Vous êtes sur la page 1sur 12

‫الجمهوريـة الجزائريـة الديمقراطية الشعبيـة‬

‫وزارة الموارد المائيـة‬


‫المدرسة العليا لمناجمت الموارد المائية‬

Le cadre comptable du
résultat fiscal
Formation du personnel de SPA SEOR
période du 24/02/2013 AU 28/02/2013

Formation animée par Mr SEGHIER M’hamed

28/02/2013
Contenu

1 Les différentes notions et approches de calcul du résultat ..................................................... 2


1.1 La notion du résultat selon les différentes approches : ................................................... 2
1.1.1 L’approche comptable : ........................................................................................... 2
1.1.2 L’approche économique : ........................................................................................ 3
1.1.3 L’approche financière : ............................................................................................ 3
1.1.4 L’approche fiscale : .................................................................................................. 3
1.2 Approche de calcul de résultat comptable : .................................................................... 4
1.2.1 L’approche de bilan ................................................................................................. 4
1.2.2 L’approche TCR : ...................................................................................................... 4
2 Les travaux et les régularisations de fin d’exercice. ................................................................. 5
2.1 La balance avant inventaire : ........................................................................................... 6
2.2 L’inventaire extra comptable et les opérations de régularisation : ................................. 6
2.3 La détermination du résultat : ......................................................................................... 6
2.4 Les documents de synthèse et documents annexes : ...................................................... 7
3 La gestion et l’affectation du résultat : .................................................................................... 7
3.1 Les possibilités légales de gestion du résultat : ............................................................... 8
3.2 L’affectation du résultat : ................................................................................................ 9
3.2.1 Le report d’affectation du résultat : ....................................................................... 10
3.2.2 Les réserves : ......................................................................................................... 10
3.2.3 La politique de dividende : ..................................................................................... 11

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 1


1 Les différentes notions et approches de calcul du résultat

L’un des objectifs de l’information comptable est de présenter aux


utilisateurs certains indicateurs leur permettant de prédire les performances
futures de l’entreprise.

Le résultat est au cœur de ce processus de prédiction. Cependant, la notion du


résultat diffère selon différentes approches. Compte tenu de l’importance de cette
notion, il est utile de la définir selon l’approche comptable, économique, financière
et fiscale.

Concernant son calcul, le résultat comptable est déterminé soit à partir du bilan
soit à partir du TCR.

1.1 La notion du résultat selon les différentes approches :

La comptabilité intéresse plusieurs observateurs, du comptable qui fait


l’effort de refléter l’image fidèle par l’enregistrement de toutes les opérations liées
à la vie de l’entreprise, de l’économiste qui cherche à mesurer la proposition de la
contribution de l’entreprise dans l’économie nationale, du financier qui s’intéresse
à la rentabilité financière des opérations effectuées par l’entreprise, et enfin du
fiscaliste qui tend à élargir la base de l’impôt, pour préserver les recettes fiscales
et garantir le gage du trésor en luttant contre la fraude et l’évasion fiscale.

De cette diversité d’interprétation du résultat de l’entreprise découlent les


notions suivantes qui appréhendent cette notion selon différentes approches :

1.1.1 L’approche comptable :

Le compte de résultat, plus ou moins développé selon les dimensions des


entreprises, indique par son solde, le résultat global de l’activité de l’entreprise;
bénéfice ou perte. Pour ce faire, on distingue entre les deux catégories de charges
et de produits :

Les charges et les produits ordinaires, les charges et les produits


extraordinaires permettent d’expliquer la formation du résultat net par stade
d’activité. Le résultat net de l’exercice dépend des conditions de production et de
vente des biens fournis par l’activité normale de l’entreprise « charges et produits
exceptionnels qui ne se rapportent pas à l’exploitation normale de l’entreprise «
charges et produits hors exploitations ».

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 2


1.1.2 L’approche économique :

Selon l’approche économique, le résultat est la contribution réelle d’une


entreprise à l’économie nationale. Cette contribution correspond à la valeur
ajoutée produite, qui permet la rémunération de tous les facteurs de production.
La somme des valeurs ajoutées est égale au produit intérieur.

En comptabilité privée, la valeur ajoutée est calculée uniquement par les


entreprises relevant du régime du réel, mais toutes les entreprises connaissent
cette notion par le biais de la taxe sur la valeur ajoutée à laquelle elles sont
assujetties.

1.1.3 L’approche financière :

La notion financière du résultat utilisée ne finance d’entreprise se situe


entre les deux approches exposées ci-dessus.

La différence principale entre l’approche comptable et financière réside


dans la façon de traiter l’amortissement et les provisions. Pour les comptables et
les fiscalistes, Ces charges sont déductibles de l’assiette imposable, les financiers
quant à eux n’ignorent pas cet aspect fiscal, mais préfèrent un autre aspect, celui
d’encaissement et de décaissement.

1.1.4 L’approche fiscale :

Dans la logique de processus d’exploitation, le bénéfice comptable


correspond rarement au bénéfice fiscal, car l’entreprise tend à déduire les charges
liées à son activité, parfois même de les gonfler « pour minimiser le bénéfice qui
servira d’assiette à l’impôt sur les sociétés ».

Les données de la comptabilité des entreprises qui fournissent le résultat


comptable dégagé selon les règles de la comptabilité commerciale sont à la base
de la détermination du résultat fiscal après application des règles fiscales.

Autrement dit, le résultat fiscal est un résultat comptable rectifié. Certaines


charges seront ainsi réintégrées et d’autres produits déduits.

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 3


1.2 Approche de calcul de résultat comptable :

Il existe en comptabilité commerciale deux approches pour mesurer le


résultat : Le bilan et le tableau des comptes de résultats.

1.2.1 L’approche de bilan

Le bilan décrit à une date donnée, l’ensemble des moyens de financement


mis en œuvre par une entreprise et leur utilisation.

Mais pour comprendre ce qui est le bilan, il est nécessaire de savoir qu’il est
le résultat de deux activités profondément différentes, La comptabilité et
l’inventaire. Pour obtenir un bilan à partir de la comptabilité, il faut en effet
effectuer une série d’opérations qui dépassent la comptabilité et que l’on appelle
l’inventaire. Pour obtenir un bilan à partir de la comptabilité est de nature
technique. Elle enregistre, elle classe et elle additionne. L’inventaire est de nature
économique. Il est un effort pour contrôler la comptabilité… c'est-à-dire de
reconnaître si elle donne des résultats qui ne sont pas en trop grand désaccord
avec la réalité économique.

Il faut donc donner au bilan une définition prudente. Il ne faut donc pas être
inexact en voulant être bien précis, le bilan est une présentation conventionnelle
de la situation d’un patrimoine. C’est une évaluation établie en vertu de certaines
conventions qui ne sont pas simples.

1.2.2 L’approche TCR :

Le résultat de l’entreprise, bénéfice ou perte, dépend d’une part de


l’exploitation normale, et d’autre part, d’événements plus ou moins accidentels. Il
mesure la performance et l’efficacité globale de l’entreprise aussi bien sur les
plans commerciaux, industriels, que financiers. Il constitue la ressource
additionnelle créée par l’entreprise an cours de l’exercice. En cas de perte, il
représente alors la destruction de ressources.

La détermination du résultat d’après le TCR consiste en premier lieu en la


comparaison des produits et des charges. Le TCR est un tableau utilisant
seulement les comptes de gestion du SCF qui sont les classes 6 : charges, 7 :
produits et 12 : résultats.

En fin de période comptable, il suffit de tout regrouper pour faire apparaître


dans un compte final le résultat net qui est la somme algébrique de tous les autres
résultats.

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 4


En effet, si les produits sont supérieurs aux charges, le résultat sera
bénéficiaire. Si au contraire les charges excèdent les produits, on sera en présence
d’une perte.

2 Les travaux et les régularisations de fin d’exercice.

Les opérations de fin d’exercice ou « travaux d’inventaire », réalisés en fin


d’exercice comptable, ont pour objectif l’élaboration des documents de synthèse
qui sont des éléments essentiels pour l’information des tiers.

Ces dernières, comprennent notamment les opérations de régularisation


des charges et des produits, les opérations relatives à l’inventaire et les opérations
liées aux stocks. Ce sont des opérations qui ne se traduisent, ni par un
encaissement, ni par un décaissement, mais qui ont généralement une incidence
sur la détermination du résultat comptable.

Les travaux d’inventaire ou de fin d’exercice consistent à :

 déterminer le résultat, bénéfice ou perte, réalisé pendant


l’exercice comptable ;
 déterminer le plus objectivement possible la situation
patrimoniale de l’entreprise à la clôture de l’exercice et ce dans le but de
présenter des états financiers reflétant à leur date d’arrêté, une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Dans le but de :

* répondre à une nécessité de gestion, étant donné que la


comptabilité est un des outils aidant à la prise de décision.

* Répondre à une obligation légale .

En fin, les travaux de fin d’exercice reposent sur trois grandes opérations :

 Opérations de clôture ;
 Les travaux de bilan ;
 L’évaluation de bilan

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 5


2.1 La balance avant inventaire :

La balance avant inventaire représente la synthèse de toutes les écritures


de l’exercice et rassemble les parties de base du bilan, il est donc primordial que
ces éléments soit reflétés avec exactitude. La balance traduit, donc, tous les
comptes d’actif et du passif du bilan ainsi que les comptes de gestion.

2.2 L’inventaire extra comptable et les opérations de régularisation :

L’inventaire physique (appelé aussi inventaire extracomptable) est le


recensement matériel (un dénombrement détaillé article par article) des existants.
Il peut porter sur :

 Les stocks ;
 Les immobilisations ;
 Les effets ;
 Les valeurs mobilières ;
 Les espèces…

Après l’établissement de l’inventaire physique il y a lieu d’apporter les


régularisations nécessaires pour le calcul du résultat comptable de l’exercice.

2.3 La détermination du résultat :

Une fois les opérations de régularisation achevées, le comptable établit une


balance générale d’inventaire puisque la position de tous les comptes est aussi
exacte que possible, donc dans cette balance, le total des soldes débiteurs et celui
des soldes créditeurs des comptes de bilan donne le résultat qui doit être égale à
celui qui ressort du compte « résultat de l’exercice 12 » c’est le principe même de
la partie double.

Les soldes débiteurs des comptes de bilan traduisent tous les éléments dont
dispose l’entreprise, alors que les soldes créditeurs démontrent ce qu’elle doit au
propriétaire individuel ou aux associés et aux tiers « passif ». Le résultat n’est, par
conséquent, que la différence entre ces deux derniers pour cela il sera ajouté pour
réaliser l’égalité du bilan.

Actif- passif +profit

Actif + perte = passif

C’est par stades de réalisation que le résultat sera déterminé par


l’entreprise. Ainsi le schéma adopté par le plan comptable « architecture des

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 6


comptes 6,7 et 12 » fait ressortir valeur ajoutée d’exploitation ; excèdent brut
d’exploitation ; résultat opérationnel ; résultat financier ; résultat ordinaire avant
impôts ; résultat net des activités ordinaires ; résultat extraordinaire ; résultat net
de l’exercice Cette classification répond donc à une nécessité de gestion et satisfait
un besoin économique national puisque ces critères correspondent à ceux de la
détermination du produit national.

2.4 Les documents de synthèse et documents annexes :

Le SCF précise qu’un jeu complet d’états financiers comprend les


composantes suivantes : (pour les entités autres que les petites entités)

 un bilan ;
 un compte de résultats ;
 un tableau de flux de trésorerie ;
 un tableau de variations des capitaux propres ;
 une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et
fournissant des compléments d’informations au bilan et au compte
de résultat.

En outre, Le code de commerce exige l’établissement d’un rapport écrit sur


la situation de la société et l’activité de celle-ci pendant l’exercice écoulé.

3 La gestion et l’affectation du résultat :

Donner une image fidèle de la réalité globale de l’entreprise à un moment


donné implique la prise en compte d’une quantité importante d’informations tant
chiffrées que qualitatives. Par conséquent, les managers d’entreprises ont-ils la
possibilité de manier ses informations en fonction des tiers qui vont l’utiliser ?

Deux sources de difficultés doivent être évoquées à propos des comptes


annuels :

- Les résultats publiés s’adressent à des observateurs très divers, internes


ou externes, actionnaires, banquiers, créanciers, clients, concurrents ou salariés de
l’entreprise. En consultant les comptes, chacun à une attente différente et la
demande d’informations qui en résulte est donc très diverses.

- En élaborant le résultat comptable puis le résultat fiscal, les responsables


poursuivent eux aussi des objectifs divers et souvent contradictoires : par exemple,
les uns cherchent exclusivement à minimiser l’impôt, d’autres veulent rassurer

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 7


leurs créanciers sur la solvabilité de l’entreprise ; un troisième veut apporter la
preuve du développement de l’activité et dissuader les actionnaires de trop
prélever sur les bénéfices. Mais, pour pouvoir réellement atteindre l’objectif ainsi
fixé, il est évident qu’on privilégie tel ou tel type d’informations par rapport à
d’autres.

Il serait prétentieux d’affirmer que les dirigeants peuvent « choisir » le


résultat qui va être publié. Le premier chapitre a bien démontré la rigidité et
l’enchevêtrement du cadre légal, tant comptable que fiscal, dans lequel est traitée
l’information financière. Cependant, il y a des cas où le chef d’entreprise a la
liberté de pouvoir choisir entre deux ou des situations différentes qui peuvent
aboutir à des résultats dissemblables. Ainsi, par exemple, La liberté d’inscrire ou
non au bilan, d’une entreprise individuelle, un immeuble par le propriétaire de ce
dernier, le choix du mode d’amortissement, le choix de réinvestir ou non une partie
du bénéfice dégagé…etc. c’est sur cette liberté de choix que la loi offre aux
dirigeants d’entreprise, bien qu’elle est réduite, que s’articule la gestion du
résultat, celle-ci constitue ce qu’on appelle en droit fiscal la décision de gestion

3.1 Les possibilités légales de gestion du résultat :

D’une manière générale, il est mieux de faire dégager des résultats assez
symétriques d’un exercice sur l’autre, car les fluctuations importantes de résultats
entre exercices faussent le jugement comparatif et rendent très difficile
l’élaboration des prévisions ce qui peut amener le chef d’entreprise à prendre des
décisions de gestion erronées qui pourront être néfastes pour la survie de
l’entreprise. De plus, les tiers préfèrent mieux un résultat peu bénéficiaire mais
régulier, qu’un résultat versatile d’un exercice à un autre.

Les objectifs visés par l’entreprise ont une influence sur la gestion de cette
dernière.

Ces objectifs peuvent être différents d’une entreprise à une autre, par
conséquent, la gestion du résultat qui en résulte le sera aussi. Néanmoins, on
trouve fréquemment deux types de préoccupations qui peuvent inciter les
entreprises à pratiquer une véritable gestion de leur résultat :

La recherche, sans cesse, de la situation fiscale la plus clémente pousse les


entreprises à réduire le plus possible leur résultat fiscal afin de réaliser une
économie d’impôt, Celle-ci est beaucoup plus pratiquée dans les sociétés dites
fermées ne faisant pas d’appel à l’épargne et distribuant rarement des dividendes.

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 8


Le plus souvent ses sociétés sont d’origine familiale.

La distribution de dividendes réguliers afin de soutenir le cours de l’action


pour les sociétés cotées en bourse, ou tout simplement en cas de nécessité, de
pouvoir faire appel aux actionnaires.

Il y a lieu de rappeler, que si, parfois, la gestion du résultat est permise


celle-ci ne peut se faire que dans le cadre de respect stricte de la loi comptable
et/ou fiscale. C'est-à dire que dans l’optique d’une gestion régulière et le respect
du droit comptable.

Si la gestion du résultat comptable est possible dans la mesure où le droit


comptable laisse parfois au chef d’entreprise la possibilité de faire « sous sa
responsabilité » des choix, c’est sans aucun doute dans le domaine fiscal que la
notion de « gestion de résultat » est tout à fait pertinente

3.2 L’affectation du résultat :

L’affectation du résultat constitue en effet l’opération ultime de l’exercice.


Elle ne concerne que les sociétés soumises à l’IBS « impôt sur le bénéfice des
sociétés », Pour les autres sociétés soumises à l’IRG (impôt sur le revenu global), le
résultat est calculé selon les règles des BIC « éventuellement bénéfices agricoles
BA ou bénéfices non commerciaux) qui est directement réparti entre les associés
et inclus dans leur revenu imposable.

Avant le 1er juin de l’année qui suit la clôture de l’exercice, le résultat doit
être présenté à l’assemblée générale des actionnaires par le conseil
d’administration. Celle-ci approuvera les comptes de l’exercice écoulé et décidera
de l’affectation du résultat en tenant compte des dispositions légales et
statutaires en la matière.

D’une manière générale, Le résultat global à affecter se compose comme


suit :

Résultat de l’exercice à affecter (solde des rubriques 60 à 69 et 70 à 78) +


ou – résultat reporté de l’exercice précédent + somme prélevée sur les capitaux
propres. Il sera réparti entre :

- Une affectation aux capitaux propres (capital, réserves) ;

- Une éventuelle rémunération du capital sous forme de dividendes (ou


tantièmes) ;

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 9


- Un résultat à reporter.

Cependant, cette affectation peut se présenter avant détermination du


bénéfice, en supposant bien sûr que l’entreprise réalise des bénéfices

Ainsi, dans le cas où l’entité dégage un bénéfice, celui-ci reçoit deux


affectations possibles. Il peut, soit être maintenu ou réinvesti dans l’entreprise,
soit être distribué aux associés.

La société peut s’abstenir de distribuer une partie du résultat en le mettant


dans le poste « Report à nouveau » dont le montant vient s’ajouter chaque année
au montant des bénéfices à affecter, soit mis en « réserve ».

3.2.1 Le report d’affectation du résultat :

Lorsque le résultat est déterminé, celui-ci doit être mis en instance


d’affectation dans le compte « 11 », L’assemblée générale des actionnaires
décidera ensuite de la répartition qu’il va subir, généralement celui-ci est distribué
entre les actionnaires, les administrateurs qui reçoivent un tantième, la société par
la constitution de réserve et éventuellement les salariés.

Le reliquat, dont l’affectation a été ajournée pour une assemblée générale


ultérieure, est laissé dans le compte 11 « résultat en instance d’affectation ». Le
compte 11 « report à nouveau » reprend donc à son crédit le solde bénéficiaire du
résultat et à son débit le solde déficitaire du résultat.

3.2.2 Les réserves :

C’est des bénéfices affectés durablement à l'entreprise jusqu'à décision


contraire des organes compétents. Ces bénéfices que sont les réserves constituent
un élément important dans le patrimoine d'une entreprise et sont affectés à divers
postes. Dans les sociétés par actions et les sociétés à responsabilité limitée (SARL),
une fraction de 5% du bénéfice doit obligatoirement être prélevée pour être
affecté à un compte de réserve appelé «réserve légale». Cette réserve légale
donne une certaine assurance aux créanciers de l'entreprise par le fait qu'elle
constitue un «patrimoine minimal ». La loi interdit de la distribuer ou de l'utiliser
pour racheter des actions ou autres parts sociales. Par contre, elle l'autorise à être
incorporée au capital ou encore d'être compensée avec des pertes lorsqu'il n'existe
pas d'autre réserve pour imputer ces pertes.

Rappelons également que le plafond de la réserve légale cesse d'être


obligatoire lorsque cette dernière atteint un seuil de 10% du capital social. Les

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 10


réserves statutaires ou contractuelles sont quant à elles des réserves dont le
montant de la dotation est rendu obligatoire par les statuts de la société. Ensuite,
viennent les «réserves réglementées» dont le montant de la dotation est une
condition primordiale dans l'attribution de certaines subventions d'investissement
et de nombreux avantages fiscaux : tel est le cas des «plus-values nettes à
réinvestir». Cependant, qu'en est-il des autres réserves ? Comme leur nom
l'indique, les statuts d'une société par actions ou d'une SARL laissent la liberté à
l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires, d'affecter totalement ou
partiellement, des bénéfices de l'exercice à un ou plusieurs comptes de réserves
facultatives et ce pour faire face à des risques.

3.2.3 La politique de dividende :

Les dividendes sont les parties du résultat après impôt distribués aux
associés dans les sociétés de capitaux d’après la décision de l’assemblée générale
des actionnaires Ayant pour but de rémunérer les actionnaires soit en numéraires,
soit en action, le dividende représente de ce fait, la quote-part du bénéfice
attribuée à chaque actionnaire ou associé.

Généralement, les statuts prévoient deux types des dividendes : le premier


dividende et super dividende ou encore appelé dividende complémentaire.

- Le premier dividende ou l’intérêt statuaire, se trouve calculé sur le


montant libéré et non remboursé du capital « en action ou en part social ».

- Le super dividende, fraction du dividende qui est versée aux actionnaires


en supplément du dividende ordinaire, il est réparti sans faire de distinction entre
les actions.

Consultant formateur SEGHIER M’hamed Page 11

Vous aimerez peut-être aussi