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La démocratie directe est une forme de démocratie dans laquelle les citoyens exercent directement le pouvoir, sans l'intermédiaire de représentants
élus.
Initialement et pendant près de 2000 ans équivalente au concept de démocratie dans l'antiquité grecque, à partir du milieu du 19éme siècle la
qualification progressive des régimes représentatifs comme démocraties a conduit à l'usage du qualificatif « direct » pour distinguer techniquement
les pratiques qui se rapprochent de l'expérience du siècle de Périclès de celles des régimes parlementaires. La démocratie athénienne, au
vie siècle av. J.-C., est en effet un des premiers exemples de démocratie directe dans l'antiquité. Tout citoyen athénien avait la possibilité et
potentiellement la chance d'entrer au conseil, voire d'être au moins un jour dans sa vie le président de la Cité[1]. Elle inspira de nombreux penseurs au
cours des siècles, de Jean-Jacques Rousseau à Hannah Arendt en passant par les différents penseurs du mouvement anarchiste. Ce fut notamment
la forme de démocratie mise en place à partir du xiiie siècle en Suisse, dans les communes insurrectionnelles de France en 1870-1871, dans la
Makhnovchtchina d'Ukraine en 1918 ou encore lors de la révolution sociale espagnole de 1936.
Certaines démocraties actuelles, dont la Suisse ou l'État américain du Vermont, ont une forte tradition de démocratie directe mais maintiennent
toujours, en parallèle, un système parlementaire. Depuis la fin du xxe siècle de nombreux pays adoptent certains mécanismes (référendum,
assemblée tirée au sort associée ou non à la possibilité d'un référendum facultatif, initiative populaire) qui relèvent de la démocratie directe ou semi-
directe.
Les modalités d'exercice du pouvoir au sein des théories, des organisations, communautés, cités et pays ayant été rapporté à la démocratie directe
sont relativement variables, mais elles partagent néanmoins un certain nombre de principes et de pratiques, parmi lesquelles l'égalité politique des
citoyens (ou membres) concernant la délibération et les décisions (horizontalité du pouvoir), la révocabilité des mandatés ou des élus éventuels, le
mandat impératif[2], la réunion en assemblée[3], et la prise de décision à la majorité, au consensus[4], ou encore à l'unanimité[5]. La désignation par
tirage au sort, la rotation des mandats ou encore l'impossibilité de les renouveler constituent aussi des pratiques fréquemment associées à la
démocratie directe.
Les théoriciens et les activistes anarchistes, dont ceux appartenant au courant du socialisme libertaire, font aussi partie des défenseurs notables de
la démocratie directe (comme alternative au parlementarisme qu'ils critiquent sévèrement), en l'élargissant, selon le courant concerné au domaine de
la production (autogestion, démocratie économique…).
Démocratie athénienne
La démocratie désigne étymologiquement le pouvoir (kratos) des citoyens (demos) et fait référence au régime en vigueur à Athènes après les
réformes effectuées par Solon (-594) et Clisthène (-508). Les citoyens (la totalité de la population mâle de père athénien de plus de dix-huit ans, ayant
les moyens de s'armer) délibéraient et votaient les lois au sein de l'Ecclésia. Des indemnités journalières de présence étaient octroyées pour
permettre aux plus pauvres d'assurer leurs fonctions civiques.
Le tirage au sort était utilisé pour désigner des magistrats, ainsi que les membres de la Boulè, un conseil de citoyens représentant les différentes
tribus, et ayant notamment pour charge de recueillir les propositions de loi présentées par les citoyens et de préparer les projets de loi. Les prytanes
étaient les présidents du conseil pour une période de trente-six jours. En somme tout citoyen athénien avait la possibilité et potentiellement la chance
de présider aux différentes assemblées. Avant d'être membres de la Boulè, les candidats qui avaient été tirés au sort subissaient un examen par le
Conseil en charge (dokimasie) avant de pouvoir prêter serment.
Une partie relativement restreinte des juges et magistrats étaient élus, pour des fonctions considérées comme exigeant des compétences
particulières, et pour des mandats généralement limités à une année. Les charges élues étaient plus généreusement rétribuées. L'administration
locale se composait de différentes assemblées (les tribus, les dèmes, les phratries). Chaque tribu possédait un territoire et élisait des magistrats pour
administrer leurs biens. C'était l’équivalent d'un département actuel. Ce territoire était divisé en plusieurs dèmes. Le chef de chaque dème était élu
pour un an par ses concitoyens. Ce chef jouait le rôle de maire. Enfin les phratries étaient un grand regroupement familial dont l'organisation n'était
pas précisée[6].
Les charges électives étaient reconductibles aussi souvent que le peuple le décidait à l'opposé des charges désignées par le sort.
Moyen Âge
Le Moyen Âge européen voit l'apparition et le renforcement de la féodalité jusqu'à l'apogée de l'absolutisme au xviie siècle. Des formes de démocratie
locale se développent cependant à la même époque, notamment dans les cantons campagnards de Suisse[7]. Il en fut de même, tout au moins à leur
début, dans les républiques marchandes de la Méditerranée et à Novgorod.
En France, si dans la majorité des communes les affaires municipales sont gérées par des échevins (dans le Nord) ou des consuls (dans le Midi), ce
sont les assemblées populaires elles-mêmes qui règlent directement celles-ci dans de nombreuses villes, particulièrement lorsqu'il s'agit d'affaires
jugées importantes, et généralement, les décisions prises par les élus devaient théoriquement obtenir l'assentiment des assemblées. Ainsi, Francis
Dupuis-Déri rapporte, dans son livre Démocratie. Histoire politique d’un mot aux États-Unis et en France, que « Les "communautés d’habitants", qui
disposaient même d’un statut juridique, ont fonctionné sur le mode de l’autogestion pendant des siècles. Les rois et les nobles se contentaient de
gérer les affaires liées à la guerre ou à leurs domaines privés, d’administrer la justice et de mobiliser leurs sujets par des corvées. Les autorités
monarchiques ou aristocratiques ne s’ingéraient pas dans les affaires de la communauté, qui se réunissait en assemblée pour délibérer au sujet
d’enjeux politiques, communaux, financiers, judiciaires et paroissiaux ».
Certaines chartes (par exemple celle de Sens, 1189, ou celle de Soissons, 1116) prévoient une amende pour les habitants ne se présentant pas à
l'assemblée (généralement annoncée au son des cloches).
Démocratie directe au sein des mouvements
révolutionnaires
L'idée d'un exercice direct du pouvoir par le peuple fut par ailleurs défendue par les sans-culottes et par ceux qui incarnaient ce mouvement. Ce fut le
cas de Maximilien de Robespierre, qui dans de nombreux discours (celui du 29 juillet 1792 par exemple) fustigeait « l’indépendance absolue où les
représentants se sont mis eux-mêmes à l’égard de la nation ». Ce fut aussi le cas des Enragés, tels Jean-François Varlet et Jacques Roux, qui
dénonçaient le « despotisme sénatorial » qui avait succédé au despotisme de la monarchie.
D'autre part, la Constitution du 6 messidor an I (1793), jamais appliquée, d'inspiration rousseauiste et robespierriste, consacrait l'existence des
assemblées primaires, et leur conférait le droit de rejeter les lois proposées pendant 40 jours, le contrôle des lois par le peuple étant un dispositif
essentiel de la démocratie directe[13].
Soviets de Russie
Les mandats tendent à être impératifs, rotatifs et de courte durée, la révocabilité des élus est permanente, et de manière générale, le pouvoir s'exerce
de « bas en haut », comme le souligne la formule zapatiste « commander en obéissant », ou encore « le peuple commande, le gouvernement obéit ».
D'autre part, la recherche du consensus y est privilégiée, et les charges politiques ne donnent pas lieu à des rétributions [réf. nécessaire].
Suisse
La Suisse connaît également la démocratie directe dans sa forme la plus pure : la Landsgemeinde, qui n'existe plus que dans les cantons d’Appenzell
Rhodes-Extérieures et de Glaris. Lors d'une Landsgemeinde, tous les citoyens se rassemblent sur la même place et votent à main levée les lois et
élections de magistrats. Le président du gouvernement ouvre un débat sur une décision politique, et tout électeur peut venir proposer son opinion et
ses critiques. Le compte des voix se fait à la majorité, et en cas de doute, toutes les voix sont comptées une à une.
Kris Kobach affirme que la Suisse a connu des succès en tandem sur les plans social et économique, qui ne sont égalés que par quelques autres
pays. Kobach déclare à la fin de son livre : « Trop souvent, les observateurs considèrent la Suisse comme une bizarrerie parmi les systèmes
politiques. Il est plus approprié de le considérer comme un pionnier. » Enfin, le système politique suisse, y compris ses dispositifs démocratiques
directs dans un contexte de gouvernance à plusieurs niveaux devient de plus en plus intéressante pour les spécialistes de l’intégration de l’Union
européenne.
Liechtenstein
Une fois le nombre de signatures nécessaire récolté dans un délai défini, l'initiative est soumise au Parlement. S'il la refuse, elle est soumise au
référendum[15].
États-Unis
En Nouvelle-Angleterre (c'est-à-dire dans le Connecticut, le Maine, le Massachusetts, le New Hampshire, Rhode Island, et le Vermont), toutes les villes
(towns ou townships) sont autonomes et pratiquent une sorte de gouvernement dénommé New England town meeting. Chaque année, les habitants
de la ville se réunissent pour voter sur toutes les questions du gouvernement. Ils font toutes les lois de la ville et décident le budget de l'année
suivante. Cette forme de gouvernement est la plus démocratique qui existe aux États-Unis, et est directement issue des jours fondateurs des colonies
de la Nouvelle-Angleterre.
Le penseur politique Alexis de Tocqueville a écrit sur cet aspect unique du gouvernement aux États-Unis dans De la démocratie en Amérique (1835) :
« Dans la Nouvelle-Angleterre, où l'éducation et la liberté sont filles de la morale et de la religion ; où la société, déjà
ancienne et depuis longtemps assise, a pu se former des maximes et des habitudes, le peuple, en même temps qu'il
échappe à toutes les supériorités que la richesse et la naissance ont jamais créées parmi les hommes, s'est habitué à
respecter les supériorités intellectuelles et morales, et à s'y soumettre sans déplaisir : aussi voit-on que la démocratie
dans la Nouvelle-Angleterre fait de meilleurs choix que partout ailleurs. »
Au-delà de la Nouvelle-Angleterre, de nombreux États fédérés articulent à la démocratie représentative une composante importante de démocratie
directe. Ainsi, vingt-et-un États permettent au peuple, par le biais de référendums d'initiative populaire, d'édicter des lois ; et dix-huit de changer la
constitution de l'État fédéré en question. Les thématiques de ces référendums sont très variées. Au début du xxe siècle, diverses lois « sociales »
furent ainsi adoptées par le biais de la démocratie directe (par exemple : assurance contre les accidents au travail en 1910 dans l'Oregon ;
l'interdiction du travail des enfants dans l'Arkansas en 1914, la retraite dans l'Arizona en 1914, la limitation de la journée de travail à huit heures dans
le Colorado et l'Oregon en 1912). Au cours du xxe siècle, les référendums concernèrent aussi bien les dépenses publiques et les impôts, les élections
de représentants (par exemple la limitation des mandats des députés), la prohibition de l'alcool, les discriminations positives, ou encore, en Californie,
la protection de l'environnement…
Libye
xxe siècle
xxie siècle
Portrait de Jean-Jacques
Rousseau (1712-1778) par
Quentin de La Tour.
Certains économistes ou moralistes[32] considèrent comme impossible la mise en place d'un tel système à l'échelle nationale. Certains semblent
penser que les petites organisations telles que les écoles, les entreprises, les associations libres, les coopératives, les groupes d'action politique, les
microsociétés, peuvent plus facilement réaliser la démocratie directe que les gros groupes organisationnels et institutionnels similaires à des États.
D'autres soutiennent qu'avec l'avènement des outils informatiques et des réseaux de communications comme Internet, la démocratie directe est
aujourd'hui accessible y compris à des nations et des fédérations de nations, approche qualifiée de « gouvernement par les idées »[33].
Rousseau a conscience de ces difficultés, comme en témoignent de nombreux passages de Du Contrat social (livre I, chapitre III, livre III, chapitres XI
et XV…). Mais il ne faut pas se tromper sur le sens de la phrase souvent citée de Du Contrat social : « S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait
démocratiquement. Un régime si parfait ne convient à des hommes ». En effet, dans ce passage du chapitre livre III, chapitre IV, Rousseau parle de la
démocratie aux sens très spécifique dans lequel il l'entend : non pas la souveraineté du peuple, mais le gouvernement (pouvoir exécutif) exercé par le
peuple (livre III, chapitre III). Pour Rousseau, le peuple ne peut juger avec droiture que des questions d'intérêt général (« Il n'est pas bon que celui qui
fait les lois les exécute, ni que le corps du peuple détourne son attention des vues générales, pour la donner aux objects particuliers », livre III,
chapitre IV). Or le pouvoir exécutif (comme le pouvoir judiciaire) traite de questions particulières, dans lesquelles le peuple serait juge et partie. Les
textes sur la Corse et surtout sur la Pologne montrent que pour lui, ce qu'il nomme la « république » (le pouvoir législatif exercé directement par le
peuple) est réalisable, certes au prix de réformes progressive et difficiles, même dans de grands États.
Les régimes modernes, qui se mettent progressivement en place dans le sillage de la Révolution française et de la Constitution américaine de 1787
sont principalement fondés sur la représentation et l'élection. C'est la principale critique qui leur est faite, mise en avant du « peuple », mais
gouvernement d'une nouvelle oligarchie qui se fera « élire ».
En 1792, Maximilien de Robespierre, Jean-François Varlet et le Marquis de Sade. Ce dernier écrit Idée sur le mode de la sanction des Lois et défend
dans une assemblée primaire la démocratie directe.
Ultérieurement d'autres philosophes, tels Proudhon ou Kropotkine, fonderont ou affirmeront le courant politique anarchiste dont une des bases est la
démocratie directe.
Cornelius Castoriadis est l'un des derniers philosophes à avoir consacré une large part de sa réflexion à l'idée de démocratie directe, qu'il défendit
comme composante centrale du « projet d'autonomie » qu'il développa, celui-ci se donnant pour ambition d'établir une autonomie (liberté) aussi bien
collective qu'individuelle. Il était ainsi vivement critique envers les systèmes représentatifs, qu'il considérait non pas comme des démocraties mais
telles des « oligarchies libérales », en ce que, loin de permettre à tous les citoyens d'exercer le pouvoir politique, elles impliquent la constitution d'une
classe de politiciens, qui une fois élus, ne peuvent être révoqués en dehors des élections périodiques.
Anarchistes et conseillistes
Les conseillistes, certains syndicalistes-révolutionnaires et certains anarchistes sont partisans de la démocratie directe pour toutes les décisions.
Un autre mécanisme de démocratie directe est le rappel qui se pratique dans certains États américains. Ce rappel (recall) permet à un nombre
suffisant de citoyens de réclamer un référendum pour interrompre le mandat d'un élu ou d'un fonctionnaire. Un exemple particulièrement médiatisé
est le rappel du gouverneur de Californie Gray Davis en 2003. Cette pratique se rapproche de la révocabilité.
Dans tous les cas les partis politiques, les groupes de pression (lobbies) ou les groupes de citoyens jouent un grand rôle dans la formulation des
propositions et la collecte des signatures nécessaires pour déclencher la procédure de référendum, les classes sociales qui ont les moyens de
s'organiser utilisent alors plus volontiers ce mécanisme.
Référendum et plébiscite
De nombreuses régions du monde possèdent des assemblées locales où n'importe quel citoyen peut prendre une large part aux débats et aux
décisions.
L'un des exemples les plus frappants est la Landsgemeinde qui existe depuis le Moyen Âge dans certains cantons suisses et subsiste aujourd'hui à
Glaris et en Appenzell Rhodes-Intérieures. L'ensemble des citoyens sont appelés à se réunir en plein air une fois par an pour élire les magistrats
chargés d'administrer le canton et de voter les lois. À Glaris chacun peut prendre la parole, poser une question ou proposer un amendement. En
Nouvelle-Angleterre, aux États-Unis, un pareil système, le New England town meeting, existe depuis le xviie siècle : chaque année, les habitants de
chaque village se réunissent pour voter sur toutes les questions de leurs gouvernements. Ils font toutes les lois des villages et décident les budgets
de l'année suivante.
Ce système désigné sous le terme de stochocratie, a eu des applications pratiques qui restent limitées [réf. nécessaire]. L'Athènes antique pratiquait le
tirage au sort pour des magistrats et pour les représentants législatifs, via le conseil des 500 membres de la « Boulè ». Seuls les « stratèges » étaient
élus dans l'« Ecclésia ». La formule anglo-saxonne des jurés tirés au sort pour juger en matière criminelle s'est répandue dans de nombreux pays, dont
en France au niveau des cours d'assises.
En Islande, en 2009, à la suite de la crise financière endettant plusieurs banques d'Islande et conduisant ce pays à la banqueroute, un gouvernement
d'union de différents partis progressistes a été élu. Ce gouvernement a mis en place l'élection d'une nouvelle assemblée constituante qui a eu lieu le
27 novembre 2010. Pour cela, 1 000 citoyens islandais ayant entre 18 et 89 ans et n'ayant jamais eu de mandat d'élu national ont été choisis au
hasard dans la population. Parmi ces 1 000 personnes, 522 ont choisi de se présenter et ont eu un temps de télévision égal pour présenter leur
programme. 25 de ces citoyens ont été ensuite élus par l'ensemble de la population pour créer une nouvelle constituante entre février 2011 et l'été de
la même année[35]. Soutenue lors d'un référendum constitutionnel en 2012, la réforme constitutionnelle finie par être suspendue pour une durée
indéterminée à la suite des élections législatives du 27 avril 2013.
Critiques
Si l'État est trop près de la multitude, il sera alors absorbé par elle et il sera impossible qu'elle ne fasse pas la loi. Au contraire, si l'État se détache trop
de la population, la communication sera coupée et l'appareil gouvernemental agira essentiellement en tant qu’oppresseur. Durkheim prône donc la
mise en place de « groupes secondaires » (territoriaux ou corporatifs) qui agiraient en tant qu'intermédiaires entre la population et l'État de manière à
empêcher la multitude d'imposer sa volonté à l'État tout en la protégeant contre l'attitude oppressive de ce dernier. Il s'agirait finalement d’établir le
plus de communication possible entre l'État et la société afin de s'assurer que chacun des groupes qui la compose soient reconnus et représentés.
La démocratie pourrait alors s'exercer de manière directe entre la population et ces groupes, ainsi qu'entre ces groupes et l'État, mais la relation entre
la multitude des individus qui composent la société et l'État serait essentiellement indirecte.
Notes et références
22-04-2016-2034080_20.php).
7. « Landsgemeinde (https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/01023
9/) [archive] » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en
ligne.
en ligne (https://www.persee.fr/doc/autog_0005-0970_1967_num_2_1_90
adrid-et-barcelone_4651518_3214.html) [archive]).
nee-sera-investie-maire-de-barcelone-avec-une-majorite-absolue_4653347_
3214.html?xtmc=indignes&xtcr=6) [archive]).
5003-20170502ARTFIG00004-ma-voix-le-mouvement-qui-presente-des-cito
yens-tires-au-sort-aux-legislatives.php) [archive]).
447121) [archive]).
29. « Le collectif MaVoix veut "hacker" l'Assemblée nationale (htt
p://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/legislatives-2017-le-coll
ectif-mavoix-veut-hacker-l-assemblee-nationale-778804965
5) [archive] », sur RTL.fr (consulté le 6 août 2020).
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes