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CHAPITRE II MONNAIE ET SYSTEME

BANCAIRE
Lorsque l’on évoque la monnaie en économie, on pense immédiatement aux pièces et aux
billets (le numéraire) dont on se sert dans la vie de tous les jours. Toutefois, comme nous le
verrons, la monnaie est bien plus complexe et ce à plusieurs niveaux : formel (quelles sont les
formes de la monnaie ?), fonctionnel (quelles sont les fonctions de la monnaie ?) et conceptuel
(quels sont les fondements de la confiance dans la monnaie ?).

I) Généralités sur la monnaie


I.1) Définitions

La monnaie se définie comme l’actif le plus liquide d’une économie. Elle correspond à
l’ensemble des moyens de paiement immédiatement utilisable et accepté par la communauté
pour le règlement des échanges. Depuis le philosophe grec Aristote, la monnaie est définie par
ses fonctions : « La monnaie est ce qu’elle fait ». Elle remplit des fonctions tant économiques
que sociales.

I.2) Les fonctions de la monnaie

I.2.1) Les fonctions économiques de la monnaie

La monnaie est dite complète lorsqu’elle remplit trois fonctions suivantes : intermédiaire
des échanges (règlement d’achat et de vente), unité de compte, réserve de valeur.

➢ Intermédiaire des échanges

La monnaie est un intermédiaire des échanges car elle permet de simplifier les échanges
par rapport à une économie de troc qui nécessite la double coïncidence des besoins. L’économie
de troc se définit comme une économie ou l’échange de biens (ou de services) se fait contre
d’autre biens (ou services). En effet avec l’introduction d’une monnaie, on passe alors d’une
économie de troc à une économie monétaire, un bien ou un service peut être échangé contre de
la monnaie et de la monnaie échangée contre un bien ou un service, pour satisfaire les besoins.
UN AGENT UN AGENT
POSSEDANT DU RIZ RIZ POSSEDANT DE LA
ET AYANT BESOIN DE VIANDE ET AYANT
VIANDE BESOIN DE RIZ

VIANDE

FIGURE 1 : ECHANGE DANS UNE ÉCONOMIE DE TROC


NECESSITANT DOUBLE COINCIDENCE DE BESOINS

VEND
LE ZEBU
VEND LE
RIZ
UNE UNE PERSONNE
PERSONNE POSSEDANT DU
POSSEDANT MONNAIE ZEBU ET
DU RIZ ET AYANT BESOIN
AYANT DE RIZ
BESOIN DE CONTRE DE LA
ZEBU
CONTRE DE
MONNAIE POUR
L’ARGENT
ACHETER DU ZEBU
POUR ACHETER
DU RIZ

FIGURE2 : ECHANGE DANS UNE ECONOMIE MONÉTAIRE


NE NECESSITANT PAS DOUBLE COINCIDENCE DE
BESOINS

➢ Unité de compte (Etalon de valeur)

Tout bien (ou service) possède un prix qui représente la quantité de monnaie nécessaire
à son achat ou sa vente. La monnaie permet de mesurer et comparer la valeur des biens et
services échangés. La monnaie est spécifique à un pays ou à un ensemble de pays ayant
décidé de mettre en commun leur monnaie comme le Malagasy Ariary (MGA), l’Euro (EUR) pour
plusieurs pays européens ou encore le franc CFA pour plusieurs pays africains.

➢ Reserve de valeur

La monnaie est une réserve de valeur, car elle conserve sa valeur au cours du temps pour
un usage ultérieur. Détenir de la monnaie permet d’en différer l’utilisation dans le temps, de
transférer du pouvoir d’achat dans le futur. Etant donnée que la monnaie n’est pas l’unique actif
pouvant jouer cette fonction de conservation de valeur. D’autres actifs (appartement, maison,
actions, obligations, œuvres d’art, …, etc.) peuvent également être utilisés. Toutefois, la
monnaie reste l’actif le plus liquide et dont la valeur nominale est stable.
I.3) Les formes de la monnaie

Au cours des siècles, la monnaie prend différentes formes : la monnaie marchandise, la


monnaie métallique, la monnaie fiduciaire, la monnaie scripturale, ….

➢ Monnaie marchandise

La Monnaie marchandises est une marchandise particulière que les individus utilisent
comme monnaie. Pendant l'Antiquité, l'échange (vente et achat) de bien (ou de service) étaient
réalisés par l’intermédiaire d'objets divers, qui constituent : des jetons (à Hong Kong), des
coquilles de mollusques (en Inde), des disques en métal (au Tibet) et des disques de calcaire
(en Micronésie).

Les premières formes de la monnaie

➢ La monnaie métallique

. La monnaie métallique est la monnaie constituée par des pièces de monnaie en métaux
précieux or, argent, cuivre… etc. Ces pièces ont une valeur intrinsèque ou une valeur incorporée
en elle qui dépend de leurs poids et de leur rareté. De nos jours, la monnaie métallique n’est
plus utilisée dans les échanges marchands. Il ne faut pas confondre la monnaie métallique et la
monnaie divisionnaire (pièces de monnaie de faible valeur faciale).
Monnaie métallique possédant une valeur Monnaie divisionnaire ou pièce de monnaie
intrinsèque ou valeur incorporé en elle de faible valeur faciale et n’ayant pas de
valeur intrinsèque.

➢ La monnaie fiduciaire

La monnaie fiduciaire tient son nom du latin fiducia qui signifie la confiance. La monnaie
fiduciaire est donc celle qui n’a pas de valeur intrinsèque mais une valeur qui repose totalement
sur la confiance que l’on accorde sur sa valeur faciale. Une valeur garantit par une autorité
politique souvent la banque centrale. Ce type de monnaie prend, essentiellement, la forme de
billets de banque mais aussi de pièces de monnaie divisionnaire ou pièce de monnaie à faible
valeur faciale.

➢ La monnaie scripturale

La monnaie scripturale repose sur l’écriture (le script). La monnaie scripturale s’exprime
donc sous la forme d’un jeu d’écriture (crédit ou débit d’un compte bancaire courant). Elle se
définit comme la somme des soldes créditeurs des comptes à vue des agents économiques.
Contrairement à la monnaie fiduciaire qui circule de main en main, la monnaie scripturale
circule de compte en compte. Sa circulation est assurée par un certain nombre de supports tels
que les chèques, les cartes bancaires, les mandats, …etc.
Remarque : un chèque ou une carte bancaire n’est pas de la monnaie scripturale. Ils
permettent seulement de faire circuler la monnaie inscrite sur un compte bancaire.

II) Création monétaire et système bancaire

II. 1) Organisation du système bancaire


L’organisation d’un système bancaire se caractérise par un système hiérarchisé. Au
sommet, il y a la banque centrale, et au-dessous les banques commerciales ou de second rang
(BFV, BNI, BOA…ect.)
II.1.1) La banque centrale
Une banque centrale ou banque de premier rang est l’autorité monétaire qui, assure la
mise en œuvre de la politique monétaire. Elle dispose du monopole d’émission de la monnaie
centrale. La banque centrale supervise aussi les banques commerciales et par conséquent
contrôle la création monétaire. En tant que banque des banques commerciales, elle assure la
mission de « préteur en dernier ressort » par le refinancement des banques commerciales.
II.1.2) Les banques commerciales ou de second rang
Les banques commerciales ou de second rang sont institutions financières dont les
activités principales sont : les collectes des épargnes, l’octroi de crédits, et la gestion des
comptes courants. Placées sous la supervision de la banque centrale, elles émettent leur propre
monnaie scripturale. Une monnaie scripturale qu’elles doivent être capables à tout moment de
convertir en monnaie fiduciaire de la banque centrale.
Mener la
politique
Monétaire

Monopole Prêteur en
d’émission de dernier
la monnaie ressort
fiduciaire

BANQUE
CENTRALE

Banque Commerciale Banque Commerciale Banque Commerciale

II.2) Création monétaire


La création monétaire se définit comme le processus par lequel la masse monétaire est
augmenté. On peut dire, de façon simplifiée, que la masse monétaire correspond à la quantité
de monnaie en circulation (stocks de monnaie en fin de période) dans un pays. La masse
monétaire est détenu par les agents économiques non financiers (les ménages et les entreprises).
Les monnaies détenues par les banques ne le sont pas. Il y a deux niveaux de création
monétaire : la création monétaire par les banques commerciales ou de second rang et la création
monétaire par la banque centrale.
II.2.1) Les sources de création monétaire

La création monétaire sous forme de monnaie fiduciaire est décidée par la banque
centrale qui en a le seul monopole.

Mise à part cela, on recense trois sources de création monétaire. D’abord, le commerce
extérieur influe aussi sur la création monétaire. En effet, les monnaies étrangères (devises
étrangères) qui sont converties en monnaies nationale provoquent une création monétaire
(contrepartie extérieure de la masse monétaire)

Ensuite, l’essentiel de la création monétaire est réalisé par les banques commerciales ou
les banques de second rang : il s’agit de monnaie scripturale. Cette création monétaire a lieu
quand elles accordent des crédits qui ne sont pas financés par une épargne préalable aux agents
non financiers autres que l’Etat (ménages, entreprises). Dans ce cas, les crédits font les dépôts.
Lorsque les crédits sont remboursés, il s’agit de destruction monétaire (contrepartie « créances
sur l’économie ». La variation de la masse monétaire dépendra donc de la quantité de monnaie
crée et de la quantité de monnaie détruite. A la fin d’une année, la masse monétaire a augmenté
si la création monétaire a été supérieur à la destruction monétaire.

Enfin les banques peuvent créer de la monnaie lorsqu’elles achètent des titres publics
comme les Bons de Trésor. (Contrepartie « créances sur l’Etat »).

II.2.1) Les limites de la création monétaire


D’une part, la création monétaire n’est pas sans risque surtout en cas d’insolvabilité des
emprunteurs (incapacité de rembourser les crédits). On parle de « risque de crédit ».

D’autre part, la banque centrale contrôle la création monétaire puisqu’elle est la seule à
fabriquer de la monnaie centrale. En effet, elle mène la politique monétaire. Elle contrôle la
création monétaire pour maitriser le niveau d’inflation en manipulant notamment les taux
d’intérêts directeurs.
ÉVOLUTION DU TAUX DIRECTEUR DE LA BANQUE CENTRALE DE
MADAGASCAR
DATE DE MISE EN
Année TAUX DIRECTEUR
VIGUEUR

15/01/2019 9,5%
2019
03/05/2019 9,5%

2018 09/11/2018 9,5%

11/05/2017 9%
2017
09/11/2017 9,5%

2016 15/05/2016 8.3 %

2015 15/10/2015 8.7 %

IV) Théorie quantitative de la monnaie


La « théorie quantitative de la monnaie » établit une relation directe entre la quantité de
monnaie en circulation et le niveau général des prix. En d’autres termes, le niveau des prix
s’accroît lorsque la quantité de monnaie augmente plus vite que la quantité de biens et services
échangés dans l’économie, et diminue dans le cas contraire. Bien que cette théorie fût déjà
pensée avant le 17ème siècle, ce n’est qu’au début du 20ème siècle que l’économiste américain
Irving Fischer la formula ainsi :

M×V=P×Y
Dans cette formulation, M est la quantité de monnaie en circulation, V la vélocité de la
monnaie [nombre de transactions effectuées par une unité de monnaie dans un laps de temps
défini], P le niveau des prix et Y le volume de production [ou Produit Intérieur Brut].
CHAPITRE III LES POLITIQUES
ECONOMIQUES

I) Généralités
I.1) Les fonctions de l’Etat

La politique économique est en relation étroite avec les trois fonctions de l’État définies
par l’économiste américain Richard Musgrave (1910-2007). En effet, l’Etat peut exercer les
trois fonctions suivantes le plan économique : allocation des ressources, redistribution, et de
régulation.

I.1.1) La fonction d’allocation des ressources

L’Etat effectue des dépenses pour financer la production de biens et services non
marchands, c’est-à-dire fournis à titre gratuit ou quasi gratuit (prix inférieurs à 50 % du coût de
production). Entre autres, le maintien de l’ordre (activités de la gendarmerie, de la police et de
la justice, de la défense), l’éducation nationale, la santé publique…. etc.

I.1.2) La fonction de redistributions

Pour réduire les inégalités, l’Etat assure la redistribution des revenus des agents
économiques les plus aisés vers les démunis. Cela s’opère au travers les prélèvements
obligatoires (impôts et cotisations sociales) et des transferts (subventions et prestations sociales)

I.1.3) La fonction de régulation

L’Etat a pour mission de stabiliser l’économie, c’est-à-dire préserver les équilibres


économiques (plein-emploi, stabilité des prix, solde du commerce extérieur) et obtenir une
croissance économique soutenue en mettant en œuvre des politiques économiques adaptées à
la situation économique du moment

I.2) La politique économique

La politique économique désigne l’ensemble des interventions de l’Etat en vue


d’atteindre les objectifs (la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix,
équilibre extérieurs) relatifs à aux situations économiques d’un pays (expansion, récession,
crise, dépression, …). On distingue deux types de politiques économiques selon leur horizons
temporels. La politique conjoncturelle qui s’inscrit sur un horizon temporel de court terme,
tandis que la politique structurelle dans le long terme.

La situation économique d’un pays se caractérise par des fluctuations économiques, c’est
à dire l’ensemble des mouvements de hausse et de baisse de l’activité économique ou un cycle
économique. En général, un cycle économique répète des phases de façon consécutives :
expansion, crise, récession, dépression, reprise,
La politique conjoncturelle est un ensemble de mesures prises par l’État visant à agir à
court terme sur la situation économiques en fonction des déséquilibres existants. Par exemple,
une politique de blocage des prix et des revenus pour une durée limitée est une politique
conjoncturelle qui vise à réduire l’inflation. L’action sur la conjoncture se fait par
l’intermédiaire de la politique budgétaire, de la politique monétaire, de la politique du
change et de la politique des revenus.

La politique structurelle est un ensemble d’actions de l’Etat visant à agir à long terme
sur les caractéristiques fondamentales de l’économie. L’investissement dans un programme de
recherche pour le développent de l’énergie renouvelable, l’aménagement du territoire sont des
exemples de politiques structurelles.
I.2) Les Objectifs généraux de la politique économique

Les objectifs généraux de la politique économique ont été représentés graphiquement par
le carré magique de l’économiste Nicolas Kaldor. Ces objectifs généraux sont : croissance
économique, plein emploi, stabilité des prix et équilibre extérieur.

Le carré est qualifié de magique car ses objectifs sont contradictoires et quasiment
impossibles à atteindre. Si on vise l’objectif de plein emploi, c’est-à-dire un taux de chômage
faible, on ne peut pas garantir un taux d’inflation faible.

II) Les politiques économiques conjoncturelles


La politique économique conjoncturelle vise à réguler l’activité économique à court
terme. Elle se fait traditionnellement par l’intermédiaire de la politique budgétaire, de la
politique monétaire et la politique du change.

II.1) La politique budgétaire

La politique budgétaire est l’une des composantes de la politique économique qui vise à
agir sur la situation macroéconomique par l’intermédiaires du budget de l’Etat. Pour ce faire,
ce dernier dispose de deux moyens : le stabilisateur automatique, et des politiques volontaristes.

II.1.1) Le budget de l’Etat

Le budget de l’Etat étant un document juridique, il nécessite un vote par le parlement


(Lois de Finances). Le gouvernement prépare un projet de budget (projet de lois de finances) et
le soumet à l’approbation des parlementaires (Députés et Sénats). Le budget distingue les
recettes (les impôts, les recettes non fiscales : bénéfices des entreprises publiques…) et les
dépenses ( dépenses de fonctionnement, dépenses d’investissements, …) dont la confrontation
donne le solde budgétaire. Le solde peut être soit positif, autrement dit « un excèdent
budgétaire », soit négatif, ou « un déficit budgétaire ».

II.1.3) Stabilisateurs automatiques

Les stabilisateurs automatiques désignent les mécanismes par lesquels la conjoncture se


stabilise automatiquement grâce à la modification spontanée du solde budgétaire. Si une
récession se produit, les recettes diminuent plus rapidement que les dépenses publiques, ce
qui provoque un déficit budgétaire. Ce dernier atténue la récession. Inversement, en cas de
surchauffe économique, les recettes progressent plus rapidement que les dépenses. L’excédent
budgétaire qui en résulte freine la demande globale et atténue les tensions inflationnistes.

II.1.4) Les politiques volontaristes de l’Etat

➢ La politique budgétaire de relance

En cas de récession, la politique de relance a pour objectif de lutter contre le chômage en


favorisant la reprise de la croissance économique. C’est une politique dont l’instrument est le
déficit budgétaire. Pour ce faire, l’Etat procède à une augmentation de la dépense publique ou
à une réduction des impôts. Cela aboutit à une augmentation du Revenu disponible des ménages
qui se traduit par une augmentation de la consommation. Etant donnée que la demande
augmente, les entreprises vont investir et embaucher pour accroitre la production de biens et de
services.
DEPENSES PUBLIQUES

OU
REVENU
DISPONIBLE DES CONSOMMATION
MENAGES

RECETTES FISCALES

EMPLOIS ET
INVESTISSEMENTS
DEMANDE DE BIENS
PRODUCTION
DE CONSOMMATION

OBJECTIF
LUTTER CONTRE LE
CHOMAGE

BAISSE DU TAUX
DE CHOMAGE

➢ La politique budgétaire d’austérité ou politique de rigueur budgétaire

Lorsque la demande est trop forte par rapport aux capacités de production, les pouvoirs
publics mènent une politique budgétaire d’austérité ou de rigueur consistant à baisser les
dépenses publiques ou à augmenter les impôts afin de diminuer temporairement le niveau
d’activité et de réduire les tensions inflationnistes.
II.2) Les politiques monétaires
On entend par « politique monétaire » l’ensemble des réglementations, instruments et
stratégies mis en œuvre par la banque centrale pour assurer sa mission statutaire de maitrise de
l’inflation. Pour ce faire, la banque centrale dispose des instruments tels que le coefficient des
réserves obligatoires, le taux directeur, le corridor des taux d’intérêts sur le marché monétaire
ou encore les opérations d’open market. On distingue la politique monétaire de relance et la
politique monétaire de rigueur.
II.2.1) La politique monétaire de relance

En période de récession, si l’objectif est la relance de la production, la banque centrale va


chercher à augmenter les crédits pour favoriser la création monétaire :
Baisse du taux directeur => Baisse des taux d’intérêt des banques => Augmentation du
crédit => Augmentation de la création monétaire = > Augmentation de la production (sinon de
l’inflation)

II.2.2) La politique monétaire de rigueur

Si la banque centrale souhaite lutter contre l’inflation, elle va chercher à réduire les crédits
pour réduire la création monétaire :
Augmentation du taux directeur de la banque centrale sur le marché monétaire =>
Augmentation des taux d’intérêt des banques (qui répercutent l’augmentation du taux directeur)
=> Baisse du crédit (car le crédit est plus cher) => Baisse de la création monétaire = Baisse du
niveau de l’inflation

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