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Questions

1- Synchronie : dans la communication, les 2 partenaires (ou plus) font la même chose au même endroit
c’est-à-dire qu’il communique ensemble
Alternance des rôles : un parle l’autre écoute et inversement (récepteur - émetteur) au cours de la
communication verbale
Partage de thème : sujet identique de la conversation
 Les 3 paramètres de l’imitation se retrouvent aussi dans une communication (verbale) = l’imitation
s’organise comme une communication

2- Objectif : étudier l’imitation chez les enfants avec diagnostiqué autiste (savoir s’ils sont capables de
communiquer par imitation)
 Difficulté d’interaction / personnes avec un retard mental, une intelligence correspondant à la
norme ou une intelligence supérieure à la norme
- trouble à interagir et donc à communiquer : des enfants ou adultes avec autisme ont des difficultés à
maîtriser le langage, les codes sociaux = personnes qui ont du mal à respecter les codes que la majorité
maîtrisent (vouvoiement, langage corporel)
- difficulté à comprendre l’humour
 Comportements de focalisation sur une personne, un objet, un sujet

 On parle de « troubles du spectre autistique » CAR trouble très hétérogène d’une personne à
une autre

- enfants présentant un retard mental : âge mental (compétences mentales) ne correspondant à l’âge
chronologique  d’un point de vue cognitif ils fonctionnent comme des enfants plus jeunes

Objectif = savoir s’ils sont capables d’imiter / savoir s’ils sont capables de reconnaître qu’ils sont imités
 s’ils maîtrisent les 2 ils devraient pouvoir communiquer grâce à l’imitation

3- Échantillon de l’étude : cinquantaine d’enfants d’âge chronologique entre 3 et 7 ans mais d’âge mental
entre 6 et 60 mois / enfants ayant tous reçus le diagnostic d’autisme
Procédure : 3 procédures
 Pièce avec objets en double-exemplaire + expérimentateur
- étudie les capacités d’imitation spontanée Vs induite (spontanée = il faut s’intéresser à l’autre, le
regarder et ensuite faire la même chose que lui -- compétences que les « autistes » ne maîtrisent pas
très bien)
- vont devoir se détacher de ce qui les préoccupe/ intéresse pour suivre les consignes de
l’expérimenteur
 Troisième procédure = reconnaître être imité
Tour de rôle : regard envers l’autre + modification du comportement pour être sûre d’être imité
(changement dans le comportement = rythme, objet, position…)

4-
* Les enfants sont capables d’imiter à partir de 18 mois d’âge développemental mais seulement des
actions simples avec des objets familiers / actions complexes avec objets nouveau (concernant les
enfants qui n’ont pas de diagnostic d’autisme)
* A partir de 18 mois d’âge mental reconnaissance d’être imité pour tous les enfants  partage
émotionnel + contact physique (à la suite de séances répétées)
- imitation qui augmente, proximité physique qui s’installe, implication plus importante (les enfants
autistes explore peu voire pas = peu actif)
 Imitent peu et mal = capacités motrices réduites (répertoire d’actions assez pauvre due eu peu
d’exploration)
 Pour qu’il y est imitation, il faut présenter à l’enfant des activité attractives, simples, et il faut le
les présenter lentement = s’adapter aux compétences de l’enfant et se mettre à son niveau
(position particulière à avoir vis-à-vis des enfants présentant des troubles autistiques)

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