Ma mission: améliorer la performance

SST puis RSE pour améliorer le business

DOMINIQUE VACHER , Ingénieur ENSAIS
• 28 ans : EDF et GDF: manager, Directeur Agence, DRH,
Directeur Sécurité au travail
• 8 ans : Groupe EDF: coordinateur H&S groupe (150 000 salariés)
• 9 ans : Professeur associé Cnam Paris, chaire Hygiène et Sécurité
• Activités françaises: GEPI, AFNOR, Club IQM,
• Activités européennes: Head H&S WG CEEP et Membre H&S WG Business Europe partenaires sociaux de la CE
• Activités internationales: AISS: Vice Président Section eau gaz électricité pétrole, Membre
• 2014: Création de DVConseils: RSE, SST: diagnostic, accompagnement, formation
http://www.dvconseils.fr
• Perso: sport, verbicruciste, musique et musicien
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 Ma Mission :
Développer la culture sécurité

FRANCK VEDEL / FVSAFETY

• 40 ans dans l’industrie
• Opération, R&D, Qualité , EHS …
• Chantiers, Mines, Aciéries, Métallurgie, Ferroviaire,
Automobile, Electronique, …
• Grands groupes internationaux : Valéo, Vallourec, Alstom,..

• Perso : fan de Rugby…

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 Zéro de QUOI ?

De quels accidents parlent-on?

 Accident mortel,
 Accident mortel + Accident avec arrêt ?
 Accident mortel + avec arrêt + sans arrêt ?
 Accident mortel + avec arrêt + sans arrêt + bénins ?
Elargissons nous encore plus ?
 Maladies Professionnelles ?
 Voire zéro évènement SST (incluant presqu’accident), c’est-à-dire viser
l’excellence ?

Il faut donc qualifier la nature de ce « Zéro » accident.

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 Zéro pour QUI ?

Quelles populations sont concernées:

 Salariés évidemment
 Y compris prestataires et sous-traitants?
 Y compris intérimaires?
 Y compris visiteurs
 etc ?
Il faut qualifier le périmètre de ce « Zéro ».
Conclusion: il faut préciser la nature ET le périmètre du zéro accident

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 Cible ou objectif ?

• Actions pour gérer un risque:

Prévention ET Protection
• Lorsque la prévention a failli, la gravité des conséquences de
l’évènement qui se déroule donc, aux actions de protection près, est due
à une multitude de facteurs: « Un presqu’accident est un accident
mortel qui a bien tourné! »
• Sachant cela, l’entreprise doit donc rester humble et pragmatique sur la
cible qu’elle vise, où l’objectif qu’elle se fixe, en affichant « zéro
accident mortel » ou autre.
Cible ou objectif : une nuance importante
qui rend l’affichage atteignable ou plus difficilement réalisable.
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 La SST est-elle différente des autres
domaines de l’entreprise ?
Pensez-vous un seul instant qu’une obligation de moyens suffit pour :
• Produire ses produits à un niveau de qualité ?
• Préserver l'environnement des impacts de ses sites de production ?
• Obtenir des résultats financiers ?
• etc…
Rentabilité, Qualité, Environnement , Sureté, Intelligence Economique,
Productivité, etc : toutes ces priorités sont essentielles pour le succès
d'une entreprise

Les entreprises se fixent des obligations de résultats.

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 SST : obligation de moyens ou de
résultats ?
Et en SST, l'obligation générale de sécurité posée réglementairement à
l'employeur est-elle une obligation de moyens ou une obligation de
résultat ?

Comme nous venons de le voir, comme pour n'importe quel autre

domaine avec les risques associés qu'une entreprise a à gérer, la SST
participe évidemment de la même approche.

Donc, comme tous les autres domaines où l’on veut éviter tout
événement redouté, la SST n'échappe pas à cet objectif de résultat.
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 SST : obligation de moyens ou de
résultats ?
Dès lors qu'une entreprise accepte l'idée de s'attacher à une obligation de
moyens en SST plutôt qu'une obligation de résultat, sa performance SST est
donc aléatoire et ne participe pas d'une mise sous contrôle la meilleure
possible. Et par ricochet ce manque de contrôle en SST se traduit dans tous les
autres domaines que l'entreprise doit gérer : nous allons développer ce point
plus après.
 voir sur ce sujet article du PIC Magazine n°143
Attention: il faut différencier Risques exogènes / endogènes.
Pour les risques exogènes, seuls des moyens peuvent être attendus
car l’employeur n’a pas tous les leviers pour les gérer (arrêt dit AIR France).
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 La SST partie intégrante de la RSE de
l’entreprise

RSE : Responsabilité envers la société et les parties prenantes

=> Préoccupation constante pour la sécurité des travailleurs et affecte également la
communauté environnante.

Avec la RSE , l’entreprise se conforme aux normes et aux réglementations

=> la SST implique le respect du code du travail

La démarche RSE doit anticiper et atténuer les risques sociaux et environnementaux

=> idem pour gestion des risques SST

SST et RSE : La complémentarité

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 Zéro accident : un objectif pour toutes
les entreprises ?

• Un objectif de zéro accident n’est pas forcément adapté aux réalités de

toutes les entreprises.
• Cela veut dire qu’il y a un QUAND à respecter. En effet, si vous partez de
très loin, se fixer un tel objectif vous empêche …. de produire et
travailler ! Car les risques sont encore trop présents dans vos façons de
faire et encore pas assez bien maitrisés pour envisager un tel objectif.
D’où le caractère « utopique » mentionné par certains préventeurs !

Il faut s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue qui va

mobiliser un chemin pour se rapprocher du moment où un tel objectif
deviendra envisageable.
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 Les biais du
« ZERO ACCIDENT»

Le verdissement des KPI (comme sur tous les autres sujets)

 Risque de gérer l’indicateur et pas la SST : pression, sous déclaration,

contestation systématique, poste aménagé de manière non-éthique, etc.
 Risque d’individualisation du fautif en cas de ratage de l’objectif : c’est la
faute de XX qui a eu un accident
 Risque de démobilisation du manager si l’objectif est raté tôt dans
l’année
Maturité / Il faut anticiper les effets pervers
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 Les biais du
« ZERO ACCIDENT»
Bienvenue « mauvaises nouvelles »

Lorsqu’une mesure devient un objectif,

elle cesse d’être une bonne mesure (Loi de Goodhart)

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 Zéro accident : un chemin vers
l’excellence dans le business

• DVConseils démontre que, quel que soit le secteur d'activité et quelle

que soit la taille de l'entreprise,
la performance en SST (et la façon de l'obtenir) = niveau de maîtrise que
l'entreprise a de ses activités.
C'est-à-dire qu'une pauvre performance en SST signifie que l'entreprise
maîtrise mal son business. Le constat est systématique.
• L’INRS vient de publier une étude qui démontre le lien entre
performance SST et résultat économique de l’entreprise. Ce qui
corrobore l’égalité précédente.
Se rapprocher de zéro évènement, c’est donc se rapprocher de
l’excellence en SST et donc l’excellence dans le business ! 14
 Le chemin vers l’excellence :
évoquons-le « comment » ?

C’est une approche globale et systémique qui est nécessaire.

Elle engage l’entreprise sur le chemin de l’excellence en SST :
• Techniques : matériels, outillages, équipements, machines et autres engins,
• Organisationnels: à tous les niveaux de l’entreprise, tous les métiers, ont une contribution
à la construction de la performance SST et donc globale de l’entreprise,
• Leadership avec le choix et la posture des managers. Quand on se rappelle qu’une
démission d’une entreprise est très majoritairement liée aux difficultés rencontrées avec
son manager direct, il n’est plus à souligner l’aspect stratégique de cette étape !
• Culturels : la prise en compte de l’importance des actions de chacun, vis-à-vis de sa
propre SST, et aussi vis-à-vis de tout collègue ou tiers
Un socle de pratiques pragmatiques qui concernent chaque étape de ce
chemin sont à mettre en place pour atteindre l’excellence.
Concept VISION ZERO de l’AISS: voir webinaire Préventica sur le sujet
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 Le chemin vers l’excellence :
évoquons-le « comment » ?

C’est une approche globale et systémique qui est nécessaire

• Technique + FOH ( Facteurs Organisationnels et Humains)
• La gouvernance - Le système de management
• L’application des 9 principes de prévention
• La formation / les sensibilisations
• L’écoute des salariés (5 min meeting / ¼ d’info, ..)
• L’analyse des évènements et le REX
•…
LA CLEF DU SUCCES : L’implication et l’engagement managérial
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 Et c’est possible !

Nous pouvons témoigner que dans le monde, des entreprises sont à un

niveau de performance SST proche du zéro, et dans la durée.

 Donc c’est possible d’y arriver !

Et cela n’est pas de la chance : c’est un choix délibéré, assumé,

et qui au bout du chemin évoqué permet d’atteindre ce niveau de

résultats.

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 N’oublions jamais…

• qu’en SST, derrière les objectifs ou cibles et les chiffres associés, il y a des
hommes et des femmes qui meurt, qui restent handicapés, qui sont
atteints dans leur chair et/ou dans leur tête.

• que c’est très français de dénigrer toute action qui n’obtient pas 100% de
l’objectif…

Alors, pragmatiquement, tout ce qui est prenable est à prendre !

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 Questions / Réponses

➡ Au-delà de la formule, que peut-on dire de constructif sur ce sujet ?

➡ Est-ce un objectif ? ou une cible que l'on vise ?
➡ Comment la SST s'intègre dans les autres objectifs de l’entreprise ?
➡ Et en quoi afficher zéro accident est cohérent avec les autres objectifs de
l'entreprise ?
➡ En effet, pourquoi ce domaine serait différent par rapport aux autres ?
➡ Quels sont les avantages mais aussi les risques à afficher une telle
volonté ?
➡ Y a-t-il un lien entre zéro accident et l'obligation générale de sécurité faite
à l'employeur ?

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