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TADE

Grâce

La transposition de la directive européenne 86/653 dans le droit français par une loi du 25 juin
1991, relative aux rapports entre les agents commerciaux et leurs mandants, a codifié à son article
premier l’article L. 134-1 du code de commerce, article énonçant les critères permettant d’identifier
l’agent commercial. Cette définition pose plusieurs enjeux, notamment face à l’émergence de nouveaux
statuts, lesquels souhaitent se prévaloir des avantages procurés au statut d’agent commercial par les
normes législatives. Ainsi, à la rupture d’un contrat, certains intentent des actions en requalification, afin
que le contrat d’agent commercial soit requalifié en contrat de travail. Avant d’étudier les différents cas
dans lesquels le contrat d’agent commercial peut être requalifié en contrat de travail ainsi que les enjeux
qui gravitent autour de cette requalification, il convient de définir les termes sur lesquels nous allons
nous appuyer tout au long de ce raisonnement. Tout d’abord, l’action en requalification est une opération
par laquelle le juge restitue à un acte son exacte qualification sans s’arrêter à la dénomination que les
parties en auraient proposées. Cela consiste donc pour le juge à substituer sa propre qualification à celle
des parties. Ces actions peuvent poser plusieurs enjeux, ces derniers pouvant être définis comme étant
les conséquences importantes liées à une situation ou une décision. Ces enjeux peuvent être
économiques, politiques, sociaux, environnementaux ou de tout autre domaine d’activité. Les enjeux
peuvent également être définis comme étant un ensemble de choses qui sont mises en balance dans un
système complexe dont l’évolution et l’issue ne sont pas connues. Ces actions en requalification peuvent
même entrainer des dérives, correspondant à des pratiques s’écartant de celles initialement annoncées
ou encore attendues. Ces enjeux et dérives peuvent notamment se manifester dans la jurisprudence de
la Cour de cassation, ou encore dans les arrêts des juridictions inférieures, à savoir les cours d’appel.
Dans cette perspective, des contradictions peuvent survenir entre les décisions rendues par la plus haute
juridiction et les juridictions du fond. Cela appelle alors à l’intervention de l’Union Européenne par le
biais de sa Cour de justice, afin de donner la bonne interprétation de ses directives d’une part, mais aussi
d’harmoniser le droit des États membres d’autre part. Ces actions en requalification présentent plusieurs
intérêts, notamment par les avantages que les parties peuvent tirer lorsque leur contrat est requalifié par
le juge. Cependant, cette requalification n’est pas admise en tout temps due à une interprétation plutôt
restrictive de certain statut par la Cour de cassation. Cela étant dit, notre raisonnement s’efforcera de
répondre à la question suivante : de quelle manière les actions en requalification présentent-elles de
nouveaux enjeux, voire provoquent des dérives dans la jurisprudence de la Cour de cassation ? Cette
question nécessite de prime abord de comprendre quels sont les enjeux, qu’ils soient actuels ou passés,
des actions en requalification (I), mais également les dérives présentes et à venir de la jurisprudence de
la haute juridiction de l’ordre judiciaire français (II).

I. Les enjeux passés et actuels des actions en requalification

Ici, nous verrons d’abord que le critère principal permettant la reconnaissance du statut d’agent
commercial est celui de la négociabilité (A), une fois ce statut reconnu, le lien de subordination entre
l’agent commercial ainsi que le donneur d’ordre permet la requalification du contrat d’agent commercial
en contrat de travail (B).
A. La marge de négociabilité : critère principal permettant la reconnaissance du statut d’agent
commercial

Comme dit précédemment, l’article L. 134-1 du code de commerce définit l’agent commercial
comme suit : « L'agent commercial est un mandataire qui, à titre de profession indépendante, sans être
lié par un contrat de louage de services, est chargé, de façon permanente, de négocier et, éventuellement,
de conclure des contrats de vente, d'achat, de location ou de prestation de services, au nom et pour le
compte de producteurs, d'industriels, de commerçants ou d'autres agents commerciaux. ». Ainsi, on peut
relever 3 conditions permettant d’être considéré comme un agent commercial : une profession
indépendante, et permanente, la négociation. Ce dernier critère a été rappelé à plusieurs reprises dans
les décisions de la Cour de cassation, pour des affaires dans lesquels une partie au contrat souhaitait voir
requalifié son contrat en contrat de travail. Dans une décision de rejet rendue en date du 10 décembre
2003 par la chambre commerciale de la Cour de cassation, il était question de l’application du statut
d’agent commercial selon la volonté exprimées par les parties à un contrat ainsi que la dénomination
qu’elles ont pu donner à leur convention. La chambre commerciale rejette le pourvoi au motif que « ne
dépend ni de la volonté exprimée par les parties dans le contrat, ni de la dénomination qu’elles ont
donnée à leurs conventions mais des conditions dans lesquelles l’activité est effectivement exercée ». il
est établi que la femme, n’exerçait ses activités de manière indépendante et n’avait le pouvoir de
négocier voire de contracter au nom et pour le compte de la société mise en cause. Dans une autre
décision rendue en date du 15 janvier 2008, la Cour rappelle sa décision mais insiste cette fois-ci sur le
critère de négociation. Après avoir rappelé que « l’agent commercial est un mandataire indépendant
chargé de négocier et, éventuellement, de conclure des contrats au nom et pour le compte de son
mandant », elle précise que « la société RCE n’était investie d’aucun pouvoir de négocier les contrats ».
Ainsi, la Cour de cassation réalise une interprétation stricte de la notion de « négociation », puisqu’elle
dénie la qualité d’agent commercial aux intermédiaires qui ne peuvent modifier les prix des produits
commercialisés. Ainsi, la négociation ne saurait se résumer à une simple promotion du produit, ni à la
seule prospection de la clientèle ou encore à un rôle d’intermédiaire passif, mais suppose une
intervention active et positive de celui qui la met en œuvre nécessitant qu’il dispose d’une marge de
manœuvre certaine pour influer sur les éléments constitutifs du contrat avant sa conclusion. Cependant,
cette position de la Cour a posé quelques difficultés, au point où le tribunal de commerce de Paris a saisi
la CJUE d’une question préjudicielle dans une affaire dans laquelle depuis 2003, une société était
chargée d’assurer la vente de bijoux au nom et pour le compte d’un fabricant. En 2016, le fabricant
décidait de lui retirer un secteur de vente correspondant à la moitié sud du territoire français en raison
de résultats commerciaux jugés insuffisants. Le revendeur mit alors le fabricant en demeure de lui payer
les indemnités de rupture dues à tout agent commercial. Le fabricant refusa cependant de donner droit à
cette demande, motif pris que le revendeur ne disposait pas du pouvoir de modifier les prix de revente
qui étaient unilatéralement fixés par ce fabricant. Le tribunal de commerce de Paris décide donc de saisir
la Cour de Justice concernant la qualification de cette convention. Dans une décision du 4 juin 2020, la
Cour de Justice précise que : « L’article 1er, paragraphe 2, de la directive 86/653/CEE du Conseil, du
18 décembre 1986, relative à la coordination des droits des États membres concernant les agents
commerciaux indépendants, doit être interprété en ce sens qu’une personne ne doit pas nécessairement
disposer de la faculté de modifier les prix des marchandises dont elle assure la vente pour le compte du
commettant pour être qualifiée d’agent commercial, au sens de cette disposition ». Elle réalise alors une
interprétation extensive de la notion de « négocier ». Le revirement de jurisprudence a été réalisé en
droit français dans arrêt du 2 décembre 2020.
B. La possible requalification du contrat d’agent commercial en contrat de travail par l’existence
d’un lien de subordination

Au départ, une présomption de non-contrat de travail est établie part l’article L. 8221-6 du code de
travail qui dispose que : « I.-Sont présumés ne pas être liés avec le donneur d'ordre par un contrat de
travail dans l'exécution de l'activité donnant lieu à immatriculation ou inscription : […] II.-L'existence
d'un contrat de travail peut toutefois être établie lorsque les personnes mentionnées au I fournissent
directement ou par une personne interposée des prestations à un donneur d'ordre dans des conditions qui
les placent dans un lien de subordination juridique permanente à l'égard de celui-ci. ». Ainsi, seul un lien
de subordination juridique permanente permet de requalifier le contrat d’agent commercial en contrat
de travail. Dans un arrêt du 18 janvier 2012, la société Fiventis commercialise des produits immobiliers
d'assurance-vie et d'épargne défiscalisée. Elle a conclu un contrat intitulé "contrat de franchise" avec
une personne physique puis l'a résilié en reprochant à son cocontractant de ne pas avoir respecté la clause
d'exclusivité stipulée au contrat. Le franchisé a assigné la société Fiventis devant la juridiction
prud'homale pour voir reconnaître l'existence d'un contrat de travail et obtenir la condamnation de la
société à lui payer diverses sommes. La Cour en conclu alors que : « retenu que la société Fiventis avait,
selon les stipulations du contrat de franchise, imposé au franchisé des obligations détaillées et
applicables de bout en bout dans les relations avec les clients, renforcées ensuite par des instructions
tout aussi détaillées, de sorte que, transformé en simple agent d’exécution, l’intéressé ne disposait
d’aucune autonomie et qu’en résiliant le contrat, la société avait fait usage de son pouvoir de
sanction […] M. X… se trouvait dans un lien de subordination à l’égard de la société Fiventis,
caractérisant un contrat de travail ». L’existence du lien de subordination caractérisant le contrat de
travail est reconnue, la lettre de résiliation est requalifiée en lettre de licenciement et la société
franchiseur est par conséquent condamnée à ce titre à verser plusieurs sommes au franchisé. Cette
requalification s’est réalisée en application de l’ancien article L. 781-1 du code du travail qui dispose
que : « est gérant de succursale tout personne : […] 2° dont la profession consiste essentiellement : a)
soit à vendre des marchandises de tout nature […] aux conditions et prix imposés par cette entreprise ».
Ainsi, l’état de subordination juridique peut également se traduire par cette impossibilité de pouvoir
négocier les prix. En l’espèce, le prix de vente des marchandises était déterminé par la Société Bata. En
cas de difficultés financière, l’état de dépendance économique est d’autant plus accentué lorsque le taux
de marge de manœuvre est faible pour laisser une réelle liberté de fixation des prix. En l’espèce, il était
de 27%. Le franchisé qui se prévaut de l’article L. 781-1, 2° peut se voir qualifier de gérant salarié et
bénéficier des dispositions du code du travail car l’examen des conditions d’activités permettent au juge
de retenir l’état de subordination économique dans lequel il se trouve placé. Cette subordination est
également manifestée au travers de l’article L. 442-6 du code de commerce qui dispose que : « le fait
par toute personne d'imposer, directement ou indirectement, un caractère minimal au prix de revente
d'un produit ou d'un bien, au prix d'une prestation de service ou à une marge commerciale. ». Dans une
autre décision rendue en date du 3 mai 1995, est également reconnu le statut gérant salarié, le contrat est
ainsi requalifié en contrat de gérance-salarié car les conditions de l’article L. 781-, 2° se sont trouvées
réunies, à savoir : contrat prévoyait que la Sté Bata autorisait les époux Castelin à vendre, dans un local
agréé par elle, les marchandises qu'elle leur fournissait exclusivement et dont elle fixait unilatéralement
le prix de vente en en demeurant propriétaire jusqu'à la vente ». La requalification éventuelle d’un
contrat se fait au prisme d’une appréciation in concreto par le juge.

Ces enjeux, ainsi posés, peuvent conduire la Cour de cassation à dériver de sa vision initiale, voire élargir
le champ d’application de certains statuts à des situations intermédiaires.
II. Les dérives présentes et futures dans la jurisprudence de la Cour de cassation

Ces dérives se manifestent d’une part par le statut du gérant de succursale qui dispose d’un statut
particulier avec une attribution contestable par la Cour de cassation de la personnalité morale (A), mais
elles se manifestent déjà également par un élargissement du statut d’agent commercial à des situations
intermédiaires (B).

A. L’attribution contestable de la personnalité morale au gérant de succursale

Avant toute chose, il convient de préciser que le gérant de succursale n’est pas un commerçant. Le
gérant de succursale est défini par l’article L. 7321-2 du code du travail qui précise que doivent être
réunies 3 conditions afin de considérer qu’un opérateur économique est effectivement un gérant de
succursale : « soit à vendre des marchandises de toute nature qui leur sont fournies exclusivement ou
presque exclusivement par une seule entreprise, lorsque ces personnes exercent leur profession dans un
local fourni ou agréé par cette entreprise et aux conditions et prix imposés par cette entreprise ». Ainsi,
les 3 critères sont le lien d’exclusivité ou de quasi-exclusivité, un local fourni ou agréé par cette
entreprise et enfin des conditions et prix imposés par cette entreprise. Dans un arrêt rendu en date du 11
décembre 2019, la chambre commerciale de la cour de cassation, elle précise « qu’il résulte des articles
L. 7321-1 à L. 7321-5 du code du travail que lorsqu'un fournisseur a conclu avec une personne morale
un contrat pour la distribution de ses produits et que le statut de gérant de succursale est reconnu au
dirigeant de cette personne, le fournisseur, condamné à payer à ce dernier les sommes qui lui étaient
dues en application de ce statut d'ordre public, auquel il ne peut être porté atteinte, même indirectement,
n'est pas admis à réclamer à la personne morale, fût-ce pour partie, le reversement des sommes ayant
rémunéré les prestations qu'elle a effectuées en exécution du contrat de distribution. ». M. L… se voit
ainsi reconnaitre le statut de gérant de succursale par un arrêt rendu par la cour d’appel de Paris en date
du 25 septembre 2012. Le distributeur peut ainsi bénéficier des avantages liés à ce statut tels que des
rappels de salaires et des indemnités de licenciement et de préavis. Cependant, on observe quelques
incohérences entre les chambres de la Cour de cassation. En effet, la première chambre civile de la Cour
a, dans un arrêt rendu en date du 20 février 1979, énoncé que : « la succursale ne pouvait avoir une
personnalité morale propre distincte de celle de la société elle-même ». Or, dans un arrêt du 13 décembre
2017, la chambre commerciale de la Cour de cassation, il s’agissait de deux contrats de gérance libre
qui ont été conclus entre deux sociétés, l’une représente par sa gérante pour l'exploitation d'un institut
de beauté sous l'enseigne Yves X… et que cette gérante s'est rendue caution solidaire des sommes dues
en exécution de ces contrats. Par conséquent la relation commerciale a pris fin et la gérante a saisi le
conseil de prud’hommes de plusieurs de plusieurs demandes fondées sur les articles L 781- 2° du code
du travail et 1108 du Code civil et obtient gain de cause en effet la juridiction prud'homale la reconnaît
comme ayant la qualité de gérant de succursale et lui accorde diverses indemnités. La chambre
commerciale énonce que « le statut de gérante de succursale reconnu à Mme Y… […] laissait subsister
la personnalité morale de la société dépendante et l’existence, entre ces deux personnes morales
distinctes, de relations commerciales pouvant faire naître à la charge de la société D.B. Cosmétiques,
des dettes garanties par le cautionnement de Mme Y… ». Ainsi, selon Laurence Amiel-Cosme : « Le
statut de gérant de succursale n'implique pas l'extinction de dettes commerciales garanties par un
cautionnement du gérant ».
B. L’éventuel élargissement du statut d’agent commercial à des situations intermédiaires

On peut observer la qualité de commerçant à l’égard des associés d’une entreprise. Par exemple,
l’article L. 221-1 du code de commerce dispose que : « les associés en nom collectifs ont tous la qualité
de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales ». Au départ, la Cour de
cassation, dans sa jurisprudence, distinguait les commerçants des agents commerciaux. L’agent
commercial apparaissait comme étant un intermédiaire entre le mandant et le client, il reçoit ainsi les
commandes des clients et perçoit une commission sur les ventes réalisées. La Cour de cassation a
toujours eu une approche très restrictive à cet égard, ne souhaitant pas étendre au-delà du texte la
qualification ou la qualité de l’agent commercial. Mais comme énoncé précédemment, la CJUE est
venue intervenir afin d’élargir le champ d’application de la notion d’agent commercial, le revirement de
jurisprudence en droit français ayant intervenu le 2 décembre 2020. Cependant, cette qualité d’agent
commercial peut également être distincte de la qualité de mandataire. Tout d’abord, le mandat est défini
par l’article 1984 du Code civil qui dispose que : « Le mandat ou procuration est un acte par lequel une
personne donne à une autre le pouvoir de faire quelque chose pour le mandant et en son nom ». Ainsi,
le mandataire peut être défini comme celui qui, dans le mandat, reçoit du mandant pouvoir et mission
d’agir au nom de ce dernier. L’agent commercial, défini par l’article L. 134-1 du code de commerce,
peut ainsi être considéré comme un mandataire. Dans une décision rendue en date du 29 juin 2010, la
chambre commerciale de la Cour de cassation, une société affiliée à une franchise a exprimé son
intention de déplacer son magasin. Le franchiseur a demandé des détails sur le nouvel emplacement, la
surface du local et les aspects financiers du changement. Cependant, le contrat a été résilié par le
franchiseur, invoquant la signature d'un compromis de cession de droit au bail sans son accord. La Cour
d’appel de Paris, confirmant le jugement du Tribunal de commerce de Paris du 6 février 2004, considère
que l’affilié a agi non seulement pour le compte de la société Chattawak, mais également au nom de
cette dernière et était par conséquent l’agent commercial de Chattawak. Pour fonder sa décision, la Cour
d’appel de Paris relevait que plusieurs interlocuteurs s’adressaient à l’affilié sous la dénomination «
Chattawak ». Il était donc question de savoir si la qualité d’agent commercial est-elle compatible avec
la qualité de commerçant pour fonder une action en requalification. La Cour de cassation casse l’arrêt
de la Cour d’appel de Paris, au motif que le contrat stipulait que l’affilié était « un commerçant
indépendant propriétaire de son fonds de commerce », alors que l’agent commercial, simple mandataire
qui n’a au demeurant pas de clientèle propre, ne peut logiquement être titulaire d’un fonds de commerce
et n’a pas la qualité de commerçant. Elle vient ainsi trancher une affaire célèbre, dans laquelle la société
Chattawak impliquée depuis plusieurs années maintenant. Dans un arrêt rendu le 26 février 2008, Les
hauts magistrats rappellent que « l’agent commercial, simple mandataire qui n’a pas de clientèle propre,
ne peut être titulaire d’un fonds de commerce et n’a pas la qualité de commerçant », ce qui est contraire,
disent-ils, à la disposition contractuelle qui prévoit que la société Chantal Pieri est « un commerçant
indépendant propriétaire de son fonds de commerce ». Le revirement intervenu le 2 décembre 2020 est
venu élargir la vision de la Cour de cassation. On peut ainsi être amené à penser que la Cour pourrait
dans de prochaines décisions continuer d’élargir le champ d’application de l’agent commercial à des
situations intermédiaires.

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