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Les limites à l’ef cacité des politiques économiques

Les politiques économiques nationales sont contraintes par la MD de l'économie et par


l'incompatibilité des objectifs économiques. Elles le sont aussi par la contrainte extérieure
et la soutenabilité de telles mesure

Les effets de la MD de l’économie qui peuvent limiter l’efficacité :


- des politiques industrielles et de l’emploi : stratégies des firmes multinationales via
délocalisations
- des politiques monétaires : mouvements des K
- des politiques budgétaires : importations et pacte de stabilité de la croissance (PSC)

I. Limites à l’ef cacité de la pol budg


- contrainte européenne : règles budgétaires dans l’UE qui réduisent les possibilités de
mise en œuvre des pol budg : le PSC limite l’endettement public à 60% du PIB (allégé
depuis)
- recours à l’emprunt financier pour financer dépenses publiques entraine un effet boule
de neige ie une accumulation de la dette publique -> risque d’auto alimentation de la
dette et pb de soutenabilité de celle-ci
- effet d’éviction : le recours à l’emprunt financier pour financer dépenses publiques
provoque un déplacement de l’épargne disponible vers le secteur public au détriment
de l’investissement privé. Cela via 2 canaux :
- 1. effet quantité : Etat = emprunteur important avec garanties solides donc attire K et
donc réduction de la qté de K disponibles pour les autres emprunteurs
- 2. effet prix : à offre égale, la demande de K augmente, ce qui fait mécaniquement
augmenter le Ti et donc les K deviennent + coûteux pour les emprunteurs privés
- effet Ricardo-Barro : sachant que l’Etat va être en déficit budgétaire après ses dépenses
publiques, les agents anticipent une hausse future des impôts, et donc épargnent
davantage qu’ils ne consomment
- fuites dans une économie ouverte : consommation de produits importés et épargne ->
dans les deux cas, cela met en péril l’effet multiplicateur. (Plan mauroy)
- Les délais : si les délais de transfert à l’économie réelle sont trop longs, la relance peut
au final s’avérer procyclique en renforçant l’instabilité financière par le creusement du
déficit.
- relance budgétaire par le multiplicateur d’impôt -T inefficace, en raison du nombre
d’individus exonérés de l’impôt (46% en FR) et loi psychologique fondamentale non
vérifiée.
- Qualité des investissements ?
- Ecole du Public choice : dangers d’une politique discrétionnaire car Etat relance quand
ca lui convient.

II. Limites à l’ef cacité de la pol mon


- pol mon uniquement centrée sur la lutte contre l’inflation fragilise la créco
- Internationalisation des marchés de K implique de prendre en compte pour les BC les
Ti offerts sur les marchés financiers
fi
fi
fi
- dans la zone €, la pol mon centralisée dans un contexte hétérogène fait que les pays ne
peuvent obtenir des pol mon adaptées à leur conjoncture
- effet richesse : la pol mon en réalité ne fait qu’augmenter les inégalités car avec la pol
mon expansionniste, aug des cours des actions. Donc seuls les riches peuvent décider
d’acheter des actions avec la monnaie débloquée, s’enrichissent, et cela creuse les
inégalités.
- Semble inefficace même quand elle est non conventionnelle, cf QE en Europe

III. Nécessité d’un policy mix


- pour lutter contre l’inflation, nécessaire association des politiques budgétaires et mon
dans le même sens
- Pour faire face à l’effet d’éviction : pol budg -> aug Ti -> pol mon expansive -> baisse
Ti -> réencourage l’investissement privé
- Pour remédier grâce à la politique budgétaire aux effets pervers de la pol mon sur les
inégalités.

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