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REMERCIEMENTS
Je remercie M. Laurent BRUCKLER, tuteur universitaire qui m’a suivi tout le long de
l’année. Il a été un appui pour la rédaction de ce mémoire et m’a également permis
de l’enrichir par ses visites en entreprise.
Pour m’avoir accueilli au sein de leur entreprise et m’avoir accordé leur confiance,
j’exprime ma vive reconnaissance à M. Fabien MALBEC gérant de l’entreprise et
M. Mohssine NAHRAOUI chef de chantier et associé.
Je remercie M. Maxime RAUD, ingénieur génie civil, de m’avoir apporté toutes les
connaissances techniques et l’aide pour réaliser mes missions.
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LEXIQUE
ZA : Zone Artisanale
CA : Chiffre d’Affaires
DU : Document Unique
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SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ...................................................................................................1
LEXIQUE ...................................................................................................................2
ANNEXES .................................................................................................................4
I – PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE.................................................................5
I.1 HISTORIQUE .................................................................................................................. 5
4.2 PROBLÉMATIQUE...................................................................................................... 17
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ANNEXES
Annexe 1 : Organigramme
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I – PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE
I.1 HISTORIQUE
En octobre 2005, M. Fabien MALBEC entre dans l’entreprise en tant que salarié au
poste de conducteur de travaux. C’est en 2011, que M. CHARMASSON et M.
SOUBEIRAN partent à la retraite. M. MALBEC s’associe alors à M. PESCHIER.
En 2012, M. MALBEC devient associé majoritaire avec 75% des parts. En 2013 le
capital passe de 7 774,45 € à 51 000 €.
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I.2 IMPLANTATION
La société SOMEC est située dans le Gard Rhodanien, plus précisément dans la
Zone Artisanale de la Passadouire au sein du village de Vénéjan.
Cette situation géographique stratégique lui permet de se positionner sur différents
marchés dans le Gard (30), le Vaucluse (84) et l’Ardèche (O7).
Son implantation lui permet de posséder un rayon d’action relativement large compte
tenu de ses effectifs. C’est également un point important pour pouvoir répondre à des
appels d’offres de plus en plus importants.
Depuis juillet 2020, l’entreprise SOMEC est devenue propriétaire de ses nouveaux
bureaux, construits sur le terrain de la zone de stockage. On y trouve le siège social
de l’entreprise, composé :
- D’un bureau et d’un accueil pour le secrétariat,
- De bureaux pour la comptabilité, les études et la conduite de travaux,
- D’un l’entrepôt et d’un parc qui servent tous les deux au stockage de
matériel.
SIÈGE
SOCIAL
ZONE DE
STOCKAGE
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SOMEC est une petite entreprise de 19 salariés (dont 14 personnes liées aux
exécutions), elle ne possède donc pas la structure des grands groupes sur le plan de
la sécurité. Elle n’a pas de service interne dédié à la qualité, à l’hygiène, à la sécurité
et à l’environnement.
Les missions découlant de ces aspects étaient donc réparties entre les deux associés
de l’entreprise : M. MALBEC et M. NAHRAOUI.
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Pour donner un ordre de grandeur, le chiffre d’affaires moyen annuel sur 15 ans de
référence est de 2 051 052, 47 €. Ce dernier est en adéquation avec le nombre de
chantiers réalisés et l’effectif de l’entreprise. En effet, l’entreprise réalise des
opérations qui en moyenne se situent aux alentours de 300 000 € environ.
Bien que les chantiers soient proches, les types de marchés sont, quant à eux, bien
différents.
Sur les années 2019 et 2020, l’entreprise SOMEC réalise plus de 60% de son chiffre
d’affaires grâce aux marchés publics. Les avantages que présentent les marchés
publics sont d’ordre organisationnel. Les dossiers d’appels d’offres sont
généralement plus complets et les choix architecturaux et structurels, par exemple,
sont définis et fixés, contrairement aux marchés privés ou le client impose bien
souvent des choix en cours de réalisation. Les graphiques ci-après illustrent bien les
proportions des types de marchés réalisés.
De plus, sur les années 2019 et 2020, le chiffre d’affaires a augmenté et est passé
de 2 889 661 € en 2019 à 3 244 670 € en 2020. Ceci est dû à une augmentation de
la capacité des appels d’offres pouvant être réceptionné par l’entreprise, en se
répartissant les études de marchés potentiels et la gestion des chantiers en cours
entre les deux conducteurs de travaux.
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II- INTRODUCTION
Avant mon arrivée, le service sécurité est inexistant au sein de la SOMEC, dû à la
taille de l’entreprise. En effet, la PME n’a pas les moyens de créer un service dédié
uniquement à la sécurité. Jusqu’ici les points de sécurité étaient assurés par les
conducteurs de travaux sur les chantiers de façon ponctuelle à la demande des
Maîtres d’ouvrages.
Ces deux accidents qui ont marqué le cours de leur siècle, mettent en avant des
défaillances organisationnelles. Ces catastrophes ont permis de montrer qu’un
accident ne survient pas toujours par la faute d’un seul homme, mais que cela est
causé par l’accumulation de petites défaillances tout au long du projet. Ce qui a
permis de faire évoluer les mentalités sur la prise au sérieux des moyens de
sécurités.
Cette évolution des mentalités a permis de mettre en avant la sécurité, que ce soit
dans nos vies personnelles, sur les routes ou bien encore dans les industries.
Une des conséquences de la prise de conscience qui s’en suivi est la création
d’organisme permettant de diffuser des informations concernant le monde du BTP et
des risques auxquelles il encoure, tel que la FFB ou bien encore l’OPPBTP.
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À la suite de leur création ces sites internet ont rendu compte de l’importance de la
sécurité et des moyens de prévention à mettre en place pour assurer la sécurité des
salariés.
Comme l’explique Dounia TAZI, directrice des opérations à l’ISCI, dans son article
« Comment le BTP s’empare de la culture de sécurité » paru dans le magazine
PRÉVENTIONBTP de mai 2021.
La culture dite intégrée est plus présente dans le BTP que dans l’industrie. Cette
culture définit le fait que les collaborateurs de terrain sont capables de prendre des
initiatives en faveur de la maîtrise des risques. En revanche, elle explique que dans
le secteur du BTP, les règles plus formelles ne sont pas toujours respectées.
Les compagnons, c’est ainsi que sont définis les maçons et ouvriers qui travaillent
sur les chantiers, autrement dit les acteurs de terrain sont capables de prendre des
initiatives sur le terrain, qui vont dans le sens de la culture sécurité.
Plus précisément, les compagnons ont pour la majorité plus de 20 ans d’expérience
sur le terrain, leurs prises de décision concernant la sécurité sont orientées par des
us et coutumes plutôt que par une culture de sécurité à jour.
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En effet pour cette PME, la charge de travail est bien trop importante pour que
l’effectif actuel puisse se consacrer fortement à la partie sécurité. Les compagnons
ne se sentent pas concernés par la sécurité. Nous avons donc souvent recours à des
actions correctives en majorité mises en place à la suite d’accidents ou afin de
répondre aux obligations règlementaires.
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III- PRÉAMBULE
Mon alternance au sein de la société SOMEC a débuté le 7 septembre 2020, mon
rôle dans cette entreprise est de permettre à celle-ci de s’améliorer en matière de
sécurité.
Au sein de l’entreprise la culture de sécurité est peu présente, c’est le cas dans de
nombreuse PME qui ont des effectifs administratifs réduits par manque de moyens.
L’effectif présent a pour principal objectif l’accroissement du chiffre d’affaires.
L’analyse des risques et la mise en place des moyens de prévention n’est pas géré
quotidiennement par une personne dédiée.
C’est sur cette problématique que repose mon alternance au sein de la société
SOMEC.
J’ai pour principale mission la mise en place d’une culture sécurité auprès de
l’ensemble du personnel et sensibiliser la direction à l’importance de son
amélioration continue.
Les actions menées ont pour but de permettre à l’entreprise d’évoluer, que ce soit en
termes de documents obligatoires, mais également de mettre en place des moyens
de protection pour assurer celle des salariés. Ces mesures ont permis aussi
d’améliorer la qualité et les performances de l’entreprise (limitation des arrêts de
travail, réputation de l’entreprise, sentiment de protection de la part des salariés, etc.).
Dans un deuxième temps, j’ai créé un livret d’accueil pour les nouveaux arrivants. Ce
livret reprend les principaux risques qui sont listés dans le document unique et les
parades pour prévenir tout accident. Ayant à faire à un public de personnes de
nationalités différentes et qui ne savent pas bien lire et écrire le français, j’ai dû
adapter la rédaction de ce livret en illustrant les situations à risques et les bonnes
pratiques.
A la suite de ces activités, j’ai réalisé un planning de causerie. Les causeries sont
des points réguliers avec les salariés, qui permettent des échanges d’informations
sur le thème de la sécurité dans l’entreprise en reprenant notamment celles du livret
d’accueil et en m’adaptant au contexte actuel (COVID-19, intempéries…).
L’objectif de ces causeries est de sensibiliser les compagnons aux risques qu’ils
encourent en fonction des activités réalisés sur le chantier.
Pour des raisons sanitaires et hygiéniques, le gérant avait pour projet d’acquérir une
roulotte comportant des sanitaires, que l’on pourrait placer sur les chantiers. Pour
cela j’ai monté un dossier de financement auprès de la CARSAT. En effet,
l’organisme met en place des campagnes de financement pour inciter les entreprises
à s’équiper de matériel de santé et sécurité.
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Mon dossier concernant la campagne BATIR + a été validé par la CARSAT, ce projet
n’a pas été mené à bout car le gérant n’a finalement pas pris la décision de l’acheter,
pour cause budgétaire.
Lors de chaque début de chantier, toutes les entreprises doivent fournir aux clients,
qui sont généralement des maîtres d’ouvrages publics, un PPSPS (Plan Particulier
de Sécurité et de Protection de la Santé). Lors du second semestre, je me suis
occupée de la rédaction de certain PPSPS.
Tout au long de l’année j’ai réalisé des visites de chantier, lors desquelles je me suis
assurée de la bonne mise en place des affiches règlementaires et notamment des
affiches de prévention contre le COVID-19, je me suis également assurée de la mise
en place des moyens de protection tel que le gel hydro alcoolique, etc.
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4.1 CONTEXTE
Pour cela, le nouveau gérant doit diversifier ses prestations et répondre à des appels
d’offres publics plus importants mais surtout assurer la sécurité de ses employés.
Pour la plupart des PGC (Plan Général de Coordination), la mise en place de la base
de vie, des sanitaires, de leur nettoyage quotidien, du cantonnement du chantier, de
la mise en place de protection contre le vol (caméra, service de surveillance), est à
la charge du lot gros-œuvre, le lot principal.
Les attentes de M. MALBEC pour mon apprentissage sont donc de mettre en place
une culture sécurité à tous les niveaux de l’entreprise, que ce soit au niveau de la
direction ou bien au niveau des compagnons sur les chantiers.
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Bien que la sécurité soit un des points les plus importants dans le domaine du BTP
et qu’elle soit prise en compte par l’entreprise, elle n’est pas encore une priorité pour
la SOMEC.
Il est primordial de savoir qu’au sein de la société SOMEC, il existe une forte mixité
de nationalités, en effet les compagnons sont pour la majorité d’origines étrangères.
Les équipes regroupent des ouvriers d’origines Marocaines, Tunisiennes,
Algériennes, Portugaise, Maliennes qui ont tous, à des niveaux différents, des
difficultés avec la langue française, aussi bien pour s’exprimer que pour lire ou écrire.
Il est important de prendre en compte cette information, car pour mettre en place une
culture sécurité, il est important que toutes les personnes au sein de l’entreprise se
sentent concernées afin de contribuer à sa mise en place et à son évolution continue.
Pour cela, il faudra mettre en place des méthodes de communication simple afin de
faire passer des messages clairs et compréhensifs pour tous.
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(Organigramme Annexe 1)
4.2 PROBLÉMATIQUE
Lors de ces années, les salariés ont pris leurs habitudes et ont développé une
manière de travailler. Étant donné que la priorité durant ces années n’était pas
centrée sur la sécurité et qu’elle commence à se développer depuis quelques temps,
les salariés ont une culture de sécurité fragile.
En effet, ils interagissent avec la sécurité par instinct naturel. Ils font attention à
certains types de travaux, car par leurs expériences ils savent à quel moment les
risques se présentent.
Aujourd’hui, j’ai pour mission de développer une culture sécurité robuste au sein de
l’entreprise en impliquant la direction ainsi que les compagnons. Cette culture de
sécurité devra être acceptable et acceptée pour être utile, et c’est pourquoi
l’implication de tous est indispensable.
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Dans toutes entreprises, le document essentiel sur lequel reposent tous les moyens
de prévention et de protection des salariés, se nomme le document unique. Il a été
créé par le décret n° 2001-1016 du 5 novembre 2001, en application des articles
L4121-2 et L4121-3du Code du travail.
Cette obligation a été respectée chez SOMEC, mais une amélioration du document
unique, créé en 2013, était nécessaire.
J’ai commencé par analyser le document unique existant, j’ai remarqué que celui-ci
regroupait bien tous les risques auxquels étaient confrontés les salariés. En revanche
des axes d’améliorations et même de mise en conformité du document unique était
à faire. Tel que, renseigner les moyens de prévention à mettre en place pour chaque
risque rencontré, mettre en place un système de cotation afin de hiérarchiser les
actions correctives
L’image suivante est extraite du document unique existant. On peut remarquer que
les situations de travail y sont bien rapportées, la fréquence d’exposition, les risques
associés à la situation de travail et enfin les priorités d’actions, qui sont aléatoires en
fonction des risques.
Mais ce qui nous saute aux yeux c’est le fait que le tableau comporte de nombreuses
colonnes non complétées, le manque de cotation ainsi que les légendes de cotation.
Certes, une priorité d’action est apportée à la situation de travail, mais aucune
indication ne nous permet de savoir ou est-ce que la priorité se situe sur une échelle
de danger par exemple. C’est donc un premier point que nous avons à travailler.
De plus, aucune action corrective ou préventive n’a été apportée. Nous comprenons
que le risque est bien présent mais qu’aucune directive de protection n’a été prise,
c’est donc un deuxième point à améliorer.
Enfin, j’ajouterai une partie concernant les risques présents dans les bureaux. Car
dans ce document unique seul les risques spécifiques au chantier sont notifiés. Il faut
donc prendre en compte les risques existants dans l’enceinte des bureaux, mais
surtout sensibiliser les salariés à leur importance. Ils sont tout aussi graves et à
prendre au sérieux que les risques présents sur les chantiers.
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Grâce à ce calcul-là ainsi qu’à la cotation du niveau, il est possible de placer les
risques sur une échelle de danger allant de risque très faible à risque inacceptable.
Cela permet de hiérarchiser les actions de prévention allant de la plus urgente à la
moins urgente.
Le niveau de maîtrise est à choisir en fonction des protections qui sont mises en place
et des moyens de protection mis en œuvre.
L’échelle de priorisation des actions se compose comme suit. Un tableau croisé qui
regroupe le niveau de maîtrise et le résultat de criticité. Elle est calculée en multipliant
le niveau de maîtrise par la criticité.
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J’ai ensuite travaillé sur les actions correctives à mettre en place pour chacun des
risques, en voici un extrait :
Le but premier de la mise en place d’un document unique complet est de permettre
à la direction de se rendre compte des risques auxquelles leurs salariés sont exposés
et de pouvoir avoir une vision concrète des actions de prévention et des équipements
de protection obligatoires.
Pour exemple, chez SOMEC, le risque le plus important est le risque lié à la
manutention manuelle. Effectivement, avec une probabilité de 4 à la suite de deux
accidents lors d’activité liée à la manutention, c’est le risque le plus important qui a
une priorité d’action.
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Les mesures prises pour ce type de risques sont, la mise en place d’une campagne
de sensibilisation sur les gestes et postures à adoptés, pour différentes situations de
travail tel que le bétonnage (position sur les genoux pour une longue durée), le port
des sacs de ciment, la démolition de mur ou de sol, l’utilisation de machine vibrante…
Une session de formation, geste et posture, a été réalisée. L’ensemble du personnel
a suivi cette formation. Enfin, des EPI adaptés ont été mis à disposition du personnel.
Le personnel intérimaire est l’une des populations les plus accidentogènes d’une
entreprise. C’est pour cela qu’il est indispensable de sensibiliser les intérimaires dès
leur arrivée au sein de la SOMEC.
Cette utilisation d’intérim fournis énormément de travail que ce soit à l’assistante qui
doit gérer les pointages et les contrats de prêt de 15 intérimaires, comme on a pu le
voir à la fin de l’année 2020, mais également aux chefs d’équipes qui doivent à
chaque nouvelle arrivée faire une visite de chantier à l’intérimaire en l’informant de
tous les risques et protocoles de sécurité mis en place.
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C’est pour cette raison que nous avons décidé de créer un livret d’accueil qui sera
envoyé par l’assistante aux agences d’intérims, afin que les intérimaires en prennent
connaissance avant leur arrivée sur le chantier. Il sera également revu lors de leur
intégration avec le chef d’équipe qui devra renseigner la fiche d’accueil se trouvant à
la fin de ce livret.
L’accueil du nouvel arrivant est un moment clé pour son intégration au sein de la
société. Cet accueil va permettre de définir la rapidité de son intégration et la bonne
connaissance du chantier. Il permet d’unir les équipes autour de valeurs communes
et notamment sur des principes de prévention.
Dans ce livret, nous trouverons en première partie un mot d’accueil du dirigeant qui
a pour objectif de souhaiter la bienvenue et d’expliquer le but de ce livret. Ce mot du
dirigeant va également permettre au nouvel arrivant de se sentir estimé par la
direction.
Dans une deuxième partie, la présentation d’entreprise avec son statut juridique, son
histoire, ses activités, l’organisation de celle-ci et enfin l’interlocuteur administratif à
contacter en cas de question.
Dans la troisième partie, le cadre de vie au travail, avec les horaires, les congés ainsi
que les absences et retards. Enfin, il y a une partie santé au travail, avec comme
sous parties, la sécurité, la santé et l’hygiène.
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Pour finir ce livret, une fiche d’accueil a été créé afin de permettre au chef d’équipe
de suivre une trame lors de l’accueil du nouvel arrivant et de fournir une visite de
chantier complète.
La meilleure façon pour moi de créer une culture sécurité est de mettre en place une
campagne de causerie auprès des salariés qui serait menée sur les différents
chantiers.
Il faut savoir qu’au sein de la société SOMEC les salariés n’ont jamais assisté à des
causeries sécurités. Il était nécessaire de mettre en place de A à Z cette campagne
en commençant par proposer au gérant un planning annuel avec les dates de
causeries et les thèmes qui seront abordés.
Dans un premier temps, j’ai dû me renseigner sur : comment animer une causerie ?
Pour cela, je me suis rapprochée du site OPPBTP qui propose un e-learning (une
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formation rapide via notre ordinateur) sur le thème « animer un ¼ d’heures sécurité ».
Il faut savoir que le terme « causerie » et « 1/4 d’heure sécurité » sont synonymes.
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Dans le premier module, il a été abordé le fait que les causeries sont des moyens
pour faire passer des messages de prévention, ils permettent également d’impliquer
les salariés dans la culture sécurité. C’est un moyen d’évaluer les modes opératoires
qui sont présents sur les chantiers et leurs faisabilités. Les trois mots clés qui
définissent les causeries sont ÉCHANGER, RASSEMBLER et SENSIBILISER.
Les thèmes qui peuvent être abordés au cours de ces causeries peuvent être des
rappels de consignes de sécurité que les salariés connaissent déjà, des conseils pour
le port des EPI ou bien encore des bonnes pratiques.
Ils sont souvent mis en place à la suite d’un accident ou presque accident. En
revanche, il est plus intéressant de les mettre en place afin d’alerter sur un risque
majeur qui peut subvenir sur un chantier en particulier ou bien encore lors de la mise
en place d’un nouveau mode opératoire.
Il faut également connaître son auditoire, s’informer sur l’équipe présente sur le
chantier et sur le rôle de chaque compagnon.
Les méthodes qui permettent de favoriser l’attention des participants sont, choisir un
lieu propice aux échanges, sur les chantiers pour exemple il est préférable de
s’installer dans le bungalow de réunion. Il est préférable d’animer un petit groupe
d’une dizaine de personnes afin de faciliter les échanges. Et surtout, choisir des
horaires qui conviennent aux salariés, qui leur permettent de faire une pause dans
leur travail.
Il est important que l’animateur, qui peut être le conducteur de travaux, le chef
d’équipe, le correspondant QHSE ou bien encore un opérateur, soit une personne en
phase avec le sujet qu’il présente mais que surtout il soit neutre et bienveillant dans
sa présentation.
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À la suite de ces recherches, j’ai décidé de créer un planning sur Excel avec mes
disponibilités et j’ai essayé de répartir les causeries de sorte qu’il y’en ait une chaque
mois sur chaque chantier.
(Tableau en annexe 5)
Les différents thèmes abordés sont listés dans le tableau ci-dessous. Ces thèmes
ont été réfléchis avec mon tuteur M. MALBEC, qui m’a conseillé en fonction des
activités qui sont réalisées sur les chantiers, mais également grâce aux demandes
des clients, qui étaient souvent chaperonner par des cabinets de conseil en sécurité
et prévention.
VI. CONCLUSION
La démarche que j’ai décidé d’entreprendre pour l’amélioration de la culture sécurité
auprès de SOMEC ne se limite pas aux missions que j’ai pu réaliser durant mon
année d’alternance.
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Mémoire de fin de formation – Culture Sécurité
C’est une vraie démarche générale qui aura des résultats positifs grâce à l’implication
de tous et surtout qui suivra le modèle de la direction.
Pour évaluer son évolution, je laisse à l’entreprise le soin de tenir à jour le document
unique à la suite de mon départ. Grâce au moyen de cotation, ils pourront ainsi suivre
les indicateurs tel que la fréquence et la gravité des accidents survenus et ainsi
adapter leur moyen de prévention.
Le côté législatif qui existe dans le domaine du BTP est de plus en plus contraignant
et rigoureux. C’est un des côtés qui est en plein évolution chez SOMEC. La mise en
place d’une veille informationnel est en préparation, ce qui permettra à la direction de
se tenir informé, mais de surtout conserver une culture sécurité dynamique.
Il est important de garder en tête trois mots : sensibiliser, réaliser, engager. Ils
regroupent les moyens qui permettront à la société SOMEC d’assurer l’amélioration
de la culture sécurité.
L’implication doit se faire de tous, à tous les niveaux de l’entreprise mais pas
seulement. L’ensemble des personnes travaillant sur le chantier doivent être suivi.
Ainsi, cela permettra de légitimer la démarche à travers le soutien que porteront ses
différents organismes.
Afin que cette démarche soit pérenne, il faut réussir à l’ancrer auprès de tous car la
culture sécurité n’est rien sans le facteur humain.
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Cette année d’alternance chez SOMEC a été très enrichissante et m’a permis
d’acquérir des compétences complémentaires. Elle m’a également permis de
confirmer mon choix de poursuite d’étude dans ce domaine. La communication, le
contact avec les salariés sur le terrain, les nombreux échanges que j’ai pu avoir,
m’ont permis de développer des compétences en communication et dans la prise de
parole en public.
Dans ce mémoire, j’ai voulu retranscrire toutes les missions clés que j’ai pu mener
dans la création et l’amélioration de la culture sécurité auprès de la société de
construction.
Le projet d’amélioration de la culture sécurité est un réel projet sur le long terme qui
nécessite de mettre en pratique de nombreux outils théoriques vu tout au long de
l’année, tel que le document unique, ou bien encore la mise en place de causeries
avec les cotations adéquates.
Cette année, a donc eu pour moi une réelle importance et m’a permis d’acquérir des
compétences de correspondant QHSE dans le monde professionnel.
Pour finir, cette année est une base solide pour commencer en septembre un master
direction de management professionnelle – QSE en alternance au sein du groupe
Bouygues Construction Service Nucléaire.
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RESUMÉ
Cette culture de sécurité se définit comme une valeur partagée au sein de la PME,
elle commence par la direction qui doit montrer le chemin, puis se transmet par les
correspondants QHSE, pour atteindre le but, la vigilance des salariés envers la
sécurité de ses collègues.
This safety culture is defined as a shared value within the SME, it starts with
management who must show the way, then is transmitted by the security
correspondents to achieve the goal, the vigilance of employees towards the safety of
his colleagues.
The three key words for improving security are: Awareness, Achievement and
Involvement.
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