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Object 1
Par
Landry
à
L’UNIVERSITE ESPOIR D’AFRIQUE
DIRECTEUR
CHAPITRE I
INTRODUCTION
Introduction générale
Pendant les périodes de crise économique, les entreprises voient généralement leurs
entrées de fonds diminuer. Cependant, certaines entreprises conservent des niveaux de stocks
élevés afin de répondre aux besoins de leurs clientèles. Dans un tel contexte, l’importance de
bien gérer les stocks est cruciale. Autre fait intéressant, la gestion de stocks n’est désormais
plus perçue comme une discipline étroite et simplement associée à des problématiques
précises comme la détermination des quantités à commander. Les gestionnaires constatent que
le bagage de connaissances nécessaire à la gestion de stocks augmente au fil des ans. Il est
commun d’ affirmer que les stocks sont un mal nécessaire. Il est donc temps de faire lumière
sur les activités de gestion des stocks dans les différentes entreprises (secteur public, secteur
privé).
concurrence importante entre les firmes d’un même marché. Il parait donc important pour une
stock. Pour cela, nous nous intéresserons au cas de l’entreprise ASRAMAS, située à
Goma(RDC). La gestion des stocks est primordiale afin de satisfaire la demande au moindre
coût. En effet, une mauvaise gestion des stocks peut avoir un impact négatif sur l’image de
marque de l’entreprise, notamment lors d’une rupture de stock puisque la demande du client
n’a pas été satisfaite. Cependant, la méthode de gestion des stocks doit être adaptée aux
produits de l’entreprise. En effet, tout produit n’a pas forcément la même criticité.
couverture.
Contexte du sujet
fonctionnement des entreprises et mérite d'être analysé. La gestion de stock permet aux
entreprises d’éviter les ruptures qui peuvent compromettre la livraison en un temps records, la
C’est dans cette optique qu’il nous est paru indispensable de faire une étude sur l’entreprise
ASRAMAS afin de savoir les techniques et méthodes qu’elle utilise afin d’optimiser la
Problématique
Les stocks constituent une part considérable du capital de l’entreprise. Il est trop
l’entreprise et de répondre aux demandes des clients. De ce fait, le choix rationnel d’une
analyse de la politique de gestion des stocks soulève certaines contraintes parmi lesquelles la
Cependant, l’analyse des différents coûts associés aux stocks est une étape importante dans
l’établissement d’une gestion des stocks. Pour une entreprise commerciale, cette analyse est
Toutes ces structures de coût peuvent être réparties en quatre catégories : le coût d’achat, le
En effet, le coût de rupture quand bien même sous-estimé par bon nombre de gestionnaires est
pertes de ventes et par conséquent cela affecte sa crédibilité à l’égard de ses clients ainsi que
son avenir.
Ainsi, c’est sur cette toile de fond que notre étude s’articule autour de la gestion des stocks au
le territoire provincial voire national, ce qui lui demande de recourir aux stocks à travers des
centres de distribution afin de satisfaire la demande quotidienne de ses clients. Partant de tous
les défis du dépôt pharmaceutique, en ce qui concerne dans ce travail, nous voulons chercher
gestion optimale des stocks en évitant la rupture des stocks, les surstocks, les accidents et
Objectifs de la Recherche
Objectif Général
L'objectif global de notre étude est de démontrer les avantages et les méthodes de
étude va nous aider à trouver les mécanismes qu’ASRAMES peut utiliser pour faire une
gestion optimale de stocks comme par exemple l’inventaire des stocks qui permettra de
comptabiliser les marchandises stocker dans le dépôt et les comparer ensuite sur la liste des
produits achetés et vends ou fabriqués, le modèle d’emplacement des stocks qui sera organisé
pour ranger les produits par type, entreposer les produits a des places fixes, ravitailler en
Objectifs Spécifiques
- Découvrir les défis de la gestion des stocks auxquels fait face l’entreprise ASRAMES.
Question principale
Afin de mener a bien notre étude, les questions de cette dernière formulées comme suit:
- Quelle politique l’entreprise ASRAMES doit mettre en place pour éviter une rupture
de stock ?
Question spécifique
1. Quel est le modèle actuel de la gestion des stocks utilisé par ASRAMES ?
2. Quel serait les défis de la gestion des stocks auxquels fait face ASRAMES ?
Hypothèse de recherche
Afin de répondre aux questions préalablement posées, nous avons émis les hypothèses
suivantes :
• Suivant notre observation, nous pensons que le modèle actuel de gestion des
stocks utilisé par ASRAMES contiendra des insuffisances qui nécessitent une
Etant conscient des dommages collatéraux que peut causer un model non-optimal de
gestion de stock, notre choix du sujet qui n’est autre que: L’optimisation de la gestion de
soucis de vouloir démontrer l’importance d’avoir un model optimal de stock dans un dépôt
un dépôt.
Intérêt du sujet
Le long de ce travail, notre sujet a deux intérêts à savoir:
Intérêt personnel et Intérêt académique.
Intérêt personnel
Futur Administrateur de formation, cette recherche nous a permis d’approfondir nos
connaissances dans le domaine des risques susceptibles d’influencer le fonctionnement d’une
bonne gestion plus particulièrement dans le secteur de la gestion optimal des stocks.
Intérêt académique
Du point de vue académique, notre travail répond aux exigences académiques de
l’université selon lesquelles tout étudiant-finaliste du cycle de maîtrise doit produire un
mémoire en vue de l’obtention du diplôme de maîtrise.
Délimitation du sujet
Selon Balibar «toute recherche scientifique procède fatalement par un découpage de la
réalité et le chercheur doit impérativement délimiter son sujet pour contrôler les facteurs qui
agissent».
Pour bien délimiter notre sujet nous devons examiner plusieurs angles en se posant des
questions sur les aspects à étudier en priorité dont la gestion optimale qui fait référence à la
qualité exacte de stock dont une entreprise a besoin pour répondre à la demande habituelle
sans qu’il y ait une rupture des stocks, la réduction sensible des coûts visant à diminuer
considérablement les dépenses de l’entreprise.
Scientifiquement, il est toujours exigé qu’un sujet se délimite dans le temps et dans l’espace et
dans le domaine d’étude.
Gestion
C’est l’action ou la manière de gérer, d’administrer, de diriger, d’organiser quelque chose ;
c’est aussi une période pendant laquelle une personne gère ses affaires.
Association sans but lucratif
C’est un groupement des personnes physique ou morale qui poursuivent un but
désintéressé, il est composé d’au moins deux personnes.
Dépôt
Peut être défini comme un endroit où on dépose quelque chose mais qui doit être mis en
garde à quelqu’un pour être rendu à la volonté de celui qui l’a donné.
Stock
Du point de vue général, le stock peut être défini comme étant «une provision de produits
en instance de la consommation»
Pharmaceutique
C’est une partie de la médecine qui traite de la composition et de l’emploi des
médicaments.
Cadre d’étude
L’Association Régionale d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels dans la
province du Nord-Kivu ville de Goma son siège central situé à Musienene à plus de 350 km
du siège dans la partie Nord de la province.
L’ASRAMES est une association des personnes dotée d’une personnalité juridique qui
poursuivent principalement un objectif social à travers les services rendue à leurs membres.
Elle a vu le jour le 11 Septembre 1993 ayant comme rayon d’action ciblé la province
du Nord-Kivu, elle approvisionne donc, par conséquent 19 zones de santé du Nord-Kivu en
produit pharmaceutique essentiels à travers les pharmacies zonales de chacune des zones de
santé.
Objectif de l’ASRAMES
L’objectif tel que défini par les organisateurs est axé autours de la réflexion sur les
voies et moyens de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population congolaise
en renforçant le système national de santé ainsi qu’en assurant un approvisionnement en
médicaments essentiels de qualité à un coût abordable, à travers les zones de santé et les
organisations non gouvernementales agréées par le gouvernement congolais.
En outre, la quatrième mini-table ronde était une réunion de routine et un moment de
réflexion et d’évaluation sur la manière dont ASRAMES et ses partenaires s’acquittent du
mandat qui leur a été confié par l’état congolais. Ce mandat consiste à mettre en œuvre la
politique pharmaceutique dans son volet approvisionnement, à savoir rendre les médicaments
de qualité accessibles et disponibles sur l’ensemble du territoire national à travers la centrale
d’achat bcaf. «Mais pour que cet objectif soit atteint, il y a des défis à relever», a déclaré le
président du conseil d’administration de l’ASRAMES, le professeur Wasso Misona. «Notre
pays a une dimension continentale, donc pour livrer les médicaments aux quatre coins de la
République Démocratique du Congo, nous devons relever les défis de la sécurité, du transport
des médicaments, mais nous voulons aussi dire que nous sommes confrontés à la pandémie du
coronavirus et a la résurgence d’Ebola», a-t-il dit.
Selon lui, tout cela renforce l’ASRAMES qui a des donateurs qui apportent des médicaments.
«Nous aimerions que nous puissions tous adhérer au système national d’approvisionnement
en médicaments essentiels» a-t-il laissé entendre.
CHAPITRE II
REVUE DE LA LITTERATURE
II.1 GENERALITES
Cette section sera consacrée aux généralités sur les stocks, et essayera d’illustrer la
notion de stock et ces avantages et inconvénients mais aussi les types et niveaux ainsi que les
coûts que les stocks engendrent.
II.1.1 Le stock selon d’autres auteurs
Pour une entreprise, les stocks représentent les biens achetés, transformés ou à vendre
à un moment donné. Le stock représente de manière habituelle, l’ensemble des biens qui
interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise ou qui peuvent être vendus «en état».
Une entreprise peut détenir plusieurs types de stocks tels que: matière première, produit en
cours de fabrication sous forme de sous-ensemble ou d’élément complet, produit, manufacturé
prêt à être vendu, ou à être utilisé dans la chaine de fabrication, produit défectueux ou
obsolète devant être mis à jours ou réparé.
Définition du stock selon différents auteurs:
- Selon Philip Kotler, le stock est défini comme "l'ensemble des produits finis, des
matières premières et des fournitures que l'entreprise détient en vue de les vendre ou de les
utiliser dans le processus de production".
- Pour Bernard Guichard, le stock est "l'ensemble des biens et des marchandises
détenus par une entreprise en vue de leur utilisation ou de leur vente ultérieure".
- Selon Yves Simon, le stock est "l'ensemble des biens détenus par une entreprise pour
répondre aux demandes de ses clients, à la fois en termes de quantité et de qualité".
- Pour Jean-Pierre Bréchet, le stock est "un actif circulant représentant les biens
détenus par une entreprise en vue de leur utilisation ou de leur vente ultérieure".
- Selon Michel Levasseur, le stock est "l'ensemble des biens physiques détenus par une
entreprise pour répondre aux demandes de ses clients, qu'il s'agisse de matières premières, de
produits semi-finis ou finis…
Dans notre travail, nous le définissons ainsi:
• Les marchandises : produits achetés en vue d’être revendus plus tard dans le
même état, c’est-à-dire sans transformation.
• Les matières premières : produits entrant dans la fabrication d’autres produits.
• Les matières consommables : produits qui contribuent directement ou
indirectement à la fabrication.
• Les produits finis : produits fabriqués, prêts à la vente.
• Les emballages.
• Les déchets : ceux-ci proviennent de la fabrication ou de la récupération.
1. Le stock de sécurité
Le stock de sécurité sert à pallier des imprévus tels qu’un pic de commandes, un retard
de livraison de la part du fournisseur ou encore une perte de marchandises. Venant compléter
le stock minimum, cette quantité de marchandises permet d’éviter une rupture de stock.
Le stock de sécurité se détermine en se basant sur la moyenne des ventes et la durée de la
période à couvrir. Il s’obtient comme suit: stock de sécurité=vente moyenne X période
couverte par le stock de sécurité
2. Le stock d’alerte
Le stock d’alerte correspond à la quantité de marchandises qui, une fois atteinte,
déclenche le processus de réapprovisionnement. Ce seuil de commande doit être supérieur au
stock de sécurité. Il s’obtient par la formule suivante: stock d’alerte=stock minimum stock de
sécurité
3. Le stock saisonnier
Le stock saisonnier sert à anticiper les pics d’activité et les hausses de la
consommation à certaines périodes de l’année. Tel est le cas par exemple des écharpes et des
bonnets en hiver, des sandales et des maillots de bain en été , ou encore des produits scolaires
avant la rentrée a l’école.
4. Le stock dormant
Ce type de stock rassemble les articles qui s’écoulent difficilement ou qui ne peuvent
plus être commercialisés ou intégrés aux commandes clients. Ils occupent les espaces de
stockage, occasionnant des coûts inutiles à l’ origine de ce stock inactif : une mauvaise
anticipation de la demande, une baisse de popularité, une modification des normes.
5. Le stock en transit
Le stock en transit désigne les marchandises qui ne sont plus dans l’entrepôt. Il peut
s’agir des produits qui sont encore dans la phase de production (fabrication, emballage,…) ou
des articles qui circulent dans les processus de commercialisation, de distribution ou de
livraison.
6. Le stock spéculatif
Comme son nom l’indique, ce type de stock entre dans le cadre d’une stratégie
spéculative. Il est constitué suite à l’achat de biens dans une quantité supérieure à celle dont
l’entreprise a réellement besoin. L’idée est de profiter d’une baisse temporaire des prix ou
d’une offre de remise ; ou encore d’anticiper une éventuelle augmentation des prix sur le
marché.
7. Le stock de récupération
Le stock de récupération concerne les produits qui sont réutilisables en partie ou
totalement. Il s’agit des biens qui sont déjà sortis de l’entrepôt et dont une partie y retourne
pour être à nouveau exploité. Comme par exemple, on peut mentionner les bouteilles et les
bocaux en verre.
II.1.4 Inconvénient du stock
Ainsi, nous constatons que malgré les inconvénients que présentent les stocks, ceux-ci
sont utiles et rendent des services. Cependant, ceux-ci sont générateurs de différents coûts,
abordés brièvement dans le point précédent. Nous constatons régulièrement que de
nombreuses entreprises ne connaissent pas exactement l’ensemble des coûts liés à leur
inventaire. Pire encore, de nombreuses entreprises se basent sur la fausse hypothèse selon
laquelle la comptabilité régulière donne une estimation raisonnable des coûts de leur
inventaire. La notion de coût en gestion des stocks fait, à quelques différences près, l’objet
d’un consensus au sein de la communauté des chercheurs. Le coût des stocks est l’ensemble
des charges liées au stock. En moyenne, on estime que le coût des stocks représente 25% de
valeur du stock. La plus part des logisticiens et chefs d’entreprise s’accordent à dire que le
stock coûte, mais peu connaissent qu’il existe trois cout de stock dont:
5.1 Coût d’acquisition: Ca
Quand une commande est lancée, cela engendre un certain coût pour l’entreprise, appelé coût
de lancement ou de façon plus générale, coût d’acquisition (Ca). Ce coût est composé de
l’ensemble des dépenses annuelles indispensables pour passer et réceptionner des
commandes. On peut par exemple citer la masse salariale des approvisionneurs, les
consommations telles que l’électricité, les télécommunications, le chauffage, les frais
informatiques liés à la gestion des commandes et au traitement des entrées en stock, etc.
Le coût de passation d’une commande peut être calculé en connaissant le coût total annuel
nécessaire pour passer les commandes divisé par le nombre annuel de commandes. Au plus
l’entreprise passe des commandes sur l’année, au plus le coût à la commande peut diminuer
car les charges sont amorties sur un plus grand nombre de commandes.
L'histoire de la gestion de stock remonte à des milliers d'années, lorsque les commerçants
utilisaient des méthodes rudimentaires pour gérer leurs stocks. Les premiers systèmes de
gestion de stock étaient basés sur des registres manuels et des feuilles de calcul, qui
permettaient aux commerçants de suivre le nombre de produits qu'ils avaient en stock et de
savoir quand il était temps de commander plus de marchandises.
Au fil du temps, les méthodes de gestion de stock ont évolué pour inclure des outils plus
sophistiqués, tels que les systèmes informatiques et les logiciels de gestion de stock. Dans les
années 1950, les entreprises ont commencé à utiliser des ordinateurs pour suivre leurs stocks,
ce qui a permis une gestion plus précise et efficace.
Dans les années 1980, la gestion de stock a connu une révolution avec l'introduction des
codes-barres et des scanners. Les codes-barres ont permis aux entreprises de suivre leurs
stocks plus rapidement et plus efficacement, tandis que les scanners ont permis aux employés
de lire les codes-barres et de mettre à jour instantanément les niveaux de stock.Au cours des
dernières décennies, la gestion de stock a continué à évoluer avec l'introduction de
technologies telles que la RFID (Radio Frequency Identification), qui permet aux entreprises
de suivre leurs stocks en temps réel à l'aide de balises RFID.
Aujourd'hui, la gestion de stock est une partie essentielle de la gestion d'une entreprise. Les
entreprises utilisent des outils sophistiqués pour suivre leurs stocks, prévoir les besoins futurs
et minimiser les coûts liés à la gestion des stocks. La gestion de stock est également devenue
de plus en plus importante pour les entreprises qui vendent en ligne, car elle leur permet de
répondre rapidement aux demandes des clients et de maintenir des niveaux de stock optimaux.
II.2.1 Définition
La gestion de stock : est l'organisation et le contrôle de tous les produits qu'une entreprise
stocke dans son entrepôt. L'objectif de la gestion de stock est d'avoir le bon produit au bon
endroit au bon moment. Effectivement, les stocks sont les biens ou les matériaux qu'une
entreprise a l'intention de vendre à des clients à profit.
Gérer un stock, c’est s’assurer que le stock puisse répondre aux demandes des clients,
des utilisateurs des articles stockés. Nous avons vu qu’il existe plusieurs raisons d’avoir un
stock. Cependant, ceux-ci engendrent une immobilisation financière ainsi que des coûts de
possession. C’est pourquoi les stocks doivent être gérés au mieux. L’objectif de la gestion des
stocks consiste donc à atteindre le meilleur équilibre entre le coût des stocks et le taux de
service.
Le niveau moyen des stocks et le taux de service ne sont pas deux objectifs indépendants. En
effet, si on se concentre uniquement sur l’amélioration du taux de service sans tenir compte
du niveau de stock, l’objectif peut être réalisé en augmentant le stock mais cela engendre des
coûts élevés si l’augmentation est importante. Cette augmentation nécessitera que de l’argent
soit investi pour constituer ce stock mais aussi pour l’entreposer dans de bonnes conditions.
Par conséquent, l’immobilisation financière et les coûts de possession augmenteront.
A l’inverse, si le niveau de stock est trop bas, le taux de service peut se dégrader et impacter
l’image de l’entreprise. Voilà pourquoi, il faut pouvoir trouver un compromis entre taux de
service et niveau de stock. Dans ce sens, il convient de préciser que le gestionnaire du stock
ne cherche pas toujours à minimiser son niveau. En effet, il arrive que le stock soit construit
volontairement, par exemple, dans le but de réaliser des économies d’échelles sur l’achat des
produits ou sur la production comme nous l’avons vu dans le point consacré aux raisons du
stock.
Il existe plusieurs méthodologies de gestion de stock, chacune ayant ses avantages et ses
inconvénients. Voici les principales méthodologies :
1. La méthode du coût moyen pondéré : cette méthode consiste à calculer le coût moyen
pondéré de chaque unité de stock en divisant le coût total des stocks par le nombre d'unités en
stock. Cette méthode est simple à utiliser, mais elle ne prend pas en compte les variations de
coûts.
2. La méthode du premier entré, premier sorti (PEPS) : cette méthode consiste à considérer
que les premières unités entrées en stock sont les premières à être vendues. Cette méthode est
utile pour les produits périssables, mais elle peut conduire à une sous-estimation du coût des
stocks si les coûts augmentent.
3. La méthode du dernier entré, premier sorti (LEPS) : cette méthode consiste à considérer
que les dernières unités entrées en stock sont les premières à être vendues. Cette méthode peut
être utile pour les produits dont les coûts diminuent avec le temps, mais elle peut conduire à
une sur-estimation du coût des stocks si les coûts augmentent.
4. La méthode du coût réel : cette méthode consiste à suivre le coût réel de chaque unité de
stock, en prenant en compte les variations de coûts. Cette méthode est la plus précise, mais
elle est également la plus complexe à mettre en œuvre.
6. La méthode du juste-à-temps : cette méthode consiste à recevoir les produits juste avant
leur utilisation, afin de réduire les coûts de stockage et d'améliorer la flexibilité de la
production. Cette méthode est utile pour les produits à faible demande et à courte durée de
vie, mais elle nécessite une coordination étroite avec les fournisseurs.
L’une des difficultés dans la gestion des stocks vient du nombre élevé de matières à gérer. En
effet, le stock d’une entreprise ne se limite généralement pas à une dizaine d’articles. Il est
donc impossible pour l’entreprise d’accorder à chacun de ses articles la même priorité dans sa
gestion. La gestion des stocks dépend ainsi des articles à gérer. Par exemple, l’entreprise ne
gérera pas de la même façon les fournitures de bureau et les matières premières destinées à la
production. C’est pourquoi on a souvent recours à une analyse particulière permettant de se
focaliser sur certaines unités en stock, on parle d’analyse de Pareto.
5.1 Historique
L’analyse économique du stock a été développée au début du XXe siècle par l’économiste
italien Vildredo Pareto qui a mis en évidence une loi statistique : la loi de Pareto, aussi
appelée, loi des 80/20 ou encore règle ABC.
5.2 Fonctionnement
Cette méthode permet de classer les produits en trois groupes (notés A, B et C) d’importance
décroissante.
Le principe de base consiste à choisir un critère, par exemple la consommation en euros et
classer les produits en fonction de celui-ci. Ensuite, on calcule la valeur en pourcents de
chaque consommation de produit par rapport aux consommations totales et on les classe dans
l’ordre décroissant. Enfin, on calcule le pourcentage cumulé.
« La classification ABC signifie que l’on attribue :
- Aux 20 % des articles les plus consommés, la classe A, qui représente 80 % de
la valeur totale ;
- Aux 30 % des articles suivants, la classe B, qui représente 15 % de la valeur
totale ;
- Aux 50 % des articles les moins consommés, la classe C, qui représente 5 % de
la valeur totale. »
5.3 Applications de la méthode ABC
La méthode ABC permet au logisticien d’identifier les articles les plus coûteux en valeur
immobilisée, ou les articles les plus consommés en quantités ou encore les articles les plus
consommés en valeur de consommation (quantité x prix unitaire en €). La méthode ABC peut
également faire intervenir d’autres critères comme l’espace consommé, la marge du produit,
etc.
Toutefois, il est important de signaler que l’attention du logisticien ne se focalisera pas
uniquement sur les articles appartenant à la classe A. En effet, le coût de rupture est un
élément important à prendre en compte. Si on se concentre uniquement sur les produits de la
classe A selon le critère de la consommation, on peut oublier d’autres produits ayant un coût
de rupture élevé. Par exemple, les pièces de rechange ont une valeur faible ou sont peu
demandées (classe C) mais ont toute leur importance si la pièce n’est pas disponible. On aura
donc dans ce cas, un stock de sécurité important pour ces produits avec une méthode de
gestion basique alors que ceux de la classe A auront un stock de sécurité plus faible mais une
méthode de gestion plus performante.
L’analyse Pareto est par conséquent importante pour mettre en place une politique de gestion
des stocks performante. L’entreprise se concentrera sur les produits de la classe A par un
système d’informations assez « poussé » (inventaire permanent, prévisions,...).
II2.6 Optimisation de la gestion des stocks
L'optimisation des stocks fait référence à toutes les actions entreprises par une organisation
pour planifier, distribuer et réapprovisionner ses stocks de biens ou de matériaux. Cela peut
paraitre simple, mais c’est en réalité très complexe.
Faire l'acquisition d’un logiciel est souvent une option que les entreprises choisissent. Ceci est
une bonne idée puisque avoir un bon logiciel de gestion de stock présente quelques
avantages :
•Réduction des coûts d’achats
•Amélioration de la vision du stock en temps réel
•Gain de temps dans la gestion des entrées et des sorties de stock
•Automatisation de certaines tâches à faible valeur ajoutée
Il existe plusieurs solutions de logiciel de gestion de stock, mais un se détache plus des autres.
C’est un progiciel de gestion intégré se nommant logiciel ERP(Enterprise Resource Planning).
Il est très pertinent puisqu’il permet de gérer et d’optimiser avec précision l'ensemble des
services d’une entreprise. Effectivement, l’ERP comprend souvent un module spécifique
permettant la gestion des stocks, la gestion des ventes et la gestion de la relation client.
Plusieurs risques existent si la gestion des stocks n’a pas été bien faite. En effet, si l’entreprise
décide d’avoir de faibles niveaux d'approvisionnement, cela pourrait réduire les coûts de
stockage. Cependant, s’il n’y a pas assez de quantité, alors cela risque de créer une rupture de
stock. Les clients risquent alors d’être insatisfaits face à l’impossibilité de passer des
commandes et donc de faire baisser les ventes.
À l'inverse, un stock trop élevé est un fardeau financier pour l'entreprise puisque stocker des
marchandises n’est pas gratuit. Une trop grande quantité de pièces commandées entraîne des
coûts de stockage très élevés, que ça soit en termes de logistique ou d’immobilisations. De
plus, certains produits destinés à la vente peuvent périmer ou tout simplement mal vieillir.
II.2.6. Conclusion
Ce chapitre nous a permis de comprendre les raisons pour lesquelles une entreprise doit
constituer un stock. Ces raisons sont principalement les économies d’échelle et les
incertitudes quant à la demande, l’offre et le délai de livraison. Néanmoins, nous avons
également vu que malgré leur utilité, les stocks présentaient des inconvénients et engendraient
des coûts. Outre les coûts d’acquisition et de possession, en détenant des stocks moins
importants, l’entreprise est menacée de rupture de stock. Dans le cas de stock de matières
premières, une rupture de stock désorganise le processus de fabrication. Cette rupture crée des
coûts supplémentaires et surtout entache l’image de marque de l’entreprise. A l’inverse,
lorsque les stocks sont trop importants, l’immobilisation financière est conséquente.
L’objectif de la gestion des stocks consiste donc à trouver le meilleur équilibre entre les coûts
des stocks et le taux de service.
Enfin, comme la majorité des entreprises disposent de milliers d’articles en stock, la gestion
des stocks doit être une gestion sélective. Afin de s’adapter aux différents articles, l’analyse
ABC est utilisée afin de classifier les articles en 3 classes d’importance décroissante.
Maintenant que nous connaissons les notions de base en matière de stock, nous pouvons nous
intéresser aux méthodes de gestion des stocks, abordées dans le chapitre qui suit.
CHAPITRE III
PRESENTATION DE L’ASRAMES
III.1. Présentation
III.3. Vision
ASRAMES est l’un des partenaires de l’Etat congolais qui a reçu mandat d’assurer la
disponibilité et l’accessibilité des médicaments essentiels à toute la population de son air
d’activité en conformité avec la liste nationale des médicaments essentiels et d’appuyer les
structures clientes pour qu’elles améliorent leur gestion des médicaments.
L’association a contribué à l’amélioration de l’état de santé de la population congolaise par la
disponibilité permanente dans les structures des soins des médicaments, consommables
médicaux et autres équipements de qualité, conformément aux normes et standards
internationaux. Pour réaliser cette vision, elle travaille en permanence au renforcement de sa
collaboration avec l’Etat congolais et d’autres partenaires intervenant dans le secteur de la
santé.
III.4 Mission
PHASE 2 : 1999-2004
Comme évoque à la première phase, les phénomènes des guerres et des troubles
entrainèrent la paupérisation de la population et influèrent négativement sur le système de
recouvrement des coûts. Par conséquent, ASRAMES abandonna sa politique de recouvrement
au profit d’un système de distribution gratuite pour la population du Nord-Kivu dans le cadre
des projets financés et exécutés à cet effet. L’exécution de différents projets par ASRAMES
fut motivée par le souci de protéger sa population cible à travers les structures de santé et de
garantir leur fonctionnement durant cette période de turbulence. L’accès au fonds des bailleurs
n’a été possible que du fait de la crédibilité gagnée auprès des partenaires extérieurs. Ce qui a
favorisé le développement de ses activités, l’augmentation de son fonds de roulement et la
constitution des resserves financières ayant servi à l’acquisition de ses propres entrepôts
répondant davantage aux normes. Durant cette phase, ASRAMES a enregistré beaucoup de
demandes des partenaires œuvrant en dehors et en province du Nord-Kivu. Aussi, le
financement permettant de soutenir les activités d’accompagnement était devenu de plus a
plus inaccessible. A cela s’ajoute le fait que, d’une part, la Division Provinciale de la Santé
avait été renforcée par le CEMUBAC pour jouer davantage, et avec efficacité son rôle de
régulateur et d’autre part, des signaux militant en faveur du passage des urgences à l’aide au
développement étaient observés.
` face à cette situation, ASRAMES décida de se concentrer essentiellement aux activités
d’achats et de distribution des médicaments tout en poursuivant également les activités
solaires dans les zones de santé et auprès des partenaires œuvrant dans et en dehors de la
province du Nord-Kivu. Ayant acquis suffisamment d’expérience dans le renforcement de
capacités des cadres des zones de santé en matière de gestion de médicaments, supervision
des activités de gestion, prescription et utilisation rationnelle des ,médicaments essentiels,
ASRAMES en collaboration avec d’autres partenaires, créa une organisation autonome
dénommée Conseil Information et Formation, en sigle « CIF Santé », vers la fin de l’année
2004, pour s’occuper des activités ci-haut énumérées. Le tableau ci-après reprend les
différents projets exécutés.
ECHO/NOVIB(ECHO2) De février à
DRC-126-99-001 juillet 2000 Don de médicament et matériels médical
D’août 2003 à
PATS II/75 mars 2004 CAME Durable et viable
1 janvier 20003
BUZA 11 au 31 décembre Frais de fonctionnement
2003
Du 1 novembre Distribution durable de Médicaments
UNICEF 2005 à mai 2008 Essentiels travers une Centrale d’Achat
Régionale fiable dans le district de tshopo
et la ville de Kisangani
Du 1 avril au 30 Appui à la lutte contre le paludisme chez
PNUD/POOLED FUND avril 2008 les retournés et populations de la Province
de Nord-Kivu.
III.9. Réalisation
ASRAMES se procure uniquement les produits pharmaceutiques autorisés par le
Ministère de la Santé Publique à circuler sur le territoire de la République Démocratique du
Congo. Le document de base pour la sélection de ces produits est la Liste Nationale des
Médicaments Essentiels (LNME). L’association place uniquement ses commandes auprès des
fournisseurs pré-qualifiés à l’issue d’un appel d’offre international lancé à cet effet en
respectant le couple « produit-fabriquant ».
ASRAMES utilise des plates-formes pour le regroupement des produits pharmaceutiques
livrés par différents fournisseur afin de garantir la disponibilité et le suive rigoureux. Pour le
transport maritime. Sont retenus au départ de Nairobi en Afrique, Shangai/ Tianjin en Chine,
Anvers en Europe et Mumbai en Inde. Pour la voie aérienne, ASRAMES se focalise sur
Bruxelles en Europe et Mumbai en Inde. Le transport terrestre s’effectue à partir de Nairobi et
de la Tanzanie avec de tiers, comme fret Africa, SDV et par ASRAMES elle-même.
La réception se fait en deux étapes dans la zone de quarantaine. D’une part, la
réception provisoire qui consiste à compter les colis envoyés par le fournisseur et, d’autre part
à vérifier systématiquement les contenus des colis des produits pharmaceutique de
l’ASRAMES est faite part le laboratoire de l’Office Congolais de Contrôle (OCC). A chaque
arrivage, l’Office Congolais de Contrôle procède au prélèvement des échantillons pour leur
analyse. L’échantillon s’effectue systématiquement sur tous les lots par les agents de l’OCC et
les produits concernés restent en quarantaine jusqu’à l’obtention des résultats du laboratoire
qui déclenche soit la libération de lot du produit, soit le rejet de lot du produit par le
Pharmacien responsable.
Toute réclamation ou toute plainte concernant la qualité d’un produit pharmaceutique livré par
le fournisseur fait l’objet d’une enquête et la nature de la réclamation ou de la plainte est
communiqué au fournisseur. Les réclamations ou les plaintes sont traitées suivant la procédure
ad hoc.
Les produits pharmaceutiques à réceptionner sont obligatoirement mis en quarantaine
physique et informatique. La quarantaine informatique se fait en bloquant les lots des produits
dans le logiciel de gestion des stocks.
ASRAMES veille à ce que les produits pharmaceutiques achetés ou reçus de ses partenaires
soient entreposés conformément à la réglementation en vigueur en RDC et aux Principes
directeurs d’applicables au stockage des médicaments essentiels et autres fournitures
médicales.
Ces entrepôts ont une capacité de plus ou moins 5000 m3 siège de Goma et de plus ou moins
2650 m3 au dépôt relais de Musienene, situé à environ 350 km au Nord de Goma, en territoire
de Lubero dans la Province du Nord-Kivu. Ces sites sont constitués, chacun a ce qui le
concerne, d’une zone de quarantaine, une zone de stockage, une chambre forte pour la
conservation des substances psychotropes et stupéfiantes, une zone de stockage des produits
inflammable, une chambre froide (à Goma) pour la conservation des produits thermolabiles
ainsi qu’une zone de livraison des commandes.
La chambre froide à deux compartiments de 35 m3 chacun dont l’un à température positive
comprise entre +20C et + 80C et l’autre à température négative de – 20 0C. A Musienene, les
produits thermolabiles sont conservés dans des réfrigérateurs solaires.
Un système de contrôle de température constitué des enregistreurs et de l’humidité relative à
l’air constitué des hygromètres électroniques est opérationnel dans les différentes zones aussi
bien à Goma qu’à Musienene.
La gestion de stock et financière est assuré par le pro logiciel «Exact Globe ERP» installé
dans les deux sites et qui offre plusieurs possibilités notamment la traçabilité des lots des
produits. Le dépôt est équipé des étagères métalliques, d’un gerbeur, d’une machine pour
ficeler les colis, des transpalettes, des appareils de contrôle de température et de l’humidité.
Pour raison son fonctionnement optimal, ASRAMES dispose également d’un parc automobile
pour le transport de médicaments, d’une ligne électrique spéciale et des groupes électrogènes
et d’un dispositif solaire.
Les entrepôts d’ASRMES permettent un rangement ordonné par lot, forme pharmaceutique et
groupe thérapeutique. Ils permettent également une relation de stock selon le principe FEFO
(First Expired First Out) et un rangement selon les formes pharmaceutiques par ordre
alphabétique.
Les cartons des médicaments sont déposés sur des étagères métalliques et des palettes en bois
dans des zones de stockage propres. Les produits sont entreposés dans les conditions de
stockage définies par le fabricant. Lorsque le fabricant n’a pas spécifié les conditions de
stockage, les produits pharmaceutiques sont entreposés dans les zones les plus fraiches dont
les températures ne dépassent pas 250C. Les données sur la température et l’humidité sont
analysées mensuellement. Toutefois, l’agent chargé de recueil de ces données fait une alerte
dès que les normes frisent le seuil de dépassement. La lecture des données est faite chaque
matin et enregistrées sur un fichier Excel archivé dans le service « assurance qualité ». Toute
variation hors normes de température est signalée à la hiérarchie par un rapport écrit et la
décision est immédiatement prise pour corriger l’écart. Pour certains partenaires, ASRAMES
assure l’entreposage et quelques fois la distribution des produits. Il s’agit des Programmes
Nationaux de Lutte contre le Paludisme (PNLP), la tuberculose (PNT), le Sida (PNMLS),
CORDAID, UNFPA et SANRU.
III.9.1. Evaluation du plan d’action Opérationnel et budget
En 2022, ASRAMES travaille sur base d’un budget initial chiffré à 13 130 488 USD,
avec un résultat prévisionnel annuel de 919 892 USD, comme repris dans le tableau 1.
Tableau n019 : Prévision budgétaire initiales en USD par centre de coût d’ASRAMES,
exercice 2022
Rubriques Budget total CDR BCAF BIOSOL
Produits e USD 13 130 488 11 311 953 1 594 680 223 855
Charges en USD 12 210 596 10 618 960 1 370 411 221 225
Résultat en USD 919 892 692 993 224 269 2 630
CHAPITRE IV : ANALYSE DE LA GESTION DES STOCKS DES MEDICAMENTS
AU SEIN DE ASRAMES
La gestion du stock des médicaments tient une grande importance dans une entreprise
logistique. Celle-ci peut avoir une influence sur l’ensemble des étapes et par conséquent dur la
performance de la société. D’où l’importance de prendre en compte certains critères sur cette
partie de la logistique.
Pour commencer, essayons de comprendre les grandes lignes de la gestion de stock. Il faut
savoir que dans la logistique, il y a la chaine d’approvisionnement ou la supply chain qui est
l’ensemble des étapes de l’approvisionnement a la livraison du produit fini entre les mains du
client. Les taches logistiques débutent par la réception de matières premières qui sont par la
suite stockés dans le magasin de stockage ou entrepôt. Pour les sociétés industrielles, les
produits finis sont stockés une fois l’étape de fabrication ou de production terminée.
Le stock d’une société est composé de plusieurs sortes d’articles, à savoir :
-Les matières premières;
-Les éléments de biens ;
-Les produits achetés ;
-Les produits fabriqués ou en cours de production ;
-Les produits qui sont destinés à la vente ;
-Les produits en mauvais état, périmés ou qui sont destinés à être réparés selon leur
nature.
Le stockage ou l’entreposage désignent le placement intelligent du stock de manière à
pouvoir retrouver facilement les produits ou les marchandises lors de la préparation d’une
commande ou pour la distribution des commandes. Bien évidemment, les produits stockés
dépendent de l’activité de l’entreprise. Les sociétés manufacturières ont besoins d’acheter des
matières premières ou de sous-produits pour l’élaboration du produit final tandis que les
sociétés non manufacturières comme les distributeurs en gros stockent uniquement les
articles finis qui seront vendus aux clients.
En somme, la gestion de stock est le processus de gestion des flux d’entrée et de sortie des
produits de la société dans le cycle continu de commandes, de stockage, de fabrication, de
livraison et de restockage. Pour que cette gestion soit effective et efficace, les entreprises
doivent mettre en place des stratégies particulières qui s’adaptent aux besoins de la société et
utiliser des outils numériques comme le logiciel de gestion de stock.
Une bonne gestion des stocks est un gage de performance pour une entreprise. C’est
essentiel pour assurer la rentabilité financière de celle-ci ainsi que la satisfaction des clients.
En effet, un meilleur contrôle des stocks permet d’avoir des produits disponibles pour
répondre instantanément aux demandes des clients tout en évitant un sur stockage coûteux.
Ainsi, pour tenir correctement les stocks, il est recommandé de les classifier selon des critères
fonctionnel et opérationnel.
L’insuffisance du budget de l’Etat alloué au secteur de la santé et la faible régulation
du même domaine font d’une part que les formations sanitaires ne bénéficient pas des frais de
fonctionnement, et d’autre part que la mégestion entrave les activités, voire l’atteinte des
objectifs assignée à ces institutions en générale, et celle lié au secteur des médicaments en
particulier. Les formations sanitaires éprouvent des difficultés énormes pour pérenniser la
présence régulière des médicaments essentiels génériques de bonne qualité. Pour répondre
aux besoins sanitaires liés à la pérennisation de l’approvisionnement en médicaments et pour
permettre aux décideurs d’accéder aux données fiables sur la gestion des médicaments, nous
avons mené cette étude qui a pour objectif d’analyser la gestion des médicaments génériques
dans la province du Nord-Kivu. Pour y parvenir, nous avons procédé à une enquête dans
trente-cinq établissements pharmaceutiques de vente en gros, il s’agit des centrales de
distribution régionales des médicaments essentiels (CDR), des établissements
pharmaceutiques privés de vente en gros, et les pharmacies de bureaux centraux des zones de
santé, qui ont répondu au questionnaire écrit leur adressé. Les résultats de cette étude ont
permis de ressortir que certains gestionnaires d’établissements tant publics que privés ont une
faible connaissance de la stratégie de renforcement du système de santé et du programme
d’approvisionnement en médicaments essentiels, très peu de ces établissements font usage de
la liste nationale des médicaments essentiels. Les procédures de gestion sont déficitaires, et
cette situation engendre des ruptures de stock et surstock de certaines molécules. Les
principes de distribution sont peu pris en compte surtout dans le secteur privé, et l’on assiste à
une utilisation internationale des MEG. La qualité des MEG n’est pas garantie par mauvaise
conservation de ces derniers, par le manque de politique de gestion de périmés. Les manuels
de procédures sont presqu’inexistants surtout dans les établissements privés, mais aussi dans
les zones qui ont des partenaires.
Nous allons ici présenter quelques notions de base qui nous aiderons a mieux
appréhender la suite du travail.
Les coûts des stocks
Zeemati et Mocellin(2013) divisent les coûts des stocks en trois grandes parties :
Les coûts de passation de commande : ces frais reprennent l’ensemble des coûts supportés par
l’entreprise lorsque celle-ci passe une commande (coût horaire, frais d’acheminement, coût de
réception et mise en stock, coût du suivi des commandes,…)
Les coûts de rupture : ce type de coût reprend l’ensemble des frais engendrés par le fait que, à
un moment donné, le stock étant épuisé, il n’est plus possible de satisfaire la demande(ventes
perdues, ventes à prix réduits,…)
Les coûts de possession du stock : ces frais comprennent les coûts liés au stockage physique
(loyer, bâtiment) et à l’immobilisation financière.
Le stock de sécurité
Les variations de la demande ne sont pas négligeables. Généralement, toute organisation doit
de faire face à deux incertitudes : la demande et les délais d’approvisionnement. La prise en
compte de ces variation possibles des besoins peut d’effectuer par le bais d’un stock de
sécurité. La principale particularité de ce stock de sécurité est d’être d’usage exceptionnel,
c’est-à-dire qu’il n’a pas pour but d’être écoulé entièrement entre deux livraisons, mais plutôt
de pallier les aléas de quantités. Ces stocks de sécurité à un impact : il réduit le risque et limite
donc les coûts de rupture mais augmente les coûts de possession (Chopra et Meindl, 2015).
La quantité économique de commande
Le modèle de la quantité économique de commande (ou modèle de Wilson) réside
dans la gestion économique des stocks. L’utilisation de cette formule permet de minimiser le
coût total de la gestion des stocks, c’est-à-dire minimiser d’une part le coût de passation et
d’obtention de commandes et d’autre part le coût de possession du stock (Lasnier, 2015),
(Heaviside, Mulyawan et Stutrisno, 2020).
Il s’agit par conséquent d’une formule permettant de calculer une quantité optimale de
commandes, qui correspond à un juste équilibre entre les coûts de passation de commandes et
les coûts de possession des stocks (Bglin,Bruel et Grarreau, 2013).
Dans toute structure de soins, l’organisation fonctionnelle et la gestion rigoureuse de
les médicaments sont indispensables pour :
Maintenir un stock permanent de médicaments/consommables essentiels de qualité ;
Réduire les coûts ;
Economiser du temps et optimiser le travail du personnel
Faciliter la gestion et l’évaluation continue des consommations.
Dans tous les cas, il est nécessaire de prendre en considération la stratégie pharmaceutique
nationale et la réglementation en vigueur dans lesquelles doivent ou devrons s’insérer les
activités pharmaceutique mise en place.
Les medicaments constituent un élément essentiel pour prendre en charge
convenablement les patients. La gestion des produits pharmaceutiques doit donc répondre à
des impératifs stricts afin d’utiliser aux mieux ces ressources très indispensables.
Dans tout établissement pharmaceutique, l’organisation fonctionnelle et la gestion des
medicaments et autres produits pharmaceutiques sont indispensables pour : maintenir un stock
permanent des medicaments/consommables essentiels de qualité ; réduire les coûts ;
économiser du temps et optimiser le travail du personnel ; faciliter la gestion et l’évaluation
continue des consommations. Dans tous les cas, il est nécessaire de prendre en considération
la stratégie pharmaceutique nationale et la règlementation en vigueur dans lesquelles doivent
ou devront s’insérer les activités pharmaceutiques mises en place (PATRICIA LEFEBVRE,
2003)
Selon, Denis Clerc ; la gestion des médicaments commence par le classement de ces derniers
(Denis Clerc, 2015). C’est ainsi que l’organisation mondiale de la santé propose une liste de
classement des médicaments où ces derniers sont classes selon leur action thérapeutique.
Cette technique présente un avantage pédagogique mais ne permet pas d’élaborer un système
de rangement par exemple, un même médicament peut figurer dans plusieurs groupes (OMS,
2015). Pour corriger cette technique, Médecins sans frontière (MSF) recommande un
rangement des médicaments par voie d’administration et par ordre alphabétique. Selon
l’approchent médecins sans frontières, les médicaments doivent être répartis en six groupes
notamment :
- Les médicaments oraux ;
- Les médicaments injectables ;
- Les solutés de perfusion ;
- Les vaccins, immunologie et sérum ;
- Les médicaments à usage externe et antiseptiques ainsi que les désinfectants (MSF,
2017).
Par ailleurs, selon CHISTINE .L, pour le rangement de médicaments, la méthode à
privilégier doit être celle de la sortie à la date (FEFO). La plupart des produits médicaux
possèdent de dates d’expiration ; cela équivaut à leur durée de vie. Tout produit qui a une date
d’expiration doit sortir du stock selon le principe ou méthode FEFO (First Expirity, First Out-
Premier Périmé, Premier à Servir). Pour faciliter le principe FEFO, si pour un même article il
existe diffèrent numéro de lots, s’assurer que les lots des produits qui expirent en premier
soient sur le devant de l’étagère(CHRIISTINE).
Un certain nombre des documents permet l’enregistrement de toutes ces données pour
avoir l’information utile à une meilleure prise de décision, il s’agit notamment : le bon de
commande, le registre de commande, le registre d’entrée, la fiche de stock, la fiche
d’inventaire, le bordereau de livraison, la facture. Les entrées et les sorties des médicaments,
les entreposages sont des activistes principales effectuées et constituent une étape importante
dans la gestion des stocks. La fiche de stock a été identifiée comme un instrument efficace de
gestion et de contrôle. Elle est considérée à la fois comme document principal du système
d’enregistrement de stocks et document de base pour l’information sur ce stock (OMS, 2008).
En Afrique, la gestion des médicaments représente l’une des données socio-
économiques importantes dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté dans tous les
Pays en développement. Pour évoquer les enjeux de l’approvisionnement en médicaments
essentiels, il convient de bien cerner la problématique du médicament dans son ensemble, en
analysant l’environnement global dans lequel les centres d’achat et de distribution évoluent.
Néanmoins, on ne cesse d’observer une inadéquation des conditions de stockage et de
distribution avec les exigences requises pour une bonne conservation de médicaments et une
bonne pratique de distribution, à l’instar de la politique pharmaceutique nationale des Pays en
développement mise en place et dont chaque Pays a ainsi défini une liste nationale de
médicaments essentiels. Et on continue à observer des ruptures de stocks en médicaments
essentiels dans la plupart des structures sanitaires (BERBARD D., 2011).
Les médicaments sauvent des vies et améliorent la santé, ils jouent un rôle capital dans de
nombreux aspects des soins de santé en offrant une réponse simple et efficace. Pour cela, ils
devraient être disponibles à tout moment dans le cadre de système de santé fonctionnels, en
quantité suffisante, sous une forme appropriée, avec une qualité adéquate et a un prix
accessible pour les individus et les communautés (MS/DHSA, 2002).
La gestion des médicaments constituent un grand défi à relever aussi bien pour les pays
développés que pour les pays en développement dans la mesure où une gestion irrationnelle
des médicaments à un impact économique sur les établissements pharmaceutiques et sur le
système de protection sociale (PASCAL B, 2010).
IV.1.1. Le cycle d’approvisionnement
L’approvisionnement en médicaments, consommables médicaux et petits matériels est
un cycle logistique, car il comporte tous les aspects de processus. En ce sens que ce processus
permet d’amener les médicaments, consommables médicaux et petits matériels, depuis le
fabricant jusqu’au patient. Cette logistique est la science d’acquérir, de conserver et de
transporter des médicaments consommables médicaux et petits matériels. Ceci comporte
l’acquisition des produits à partir des dépôts CDR et la distribution de larges quantités des
médicaments, consommables médicaux et petits matériels à un moment donné, à un nombre
important de centres de santé et des services médicaux-sanitaires dans des endroits différents
(OMS, 2006).
Il s’’agit des actions et des ressources nécessaires pour acquérir des produits, pour les
rendre au lieu où se trouve le besoin ; pour s’assurer que le produit de bonne qualité et
quantité dans une partie dépendent les unes des autres, elles font partie d’un système, une
faiblesse dans une partie affaiblit le système entier. Il est utile de penser à notre système
d’approvisionnement en termes de quatre fonctions, quatre jeux d’activistes (OMS, 2006)
Le cycle logique d’approvisionnement comprend :
- Sélection
- Acquisition
- Distribution
- Utilisation
IV.1.5. L’utilisation
C’est la dispensation et l’administration aux malades des médicaments dans un
conditionnement adapté sur prescription médicale et sous observation direct du personnel
habilité.
IV.1.5.1. Contrôle de la qualité à la livraison
Avant de procéder à la livraison des médicaments, il est conseillé de les conditionner
suivant un emballage conforme à la commande. Cet emballage doit mentionner :
Le nom du produit sous forme DCI ;
La quantité des produits à livrer et leur dosage ;
Le numéro du lot ;
La date de péremption ;
Le mode d’emploi.
Bureau :
Dimensions : 9 m2 (3x3) au moins de superficie et 3 m au moins de hauteur ;
Table, chaises, armoires pour différents dossiers des différents services, armoire à poison
fermant à clé ;
Bibliothèques comprenant quelques ouvrages tels que : Pharmacopées, Dictionnaires
Pharmaceutiques, Dictionnaires Médical et autres ;
Disposer d’un moyen de communication approprié ;
Installation hygiénique propre interne et externe avec eau et courant.
IV.1.2.3. Moyen de conservation
Climatisation appropriée
Frigo
Etagères métalliques ou en bois laqué.
IV.1.2.4. Gérance
Le gestionnaire d’un dépôt pharmaceutique doit être disponible et habiter la ville ou la
collectivité où est situé l’entrepôt (dépôt pharmaceutique). Il peut être secondé par un
gestionnaire Assistant et doit être aidé par des Assistants et un personnel administratif.
IV.1.2.5. Agglomération
L’officine doit se situer à une distance de 500 à 1000 mètres au moins par rapport à
une autre déjà autorisée. L’ouverture de toute officine peut être autorisée en raison du critère
ci-dessous :
Une officine pour 10.000 habitants en milieu urbain ;
Une officine pour 3.000 habitants en milieu rural.
Les mouvements de stock connaissent certains moments critiques qui de façon spontanée
provoquent des dispositions adéquates de suivi afin de d'éviter soit des erreurs de comptage
(inventaire, réception des livraisons, visite des clients, conservation de stock, préparation de
livraison, couverture de risque de vol ou d'incendie). A cet effet, le stock est suivi et contrôlé
au jour le jour à l'aide des fiches de stock ou d'un compte d'inventaire et pour les cas de
gestion manuelle de stock par simple constatation et inscription du mouvement en sortie
comme en cas de gestion informatisée de stock. Pour l'un ou l'autre des cas, il est pratiqué un
inventaire physique à la fin de chaque exercice.
2.1 Contrôle à partir des fiches de stocks
La fiche de stock est un document sur lequel sont ressortis les différents stocks que l'on
retrouve dans l'entreprise (en quantité et en valeur) et ces différents mouvements d'entrée et de
sortie. Il n'existe pas de tracé type car chaque entreprise présente sa fiche en fonction des
catégories de stock qu'elle dispose.
2.2 Suivi d’inventaire physique de stock
Le droit comptable OHADA dans son article 17 alinéa 6 définit l'inventaire physique comme
étant l'opération qui consiste à relever tous les éléments du patrimoine de l'entreprise en
mentionnant la nature, la quantité et la valeur de chacun d'eux à la date d'inventaire.
C'est un inventaire extra-comptable. Il est réalisé en deux étapes à savoir :
- L'organisation des équipes d'inventaire et l'affinement des documents d'inventaire : avant la
date de début du déroulement des opérations d'inventaire, le responsable de l'organisation
comptable constitue des équipes de 3 et 4 personnes chargées de réaliser l'inventaire et
d'établir une liste complète des divers éléments du stock.
- Les constats d'inventaire: le dénombrement des actifs ; l'inventaire peut donner lieu à 3 types
de constat:
· L'existant en stock égale au solde théorique issu de la comptabilité : c'est le cas
généralement souhaité qui ne pose pas de problème particulier.
· L'existant en stock est supérieur ou inférieur au solde théorique : il convient de faire des
recherches aussi bien dans la comptabilité que dans la tenue du magasin de manière à trouver
l'origine de l'écart constaté et de procéder à la régularisation de l'anomalie.
· L'existant en stock n'a plus de valeur marchande: c'est le cas des stocks détériorés et dans ce
cas, des procédures particulières doivent être mise en oeuvre pour assurer une communication
financière sincère dans la recherche de la livraison d'une image fidèle du patrimoine.
Sur le plan international, les commandes sont passées trimestriellement au cours de l'exercice
à ASRAMES, pour pallier aux éventuelles ruptures de stock, les commandes sont aussi faites
sur le plan national pour satisfaire sa clientèle.
I .3 La livraison
Après la conclusion du contrat de vente entre les parties (ASRAMES et ses fournisseurs),
pour ce qui est des achats nationaux, les fournisseurs locaux qui assurent le transport de la
marchandise jusqu'au magasin de l'entreprise. Dès l'arrivée ces marchandises sont contrôlées
par le magasinier qui se charge du rangement tout en vérifiant si les quantités livrées sont
celles mentionnées sur le bon de commande.
Parvenu à ce stade, il sera question pour nous de souligner les insuffisances relevées dans la
gestion de stock pratiquée par ASRAMES et trouver des solutions pour palier à ces
insuffisances.
Conclusion
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur l’optimisation de la gestion
de stocks d’un dépôt pharmaceutique au sein de l’ASRAMES/Goma, il nous a été amené de
constater que la vie et la survie de l’ASRAMES dépendant non seulement des hommes qui
l’animent, de ses partenaires et son environnement mais aussi et surtout d’une stratégie
d’approvisionnement et de gestion des stocks efficaces. Toutes les décisions de production
prise chez ASRAMES passent pour l’essentiel par la gestion optimale des stocks des produits
pharmaceutiques.
Une entreprise ne peut produire des produits qui ne seront pas stockés. Elle cherchera à les
mettre dans le magasin ou dans un dépôt pour le disponibiliser à ses clients.
Qui qu’il en soit, le rôle d’un gestionnaire de stock est de gérer et optimiser la gestion des
stocks (entrées et sorties des marchandises …..)Pour minimiser le niveau de stocks sans
risquer la rupture. Il conçoit et coordonne l’ensemble dans le délai impartis. Il met en place le
stockage des produits (surface, rangement, rotation des produits) en fonction des services
commerciaux et de la demande des clients. Pour ce faire le gestionnaire des stocks de
l’entreprise doit user des plusieurs moyens se traduisant par des meilleurs décisions. Celle-ci
suppose des méthodes et modèles issus des représentations théoriques qui permettent de
mieux appréhender et cibler respectivement des questions et leurs solutions ce qui se traduit
par des méthodes rationnelles permettant à l’entreprise d’éviter des ruptures inutiles des
stocks.
L’objectif de la présente étude a été d’étudier l’optimisation de la gestion des stocks
dans un dépôt pharmaceutique : cas de l’ASRAMES. Cette étude trouve tout son intérêt dans
le fait qu’une gestion optimal des medicaments (produits pharmaceutique) bien maitrisée
impliquerait une amélioration du travail en produits pharmaceutique ce qui permettra
d’assurer la disponibilité permanente des medicaments et doc éviter les ruptures de stock.
Cette étude a été descriptive transversale effectuée à l’aide de questionnaire administré au
personnel médicaux-clinique ainsi qu’au personnel de différentes structures sanitaires.
C’étaient au fait ça nos questions de recherche ainsi que nos objectifs. Nous avons trouvé
qu’il existe une corrélation entre la gestion des stocks des produits, la quantité élevée de
consommation qui entraine positivement la quantité de maintien permanent des produits
pharmaceutiques dans le dépôt au sein de la firme, les problèmes de gestion de stock des
produits nous sommes abouti aux résultats selon lesquels le model optimal serait le modèle
de gestion des stocks avec remise. Cette étude n’est pas la première ni la dernière de la
littérature économique, néanmoins sans toutefois prétendre apporter une solution sur la
question de l’optimisation de la gestion des stocks des produits pharmaceutique afin de
dresser une piste de solution à cette problématique.
Recommandations
Nos recommandations s’orientent à l’endroit de l’ASRAMES, à l’endroit du
gouvernement congolais.
A l’endroit de l’ASRAMES
Nous recommandons à l’ASRAMES de réétudier la question de distribution rapide des
produits pharmaceutiques aux structures sanitaires, ONG,…afin de promouvoir les biens être
de la vie sociale pour le développement tel que dans leurs visions. Nous suggérons aussi que
l’ASRAMES puisse commencer à produire eux même leurs produits portant leur étiquette
pour son avancement et pour son propre renommé
A l’endroit du Gouvernement Congolais
Nous recommandons au gouvernement congolais de mettre en p[lace une politique
efficace de ce qui est du reste de l’environnement des affaires, placer tous les fonds
nécessaires pour de la situation politiquer afin d’attirer plus des étrangers et accroitre plus
d’activités économiques
Pour faire face à cela, le gouvernement congolais doit créer un environnement propice aux
investissements étrangers et locaux. Entreprendre des reformes économiques et politiques qui
mettront en place des stratégies stables, favoriseront les échanges, mettront en place des
infrastructures de base et assureront aux investisseurs un environnement stable. Assurer la
protection de la population et leurs biens afin de limiter les pillages tuerie des agents ; enfin la
situation économique dans la stabilisation du taux de changes sur les marchés en réponse de la
crise.