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Un dépistage au cours de la grossesse de certaines infections est obligatoirement proposé ou
recommandé (toxoplasmose, syphilis, VIH, paludisme, rubéole, infection à VHB et
streptocoque B).
Leur prévention repose sur l’immunité de la mère vis-à-vis de certaines maladies mais
également sur des mesures d’hygiène destinées à protéger la mère (éviter certains aliments ou
des contacts avec certains animaux, par exemple) ou sur la prise d’un traitement adapté
(administration d’immunoglobines, antibiotiques, SP). Les stratégies de vaccination dans
l’enfance (rubéole, hépatite B) ont également un effet sur la réduction globale des infections
congénitales et des infections transmises de la mère à l’enfant.
1.3.1 - Virus:
Tableau II : Virus transmissibles pendant la grossesse
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occupé de l'enfant.
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par an. réplication passage à la femmes à risque.
virale : chronicité avec • Recherche
• 90 % si haut obligatoire de
présence risque de l'antigène
d'ADN viral cirrhose et HBs pendant la
(recherche par de carcinome grossesse.
PCR). hépatocellulaire Entre 25 et 27 SA.
• 10 à 20 % si •
ADN Immunoglobulines
viral négatif et et vaccination
anticorps du nouveau-né si
antiHbe la mère est
négatifs. porteuse de
• Proche de 0 si l'antigène HBs.
anticorps
antiHbe
positifs.
Hépatite C 5 à 7000 cas par Globalement : < Mal connues. Le dépistage n'est
an. Facteurs de 5 % recommandé que
risque : • Proche de 0 si chez les femmes à
• Toxicomanie. charge virale risque.
• Antécédents indétectable. • Si séropositivité
transfusionnels. • 15 à 20 % en connue, discuter
• Populations cas un
d'Afrique Noire. de traitement
séropositivité antiviral
HIV. préconceptionnel
(interféron -α2,
ribavirine) pour
faire baisser la
charge virale. Ces
produits sont
formellement
contre-indiqués
chez
la femme
enceinte.
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seul : l'enfant. antirétroviral
6 à 8 %. pendant la
• Sous grossesse, surtout
trithérapie : en fin de
1 %. grossesse et à
Le risque l'accouchement, et
dépend de la chez le nouveau-
charge virale : né.
proche de 0 si • Discuter
charge virale césarienne
indétectable. prophylactique
au début du 9e
mois. Inutile si
charge virale très
faible ou
indétectable.
1.3.2- Parasite :
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Elle est définie comme un taux d’hémoglobine inférieur à 11 g/dl. Elle est dite sévère si le
taux est inférieur à 8g/dl. Les causes sont multiples : carence martiale, infections,
hémoglobinopathie, hémorragie etc. Elle a des conséquences materno-fœtales graves telles
que : les infections urinaires, la dyspnée, l’insuffisance cardiaque, le décès maternel, le RCIU,
la SFA, la prématurité et la MFIU.
Le traitement repose sur le sulfate ferreux/acide folique (comprimé à 200 mg de sulfate ferreux soit
65 mg de fer élément + 400 microgrammes d'acide folique) PO : 1 comprimé 2 à 3 fois par jour
jusqu'à normalisation de l’Hb puis poursuivre avec un traitement préventif
1.5- Médicaments et grossesse :
Depuis le drame de la thalidomide , l'exposition d'une grossesse à des agents exogènes suscite
de vives inquiétudes partagées par le grand public et le corps médical. Or, au cours d'une
grossesse connue (ou prévue), des thérapeutiques peuvent être nécessaires, voire
indispensables au bon équilibre de la mère. Le prescripteur devra donc faire l'exercice
d'évaluer correctement le bénéfice attendu d'une thérapeutique, au regard des risques connus
(ou potentiels) pour le futur enfant, en fonction de son âge gestationnel au moment du
traitement. Compte-tenu du climat actuel, la prudence est souvent de mise. Or, cette tentation
de « sous-traiter » les femmes enceintes peut constituer une grave erreur, dont les
conséquences (humaines et médicolégales) sont souvent mal évaluées à leurs justes
dimensions.
1.6 Autres causes : l’hémorragie antépartum, perpartum ; la dystocie ;
2- Les causes fœtales ou néonatales :
2.1- Les anomalies congénitales :
Elles peuvent être définies comme des troubles structurels ou fonctionnels qui surviennent
durant la vie intra-utérine. Elles peuvent être identifiées avant la naissance, à la naissance ou
plus tard dans la vie. Elles sont estimées, au Mali et dans le monde à environ 3 % des
naissances. Elles sont des causes importantes de morbidité chronique, de mortalité et
d’incapacité chez l’enfant, ainsi que de mortalité fœtale. Elles regroupent entre autres, la
Trisomie 21, 18, achondrodysplasie…
2.2 syndrome d’alcoolisation fœtale : est la première cause non génétique de handicap
mental (retard, inadaptation sociale…) chez l’enfant. L’ensemble des tableaux cliniques
observés chez les enfants exposés in utero à de l’alcool suite à une consommation maternelle
excessive est regroupé sous le sigle TCAF (Troubles neuro-développementaux en contexte
d’alcoolisation fœtale). La gravité des effets réalise un continuum dont les manifestations les
plus invalidantes sont constituées par le Syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Il s’agit
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d’un facteur de risque de mortalité fœtale, de malformations viscérales, de prématurité, et de
retard de croissance in utero. Toutefois, la majorité des manifestations liées à l’alcoolisation
fœtale résultent d’une atteinte du système nerveux central.
2.3 L'iso-immunisation Rhésus :
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Conclusion : les pathologies impactant sur la santé maternelle et périnatale sont nombreuses,
leur connaissance et leur prise en charge permettent de réduire les conséquences en santé
maternelle et périnatale.