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Remerciements
Je peux pas entamer ce mémoire sans exprimer mon immense gratitude à toutes
les personnes qui, de près ou de loin, m’ont épaulées tout au long de mon stage, et
sans lesquelles ce travail n’aurait pas pu vu le jour.
Un grand merci tout d’abord aux responsables du cabinet SAAIDI & ASSOCIES
, particulièrement M. NAOUFAL AMMAR, de m’ avoir ouvert leurs portes et m’
avoir donné ainsi l’occasion de découvrir la réalité du métier d’audit et de mettre
en pratique mes connaissances académiques.
Je tiens à remercier tout spécialement M.Abdesalam BENMOULA, Assistant
manager au cabinet SAAIDI, qui a tenu à suivre le déroulement de mon stage du
début jusqu’à la fin. Son soutien, sa constante disponibilité et sa gentillesse, ont
grandement participé à la réussite de mon stage.
J’adresse également mes remerciements à tous les membres du cabinet
MASNAOUI MAZARS qui ont contribué à mon initiation au métier d’audit.
Mes plus sincères remerciements vont ensuite à mon encadrant, M. TOUMI qui
n’a ménagé aucun effort dans mon accompagnement pour la réalisation de ce
modeste travail. Il a fait preuve d’une très grande compréhension et d’un louable
sens de la pédagogie pour me guider dans mes recherches.
Je rends hommage aussi à l’équipe ISCAE aussi bien corps professoral que
membres de l’administration. Cette équipe qui, durant les quatre années qu’aura
duré notre parcours universitaire, n’a rien laissé au hasard pour nous doter de la
meilleure formation qui soit afin de nous préparer à affronter le monde du
travail et participer efficacement au développement de notre pays.
2. Domaines d’intervention :
Audit :
Audit conformément aux normes d’audit généralement admises (avis
formel sur les états financiers) ;
Revue analytique (analyse approfondie des états financiers, étude des
systèmes de procédures en vigueur, sans avis formel sur les états
financiers)
Commissariat aux comptes.
Finance :
Analyse de la situation financière, le diagnostic et le conseil en matière de
structure financière
Assistance à la préparation des études prévisionnelles des entreprises
Assistance à la préparation des dossiers de financement et à la
négociation des conditions de financement
Appréciation financière des divers scénarios envisageables dans le cadre
d'une opération donnée et la préparation des plans financiers en vue de
l’optimisation de la gestion financière de l’entreprise
Assistance aux travaux de restructuration des entreprises (transmission,
fusion, absorption…)
Préparation du Business Plan.
Comptabilité :
Conception et mise en place de l'organisation comptable et des procédures
Conception, mise en place et suivi du système de contrôle interne
Tenue ou supervision de la comptabilité
Assistance aux travaux d'inventaire et de fin d'exercice
Assistance aux travaux de consolidation des comptes
Évaluation de l'organisation et des procédures en place.
Fiscalité :
Conseil en vue de rationaliser et de planifier la gestion fiscale de
l'entreprise ou d'une opération déterminée
Assistance à l'occasion d'un contrôle ou d'un contentieux fiscal
Assistance à la préparation des déclarations
Optimisation fiscale : l'analyse des divers montages juridiques ou
financiers envisageables dans le cadre d'une situation économique
Audit fiscal dans le but de vérifier que l'entreprise remplit bien ses
obligations fiscales d'une part et qu'elle profite de tous les avantages
offerts par la législation fiscale en vigueur d'autre part
C’est la première fois dans l’histoire du Maroc que l’Etat met à la disposition du
secteur privé une première tranche de 3.400 hectares semi viabilisés avec le
prix coûtant facture à l’appui ;et c’est la première fois également que le système
bancaire privé fait un effort sans précédent en offrant une quotité et un taux
de couverture du produit de l’habitant par le prêt à hauteur de 100 % avec des
taux d’intérêt réguliers et acceptables et la grande innovation du système
bancaire marocain réside dans le délai de remboursement qui a passé d’une
moyenne de près de 15 ans à 25 ans.
I : Aspect juridique
B. la durée du contrat
Une autre caractéristique du secteur du BTP est la durée des chantiers, souvent
supérieures à 12 mois. En effet, la plupart des marchés sont des contrats à long
terme.
Cette particularité appelle une spécificité comptable relative au mode de
comptabilisation du résultat que nous verrons plus loin.
Il en découle pour l’auditeur une certaine difficulté à donner une opinion sur la
traduction comptable d’une réalité économique en cours. Plus que dans toute
autre activité, il doit pouvoir analyser le suivi prévisionnel de chaque opération et
faire preuve d’une grande curiosité technique.
Durant ces deux dernières décennies, le Maroc a entrepris des réformes visant à
moderniser l'environnement juridique et économique de l'entreprise et à
normaliser ses pratiques comptables et financières.
Ainsi, sur le plan comptable, un effort considérable a été effectué et s'est
traduit par :
Ainsi, nous développerons dans une première partie les principales dispositions
du Code Général de Normalisation Comptable (CGNC) en mettant en lumière les
nouvelles dispositions du plan comptable sectoriel immobilier (PCSI) et les
raisons les ayant motivés.
Dans une deuxième partie, nous présenterons une synthèse des normes IAS en
matière d'évaluation des stocks des encours et des produits finis en faisant
ressortir essentiellement les particularités liées au secteur immobilier.
A- Au niveau du fond
L'essentiel des apports réside dans l'accent mis sur la dépréciation, souvent
ignorée par les responsables de la comptabilité dans les sociétés de promotion
immobilière, en montrant les repères pouvant aider à la détermination des
valeurs à comparer.
Les ventes dans le secteur immobilier s'étalent en général sur une longue durée ;
c'est d'ailleurs l'une des caractéristiques du secteur, ce qui génère des stocks
importants de produits finis et il arrive parfois que des difficultés sérieuses
dans la commercialisation et la liquidation des produits apparaissent.
Sur le plan comptable, cette situation laisse entendre la mise en place de
politiques de provisionnement, à même de satisfaire aux exigences et au respect
des principes comptables.
Ainsi, les sociétés immobilières se trouvent dans l'obligation de constater des
provisions pour dépréciation des stocks surtout en fin de projets (queues de
projets, lots de terrains mal orientés ou difformes dans le cas des lotissements).
Compte tenu du mode de comptabilisation des coûts de revient, l'évaluation des
provisions pour dépréciation des stocks de produits finis et des encours doit
être calculée en respectant, notamment, le principe de prudence (même
lorsqu'elles sont probables, les charges doivent être inscrites dans les comptes
de l'exercice).
A ce titre, il est essentiel de vérifier que le coût des stocks reste constamment
inférieur à la valeur probable de vente, frais de commercialisation déduits. Une
comparaison périodique de ce coût avec les tarifs de vente pratiqués permet une
appréciation rapide de la situation du bien en stock. Pour être pris en
considération, ce tarif doit exprimer la situation réelle du marché, difficilement
appréciable en l'absence de données permettant de fiabiliser les jugements.
En cas de difficultés de vente de certains projets immobiliers, l'entreprise est
tenue de s'assurer de l'opportunité de constater des provisions pour
dépréciation des stocks surtout lorsque ces stocks datent de plusieurs années,
et qu'aucune réservation ou option d'achat n'est constatée sur le dit programme.
Sont inscrites dans le poste 613/614 les charges externes autres que les achats
directement consommés par l'entreprise.
Sont comptabilisées dans le compte 6148 toutes les charges concernant les
exercices antérieurs touchant les comptes de ce poste.
Le compte 6149 enregistre à son crédit les rabais, remises et ristournes sur les
autres charges externes, obtenus des fournisseurs et dont le montant, non
déduit des factures, n'est connu que postérieurement à la comptabilisation de
ces factures.
Quant aux charges de distribution, elles ne sauraient en aucun cas être portées
dans les coûts de production.
appel à des agences spécialisées afin de soutenir leur rythme de ventes. Elles
sont donc amenées à leur verser des commissions sur leurs concrétisations alors
même qu'aucun produit (chiffre d'affaires) n'est constaté sur le plan comptable.
Le traitement de ces charges commerciales n'était pas harmonisé dans
l'ensemble des entreprises du secteur et c’est la raison pour laquelle le nouveau
plan comptable sectoriel a décidé d'en unifier le traitement.
Ainsi, les dépenses courantes de commercialisation et de publicité qui
constituent en principe des charges de l'exercice (frais de publicité générale,
coûts directement liés à la commercialisation comme les rémunérations
d'intermédiaires commerciaux qui ne peuvent pas constituer des éléments du
coût de revient) doivent être retraitées en charges payées d'avance et reprises
en fonction du constat définitif du transfert de propriété du bien en question.
-Incorporation des frais de fonctionnement par le biais d’une commission
d’intervention
Actuellement, la majorité des promoteurs immobiliers, notamment publics, ne
disposent pas d’une comptabilité analytique leur permettant d’incorporer les
charges indirectes au coût de production des opérations réalisées.
Une ancienne pratique des promoteurs publics consistait à calculer le coût
d’intervention du promoteur (c’est à dire l’incorporation des charges de
fonctionnement) par l’application d’un pourcentage fixe aux dépenses engagées
pour chaque programme.
Ce taux est de 7 % pour les opérations réalisées en maîtrise d’ouvrage directe
par le promoteur et fonction des conventions établies pour les opérations en
maîtrise d’ouvrage délégué (MOD).
Cette méthode est transitoire en attendant la mise en place d’une comptabilité
analytique.
Mais elle constitue une spécificité par rapport aux méthodes prévues par le
CGNC et doit donc être mentionnée en tant que telle dans l’Etat des
Informations Complémentaires (ETIC).
Le terme de commission en ce qui concerne les opérations en maîtrise d’ouvrage
directe est remplacé par le terme « transfert de charges de fonctionnement »
car il traduit mieux la réalité de l’opération.
Les mêmes dispositions citées plus haut et relatives aux frais de publicité et
charges commerciales sont applicables aux honoraires et frais.
Le coût de production des biens ou des services en stock est formé de la somme:
- des coûts d'acquisition des matières et fournitures utilisées pour la production
de l'élément ;
- des charges directes de production telles les charges de personnel, les
services extérieurs, les amortissements, ... ;
- des charges indirectes de production dans la mesure où il est possible de les
rattacher raisonnablement à la production de l'élément et qui ont été engagées
pour amener les produits à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.
Toutefois, ce coût de production, réel et complet, ne comprend pas, sauf
conditions spécifiques de l'activité à justifier dans l'ETIC :
- les frais d'administration générale de l'entreprise ;
- les frais de stockage des produits ;
- les frais de recherche et développement ;
- les charges financières.
Une des particularités du secteur immobilier réside dans le fait que l'ensemble
des travaux fait appel à des prestataires de services dans différents domaines
de compétences et les montants des honoraires versés à ces consultants est
d'une importance significative.
Ces honoraires ont trait en fait à des études directement liées à la réalisation
du projet et conditionnent même l'entame des projets. Le caractère direct de
ces prestations fait qu'elles soient incorporées au coût du projet.
Les honoraires et frais hors fonctionnement, pouvant être rattachés à des
programmes en cours de réalisation, sont compris dans le coût de revient. Il
s'agit notamment des frais suivants :
- Assurances propres aux programmes ;
- Honoraires des architectes, architectes paysagers, architectes urbanistes ;
- Honoraires des topographes et géomètres ;
- Honoraires des avocats ;
- Honoraires des notaires ;
- Frais de courtage ;
- Frais d'expertise ;
- Frais juridiques ;
- Frais d'appels d'offres ;
- Annonces et insertions propres aux programmes en cours.
Ces frais sont à comptabiliser directement dans les comptes de stocks.
Les autres honoraires de conseil, d'audit, de commissariat aux comptes ainsi que
les frais d'actes et de contentieux sont comptabilisés en charges de l'exercice.
Il arrive souvent que dans des opérations immobilières d'une certaine taille, la
réalisation par tranche s'impose et les entreprises sont amenées à réclamer des
réceptions provisoires des travaux afin de pouvoir céder les biens vendus sur la
tranche et encaisser les reliquats restant dus sur ces ventes pour alléger les
besoins de trésorerie.
Ainsi, le calcul du prix de revient devant servir de base aux déstockages doit
inclure tous les coûts relatifs à cette tranche en tenant compte même des
dépenses à venir dont la réalisation immédiate est décalée dans le temps et la
quote-part de la tranche dans les équipements communs.
Afin donc d'éviter de constater ces montants futurs en charges d’impacter les
résultats des exercices à venir, la société devra procéder au provisionnement
des travaux restant à réaliser, calculer le prix de revient en tenant compte de
ces éléments prévisionnels et maintenir ce dernier identique jusqu'aux dernières
sorties.
Ces provisions correspondent au coût des travaux à effectuer postérieurement à
la constatation de l'achèvement d'un programme pour permettre d'arrêter le
coût total d'un projet.
Ces dépenses, connues dans leur principe, ne peuvent pas être chiffrées avec
précision au moment de l'achèvement des opérations. Il s'agit notamment :
- des révisions de prix basées sur des indices non encore arrêtés ;
- de travaux de finition ou de parachèvement des ouvrages dont la nécessité est
apparue à la fin du chantier ;
- de la réparation de malfaçons ou autres, dont le montant ne peut être
répercuté aux entreprises, architectes ou assureurs ;
- des travaux d'aménagement des abords qui peuvent s'étaler sur une durée
assez longue après la vente du programme concerné ou encore de travaux dont la
réalisation immédiate ne peut être effectuée étant donné l'état d'avancement
du projet pour ne pas les détériorer telle que la porte d'entrée, les plantations
sur les voies d'accès, les revêtements des voies intérieures, ...
Les provisions doivent également comprendre des dotations pour acquisition de
terrain permettant de couvrir un éventuel litige sur la fixation des prix des
terrains déjà aménagés ou construits par l'entreprise, et dont la propriété n'est
pas encore transférée (apurement de l'assiette foncière).
Les charges correspondantes doivent être évaluées et comptabilisées en
majoration du coût de revient, à l'exclusion :
- des coûts commerciaux et de publicité à venir postérieurement à la date
d'achèvement ;
- des frais financiers postérieurs à l'achèvement ;
- des charges d'entretien et de copropriété des logements invendus ;
- des frais internes de gestion de l'entreprise après l'achèvement.
Les travaux qui restent à effectuer doivent faire l'objet de notes détaillées
permettant d'apprécier la réalité et le montant de la provision constituée. La
détermination du montant de la provision pourrait être basée sur les données
statistiques fondées sur les dépenses engagées dans le passé et rapportées au
coût définitif des projets achevés ou estimations faites par le bureau d'études,
consultants ou encore devis établis par les entreprises.
Il convient de mentionner dans l'ETIC les méthodes utilisées pour le calcul des
provisions et leurs montants par catégories de projet.
B- Au niveau de la forme
Sur le plan de la forme et par dérogation aux règles et plan des comptes prévus
par le code général de normalisation comptable (CGNC), le nouveau plan
comptable du secteur immobilier (PCSI) a prévu deux nouveaux comptes pour les
produits encours sortis et les produits finis sortis avec un 9 en quatrième
INTRODUCTION
Elle concerne la mise en pratique du plan d'audit, l'obtention des preuves d'audit
par des tests de conformité, des tests de permanence et enfin l’exécution du
plan d'audit qui se déroule généralement en deux phases :
-Phase intérim:
-Phase finale :
Il est fréquent que la réalisation d’un projet immobilier se fasse par tranches, ce
qui conduit les entreprises à réclamer des réceptions provisoires des travaux
afin de pouvoir céder les produits finis. Ce faisant, le calcul du prix de revient
devant servir de base aux déstockages doit inclure tous les coûts relatifs à
cette tranche en tenant compte même des dépenses à venir dont la réalisation
est décalée dans le temps.
Afin donc d’éviter de constater ces montants futurs en charges impactant les
résultats des exercices à venir, la société devra procéder au provisionnement
des travaux restant à réaliser, calculer le prix de revient en tenant compte de
ces éléments prévisionnels et maintenir ce dernier identique jusqu’aux dernières
sorties.
Les travaux post-achèvement doivent faire l’objet de notes détaillées
permettant d’apprécier la réalité et le montant de la provision constituée, d’où
l’importance pour le CAC de passer en revue ces estimations pos achèvement afin
de valider les soldes comptables y afférent
L’auditeur devrait donc être conscient de ces aspects et y prêter attention lors
du déroulement de ses travaux.
- Risque lié à la décentralisation géographique :
Cette décentralisation, due à la nature même du métier, engendre de nombreux
problèmes liés à la remontée de l’information en provenance des chantiers.
Ce problème a été en partie résolu, dans la plupart des sociétés organisées, par
la mise en place d’un rapport de chantier journalier récapitulant l’ensemble des
informations en matière de mains-d’œuvre, réceptions de marchandises ou de
prestations ou travaux effectués et par la conception d’une comptabilité de
chantier.
L’auditeur devrait s’assurer de la fiabilité de l’information de base reportée sur
les rapports de chantier.
L'audit des comptes de toute entité doit faire l'objet d'une planification,
formalisée notamment dans un plan de mission et un programme de travail.
En effet, le commissaire aux comptes doit prendre connaissance des
particularités de l’entreprise et des zones de risques afin d’orienter ses
contrôles. Pour cela :
- Il identifie les zones de risque (risque au niveau des états financiers et risque
de fraude, identification des flux significatifs…) et évalue l’environnement de
contrôle de l’entité ;
- Il met en place la « stratégie d’audit » : définition d’un seuil de signification,
élaboration d’un calendrier, mise en place de l’équipe d’audit ;
-Il définit l’approche d’audit appropriée.
1) Préalables :
Ici, nous allons distinguer entre les objectifs du contrôle interne et les objectifs
de l'appréciation du contrôle interne par le commissaire aux comptes.
Le contrôle interne concourt à la réalisation d'un objectif général qui est la
continuité d'exploitation de l'entreprise. Pour ce faire, on assigne au contrôle
interne des objectifs permanents qui peuvent être regroupés sous quatre
rubriques :
- La sécurité des actifs: un bon système de contrôle interne doit viser à
préserver le patrimoine de l'entreprise (les actifs de l'entreprise, les Hommes
et l'image de l'entreprise).
- La qualité des informations: le contrôle interne doit permettre à la chaîne des
informations d'être fiables, vérifiables, exhaustives, pertinentes et disponibles
3.1) L'organisation :
Selon Fayol "On ne contrôle que ce qui est organisé", c'est pourquoi
l'organisation de l'entreprise doit répondre à un certain nombre de critères
indispensables à la réussite du contrôle interne.
Les trois principes de base à respecter par une organisation sont :
- L'adaptation : La structure de l'entreprise et son organisation doivent
s'adapter à son environnement,
- à l'activité et à la culture de l'entreprise ;
- L'objectivité : l'organisation ne doit pas être construite en fonction des
compétences de certains de ses membres pour garder son indépendance ;
- La sécurité (ou la séparation de tâches) : Le principe d'organisation induit
une séparation des tâches afin de sécuriser les actifs de l'entreprise.
- Dans son analyse du contrôle interne, l'auditeur doit s'attacher à vérifier
l'existence :
d'organigramme hiérarchique pour savoir qui commande qui ;
des descriptifs de postes pour savoir qui fait quoi ;
du recueil des pouvoirs et latitudes pour connaître les limites des pouvoirs
de chacun.
Il s'agit des consignes d'exécution des tâches en ce qui concerne les documents
utilisés, leur contenu, leur diffusion et leur conservation. Les méthodes de saisie
et de traitement d'informations nécessaires à la vie de l'entreprise et à son
contrôle.
Ces méthodes de travail et procédures de l'entreprise doivent être définies et
concerner toutes les activités. En outre, ces documents doivent être :
- Ecrits : la formalisation apporte une rigueur dans le traitement de
l'information
3.3) La supervision :
L’objectif de l’auditeur étant ici de s’assurer que les différends coûts ont été
affectés aux bons chantiers et à la bonne période de comptabilisation. La
réalisation de cet objectif passe par:
- la description de la méthode d’imputation analytique
- le rapprochement avec la comptabilité générale
- le contrôle de la qualité de l’affectation analytique
- l’appréciation de la fiabilité du suivi budgétaire des chantiers
L’auditeur doit avoir une notion précise des méthodes d’imputation des coûts et
des produits. Pour ce faire, il lui faudra décrire les procédures d’affectation
ainsi que les méthodes de contrôles qui s’y rapportent afin de s’assurer de la
faible probabilité des erreurs d’affectation analytique.
Une approche qui se doit d’être complétée par des tests sur pièce de façon à en
vérifier la qualité de l’application. L’importance de ces tests sera proportionnelle,
en partie, en la confiance que l’auditeur accorde au système. Les tests de
fiabilité portent essentiellement sur les factures d’achats de matériaux et de
sous-traitance, les charges de personnel et les charges indirectes.
1) Objectif :
2) Les Moyens :
Ils consistent dans la comparaison entre les données résultant des comptes
annuels (balance, grand-livre, journal) et les données des années précédentes,
l'étude et analyse des éléments inhabituels (revue de vraisemblance) et l'analyse
des tendances et fluctuations des données absolues et relatives. C'est ce qui est
communément reconnu comme étant "l'audit analytique".
Cette méthode analytique va donner une indication des comptes méritant un
examen approfondi. Les recherches de l'auditeur porteront surtout sur
l'identification des grandes masses monétaires dans le bilan car les possibilités
d'erreurs ou d'omissions y sont les plus fortes ainsi que les risques
d'inexactitude. Par ailleurs, l'auditeur restera très sensible à toute possibilité
d'anomalie dans les comptes et pour ce faire il étudiera l'évolution des
indicateurs financiers classiques, tels que :
Ici, nous allons aborder seulement les sections qui présentent des spécificités
pouvant avoir une incidence sur la démarche d’audit à adopter.
Ils sont évalués selon les éléments du coût de revient calculé sur la partie
achevée.
Il n’y a pas lieu de constituer des provisions pour dépréciation de stocks sauf en
cas d’événements les justifiant (aléas climatiques, …)
Méthodologie d’audit :
Tout d’abord, l’auditeur doit veiller à ce que les encours de l’année dernière aient
bien été achevés ou en phase de l’être.
Il doit ensuite vérifier l’existence d’un Suivi des stocks : Chaque fin de mois, un
état d’avancement des constructions doit être établi par un bureau d’études
indépendant et approuvé par le métreur. En effet, en faisant intervenir un tiers
indépendant, l’entreprise a plus de chances de suivre les réalisations au niveau
des chantiers et d’effectuer une estimation réelle et effective des coûts.
Cet état d’avancement est remis au bureau technique pour suivi des travaux.
En terme de valorisation, le coût d’un projet comprend la somme des travaux, des
prestations, des dépenses rattachées à ce projet et les charges financières que
l’on peut y incorporer. Dans ce sens, l’auditeur doit s’assurer que la société tient
une fiche projet qui récapitule les agrégats imputables à un projet et qui
facilitera son travail de vérification.
Concernant l’agrégat des travaux immobiliers, les mouvements comptables
doivent correspondre à la somme des travaux qui ont fait l’objet d’un
attachement, d’un décompte puis d’une facture. Pour certains travaux qui
n’auraient pas été décomptés, la pièce probante est l’attachement. Pour les
travaux qui n’ont pas été facturés, la pièce probante est le décompte.
Pour les agrégats, autres que les travaux immobiliers, il s’agit principalement de
prestations rattachées au projet, ces prestations doivent être appuyées par des
contrats. S’il n’y en a pas, il faut s’assurer que les factures correspondant à ces
prestations.
Ils sont valorisés à leur coût de revient total sur la base du mètre carré
vendable. En effet, tout projet immobilier comporte une partie vendable et une
partie non vendable.
La partie non vendable correspond par exemple aux équipements communs,
espaces verts,… Le coût de revient total est donc divisé par la surface vendable
ce qui donne le prix du mètre carré vendable.
Ce prix sera comparé au prix de vente dégagé par le business plan basé lui-même
sur des études de marché, les prix pratiqués sur le marché de l’immobilier.
Si le projet est composé de plusieurs parties de natures différentes :
industrielle, résidentielle, touristique et hôtelière, il faut commencer par éclater
la surface par types de projets (en se basant sur le plan cadastral, le plan
topographique,..) pour ensuite établir un business plan propre à chaque projet.
S’il s’avère que le prix de vente prévu dans le business plan est inférieur au coût
de revient des stocks, il faut constituer une provision pour dépréciation de
stocks.
Méthodologie d’audit :
Une visite des sites à inventorier s’impose afin de tirer des conclusions sur :
-La situation générale des programmes inventoriés ;
-La dispersion géographique des programmes visités ;
-Les critères d’évaluation des programmes ;
-Les observations sur les opérations visitées.
La visite doit prendre en considération que :
-L’inventaire physique doit porter sur tous les projets initiés, en insistant sur les
projets achevés ;
-La commission d’inventaire doit comprendre un membre du département
commercial afin de faciliter la distinction entre les biens livrés et ceux qui ne le
sont pas ;
-L’évaluation des biens achevés et non livrés doit être effectuée ;
-Le degré d’achèvement de chaque projet doit être examiné, d’où la nécessité
que la commission d’inventaire comprenne un ingénieur, un architecte ou un
homme d’art du département technique.
Une fois les programmes immobiliers cernés, il faut procéder aux étapes
suivantes :
La rédaction des instructions d’inventaire portant notamment sur :
Terminologie :
En promotion immobilière, la « commande » dans le sens ‘‘traditionnel’’ du terme
n’émane pas toujours d’un client. On parlera plus de marchés à décrocher suite à
des appels d’offre.
Dans plusieurs situations (logement social, promoteur qui vend un immeuble,…), le
client final ne «commande » pas son appartement ou son local à la phase même
d’exécution des travaux ; il fait une «réservation ».
On ne parlera pas non plus de « factures » mais plutôt de ‘‘reçus’’ pour ce qui est
des avances versées par les clients ou de ‘‘contrat’’ attestant de l’opération de
vente.
L’audit de cette section, pour être effectif, doit s’enquérir des assertions
suivantes :
Les pièces justificatives à obtenir doivent être les plus complètes possibles
(bons de commandes, bons de livraisons, factures,….)
Le contrôle de ces pièces a pour objectif de vérifier la réalité des prestations ou
des livraisons. Il doit également permettre de s’assurer de la qualité de
l’affectation analytique.
Méthodologie d’audit :
L’analyse de ces provisions devra faire l’objet d’une attention particulière du fait
de leur fréquence, de leur caractère significatif et des délais de dénouement
souvent longs.
L’auditeur devrait mettre en oeuvre les procédures suivantes :
-Examen du dénouement des provisions constituées dans le passé ;
-Recherche des éléments justifiant l’existence et les fluctuations de provisions
notamment par la circularisation des avocats ;
-Analyse des écarts entre les travaux encours et les acomptes reçus. Un écart
important peut être le signe d’un litige.
Méthodologie d’audit :
Elle est destinée à faire face aux frais de fin de chantiers, c’est-à-dire, les
terminaisons, le repliement, les indemnités de licenciement,…
Cette provision concerne davantage les chantiers importants et les charges non
connues avec précision.
Selon ses statuts, la société auditée a pour objet tant au Maroc qu’à l’étranger :
-L’étude, la mise au point et la réalisation de tous projets d’ordre touristique,
financier, commercial, immobilier ou industriel concernant l’équipement hôtelier
et l’édification de chaînes de motels ;
-L’acquisition, la location, la prise à bail, l’échange, la vente de tous terrains, de
tous droits ou immobiliers ;
-La mise en valeur de tous terrains, la construction seule, en participation ou en
association avec toutes entreprises de construction, d’immeubles, de motels, de
restaurants, d’installations balnéaires et autres installations connexes ouvertes
au public ;
-L’exploitation par la location, la mise en gérance ou par tout autre moyen des
biens appartenant à la société ;
-Et plus généralement, toutes opérations commerciales, financières,
industrielles, mobilières et immobilières se rapportant directement ou
indirectement aux objets ci-dessus ou à tout autre objet similaire ou connexe, ou
susceptible d’en favoriser le développement sous quelque forme que ce soit.
2) Organigramme de la société :
3) Relations liées :
La société Alpha est une filiale d’un grand groupe national (opérant dans
différents secteurs) et qui détient toutes ses actions à part les actions de
garanties détenues par les administrateurs.
Elle est par ailleurs liée à ce groupe par une convention de commercialisation de
certains projets immobiliers.
5) Situation fiscale :
La société utilise le logiciel SAGE ligne 100 pour la tenue comptable et un logiciel
dédié au traitement de la paie. Par ailleurs, la société a acquis fin 2005 deux
solutions dédiées à la gestion commerciale immobilière et foncière.
1) Constats:
Points soulevés :
Conclusion
Contrôle non satisfaisant
2) Recommandations :
a) Une solution de gestion « Métier » sous système intégré qui puisse assurer de
façon pertinente :
Le suivi des marchés
La constatation du réalisé
La constatation du reste à réaliser
Les provisions post achèvement
-Déversement automatique ou semi-automatique de la gestion en comptabilité
-Rapprochement comptabilité et extra-comptabilité (fait sur Excel)
Par la mise en place d’un manuel de procédures qui définit de manière claire et
pertinente les tâches les responsabilités de chacun, en insistant tout
particulièrement sur le respect strict de la procédure de passation de marché.
Précision :
Il est important de souligner que le cas pratique à été l’objet d’une mission
durant le stage. A cet effet dans notre démarche, nous avons choisi de
présenter des programmes de travail bien complets des sections qui font la
spécificité des sociétés de la promotion immobilière. Cependant, les tests qui
n’ont pas été faits par nos propres soins durant la période d’apprentissage et/ou
qui n’ont pas eu un aspect très significatif ne figureront pas dans le cas pratique
ci-dessous dans un souci d’équilibre et de non surcharge de cette partie.
Les données chiffrées figurant au niveau du contrôle des comptes ont été
modifiées pour des raisons de confidentialité quand bien même le nom de la
société n’ayant pas été mentionné.
Objectifs d’audit :
Programme de travail :
Etablir une feuille maîtresse des soldes au 31/12/06 avec des chiffres
comparatifs de l’exercice précédent :
Pointer avec la balance générale ;
Pointer avec le G/L ;
Référencer avec les états financiers.
Obtenir la balance auxiliaire des comptes clients et vérifier :
Son rapprochement avec la balance générale ;
Pointer le solde avec le G/L (sélection) ;
Demander et exploiter l’analyse des comptes circularisés.
Examen de solde :
Exploiter les réponses de circularisation en établissant une feuille de
dépouillement (la
circularisation a été évidemment lancée auparavant) ;
En cas de non réponse, dérouler la procédure alternative pour valider le
solde :
Vérifiant les règlements intervenus en Janvier 2006.
Le cas échéant, en examinant les pièces justificatives de facturation
(marché, facture, décompte provisoire, BC, …).
Séparation des exercices :
Porter une attention particulière à l’enregistrement des ventes réalisées à la fin
du mois de décembre 2006 et le début du mois de janvier 2007, s’assurer qu’il
s’agit bien des opérations de vente rattachées à l’exercice concerné ;
Clients, factures à établir:
S’assurer du bon calcul du montant des FAE (facture à établir) compte
tenu de la méthode de comptabilisation du chiffre d’affaires ;
S’assurer que les factures ont été établies et qu’elles concernent des
prestations réelles non encore facturées ;
Vérifier les conditions de facturation avec les dispositions prévues par les
contrats et par rapport aux règles et principes comptables ;
Vérifier l’exhaustivité des contrats de vente ainsi que leur apurement
subséquent
Apprécier l’ancienneté des avances versées par les clients ;
Clients créditeurs :
S’enquérir de la réalité des avances clients en vérifiant à quel projet elles
correspondent et la livraison dans les délais des produits s’y rapportant ;
o Vérifier que les avances clients sont correctement imputées sur les
décomptes conformément aux contrats.
o S’enquérir du fonctionnement du compte « 4428 Autres Clients créditeurs
»:
o Vérifier le bien fondé des sommes inscrites ;
o Se renseigner sur le fonctionnement du compte.
o Dérouler le test sur le Cut -Off du chiffre d’affaires ;
o Rapprocher les produits d’exploitation avec le fichier des projets vendus
établis par le service commercial.
Feuille maîtresse
Objectifs d’audit :
Objectifs d’audit :
S’assurer que les montants inscrits dans les comptes représentent des travaux
physiquement identifiables ;
S’assurer que la méthode de valorisation est correcte et son choix est
permanent.
Programme de travail :
« Veiller à ce que les encours de l’année dernière aient bien été achevés ou en
phase de l’être .Rédiger un paragraphe pour chaque projet en cours à fin 2005 et
son sort à fin 2006 ».
Il n’existe pas de projets encours en 2005 et achevés en 2006. Cependant, il
existe un projet dont le travaux ont été suspendus et qui n’est pas
commercialisé.
« Pour les agrégats, autres que les travaux immobiliers, il s’agit principalement
de prestations rattachées au projet, ces prestations doivent être appuyées par
des contrats. S’il n’y en a pas, vérifié les factures correspondant à ces
prestations ».
Test satisfaisant.
Pointer les soldes de ce tableau avec le grand livre de chaque compte qui
contient notamment le détail des variations constatées.
Objectifs d’audit :
Programme de travail :
Feuille maîtresse
Objectifs d’audit :
Programme de travail :
S’assurer que les toutes les charges d’impôt et taxes ont été
correctement provisionnées notamment la patente.
Charges de personnel :
S’enquérir des journaux de paie de l’exercice et vérifier l’enregistrement
de la centralisation de la paie (salaires, charges sociales) ;
Procéder à la centralisation des déclarations sociales et les rapprocher
avec la comptabilité.
Etablir une fiche de synthèse sur les éléments de la paie devant faire
l’objet de déclaration et d’imposition (IGR, CNSS et CIMR).
Dotations d’exploitation :
Dotations aux amortissements : rapprocher les dotations constatées en
CPC avec celles figurant dans le tableau des amortissements.
Dotations aux provisions pour dépréciation des comptes clients : vérifier
le bien fondé des provisions et rapprocher avec el solde du compte client
correspondant ;
Dotations aux provisions pour R & C : s’assurer du bien fondé des
provisions avec les pièces justificatives et vérifier les calculs des
dotations.
S'assurer que les charges non déductibles fiscalement sont réintégrées
dans le résultat fiscal.
S’enquérir de l’existence de règles de répartition des charges notamment
financières entre les différents projets et dans chaque projet pour
chaque lot ou tranche finie
Rédiger un mémo de synthèse et conclure.
Objectifs de contrôle :
Programme de travail :
I- Financement :
III- Caisse :
Objectif:
S'assurer que les états de rapprochement sont bien établis et qu'il n'existe
aucun écart entre le solde BG et les états de rapprochement.
Cette dernière partie nous a donné l’occasion de présenter une réflexion sur la
manière avec laquelle un auditeur peut aborder un secteur aussi particulier que
celui de la promotion immobilière.
Cette réflexion ne s’est pas contentée de reprendre la démarche d’audit
classique, mais a essayé plutôt de mettre en relief un certain nombre de
spécificités impactant l’approche de certaines sections clés.
La démarche proposée constitue le fruit des travaux auxquels nous avons pris
part durant notre stage et la résultante du bagage théorique acquis au cours de
notre cursus universitaire.
Nous avons essayé de tracer le schéma de cette démarche depuis la prise de
connaissance générale jusqu’au contrôle des comptes, en passant par l’évaluation
du contrôle interne, en mettant l’accent sur les sections qui présentent des
caractéristiques propres au métier de la promotion immobilière.
Les programmes de travail détaillés ont été exposés dans le cas pratique sans
toutefois donner des exemples chiffrés de tous les tests à dérouler, et ce dans
le souci de ne pas alourdir le mémoire.
Comme toute réflexion humaine, cette approche présente évidemment certaines
limites de par la diversité qui caractérise ce secteur notamment au niveau de la
taille des entreprises et leur mode de gestion.
Il importe donc au commissaire aux comptes de modeler cette approche selon les
caractéristiques propres à l’entreprise auditée.
Conclusion générale
Bibliographie
Glossaire immobilier
A
Agent immobilier
Professionnel pouvant réaliser toutes les démarches nécessaires à la mise en
location ou à la vente de tous types de biens immobiliers. L'agent s'occupe de
trouver un acquéreur ou un locataire présentant toutes les garanties financières
et juridiques. Il réalise sa mission à travers un contrat définissant sa tâche et sa
rémunération, appelé mandat.
Avenant :
Contrat additif à un marché constatant un accord de volonté des parties et
ayant pour objet de modifier ou de compléter une ou plusieurs dispositions de
l'accord antérieur ;
B
Bien immobilier
Bien qui ne peut être déplacé. Il s'agit des bâtiments, fonds de commerce,
terrains.
C
Certificat de propriété
Il s’agit de l’attestation délivrée par la conservation foncière attestant d’un
droit sur une chose ou une valeur ou encore d’une attestation désignant le
propriétaire d’une parcelle foncière et l’ensemble des charges la grevant.
Compromis de vente
Représente la promesse bilatérale de vente, le plus souvent conclue sous
conditions suspensives. Il s’agit d’un avant contrat signé par le vendeur et
l’acquéreur d’un bien immobilier, entre eux ou avec le concours de leur agent
immobilier ou de leur notaire.
Compte prorata
Dépenses communes à tous les intervenants d’un chantier (eau, électricité,
location de baraquement) et dont le suivi est effectué par le maître d’ouvrage.
Ce dernier les répartit entre toutes les entreprises intervenant sur le chantier
au prorata des travaux qu’elles réalisent.
Créance acquise et exercice de rattachement :
La créance acquise se rapporte aux travaux immobiliers effectués, conférant à
l’entreprise le droit de se faire payer auprès de son client. Elle est rattachée à
l’exercice de réalisation dont la date est portée sur l’attachement en tant que
pièce justificative du chiffre d’affaires réalisé.
D
Droits de mutation
Droits et taxes perçus par le notaire pour le compte de l'Etat et des
collectivités à chaque changement de propriétaire. Leur montant varie selon que
l'acquisition porte sur un logement neuf ou sur un logement ancien.
Déstockage
Il s’agit de l’opération par laquelle on procède à la sortie des stocks des produits
finis.
E
Entrepreneur :
Personne physique ou morale titulaire du marché et responsable de son exécution
vis-à-vis du maître d'ouvrage.
F
Foncier
Tout ce qui rapporte aux propriétés bâties ou non : appartenance, exploitation,
revenus et imposition.
Le terme est employé pour désigner les terrains constructibles, base de toute
opération de promotion immobilière.
G
Garantie décennale
Pendant 10 ans à compter de la réception provisoire des travaux, le constructeur
est responsable de réparer les dommages qui compromettent la solidité des
ouvrages construits ou qui les rendent impropres à leur destination, ou affectant
un élément d'équipement non dissociable de la construction (élément dont la
dépose détériorerait l'ouvrage). Sont concernés les fondations, les murs, les
planchers et la toiture, mais aussi les canalisations, les cloisons, les installations
de chauffage...
Gros oeuvres
Concernent les travaux de base sur lesquels se fondent les travaux ultérieurs :
ex le terrassement, le forage, béton armé, carrelage, étanchéité, joint et façade
et la maçonnerie.
I
Indemnité d'immobilisation
Somme versée par l'acquéreur à la signature du compromis ou de la promesse
d'achat à titre d'acompte sur le prix de vente. Son montant est libre, en
pratique il varie de 5 à 10%.
L
Lotissement
Division d'un terrain en parcelles en vue de la construction d'immeubles
d'habitation.
M
Maître d’oeuvre
Professionnel ou entreprise (architecte, constructeur, entreprise, responsable
de chantier...) qui dirige les travaux de construction pour le compte du maître
d’ouvrage.
Maître d'ouvrage
Personne physique ou morale pour le compte de qui les ouvrages de construction
ou les travaux sont exécutés. Personne qui paie et qui passe commande à
l’architecte pour la conception, et aux entreprises pour les travaux.
Maître d’ouvrage délégué
Le représentant du maître de l’ouvrage au niveau des aspects techniques, tout
organisme auquel sont confiés certaines missions ou travaux du maître d’ouvrage.
Marché de travaux
Tout contrat à titre onéreux conclu entre, d'une part, un maître d'ouvrage et,
d'autre part, un entrepreneur personne physique ou morale et ayant pour objet
la construction d'ouvrages d'infrastructure ou de biens immobiliers dans
lesquels la livraison de fournitures n'est qu'accessoire, l'évaluation de ces
dernières étant comprise dans le coût des travaux.
Mémoire technique d'exécution
Document établi par l'entrepreneur présentant une description détaillée des
dispositions organisationnelles, des moyens qui seront affectés à la réalisation
des travaux objet du marché ainsi que des modes de leur exécution. Il définit,
entre autres, dans le détail l'organisation du chantier, les moyens humains avec
leurs qualifications et matériels avec leurs caractéristiques qui seront affectés
au chantier, le planning d'exécution des travaux, la provenance des matériaux,
leurs préparations et leurs modes de mise en oeuvre
Métré
Relevé général et détaillé des travaux exécutés. Ce relevé sert à l’établissement
des situations intermédiaires facturées au maître d’ouvrage.
P
Permis de lotir
Promesse de vente
Avant-contrat signé par le vendeur et l'acquéreur d'un bien immobilier, il est
conseillé de le faire rédiger par un professionnel. Il existe deux sortes de
promesses de vente : la promesse unilatérale de vente qui n'engage pas
l'acheteur, mais uniquement le vendeur, pendant un délai limité qui doit être
clairement précisé dans le contrat et la promesse bilatérale de vente ou
compromis de vente.
Promoteur immobilier
Personne physique ou morale qui entreprend la réalisation d’opérations
immobilières en vue de réaliser une construction et en assume toutes les étapes
et démarches.
R
Réception provisoire
Elle est prononcée par un procès verbal établi par une commission visée dans le
marché établi.
Réception définitive
Elle intervient en principe après la réception provisoire et constate l’achèvement
intégral et conforme des travaux.
Réserve foncière
Elle est constituée des terrains acquis dans la perspective d’être lotis ou pour y
édifier des bâtiments destinés à la revente. Ces terrains demeurent en réserve
foncière jusqu’au début des travaux de lotissement matérialisés par
l’autorisation de lotir ou de construire.
Retenue de garantie
Prélèvement effectué par le maître d’ouvrage sur les acomptes dus, d’une somme
destinée à garantir la bonne exécution du marché par l’entrepreneur. Elle ne peut
être supérieure à 5%du montant du marché.
Elle est restituée à l’entreprise générale dans un délai d’un an après la réception
de l’ouvrage.
Revenu foncier
Ce sont les revenus provenant des locations immobilières.
S
Second oeuvre
Ce sont les travaux de finition et d’aménagement comme la menuiserie ou les
installations sanitaires et électriques
T
Terrain à bâtir
Terrain sur lequel un bâtiment doit être construit.
Terrain en friche
Terrain non bâti, non viabilisé.
Terrain vague
Espace laissé à l'abandon, qui n'est mis à profit ni pour la construction ni pour la
culture.
Titre
S'il s'agit d'une propriété libre, c'est la preuve du droit de propriété; s'il s'agit
d'une tenure à bail, c'est la preuve de la permission d'occuper cette propriété.
Travaux de terrassement
Leur objet est de permettre la construction d’ouvrages ou l’exécution de travaux
qui nécessitent une modification de site.
U
Urbanisme
Ensemble des dispositions juridiques et des opérations matérielles qui tendent à
réaliser un développement ordonné des agglomérations.
Z
Zonage
Instrument de contrôle de l'utilisation du sol qui détermine pour chaque partie
du territoire des usages autorisés et des normes d'implantation en rapport avec
ces usages.