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Ces activités sont des exemples ; ce ne sont pas des modèles. Elles ont été conçues pour
s’intégrer dans une démarche d’approche par compétence.
Pour faciliter leur utilisation, elles se présentent sous la forme de recherche documentaire,
d’observation, d’expérience et de mesure récapitulant les objectifs visés, les parties de programme
traitées et les compétences à développer.
MODULE I : LE MONDE VIVANT
FAMILLES DE SITUATION :
EXEMPLES DE SITUATION :
SITUATION PROBLEME :
• Sensibilisation sur la nécessité de la mitose pour le maintien de l’identité biologique dans les
organismes
• Sensibilisation sur la permanence du renouvellement moléculaire des cellules
• Sensibilisation sur la technique du génie génétique dans le cadre de l’amélioration des
caractéristiques des organismes vivants
• Sensibilisation sur l’influence des enzymes sur les réactions chimiques indispensables au
renouvellement moléculaire
• Sensibilisation sur les déséquilibres énergétiques et leurs conséquences au sein des
organismes
• Sensibilisation sur le rôle joué par les végétaux verts à travers la photosynthèse au sein de
l’environnement
• Réduction des conséquences néfastes des activités humaines sur les ressources naturelles
ACTIONS :
• Observer des cellules animale et végétale et leurs organites au microscope.
• Observer des cellules animale et végétale en microscopie optique et électronique.
• Sensibiliser sur les rôles des organites cellulaires
• Expliquer la nécessité de la réplication de l’ADN au cours du cycle cellulaire
• Expliquer la nécessité de la mitose pour le maintien de l’identité biologique au sein des
organismes
• Réaliser la mise en évidence des molécules organiques et de leur renouvellement
• Utiliser le code génétique
• Sensibiliser sur la technique du génie génétique dans le cadre de l’amélioration des
caractéristiques des organismes
• Réaliser la culture des souches bactériennes ou de champignons microscopiques.
• Réaliser des expériences mettant en évidence les caractéristiques de l’activité enzymatique
• Mesurer les dépenses énergétiques.
• Evaluer le métabolisme de base.
• Réaliser la mise en évidence de la respiration chez certains organismes.
• Réaliser la mise en évidence de certaines fermentations.
• Appliquer les principes des fermentations à la production des biens et services.
• Sensibiliser sur les mécanismes responsables de la synthèse de l’ATP
• Réaliser la mise en évidence de l’émission des radiations par la lumière blanche.
• Réaliser la mise en évidence de l’absorption des radiations lumineuses par la chlorophylle.
• Réaliser des expériences de la mise en évidence des réactions de la phase claire de la
photosynthèse.
• Réaliser la mise en évidence de l’incorporation du carbone dans les molécules organiques
• Sensibiliser dans le cadre de la lutte contre les conséquences des activités humaines néfastes
sur le cycle de carbone
• Situation problème:
Votre tante vient de mettre au monde un nouveau-né. Parti lui rendre visite avec votre petit
frère, elle déclare à votre petit frère ce qui suit :
« Au départ, dans mon ventre, ce petit bébé était comme une toute petite bille appelée
cellule œuf. Il a grandi dans mon ventre pour devenir tel qu’il est. Maintenant, bien qu’il ne soit plus
dans mon ventre, il doit continuer à grandir tout en révélant certains caractères de son identité
biologique »
Votre petit frère n’arrive pas à comprendre le sens de ces propos et vous interpelle.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
• Compétence à développer :
Pré requis : définir cellule, quel outil est utilisé pour observer les cellules
La cellule est la plus petite unité structurale et fonctionnelle de tout organisme.
Le microscope donne des images agrandies d’objets trop petits pour être vus à l’œil nu. C’est donc
l’instrument indispensable pour révéler l’organisation de la cellule.
Les êtres vivants sont formés de cellules. Toutes les cellules présentent des caractères communs dans
leur structure, leur fonctionnement et leur reproduction. Elles sont de petites tailles et ne peuvent être
observées qu’à l’aide d’un microscope.
Compétence : Décrire l’organisation de la cellule animale et celle de la cellule végétale en
microscopie optique et électronique.
Intérêt : connaitre le fonctionnement de la cellule
Situation problème
Toto depuis 2 jours ressent une forte fièvre et la migraine. Il se décide donc de se rendre à l’hôpital
afin de connaitre de quoi il souffre. Une fois à l’hôpital le médecin lui recommande de faire un
examen de sang. Toto se rend ensuite au laboratoire de l’hôpital et se fait prélever le sang.
Guide exploitation
• De quoi est constitué le sang de toto ? Cellules sanguines
• Est-il possible de les observer à l’ œil nu ? Non
• Avec quel appareil peut-on les observer ? Microscope
I. Cellule en microscope optique
Objectif : observer les cellules animales et végétales au microscope optique
Activité 1 : observation du document 1
Pratique
A : observation des cellules animales (cellules de l’épithélium buccal)
• Mettre une goutte de bleu de méthylène (liquide d’examen) sur une lame
• Prendre un cure-dents et le passer à intérieur de votre joue.
• Déposer les cellules recueillies sur une lame
• Recouvrir d'une lamelle
• Observer (x 400)
• Faites le schéma de votre observation
• Rédiger le compte rendu de votre manipulation
………………………………………………………………………………………………
• Le compte rendu présenté par un de vos camarades de classe est reproduit ci-après
Figures 4.i : résultats de l’analyse génétique comparée entre l’ADN de l’agresseur et l’ADN de
Marvin Anderson
• D’après vous, est-ce que Marvin Anderson est bien l’agresseur ? justifiez-vous
…………………………………....
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………….
I. Structure d’un chromosome
• Décrire la structure d’un chromosome
Activité :
• Observer attentivement et répondre aux questions posées
Activité : observation des docs sur la structure de l’ADN, la réplication au cours du cycle
cellulaire (planche), les expériences de Griffith et Avery (communiquer)
• Identifier l’élément constitutif d’un chromosome
• Décrire la structure de l’ADN
• Quel est l’intérêt de la réplication
Les chromosomes sont constitués de longs filaments pelotonnés appelés : ADN et des protéines
(histones). La molécule d’ADN est une double hélice de nucléotides proposée par WATSON ET
CRICK, 1953. Elle est constituée de l’acide phosphorique, un sucre (pentose) et quatre bases
organiques azotées regroupées selon la forme de leur noyau en :
• Bases puriques (A et G)
• Bases pyrimidiques (T et C)
La double hélice proposée par Watson et Crick permet de rendre compte de deux propriétés
fondamentales :
• Etre le support de l’information génétique
• Etre capable de s’auto reproduire
Le gène est une portion de l’ADN qui porte une information pouvant être traduite en caractères. La
réplication ou duplication de l’ADN permet à une cellule qui entre en mitose de posséder deux
programmes complets identiques de transmettre cette information de cellule en cellule et de génération
en génération. Chaque cellule hérite d’un brin d’ADN parental et d’un brin néoformé. Un test d’ADN
est un test qui permet de connaitre la filiation entre deux individus. On distingue le test de paternité
standard, le test prénatal, le test de fratrie (doutes dans une fratrie).
Conclusion
Le programme génétique est porté par les chromosomes du noyau et plus précisément par l’ADN.
Il se transmet intégralement lors de chaque mitose.
Evaluation sommative (contrôle des actions ou des compétences)
Jeu bilingue : séance tenante
Exercices : livre au programme
Les figures ci-après illustrent ce phénomène de division dans le cas des cellules animale et végétales.
La mitose, multiplication d’une cellule mère en 2 cellules filles identique entre elles et identique à la
cellule est un phénomène qui assure la reproduction conforme c'est-à-dire la formation de cellules
identiques à l’original de la cellule eucaryote. Chez les êtres vivants eucaryotes, la mitose :
- permet le remplacement de cellules mortes ou vieilles,
- assure la réparation des blessures,
- permet la croissance chez un organisme jeune.
Conclusion
La mitose est donc un phénomène qui assure la survie de l’individu.
Expérience
Pour évaluer la durée de vie d’une protéine, on introduit dans l’organisme une faible quantité d’acides
aminés ‘’marqués’’ au carbone 14 par exemple. Ces acides aminés sont incorporés aux protéines
synthétisées et ces dernières deviennent repérables par leur radioactivité. Le graphique suivant montre
l’évolution de la radioactivité des protéines en fonction du temps.
Exploiter les documents ci-dessous (figures 8.a et 8.b) qui mettent en évidence le
renouvellement moléculaire de l’organisme et à l’aide des informations saisies de cette
exploitation et de vos connaissances, expliquer comment se fait le renouvellement des cellules
usées.
Interprétation et conclusion.
La décroissance de la courbe montre une destruction progressive des protéines marquées. La vitesse
de renouvellement d’une protéine (ou ‘’turn-over’’) qui correspond en même temps à la vitesse de
dégradation est définie par la demie – vie des molécules c'est-à-dire le temps nécessaire pour que la
moitié des molécules formées à un moment donné soit détruite (ou encore le temps au bout duquel la
radioactivité est réduite de moitié) Globalement, chez un homme adulte en bonne santé, le ‘’turn-
over’’ protéique correspond chaque jour à 1 – 2 % des protéines corporelles totales.
NB : La vitesse de renouvellement des autres molécules (glucides et lipides) est également déterminée
en marquant ces molécules ou leurs précurseurs par les isotopes radioactifs.
III. Les molécules organiques des cellules (tests de caractérisation et classification)
OBJECTIF : mettre en évidence et classifier les molécules organiques
Activité : Exploitation des documents
Guide :
Citer les molécules organiques
Identifier les réactifs de mise en évidence
Classer les molécules organiques
En dehors des constituants minéraux, trois groupes de substances organiques entrent dans la
composition chimique des êtres vivants : les glucides, les lipides et les protides.
III.1. Classification
III.1.1 LES GLUCIDES OU SUCRES.
Ce sont des hydrates de carbone de formule générale Cx (H2O) y. Ils sont donc formés des éléments
chimiques carbone, hydrogène et oxygène : ce sont des corps ternaires. On distingue trois familles de
glucides suivant la complexité des molécules :
– Les oses ou sucres simples.
Les plus courants sont les hexoses qui sont des sucres de formule brute C6 H12 O6 (sucres en C6)
Exemple : glucose, fructose, galactose,…
– Les diosides ou diholosides.
Ce sont des sucres formés par l’assemblage de deux molécules d’oses. Leur formule chimique brute
est C12H22O11. Les plus courants sont : le saccharose (glucose + fructose) ; - le maltose (glucose +
glucose) ; - le lactose (glucose + galactose).
– Les polyosides ou polyholosides.
Ce sont les polymères d’oses de formule générale (C6H10O5) n.
Exemples : le glycogène ou amidon animal (chez les animaux) ; l’amidon, la cellulose (chez les
végétaux).
III.1.2 .LES LIPIDES OU CORPS GRAS.
Ce sont des molécules de structure variée formée par le carbone, l’hydrogène et un peu d’oxygène
(corps ternaires). Tous les lipides se caractérisent par une extrémité hydrophobe et une extrémité
hydrophile qui définissent leur orientation par rapport aux molécules d’eau. Les lipides ne sont
solubles que dans les solvants organiques (éther, acétone, chloroforme, benzène,…). Ils regroupent :
– Les glycérides.
Ce sont des esters (produit de l’action d’un acide sur un alcool) du glycérol. Puisque cet alcool
(glycérol) possède trois fonctions estérifiables, on peut avoir des mono glycérides (une seule fonction
alcool estérifiée), des di glycérides (deux fonctions alcools estérifiées) et des triglycérides. (Toutes les
trois fonctions alcools sont estérifiées).
TRAVAIL DEMANDE : Le glycérol est un trialcool de formule chimique CH2OH-CHOH-CH2OH.
Sachant qu’un alcool a pour formule générale R-COOH (avec R = radical variable) ; écrire les
équations des réactions chimiques qui sont à l’origine d’un mono-, d’un di- et d’un triglycéride.
Exemples : le tri oléine (formé à base de l’acide oléique C17H33COOH) ; la stéarine, les
phospholipides.
– Les stérides.
Ce sont des esters du cholestérol (molécule polycyclique à 26 atomes de carbone).
Exemples :
- les précurseurs des acides biliaires dans le foie ;
- les précurseurs des hormones stéroïdes de la surrénale (glucocorticoïdes, minéral corticoïdes).
III.1.3 LES PROTIDES.
Ce sont des molécules contenant du carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’azote (corps
quaternaires). A ces éléments, peuvent s’ajouter le phosphore et le soufre. Les protides comprennent :
III.3.1 – Les acides aminés.
Ce sont des molécules possédant une fonction amine (NH2) et une fonction acide carboxylique
(COOH) portées par le même carbone. Leur formule générale est avec R = radical ou chaîne latérale.
Il existe vingt radicaux différents définissant vingt acides aminés différents
– Les peptides.
Ce sont de chaînes de quelques acides aminés jusqu’à une vingtaine, reliés entre eux par une liaison
peptidique (liaison entre deux acides aminés).
Exemples : Les dipeptides (deux acides aminés).
TRAVAIL DE MANDE : Repérer la liaison peptidique par la couleur rouge. Combien de molécules
d’eau obtiendra-t-on dans le cas de la formation d’un décapeptide (10 acides aminés) ?
– Les protéines.
Ce sont les polymères d’acides aminés formés d’une chaîne de plus de cinquante acides aminés ou de
plusieurs chaînes polypeptidiques. Chaque protéine se distingue des autres par :
- la séquence de ses acides aminés (le nombre et l’ordre d’assemblage des acides aminés constitutifs) ;
elle est définie par la séquence des nucléotides dans la molécule d’ADN ;
- sa configuration tridimensionnelle (sa forme spatiale) ;
- sa fonction dans l’organisme : enzyme, soutien (collagène), mouvements (actine et myosine),
transport (albumine), communication (hormones), défense (anticorps), …
III.4 – MISE EN EVIDENCE DES CONSTITUANTS ORGANIQUES.
– Mise en évidence des glucides.
a- Test de Fehling.
b- Test à l’eau iodée L’eau iodée colore l’amidon en bleu violacé et le glycogène en brun acajou.
La réaction se fait à froid.
NB : Les dextrines (petits polyosides résultant de la digestion partielle des molécules d’amidon) sont
colorées en rouge plus ou moins intense par l’eau iodée.
– Mise en évidence des lipides.
Les réactifs spécifiques des lipides sont :
a) le rouge soudan qui les colore en rouge ;
b) l’acide osmique qui les colore en noir. Les lipides laissent sur le papier une tache translucide
et indélébile. Les lipides forment avec l’eau une émulsion instable et avec une solution de
soude, une émulsion stable.
– Mise en évidence des protides.
a- Test à la ninhydrine : La ninhydrine colore les protéines et les acides aminés.
b- Test du biuret : C’est un test caractéristique des liaisons peptidiques. Le test est donc négatif
avec les acides aminés isolés.
c- Réaction xanthoprotéique.
Elle met en évidence les acides aminés dont la chaîne latérale (radical) est constituée par un noyau
benzénique. Il s’agit de la tyrosine, du tryptophane et de la phénylalanine.
IV- Origine des molécules nécessaires au renouvellement
Objectif : déterminer l’origine des molécules nécessaires au renouvellement
• Activité : La figure ci-dessous vous a été proposée afin de ressortir les origines des
matières premières de l’édification moléculaire. Exploiter la minutieusement et servez-vous
également de vos connaissances afin de répondre aux questions posées
• Question : Identifier trois origines des matières premières de l’édification moléculaire
La surface de l’intestin grêle est parsemée de nombreuses villosités favorisant une absorption
des nutriments. Les molécules nécessaires au renouvellement ont une double origine : une partie est
fournie par les aliments ; l’autre partie provient du recyclage des anciennes molécules.
CONCLUSION
Evaluation sommative
Exercice :
5. L'ARN polymérase se lie à une région spécifique du brin transcrit ou matrice) de l'AD
Pré requis :
Activité :
• Lire le texte et exploiter le graphe associé pour répondre aux questions posées
A : REG
B : Appareil de Golgi
C : Grains de sécrétion
D : Noyau
La bactérie Echerichia coli ayant reçu dans son génome une insertion du gène de l’hormone
humaine de croissance, se multiplie et synthétise activement cette hormone qui est purifiée et
injectée directement aux enfants nains. C’est une voie prometteuse permettant de traiter le
nanisme.
De même, ces bactéries génétiquement modifiées peuvent synthétiser en grande quantité de
l’insuline humaine (hormone sécrétée par les cellules du pancréas), permettant ainsi de
soigner le diabète insulinodépendant ou juvénile.
– Avantages.
Production de nouvelles variétés de plantes à hauts rendements, ayant les meilleures aptitudes
de conservation, tolérantes à la sécheresse, aux maladies et aux ravageurs.
Production industrielle des protéines humaines dans un but thérapeutique (insuline, hormone
de croissance, facteurs de coagulation du sang, …)
– Inconvénients.
- Risque de détérioration des économies des pays du tiers monde : en effet, cette technique
peut permettre la culture en tout lieu des plantes considérées jusqu’alors comme strictement
tropicaux (cacao, café, canne à sucre, …).
Exemple de situation : Action des enzymes dans les réactions de renouvellement moléculaire
Catégorie d’action : Sensibilisation sur l’influence des enzymes sur les réactions chimiques
indispensables au renouvellement moléculaire
SEQUENCE III : LA CATALYSE ENZYMATIQUE
Compétence : Sensibiliser sur l’influence des enzymes sur les réactions chimiques
indispensables au renouvellement moléculaire
Leçon 1 : La relation entre l’équipement enzymatique d’une cellule et ses
réactions
Prérequis : Définir catalyseur et enzyme, citer les caractéristiques d’une enzyme
Un catalyseur est une substance qui, à faible dose, accélère une réaction chimique et se
retrouve intacte à la fin de cette réaction. Si la réaction a lieu chez un être vivant pour
permettre son métabolisme, le catalyseur est appelé enzyme ; autrement dit, les enzymes sont
les catalyseurs des réactions biologiques ou biocatalyseurs. Les enzymes existent chez tous
les êtres vivants, unicellulaires comme pluricellulaires, végétaux comme animaux.
Compétence : Réaliser la culture des souches bactériennes ou de champignons
microscopiques
Intérêt : comment les enzymes agissent dans les réactions
I. A CHAQUE CELLULE, SON EQUIPEMENT ENZYMATIQUE.
Objectif : Démontrer qu’à chaque cellule son équipement enzymatique
Activité : Expérience
I.1. Expérience.
On prépare trois milieux de culture différents ainsi qu’il suit :
- Tube 1 : gélose + lactose (tube témoin) ;
- Tube 2 : gélose + lactose + Enterobacterium (bactérie du genre bacille) ;
- Tube 3 : gélose + lactose + Staphylococcus (bactérie du genre coque).
A chaque tube, on ajoute un réactif spécifique qui se colore en rouge en présence d’un sucre
réducteur (lactose, maltose, galactose, glucose, …) et en jaune si le milieu en est dépourvu.
Toutes les précautions sont prises pour éviter la contamination des milieux de culture.
I.1.2 – Résultats.
Quelques jours après la mise en culture, on observe les colorations suivantes dans les tubes :
Tube coloration
1 Avant culture Après culture
2 Rouge
3 Rouge
jaune
TRAVAIL DEMANDE : Préciser la coloration de chaque tube avant la mise en culture.
I.1.3 – Interprétation et conclusion.
Les tubes 1 et 2 contiennent encore un sucre réducteur et le tube 3 est dépourvu de sucre réducteur.
Les staphylocoques disposent d’une enzyme identifiée comme étant la lactase ou galactosidase qui
catalyse l’hydrolyse du lactose en glucose et en galactose. Les produits de l’hydrolyse sont
consommés aussitôt alors que cette bactérie ne consomme pas directement le lactose. On assiste
donc à la réaction suivante :
Lactose +eau ………galactosidase ou lactase………………………..Glucose + galactose
Les entérobactéries sont incapables de catalyser l’hydrolyse du lactose. Elles ne disposent pas
d’enzymes adéquates.
Chacune de ces bactéries, tout comme les autres cellules, dispose chacune d’un équipement
enzymatique propre ou spécifique
1.2 – A CHAQUE REACTION, SON ENZYME SPECIFIQUE.
Objectif : Démontrer qu’à chaque réaction son enzyme spécifique
Activité : Expérience
Les levures sont les champignons unicellulaires. Lorsqu’on cultive ces levures dans un milieu liquide
contenant du saccharose, elles s’en nourrissent en le transformant grâce à une enzyme (saccharase)
qu’elles libèrent dans le milieu.
1.2.1 – Expérience.
Un gramme de levure est délayé (trempé) dans 100 ml d’eau. Un quart d’heure après, on filtre pour
obtenir un extrait enzymatique de saccharase (Filtrat F) qu’on fait agir sur différents substrats
glucidiques. La transformation des glucides est suivie à l’aide de deux tests caractéristiques :
- la liqueur de Fehling permet de caractériser les sucres réducteurs ;
- les bandelettes réactives (glucotest) indiquent la présence de glucose seulement.
1.2.2 – Résultats.
Les résultats obtenus figurent dans le tableau suivant :
Tube T1 T T T T T
Contenu 20ml F F F E distillée F bouillies F F’
initial 10ml Saccharose lactose amidon saccharose saccharose Saccharose
Tests après LF + + - - - -
10 glucotest + - - - - -
minutes.
Filtrat F’ = extrait d’une suspension de levures tuées par ébullition.
1.2.23– Interprétation.
Les tubes 1 et 2 contiennent un sucre réducteur. Les autres tubes en sont dépourvus. Le glucotest
précise que le sucre réducteur du tube 1 est le glucose.
1.2.3 – Conclusion.
Les levures vivantes sécrètent une substance détruite à la chaleur qui permet, de façon spécifique,
l’hydrolyse du saccharose. Chaque réaction a donc son enzyme spécifique.
Saccharose +eau……………..Saccharase………..Glucose + fructose
Conclusion
Les enzymes sont les biocatalyseurs qui interviennent dans les réactions qui se
déroulent dans les cellules. A chaque cellule son équipement enzymatique et à
chaque réaction son enzyme spécifique.
II. L’action du pH
Objectif : Expliquer l’influence du PH
Activité : analyse de la courbe du PH de certains enzymes
Guide d’exploitation : Décrire les effets du pH sur l’activité de chaque enzyme.
Les expériences de digestion in vitro réalisées sur l’amidon en présence de l’amylase salivaire
et sur l’ovalbumine en présence de la pepsine gastrique et de la trypsine pancréatique révèlent
que chaque enzyme a une activité optimale dans des conditions de pH bien précises.
L’amylase salivaire est active en milieu neutre (pH = 7) ; la pepsine gastrique en milieu acide
(pH inférieur à 7) et la trypsine en milieu légèrement basique (pH légèrement supérieur à 7).
Plus généralement, chaque enzyme possède un pH optimal d’activité.
III. La spécificité du substrat
Objectif : Expliquer qu’à chaque enzyme son substrat
Activité : analyse du tableau
Enzyme Substrat
Amylase Lipase Maltase Lactase Amidon Lipide Maltose Lactose Acide
ribonucléase ribonucléique
Guide d’exploitation : associer chaque enzyme à son substrat
Le substrat est la molécule dont l’enzyme catalyse la transformation. Une enzyme donnée ne
peut agir que sur un seul substrat. Le nom de l’enzyme indique la nature du substrat le plus
souvent
Remarque : Sur un substrat donné, plusieurs enzymes peuvent agir ; mais chacune d’elles agit
sur une partie différente de ce substrat. C’est le cas de la trypsine et de la pepsine qui agissent
toutes les deux sur l’albumine.
IV. La spécificité de la réaction
Objectif : Expliquer qu’à chaque enzyme sa réaction
Activité : analyse du tableau
Enzyme Action
Hydrolases Déshydrogénases Déshydrogénation Oxydoréduction
Oxydoréductases Polymérases Polymérisation, hydrolyse
Guide d’exploitation : associer chaque enzyme à sa réaction
Sur un substrat donné, une enzyme ne catalyse qu’un seul type de réaction chimique : ainsi,
une enzyme digestive ne peut catalyser qu’une hydrolyse. D’autres enzymes catalysent les
oxydations. Lorsqu’une réaction catalysée est réversible (équilibre chimique), la même
enzyme peut catalyser la réaction dans les deux sens.
CONCLUSION
LECON 3 : La relation entre la structure et la fonction de la protéine
Pré requis : Définir enzyme, relever les caractéristiques d’une enzyme
Toutes les réactions biochimiques indispensables au renouvellement moléculaires et à la vie
cellulaire sont catalysées par des enzymes.
Compétence : Réaliser des expériences mettant en évidence les caractéristiques de
l’activité enzymatique.
Intérêt : connaitre le fonctionnement d’une enzyme
I. Notion de site enzymatique
Objectif : définir la notion de site enzymatique
Activité : Interprétation du document sur la spécificité de substrat telle une serrure avec sa
clé
Guide : associer les différents sites de l’enzyme au substrat
Une enzyme montre sous un certain angle une zone en forme de poche ou de sillon : c’est le
site actif. Le site actif est le domaine d’une enzyme qui se lie au substrat. La comparaison de
ce site avec d’autres régions du substrat montre une étroite complémentarité telle une serrure
et sa clé. La complémentarité entre le site actif de l’enzyme et une région très précise de son
substrat explique la spécificité enzymatique. Le site actif présente deux zones bien définies :
- le site de fixation qui reconnaît le substrat avec lequel il présente des affinités ;
- le site catalytique constitué d’acides aminés capables d’interagir avec le substrat.
I.1 Cinétique Enzymatique
Objectif : Evaluer la cinétique enzymatique
Activité : interprétation de la courbe voir bord p54
L’activité enzymatique ou cinétique enzymatique s’évalue par la quantité de produit formé
(ou quantité de substrat transformé) par unité de temps. La vitesse de la réaction enzymatique
:
- est proportionnelle à la concentration de l’enzyme ;
- varie avec le temps pour une concentration initiale de substrat donné ;
- augmente avec la concentration initiale du substrat jusqu’à un palier pour lequel la vitesse
de la réaction atteint son maximum.
L’existence de ce palier s’explique par le fait que l’enzyme se lie à son substrat, formant un
complexe enzyme – substrat. Pour une enzyme donnée, la vitesse initiale maximale est
atteinte si toutes les molécules d’enzymes sont combinées à des molécules de substrat : on dit
que l’enzyme est « saturée ».
I.2 Les fonctions du site enzymatique
Objectif : citer les fonctions du site enzymatique
Les enzymes remplissent un grand nombre de fonctions au sein des êtres vivants. Elles
interviennent :
Dans la génération des mouvements ;
Dans la régulation des processus cellulaires ;
Dans la dégradation des molécules organiques (amidon) ;
Dans les voies métaboliques
II. Notion de complexe enzyme -substrat
Objectif : Expliquer la notion de complexe enzyme substrat
Activité : interprétation du document bord P54
La fonction de l’enzyme est liée à sa structure : la complémentarité entre le site actif et une
région spécifique du substrat permet la formation d’un ensemble indispensable à la catalyse
de la réaction, ensemble appelé complexe enzyme – substrat. Ce complexe se dissocie dès
que la réaction a lieu, libérant ainsi l’enzyme pour une nouvelle fixation. Plus ce complexe
est stable, moins la réaction est rapide : (schéma)
III. Quelques applications de la catalyse enzymatique dans l’agro-alimentaire
Compétence : Appliquer la catalyse enzymatique à la production des biens de
consommation.
Les enzymes extraites des végétaux comestibles et de tissus des animaux destinés à
l’alimentation, ainsi que celles produites par des microorganismes (bactéries, levures,
champignons) sont utilisés depuis des siècles dans la fabrication des aliments.
La présure est un mélange d’enzymes naturelles provenant d’un des estomacs du veau ou de
celui d’autres animaux destinés à la consommation. Elle est utilisée dans la fabrication du
fromage. La présure contient des protéases qui coagulent le lait ce qui provoque sa séparation
en solides (le caillé) et en liquides (le petit lait). D’autres parts, on a recours à des enzymes de
la levure dans le but de faire fermenter le jus de raisins pour produire le vin.
Conclusion
L’amylase est une enzyme de la famille des hydrolases catalysant principalement l’hydrolyse
de l’amidon
Activité :
• Préparer quatre tubes à essai contenant une même quantité d’empois d’amidon (amidon +
eau chaude) et quatre tubes contenant une même quantité d’une solution d’amylase salivaire
(prendre de la salive fraiche)
• Placer deux tubes (un tube d’amidon et un tube d’amylase) dans de la glace fondante (1er lot)
• Laisser deux tubes (un tube d’amidon et un tube d’amylase) à la température ambiante (2è
lot)
• Placer deux tubes (un tube d’amidon et un tube d’amylase) au bain-marie à 37°C (3è lot)
• Placer les deux derniers (un tube d’amidon et un tube d’amylase) au bain-marie à 65°C (4è
lot)
• Attendre quinze minutes pour que chaque tube s’équilibre en température
• Au temps t=0, verser la solution d’amylase dans le tube contenant de l’amidon à la même
température
• Toutes les trois minutes, prélever quelques gouttes de chaque mélange et faire un test à
l’eau iodée
• Renseigner les résultats obtenus dans le tableau ci-dessous par positif (+) ou négatif (-)
• Justifier que ce protocole expérimental permet de tester l'influence de la température sur une
enzyme…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……..
• Analyser et interpréter les résultats obtenus
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
Objectif 3 : Expliquer la notion de complexe enzyme -substrat
Activité :
• Observer les images ci-dessous et recenser des informations pour expliquer la notion de
complexe enzyme - substrat
Famille de situation : Problèmes liés à l’utilisation de la matière organique
comme source d’énergie
Exemple de situation : Déséquilibres énergétiques au sein des organismes
Catégorie d’action : Sensibilisation sur les déséquilibres énergétiques et leurs
conséquences au sein des organismes
SEQUENCE IV : L’ENERGETIQUE BIOLOGIQUE
• Situation problème:
Yaya est un athlète de renommée internationale, après ses séances d’entrainement il présente
les caractéristiques suivantes : transpiration, crampes, fatigue etc. soucieux de son état, Yaya
décide donc de passer à la récupération en prenant un repas complet. Athlète de son état le
médecin de Yaya décide de connaitre les phénomènes responsables de cette perte d’énergie. Il
mesure la dépense énergétique de Yaya avant et après le repos. Il constate que l’énergie avant
le repos est supérieure est à celle après le repos.
La dépense énergétique augmente avec l’âge. Elle est plus importante chez les garçons que
chez les filles.
II.3. Influence de l’activité physique (exercice physique).
Objectif : déterminer l’influence de l’activité physique
Activité : interprétation du graphe
Le graphe suivant montre les variations de l’intensité respiratoire (volume de dioxygène
consommé par unité de temps et de masse d’un organisme (l/min/kg)). Le tracé se décompose
en trois temps : sujet au repos, pendant l’effort et après l’effort. (Schéma)
TRAVAIL DEMANDE : quelle est la conséquence la plus visible de l’effort physique sur la
consommation de dioxygène ? Comment évolue la dépense énergétique au cours des trois
temps ? Quelle hypothèse peut-on formuler pour rendre compte du fait que le retour au calme
ne soit pas immédiatement accompagné d’un retour de la consommation de dioxygène à sa
valeur de la phase de repos ?
La consommation d’O2 augmente au cours de l’effort et reste élevée quelques minutes après.
Il en est de même de la dépense énergétique.
Conclusion.
La dépense énergétique, bien que permanente, varie en fonction :
- des facteurs internes : activité physiologique, âge, sexe, …
- des facteurs externes : la température chez les animaux endothermes ou homéothermes c'est-
à-dire des animaux qui maintiennent leur température corporelle constante quelles que soient
les variations de la température du milieu.
NB : Plus l’animal est petit, plus sa dépense énergétique est grande : c’est la ‘’loi des tailles’’
II.4 Le métabolisme de base
Objectif: Définir métabolisme
a) Evaluation du métabolisme de base
Objectif : Evaluer le métabolisme de base
évaluation par la mesure de la consommation de dioxygène.
Activité : Interprétation de la courbe
L’évaluation de la consommation de dioxygène par un homme normalement vêtu au repos
absolu en fonction de la température externe permet de dresser la courbe suivante (courbe):
On appelle température de neutralité thermique la température ambiante pour laquelle
la dépense énergétique liée au maintien de la température corporelle est minimale. Elle varie
de 18 à 20 °C pour un sujet habillé.
conditions de mesure du métabolisme basal
Le métabolisme basal chez un homme s’effectue dans des conditions très précises :
- à jeun depuis 12 heures, afin d’éliminer les dépenses liées au travail digestif ;
- au repos intellectuel (afin de réduire au minimum l’activité des neurones) ;
- au repos physique (afin de supprimer l’activité musculaire, sauf le tonus musculaire qui est
permanent) ;
- placé à une température ambiante dite de neutralité thermique, afin d’éliminer les dépenses
énergétiques liées au maintien de la constance de la température interne du corps.
Voir diagramme P66
b) Définition du métabolisme de base
Le métabolisme de base est donc la quantité de chaleur libérée par un sujet vigilant, au repos
absolu (allongé et ne pensant à rien) à une température de neutralité thermique et à jeun
depuis 12 heures.
C) Les facteurs de variation du métabolisme de base
Activité : Interprétation de la courbe (voir ancien cours)
Le métabolisme de base varie avec : l’espèce, l’âge, le sexe et l’état physiologique.
En effet, à masse égale, il est plus élevé chez l’homme que chez la femme. Il est très élevé à la
naissance, diminue avec l’âge et s’annule à la mort de l’organisme.
Enfin, chez un même individu, certaines circonstances peuvent faire varier la valeur du
métabolisme de base : grossesse (augmentation de 10 à 20 %), pathologies de la glande
thyroïde (augmentation jusqu’à plus de 70 % parfois en cas d’hyperthyroïdie et baisse jusqu’à
moins 30 % en cas d’hypothyroïdie).
NB : le métabolisme de base s’évalue en kilojoules par unité de temps (h) et par unité de
surface corporelle (m2).
Conclusion
Les dépenses énergétiques tout comme le métabolisme de base varie en fonction de l’âge, du
sexe, l’espèce et de l’état physiologique.
Leçon 2 : Les apports énergétiques (situation problème)
Pré requis : Définir métabolisme de base
Introduction
En fonction de ses besoins alimentaires, l’homme doit manger plusieurs fois par jour. Cette
alimentation doit être diversifiée, équilibrée et catégorisée. A l’exception de l’eau, tous les
aliments que l’homme consomme sont d’origine animale ou végétale.
Compétence : Déterminer les apports énergétiques des repas
Intérêt : maitriser les apports énergétiques
I. Evaluation des apports énergétiques des repas
Objectif 1 : Evaluer des apports énergétiques des repas
Activité : Le menu type d’un adolescent se compose en gros de 50 g de tomates, 95g d’huile,
300g de thon, 250g de riz, 30g de beurre fondu, 30g de camembert, 200g d’orange et 150g de
pain.
La composition de ses différents aliments composés en (% de masse) est la suivante :
Aliment Eau Glucides Protides Lipides
composé
Tomates 94 4 1 0,3
Thon 65 0 20 15
Huile 0 0 0 100
RIZ 12 77 9 1
Beurre 14 0,5 0,5 85
CAMEMBERT 56 2 20 22
ORANGE 88 10 1 0,2
PAIN 37 54 8 1
Calculer et comparer l’apport énergétique de 90g de tomates et de 90g de camembert.
Formuler une hypothèse pour expliquer la différence constatée.
NB : 1g de glucides produit 4kcal ou 17kj
1g de protides produit 4kcal ou 17kj
1g de lipides produit 9kcal ou 38Kj
La quantité d’énergie que la consommation d’un aliment apportera à l’organisme peut être
connue. Cette quantité d’énergie s’exprime en kilocalories ou kilojoule. 1kcal=4,18kj. L’eau
et les sels minéraux n’ont aucune valeur énergétique.
II. Les apports énergétiques conseillés
Objectif : Maîtriser les apports énergétiques conseillés
a) Les valeurs
• Activité : Exploitation les informations de l’activité précédente et servez-vous
également de vos connaissances pour répondre aux questions ci-dessous
Sachant qu’un adolescent de 66kg a besoin de 11670 kj pour couvrir ses dépenses
énergétiques. Tirer une conclusion
Les apports énergétiques correspondent aux calories issues des aliments et boissons que nous
consommons. Ces derniers contiennent des glucides, des lipides et des protéines qui
fournissent de l’énergie.
: 1g de glucides produit 4kcal ou 17kj
1g de protides produit 4kcal ou 17kj
1g de lipides produit 9kcal ou 38Kj
Les apports énergétiques conseillés dépendent du stade de la croissance et du niveau d’activité
physique. Il varie entre 2100 et 2900kcal par jour chez les filles et 2400 et 3500 kcal chez les
garçons.
b) La répartition des apports
La répartition des apports énergétiques conseillée est de :
15% pour les protéines
45-50% pour les glucides
35-40% pour les lipides
Conclusion
L’équilibre entre les dépenses et les apports énergétiques permet d’assurer une stabilité du
poids corporel, ce qui est indispensable pour le maintien d’un bon état de santé
Une balance énergétique est dite équilibrée lorsque les apports alimentaires équivalent
avec les dépenses énergétiques comme le montre le schéma ci-dessous
Exemple de situation : Conversion de l’énergie des métabolites en énergie utilisable par
les cellules (situation problème)
c) Le quotient respiratoire(QR)
Objectif : Evaluer le quotient respiratoire
Activité : Une souris de 20 g placée dans un respiromètre volumétrique à 18 °C et sous une pression
atmosphérique normale consomme 25.6 ml de dioxygène en 12 minutes. En supprimant l’absorbeur de
CO2, on laisse couler après 12 minutes, 3.8 ml d’eau de la burette graduée pour ramener la
dénivellation dans le manomètre au niveau 0. Evaluer le QR de cette souris.
Définition :
Le quotient respiratoire d’un être vivant désigne le rapport du volume de CO2 dégagé au volume d’O2
consommé pendant le même temps. Il n’a pas d’unité.
Méthode de mesure approchée :
En utilisant le respiromètre volumétrique, on mesure d’abord l’intensité respiratoire de l’animal. On
répète ensuite la manipulation en supprimant l’absorbeur de CO2. Il se crée une dénivellation dans le
manomètre. Après compensation de la dénivellation, on mesure le volume d’eau écoulée de la burette.
Il correspond à un volume différentiel (Vd)
c. Variations de l’IR et du QR.
IR varie en fonction de l’activité physique, de la température externe chez les endothermes, de l’âge,
du sexe et de l’état physiologique. D’une manière générale, l’IR est étroitement liée à la libération
d’énergie par l’organisme.
Calcul du QR de Quelques aliments
- Glucides (cas du glucose) : C6 H12 O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O + 2860 kJ. QR = 6V0/6V0 = 1.
- Lipides (cas de la trioléine): C57 H104 O6 + 80O2 → 57CO2 + 52H2O + 35160 kJ. QR =
57V0/80V0 = 0.7125.
- Protides: QR théorique ≈ 0.85 (valeur obtenue la méthode de pondération des masses de Berthelot).
On peut donc conclure que le QR varie selon les aliments ingérés. Il renseigne sur la nature des
nutriments impliqués dans les phénomènes respiratoires. Dans le cas d’une alimentation équilibrée
(comportant glucides, lipides et protides), il est admis conventionnellement que QR = 0.85.
Conclusion
Respiration et fermentation sont deux processus libérateurs d’énergie dont le rendement énergétique
est très différent : il est relativement bas dans le cas de la fermentation. Cette différence s’explique par
le fait que la libération de l’énergie chimique du métabolite est complète dans le cas de la respiration
et partielle dans le cas de la fermentation. NB : la chaleur rayonnée (dissipée) n’est pas inutile. Chez
les animaux homéothermes (à sang chaud), cette chaleur sert au maintien de l’homéothermie
Des levures sont cultivées depuis 24 h dans un milieu minéral, oxygéné grâce à un bulleur. On
se propose de mettre en évidence à l’échelle cellulaire les échanges gazeux caractéristiques. On
cherche également à montrer si ces échanges gazeux sont dépendants de la mise à disposition des
cellules d’un nutriment organique. A cet effet, un dispositif d’ExAO, avec sondes mesure les
concentrations en dioxygène et dioxyde de carbone dans le milieu. On dispose également d’une
solution de glucose que l’on peut injecter à tout moment dans le milieu. Le milieu est agité en
permanence mais l’enceinte contenant la suspension de levures est fermée de telle sorte qu’il n’y’a
plus d’échanges entre le milieu de culture et l’air ambiant
Figure 27.a :
Les résultats des mesures effectuées sont renseignés dans le tableau ci-dessous
Temps (min) 0 1 2 3 4 5 6 7
Concentration O2 dissout (mg/l) 4,6 4,6 4,6 4,3 3,9 2,6 1,6 00
Concentration CO2 (nM/l) 0,17 0,17 0,17 0,18 0,2 0,25 0,30 0,34
Tableau 23 : variations des concentrations de gaz (O2 et CO2) dans une culture de levures
fermentation
alcoolique
Fermentation
lactique
fermentation
butyrique
Fermentation
acétique
• L’utilité des fermentations n’est plus à démontrer. Le schéma ci-dessous présente un processus
de traitement des déchets ménagers.
Pré requis :
Selon les conditions du milieu, la dégradation du glucose peut se faire de manière complète
en aérobiose: c’est la respiration cellulaire ou de manière incomplète en anaérobiose: c’est la
fermentation
Activité :
• Exploiter les documents ci-dessous ainsi que les observations précédentes pour
déterminer certaines caractéristiques des métabolismes de la respiration et de la fermentation,
pratiqués par des organismes tels que les levures
Pré requis :
• Exploiter les documents ci-après et vos observations précédentes pour répondre aux
questions posées
Pré requis :
La respiration et la fermentation sont deux façons différentes de produire de l’énergie(ATP)
à partir d’un même métabolite organiques
Activité :
• Exploiter les documents ci-après et vos observations précédentes pour répondre aux
questions posées
Réactifs
produits finaux
localisation,
Accepteur final d’électrons et
H+
lieux de production des
composés réduits (R’H2)
lieux de d’oxydation composés
réduits (R’H2)
dégradation du substrat de
départ (totale ou partielle)
nombre d'ATP produit,
rendement énergétique
Rapidité de régénération de
l’ATP
Famille de situations : Problème liés à l’utilisation de l’énergie solaire dans les écosystèmes
Exemple de situations : Conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique
Catégorie d’action : Sensibilisation sur le rôle joué par les végétaux verts à travers la
photosynthèse au sein de l’environnement.
SEQUENCE V : LA CONVERSION DE L’ENERGIE LUMINEUSE EN ENERGIE
CHIMIQUE
Situation problème :
Compétence : Sensibiliser sur le rôle joué par les végétaux verts à travers la photosynthèse au
sein de l’environnement.
Introduction
I. La chlorophylle
Activité :
Activité :
c) Spectre d’action (Expérience historique de Thomas ENGELMANN
Activité :
Conclusion : Les végétaux verts captent de l’énergie lumineuse et l’utilisent pour la synthèse
de leurs matières organiques.
Introduction
Les végétaux chlorophylliens synthétisent les substances organiques (glucides, protides,
lipides) en utilisant l’énergie lumineuse captée par la chlorophylle logée dans les
chloroplastes : C’est la photosynthèse.
Compétence : Réaliser des expériences de la mise en évidence des réactions de la phase claire
de la photosynthèse et de l’incorporation du carbone dans les molécules organiques.
Intérêt : connaitre le mécanisme de la photosynthèse
I. Ultrastructure des chloroplastes
Objectif : décrire l’ultrastructure d’un chloroplaste
Activité : observation du schéma d’un chloroplaste au ME
Au microscope électronique, un chloroplaste apparaît entouré de deux membranes (une interne et une
externe). La membrane interne limite le stroma d’aspect granuleux dans lequel baignent les
thylakoïdes (sacs clos et aplatis disposés parallèlement les uns par rapport aux autres). C’est à leur
niveau que sont localisés les pigments photosynthétiques.
Structure ou compartiment Constituants essentiels
Enveloppe : membrane interne et membrane Lipides ; caroténoïdes - protéines : * de structure
interne et de transport
Stroma - gel riche en protéines : nombreuses protéines
dont Rudi-P-carboxylase* ou carboxylase
(Rubisco) - ARN et ADN ; - Amidon ; - Lipide
thylakoides Pigments : * chlorophylle * caroténoïdes -
Protéines : * transporteurs d’électrons ; * ATP
synthétases
CONCLUSION
Les végétaux chlorophylliens synthétisent les substances organiques (glucides, lipides,
protides) en utilisant l’énergie lumineuse captée par la chlorophylle logée dans les
chloroplastes : C’est la photosynthèse.
• Pour mieux comprendre les mécanismes se déroulant en phase d’éclairage dans la membrane
thylacoïdale, le schéma ci-dessous vous est présenté.
Figure 34.c : configuration spatiale de la chlorophylle « a » suite à une absorption de lumière
Introduction
Un écosystème est une entité biologique formée d’un biotope et d’une biocénose
Un biotope représente le milieu de vie des êtres vivants et la biocénose représente l’ensemble des êtres
vivants. L’écosystème est l’élément fonctionnel de base de la biosphère ; il se maintient par
l’intermédiaire d’un flux d’énergie et donc de matière entre ses différentes composantes en interaction
permanente.
Compétence : Sensibiliser dans le cadre de la lutte contre les conséquences des activités humaines
néfastes sur le cycle de carbone
Intérêt : connaitre le fonctionnement d’un écosystème
I. Organisation d’un écosystème
Objectif : Décrire l’organisation d’un écosystème, analyser les pyramides écologiques et relever le
flux et la dissipation de l’énergie dans un écosystème
Activité : Exploiter le schéma et le texte ci-après et répondre aux questions posées
La place d'un être vivant dans une chaîne trophique représente son niveau trophique. Il en existe trois
comme l’indique le schéma ci-dessous
Figure : transfert d’énergie et de matière organique le long d’une chaine alimentaire donnée
• Indiquer l’origine de l’énergie qui circule dans la chaine alimentaire……………
• Rappeler le mécanisme qui permet l’incorporation de cette énergie dans cette chaine
trophique……….
• Indiquer la forme sous laquelle cette énergie est transférée d’un maillon à un
autre…………………
FAMILLES DE SITUATION :
EXEMPLES DE SITUATION :
• Prévalence du VIH/Sida
• Récurrence des problèmes de santé liés à la santé reproductive des adolescents en milieu
scolaire
• Récurrence des maladies nutritionnelles
SITUATION PROBLEME :
COMPETENCES A DEVELOPPER
Pré requis :
Les déterminants moléculaires du soi sont des marqueurs biologiques qui renseignent sur le
génotype ou l’identité biologique d’un individu
Activité :
• Lire attentivement le texte et exploiter les images ci-après afin de répondre aux
questions posées
• Situation problème:
Paul : quelle est la signification du ruban rouge que tu as accroché sur ta tenue ?
Armand : C'est un……………………….
Paul : ……………………………..
Armand : ………………………………………en 1991
Paul : ………………………………………cette maladie ?
Armand : En effet, ………………………………………………..
Paul : ……………………………………………………….
Pré requis :
Un rétrovirus est un virus dont le génome est constitué d’ARN. La particularité de ce virus est
de posséder une enzyme qui permet la « transcription inverse » de l’ARN viral du génome en
molécule d’ADN « complémentaire » capable de s’intégrer à l’ADN de la cellule-hôte. Il utilise ensuite
la machinerie cellulaire pour se répliquer
Activité :
• Exploiter les documents ci-dessous et utiliser également vos connaissances pour répondre
aux questions posées
• Le VIH qui est virus responsable du sida a été isolé pour la première fois par l’équipe de l’Institut
Pasteur le 20 Mai 1983. Son observation au microscope électronique montre la figure ci-dessous.
• Situation problème:
Séance d’enseignement apprentissage III : La prise des stupéfiants et ses conséquences sur
la santé reproductive
.
Objectif : Expliquer les conséquences de la prise des stupéfiants sur la santé reproductive
Pré requis :
Un stupéfiants, encore appelé drogue illicite est un psychotrope interdit ou sujet à une
réglementation
Activité :
• Lire le texte, exploite la figure ci-dessous et utilise également tes connaissances afin de
répondre aux questions
La consommation des drogues est à la hausse chez les jeunes. Environ 14% des filles et 18%
des garçons âgés de 13 A 15 ans dans les pays à revenu faible consomment des stupéfiants. La
consommation.
Le diagramme ci-dessous ressort une classification des drogues
• .
• Relever les principaux stupéfiants mentionnés indiqués sur le diagramme ci-dessus
…………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
• Proposer ou concevez un questionnaire pour la réalisation d’une enquête sur l’impact des
stupéfiants sur les jeunes de votre localité
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……….
Objectif 2 : Maîtriser la répartition de l’apport alimentaire sur l’ensemble de la journée
Pré requis :
La ration alimentaire moyenne d’un homme adulte ayant une faible activité physique est
environ 2400 Kcal/jour.
Activité :
• Il est conseillé de prendre trois repas par jour pour un apport énergétique reparti ainsi : 20 à 25%
au petit déjeuner, 40 à 45% au déjeuner, 25 à 30% au dîner. Colorier et indiquer les secteurs
correspondants pour chaque repas
Activité :
• Répondre à la série de questions ci-dessous et définir l’expression « menu équilibré »
• Réaliser une ration quotidienne à partir de la confection des menus pour les 3 repas préconisés
par jour. NB : Pour chaque menu, l’élève doit choisir parmi une liste d’aliments ou de plats en
fonction de ses gouts, de ses habitudes et dans l’optique d’obtenir une ration équilibrée
DEJEUNER
DINER
NB : vous n’êtes pas tenue à remplir toutes les lignes
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……….
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……….
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……….
• Si l’exigence l’impose, ajuster votre ration aux besoins en modifiant votre menus
DINER
MODULE III : EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT ET AU DEVELOPPEMENT
DURABLE
SEQUENCE XII : LE RAYONNEMENT SOLAIRE ET SES INFLUENCES A LA SURFACE
DE LA TERRE
• Situation problème:
Pré requis :
La Terre est située à 150 millions de km du Soleil. Celui-ci émet en permanence une énergie
sous forme de rayonnement qu’il envoi vers la Terre
Activité :
• Exploiter l’ensemble des documents présentés dans le cadre de cette activité et répondre
aux questions
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……….
• Certaines radiations du spectre du rayonnement solaire total sont dangereuses. Relever les en
vous justifiant
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• Servez-vous du tableau ci-dessous qui donne les caractéristiques du soleil pour :
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……….
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• Deux principales hypothèses ont été avancées pour expliquer l’origine de l’énergie solaire.
Hypothèse chimique : combustion dihydrogène
• Ecrire l’équation de la combustion du dihydrogène
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……….
Objectif 1 : Expliquer que la terre ne reçoit qu’une seule partie du rayonnement solaire
Pré requis :
La réflexion correspond au renvoi d’une fraction de rayon lumineux dans une direction
privilégiée ou de manière diffuse.
Activité :
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• .
• Relever la valeur du rayonnement solaire
incident…………………………………………………………………………………
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Objectif 4 : Définir la notion de diagénèse et indiquer les différentes origines des roches
sédimentaires
Activité :
Le schéma ci-dessus présente le processus de diagénèse.
SEQUENCE XIV : LA STRUCTURE ET L’ENERGIE INTERNE DE LA TERRE
Séance d’enseignement apprentissage II : La structure interne de la Terre
Objectif 1 : Identifier et caractériser les discontinuités et les enveloppes internes du globe terrestre
Pré - requis :
Le rayon de la Terre est d’environ 6400Km et le forage le plus profond atteint à peine 13 Km
La vitesse des ondes diminue dans un milieu dense et liquide. Les ondes parcourent plus
rapidement un solide qu’un liquide
Activité :
• le diagramme ci-dessous présente les variations des célérités des ondes S et P à l’intérieur du
globe terrestre en fonction de la profondeur
• analyser chacun de ces tracés en insistant sur les nombres de changements marquants des
vitesses et les profondeurs où ces changements on lieu
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• comment pouvez-vous interpréter l’augmentation de la vitesse des ondes p et s avec
l’augmentation de la
profondeur………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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• Connaissant les caractéristiques des ondes S, quelle information se dégage de l’ arrêt de
propagation des ondes S à 2.900 Km de profondeur
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……….
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………
• entre 70 et 150 Km de profondeur, Les ondes P et S ralentissent brusquement. Interpréter
…………………
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• Qu’appelle-t-on gradient
géothermique………………………………………………………………………………………………….
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• Montrer comment varie le gradient
géothermique…………………………………………………………………………………
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• Montrer que la terre émet de
l’énergie……………………………………………………………………………………………….
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• Comparer en termes de grandeur l’énergie émise par la terre à celle apportée par le
Soleil………………
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• Identifier les phénomènes géologiques qui matérialisent cette émission de
chaleur………………………………
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Notion construite
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