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Ce cahier propose des activités qui contribuent à l’acquisition ou à la validation des

compétences requises dans le cadre du cours de SVTEEHB en classe de Première D

Ces activités sont des exemples ; ce ne sont pas des modèles. Elles ont été conçues pour
s’intégrer dans une démarche d’approche par compétence.
Pour faciliter leur utilisation, elles se présentent sous la forme de recherche documentaire,
d’observation, d’expérience et de mesure récapitulant les objectifs visés, les parties de programme
traitées et les compétences à développer.
MODULE I : LE MONDE VIVANT

FAMILLES DE SITUATION :

• Pérennité de l’identité biologique au sein des organismes vivants.


• Problèmes liés à l’utilisation de la matière organique comme source d’énergie
• Problème liés à l’utilisation d’énergie solaire dans les écosystèmes

EXEMPLES DE SITUATION :

• Maintien de l’identité biologique des cellules au cours du renouvellement cellulaire


• Maintien de l’équilibre dynamique des molécules constitutives des cellules
• Amélioration des caractéristiques des organismes vivants pour une bonne production des
molécules organiques
• Action des enzymes dans les réactions de renouvellement moléculaire
• Déséquilibres énergétiques au sein des organismes
• Conversion de l’énergie des métabolites en énergie utilisable par les cellules
• Conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique
• Transfert de l’énergie dans les écosystèmes

SITUATION PROBLEME :

• A présenter à chaque séquence

COMPETENCES A DEVELOPPER (catégorie d’action)

• Sensibilisation sur la nécessité de la mitose pour le maintien de l’identité biologique dans les
organismes
• Sensibilisation sur la permanence du renouvellement moléculaire des cellules
• Sensibilisation sur la technique du génie génétique dans le cadre de l’amélioration des
caractéristiques des organismes vivants
• Sensibilisation sur l’influence des enzymes sur les réactions chimiques indispensables au
renouvellement moléculaire
• Sensibilisation sur les déséquilibres énergétiques et leurs conséquences au sein des
organismes
• Sensibilisation sur le rôle joué par les végétaux verts à travers la photosynthèse au sein de
l’environnement
• Réduction des conséquences néfastes des activités humaines sur les ressources naturelles

ACTIONS :
• Observer des cellules animale et végétale et leurs organites au microscope.
• Observer des cellules animale et végétale en microscopie optique et électronique.
• Sensibiliser sur les rôles des organites cellulaires
• Expliquer la nécessité de la réplication de l’ADN au cours du cycle cellulaire
• Expliquer la nécessité de la mitose pour le maintien de l’identité biologique au sein des
organismes
• Réaliser la mise en évidence des molécules organiques et de leur renouvellement
• Utiliser le code génétique
• Sensibiliser sur la technique du génie génétique dans le cadre de l’amélioration des
caractéristiques des organismes
• Réaliser la culture des souches bactériennes ou de champignons microscopiques.
• Réaliser des expériences mettant en évidence les caractéristiques de l’activité enzymatique
• Mesurer les dépenses énergétiques.
• Evaluer le métabolisme de base.
• Réaliser la mise en évidence de la respiration chez certains organismes.
• Réaliser la mise en évidence de certaines fermentations.
• Appliquer les principes des fermentations à la production des biens et services.
• Sensibiliser sur les mécanismes responsables de la synthèse de l’ATP
• Réaliser la mise en évidence de l’émission des radiations par la lumière blanche.
• Réaliser la mise en évidence de l’absorption des radiations lumineuses par la chlorophylle.
• Réaliser des expériences de la mise en évidence des réactions de la phase claire de la
photosynthèse.
• Réaliser la mise en évidence de l’incorporation du carbone dans les molécules organiques
• Sensibiliser dans le cadre de la lutte contre les conséquences des activités humaines néfastes
sur le cycle de carbone

L’acquisition des ressources et des compétences associées à ce module se fera en 06 séquences


d’apprentissages organisées comme suit :

SEQUENCE I : L’IDENTITE BIOLOGIQUE DES ORGANISMES

SEQUENCE II : LE RENOUVELLEMENT MOLECULAIRE ET LE CODE


GENETIQUE

SEQUENCE III : LA CATALYSE ENZYMATIQUE

SEQUENCE IV : L’ENERGETIQUE BIOLOGIQUE

SEQUENCE V : LA CONVERSION DE L’ENERGIE LUMINEUSE EN ENERGIE


CHIMIQUE

SEQUENCE VI : LE FLUX D’ENERGIE ET LE CYCLE DU CARBONE ET DE


L’AZOTE DANS LES ECOSYSTEMES
SEQUENCE I : L’IDENTITE BIOLOGIQUE DES ORGANISMES

• Situation problème:

Votre tante vient de mettre au monde un nouveau-né. Parti lui rendre visite avec votre petit
frère, elle déclare à votre petit frère ce qui suit :
« Au départ, dans mon ventre, ce petit bébé était comme une toute petite bille appelée
cellule œuf. Il a grandi dans mon ventre pour devenir tel qu’il est. Maintenant, bien qu’il ne soit plus
dans mon ventre, il doit continuer à grandir tout en révélant certains caractères de son identité
biologique »
Votre petit frère n’arrive pas à comprendre le sens de ces propos et vous interpelle.

• Relever le(s) problème (s) posé (s) dans ce texte

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….

• Comment peut-on expliquer / ou résoudre ce problème

La résolution de ce problème nous impose la mise en place des actions suivantes :


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….

• Compétence à développer :

• Sensibilisation sur la nécessité de la mitose pour le maintien de l’identité biologique dans


les organismes

Leçon I : L’organisation de la cellule

Pré requis : définir cellule, quel outil est utilisé pour observer les cellules
La cellule est la plus petite unité structurale et fonctionnelle de tout organisme.
Le microscope donne des images agrandies d’objets trop petits pour être vus à l’œil nu. C’est donc
l’instrument indispensable pour révéler l’organisation de la cellule.
Les êtres vivants sont formés de cellules. Toutes les cellules présentent des caractères communs dans
leur structure, leur fonctionnement et leur reproduction. Elles sont de petites tailles et ne peuvent être
observées qu’à l’aide d’un microscope.
Compétence : Décrire l’organisation de la cellule animale et celle de la cellule végétale en
microscopie optique et électronique.
Intérêt : connaitre le fonctionnement de la cellule
Situation problème
Toto depuis 2 jours ressent une forte fièvre et la migraine. Il se décide donc de se rendre à l’hôpital
afin de connaitre de quoi il souffre. Une fois à l’hôpital le médecin lui recommande de faire un
examen de sang. Toto se rend ensuite au laboratoire de l’hôpital et se fait prélever le sang.
Guide exploitation
• De quoi est constitué le sang de toto ? Cellules sanguines
• Est-il possible de les observer à l’ œil nu ? Non
• Avec quel appareil peut-on les observer ? Microscope
I. Cellule en microscope optique
Objectif : observer les cellules animales et végétales au microscope optique
Activité 1 : observation du document 1

• Observer attentivement et relever les parties fondamentales des deux cellules


• Identifier et nommer les différents types de cellules
Résumé
Toute cellule observée au microscope optique (voir planche) apparait comme une petite masse de
matière vivante organisée et structurée. Elle comporte trois parties fondamentales : la membrane
cytoplasmique, le cytoplasme et le noyau. Une cellule végétale présente en outre, une membrane
externe : membrane squelettique.
II. Cellule en microscopie électronique
Objectif : observer les cellules animales et végétales au microscope électronique
Activité 2 : observation du document 2 planche

• Relever la constitution de la cellule au ME


• Relever les différences et les ressemblances de ces deux cellules
Résumé
Le microscope électronique présente l’ultrastructure, les différents organites sont vus distinctement
avec tous les détails.
III. Ultrastructure et rôles des organites cellulaires
Objectif : sensibiliser sur le rôle des organites cellulaires
Activité : observation du document 3
Relever le(s) rôle(s) de chacun des organites cellulaires
• La membrane cytoplasmique
Elle est formée de deux feuillets sombres séparés par un feuillet clair. Elle protège la cellule et permet
les échanges cellulaires.
• La membrane squelettique
Elle est épaisse et rigide, constituée de pectine et de cellulose. Elle protège, assure la rigidité de la
cellule et permet les échanges cellulaires.
• Le cytoplasme
Il est composé du cytoplasme fondamental ou hyaloplasme dans lequel se trouve le noyau et les
organites cellulaires.
• Les organites cellulaires
• Le réticulum endoplasmique. On distingue deux types. Le REL et le RER (ergastoplasme).
Il assure le transport des substances synthétisées dans la cellule. L’Ergastoplasme participe à
la biosynthèse des protéinés.
• Appareil de golgi ou dictyosome. Il intervient dans le stockage et l’excrétion des produits de
synthèse.
• La mitochondrie c’est la centrale énergétique de la cellule ou ont lieu les réactions
d’oxydation conduisant à la formation d’ATP.
• Les plastes. Ils sont responsables de la synthèse chlorophyllienne.
• Le Ribosome. Il permet la synthèse des protéines
• Le centrosome. C’est le centre cinétique de la cellule, participe à la division cellulaire des
cellules animales en formant des asters
• Les vacuoles. C’est le lieu de stockage de l’eau de la cellule également de certaines
substances.
• Le noyau. il contient le noyau et est le support de l’information génétique

Pratique
A : observation des cellules animales (cellules de l’épithélium buccal)
• Mettre une goutte de bleu de méthylène (liquide d’examen) sur une lame
• Prendre un cure-dents et le passer à intérieur de votre joue.
• Déposer les cellules recueillies sur une lame
• Recouvrir d'une lamelle
• Observer (x 400)
• Faites le schéma de votre observation
• Rédiger le compte rendu de votre manipulation
………………………………………………………………………………………………
• Le compte rendu présenté par un de vos camarades de classe est reproduit ci-après

Compte rendu de la séance de travaux pratiques

Observation des cellules buccales

Avec un microscope, nous avons observé nos cellules buccales.


Nous avons commencé par mettre une petite goutte de bleu de méthylène avec une pipette
sur une lame mince.
Nous nous sommes lavés les mains. Puis nous nous sommes grattés l'intérieur de la joue pour
prendre nos cellules. Nous avons déposé notre salive sur le bleu de méthylène. Ensuite nous avons
déposé une lamelle sur le bleu de méthylène.
Avec un microscope, nous avons vu nos cellules colorées en bleu. En réglant le microscope
avec le grossissement x 400, nous avons fait un dessin d'observation de nos cellules buccales
représenté ci-après
Conclusion
Tout être vivant est constitué à la base de cellules. Les observations nous ont permis d’identifier deux
types de cellules (cellules animales et cellules végétales). Elles sont extrêmement petites que leur
observation nécessite l’usage des microscopes.
Evaluation sommative
Décrire l’organisation des cellules animales et végétales
Donner le rôle de 5 organites cellulaires
Jeu bilingue : séance tenante
Exercices : livre au programme
Exercice

• A la suite de tout ce qui précède, annoter les


schémas ci-contre……………………………………………………

Leçon II : Structure et composition chimique d’un chromosome


Pré requis : citer les parties fondamentales d’une cellule, dans quelle partie trouve-t-on le noyau
Les chromosomes, présents dans le noyau des cellules, sont le support des informations
génétiques qui interviennent dans la détermination des caractères héréditaires.
Compétences : Expliquer la nécessité de la réplication de l’ADN au cours du cycle cellulaire
Eduquer les populations sur l’importance de l’ADN
Intérêt : montrer que l'ADN contenu dans le chromosome est le support de l’information génétique
Situation problème :
• En 1982, Marvin Anderson a été condamné pour agression sexuelle en Virginie à 210 ans de
prison. La condamnation était basée entièrement sur l’identification visuelle par la victime. En 2001,
les progrès en analyse génétique moléculaire étant très importants, une analyse ADN a été menée à
partir de pièces à conviction conservées et contenant des traces de sperme de l’agresseur, prélevé sur la
victime.
Bien que partiellement dégradé, l’échantillon d’ADN a alors permis de mener une analyse basée sur
plusieurs séquences de l’ADN (« D8S1179 » sur les chromosomes 8, « D21S11 » sur les
chromosomes 21 et « D18S51 » sur les chromosomes 18). Et les chromosomes sexuels ont été
identifiés. Le résultat de cette analyse est présenté ci-dessous :

Figures 4.i : résultats de l’analyse génétique comparée entre l’ADN de l’agresseur et l’ADN de
Marvin Anderson
• D’après vous, est-ce que Marvin Anderson est bien l’agresseur ? justifiez-vous
…………………………………....
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………….
I. Structure d’un chromosome
• Décrire la structure d’un chromosome
Activité :
• Observer attentivement et répondre aux questions posées

Figure 4.a : structure du chromosome

• Question: Faire une description structurale d’un « chromosome double »


Les chromosomes sont des structures permanentes d’une cellule. Chaque chromosome est constitué de
deux chromatides unis par un centromère.
II. Composition chimique d’un chromosome : l’ADN
• Décrire la composition d’un chromosome

Activité : observation des docs sur la structure de l’ADN, la réplication au cours du cycle
cellulaire (planche), les expériences de Griffith et Avery (communiquer)
• Identifier l’élément constitutif d’un chromosome
• Décrire la structure de l’ADN
• Quel est l’intérêt de la réplication
Les chromosomes sont constitués de longs filaments pelotonnés appelés : ADN et des protéines
(histones). La molécule d’ADN est une double hélice de nucléotides proposée par WATSON ET
CRICK, 1953. Elle est constituée de l’acide phosphorique, un sucre (pentose) et quatre bases
organiques azotées regroupées selon la forme de leur noyau en :
• Bases puriques (A et G)
• Bases pyrimidiques (T et C)
La double hélice proposée par Watson et Crick permet de rendre compte de deux propriétés
fondamentales :
• Etre le support de l’information génétique
• Etre capable de s’auto reproduire
Le gène est une portion de l’ADN qui porte une information pouvant être traduite en caractères. La
réplication ou duplication de l’ADN permet à une cellule qui entre en mitose de posséder deux
programmes complets identiques de transmettre cette information de cellule en cellule et de génération
en génération. Chaque cellule hérite d’un brin d’ADN parental et d’un brin néoformé. Un test d’ADN
est un test qui permet de connaitre la filiation entre deux individus. On distingue le test de paternité
standard, le test prénatal, le test de fratrie (doutes dans une fratrie).
Conclusion
Le programme génétique est porté par les chromosomes du noyau et plus précisément par l’ADN.
Il se transmet intégralement lors de chaque mitose.
Evaluation sommative (contrôle des actions ou des compétences)
Jeu bilingue : séance tenante
Exercices : livre au programme

Leçon III : La division cellulaire


Prérequis : définir mitose, quelle est l’importance de la réplication
Toutes les cellules d’un organisme proviennent par des divisions cellulaires successives d’une cellule
œuf initiale. Ces divisions ou mitose transmettent la totalité du programme génétique contenu
initialement dans les chromosomes de la cellule œuf.
Compétences : Expliquer la nécessité de la mitose pour le renouvellement des cellules de l’organisme
et la conservation de l’information génétique
Intérêt : s’assurer que la division cellulaire renouvelle les cellules et conserve l’information
génétique
Situation problème : un étudiant à l’université de Yaoundé lors de ses recherches pour le master a
observé les cellules de méristèmes d’oignons. Dans sa représentation schématique il a constaté que les
schémas au nombre de 4 étaient différents les uns des autres. Il cherche donc à savoir le phénomène
observé
• Quel type de cellule a-t-il observé ?
• Il s’agit de que phénomène ?
I. Les différentes phases de la mitose animale et végétale
Objectif : décrire les différentes phases de la mitose
Activité : Exploitation les images illustrées afin de répondre aux questions

Les figures ci-après illustrent ce phénomène de division dans le cas des cellules animale et végétales.

Figure 5.a : mitose d’une cellule animale

• Identifier et décrire les étapes de la mitose


• Les schémas ci-dessous illustrent la mitose d’une cellule végétale :
Figure 5.b : mitose cellule végétale
Bien la mitose soit un processus continu, il est possible d’après la disposition des chromosomes de
distinguer quatre phases :
• Prophase : condensation de la chromatine qui forme des chromosomes, disparition de
l’enveloppe nucléaire, formation des asters, apparition du fuseau achromatique.
• Métaphase : regroupement des centromères sur le plan équatorial du fuseau de division
• Anaphase : ascension polaire des chromatides sœurs vers chaque pole de la cellule
• Télophase : formation du noyau, disparition du fuseau de division, formation de deux cllules
filles.
NB : Les phénomènes chromosomiques de la cellule végétale sont identiques à ceux décrits chez la
cellule animale. Il y a néanmoins deux différences :
-les fibres du fuseau achromatique ne proviennent pas du centrosome mais de la condensation du
cytoplasme aux deux pôles de la cellule pour former les calottes polaires entre lesquels se forment les
fibres du fuseau achromatique.
- la division du cytoplasme résulte de la formation d’une nouvelle membrane pectocellulosique
appelée phragmoplaste à égale distance des 2 noyaux fils. Ce phragmoplaste provient du regroupement
de nombreuses vésicules golgiennes
II. Notion de cycle cellulaire
Objectif : Définir cycle cellulaire
Activité : analyse de la courbe montrant l’évolution de la quantité d’ADN dans un cycle cellulaire
Guide :
• Identifier les différentes phases d’un cycle cellulaire
• Définir cycle cellulaire
Un cycle cellulaire comporte 4 phases :
• La phase G1 qui correspond à une croissance de la cellule
• La phase S au cours de laquelle la cellule double son stock d’ADN
• La phase G2 pendant laquelle la croissance cellulaire se poursuit
• La phase M qui représente la mitose
Le cycle cellulaire est un ensemble formé d’une interphase et une mitose
III. Quelques rôles de la mitose
Objectif : relever les différents rôles de la mitose
Activité : A partir des documents analysés plus hauts et du document ci-dessous relever les rôles de la
mitose

La mitose, multiplication d’une cellule mère en 2 cellules filles identique entre elles et identique à la
cellule est un phénomène qui assure la reproduction conforme c'est-à-dire la formation de cellules
identiques à l’original de la cellule eucaryote. Chez les êtres vivants eucaryotes, la mitose :
- permet le remplacement de cellules mortes ou vieilles,
- assure la réparation des blessures,
- permet la croissance chez un organisme jeune.
Conclusion
La mitose est donc un phénomène qui assure la survie de l’individu.

Evaluation sommative : vérifier les objectifs et ou les compétences


Jeu bilingue : séance tenante
Exercices : livre au programme

Famille de situation : Pérennité de l’identité biologique au sein des organismes vivants.


Exemple de situations : Maintien de l’équilibre dynamique des molécules constitutives des cellules
Catégorie d’action : Sensibilisation sur la permanence du renouvellement moléculaire des cellules
SEQUENCE II : LE RENOUVELLEMENT MOLECULAIRE ET LE CODE GENETIQUE
Compétence : Sensibiliser sur la permanence du renouvellement moléculaire des cellules
Leçon I : Le renouvellement permanent des molécules des cellules
Pré requis : Définir mitose, renouvellement moléculaire ; relever l’importance de la mitose
Les molécules organiques constituants la matière vivante sont soumises à un renouvellement
permanent. Dans une cellule équilibrée, la plupart des molécules chimiques sont dégradées et
synthétisées en permanence.
Compétences : - Expliquer le maintien de l’équilibre dynamique des molécules constitutives des
cellules. - Expliquer l’origine des molécules nécessaires au renouvellement.
Intérêt : connaitre le mécanisme du renouvellement moléculaire
Situation problème.
I- Le renouvellement permanent des molécules des cellules
Objectif : Relever le renouvellement moléculaire permanent des cellules
Activité : observation des documents sur la mitose des cellules
La plupart des cellules d’un organisme sont renouvelées en permanence, les cellules mortes étant
remplacées par de nouvelles cellules qui proviennent de la prolifération des cellules souches. De
même, durant sa vie, la cellule renouvelle de façon incessante l’ensemble de ses constituants
organiques.
II. Mise en évidence du renouvellement moléculaire : cas des protéines
Objectif 1: Mettre en évidence le phénomène de renouvellement moléculaire
Activité : observation et expérience
 Observation
Un adulte en bonne santé perd chaque jour 5 à 7 g d’azote sous forme d’urée (protéine), éliminée dans
les urines. Cette urée provient du catabolisme (réaction de dégradation) des protéines. La masse des
protéines restant stable, malgré ces pertes, la quantité détruite serait donc totalement remplacée par
l’anabolisme (réaction de synthèse) de nouvelles protéines à partir des acides aminés.

 Expérience

Pour évaluer la durée de vie d’une protéine, on introduit dans l’organisme une faible quantité d’acides
aminés ‘’marqués’’ au carbone 14 par exemple. Ces acides aminés sont incorporés aux protéines
synthétisées et ces dernières deviennent repérables par leur radioactivité. Le graphique suivant montre
l’évolution de la radioactivité des protéines en fonction du temps.
 Exploiter les documents ci-dessous (figures 8.a et 8.b) qui mettent en évidence le
renouvellement moléculaire de l’organisme et à l’aide des informations saisies de cette
exploitation et de vos connaissances, expliquer comment se fait le renouvellement des cellules
usées.

Interprétation et conclusion.
La décroissance de la courbe montre une destruction progressive des protéines marquées. La vitesse
de renouvellement d’une protéine (ou ‘’turn-over’’) qui correspond en même temps à la vitesse de
dégradation est définie par la demie – vie des molécules c'est-à-dire le temps nécessaire pour que la
moitié des molécules formées à un moment donné soit détruite (ou encore le temps au bout duquel la
radioactivité est réduite de moitié) Globalement, chez un homme adulte en bonne santé, le ‘’turn-
over’’ protéique correspond chaque jour à 1 – 2 % des protéines corporelles totales.

NB : La vitesse de renouvellement des autres molécules (glucides et lipides) est également déterminée
en marquant ces molécules ou leurs précurseurs par les isotopes radioactifs.
III. Les molécules organiques des cellules (tests de caractérisation et classification)
OBJECTIF : mettre en évidence et classifier les molécules organiques
Activité : Exploitation des documents
Guide :
 Citer les molécules organiques
 Identifier les réactifs de mise en évidence
 Classer les molécules organiques
En dehors des constituants minéraux, trois groupes de substances organiques entrent dans la
composition chimique des êtres vivants : les glucides, les lipides et les protides.
III.1. Classification
III.1.1 LES GLUCIDES OU SUCRES.
Ce sont des hydrates de carbone de formule générale Cx (H2O) y. Ils sont donc formés des éléments
chimiques carbone, hydrogène et oxygène : ce sont des corps ternaires. On distingue trois familles de
glucides suivant la complexité des molécules :
– Les oses ou sucres simples.
Les plus courants sont les hexoses qui sont des sucres de formule brute C6 H12 O6 (sucres en C6)
Exemple : glucose, fructose, galactose,…
– Les diosides ou diholosides.
Ce sont des sucres formés par l’assemblage de deux molécules d’oses. Leur formule chimique brute
est C12H22O11. Les plus courants sont : le saccharose (glucose + fructose) ; - le maltose (glucose +
glucose) ; - le lactose (glucose + galactose).
– Les polyosides ou polyholosides.
Ce sont les polymères d’oses de formule générale (C6H10O5) n.
Exemples : le glycogène ou amidon animal (chez les animaux) ; l’amidon, la cellulose (chez les
végétaux).
III.1.2 .LES LIPIDES OU CORPS GRAS.
Ce sont des molécules de structure variée formée par le carbone, l’hydrogène et un peu d’oxygène
(corps ternaires). Tous les lipides se caractérisent par une extrémité hydrophobe et une extrémité
hydrophile qui définissent leur orientation par rapport aux molécules d’eau. Les lipides ne sont
solubles que dans les solvants organiques (éther, acétone, chloroforme, benzène,…). Ils regroupent :
– Les glycérides.
Ce sont des esters (produit de l’action d’un acide sur un alcool) du glycérol. Puisque cet alcool
(glycérol) possède trois fonctions estérifiables, on peut avoir des mono glycérides (une seule fonction
alcool estérifiée), des di glycérides (deux fonctions alcools estérifiées) et des triglycérides. (Toutes les
trois fonctions alcools sont estérifiées).
TRAVAIL DEMANDE : Le glycérol est un trialcool de formule chimique CH2OH-CHOH-CH2OH.
Sachant qu’un alcool a pour formule générale R-COOH (avec R = radical variable) ; écrire les
équations des réactions chimiques qui sont à l’origine d’un mono-, d’un di- et d’un triglycéride.
Exemples : le tri oléine (formé à base de l’acide oléique C17H33COOH) ; la stéarine, les
phospholipides.
– Les stérides.
Ce sont des esters du cholestérol (molécule polycyclique à 26 atomes de carbone).
Exemples :
- les précurseurs des acides biliaires dans le foie ;
- les précurseurs des hormones stéroïdes de la surrénale (glucocorticoïdes, minéral corticoïdes).
III.1.3 LES PROTIDES.
Ce sont des molécules contenant du carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’azote (corps
quaternaires). A ces éléments, peuvent s’ajouter le phosphore et le soufre. Les protides comprennent :
III.3.1 – Les acides aminés.
Ce sont des molécules possédant une fonction amine (NH2) et une fonction acide carboxylique
(COOH) portées par le même carbone. Leur formule générale est avec R = radical ou chaîne latérale.
Il existe vingt radicaux différents définissant vingt acides aminés différents
– Les peptides.
Ce sont de chaînes de quelques acides aminés jusqu’à une vingtaine, reliés entre eux par une liaison
peptidique (liaison entre deux acides aminés).
Exemples : Les dipeptides (deux acides aminés).
TRAVAIL DE MANDE : Repérer la liaison peptidique par la couleur rouge. Combien de molécules
d’eau obtiendra-t-on dans le cas de la formation d’un décapeptide (10 acides aminés) ?
– Les protéines.
Ce sont les polymères d’acides aminés formés d’une chaîne de plus de cinquante acides aminés ou de
plusieurs chaînes polypeptidiques. Chaque protéine se distingue des autres par :
- la séquence de ses acides aminés (le nombre et l’ordre d’assemblage des acides aminés constitutifs) ;
elle est définie par la séquence des nucléotides dans la molécule d’ADN ;
- sa configuration tridimensionnelle (sa forme spatiale) ;
- sa fonction dans l’organisme : enzyme, soutien (collagène), mouvements (actine et myosine),
transport (albumine), communication (hormones), défense (anticorps), …
III.4 – MISE EN EVIDENCE DES CONSTITUANTS ORGANIQUES.
– Mise en évidence des glucides.
a- Test de Fehling.
b- Test à l’eau iodée L’eau iodée colore l’amidon en bleu violacé et le glycogène en brun acajou.
La réaction se fait à froid.
NB : Les dextrines (petits polyosides résultant de la digestion partielle des molécules d’amidon) sont
colorées en rouge plus ou moins intense par l’eau iodée.
– Mise en évidence des lipides.
Les réactifs spécifiques des lipides sont :
a) le rouge soudan qui les colore en rouge ;
b) l’acide osmique qui les colore en noir. Les lipides laissent sur le papier une tache translucide
et indélébile. Les lipides forment avec l’eau une émulsion instable et avec une solution de
soude, une émulsion stable.
– Mise en évidence des protides.
a- Test à la ninhydrine : La ninhydrine colore les protéines et les acides aminés.
b- Test du biuret : C’est un test caractéristique des liaisons peptidiques. Le test est donc négatif
avec les acides aminés isolés.
c- Réaction xanthoprotéique.
Elle met en évidence les acides aminés dont la chaîne latérale (radical) est constituée par un noyau
benzénique. Il s’agit de la tyrosine, du tryptophane et de la phénylalanine.
IV- Origine des molécules nécessaires au renouvellement
Objectif : déterminer l’origine des molécules nécessaires au renouvellement
• Activité : La figure ci-dessous vous a été proposée afin de ressortir les origines des
matières premières de l’édification moléculaire. Exploiter la minutieusement et servez-vous
également de vos connaissances afin de répondre aux questions posées
• Question : Identifier trois origines des matières premières de l’édification moléculaire

La surface de l’intestin grêle est parsemée de nombreuses villosités favorisant une absorption
des nutriments. Les molécules nécessaires au renouvellement ont une double origine : une partie est
fournie par les aliments ; l’autre partie provient du recyclage des anciennes molécules.

CONCLUSION

Evaluation sommative

Exercice :

Leçon II : La biosynthèse des protéines


Prérequis : définir biosynthèse, nommer les molécules à rôle bâtisseur
Les protéines sont les substances les plus complexes et les plus multiformes du monde vivant. Elles
interviennent dans tous les aspects du fonctionnement cellulaire. Elles sont si variées que chaque
catégorie cellulaire possède ses protéines spécifiques. On classe les protéines en deux catégories
principales : les protéines structurales (protéines des muscles) et les protéines fonctionnelles (enzymes
et protéines membranaires, anticorps).
Compétences : Utiliser le code génétique
Intérêt : connaitre le mécanisme de la biosynthèse
Situation problème.
I. La biosynthèse des protéines
Objectif : localiser les acides ribonucléiques et citer les différents types d’ARN
Activité : documents sur la biosynthèse
Guide : à partir des documents observés localiser les ARN et citer les différents types
C’est le principe du test de Brachet qui permet de localiser les acides nucléiques. On a pu ainsi
démontré que dans le cytoplasme des cellules, il existe des acides nucléiques différents de l’ADN : ce
sont les ARN (Acides Ribonucléiques). Il existe trois types d’ARN à rôles exclusifs et indispensables :
ARNm, ARNt, ARNr
I.1- La transcription
Objectif : Définir la transcription et Décrire le mécanisme de la transcription
Activité : exploitation des documents

Guide : Définir et Décrire les évènements du phénomène de transcription


La transcription est la copie d’une séquence d’un brin d’ADN en une séquence complémentaire
constituant un brin d’ARNm. Elle se déroule au contact de l’ADN dans toutes les cellules (et donc
dans le noyau chez les cellules eucaryotes).
Une portion de l’ADN s’ouvre et s’écarte sous l’action d’un complexe enzymatique spécifique appelé
ARN polymérase. La polymérase progresse sur l’ADN en écartant les deux brins, ceci permet de
copier sous forme d’ARNm la séquence nucléotidique à transcrire (gène).
La transcription nécessite une dépense d’énergie sous forme d’ATP (Adénosine triphosphate) :
P – S - Base + ATP → P~P~P – S - Base + AMP
Nucléotide + adenosine triphosphate Nucléotide activé Adénosine monophosphate.
Le nucléotide activé se fixe sur la molécule d’ARNm en cours de synthèse, suivi de la libération du
groupement P – P.
I.2- La traduction
La traduction est la synthèse proprement dite de la protéine. L’ARNm formé dans le noyau passe dans
le cytoplasme. Le message qu’il transporte doit être décodé et traduit en une séquence d’acides aminés
(polypeptide).
Objectif : Définir traduction et décrire le mécanisme de la traduction
Activité : exploitation des documents sur la traduction et sur le code génétique
Guide : Définir et Décrire les évènements du phénomène de la traduction
a) Nécessité d’un code génétique
Objectif : Définir code génétique et donner ses caractéristiques
Activité : Exploitation du code génétique
Guide : qu’est-ce que le code génétique ?le relever ses caractéristiques
Le code génétique est un système de correspondance existant nécessairement entre la séquence des
nucléotides de l’ARNm et la séquence des acides aminés dans la protéine.
1- le code génétique est redondant c'est-à-dire que plusieurs codons peuvent désigner le même
acide aminé.
2- le code génétique est non chevauchant c'est-à-dire qu’un nucléotide n’est impliqué que dans
un seul codon ;
3- le code génétique est univoque c'est-à-dire qu’un codon désigne un seul et toujours le même
acide aminé ;
4- le code génétique est universel : la ‘’signification’’ d’un codon est la même pour tous les êtres
vivants à quelques exception près.
b) Les acteurs de la traduction
Objectif : Citer les acteurs de la traduction
Activité : exploitation des documents sur la traduction
La traduction fait intervenir les acteurs suivants : les ARNm ; ARNt ; ARNr ; les enzymes ; les
ribosomes avec chacun deux sites (site A et site P) le code génétique à travers les acides aminés.
c) Les différentes phases de la traduction
Objectif : Décrire les différentes phases de la traduction
Activité : exploitation des documents
Le mécanisme de la synthèse proprement dite comporte trois étapes principales :
a – L’initiation de la synthèse.
Elle débute toujours au niveau d’un codon AUG de l’ARNm. Ce codon initiateur (ou codon début)
détermine la mise en place :
- d’un ribosome qui s’assemble à partir de ses deux sous - unités jusque-là indépendantes ;
- de l’ARNt – Méthionine se liant par son anticodon au codon AUG de l’ARNm.
Le ribosome possède alors deux sites fonctionnels :
• le site P où est installé l’ARNt – Met lié au codon AUG ;
• le site A au niveau duquel est situé le codon suivant de l’ARNm.
NB : une activation préalable des acides aminés est indispensable pour permettre leur accrochage à la
chaîne polypeptidique. La réaction est catalysée par l’amino acyl – ARNt – synthétase, enzyme
responsable de la reconnaissance entre l’acide aminé et son ARNt spécifique.
b - L’élongation de la chaîne.
La mise en place sur le codon présent au site A, d’un nouvel ARNt – Acide aminé est suivie :
- de la libération de l’ARNt fixé au site P qui se décroche de son acide aminé ;
- de la création d’une liaison peptidique entre les deux acides aminés présents dans le ribosome ;
- du déplacement relatif du ribosome par rapport à l’ARNm qui permet la libération du site A pour
l’accrochage du nouvel acide aminé.
c – la terminaison de la synthèse.
C’est l’arrivée au niveau du site A d’un codon stop qui interrompt la synthèse en déclenchant la
dissociation du complexe ARNm – ribosome – ARNt – polypeptide :
- les deux sous - unités du ribosome se séparent ;
- la chaîne polypeptidique est libérée et la méthionine, premier acide aminé incorporé, est détachée de
cette chaîne.
Remarque : chaque molécule d’ARNm sert de guide pour la fabrication de 10 à 20 molécules
polypeptidiques puis est détruite : c’est donc une copie très éphémère du gène.
I.3- Le devenir des protéines synthétisées
Objectif : relever le devenir des protéines synthétisées
Les protéines synthétisées ont une double destination :
- elles peuvent être intégrées dans la cellule qui les a fabriqué pour être utilisées par cette dernière
(cas des protéines membranaires);
- elles peuvent être exportées hors de cette cellule et être utilisées ailleurs (cas des hormones, des
enzymes digestives
CONCLUSION
L’activité d’une protéine est étroitement liée à sa structure spatiale, elle-même déterminée par la
séquence des acides aminés. L’information qui induit l’ordre d’enchaînement des acides aminés est
stockée sous forme codée dans le gène. Le gène peut donc aussi se définir comme un fragment
d’ADN capable de diriger la synthèse d’une protéine. La correspondance entre la séquence des
nucléotides de l’ADN et la séquence de la protéine est appelée code génétique.

‘ARN polymérase ajoute des nucléotides à l'extrémité 3' de l'ARNm en formation

2. l'ARN polymérase rencontre un site de terminaison et se détache de l’ADN

3. l'ARN polymérase se déplace le long du brin transcrit d'ADN

4. l'ARN polymérase déroule les deux brins d'ADN et commence la transcription

5. L'ARN polymérase se lie à une région spécifique du brin transcrit ou matrice) de l'AD

Objectif 4 : Expliquer le devenir des protéines formées

Pré requis :

Activité :
• Lire le texte et exploiter le graphe associé pour répondre aux questions posées

Pour comprendre la biosynthèse de la sécrétion de l’insuline, on injecte par voie


intraveineuse à un cobaye une solution contenant un acide aminé rendu radioactif : la
phénylalanine. On effectue des prélèvements de cellules sécrétrices d’insuline à intervalles de temps
réguliers et on mesure l’intensité de la radioactivité au niveau de différents organites cellulaires. Le
graphique ci-après traduit l’évolution de la radioactivité détectée en fonction du temps

A : REG
B : Appareil de Golgi
C : Grains de sécrétion
D : Noyau

Figure 13.a : évolution de la radioactivité

• Nommer les organites cellulaires ayant incorporé la


radioactivité…………………………………….......................
• Expliquer l’état du noyau par rapport à l’incorporation de la
radioactivité……………………………………………..
Exemple de situation : Amélioration des caractéristiques des organismes vivants pour une
bonne production des molécules organiques
Catégorie d’action : Sensibilisation sur la technique du génie génétique dans le cadre de
l’amélioration des caractéristiques des organismes vivants
Leçon III : Le génie génétique et l’amélioration des caractéristiques des
organismes
Pré requis :
Un OGM (Organisme Génétiquement Modifié) est un organisme vivant dont le génome a été
modifié par génie génétique. Comment obtient-on un OG M?
Un organisme vivant ayant reçu dans son génome des gènes étrangers est dit transgénique
(encore appelé organisme Génétiquement Modifié ou OGM. Le génie génétique est une
technique consistant à introduire des changements dans la molécule d’ADN d’un organisme
vivant sans qu’il y’ait intervention des moyens naturels de reproduction ». Le génie génétique
consiste donc à modifier le patrimoine héréditaire d’un être vivant en y introduisant un ou
plusieurs gènes provenant d’une espèce différente.
Compétence : Sensibiliser sur la technique du génie génétique dans le cadre de
l’amélioration des caractéristiques des organismes vivants
Intérêt : connaitre comment obtenir les plantes génétiquement modifiées

I. Les plantes transgéniques

Objectif : Définir plante transgénique


L’action d’introduire, par génie génétique, un gène étranger (appelé transgène) et de le faire
fonctionner dans un organisme vivant est appelée transgénèse. Une plante transgénique est
une plante ayant reçu un gène étranger par génie génétique.

a) Quelques caractéristiques recherchées


Objectif : Citer les caractéristiques recherchées des plantes transgéniques
Activité : descente sur le terrain et observation d’un champ d’expérimentation
Le génie génétique se base sur l’universalité du code génétique : un gène d’une espèce donnée
isolé puis incorporé dans le génome d’une autre espèce peut fonctionner et induire chez le
receveur la synthèse de la protéine spécifique du donneur. Les espèces ayant incorporées le
génome présentent les caractéristiques suivantes :

 Dans le domaine de l’agronomie.


Les plantes sensibles à Agrobacterium tumefasciens peuvent faire l’objet d’une greffe de
gènes.
Propriétés nouvelles de quelques plantes Rôle des gènes transférés.
transgéniques
Résistance à un herbicide (colza, tabac, Production d’une enzyme détruisant
tomate, soja, coton, betterave à sucre) l’herbicide ou surproduction de l’enzyme
inactivée par l’herbicide ou production d’une
enzyme insensible à l’herbicide.
Résistance à un parasite (tabac, chou, tomate, Production des substances inhibant les
coton, pomme de terre) enzymes digestives de l’insecte.

Non synthèse de l’enzyme responsable du


ramollissement.
Amélioration de la conservation (tomate)

Inhibition de la reproduction du virus.


Résistance à un virus (tomate, tabac, melon)

 – Dans le domaine médical.

La bactérie Echerichia coli ayant reçu dans son génome une insertion du gène de l’hormone
humaine de croissance, se multiplie et synthétise activement cette hormone qui est purifiée et
injectée directement aux enfants nains. C’est une voie prometteuse permettant de traiter le
nanisme.
De même, ces bactéries génétiquement modifiées peuvent synthétiser en grande quantité de
l’insuline humaine (hormone sécrétée par les cellules du pancréas), permettant ainsi de
soigner le diabète insulinodépendant ou juvénile.

b) Le principe d’obtention des plantes transgéniques


Objectif : Décrire les différentes étapes d’obtention des plantes transgéniques.
La première étape consiste à :
 identifier une cellule donneuse possédant le gène d’intérêt,
 isoler ce dernier grâce aux enzymes de découpage de l’ADN (enzymes de restriction).
Ce sont des enzymes qui découpent l’ADN lorsqu’elles rencontrent des séquences
nucléotidiques particulières.
La deuxième étape varie selon le règne :
- Chez les animaux, le gène peut être introduit directement dans l’œuf, puis celui-ci est
réimplanté. Dans ce cas, toutes les cellules de l’individu exprimeront le gène si celui-ci est
correctement placé dans l’ADN de la cellule hôte.
- Chez les plantes, la bactérie Agrobacterium tumefasciens est un vecteur utilisé pour
introduire un gène choisi dans une culture de tissu à partir de laquelle, une plante transgénique
peut être régénérée par culture in vitro.
c) quelques exemples de plantes transgéniques
Objectif : citer quelques exemples de plantes transgéniques
 tomate
 tabac
 pomme
 coton
 betterave
II. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU GENIE GENETIQUE.

– Avantages.

Production de nouvelles variétés de plantes à hauts rendements, ayant les meilleures aptitudes
de conservation, tolérantes à la sécheresse, aux maladies et aux ravageurs.

Production industrielle des protéines humaines dans un but thérapeutique (insuline, hormone
de croissance, facteurs de coagulation du sang, …)

– Inconvénients.

La pratique du génie génétique suscite de nombreuses controverses dans l’opinion publique


car elle présente des risques :

- Risque de transmission horizontale du transgène c'est-à-dire risque de passage du transgène


d’une espèce à une autre dans la nature (grâce aux bactéries du sol par exemple)

Exemples : 1- Un gène de résistance à un herbicide greffé à la tomate peut se transmettre dans


la nature à une plante parasite. Cette dernière deviendra alors capable de résister à l’herbicide.
2- Un gène de résistance à un antibiotique introduit dans une plante peut se transmettre aux
animaux qui s’en nourrissent.

- Risque de détérioration des économies des pays du tiers monde : en effet, cette technique
peut permettre la culture en tout lieu des plantes considérées jusqu’alors comme strictement
tropicaux (cacao, café, canne à sucre, …).

- Risque de réduction de la biodiversité, de perte du savoir-faire agricole, …

Conclusion : La vulgarisation et la commercialisation des OGM doivent être précédées par


une évaluation rigoureuse des risques : risques potentiels absolus pour la santé et
l’environnement ; risques relatifs (négligeables et maîtrisables) face aux bénéfices attendus.

Exemple de situation : Action des enzymes dans les réactions de renouvellement moléculaire
Catégorie d’action : Sensibilisation sur l’influence des enzymes sur les réactions chimiques
indispensables au renouvellement moléculaire
SEQUENCE III : LA CATALYSE ENZYMATIQUE
Compétence : Sensibiliser sur l’influence des enzymes sur les réactions chimiques
indispensables au renouvellement moléculaire
Leçon 1 : La relation entre l’équipement enzymatique d’une cellule et ses
réactions
Prérequis : Définir catalyseur et enzyme, citer les caractéristiques d’une enzyme
Un catalyseur est une substance qui, à faible dose, accélère une réaction chimique et se
retrouve intacte à la fin de cette réaction. Si la réaction a lieu chez un être vivant pour
permettre son métabolisme, le catalyseur est appelé enzyme ; autrement dit, les enzymes sont
les catalyseurs des réactions biologiques ou biocatalyseurs. Les enzymes existent chez tous
les êtres vivants, unicellulaires comme pluricellulaires, végétaux comme animaux.
Compétence : Réaliser la culture des souches bactériennes ou de champignons
microscopiques
Intérêt : comment les enzymes agissent dans les réactions
I. A CHAQUE CELLULE, SON EQUIPEMENT ENZYMATIQUE.
Objectif : Démontrer qu’à chaque cellule son équipement enzymatique
Activité : Expérience
I.1. Expérience.
On prépare trois milieux de culture différents ainsi qu’il suit :
- Tube 1 : gélose + lactose (tube témoin) ;
- Tube 2 : gélose + lactose + Enterobacterium (bactérie du genre bacille) ;
- Tube 3 : gélose + lactose + Staphylococcus (bactérie du genre coque).
A chaque tube, on ajoute un réactif spécifique qui se colore en rouge en présence d’un sucre
réducteur (lactose, maltose, galactose, glucose, …) et en jaune si le milieu en est dépourvu.
Toutes les précautions sont prises pour éviter la contamination des milieux de culture.
I.1.2 – Résultats.
Quelques jours après la mise en culture, on observe les colorations suivantes dans les tubes :
Tube coloration
1 Avant culture Après culture
2 Rouge
3 Rouge
jaune
TRAVAIL DEMANDE : Préciser la coloration de chaque tube avant la mise en culture.
I.1.3 – Interprétation et conclusion.
Les tubes 1 et 2 contiennent encore un sucre réducteur et le tube 3 est dépourvu de sucre réducteur.
Les staphylocoques disposent d’une enzyme identifiée comme étant la lactase ou galactosidase qui
catalyse l’hydrolyse du lactose en glucose et en galactose. Les produits de l’hydrolyse sont
consommés aussitôt alors que cette bactérie ne consomme pas directement le lactose. On assiste
donc à la réaction suivante :
Lactose +eau ………galactosidase ou lactase………………………..Glucose + galactose
Les entérobactéries sont incapables de catalyser l’hydrolyse du lactose. Elles ne disposent pas
d’enzymes adéquates.
Chacune de ces bactéries, tout comme les autres cellules, dispose chacune d’un équipement
enzymatique propre ou spécifique
1.2 – A CHAQUE REACTION, SON ENZYME SPECIFIQUE.
Objectif : Démontrer qu’à chaque réaction son enzyme spécifique
Activité : Expérience
Les levures sont les champignons unicellulaires. Lorsqu’on cultive ces levures dans un milieu liquide
contenant du saccharose, elles s’en nourrissent en le transformant grâce à une enzyme (saccharase)
qu’elles libèrent dans le milieu.
1.2.1 – Expérience.
Un gramme de levure est délayé (trempé) dans 100 ml d’eau. Un quart d’heure après, on filtre pour
obtenir un extrait enzymatique de saccharase (Filtrat F) qu’on fait agir sur différents substrats
glucidiques. La transformation des glucides est suivie à l’aide de deux tests caractéristiques :
- la liqueur de Fehling permet de caractériser les sucres réducteurs ;
- les bandelettes réactives (glucotest) indiquent la présence de glucose seulement.
1.2.2 – Résultats.
Les résultats obtenus figurent dans le tableau suivant :

Tube T1 T T T T T
Contenu 20ml F F F E distillée F bouillies F F’
initial 10ml Saccharose lactose amidon saccharose saccharose Saccharose
Tests après LF + + - - - -
10 glucotest + - - - - -
minutes.
Filtrat F’ = extrait d’une suspension de levures tuées par ébullition.
1.2.23– Interprétation.
Les tubes 1 et 2 contiennent un sucre réducteur. Les autres tubes en sont dépourvus. Le glucotest
précise que le sucre réducteur du tube 1 est le glucose.
1.2.3 – Conclusion.
Les levures vivantes sécrètent une substance détruite à la chaleur qui permet, de façon spécifique,
l’hydrolyse du saccharose. Chaque réaction a donc son enzyme spécifique.
Saccharose +eau……………..Saccharase………..Glucose + fructose
Conclusion
Les enzymes sont les biocatalyseurs qui interviennent dans les réactions qui se
déroulent dans les cellules. A chaque cellule son équipement enzymatique et à
chaque réaction son enzyme spécifique.

Leçon II : Les caractéristiques de l’activité enzymatique


Pré requis : Définir enzyme, relever les caractéristiques d’une enzyme
Les enzymes sont des biocatalyseurs. Elles existent bien chez tous les êtres vivants et
présentent les caractéristiques précises.
Compétences : Réaliser des expériences mettant en évidence les caractéristiques de
l’activité enzymatique.
Intérêt : connaitre les caractéristiques de l’enzyme
I. L’action de la température
Objectif 1 : Expliquer l’influence de la température sur l’activité enzymatique
Activité : Analyse de la courbe
Guide d’exploitation : Décrire les effets de la température sur la vitesse de la réaction.
Déterminer graphiquement la valeur de la température optimale
Les enzymes sont actives à des températures plus basses que les catalyseurs chimiques, et la
réaction catalysée se réalise plus rapidement. Les enzymes présentent un optimum d’activité (vitesse
de réaction maximale) pour une température donnée, généralement celle du milieu cellulaire (37 – 40
°C chez l’homme). Elles sont inactives à basse température, mais retrouvent leurs propriétés si la
température redevient convenable (dénaturation réversible).
Elles sont irréversiblement dénaturées à la chaleur (elles perdent définitivement leur
propriétés). En effet, aux hautes températures, les liaisons qui maintiennent les chaînes peptidiques
repliées sur elles-mêmes sont définitivement rompues.
Remarque : Certains microorganismes vivent dans la neige ou la glace ; on en trouve aussi
dans des eaux chaudes dont la température dépasse 100 °C ; et pourtant ces cellules présentent
une activité enzymatique.

II. L’action du pH
Objectif : Expliquer l’influence du PH
Activité : analyse de la courbe du PH de certains enzymes
Guide d’exploitation : Décrire les effets du pH sur l’activité de chaque enzyme.
Les expériences de digestion in vitro réalisées sur l’amidon en présence de l’amylase salivaire
et sur l’ovalbumine en présence de la pepsine gastrique et de la trypsine pancréatique révèlent
que chaque enzyme a une activité optimale dans des conditions de pH bien précises.
L’amylase salivaire est active en milieu neutre (pH = 7) ; la pepsine gastrique en milieu acide
(pH inférieur à 7) et la trypsine en milieu légèrement basique (pH légèrement supérieur à 7).
Plus généralement, chaque enzyme possède un pH optimal d’activité.
III. La spécificité du substrat
Objectif : Expliquer qu’à chaque enzyme son substrat
Activité : analyse du tableau
Enzyme Substrat
Amylase Lipase Maltase Lactase Amidon Lipide Maltose Lactose Acide
ribonucléase ribonucléique
Guide d’exploitation : associer chaque enzyme à son substrat
Le substrat est la molécule dont l’enzyme catalyse la transformation. Une enzyme donnée ne
peut agir que sur un seul substrat. Le nom de l’enzyme indique la nature du substrat le plus
souvent
Remarque : Sur un substrat donné, plusieurs enzymes peuvent agir ; mais chacune d’elles agit
sur une partie différente de ce substrat. C’est le cas de la trypsine et de la pepsine qui agissent
toutes les deux sur l’albumine.
IV. La spécificité de la réaction
Objectif : Expliquer qu’à chaque enzyme sa réaction
Activité : analyse du tableau
Enzyme Action
Hydrolases Déshydrogénases Déshydrogénation Oxydoréduction
Oxydoréductases Polymérases Polymérisation, hydrolyse
Guide d’exploitation : associer chaque enzyme à sa réaction
Sur un substrat donné, une enzyme ne catalyse qu’un seul type de réaction chimique : ainsi,
une enzyme digestive ne peut catalyser qu’une hydrolyse. D’autres enzymes catalysent les
oxydations. Lorsqu’une réaction catalysée est réversible (équilibre chimique), la même
enzyme peut catalyser la réaction dans les deux sens.
CONCLUSION
LECON 3 : La relation entre la structure et la fonction de la protéine
Pré requis : Définir enzyme, relever les caractéristiques d’une enzyme
Toutes les réactions biochimiques indispensables au renouvellement moléculaires et à la vie
cellulaire sont catalysées par des enzymes.
Compétence : Réaliser des expériences mettant en évidence les caractéristiques de
l’activité enzymatique.
Intérêt : connaitre le fonctionnement d’une enzyme
I. Notion de site enzymatique
Objectif : définir la notion de site enzymatique
Activité : Interprétation du document sur la spécificité de substrat telle une serrure avec sa
clé
Guide : associer les différents sites de l’enzyme au substrat
Une enzyme montre sous un certain angle une zone en forme de poche ou de sillon : c’est le
site actif. Le site actif est le domaine d’une enzyme qui se lie au substrat. La comparaison de
ce site avec d’autres régions du substrat montre une étroite complémentarité telle une serrure
et sa clé. La complémentarité entre le site actif de l’enzyme et une région très précise de son
substrat explique la spécificité enzymatique. Le site actif présente deux zones bien définies :
- le site de fixation qui reconnaît le substrat avec lequel il présente des affinités ;
- le site catalytique constitué d’acides aminés capables d’interagir avec le substrat.
I.1 Cinétique Enzymatique
Objectif : Evaluer la cinétique enzymatique
Activité : interprétation de la courbe voir bord p54
L’activité enzymatique ou cinétique enzymatique s’évalue par la quantité de produit formé
(ou quantité de substrat transformé) par unité de temps. La vitesse de la réaction enzymatique
:
- est proportionnelle à la concentration de l’enzyme ;
- varie avec le temps pour une concentration initiale de substrat donné ;
- augmente avec la concentration initiale du substrat jusqu’à un palier pour lequel la vitesse
de la réaction atteint son maximum.
L’existence de ce palier s’explique par le fait que l’enzyme se lie à son substrat, formant un
complexe enzyme – substrat. Pour une enzyme donnée, la vitesse initiale maximale est
atteinte si toutes les molécules d’enzymes sont combinées à des molécules de substrat : on dit
que l’enzyme est « saturée ».
I.2 Les fonctions du site enzymatique
Objectif : citer les fonctions du site enzymatique
Les enzymes remplissent un grand nombre de fonctions au sein des êtres vivants. Elles
interviennent :
 Dans la génération des mouvements ;
 Dans la régulation des processus cellulaires ;
 Dans la dégradation des molécules organiques (amidon) ;
 Dans les voies métaboliques
II. Notion de complexe enzyme -substrat
Objectif : Expliquer la notion de complexe enzyme substrat
Activité : interprétation du document bord P54
La fonction de l’enzyme est liée à sa structure : la complémentarité entre le site actif et une
région spécifique du substrat permet la formation d’un ensemble indispensable à la catalyse
de la réaction, ensemble appelé complexe enzyme – substrat. Ce complexe se dissocie dès
que la réaction a lieu, libérant ainsi l’enzyme pour une nouvelle fixation. Plus ce complexe
est stable, moins la réaction est rapide : (schéma)
III. Quelques applications de la catalyse enzymatique dans l’agro-alimentaire
Compétence : Appliquer la catalyse enzymatique à la production des biens de
consommation.
Les enzymes extraites des végétaux comestibles et de tissus des animaux destinés à
l’alimentation, ainsi que celles produites par des microorganismes (bactéries, levures,
champignons) sont utilisés depuis des siècles dans la fabrication des aliments.
La présure est un mélange d’enzymes naturelles provenant d’un des estomacs du veau ou de
celui d’autres animaux destinés à la consommation. Elle est utilisée dans la fabrication du
fromage. La présure contient des protéases qui coagulent le lait ce qui provoque sa séparation
en solides (le caillé) et en liquides (le petit lait). D’autres parts, on a recours à des enzymes de
la levure dans le but de faire fermenter le jus de raisins pour produire le vin.
Conclusion

L’amylase est une enzyme de la famille des hydrolases catalysant principalement l’hydrolyse
de l’amidon

Activité :

• Réaliser le protocole expérimental présenté ci-dessous

• Préparer quatre tubes à essai contenant une même quantité d’empois d’amidon (amidon +
eau chaude) et quatre tubes contenant une même quantité d’une solution d’amylase salivaire
(prendre de la salive fraiche)
• Placer deux tubes (un tube d’amidon et un tube d’amylase) dans de la glace fondante (1er lot)
• Laisser deux tubes (un tube d’amidon et un tube d’amylase) à la température ambiante (2è
lot)
• Placer deux tubes (un tube d’amidon et un tube d’amylase) au bain-marie à 37°C (3è lot)
• Placer les deux derniers (un tube d’amidon et un tube d’amylase) au bain-marie à 65°C (4è
lot)
• Attendre quinze minutes pour que chaque tube s’équilibre en température
• Au temps t=0, verser la solution d’amylase dans le tube contenant de l’amidon à la même
température
• Toutes les trois minutes, prélever quelques gouttes de chaque mélange et faire un test à
l’eau iodée
• Renseigner les résultats obtenus dans le tableau ci-dessous par positif (+) ou négatif (-)

Lot du tube Aspect ou coloration du tube


1er
2ème
3ème
4ème
Temps (min) 0 3 6 9 12

• Justifier que ce protocole expérimental permet de tester l'influence de la température sur une
enzyme…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……..
• Analyser et interpréter les résultats obtenus
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
Objectif 3 : Expliquer la notion de complexe enzyme -substrat

Activité :

• Observer les images ci-dessous et recenser des informations pour expliquer la notion de
complexe enzyme - substrat
Famille de situation : Problèmes liés à l’utilisation de la matière organique
comme source d’énergie
Exemple de situation : Déséquilibres énergétiques au sein des organismes
Catégorie d’action : Sensibilisation sur les déséquilibres énergétiques et leurs
conséquences au sein des organismes
SEQUENCE IV : L’ENERGETIQUE BIOLOGIQUE
• Situation problème:

Yaya est un athlète de renommée internationale, après ses séances d’entrainement il présente
les caractéristiques suivantes : transpiration, crampes, fatigue etc. soucieux de son état, Yaya
décide donc de passer à la récupération en prenant un repas complet. Athlète de son état le
médecin de Yaya décide de connaitre les phénomènes responsables de cette perte d’énergie. Il
mesure la dépense énergétique de Yaya avant et après le repos. Il constate que l’énergie avant
le repos est supérieure est à celle après le repos.

 Expliquer pourquoi Yaya a-t-il les crampes et présente la fatigue ?


 Quel est l’effet du repas complet pris par Yaya dans son organisme ?
 Expliquer le phénomène responsable de la dépense énergétique pendant la
récupération

Compétence : Sensibiliser sur les déséquilibres énergétiques et leurs


conséquences au sein des organismes

Leçon I : Les dépenses énergétiques des organismes


Pré requis : Définir cellule, métabolisme
Introduction
La connaissance de ses dépenses énergétiques est nécessaire pour estimer ses besoins et pour
adapter l’alimentation aux besoins.
Compétence : Mesurer les dépenses énergétiques
Intérêt : apprendre à évaluer la dépense énergétique
I- Evaluation de la dépense énergétique d’un animal
Objectif : évaluer la dépense énergétique d’un animal
L’évaluation de la dépense énergétique est obtenue par une méthode indirecte qui consiste à
mesurer la consommation de dioxygène de l’animal (calorimétrie indirecte).

a) Evaluation de la dépense énergétique d’un petit mammifère


Objectif : Evaluer la dépense énergétique d’un petit mammifère
Activité : interprétation du spiromètre bord P 65
Guide : quel est le gaz consommé par la souris ? D’où provient ce gaz ?A quoi correspond la
dénivellation P, ?
Un respiromètre ou spiromètre volumétrique est un appareil qui permet une mesure précise de
la consommation de dioxygène d’un petit animal, une souris par exemple. La consommation
d’O2 par la souris entraîne une diminution du volume de gaz contenu dans l’enceinte, et donc
une baisse de pression que mesure la dénivellation p dans le manomètre. Le niveau de liquide
dans le manomètre est ramené à sa valeur initiale (niveau 0) en injectant un volume V d’eau
dans le réservoir d’O2 pur, grâce à la burette. Ce volume V représente le volume de
dioxygène consommé par la souris.

b) Evaluation de la dépense énergétique chez l’homme


Objectif : Evaluer la dépense énergétique chez Lhomme
On admet habituellement que, pour un régime alimentaire mixte comportant glucides, lipides
et protides, la consommation d’un litre de dioxygène correspond à la libération de 20
kilojoules. La dépense énergétique s’exprime en kilojoules (kJ). Afin de pouvoir réaliser des
comparaisons entre différents organismes à divers moments, la mesure doit être rapportée à
l’unité de temps (jour ou heure) et à l’unité de masse (kg) et de surface corporelle (m2) de
l’organisme étudié. On appelle coefficient énergétique du dioxygène la quantité d’énergie
libérée par litre de dioxygène consommé. Ce coefficient varie en fonction de la nature des
nutriments utilisés.
TRAVAIL DEMANDE : Une souris de 30 g, peu active, consomme 95 ml de dioxygène en
30 minutes. Evaluer sa dépense énergétique en kJ/24 h /kg.

II. Les facteurs de variation de la dépense énergétique


Objectif : Déterminer les facteurs de variation de la dépense énergétique
II.1 Influence de la température externe.
Objectif : Déterminer l’influence de la température
Activité : interprétation du tableau
Le tableau suivant présente les variations de la dépense énergétique en fonction de la
température extérieure. L’étude est faite chez le porc.

Température Température interne Consommation d’O2 Dépense énergétique


extérieure (l/24h (kJ/24h)
20 °C 39 °C 648 13600
15 °C 39 °C 768 16 050
10 °C 39 °C 960 20 100
5 °C 39 °C 1 272 26 600
TRAVAIL DEMANDE : tracer la courbe montrant l’évolution de consommation de
dioxygène en fonction de la température extérieure. Interpréter les résultats obtenus et tirer
des conclusions.
La dépense énergétique augmente avec la baisse de la température extérieure.
II.2.Influence de l’âge et du sexe.
Objectif : déterminer l’influence de l’âge et du sexe
Activité : Interprétation du tableau
Le tableau ci-contre présente les résultats des mesures des dépenses énergétiques effectuées
dans l’espèce humaine.
Masse (kg) Dépense énergétique
(kJ/24h)
Enfants 0 - 1 an 7.3 3 380
1 – 4 ans 13.5 5 650
4 – 7 ans 20 7 650
7 – 10 ans 28 9 150
Filles 10 – 13 ans 38 9 800
13 – 16 ans 50 10 400
16 – 20 ans 54 9 650
Garçons 10 – 13 ans 37 10 850
13 – 16 ans 51 12 100
16 – 20 ans 63 12 850

La dépense énergétique augmente avec l’âge. Elle est plus importante chez les garçons que
chez les filles.
II.3. Influence de l’activité physique (exercice physique).
Objectif : déterminer l’influence de l’activité physique
Activité : interprétation du graphe
Le graphe suivant montre les variations de l’intensité respiratoire (volume de dioxygène
consommé par unité de temps et de masse d’un organisme (l/min/kg)). Le tracé se décompose
en trois temps : sujet au repos, pendant l’effort et après l’effort. (Schéma)
TRAVAIL DEMANDE : quelle est la conséquence la plus visible de l’effort physique sur la
consommation de dioxygène ? Comment évolue la dépense énergétique au cours des trois
temps ? Quelle hypothèse peut-on formuler pour rendre compte du fait que le retour au calme
ne soit pas immédiatement accompagné d’un retour de la consommation de dioxygène à sa
valeur de la phase de repos ?
La consommation d’O2 augmente au cours de l’effort et reste élevée quelques minutes après.
Il en est de même de la dépense énergétique.
Conclusion.
La dépense énergétique, bien que permanente, varie en fonction :
- des facteurs internes : activité physiologique, âge, sexe, …
- des facteurs externes : la température chez les animaux endothermes ou homéothermes c'est-
à-dire des animaux qui maintiennent leur température corporelle constante quelles que soient
les variations de la température du milieu.
NB : Plus l’animal est petit, plus sa dépense énergétique est grande : c’est la ‘’loi des tailles’’
II.4 Le métabolisme de base
Objectif: Définir métabolisme
a) Evaluation du métabolisme de base
Objectif : Evaluer le métabolisme de base
 évaluation par la mesure de la consommation de dioxygène.
 Activité : Interprétation de la courbe
L’évaluation de la consommation de dioxygène par un homme normalement vêtu au repos
absolu en fonction de la température externe permet de dresser la courbe suivante (courbe):
On appelle température de neutralité thermique la température ambiante pour laquelle
la dépense énergétique liée au maintien de la température corporelle est minimale. Elle varie
de 18 à 20 °C pour un sujet habillé.
 conditions de mesure du métabolisme basal
Le métabolisme basal chez un homme s’effectue dans des conditions très précises :
- à jeun depuis 12 heures, afin d’éliminer les dépenses liées au travail digestif ;
- au repos intellectuel (afin de réduire au minimum l’activité des neurones) ;
- au repos physique (afin de supprimer l’activité musculaire, sauf le tonus musculaire qui est
permanent) ;
- placé à une température ambiante dite de neutralité thermique, afin d’éliminer les dépenses
énergétiques liées au maintien de la constance de la température interne du corps.
Voir diagramme P66
b) Définition du métabolisme de base
Le métabolisme de base est donc la quantité de chaleur libérée par un sujet vigilant, au repos
absolu (allongé et ne pensant à rien) à une température de neutralité thermique et à jeun
depuis 12 heures.
C) Les facteurs de variation du métabolisme de base
 Activité : Interprétation de la courbe (voir ancien cours)
Le métabolisme de base varie avec : l’espèce, l’âge, le sexe et l’état physiologique.
En effet, à masse égale, il est plus élevé chez l’homme que chez la femme. Il est très élevé à la
naissance, diminue avec l’âge et s’annule à la mort de l’organisme.
Enfin, chez un même individu, certaines circonstances peuvent faire varier la valeur du
métabolisme de base : grossesse (augmentation de 10 à 20 %), pathologies de la glande
thyroïde (augmentation jusqu’à plus de 70 % parfois en cas d’hyperthyroïdie et baisse jusqu’à
moins 30 % en cas d’hypothyroïdie).
NB : le métabolisme de base s’évalue en kilojoules par unité de temps (h) et par unité de
surface corporelle (m2).
Conclusion
Les dépenses énergétiques tout comme le métabolisme de base varie en fonction de l’âge, du
sexe, l’espèce et de l’état physiologique.
Leçon 2 : Les apports énergétiques (situation problème)
Pré requis : Définir métabolisme de base
Introduction
En fonction de ses besoins alimentaires, l’homme doit manger plusieurs fois par jour. Cette
alimentation doit être diversifiée, équilibrée et catégorisée. A l’exception de l’eau, tous les
aliments que l’homme consomme sont d’origine animale ou végétale.
Compétence : Déterminer les apports énergétiques des repas
Intérêt : maitriser les apports énergétiques
I. Evaluation des apports énergétiques des repas
Objectif 1 : Evaluer des apports énergétiques des repas
Activité : Le menu type d’un adolescent se compose en gros de 50 g de tomates, 95g d’huile,
300g de thon, 250g de riz, 30g de beurre fondu, 30g de camembert, 200g d’orange et 150g de
pain.
La composition de ses différents aliments composés en (% de masse) est la suivante :
Aliment Eau Glucides Protides Lipides
composé
Tomates 94 4 1 0,3
Thon 65 0 20 15
Huile 0 0 0 100
RIZ 12 77 9 1
Beurre 14 0,5 0,5 85
CAMEMBERT 56 2 20 22
ORANGE 88 10 1 0,2
PAIN 37 54 8 1
Calculer et comparer l’apport énergétique de 90g de tomates et de 90g de camembert.
Formuler une hypothèse pour expliquer la différence constatée.
NB : 1g de glucides produit 4kcal ou 17kj
1g de protides produit 4kcal ou 17kj
1g de lipides produit 9kcal ou 38Kj
La quantité d’énergie que la consommation d’un aliment apportera à l’organisme peut être
connue. Cette quantité d’énergie s’exprime en kilocalories ou kilojoule. 1kcal=4,18kj. L’eau
et les sels minéraux n’ont aucune valeur énergétique.
II. Les apports énergétiques conseillés
Objectif : Maîtriser les apports énergétiques conseillés
a) Les valeurs
• Activité : Exploitation les informations de l’activité précédente et servez-vous
également de vos connaissances pour répondre aux questions ci-dessous
Sachant qu’un adolescent de 66kg a besoin de 11670 kj pour couvrir ses dépenses
énergétiques. Tirer une conclusion
Les apports énergétiques correspondent aux calories issues des aliments et boissons que nous
consommons. Ces derniers contiennent des glucides, des lipides et des protéines qui
fournissent de l’énergie.
: 1g de glucides produit 4kcal ou 17kj
1g de protides produit 4kcal ou 17kj
1g de lipides produit 9kcal ou 38Kj
Les apports énergétiques conseillés dépendent du stade de la croissance et du niveau d’activité
physique. Il varie entre 2100 et 2900kcal par jour chez les filles et 2400 et 3500 kcal chez les
garçons.
b) La répartition des apports
La répartition des apports énergétiques conseillée est de :
 15% pour les protéines
 45-50% pour les glucides
 35-40% pour les lipides
Conclusion
L’équilibre entre les dépenses et les apports énergétiques permet d’assurer une stabilité du
poids corporel, ce qui est indispensable pour le maintien d’un bon état de santé

Une balance énergétique est dite équilibrée lorsque les apports alimentaires équivalent
avec les dépenses énergétiques comme le montre le schéma ci-dessous
Exemple de situation : Conversion de l’énergie des métabolites en énergie utilisable par
les cellules (situation problème)

Leçon3 III : Dépenses énergétiques produites par la respiration et par la fermentation


Pré requis : Définir respiration et fermentation et établir la différence entre les deux
phénomènes. Définir réactions cataboliques
Introduction
Respiration et fermentation sont deux fonctions au cours desquelles les nutriments, formes de
stockage d’une énergie chimique potentielle, sont dégradés pour libérer de l’énergie chimique
directement utilisable par les cellules : ce sont des réactions de dégradation (réactions
cataboliques). Puisque ces réactions cataboliques produisent de l’énergie, elles sont dites
exergoniques ou exothermiques. Par contre, les réactions de synthèse (biosynthèse des
protéines par exemple) consomment de l’énergie : ce sont des réactions anaboliques ; elles
sont qualifiées d’endothermiques ou endergoniques.
Compétence : réaliser la mise en évidence de la respiration de certains organismes
Intérêt : maitriser les dépenses énergétiques par la respiration et la fermentation

I. Dépense énergétique produite par la respiration cellulaire


Objectif : Evaluer les dépenses énergétiques produites par la respiration
a) Quelques expériences
Objectif : réaliser une expérience de mise en évidence de la respiration
Activité : mise en évidence de la respiration des levures courbe
Des levures sont mises en suspension dans l’eau à raison de 10g/L environ puis constamment
oxygénés à l’aide d’un bulleur d’aquarium. Trente heures plus tard, on place 5ml de cette suspension
dans l’enceinte du bioréacteur. On observe sur l’écran l’évolution de la teneur en dioxygène du milieu.
On injecte dans l’enceinte 0,1 ml d’une solution de glucose à 5%.
Question : pourquoi la teneur en dioxygène du milieu évolue-t-elle différemment avant et après
injection d’une solution de glucose dans l’enceinte contenant les levures.
La respiration est une fonction biologique qui consiste à dégrader complètement une substance
organique (métabolite) en présence du dioxygène, aboutissant à une libération d’énergie et des
composés uniquement minéraux
b) L’intensité respiratoire(IR)
Objectif : évaluer l’intensité respiratoire
Activité : Un rat de 150 g est placé dans un respiromètre dont la température de l’enceinte est
ambiante (18 °C) et la pression atmosphérique normale. Au bout de 12 minutes, ce rat absorbe 74 ml
d’O2. Evaluer son IR en l/h/kg.
L’intensité respiratoire est la quantité de dioxygène consommée ou de dioxyde de carbone rejetée par
unité de temps et par unité de masse de l’organisme. On l’exprime généralement en l.h-1.kg-1.

c) Le quotient respiratoire(QR)
Objectif : Evaluer le quotient respiratoire
Activité : Une souris de 20 g placée dans un respiromètre volumétrique à 18 °C et sous une pression
atmosphérique normale consomme 25.6 ml de dioxygène en 12 minutes. En supprimant l’absorbeur de
CO2, on laisse couler après 12 minutes, 3.8 ml d’eau de la burette graduée pour ramener la
dénivellation dans le manomètre au niveau 0. Evaluer le QR de cette souris.
 Définition :
Le quotient respiratoire d’un être vivant désigne le rapport du volume de CO2 dégagé au volume d’O2
consommé pendant le même temps. Il n’a pas d’unité.
 Méthode de mesure approchée :
En utilisant le respiromètre volumétrique, on mesure d’abord l’intensité respiratoire de l’animal. On
répète ensuite la manipulation en supprimant l’absorbeur de CO2. Il se crée une dénivellation dans le
manomètre. Après compensation de la dénivellation, on mesure le volume d’eau écoulée de la burette.
Il correspond à un volume différentiel (Vd)
c. Variations de l’IR et du QR.
IR varie en fonction de l’activité physique, de la température externe chez les endothermes, de l’âge,
du sexe et de l’état physiologique. D’une manière générale, l’IR est étroitement liée à la libération
d’énergie par l’organisme.
Calcul du QR de Quelques aliments
- Glucides (cas du glucose) : C6 H12 O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O + 2860 kJ. QR = 6V0/6V0 = 1.
- Lipides (cas de la trioléine): C57 H104 O6 + 80O2 → 57CO2 + 52H2O + 35160 kJ. QR =
57V0/80V0 = 0.7125.
- Protides: QR théorique ≈ 0.85 (valeur obtenue la méthode de pondération des masses de Berthelot).
On peut donc conclure que le QR varie selon les aliments ingérés. Il renseigne sur la nature des
nutriments impliqués dans les phénomènes respiratoires. Dans le cas d’une alimentation équilibrée
(comportant glucides, lipides et protides), il est admis conventionnellement que QR = 0.85.

II. Dépense énergétique produite par les fermentations (alcoolique, acétique,


butyrique)
Objectif : Réaliser la mise en évidence de certaines fermentations.
a) Mise en évidence
Objectif : Mettre en évidence les fermentations
Activité 1 : mise en évidence de la fermentation alcoolique P68 dispositif expérimental
La fermentation alcoolique est la transformation anaérobie du glucose en éthanol et en dioxyde de
carbone (Lavoisier ; Gay Lussac, 1810).
C6 H12 O6 → 2CO2 + 2C2 H5 OH + 138 kJ.
La réaction est catalysée par des enzymes produites par les levures de bière (genre Saccharomyces).
Activité 2 : Mise en évidence de la fermentation lactique
La fermentation lactique est la transformation anaérobie du lactose du lait frais en acide lactique
(lactate). Cet acide fait coaguler la caséine du lait, transformant ainsi le lait en lait caillé (principe de
fabrication du fromage).
C12H22O11 + H2O → 4CH3CHOH-COOH + E
L’énergie libérée est de 272 kJ par mole de lactose fermenté. Les agents de la fermentation lactique
sont des espèces de bactéries lactiques (lactobacilles en bâtonnets et les streptocoques en chaînettes).
On a pu démontrer expérimentalement que l’acidification du milieu est fonction du développement des
bactéries
Activité 3 : Mise en évidence de la fermentation acétique P68 (dispositif expérimental)
Expliquer la dénivellation h
La fermentation acétique est la transformation aérobie de l’éthanol en acide acétique (acide
éthanoïque). Elle permet de transformer le vin en vinaigre.
C2H5OH + O2 → CH3COOH + H2O + Energie.
Ethanol acide acétique
Les agents de la fermentation acétique sont les bactéries acétifiantes (Mycoderma aceti). Elles se
développent en surface, formant un voile bactérien appelé « mère de vinaigre ». L’énergie libérée au
cours de ce processus est utilisée par le Mycoderme pour son métabolisme.
Activité 4 : Fermentation butyrique
La fermentation butyrique est la transformation anaérobie de l’amidon et de la cellulose en acide
butyrique (CH3(CH2)2COOH) et en CO2 ; avec libération d’énergie. La réaction est catalysée par les
enzymes produites par les bactéries du genre Clostridium.
Conclusion.
Les fermentations sont des réactions de dégradation incomplète qui produisent de l’énergie utilisable
par les cellules
b) Applications des fermentations
Objectif : Appliquer la fermentation dans la fabrication des boissons, vinaigre et production du
biogaz
- Fabrication des boissons (vin, bière), des vinaigres (blanc, de cidre.. .)
La fermentation est une étape de la fabrication de la bière. Cette étape consiste à ensemencer le mout
avec une certaine quantité de levures afin que ces levures transforment les sucres présents en alcool et
en CO2. Il existe quatre types de fermentation : basse, haute, spontanée et mixte
- Production du biogaz
IV. Les mécanismes de la respiration, de la fermentation et localisation cellulaire
Objectif : Etudier les mécanismes de la respiration, de la fermentation et les localiser
a) Le mécanisme de la respiration cellulaire et localisation
Activité : Observation et schéma respiration
L’observation microscopique des cellules de levure montre l’existence des mitochondries dont le
degré de développement diffère selon que la cellule se trouve en aérobiose ou en anaérobiose. En
effet, ces organites se raréfient et s’atrophient, devenant difficilement visibles en anaérobiose. On peut
donc penser que les mitochondries interviennent dans la respiration. Les mitochondries sont présentes
dans toutes les cellules (à l’exception des cellules procaryotes comme les bactéries). Leur structure et
leur fonction sont toujours les mêmes quelle que soit la cellule considérée.
La composition chimique (P70) et l’équipement enzymatique des mitochondries confirment que ces
organites sont spécialisés dans la synthèse de l’ATP : ce sont les « centrales énergétiques » de la
cellule eucaryote vivante.
La catalyse complète des nutriments (glucose) au cours de la respiration se fait en deux phases :
- une 1ère phase qui aboutit à la formation de l’acide pyruvique par déshydrogénations successives du
glucose : c’est la glycolyse. Elle a lieu dans le hyaloplasme.
- Une 2ème phase qui consiste en des réactions de déshydrogénation et de décarboxylation permettant
l’oxydation complète de l’acide pyruvique : c’est le cycle de Krebs ou cycle de l’acide citrique. Il a
pour siège la matrice mitochondriale.
 LA GLYCOLYSE
Qu’il s’agisse de la respiration ou de la fermentation, la dégradation du glucose débute toujours dans
le hyaloplasme de la cellule par une glycolyse. Le déroulement de la glycolyse est un processus
complexe. On peut cependant retenir :
- qu’il ne consomme pas de dioxygène ;
- qu’il existe dans la respiration et la fermentation ;
- qu’il comprend dix réactions catalysées chacune par une enzyme spécifique et produisant une série
de métabolites intermédiaires entre le produit initial (glucose) et le produit final (acide pyruvique) ;
- que le bilan énergétique de la glycolyse se traduit par la synthèse de 2 moles d’ATP par mole de
glucose oxydé ;
- que la réaction fondamentale est une déshydrogénation, catalysée par une déshydrogénase,
correspondant à une réaction d’oxydoréduction qui nécessite la présence d’un accepteur ou
transporteur universel d’hydrogène oxydé (T+). Il s’agit dans ce cas spécifique de la nicotinamide
adénine dinucléotide oxydé (NAD+) ;
 CYCLE DE KREBS
Le cycle de Krebs est une série de décarboxylations oxydatives, de déshydrogénations, associées à des
réductions des transporteurs et à des hydratations qui dégradent progressivement le radical acétyle fixé
par le coenzyme A sur l’acide oxaloacétique. Cet acide est régénéré à la fin du cycle, alimentant ainsi
le cycle. Le cycle de Krebs se déroule dans la matrice de la mitochondrie. Il permet la libération de
dioxyde de carbone, la production d’une quantité réduite d’ATP et conduit à la formation d’un grand
nombre de transporteurs réduits (TH2) qui sont ré oxydés dans la chaîne respiratoire (chaîne
d’oxydoréduction) située dans la membrane interne de la mitochondrie, ce qui permet ensuite la
synthèse d’une grande partie des molécules d’ATP, grâce aux sphères pédonculées. (SCHEMA
RESPIRATION)
b) Le mécanisme de la fermentation alcoolique et localisation
Activité : schéma fermentation alcoolique
L’acide pyruvique est d’abord décarboxylé. Le métabolite qui en résulte (l’acétaldéhyde) est ensuite
réduit en éthanol avec régénération du transporteur d’hydrogène. Les deux réactions successives sont
donc : Acide pyruvique → acétaldéhyde + CO2.
Acétaldéhyde + TH2 → éthanol + T+.
NB : Ces réactions d’oxydoréduction ne libèrent pas une quantité suffisante d’énergie pour permettre
la synthèse d’ATP : l’énergie est alors libérée sous forme de chaleur. Les fermentations produisent
l’ATP seulement au cours des réactions de la glycolyse.

IV. Le rendement énergétique de la respiration et de la fermentation


Objectif : Calculer le rendement énergétique
Activité : Schémas de la respiration et fermentation
Le rendement énergétique est le rapport entre l’énergie qui est effectivement récupérée sous forme
d’ATP et l’énergie totale fournie.
 Cas de la respiration.
Prenons pour métabolite une mole de glucose qui représente une énergie chimique potentielle de 2860
kJ. D’après le schéma précédent, le rendement énergétique de la respiration est de 1178/2860 x 100 =
41.18 %.
 Cas de la fermentation
Soit une molécule de glucose dégradée par fermentation alcoolique. D’après le schéma de la page 69,
on peut évaluer le rendement énergétique de la fermentation : 62 / 2860 x 100 = 2.16 %.
V. Comparaison entre la respiration et la fermentation
Objectif : Comparer la respiration et la fermentation
Activité : A partir des activités précédentes comparer la respiration à la fermentation
respiration Fermentation
dégradation
Energie
Rendement
localisation

Conclusion
Respiration et fermentation sont deux processus libérateurs d’énergie dont le rendement énergétique
est très différent : il est relativement bas dans le cas de la fermentation. Cette différence s’explique par
le fait que la libération de l’énergie chimique du métabolite est complète dans le cas de la respiration
et partielle dans le cas de la fermentation. NB : la chaleur rayonnée (dissipée) n’est pas inutile. Chez
les animaux homéothermes (à sang chaud), cette chaleur sert au maintien de l’homéothermie

• A l’aide de tes connaissances et de l’exploitation du document ci-dessous utiliser un


vocabulaire scientifique bien choisi pour répondre aux questions posées

Des levures sont cultivées depuis 24 h dans un milieu minéral, oxygéné grâce à un bulleur. On
se propose de mettre en évidence à l’échelle cellulaire les échanges gazeux caractéristiques. On
cherche également à montrer si ces échanges gazeux sont dépendants de la mise à disposition des
cellules d’un nutriment organique. A cet effet, un dispositif d’ExAO, avec sondes mesure les
concentrations en dioxygène et dioxyde de carbone dans le milieu. On dispose également d’une
solution de glucose que l’on peut injecter à tout moment dans le milieu. Le milieu est agité en
permanence mais l’enceinte contenant la suspension de levures est fermée de telle sorte qu’il n’y’a
plus d’échanges entre le milieu de culture et l’air ambiant

Figure 27.a :
Les résultats des mesures effectuées sont renseignés dans le tableau ci-dessous

Temps (min) 0 1 2 3 4 5 6 7
Concentration O2 dissout (mg/l) 4,6 4,6 4,6 4,3 3,9 2,6 1,6 00
Concentration CO2 (nM/l) 0,17 0,17 0,17 0,18 0,2 0,25 0,30 0,34

Tableau 23 : variations des concentrations de gaz (O2 et CO2) dans une culture de levures

• Tracer le graphique montrant l’évolution au cours du temps des concentrations en dioxygène et en


dioxyde de carbone dans le milieu)

• On distingue les fermentations selon le type de produits libérés à l’extérieur par le


microorganisme fermentaire. Par exemple, on a :

• la fermentation alcoolique réalisée par des levures du genre Saccharomyces conduisant à la


libération d’alcool et de CO2. Elle est à la base de la production de la bière, du cidre, du pain et du vin
;
• la fermentation lactique réalisée par des bactéries dites lactiques conduisant à la production
d’acide lactique. Elle est réalisée par des bactéries appartenant aux genres Lactococcus, Lactobacillus
et
Streptococcus. Elle intervient dans la production de yaourts, laits fermentés, fromages, saucissons,
• la fermentation butyrique est le fait de bactéries du genre Clostridium ; c’est la fermentation
type des boîtes de conserve avariées, des ensilages de mauvaise qualité, des choucroutes ratées. Elle
conduit à la formation d’acide butyrique et de CO2
• la fermentation acétique elle est toute particulière car, elle se déroule en aérobie. Elle
conduit en présence d’acétobacter à la formation de l’acide acétique (vinaigre)

Compléter le tableau ci-après :

Types de Substrats Agents Produits


Equation-bilan
fermentation initiaux responsables organiques formés

fermentation
alcoolique

Fermentation
lactique

fermentation
butyrique

Fermentation
acétique

• L’utilité des fermentations n’est plus à démontrer. Le schéma ci-dessous présente un processus
de traitement des déchets ménagers.

• A partir de ce schéma décrire le processus de production du biogaz en ressortant clairement le


rôle de la fermentation dans ce processus
Figure 28.b : procédés de traitement des déchets ménagers

Objectif 4 : Localiser et expliquer les mécanismes de la respiration et de la fermentation cellulaire

Pré requis :

Selon les conditions du milieu, la dégradation du glucose peut se faire de manière complète
en aérobiose: c’est la respiration cellulaire ou de manière incomplète en anaérobiose: c’est la
fermentation

Activité :

• Exploiter les documents ci-dessous ainsi que les observations précédentes pour
déterminer certaines caractéristiques des métabolismes de la respiration et de la fermentation,
pratiqués par des organismes tels que les levures

• Le schéma ci-dessous présente le bilan simplifié du catabolisme en aérobie du glucose. Observer


le attentivement afin d’identifier et de localiser (compartiments cellulaires) les différentes étapes de
ce processus
Figure 30.d : bilan simplifié du catabolisme en aérobie du glucose
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….

Objectif 5 : Expliquer et évaluer le rendement énergétique de la respiration et celui de la


fermentation

Pré requis :

La dégradation complète d’une molécule de glucose libère 2.460 KJ correspondant à l’énergie


potentielle par mole soit 100%
La formation d’une molécule d’ATP consomme environ une énergie de 30 KJ
Activité :

• Exploiter les documents ci-après et vos observations précédentes pour répondre aux
questions posées

• Rendement énergétique de la respiration

• Rappeler le nombre de molécules d’ATP formées au cours de la


respiration………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………

• Calculer la valeur énergétique correspondant au nombre de molécules d’ATP formées au cours de


la respiration

• En déduire le rendement énergétique de la respiration

Objectif 6 : Etablir une comparaison entre la respiration et la fermentation

Pré requis :
La respiration et la fermentation sont deux façons différentes de produire de l’énergie(ATP)
à partir d’un même métabolite organiques
Activité :

• Exploiter les documents ci-après et vos observations précédentes pour répondre aux
questions posées

• On soumet à votre analyse les tableaux ci-dessous

Etapes de la dégradation incomplète du Etapes de la dégradation complète du glucose en


glucose en anaérobie : fermentation aérobie : fermentation : respiration cellulaire
Noms des étapes Localisation Noms des étapes Noms des étapes
cellulaire
Glycolyse Cytoplasme Glycolyse Cytoplasme
Fermentation Cytoplasme Cycle de Krebs Matrice
lactique mitochondriale
Phosphorylation oxydative Membrane interne des
mitochondries
Tableau 28 : résumé du processus de dégradation du glucose
• Compléter le tableau comparatif de la respiration et de la fermentation ci-dessous
Respiration Fermentation
Présence d’oxygène

Réactifs

produits finaux

localisation,
Accepteur final d’électrons et
H+
lieux de production des
composés réduits (R’H2)
lieux de d’oxydation composés
réduits (R’H2)
dégradation du substrat de
départ (totale ou partielle)
nombre d'ATP produit,

rendement énergétique
Rapidité de régénération de
l’ATP

Famille de situations : Problème liés à l’utilisation de l’énergie solaire dans les écosystèmes
Exemple de situations : Conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique
Catégorie d’action : Sensibilisation sur le rôle joué par les végétaux verts à travers la
photosynthèse au sein de l’environnement.
SEQUENCE V : LA CONVERSION DE L’ENERGIE LUMINEUSE EN ENERGIE
CHIMIQUE
Situation problème :

Compétence : Sensibiliser sur le rôle joué par les végétaux verts à travers la photosynthèse au
sein de l’environnement.

Leçon 1 : Captage de l’énergie lumineuse par les végétaux verts(Rappel)

Introduction

Compétence : Réaliser la mise en évidence de l’émission des radiations par la lumière


blanche et de l’absorption des radiations lumineuses par la chlorophylle.

Intérêt : connaitre les radiations absorbées par les végétaux verts

I. La chlorophylle

Objectif : définir chlorophylle et identifier les pigments chlorophylliens

II. L’absorption de la lumière par la chlorophylle.

Objectif : Relever les différents spectres de la chlorophylle

a) Spectre d’émission de la lumière blanche

Activité :

b) Spectre d’absorption de la chlorophylle

Activité :
c) Spectre d’action (Expérience historique de Thomas ENGELMANN

Activité :

Conclusion : Les végétaux verts captent de l’énergie lumineuse et l’utilisent pour la synthèse
de leurs matières organiques.

Leçon 2 : Mécanisme de la photosynthèse

Introduction
Les végétaux chlorophylliens synthétisent les substances organiques (glucides, protides,
lipides) en utilisant l’énergie lumineuse captée par la chlorophylle logée dans les
chloroplastes : C’est la photosynthèse.
Compétence : Réaliser des expériences de la mise en évidence des réactions de la phase claire
de la photosynthèse et de l’incorporation du carbone dans les molécules organiques.
Intérêt : connaitre le mécanisme de la photosynthèse
I. Ultrastructure des chloroplastes
Objectif : décrire l’ultrastructure d’un chloroplaste
Activité : observation du schéma d’un chloroplaste au ME
Au microscope électronique, un chloroplaste apparaît entouré de deux membranes (une interne et une
externe). La membrane interne limite le stroma d’aspect granuleux dans lequel baignent les
thylakoïdes (sacs clos et aplatis disposés parallèlement les uns par rapport aux autres). C’est à leur
niveau que sont localisés les pigments photosynthétiques.
Structure ou compartiment Constituants essentiels
Enveloppe : membrane interne et membrane Lipides ; caroténoïdes - protéines : * de structure
interne et de transport
Stroma - gel riche en protéines : nombreuses protéines
dont Rudi-P-carboxylase* ou carboxylase
(Rubisco) - ARN et ADN ; - Amidon ; - Lipide
thylakoides Pigments : * chlorophylle * caroténoïdes -
Protéines : * transporteurs d’électrons ; * ATP
synthétases

II. Les deux grandes étapes de la photosynthèse


Objectif : décrire les étapes de la photosynthèse
Activité : Expérience de Gaffron et Coll(1951)
Du dioxyde de carbone radio actif est introduit dans une suspension d’algues fortement
éclairée et la vitesse d’absorption du carbone radio actif est mesurée. Lorsque la suspension
est placée à l’obscurité, le carbone continue à être incorporé pendant 5 à 20 secondes à
condition que les algues aient reçu une forte illumination préalable d’au moins 10 min. Dans
le cas contraire l’incorporation du carbone cesse des que les algues sont transférées à
l’obscurité.
Quelles sont les différentes phases de la photosynthèse ?
La photosynthèse se déroule en deux phases : la phase claire et la phase sombre
a) La phase claire ou phase lumineuse
Objectif : décrire la phase claire
-Expérience de Hill(1937)
Les chloroplastes isolées libèrent du dioxygène en présence de la lumière ; toutefois
l’addition d’un oxydant est indispensable. Cette expérience, réalisée ultérieurement à partir de
granums isolées, montre que les thylakoides sont le siège des réactions d’oxydo réduction.
Activité : Expérience de Ruben et Kamen (1940)
Une suspension d’algues fortement éclairée est placée dans une eau marquée par l’isotope
radioactif 18O (H218O). Le dioxygène qui est dégagé à la lumière seulement contient
uniquement des atomes d’oxygène radioactifs.
Quel est l’origine du dioxygène dégagé ?
En présence de la lumière, on assiste à la photodissociation de l’eau (ou photolyse de l’eau).
Pendant la phase lumineuse ou claire ou photochimique l’énergie lumineuse est captée par la
chlorophylle et convertie en énergie chimique. La chlorophylle excitée par la lumière cède des
électrons à une chaîne des transporteurs d’électrons juxtaposée dans la membrane des
thylakoïdes. L’accepteur final T de cette chaîne d’oxydoréduction photosynthétique est
localisé dans le stroma. L’absence de ce transporteur final bloque la chaîne photosynthétique.
La photolyse de l’eau régénère la chlorophylle : la réduction de la chlorophylle oxydée
est assurée par une réaction d’oxydoréduction avec l’eau. En effet, la molécule d’eau par
photolyse fournit les électrons qui réduisent la chlorophylle.
Parallèlement, cette photolyse produit :
- le dioxygène qui est rejeté ;
- des protons H+ qui sont pris en charge par des molécules assurant leur transport
dans le chloroplaste et qui activent des enzymes ATP synthétases ; ces dernières catalysent la
synthèse de l’ATP.
Le bilan de cette phase préparatoire de la photosynthèse est :
- de l’énergie chimique sous forme d’ATP ;
- de l’hydrogène associé à des transporteurs.
c) La phase sombre ou phase d’assimilation du dioxyde de carbone
Objectif : décrire la phase sombre
Activité : Expérience de Ruben et Kamen (1940)
Montre que le dioxygène est libéré à partir de l’eau qui est ainsi oxydée. Cette oxydation
n’intervenant qu’en présence de lumière, les thylakoides réalisent une photolyse de l’eau.
Activité : Expérience de Calvin et Benson
Des chlorelles sont maintenues en suspension dans un récipient éclairé ou barbote de l’air
enrichie en dioxyde de carbone à 4%. A l’aide d’une pompe, les chlorelles peuvent être
refoulées dans une tubulure transparente qu’elles parcourent en un temps déterminé par le
débit d la pompe. Elles sont ensuite tuées dans l’alcool bouillant qui bloque instantanément
toutes les réactions biochimiques. En un point variable de la tubulure, on injecte du dioxyde
de carbone marqué (CO214) ; le temps pendant lequel les algues peuvent incorporer le C
radioactif dans les produits synthétisées peut donc varier de une à plusieurs secondes suivant
le point d’injection du dioxyde de carbone 14 dans la tubure.
Calvin et Benson ont ainsi pu déterminer ,en fonction du temps de mise en présence des
algue avec le dioxyde de carbone radioactif, qu’elles molécules étant elles-mêmes
radioactives sont donc repérables pour autoradiographie.
Recherchez dans ce protocole expérimental la méthode permettant de faire varier le temps de
mise en présence des algues avec le dioxyde de carbone radioactif. Justifier l’utilisation d’une
tubulure transparente.
Les expériences de Calvin et Benson établissent dans quel ordre se forment les molécules
organiques incorporant du dioxyde de carbone « marqué » au carbone 14 et permettent de
comprendre quelles sont les réactions biochimiques successives assurant les synthèses
organiques.
d) Le couplage phase claire-phase sombre
En général, on peut résumer l’ensemble du mécanisme de la photosynthèse ainsi qu’il suit
:(schéma)
 Une consommation de l’ATP et du TH2
Grace à d’autres enzymes du stroma, les molécules en C3 produites par la carboxylase sont
transformées en petites molécules glucidiques. Cette transformation consomme de l’ATP et
TH2, qui ont été produits par les réactions photochimiques intervenant dans les thylakoides
éclairées. Réciproquement les thylakoides ne peuvent continuer de fournir l’ATP et du TH2
qu’à condition de disposer d’ADP et de T, substances libérées par les réactions du stroma.
IV .3 Importance de la photosynthèse
Objectif : Donner l’importance de la photosynthèse
 Produire le dioxygène
 Créer des molécules organiques à partir du dioxyde de carbone
 Produire la matière première pour les consommateurs de premier ordre de la chaine
alimentaire
IV. 4- Les réactions de la photosynthèse et le programme génétique
Objectif : établir le lien entre la photosynthèse et le programme génétique
L’information génétique d’un être vivant est l’ensemble des gènes portés par ses
chromosomes et dirigeant le fonctionnement de ses cellules. Les réactions de la photosynthèse
se déroulent dans les conditions compatibles avec la vie et nécessite des enzymes qui elles
sont des protéines synthétisées sous codage de l’information génétique.

CONCLUSION
Les végétaux chlorophylliens synthétisent les substances organiques (glucides, lipides,
protides) en utilisant l’énergie lumineuse captée par la chlorophylle logée dans les
chloroplastes : C’est la photosynthèse.

• Pour mieux comprendre les mécanismes se déroulant en phase d’éclairage dans la membrane
thylacoïdale, le schéma ci-dessous vous est présenté.
Figure 34.c : configuration spatiale de la chlorophylle « a » suite à une absorption de lumière

• Nommer le pigment chlorophyllien qui absorbe principalement l’énergie lumineuse


…………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
• Présenter les modifications de la configuration spatiale de ce pigment chlorophyllien suite à cette
absorption……………………………………………………………………………………………………………………………………………
………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
Famille de situation :
Exemple de situation : Transfert de l’énergie dans les écosystèmes
Catégorie d’action : Réduction des conséquences néfastes des activités humaines sur les
ressources naturelles

SEQUENCE VI : LE FLUX D’ENERGIE ET LE CYCLE DU CARBONE ET DE L’AZOTE


DANS LES ECOSYSTEMES
Situation problème :
lors d’une excursion dans le jardin zoo botanique de Mvog Betsi , les élèves de PD du lycée
de Zamengoé se sont intéressés à la faune et à la flore de ce jardin. Ils ont constaté que
certains animaux se nourrissaient de plantes tant disque d’autres se nourrissaient de viandes,
d’autres encore des animaux morts. Ils se sont donc proposé d’étudier certains échanges au
sein de cette communauté d’êtres vivants du jardin zoo botanique.
 Que constitue cette communauté dans ce jardin ? écosystème
 Qu’est ce qui lie ou maintient les individus au sein de cette communauté ?chaine
alimentaire ; transfert d’énergie
 Quel est le rôle joué par les microorganismes du sol ?recyclage
Compétence : Réduire des conséquences néfastes des activités humaines sur les
ressources naturelles
Leçon I : Le flux d’énergie dans un écosystème
Pré requis : définir écosystème

Introduction
Un écosystème est une entité biologique formée d’un biotope et d’une biocénose
Un biotope représente le milieu de vie des êtres vivants et la biocénose représente l’ensemble des êtres
vivants. L’écosystème est l’élément fonctionnel de base de la biosphère ; il se maintient par
l’intermédiaire d’un flux d’énergie et donc de matière entre ses différentes composantes en interaction
permanente.
Compétence : Sensibiliser dans le cadre de la lutte contre les conséquences des activités humaines
néfastes sur le cycle de carbone
Intérêt : connaitre le fonctionnement d’un écosystème
I. Organisation d’un écosystème
Objectif : Décrire l’organisation d’un écosystème, analyser les pyramides écologiques et relever le
flux et la dissipation de l’énergie dans un écosystème
Activité : Exploiter le schéma et le texte ci-après et répondre aux questions posées
La place d'un être vivant dans une chaîne trophique représente son niveau trophique. Il en existe trois
comme l’indique le schéma ci-dessous

Figure : illustration d’un réseau trophique


Dans un écosystème donné, on rencontre les êtres vivants suivants : aigle, chenille, gazelle,
hibou, grenouille, lézard, lion, ver de terre, rat, avocatier, sauterelles, vipère, herbes, champignon,
bactéries
 Identifier les différents niveaux trophiques
 Ranger ces êtres vivants par niveaux trophiques en précisant leur régime alimentaire
• Avec ces êtres vivants, Construisez une chaine alimentaire ayant au moins 6 maillons
a) Les différents niveaux trophiques d’un écosystème
Une chaîne alimentaire ou chaîne trophique est un ensemble de relations unissant d’un point de vue
alimentaire, les différents niveaux trophiques d’un écosystème. Un réseau trophique est un ensemble
de relation unissant d’un point de vue alimentaire les différents êtres vivants d’une biocénose. Il est
formé de plusieurs chaînes alimentaires ayant des maillons communs.
Un niveau trophique est une étape de la circulation de la matière dans un écosystème.
On définit alors :
- le niveau des producteurs primaires, noté P, qui fabriquent leurs matières organiques à partir des
matières minérales et de l’énergie solaire : ce sont les autotrophes ;
- le niveau des producteurs secondaires, hétérotrophes, qui prennent la matière organique chez les
producteurs primaires : ce sont les consommateurs de premier ordre (C1) ;
- le niveau des producteurs tertiaires formé par les carnivores qui consomment les végétariens : ce sont
les consommateurs de deuxième ordre (C2) ;
- le niveau des decomposeurs
b) Les pyramides écologiques
Les pyramides écologiques sont des formes de représentation graphiques indiquant les rapports
quantitatifs entre les différents niveaux trophiques. Chaque niveau est alors représenté par un rectangle
dont l’aire est proportionnelle à sa biomasse ou à son équivalent énergétique.
Il existe trois types de pyramides écologiques :
- les pyramides des biomasses qui représentent la masse en matière sèche des êtres vivants occupant
chaque niveau trophique à un moment donné.
- les pyramides des productivités qui traduisent la biomasse sèche produite à chaque niveau trophique
par unité de surface et par unité de temps.
- les pyramides des énergies estiment pour chaque niveau trophique la quantité d’énergie qui
correspond à la biomasse par unité d’aire ou de volume et par unité de temps.
I.1.2- Le flux et la dissipation de l’énergie dans un écosystème
Objectif : Etablir la relation entre le flux d’énergie dans un écosystème
Activité : Observer le schéma ci-après qui représente le transfert d’énergie et de matière
organique le long d’une chaine alimentaire donnée et répondre aux questions posées

Figure : transfert d’énergie et de matière organique le long d’une chaine alimentaire donnée
• Indiquer l’origine de l’énergie qui circule dans la chaine alimentaire……………

• Rappeler le mécanisme qui permet l’incorporation de cette énergie dans cette chaine
trophique……….

• Indiquer la forme sous laquelle cette énergie est transférée d’un maillon à un
autre…………………

• Expliquer les mécanismes de dissipation de l’énergie au niveau d’un maillon (exemple le


consommateur d’ordre 1)…………………………………

La dissipation ou la perte de l’énergie dans un écosystème se déroule à plusieurs niveaux :


 les pertes à chaque niveau trophique.
Une partie seulement de l’énergie absorbée par un organisme est finalement stockée dans les
molécules organiques qu’il produit et se trouve donc disponible pour les consommateurs du
niveau trophique suivant.
 Les pertes au niveau des producteurs primaires.
Les végétaux chlorophylliens utilisent l’énergie solaire pour faire la synthèse des constituants
organiques : ce sont donc des producteurs primaires de l’écosystème. Ils dégradent une grande
partie de ces molécules organiques par respiration pour se procurer de l’énergie dont ils ont
besoin. On peut donc distinguer :
- la production primaire brute qui désigne l’ensemble des matières organiques produites par
photosynthèse ;
- le rendement photosynthétique brut qui évalue le pourcentage de l’énergie lumineuse
stockée par le chloroplaste dans la matière organique produite ;
- la production primaire nette qui désigne la quantité de matières réellement disponible pour
les consommateurs de premier ordre. Schéma P98 et formule
PN : production primaire nette. PN = PB – RP avec PB : production primaire brute.
RP : respiration des producteurs.
 Les pertes au niveau des consommateurs.
Activité : bilan énergétique d’une plante P98
Une partie des aliments ingérés (I) par les consommateurs est rejetée sans être assimilée (NA
: matière non assimilée). Parmi les aliments effectivement assimilés (A : matière assimilée),
une partie est dégradée par la respiration ou fermentation (R) et fournit ainsi l’énergie
nécessaire au fonctionnement de l’organisme du consommateur. L’autre partie est stockée
dans la biomasse et mise à la disposition du niveau trophique suivant. Pour chaque catégorie
de consommateur, on peut apprécier l’efficacité de l’utilisation des aliments en mesurant les
rendements écologiques suivants :
- Rendement d’assimilation (RA) qui traduit l’efficacité avec laquelle les aliments sont
digérés et absorbés par un organisme : formule RA=A/I×100
- Rendement de production (RP) qui montre quelle part des aliments absorbés est
effectivement intégrée dans la matière vivante : RP=P/A×100
- Rendement écologique de croissance (REC) qui correspond au rapport entre ce que les
consommateurs d’un niveau trophique donné mettent à la disposition du niveau trophique
suivant et ce qu’ils prélèvent dans la production du niveau trophique précédent.
REC=P/I×100
Les molécules organiques contiennent de l’énergie chimique potentielle, ce qui explique que
les transferts de matière dans les réseaux trophiques d’un niveau trophique à l’autre
correspondent à un flux d’énergie. Au cours de ces transferts de matière d’un niveau à l’autre,
il existe de très nombreuses pertes responsables de la diminution de la quantité d’énergie
transmise :
- matière non absorbée ;
- matière non assimilée se retrouvant dans les excréments ;
- pertes dues à la respiration ou à la fermentation, dissipées sous forme de chaleur, forme
d’énergie non exploitable par les êtres vivants. Seule une faible partie (environ 10 %) est
convertie en production secondaire nette.
Conclusion
La forme de représentation en pyramide est constante puisque chaque niveau trophique tire sa
matière et donc son énergie du niveau inférieur avec un rendement faible : ceci prouve une
fois de plus que l’écosystème est un système thermo dissipatif.

LECON II : Cycles géochimiques


Pré requis : Quels sont les différentes formes de carbone ?, Définir cycle géochimique ?
Introduction
Un cycle biogéochimique correspond au transfert et à la réutilisation d’un élément naturel
biogène (élément d’origine animale ou végétale) entre les différents compartiments de la
biosphère (hydrosphère, atmosphère et couches supérieures de la lithosphère).
Compétence : voir leçon 1
Intérêt :
I. Les principaux réservoirs de carbone
Objectif : citer les principaux réservoirs de carbone
Activité : Exploiter attentivement le texte et les deux figures ci-dessous et répondre aux questions
posées.
Le carbone existe dans la nature sous deux formes : le carbone organique ou carbone réduit (présent
dans les molécules organiques et les roches carbonées) et le carbone minéral ou carbone oxydé
(présent sous forme de CO2, de roches carbonées calcaire et l’ion hydrogénocarbonate). Le schéma ci-
dessous est une illustration du cycle du carbone.
• Citer les deux principales formes de carbone de notre planète Terre en donnant des exemples
dans chaque cas……………………………………………………………………………………………………
• Identifier les principaux réservoirs du carbone……………………………………………………
Le carbone existe dans la nature sous deux formes :
- le carbone minéral, oxydé qui est stocké dans trois réservoirs minéraux :
• l’atmosphère (sous forme de dioxyde de carbone libre) ;
• l’hydrosphère (sous forme d’ions hydrogénocarbonates dans les eaux douces et marines) ;
• la lithosphère (sous forme de carbonate de calcium des roches calcaires) : c’est la réserve la
plus importante ;
- le carbone organique, réduit, qui est stocké dans deux principaux réservoirs organiques :
 les animaux et les végétaux (stocké sous forme de glucides, protides, lipides, acides
organiques, pigments),
 Les roches carbonées ou combustibles fossiles (tourbe, charbon, pétrole).
II. Le cycle du carbone
Objectif : Etudier le cycle de carbone
a) Définition
Objectif : définir cycle de carbone
C’est un cycle au cours duquel l’élément carbone passe entre les différents compartiments de
la biosphère.
b) Les modifications du cycle de carbone par les activités humaines
Objectif : montrer en quoi l’homme modifie le cycle de carbone
L’homme influence le cycle de carbone par multiples activités qui libèrent dans l’atmosphère
des quantités importantes de CO2. En effet, par la déforestation, l’homme augmente
l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
III. Le flux d’énergie et le cycle du carbone
Objectif : Expliquer le flux d’énergie et le cycle de carbone
Activité : décrire le cycle (voir cycle plus haut)
Au sein d’un écosystème, le flux d’énergie entretien les cycles de la matière et en particulier
celui du carbone et celui de l’azote. Si l’on considère uniquement le cycle du carbone, toute
biomasse perdue à chaque niveau trophique est recyclée sous forme de dioxyde de carbone.
En revanche, la chaleur libérée par les réactions d’oxydation de cette biomasse est perdue
pour l’écosystème car elle n’est pas récupérable. Le recyclage du carbone nécessite donc une
entrée permanente d’énergie dans l’écosystème : c’est l’énergie lumineuse piégée par les
végétaux chlorophylliens ou bien l’énergie provenant de l’oxydation de certaines molécules
par les bactéries. Le même raisonnement s’applique à l’élément azote. L’énergie solaire est
finalement le moteur du cycle du carbone et du cycle de l’azote.

VI. Le cycle biogéochimique de l’azote


Objectif : Expliquer le cycle géochimique de l’azote
Activité : Doc P101
C’est le cycle au cours duquel l’élément azote passe entre les différents compartiments de la
biosphère.
L’azote existe dans la nature sous deux formes :
- l’azote minéral, oxydé, qui se trouve dans :
• l’atmosphère sous forme d’azote libre (79 % du volume d’air) ;
• la lithosphère sous forme d’azote lié aux ions ammonium ou aux ions nitrates.
- l’azote organique, réduit, qui se trouve dans :
• les acides aminés et les protéines des êtres vivants ;
• l’humus du sol.
Le passage de l’azote organique à l’azote minéral se fait en trois étapes :
 L’humification
 L’ammonisation ou ammonification
 Nitrification
Le passage de l’azote minéral à l’azote organique se fait par la photosynthèse et la
chimiosynthèse
Conclusion

MODULE II : EDUCATION A LA SANTE

FAMILLES DE SITUATION :

• Récurrence des problèmes de santé liés aux perturbations du système immunitaire, à la


santé reproductive et à la mauvaise alimentation

EXEMPLES DE SITUATION :

• Prévalence du VIH/Sida
• Récurrence des problèmes de santé liés à la santé reproductive des adolescents en milieu
scolaire
• Récurrence des maladies nutritionnelles

SITUATION PROBLEME :

• A présenter à chaque séquence

COMPETENCES A DEVELOPPER

• Lutte contre le VIH/sida


• Lutte contre les problèmes liés à la santé reproductive des adolescent(e)s
• Lutte contre la mauvaise alimentation et l’inactivité physique
.
ACTIONS :

• Informer et/ou éduquer sur Les mécanismes de l’immunité


• Sensibiliser dans le cadre de la lutte contre les perturbations du système immunitaire.
• Sensibiliser dans le cadre de la lutte contre les problèmes liés à la santé reproductive des
adolescent(e)s
• Sensibiliser dans le cadre de l’éducation nutritionnelle

L’acquisition des ressources et des compétences associées à ce module se fera en 04


séquences d’apprentissages organisées comme suit :

SEQUENCE VII : LE SOI ET LE NON- SOI


SEQUENCE VIII : LA DEFICIENCE DU SYSTEME IMMUNITAIRE : LE VIH /SIDA
SEQUENCE IX : QUELQUES PROBLEMES LIES A LA SANTE REPRODUCTIVE DES
ADOLESCENT(E)S
SEQUENCE X : EDUCATION NUTRITIONNELLE

SEQUENCE VIII : LE SOI ET LE NON- SOI


Séance d’enseignement apprentissage I : Le soi

Objectif 1 : Identifier les déterminants moléculaires du soi

Pré requis :

Les déterminants moléculaires du soi sont des marqueurs biologiques qui renseignent sur le
génotype ou l’identité biologique d’un individu

L’histocompatibilité désigne le taux de compatibilité entre deux organes ou tissus, qui


permet à une greffe de ne pas être rejetée

Activité :

• Lire attentivement le texte et exploiter les images ci-après afin de répondre aux
questions posées

• Certaines molécules particulières de nature glycoprotéines présentes à la surface de certaines


cellules de l’organisme sont qualifiées de marqueurs du soi. Comme le montre les figures ci-dessous,
ces molécules sont regroupées en deux ensembles selon leur localisation cellulaire précise.
Marqueurs mineurs d’histocompatibilité Marqueurs majeurs d’histocompatibilité
Figure 41.a Schémas simplifié des marqueurs du soi

• Citer les 2 types de marqueurs du soi et préciser leur


localisation………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
SEQUENCE IX : LA DEFICIENCE DU SYSTEME IMMUNITAIRE : LE VIH /SIDA

• Situation problème:

Conversation entre deux camarades de 1ère D à la récréation :

Paul : quelle est la signification du ruban rouge que tu as accroché sur ta tenue ?
Armand : C'est un……………………….
Paul : ……………………………..
Armand : ………………………………………en 1991
Paul : ………………………………………cette maladie ?
Armand : En effet, ………………………………………………..
Paul : ……………………………………………………….

Séance d’enseignement apprentissage I : Le virus et son mode d’action


.
Objectif : Décrire le VIH et présenter son mode d’action

Pré requis :

Un rétrovirus est un virus dont le génome est constitué d’ARN. La particularité de ce virus est
de posséder une enzyme qui permet la « transcription inverse » de l’ARN viral du génome en
molécule d’ADN « complémentaire » capable de s’intégrer à l’ADN de la cellule-hôte. Il utilise ensuite
la machinerie cellulaire pour se répliquer
Activité :

• Exploiter les documents ci-dessous et utiliser également vos connaissances pour répondre
aux questions posées

• Le VIH qui est virus responsable du sida a été isolé pour la première fois par l’équipe de l’Institut
Pasteur le 20 Mai 1983. Son observation au microscope électronique montre la figure ci-dessous.

• Lorsque le VIH s’introduit dans l'organisme, il s'attaque essentiellement aux lymphocytes. Le


schéma ci-dessous illustre le cycle de développement du VIH. Exploiter ce schéma et :
Figure 44.b : mode d’action du VIH
• Identifier la cible du
VIH………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
• Identifier les récepteurs membranaires nécessaires à l’adhésion du VIH sur sa cible
…………………………
SEQUENCE X : QUELQUES PROBLEMES LIES A LA SANTE REPRODUCTIVE DES
ADOLESCENT(E)S

• Situation problème:

Séance d’enseignement apprentissage III : La prise des stupéfiants et ses conséquences sur
la santé reproductive
.
Objectif : Expliquer les conséquences de la prise des stupéfiants sur la santé reproductive

Pré requis :

Un stupéfiants, encore appelé drogue illicite est un psychotrope interdit ou sujet à une
réglementation

Activité :

• Lire le texte, exploite la figure ci-dessous et utilise également tes connaissances afin de
répondre aux questions

La consommation des drogues est à la hausse chez les jeunes. Environ 14% des filles et 18%
des garçons âgés de 13 A 15 ans dans les pays à revenu faible consomment des stupéfiants. La
consommation.
Le diagramme ci-dessous ressort une classification des drogues
• .
• Relever les principaux stupéfiants mentionnés indiqués sur le diagramme ci-dessus
…………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
• Proposer ou concevez un questionnaire pour la réalisation d’une enquête sur l’impact des
stupéfiants sur les jeunes de votre localité

SEQUENCE XI : EDUCATION NUTRITIONNELLE


• Situation problème :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
Objectif 2 : Maîtriser la répartition de l’apport alimentaire sur l’ensemble de la journée

Pré requis :

La ration alimentaire moyenne d’un homme adulte ayant une faible activité physique est
environ 2400 Kcal/jour.

Activité :

• A partir de vos connaissances, Répondre aux questions ci-dessous

• Il est conseillé de prendre trois repas par jour pour un apport énergétique reparti ainsi : 20 à 25%
au petit déjeuner, 40 à 45% au déjeuner, 25 à 30% au dîner. Colorier et indiquer les secteurs
correspondants pour chaque repas

Activité :
• Répondre à la série de questions ci-dessous et définir l’expression « menu équilibré »

• Les besoins énergétiques moyens se calculent en multipliant la valeur du métabolisme de base


(M.B.) par un coefficient approprié à l’activité de la personne. A partir du tableau ci-dessous et de vos
connaissances, calculer vos besoins énergétiques journaliers moyens
Hommes Femmes
Activité réduite M.B. x 1,18 M.B. x 1,36
Activité habituelle M.B. x 1,56 M.B. x 1,56
Activité importante M.B. x 1,78 M.B. x 1,64
Activité très intense M.B. x 2,10 M.B. x 1,82
Tableau 35 : métabolisme de base et activités physiques

• Réaliser une ration quotidienne à partir de la confection des menus pour les 3 repas préconisés
par jour. NB : Pour chaque menu, l’élève doit choisir parmi une liste d’aliments ou de plats en
fonction de ses gouts, de ses habitudes et dans l’optique d’obtenir une ration équilibrée

Composition en macronutriments Apport en Kcal


Repas journaliers Quantité (g) (g)
Glucides Lipides Protides
PETIT DEJEUNER

DEJEUNER

DINER
NB : vous n’êtes pas tenue à remplir toutes les lignes

• Comparer quantitativement et qualitativement la ration obtenue avec vos besoins quotidiens

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
• Si l’exigence l’impose, ajuster votre ration aux besoins en modifiant votre menus

Composition en macronutriments Apport en Kcal


Repas journaliers Quantité (g) (g)
Glucides Lipides Protides
PETIT DEJEUNER

Repas journaliers Quantité (g) Composition en macronutriments Apport en Kcal


(g)
Glucides Lipides Protides
DEJEUNER

DINER
MODULE III : EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT ET AU DEVELOPPEMENT
DURABLE
SEQUENCE XII : LE RAYONNEMENT SOLAIRE ET SES INFLUENCES A LA SURFACE
DE LA TERRE

• Situation problème:

Séance d’enseignement apprentissage I : L’origine de l’énergie reçue par la Planète Terre

Objectif : Déterminer l’origine de l’énergie reçue par la planète terre

Pré requis :

La Terre est située à 150 millions de km du Soleil. Celui-ci émet en permanence une énergie
sous forme de rayonnement qu’il envoi vers la Terre

Activité :

• Exploiter l’ensemble des documents présentés dans le cadre de cette activité et répondre
aux questions

• Le spectre du rayonnement solaire présenté ci-dessous est un rayonnement électromagnétique


composé
• Relever les radiations qui constituent le spectre du rayonnement
solaire…………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….

• Certaines radiations du spectre du rayonnement solaire total sont dangereuses. Relever les en
vous justifiant
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….
• Servez-vous du tableau ci-dessous qui donne les caractéristiques du soleil pour :

Age 4,5 milliards


rayon 700.000Km
Cœur : 15x106°C
Températures des différentes couches Photosphère : 6.000°C
Couronne : 1.000.000°C
Distance soleil -terre 150x106 Km= Unité de distance astronomique
densité 1,4
masse 2x1030Kg
composition H2 (92%) et He (7,8%), autres gaz (2%)
luminosité 4x1026 W
Tableau 37: caractéristiques du soleil
• Justifier l’affirmation suivante : « aucun instrument n’a pénétré le
soleil »……………………..........................

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….

• Citer les éléments chimiques constitutifs du


soleil…………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….

• Deux principales hypothèses ont été avancées pour expliquer l’origine de l’énergie solaire.
Hypothèse chimique : combustion dihydrogène
• Ecrire l’équation de la combustion du dihydrogène

• Quel est le pourcentage en masse du dihydrogène dans la molécule d’eau

• A partir de la relation suivante : Q = L.T= M.Ch , déterminer la durée de vie du soleil

(Q = Energie libérée au cours d’une combustion, L= Luminosité, T = Durée de la réaction, M = Masse


du combustible et Ch = la chaleur massique de H2 =14,31.10 7 J/Kg)
• Cette durée de vie vous parait-elle acceptable ? Justifiez-vous
………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……….

Hypothèse thermonucléaire : fusion thermonucléaire


On admet que dans le cœur du soleil, 7.107 des atomes d’hydrogène ont fusionné pour
former des atomes d’hélium au cours d’une réaction libérant de l’énergie. En s’appuyant sur la
formule d’Einstein suivante Q=M.C2 et sachant que l’énergie se conserve on aboutit aisément à la
relation suivante : Q = L.T= M.C2 (C ici représente la célérité de la lumière qui vaut 3.10 8 )
• Selon cette dernière hypothèse, déterminer la durée de vie du soleil

Séance d’enseignement apprentissage II : Le devenir du rayonnement solaire à la surface de


la planète Terre

Objectif 1 : Expliquer que la terre ne reçoit qu’une seule partie du rayonnement solaire

Pré requis :
La réflexion correspond au renvoi d’une fraction de rayon lumineux dans une direction
privilégiée ou de manière diffuse.

La diffusion consiste à renvoyer le rayonnement lumineux dans toutes les directions. Ce


phénomène se produit dans un milieu contenant de fines particules ou des molécules et dépend
fortement de la taille des particules considérées

Activité :

• Exploiter la figure ci-dessous et servez-vous également de vos connaissances pour


répondre aux questions posées

Figure 49.a : bilan énergétique de la terre

• Rappeler le nom de la couche de gazeuse qui sépare la terre du soleil


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• .
• Relever la valeur du rayonnement solaire
incident…………………………………………………………………………………

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• Relever la valeur du rayonnement solaire absorbé par la surface de la terre


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SEQUENCE XIII : LES PHENOMENES D’ALTERATION DES ROCHES ET SES


CONSEQUENCES

Objectif 4 : Définir la notion de diagénèse et indiquer les différentes origines des roches
sédimentaires

Activité :
Le schéma ci-dessus présente le processus de diagénèse.
SEQUENCE XIV : LA STRUCTURE ET L’ENERGIE INTERNE DE LA TERRE
Séance d’enseignement apprentissage II : La structure interne de la Terre

Objectif 1 : Identifier et caractériser les discontinuités et les enveloppes internes du globe terrestre

Pré - requis :

Le rayon de la Terre est d’environ 6400Km et le forage le plus profond atteint à peine 13 Km
La vitesse des ondes diminue dans un milieu dense et liquide. Les ondes parcourent plus
rapidement un solide qu’un liquide

Activité :

• A partir de la série des documents ci-après, répondre aux questions posées

• le diagramme ci-dessous présente les variations des célérités des ondes S et P à l’intérieur du
globe terrestre en fonction de la profondeur

Figure : variation de la vitesse des ondes P et S en fonction de la profondeur

• analyser chacun de ces tracés en insistant sur les nombres de changements marquants des
vitesses et les profondeurs où ces changements on lieu
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• comment pouvez-vous interpréter l’augmentation de la vitesse des ondes p et s avec
l’augmentation de la
profondeur………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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• Connaissant les caractéristiques des ondes S, quelle information se dégage de l’ arrêt de
propagation des ondes S à 2.900 Km de profondeur
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• entre 70 et 150 Km de profondeur, Les ondes P et S ralentissent brusquement. Interpréter
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• Qu’appelle-t-on gradient
géothermique………………………………………………………………………………………………….
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• Montrer comment varie le gradient
géothermique…………………………………………………………………………………
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• Montrer que la terre émet de
l’énergie……………………………………………………………………………………………….
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• Comparer en termes de grandeur l’énergie émise par la terre à celle apportée par le
Soleil………………
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• Identifier les phénomènes géologiques qui matérialisent cette émission de
chaleur………………………………
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Notion construite
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