet du hangar un
contreventement horizontal pour les portiques des deux extrémités , Ceci sera assuré par une poutre dite poutre
auvent qui permettra la transmission des actions latérales notamment les efforts dues au vent longitudinal aux
éléments verticaux. Notre poutre auvent va être composée de :
Traverse ➔ membrure
Pannes ➔ montants
Des diagonales en X qui seront ajoutés.
La figure ci-dessous représente un schéma du contreventement choisi :

10
n est le nombre des nœuds complètes . dans la figure ci-dessous , les nœuds complètes sont représentés en noir
alors que les nœud non complètes sont représentés en jaune . sachant que la combinaison de deux nœuds non
complètes forme un nœud complète , on a donc 8 nœuds complètes et par la suite n = 8
le vent longitudinal se décompose sur les noeuds comme suit :

Vl (KN) n noeud pf (KN) noeud pi1 (KN) noeud pi2 (KN) noeud pi3 (KN) noeud ps (KN)
18.88 8 1.18 2.36 2.36 2.36 1.18

PRINCIPE DE CALCUL :

on s’intéresse à la vérification du panne intermédiaire 3 , c’est la panne la plus sollicité et qui contribue à un nœud
complet . pour ce faire , on suit les étapes suivantes :
on partage la force du vent arrivant au nœud sur la panne et les deux diagonales
on dimensionne les diagonales selon l’effort de compression trouvé
on revérifie la stabilité de la panne vis à vis la résistance , le flambement et le déversement

PARTAGE DE LA FORCE DU VANT ARRIVANT AU NOEUD :

2.36 kN

Nd Nd

Npi3

10
CHAPITRE 2.1 : ETUDE DE LA POUTRE DE ROULEMENT

Un pont roulant est un dispositif de manutention conçu pour lever et déplacer des charges lourdes. Il se compose
d'une section horizontale en acier, appelée le pont, qui est mobile sur une structure portante fixe, également
appelée le chemin de roulement. Des treuils ou palans sont suspendus sous le pont et sont également mobiles.
Les ponts roulants peuvent se présenter sous différentes configurations, telles que mono-poutre, bipoutre ou multi-
poutre, offrant ainsi une variété d'options en fonction des besoins spécifiques.

Eléments constitutifs du pont roulant :

Ossature : C’est l’ensemble de charpente, il contient les éléments suivants : Poutres principales (passerelle
plus garde-corps) et Sommier.
Chariot : C’est l’ensemble auquel est suspendu la mécanique de préhension, il contient les éléments suivants :
Galet de roulement ; Tambour ; Moteur de levage ; Moteur de direction ; Moufle.
Chemin de roulement : Le chemin ou la voie de roulement est la structure porteuse de l’engin de levage,
constituée d’une ou deux poutres de roulement et ses supports.
Il est supporté par une console qui est sollicitée par les efforts suivants :
Le poids propre de la poutre de roulement et du rail.
Les actions verticales et horizontales des galets du pont roulant.
Le poids propre de la console elle-même.
La poutre de roulement : La poutre de roulement est l’élément porteur longitudinal de la voie (profilé laminé,
poutre composée à âme pleine, poutre treillis), les poutres de roulement sont des poutres simples ou continues.
Leurs appuis sont constitués par corbeaux fixés sur les montants de cadres de halle.

7
Différents mouvements possibles :

⮚ Mouvement de levage : Il s’agit d’un mouvement vertical du crochet ou des accessoires de levage (avec ou sans
charge) selon l’axe (OY).
⮚ Mouvement de direction : C’est un déplacement du chariot par rapport à l’ossature du pont selon l’axe (OX).
⮚ Mouvement de translation : C’est le déplacement de l’ensemble des appareils sur le chemin de roulement selon
l’axe (OZ).
⮚ Orientation : C’est la rotation autour de (OY).

Chemin de roulement :
Le chemin de roulement est un cas particulier de poutres. Il est sollicité simultanément par des efforts verticaux
dynamiques, des efforts horizontaux et longitudinaux. Les chemins de roulement des ponts roulants se composent,
en plus de la poutre de roulement et du rail de pont, des butées aux extrémités et des poutres horizontales.

Rail de pont :
Le rail sur la poutre de roulement doit répondre à des exigences pour protéger la partie supérieure du chemin de
roulement contre l'usage et pour distribuer les charges des roues également au-dessus de la longueur du contact le
plus grand possible. Le rail doit donc avoir : 
Une résistance élevée à l'usure : on utilise en général un acier mi-dur. 
Une rigidité à la flexion élevée.
Pour les ponts de faible puissance, on emploie le plus souvent des rails en carré ou méplat. Au-delà de, on emploie
des rails « Vignole ». Ces rails peuvent être fixés par crochets, par boulons, le plus souvent par crapauds ou par
soudure. Le schéma suivant donne des exemples de ces fixations :

Poutres de roulement :
Elles sont autant que possible prévues en profilés I ou H. Pour des portées et des charges importantes, le profilé
seul devient insuffisant ; on prévoit alors soit des poutres reconstituées (PRS).
Le plus souvent, les chemins de roulements sont supportés par la structure principale à travers des corbeaux soudés
aux poteaux. Lorsque le poids à manipuler important, la liaison pont-portique peut prendre plusieurs formes : on
choisit tantôt de doubler le poteau quitte à le relier à la structure principale par des attaches, tantôt d’augmenter
la largeur du portique en dessus du pont pour lui donner un support plus adéquat.
Les différentes liaisons pont-portique peuvent être schématisées dans la figure suivante :

10
Un soin très particulier doit être porté sur le raccordement entre le poteau et la poutre de roulement. Cette liaison
doit en effet permettre : 
Une résistance sans risque aux efforts horizontaux
La rotation libre de la poutre de roulement
 L’ajustement latéral de la poutre de piste de grue à la fin du bâtiment.

La rotation libre aux appuis est importante afin d’éviter les moments parasites de flexion, et surtout de torsion très
nocive pour les profilés qui composent les portiques. La rotation à l'extrémité d'une poutre simplement soutenue a
comme conséquence un mouvement longitudinal de la semelle supérieure par rapport à la ligne centrale, ainsi
l’élément qui relie la bride supérieure au poteau doit donc être capable de permettre le mouvement longitudinal
libre sans devenir surchargé. Un plat flexible simple peut être satisfaisant quand les mouvements sont moins de
1mm, mais une cale avec les trous encochés est une solution plus sûre dans la plupart des cas. Afin d’éviter la
torsion dans les poteaux, on dispose des fermes dans le plan de la poutre de roulement .

Classification des ponts roulants :

Selon le nombre de poutres constituants la charpente du pont :

On distingue 2 familles principales d’appareils dont la construction peut être des deux types suivants :
le pont roulant est dit mono poutre, lorsque sa charpente est réalisée avec une seule poutre (le chariot de
levage est alors monorail),
le pont roulant est dit bipoutre lorsque sa charpente est constituée de deux poutres, le chariot de levage est
alors du type bi rail.

Selon la position verticale du chariot par rapport à la poutre :


Ponts roulants posés : l’appareil roule sur deux voies de roulement constituées par un rail qui repose sur une
poutre de roulement reprise sur les poteaux du bâtiment ou de l’aire de travail ou de stockage par
l’intermédiaire de corbeaux (pièce en forme de trapèze rectangle métallique ou en béton qui assure la liaison
entre le chemin de roulement et le poteau).

10
Ponts roulants suspendus : l’appareil roule sur l’aile inférieure d’un profilé repris directement sur les fermes du
bâtiment. Ces chemins de roulement peuvent comporter plus de deux voies de roulement. Ils peuvent en outre
être équipés de plusieurs moyens de levage pour desservir toute la surface du bâtiment.

Le pont roulant de notre projet est un pont de portée 20m< 39m destiné à déplacer des charges
nominales de 10tonnes <16tonnes, donc, selon les recommandations du catalogue ABUS, nous allons
choisir un pont mono-poutre.

Classement des ponts roulants :

Les ponts roulants sont classés, selon les recommandations du CTICM, en différents groupes suivant le service qu’ils
assurent. Les deux acteurs pris en considération pour déterminer le groupe auquel appartient un appareil sont la
classe d’utilisation et l’état de charge.

10
Classement selon l’utilisation :

Classement selon l’état de charge :

Les appareils peuvent être classées en six groupes :

10
Pour notre projet, on considère une classe d’utilisation B et un état de charge 2 (B2). On se retrouve
alors dans le cas du GROUPE 4.

Choix des caractéristiques du pont roulant :


Vu que la portée de notre hangar entre les poteaux est de 20m, le pont roulant convenable d’après les catalogues
ABUS et CTICM que nous allons aura les caractéristiques suivantes :

Poids de l’engin KN Réactions Verticales par galet KN


Puissance KN Portée m
Pont Chariot Max Min
100 20 150 40 107 43

Coefficient du pont roulant :

Le tableau ci-dessous fournit les coefficients pratiques à prendre en compte lors du calcul des chemins de
roulement et de leurs supports. Ces coefficients sont déterminés en fonction du groupe auquel appartient le pont
roulant considéré. Il est important de noter que ces valeurs préassument que les voies de roulement et les galets
sont en bon état, et que les manœuvres s'effectuent de manière normale.

Dimensionnement de la poutre de roulement :


Le tableau ci-dessous fournit les coefficients pratiques à prendre en compte lors du calcul des chemins de
roulement et de leurs supports. Ces coefficients sont déterminés en fonction du groupe auquel appartient le pont
roulant considéré. Il est important de noter que ces valeurs préassument que les voies de roulement et les galets
sont en bon état, et que les manœuvres s'effectuent de manière normale.
L’action du pont roulant sur la poutre de roulement :

LES CHARGES VERTICALES :

Pour un pont de roulement de capacité 10t et de portée 20m : 𝑹𝒎𝒂𝒙 = 107 𝑲𝑵 𝑬𝑻 𝑹𝒎𝒊𝒏 = 43 𝑲N

10
Selon les recommandations du CTICM parues dans le n°3 de la revue construction métallique parue en Septembre
1967, les charges précédentes doivent être amplifié par des coefficients dynamiques :
𝜑1 = 1.35 Coefficient pour le calcul du chemin de roulement. Ainsi, après amplification :
𝑹𝒎𝒂𝒙 = 107∗1.35 = 144.45 𝑲𝑵 ET 𝑹𝒎𝒊𝒏 = 43∗1.35 = 58.05 𝑲N

le poids du pont roulant ainsi que le chariot represente une charge vertical permanante et qui vaut (B+K)/4 par
galet . ou encors : 50KN

LES CHARGES TRANSVERSALES :

Elles résultent des effets de freinage du chariot et de roulement. On les estime à 1/10° des charges verticales sans
majoration dynamique. L’accélération ou le freinage des mouvements de direction du chariot et de translation du
pont roulant ont pour effet de provoquer la marche en crabe du pont qui provient de multiples causes et
notamment les suivantes :

a) Imperfection de l’installation :
▪ Irrégularités dans l’alignement et le parallélisme des rails de roulement ;
▪ Présence des joints de rails ;
▪ Usure des rails et des galets ;
▪ Différence des diamètres des galets ;
▪ Inégalité des couples moteurs sur galets opposés ;
▪ Dénivellations des supports, entraînant des pentes inégales des chemins de roulement.

b) Actions des charges, des frottements et des déformations :


▪ Inégalités des réactions des galets sur les deux files de rails de roulement, dues au déplacement du chariot sur le
pont ;
▪ Frottements inégaux des galets sur leurs rails ;
▪ Déformations élastiques en plan du pont roulant.

10
En tenant compte des considérations mentionnées précédemment et des essais réalisés sur des installations en
service, il a été observé que les deux galets de translation du pont roulant génèrent sur leur rail de roulement deux
réactions horizontales inégales et de sens opposé. Ces réactions atteignent leur valeur maximale lorsque le chariot
se trouve près du centre de la portée du pont roulant, et elles sont minimales lorsque le chariot est à la distance
minimale du chemin de roulement considéré.

Pour le chariot au milieu de la portée du pont :

Pour le chariot à distance minimale du chemin de roulement :

Avec ∶
• N= puissance du pont=100KN
• B=le poids du pont=160KN
• K=le poids du chariot=40KN
• L= la portée du pont=20m
• e= l’écartement des galets=2.2m (Catalogue d’Abus)

Tmax (kN) Tmin (KN)


chariot au milieu 68,39 62,51
chariot a distance minimal 47,38 41,50

LA CHARGE LONGITUDINALE :
Quant aux charges horizontales longitudinales, c’est-à-dire parallèles à la voie de roulement, il est admis de les
proportionner directement aux charges verticales exercées par les galets moteurs, par un coefficient de
frottement prise égale à 0,2.
NL = 0.2*𝑹𝒎𝒂𝒙 = 0.2*107 = 21.4 𝑲N

10
LES SOLLICITATIONS INTERNES MAXIMALES DE DIMENSIONNEMENT :

Les règles de bonnes pratiques recommandent : , donc pour L = 15m on a : 300mm < h < 375mm

Ainsi on choisie pour débuter les calculs HEA 360.

dans notre cas , il s’agit d’une poutre hyperstatique de 15 mètre composée de trois traverse de 5 mètre .
Le logiciel ROBOT, nous a permet de trouver les sollicitations internes maximales des différentes charges roulantes
sur la poutre de roulement, ils sont présentés ci-dessous :

10
ENVELLOPE DU MOMENT My

ENVELLOPE DU MOMENT MZ

ENVELLOPE DE L’EFFORT NORMAL N (Fx)

ENVELLOPE DE L’EFFORT TRANCHANT T (FY)

10
ENVELLOPE DE L’EFFORT TRANCHANT R (FZ)

RESULTATS :
N max (Kn) T max ( Kn) R max (kn) Mx max (kn.m) My max (kn.m) Mz max (kn.m)
ELU 46,22 102,59 280.37 0 218.05 104,72

ces résultats correspondent à des efforts pondérés est combinés selon l’état limite de service .
la flèche est vérifiée à l’état limite de service , sa valeur est tirée directement par le logiciel “ RSA “
les valeurs maximales citées dans le tableaux ci-dessous ne sont pas obtenues dans la même section . donc ,
pour chaque type de sollicitation appliquée à une certaine section il faut trouver les autre type de sollicitation
agissant sur la même section , et finalement on aura 3 cas à vérifié concernant la résistance et le déversement .
( 1er cas correspond à Nmax ; 2ème cas correspond à My,max ; 3ème cas correspond à Mz,max . )

cas 1 ( section 1 ) cas 2 ( section 2 ) cas 3 ( section 3 )


My max (kn.m) 218.05 182.46 74.24
Mz max (kn.m) 71.17 104.72 46.41
N max (Kn) 26.96 19.26 46.22

Vérification de la flèche :

FLECHE MAXIMALE :
selon la NF P22-615 la flèche maximal à ne pas dépasser est donnée dans le tableau suivant selon la classe du
pont

10
notre pont est de classe B2 donc la flèche à ne pas dépasser est : L/750
notre poutre de roulement est de 15 m de longueur . donc , fadm=2cm

FLECHE REELLE :

on a : fy,max = 0.7 cm < fadm = 2 cm et fz,max = 0.5 cm < fadm = 2 cm


et on a f = racine(fy,max^2 + fz,max^2) = 0.86 cm < fadm = 2 cm

donc la flèche est bien verifiée

Vérification de la résistance :

La condition à vérifier est :

APPLICATION :
caractéristique du profilé “ HEA 360 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Iz (mm4) h (mm) A (mm2)


15 200000 330900000 78870000 350 14280

b (mm) Wy (mm3) Wz (mm3) J (mm3) Ld (m)


300 1891000 525800 1488000 15

resultats :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) σ+σy+σz (Mpa) σe (Mpa)


cas 1 ( section 1 ) 1,89 115,31 135,36 252,55 240,00
cas 2 ( section 2 ) 1,35 96,49 199,16 297,00 240,00
cas 3 ( section 3 ) 3,24 39,26 88,27 130,76 240,00

pour un profilé “ HEA 360 “ la résistance n’est pas verifiée Pour les cas 1 et 2 . on choisie maintenant un
profilé “ HEA 400 “

10
pour un profilé “ HEA 360 “ la résistance n’est pas verifiée Pour les cas 1 et 2 . on choisie maintenant un
profilé “ HEA 400 “

EFFORTS INTERNES MAXIMAUX :

cas 1 ( section 1 ) cas 2 ( section 2 ) cas 3 ( section 3 )


My max (kn.m) 218.38 182.79 74.57
Mz max (kn.m) 71.17 104.72 46.41
N max (Kn) 26.96 19.26 46.22

FLECHE REELLE :

on a : fy,max = 0.7 cm < fadm = 2 cm et fz,max = 0.3 cm < fadm = 2 cm


et on a f = racine(fy,max^2 + fz,max^2) = 0.76 cm < fadm = 2 cm

donc la flèche est bien verifiée

Vérification de la résistance :

La condition à vérifier est :

APPLICATION :
caractéristique du profilé “ HEA 400 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Iz (mm4) h (mm) A (mm2)


15 200000 450700000 85640000 390 15900

b (mm) Wy (mm3) Wz (mm3) J (mm3) Ld (m)


300 2311000 570900 1890000 15

resultats :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) σ+σy+σz (Mpa) σe (Mpa)


cas 1 ( section 1 ) 1,70 94,50 124,66 220,85 240,00
cas 2 ( section 2 ) 1,21 79,10 183,43 263,74 240,00
cas 3 ( section 3 ) 2,91 32,27 81,29 116,47 240,00

10
pour un profilé “ HEA 400 “ la résistance n’est toujours pas verifiée Pour les cas 1 et 2 . on choisie de
passer à un profilé “ HEA 450 “

EFFORTS INTERNES MAXIMAUX :


cas 1 ( section 1 ) cas 2 ( section 2 ) cas 3 ( section 3 )
My max (kn.m) 218.76 183.17 74.95
Mz max (kn.m) 71.17 104.72 46.41
N max (Kn) 26.96 19.26 46.22

FLECHE REELLE :

on a : fy,max = 0.6 cm < fadm = 2 cm et fz,max = 0.2 cm < fadm = 2 cm


et on a f = racine(fy,max^2 + fz,max^2) = 0.63 cm < fadm = 2 cm

donc la flèche est bien verifiée

Vérification de la résistance :

La condition à vérifier est :

APPLICATION :
caractéristique du profilé “ HEA 450 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Iz (mm4) h (mm) A (mm2)


15 200000 637200000 94650000 440 17800

b (mm) Wy (mm3) Wz (mm3) J (mm3) Ld (m)


300 2896000 631000 2438000 5

resultats :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) σ+σy+σz (Mpa) σe (Mpa)


cas 1 ( section 1 ) 1,51 75,54 112,79 189,84 240,00
cas 2 ( section 2 ) 1,08 63,25 165,96 230,29 240,00
cas 3 ( section 3 ) 2,60 25,88 73,55 102,03 240,00

10
pour un profilé “ HEA 450 “ la résistance est bien vérifiée .

VERIFICATION DU DEVERSEMENT :
✓ Si le flambement est à craindre dans le plan perpendiculairement à Gy :

✓ Si le flambement est à craindre dans le plan perpendiculairement à Gz :

Calcul des élancements :


Le flambement pouvant se produire, soit autour de x ou y. cela nécessite le calcul de 𝝀z 𝒆𝒕 𝝀𝒚.

𝝀z : é𝒍𝒂𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 z
𝒍𝒌z :𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒇𝒍𝒂𝒎𝒃𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 𝒚x
𝒊z∶ 𝑹𝒂𝒚𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒈𝒊𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 z
𝝀𝒚 = é𝒍𝒂𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒚
𝒍𝒌𝒚:𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒇𝒍𝒂𝒎𝒃𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 𝒛x
𝒊𝒚 : 𝑹𝒂𝒚𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒈𝒊𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 y

la contrainte critique d’EULER :

RESULTATS :

iy (mm) ld (m ) λy σky ( Mpa )


189,20 5,00 26,43 2823,52
iz (mm) ld (m ) λz σkz ( Mpa )
72,90 5,00 68,59 419,18

le coefficient d’éloignement de l’état critique :

le coefficient d’Amplification des contraintes de compression :

10
le coefficient d’Amplification des contraintes de flexion :

Article 3.516 : Superposition des effets de plusieurs charges de même sens

Am représente l'aire du diagramme des moments et Med le moment au milieu de la longueur de flambement

RESULTATS :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) µy µz K1y K1z Kfy Kfz


cas 1 ( section 1 ) 1,51 75,54 112,79 1864,20 276,76 1,00 1,00 1,00 1,01
cas 2 ( section 2 ) 1,08 63,25 165,96 2609,49 387,41 1,00 1,00 1,00 1,00
cas 3 ( section 3 ) 2,60 25,88 73,55 1087,38 161,43 1,00 1,00 1,00 1,01

La poutre de roulement est hyperstatique et n’est pas symétriquement chargée, puisque les charges dues au pont
roulant sont variables et se déplacent sur toute la poutre. Pour cela la vérification du déversement de la poutre de
roulement sera faite en suivant l’article…. Du CM66 pour le cas d’une travée soumise à des moments différents au
droit des appuis.

le coefficient Kd :
ARTICL 3.62 : Cas des pièces soumises a deux moments différents au droit des appuis

Lorsque les semelles sont libres de tourner par rapport à l'Axe Gy au droit des appuis , on détermine suivant l'une
des méthodes indiquées en 3,61 ou 13,61 le coefficient kd0 qui serai Valable pour la même pièce soumise à un
moment constant sur toute sa longueur ( ld = l , C = 1 , B = 1 ) , la valeur de C qui correspond au rapport (Me/ Mw)
des moments appliqués aux extrémités. On adopte pour Kd la valeur :

CALCUL DE CONTRAINTE DE NON DEVERSEMENT :

10
Coefficient D : Pour tenir compte des dimensions de la pièce. D’après CM66, art.3.641, le coefficient D est donné
en fonction des dimensions :

L’élancement est déterminé par :

Coefficient Kd0 :

kd0

RESULTATS :
D σd (Mpa) σe (Mpa ) λ0 k0 Kd0
1,23 101,39 240,00 134,44 3,01 1,63

on calcul maintenant la valeur de C qui correspond au rapport (Me/ Mw) des moments appliqués aux extrémités.

puisque la poutre est sollicitée par une charge roulante , donc le rapport (Me/ Mw) ou encore le coefficient C
peut prendre les différentes valeurs possibles . or , on sait pas si la fonction Kd est une fonction croissante ou pas
en fonction du C , donc on calcul Kd pour les différentes valeurs de C et on prend le Kd max

10
C 1,00 1,05 1,11 1,17 1,24 1,32 1,41 1,51 1,62 1,74 1,88
Kd0 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63
Kd 1,63 1,56 1,48 1,41 1,34 1,27 1,21 1,14 1,08 1,03 0,97
C 2,03 2,20 2,31 2,55 2,71 2,84 2,92 2,94 2,88 2,77
Kd0 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63 1,63
Kd 0,93 0,89 0,87 0,83 0,81 0,80 0,79 0,79 0,80 0,81

on vérifie le déversement par la valeur Kd = 1.63


RESULTATS :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) µy µz σe (Mpa )


cas 1 ( section 1 ) 1,51 75,54 112,79 260,77 260,77 240,00
cas 2 ( section 2 ) 1,08 63,25 165,96 334,60 334,60 240,00
cas 3 ( section 3 ) 2,60 25,88 73,55 148,28 148,28 240,00

pour un profilé “ HEA 450 “ le déversement n’est pas vérifiée .


on remarque que la contrainte de flexion σz est plus grand par rapport à la contrainte de flexion σy
donc le choix du présent profilé sera basé sur le moment de rigidité Wz . on choisie alors de passer à
un profilé “ HEB 450 “ , ce profilé présente un moment de rigidité Wz plus élevé que celle des
profilés déjà choisies .

caractéristique du profilé “ HEB 450 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Iz (mm4) h (mm) A (mm2)


15 200000 798900000 117200000 450 21800

b (mm) Wy (mm3) Wz (mm3) J (mm3) Ld (m) iy iz


300 3551000 781400 4405000 5 191,4 73,3

RESULTATS :

D σd (Mpa) σe (Mpa ) λ0 k0 Kd0 Kd


1,31 141,02 240,00 111,78 2,21 1,29 1,29

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) µy µz σe (Mpa )


cas 1 ( section 1 ) 1,24 61,61 91,08 180,51 180,51 240,00
cas 2 ( section 2 ) 0,88 51,58 134,02 225,57 225,57 240,00
cas 3 ( section 3 ) 2,12 21,11 59,39 99,96 99,96 240,00

10
le déversement est vérifiée avec le profil “ HEB 450 “

VERIFICATION DE l’EFFORT TRANCHANT :

Selon l’article 1.313 CM66 : on vérifie la condition suivante :

avec :

Tmax : effort tranchant maximal


l : la longueur de la poutre de roulement (5m)
A : section transversal du profilé

resultats :
Tmax Y Tmax Z A(HEB 350) 1,54 τx 1,54 τy σe
(KN) (KN) en mm2 (Mpa) (Mpa) (Mpa )
combinaison à ELU : 102.59 282.72 21.800 7.24 19.97 240

l’effort tranchant est bien vérifié .

10
pour un profilé “ HEA 450 “ la résistance est bien vérifiée .

VERIFICATION DU DEVERSEMENT :
On calcule la contrainte de non déversement. Aucune vérification du déversement n’est nécessaire si la membrure
comprimée supposée isolée peut résister au flambement latéral provoqué par la contrainte de flexion simple
engendrée par les forces appliquées, (σd > σe ) ; parce qu’il y aura le risque de rupture par dépassement de
contrainte avant le déversement. D’après CM 66, art. 3,611, on calcule la contrainte de non-déversement par :
DETERMINATION DES COEFFICIENTS B , C ET D :
Coefficient D : Pour tenir compte des dimensions de la pièce. D’après CM66, art.3.641, le coefficient D est donné
en fonction des dimensions :

avec ld est la longeur de déversement

Coefficient C : Pour tenir compte de la répartition longitudinale des charges. D’après CM66, art.3.642 le
coefficient C est donné en fonction de la répartition des charges et des conditions aux appuis.

10
pour un profilé “ HEA 450 “ la résistance n’est toujours pas vérifiée Pour les cas 2 .
on remarque que la contrainte de flexion σz est plus grand par rapport à la contrainte de flexion σy dans le
cas 2 . donc le choix du présent profilé sera basé sur le moment de rigidité Wz . on choisie alors de passer à
un profilé “ HEB 450 “ , ce profilé présente un moment de rigidité Wz plus élevé que celle des profilé dejà
choisie .

EFFORTS INTERNES MAXIMAUX :

cas 1 ( section 1 ) cas 2 ( section 2 ) cas 3 ( section 3 )


My max (kn.m) 352.08 294.46 111.57
Mz max (kn.m) 71.17 104.72 46.41
N max (Kn) 26.96 19.26 46.22

FLECHE REELLE :

on a : fy,max = 0.5 cm < fadm = 2 cm et fz,max = 0.3 cm < fadm = 2 cm


et on a f = racine(fy,max^2 + fz,max^2) = 0.58 cm < fadm = 2 cm

donc la flèche est bien verifiée

Vérification de la résistance :

La condition à vérifier est :

APPLICATION :
caractéristique du profilé “ HEB 450 ”:

longeur l (m) E (Mpa) Iy (mm4) Iz (mm4) h (mm) A (mm2)


15 200000 798900000 117200000 440 21800

b (mm) Wy (mm3) Wz (mm3) J (mm3) Ld (m)


450 3551000 781400 4405000 15

10
resultats :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) σ+σy+σz (Mpa) σe (Mpa)


cas 1 ( section 1 ) 1,24 98,87 91,08 191,18 240,00
cas 2 ( section 2 ) 0,88 82,92 134,02 217,82 240,00
cas 3 ( section 3 ) 2,12 31,42 59,39 92,93 240,00

pour un profilé “ HEB 450 “ la résistance est bien vérifiée .

VERIFICATION DE l’EFFORT TRANCHANT :

Selon l’article 1.313 CM66 : on vérifie la condition suivante :

avec :

Tmax : effort tranchant maximal


l : la longueur de la poutre de roulement (5m)
A : section transversal du profilé

resultats :
Tmax Y Tmax Z A(HEB 350) 1,54 τx 1,54 τy σe
(KN) (KN) en mm2 (Mpa) (Mpa) (Mpa )
combinaison à ELU : 102.59 282.72 21.800 7.24 19.97 240

l’effort tranchant est bien vérifié .

10
Vérification de déversement :
La poutre de roulement est hyperstatique et n’est pas symétriquement chargée, puisque les charges dues au pont
roulant sont variables et se déplacent sur toute la poutre. Pour cela la vérification du déversement de la poutre de
roulement sera faite en suivant l’article…. Du CM66 pour le cas d’une travée soumise à des moments différents au
droit des appuis.
Le logiciels robot nous a permet de trouver les valeurs des moments pondérés des extrémités les plus défavorables.

La condition à vérifier est :

APPLICATION :
caractéristique du profilé “ HEB 400 ”:

resultats :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) σ+σy+σz (Mpa) σe (Mpa)

cas 1 ( section 1 ) 0,02 93,32 98,67 192,01 240,00

cas 2 ( section 2 ) 0,01 77,84 145,18 223,03 240,00

cas 3 ( section 3 ) 0,03 30,32 64,34 94,69 240,00

pour un profilé “ HEB 400 “ la résistance est bien vérifiée .

10
Vérification de déversement :

NOTATION :
on désigne par :

caractéristique du profilé “ HEB 400 ”:

APPLICATION :

resultats :

σN (Mpa) σy (Mpa) σz (Mpa) σ+σy+σz (Mpa) σe (Mpa)

cas 1 ( section 1 ) 0,02 93,32 98,67 192,01 240,00

cas 2 ( section 2 ) 0,01 77,84 145,18 223,03 240,00

cas 3 ( section 3 ) 0,03 30,32 64,34 94,69 240,00

pour un profilé “ HEB 400 “ la résistance est bien vérifiée .

10
RESULTATS :

ELU ELS

N max (Kn) 46,22 30,82

T max ( Kn) 102,59 68,39

R max (kn) 344,96 230,34

Mx max (kn.m) 0 0

My max (kn.m) 268,34 230,34

Mz max (kn.m) 104,72 69,81

LES SOLLICITATIONS INTERNES MAXIMALES DE DIMENSIONNEMENT :


dans notre cas , il s’agit d’une poutre hyperstatique de 15 mètre composée de trois traverse de 5 mètre .
Le logiciel ROBOT, nous a permet de trouver les sollicitations internes maximales des différentes charges roulantes
sur la poutre de roulement, ils sont présentés ci-dessous :

10
45
103
CONCLUSION
L'expérience pratique de ce stage au NOVEC a été particulièrement
enrichissante et a répondu aux objectifs fixés . ce sujet m’a été une
opportunité pour découvrir le monde d'étude des " bâtiments " et ses
enjeux, et ainsi mettre en place mes connaissances théoriques et
techniques acquises pendant ma formation académique .

dans ce Rapport , j’ai eu l’occasion d’étudier un hopital . Grace a cette


opportunitée , j’ai pu connaitre comment concevoir la structure du
bâtiment, différencier entre ses différents éléments et comment bien
choisir le type de chaque élément convenables parmi d’autres pour
répondre aux différentes exigences demandées.

Ce projet est aussi une opportunité pour se familiariser avec les


différentes normes de calcul et de dimensionnement mis en service en
construction des bâtiment .

L'expérience que j’ai acquise en utilisant le logiciel Robot Structural


Analysis dans le cadre de ce stage m’a certainement permis d'acquérir
des compétences précieuses qui seront utiles dans ma future carrière
d'ingénieur civil. Ce type d'opportunité m’a également donné un aperçu
concret de la façon dont la technologie peut être utilisée pour optimiser
la conception structurelle et garantir la sécurité des établissements de
santé.

Ce rapport conclut une étape de ma formation académique et


professionnelle, mais il marque aussi le début d'une carrière vouée à la
création d'infrastructures assez importantes tel que les hôpitaux .

Enfin, je voudrais remercier encore une fois tous ceux qui ont participé
de près ou de loin dans l’élaboration de ce rapport.

104

Vous aimerez peut-être aussi