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REPUBLIC OF CAMEROON

Peace-Work-Fatherland
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN ********
Paix-Travail-Patrie ADAMAWA RÉGION
******** ********
RÉGION DE L'ADAMAOUA REGIONAL DELEGATION OF PUBLIC
********
HEALTH
DÉLÉGATION RÉGIONALE DE LA SANTE ********
PUBLIQUE PRIVATECOMPLEX OF NURSES
********

COMPLEXE PRIVE DE AND MEDICO-SANITARY TRAINING


FORMATION D’INFIRMIER ET - NGAOUNDERE
********
MEDICO-SANITAIRE DE
NGAOUNDERE
---------

RAPPORT DE FIN DE STAGE CSI DE


MBANG FOULBE
DU 26 MAI AU 30 JUIN 2023

Rédigé et Présenté par


 DJAGARA AHMET

SOUS L’ENCADREMENT DE :

Mme MASSAH SUZANNE

SOUS LA SUPERVISION DE :

M.ABBOU ANDRE

OPTION : ATMS Agent technique médico-sanitaire

ANNEE ACADEMIQUE : 2022-2023


ANNEE ACADEMIQUE :
SOMMAIRE : 2022/2023
ANNEE ACADEMIQUE
SOMMAIRE.....................................................................................................................................1
REMERCIEMENTS........................................................................................................................2
LISTE DES ABRÉVIATIONS............................................................................................................3
INTRODUCTION................................................................................................................................4
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU CSI DE MBANG FOULBE................................................5
I- STRUCTURE...................................................................................................................................5
II- ORGANISATION DU CSI DE MBANG FOULBE.....................................................................6
III-FONCTIONNEMENT...................................................................................................................7
CHAPITRE II : REALISATIONS DES OBJECTIFS................................................................10
1- Activités observées..................................................................................................................10
b- Activités pratiquées....................................................................................................................11
I. DIFFICULTES RENCONTREES........................................................................................28
II. PRESENTATION D’UNE ETUDE DE CAS : le Paludisme...........................................28
III. SUGGESTIONS.................................................................................................................29
CONCLUSION...............................................................................................................................30

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REMERCIEMENTS

Nous témoignons en premier lieu toutes notre gratitude au Tout Puissant qui nous a
permis et nous a maintenu en santé durant nos 1 mois et demi mois de stage.

En premier lieu, nous tenons tout d'abord à remercier le médecin du csi de mbang foulbe, le
médecin Dr de nous avoir accepté, de nous avoir appris, partagé ses connaissances et
expériences avec nous dans le domaine de la santé. Notre gratitude va tout droit au Major
Mme MASSAH SUZANNE en même temps notre chef d'équipe et maître de stage, ainsi que
toute son équipe, pour la confiance et les connaissances qu'il a su partager avec nous. Nous le
remercions également pour sa disponibilité et la qualité de l'encadrement dont nous avons
bénéficié. A tous les personnels du laboratoire et d’autres services, nos sincères
remerciements à Mr le directeur de CPFIM N’Gaoundéré M ABBOU André et tout le corps
enseignant.

Un grand merci à nos parents de nous avoir donné la vie, de nous avoir éduqués et
d'avoir fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Nous leur remercions aussi pour leur
amour inconditionnel, pour leurs conseils et soutien. , Nous remercions également nos
familles, proches, amis et collègues de près ou de loin, qui ont participé à la réalisation de ce
rapport par leurs conseils, leurs soutiens et leurs apports à la fois moral, intellectuel et
économique.

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LISTE DES ABRÉVIATIONS
 ASLO : Anti-Streptolysine O
 CPFIM : Complexe privé de Formation d’Infirmier et Médico-sanitaire
 CRP : protéine C Réactive
 ECBU : Examen Cytobactérien des Urines.
 GB : Globules Blancs.
 GE : Goutte Épaisse.
 GSRh- : Groupage sanguin rhesus
 HCV : Hepatite C Virale
 HBsAg : Hepatitis B surface Antigen
 PCV : Prélèvement Cervico Vaginal.
 VIH/SIDA : Virus de l’Immunodéficience Humain/ Syndrome de
l’Immunodéficience Acquise
 AS : Aire de sante
 TDR : Test de diagnostic rapide
 BCG : Bacille de calmette et guerin
 PF : Planification familiale
 COGE : Comite de gestion
 COSA : Comité de santé
 CSI : centre de santé integré
 CC : chef centre

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INTRODUCTION

Le stage communautaire est une période pendant laquelle l’étudiant est appelé à
consolider et à mettre en pratique les enseignements théoriques appris à l’école afin
d’améliorer ses compétences. Ainsi, dans le but de parvenir à un personnel de santé
accomplie, notre établissement CPFIM de N’Gaoundéré a prévu au cours de son programme
de formation des stages. Ces stages permettront à nous étudiants de mobiliser des
connaissances et compétences ainsi que de prendre le contact avec le milieu professionnel
concernant la communauté. Dès lors dans le cadre de notre immersion professionnelle, nous,
étudiants agents techniciens médico-sanitaires (ATMS) au Cameroun., avons été envoyé au
csi de mang foulbe pour la période allant du 26 mai au 30 juin 2023. Dans la suite de notre
devoir, nous présenteront d’abord le milieu du stage, ensuite les objectifs ou activités
(observées et pratiquées), puis l’étude des cas, et en fin des recommandations ou suggestions
et la conclusion.

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CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU CSIPB

Le centre de santé integré de mbang foulbé (CSIMF) est un centre hospitalier dirigé par
le Dr M. DIALLO BABA YAOUBA.

I- STRUCTURE

1- Historique du centre

Crée en 2012, le centre de santé intégré de mbang foulbé était jadis un petit centre
hospitalier mais par la bonne qualité du travail de son personnel et avec ses nombreuses
fréquentations diverses et varier, peu de temps après il deviendra ainsi un centre de santé
intégré accueillant et prenant soins de la population de mbang foulbé et ses environs.

2- SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Mbang foulbé est situé dans l’aire de santé de ngangassaou,dans le district de santé de
ngaoundere rurale, l’arrondissement de nganha dans le departement de la vina et la régipon de
l’adamaoua..

LE CSI DE MBANG FOULBE EST DELIMITE :

- Au nord par le CMA de mbe


- Au sud par L’ARRONDISSEMENT DE NGANHA
- A l’est par l’aire de de santé de GANGASSAOU
- A l’ouest par le DISTRICT DE SANTE DE DANG

II- ORGANISATION DU CENTRE SANTE INTEGRE DE MBANG FOULBE

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1- ORGANISATION INFRASTRUCTURELLE

Le csi de mbang foulbé est constitué d’un grand bâtiment en forme de H ayant à son sein
plusieurs services réparti comme suit :

 Une salle d'attente et un petit Hall d'accueil disposant d'une table et plusieurs chaises
pour les patients en attente ;
 Le bureau du chef centre
 Deux grandes salles d'hospitalisations donc une réservée aux hommes et l’autre aux
femmes
 Une salle d'accueil ;
 Une salle de consultation ;
 Une caisse ;
 Un laboratoire central ;
 Une pharmacie avec à sa tête un commis;
 Une salle d'attente ;
 Une salle de soins et petite chirurgie
 Une salle de réunion
 Une chambre de vigile
 Une salle de contrôle de la centrale solaire
 Une salle d’accouchement
 Une salle de travail
 Un service de maternité

A l’extérieur :

 Une centrale solaire


 Un forage
 La salle de logement du CC
 Et des toilettes

III-FONCTIONNEMENT

Service de consultation/infirmerie

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Ce service est dirigé par un médecin qui reçoit cinq jours sur sept, les rendez-vous et les
cas d'urgence même les weekends. En effet, le patient est reçu à l'accueil pour la prise des
paramètres (TA,, T⁰, poids, pouls... puis, orienté vers le consultant. À la sortie de celui-ci, il
est dirigé vers le laboratoire. Après résultats et interprétation du médecin, ce dernier est mis
soit en observation, soit en ambulatoire ou en hospitalisation selon la gravité des cas.
Cependant, dans ce service, les soins sont planifiés par le Major, les services de garde et la
ronde se fait tous les matins.

Les salles d'hospitalisations

Le service est dirigé par un médecin assisté par des aides-soignants Chaque salle
d'hospitalisation contient deux lits au moins et quatre lits selon la superficie de la salle.
Chaque patient après planification des soins occupe un lit selon la salle qui lui est attribuée,
ceci uniquement pour les patients mis en observation ou hospitalisés. Chaque matin, une
ronde est faite en tenant compte des plaintes des patients et vérifier s'il y amélioration dans le
cas échéant ajuster le traitement.

Service de laboratoire

Le service de laboratoire de mbang foulbé a pour rôle d'effectuer des examens demandés
par les médecins et les infirmiers, il utilise des techniques de laboratoire en vue d'une analyse
d'échantillons prélevés.

3) ACCUEIL ET INSTALLATION DU STAGIAIRES

Les stagiaires sont accueillis et logés par le médecin M. Diallo baba yaouba. Après
entretien, ils iront dans tous les services selon leurs différents objectifs. Durant le stage, les
stagiaires sont appelés à passer dans chaque service. Il est à noter que le stagiaire est de
permanence six jours sur sept et sont insérés dans la rotation des personnels.

4) CIRCUIT DU MALADE

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En général, le patient est reçu à l'accueil où sont pris les paramètres, TA, poids,
température, pouls... il est ensuite dirigé vers le consultant. À la sortie il est dirigé vers le
laboratoire, une fois les examens effectués, il sera mis à l'appréciation du médecin qui prescrit
puis le patient sera mis en observation, soit en ambulatoire ou en hospitalisation selon la
gravité ou encore en salle de soins pour recevoir les soins immédiats.

5) RESSOURCES HUMAINES

Les personnels du csi de mbang foulbé, de sa création jusqu’à ce jour a reçu plusieurs
responsables, infirmiers diplômés d’état, des aides-soignants, des TAM et ATMS.

Le csi de mbang foulbé est composé de 8 personnes dont :

Une intégrée et reconnu par l’état :

LE CC M. DIALLO BABA YAOU

4 personnels temporaires :

- M. ILLYASSA ANTOINE (infirmier)

- M. MAMADOU AWALOU (major laboratoire)

- Mme MASSAH SUZANNE (ATMS)

- Mme AISSATOU SAMIRA (A.S)

- M. MOHAMADOU ARABO (Commis)

2 autres personnes chargés de l’entretient du centre :

M. NANA (agent d’entretien)

M. SALAMI NANAWA (vigile)

6) ORGANISATION DE SERVICE DE SOINS

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À la suite de la consultation médicale, les infirmiers prennent le relais pour la
planification de suivi des soins des différents malades en fonction de leur cas et si les patients
sont en ambulatoire, l'équipe de permanence assure tout ce qui est soins à la suite des soins
journaliers.

CHAPITRE II : REALISATIONS DES OBJECTIFS

1- Activités observées
 Service de médecine
- Accueil et orientation du patient : c’est la réception du patient à son arrivée. Elle est la
première étape importante et appréciative qui rassure le patient. Elle se fait par un
sourire suivi d’une salutation, installation du patient, enregistrement des informations
sur le patient, la prise des paramètres vitaux et l’orientation vers un médecin en
fonction du problème du patient.
- Consultation : c’est une étape de démarche médicale qui consiste à diagnostiquer un
patient par questionnement sur les symptômes qu’il ressent afin de proposer des
examens à faire pour confirmer l’état clinique du patient. Elle est faite par un médecin
ou un infirmier dont questions suivantes sont généralement posées : Que ressentez-
vous ? Depuis combien de temps ? Etes-vous sous un traitement ? Si oui lequel ?
- Placement de des cathéters : nous avons assisté à l’insertion de trois types de cathéters
différents en fonction de leurs couleurs :
 Cathéter de couleur jaune utilisé pour des veines de faible calibre (pédiatrie).
 Cathéter de couleur bleue pour la perfusion en pédiatrie et adulte de petites
veines.
 Cathéter de couleur verte utilisé pour la transfusion sanguine.

Pour ce faire, il faut : porter des gants et serrer le garrot afin de repérer la veine. Après
désinfection du site, introduire le cathéter dans la veine avec son mandrin en place jusqu’à
l’apparition du reflux sanguin. Faire coulisser ensuite le cathéter sur le mandrin jusqu’à la
garde du cathéter. En fin bloquer le cathéter à l’aide du sparadrap pour éviter qu’elle ne
ressorte de la veine.

- Planification des soins des patients pour l’administration des médicaments en fonction
des heures et de la posologie.

 Service de laboratoire

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- Le prélèvement cervico-vaginal (PCV)
a- Principe

Le prélèvement est pratiqué soit au laboratoire, soit lors d’une consultation


gynécologique. Il est alors amené rapidement au laboratoire. Il doit être pratiqué en l’absence
de tout traitement (antibiotique ou antiseptique), de préférence en dehors des règles et sans
avoir procédé à une toilette intime récente et s’abstenir de tout rapport sexuel 48h avant le
prélèvement.

b- Matériel

 Spéculum ;

 1 ou 2 écouvillon(s) classique(s) avec milieu de transport ;

 Deux lames pour frottis ;

c- Mode opératoire

 Après avoir installé la patiente en position gynécologique, écarter les grandes lèvres à
l’aide d’un spéculum stérile, et introduire un écouvillon fin au niveau du méat urétral
sur environ 2 cm ;

 Imprimer une légère rotation contre les parois pour recueillir des sécrétions et des
cellules épithéliales ;

 Enfoncer l’écouvillon fin à la place de l’écouvillon classique dans le milieu de


transport (jeter l’écouvillon utilisé) ;

 Prélever de la même façon un deuxième écouvillon fin ;

 Réaliser des dépôts en faisant rouler cet écouvillon sur les lames.

N.B : fermer correctement les écouvillons dans les étuis et les lames dans les boites puis les
porter le plus rapidement possible au laboratoire. La conservation avant analyse doit se faire à
température ambiante et le délai de conservation doit être inférieur à 4 heures sans milieu de
transport et inférieur à 24 heures avec milieu de transport.

- Examens de biochimie (urée-créat, ionogramme)

b- Activités pratiquées

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 Service de laboratoire
Description du service :

Le laboratoire du csi de mbang foulbe fonctionne comme suit : ouvert 07/07jours et


24/24h. En effet, constitué d’une équipe de jour prend service de 08 h à 15 h30 et si besoin
une ou toute l’équipe peut-être rappeler après les heures de services. Ils se retrouvent dans le
laboratoire aux environs de 07h30 pour donner le rapport de garde.

 LES PRELEVEMENTS
 Le prélèvement veineux

La ponction veineuse permettant un prélèvement de sang par une veine est un acte
indispensable pour rechercher une anomalie sanguine. Les examens effectués provenant de ce
prélèvement sont : l’ionogramme, la vitesse de sédimentation, la NFS, le temps de
coagulation, le Widal, et tous les autres examens qu’on pourrait avoir par ponction capillaire
si leur examen est demandé en masse.

Les matériels utilisés pour ce prélèvement sont entre :

- Un garrot propre ;
- Une aiguille fine à biseau court, stérile et à usage unique, montée sur une seringue ou
l’aiguille à vacutaner ;
- Des compresses ou coton ;
- Les tubes spécifiques en fonction des examens demandés ;
- Un portoir pour poser les tubes
- Du sparadrap pour pansement.
- Une chaise et une table de prélèvement pour le patient ainsi qu’un autre siège pour le
soignant.
- Un tampon d’alcool à 70%

La technique de ce prélèvement suit les étapes suivantes :

- Installer le patient, assis le bras reposant sur une surface ne dure jamais debout (car
risque de malaise) ;
- Se laver les mains soigneusement et mettre des gants ;
- Rassurer le malade, et lui expliquer la raison de ce prélèvement ;

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- Choisir une veine de gros calibre afin de minimiser l'irritation de la veine ; le meilleur
choix est une veine du membre supérieur ;
- S'assurer que la peau est saine : ne pas choisir un endroit ou la peau est lésée ou
perfusée ;
- Appliquer le garrot pour faire gonfler la veine en le serrant modérément (pour éviter
les risques d'hémolyse) ;
- Si la veine n'apparaît pas, demander au patient de serrer et de desserrer le poing, puis
de le tenir fermé le moins longtemps possible (car risque d'hyperkaliémie) ;
- Désinfecter l'endroit de la ponction veineuse ;
- Tenir l'aiguille avec un angle de 30°, le biseau de l'aiguille tourné vers le haut.
- Piquer à 1 centimètre en-dessous de la saillie veineuse ;
- Faire pénétrer l'aiguille dans la veine et vérifier l'existence d'un reflux de sang
prouvant la présence de l'aiguille dans la veine ;
- Desserrer le garrot ;
- Oter l'aiguille de la veine et remplir le tube en agitant doucement les tubes pour bien
mélanger le sang et l'anticoagulant s’il en contient puis le déposer sur le portoir ;
- Comprimer quelques minutes avec une compresse stérile, en s'aidant si possible du
patient ;
- Noter la date, l'heure et le motif du prélèvement dans le registre des prélèvements ;
- Jeter l'aiguille dans un conteneur spécifique ;
- Apporter rapidement les échantillons dans la salle d’analyses.
 La ponction capillaire

La ponction capillaire est une méthode utilisée pour collecter une petite quantité
d’échantillon sanguin provenant des vaisseaux capillaires. Cet échantillon est généralement
pour un seul examen. Les examens que nous avons pratiqués de ce type d’échantillon sont : la
GE, la CRP, le groupage sanguin, la glycémie à jeun, les TDR (paludisme, VIH, ASLO,
chlamydia, H-pylori).

Conditions :

- Éviter de ponctionner le pouce, l’index et l’auriculaire ;


- Ne pas ponctionner près de l'ongle ou sur la pointe du doigt ;
- Il n’est généralement pas recommandé de faire le prélèvement sur le lobe de l’oreille
ou l’orteil, ce type de prélèvement est réservé aux derniers recours.

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Étapes du prélèvement :

- Vérifier l’identification de l’usager ;


- Vérifier l’ordonnance et les étiquettes ;
- Choisir et préparer le site de ponction ;
- Préparer le matériel : gants, tampons d’alcool 70%, lancette, coton,
- Effectuer la ponction et collecter l’échantillon :
 Masser légèrement le point de ponction pour activer la circulation sanguine et
faciliter l'écoulement du sang ;
 Désinfecter le site de ponction avec un coton imbibé du tampon d’alcool à 70% et
laisser sécher complètement à l'air libre sans souffler ;
 Pincer légèrement la peau ;
 Essuyer la première goutte de sang à l’aide d’un coton sec.
- Effectuer la collecte en recueillant le sang directement sur le dispositif approprié pour
la lecture en fonction de l’examen (bandelette ou lame ou cassette)
- Recouvrir le site avec un coton sec pour éviter l’écoulement du sang.
- Éliminer correctement les déchets ;
- Identifier, signer et horodater l’échantillon ;
- Acheminer rapidement l’échantillon au laboratoire.
 PREPARATION DES SOLUTION

LE DESINFECTANT

Pour préparer la solution de désinfection, on procède comme suit :

 Prendre un comprimé de chlorine de 250mg à 1%


 Diluer dans 200ml pendant 15minutes

LE GIEMSA RAPIDE

On prélève un volume de 9 ml d’eau distillée (à l’aide d’une seringue) et la verser dans le


pot à préparation, on prend ensuite un volume de 1ml de GIEMSA et l’ajouter dans l’eau puis
homogénéiser cette solution

 COLORATION DE GRAM

Sur une lame contenant l’échantillon à coloré, on suit l’étape suivante :

- fixation des bactéries à la chaleur pendant une minute;

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- coloration au violet de gentiane pendant une minute ;

- coloration au lugol pendant 30 secondes ;

- recoloration à la fuschine pendant une minute ;

- séchage et observation au microscope à l’objectif 100 avec l’huile à immersion, la lumière à


fond, diaphragme totalement ouvert.

 PARASITOLOGIE
 Goutte épaisse
a. But

Il permet de d’identifier les différents types de plasmodium ceci en vue de connaitre


avec exactitude le type de paludisme auquel on fait face.

b. Matériels

Les matériels dont on dispose dans notre laboratoire sont les suivants :

 Lames de verre de microscope ;


 Giemsa rapide dilué au 1/10 ;
 Chronomètre ;
 Huile à immersion
c. Mode opératoire
 Déposer une goutte de sang sur la lame et l’étaler correctement puis laisser sécher;
 Recouvrir entièrement la lame avec du Giemsa dilué au 1/10 puis laisser agir pendant
10 minutes ;
 Laver le colorant à l’eau puis laisser sécher ;
 Passer ensuite à observation au microscope à l’objectif 100 avec l’huile à
immersion : la lumière doit être à fond et le diaphragme totalement ouvert.
 EXAMEN DES SELLES
1. Les selles
a. But

Au laboratoire , l’Examen des selles permet essentiellement à identifier les parasites tels
que :

 Les vers visibles à l’œil nus ;


 Les œufs de ces vers ou leurs larves, visible uniquement au microscope

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 Les protozoaires qui peuvent être trouvés sous leur forme mobile (végétative) ou
sous forme de kyste immobile et résistant.

Les parasites observés durant notre stages sont notamment :

 œufs d’ascaris Ascaris lombricoides


 Schistosome mansoni
 Anquilostome duedonale
 Entamoeba histolytica
 Les levures
b. Les matériels
 Petit flacon spécialement conçu pour les échantillons des selles, avec cuiller fixée
au bouchon ;
 Quantité suffisante d’échantillon des selles ceci non seulement pour trouver les
parasites si jamais ils sont rares mais aussi pour éviter le dessèchement rapide des
selles ;
 Lames de verre pour microscope ;
 Lamelles 20 x 20 mm ;
 L’eau physiologique ;
 Solution de Lugol diluée 5 fois ;
 Stylos ou crayon.
c. Mode opératoire
i. Sur une lame, déposer :
 Une goutte de solution d’eau physiologique au milieu de la moitié gauche ;
 Une goutte de solution de Lugol au milieu de la moitié droite.
ii. Prendre avec la cuiller du bouchon de la boite à selle, un petit morceau de selles.
Si les selles :
 Sont moulées, prendre bien l’intérieur de l’échantillon (car c’est là ou se
trouveront les œufs de parasites), ainsi qu’à la surface ;
 Contiennent du mucus ou sont liquides, prélever dans le mucus
sanguinolent, à la surface des selles ou à la surface du liquide (amibes).
iii. Mélanger l’échantillon de selles à la goutte de soluté physiologique ;
iv. A l’aide de la cuiller ou d’un applicateur prendre un 2 ème échantillon de selles et le
mélanger à la goutte de Lugol ;

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v. Recouvrir chaque préparation d’une lamelle. Les lamelles doivent être bien mis
pour éviter la formation des bulles d’air ;
vi. Inscrire au stylo ou au crayon gras le numéro de l’échantillon sur la lame ;
vii. Examiner les préparations au microscope :
 Pour la préparation à l’eau physiologique, utiliser les objectifs 10 x et 40 x
et les oculaires 5 ou 6 x ;
 Pour la préparation au Lugol, employer l’objectif 40 x.
 Comme les kystes sont incolores, réduire l’éclairage en fermant le
condensateur, ou l’abaisser pour augmenter le contraste.

NB :

- bien examiner tout le champ, en prenant un repère sur le bord du champ et en faisant
avancer la lame jusqu’à retrouver le repère sur l’autre bord du champ, et ainsi de suite pour
toute la lame ;

- Sur chaque ligne horizontale d’examen, passer au moins une fois à l’objectif 40 x, pour
voir s’il n’y a pas de protozoaires, qui sont de très petite taille. Ainsi, passer ensuite à
l’objectif 40 x la préparation au lugol.

2- TDR paludisme

Le test de diagnostic rapide du paludisme est un examen qui permet de détecter


rapidement (en quelques minutes) des antigènes spécifiques produits par les plasmodies
présentes dans le sang des personnes infectées. Il se fait à l’aide d’une cassette où on laisse
tomber une goutte de sang sur son extrémité en un point approprié. Le sang collecté peut être
par prélèvement capillaire.

Lecture de TDR : une ligne rouge dans la fenêtre « C » et pas de ligne dans la fenêtre « T »
signifient que le patient n’est pas atteint de paludisme. Si les deux fenêtres présentent chacune
une ligne, cela signifie que le patient est atteint du paludisme. Mais si par contre aucune barre
ne s’est présentée, cela signifie que le test est invalide.

 BACTERIOLOGIE
 EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE DES URINES

A. Obtention des urines

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Une toilette locale préalable est nécessaire. Recueillir l'urine du milieu du jet dans un flacon
stérile. Examiner au plus vite.

Les urines doivent être recueillies:

 d'une manière correcte

 dans des récipients appropriés.

Si l'échantillon n'a pas été recueilli de façon adéquate, les résultats de laboratoire risquent
d'être faussés. Ainsi :

 A l'hôpital, pour un seul échantillon d'urine, mieux vaut demander la 1ère urine du
matin, celle du réveil (urine concentrée).

B. Récipients

 Urines prélevées dans la chambre du malade: flacon en verre à large goulot, avec
bouchon (pour les examens bactériologiques, utiliser un flacon stérile).

 Urines obtenues au laboratoire:

 récipient conique pour urines

 flacon ou récipient en verre parfaitement propre.

C. Toilette avant l'obtention des urines

 Femmes: Dans tous les cas, procéder à une toilette locale. Eviter de prélever des
échantillons d'urine pendant les règles.

 Hommes: Une toilette locale ne s'impose que pour des recherches bactériologiques.

D. Méthodes d'obtention des urines

 Urines du milieu du jet: Elles sont indispensables pour tous les examens.

 Epreuve des 3 échantillons: Elle est parfois demandée par le médecin. Le malade
urine successivement, sans s'arrêter, dans 3 verres marqués 1, 2 et 3; on peut alors
constater, par exemple, dans quel verre il y a le plus de sang, de pus, etc.

 Prélèvements à la sonde: Ils doivent être faits par un médecin ou un infirmier


spécialisé. Ils sont pratiqués pour certaines recherches bactériologiques, surtout chez

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les femmes. Mais, en règle générale, un après échantillon obtenu une bonne toilette
locale suffit.

 Nourrissons: On peut recueillir leurs urines dans des sacs en plastique munis d'un col
adhésif. Ces sacs sont fixés autour de l'appareil génito-urinaire du bébé et laissés
pendant 1 à 3 heures, selon l'examen demandé. On peut utiliser des sacs pour "anus
artificiel"(colostomie).

 SEROLOGIE

La sérologie est un domaine de la biologie qui étudie des sérums et des modifications de
leurs propriétés au cours d’une maladie. Elle met en évidence la présence d’anticorps dirigés
contre des agents pathogène dans l’organisme. Les tests sérologiques visent donc à déterminer
la présence d’une infection microbienne dans l’organisme.

 CRP : PROTEINE C REACTIVE


a. But

La CRP LATEX est un test rapide au latex pour la recherche de la protéine C réactive ;
protéine secrétée en quantité par le foie en cas d’une inflammation aigue. Les particules de
latex, sensibilisées avec des anticorps spécifiques de la CRP humaine, sont agglutinées en
présence de sérum de patient contenant la CRP.

b. Matériels
 Latex anti-CRP ;
 Microplaques adaptés aux supports pour réalisation du test ;
 Tube sec pour l’échantillon du sang à analyser ;
 Centrifugeur pour séparer le sérum.
 Pipette micrométrique et cônes correspondants.
c. Mode opératoire
 Vérification d’efficacité du réactif en déposant successivement à l’aide d’une pipette
sur la plaque :
 Une goutte du contrôle positif
 Une goutte du contrôle négatif
 Une goutte du sérum à tester (50 µl)
 Placer à coté de chaque dépôt une goutte de Latex anti-CRP et bien homogénéiser ;

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 Imprimer à la carte un mouvement de rotation et observer l’apparition éventuelle
d’une agglutination en 3 minutes
• Prélèvement : sang veineux sur anticoagulant EDTA ou sérum ou sang capillaire. Il
est préférable d'être à jeun.
• Conservation des réactifs : au réfrigérateur, attendre qu'elles soient à température
ambiante avant de les utiliser.
d. Résultats
 Résultats : l’unité de mesure recommandée est le mg/L.
 La réaction négative : la suspension reste homogène
 Réaction positive : agglutination nette en deux minutes. La sensibilité du test étant de
6 mg/l (les sérums donnant une réaction positive ont une concentration supérieure à 6
mg/l de CRP.

 ASLO ANTI STREPTOLYSINE O


a. Principe

Basé sur la recherche d’anticorps antistreptolysine O (ASLO) dans le sérum du patient


suspecté d’infection streptococcique.

b. But

Ce test permet de déterminer si la personne a été victime d’une infection à streptocoque

c. Matériels

Ces sont les mêmes matériels utilisés pour réaliser un examen de CRP à la seule
différence des réactifs utilisés. Ici il s’agit de l’Antistreptolysines O (ASLO).

d. Mode opératoire (même méthode que l’examen de CRP déjà décrit ci-haut).

 FR FACTEUR RHUMATOIQUE
a. Principe
Basé sur la recherche d’anticorps anti-rhumatique dans le sérum du patient suspecté.
b. But

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Le FR-LATEX Test est un test d’agglutination au latex sur microplaque pour la détermination
qualitative et semi-qualitative du Facteur Rhumatoïde (FR) dans le sérum humain.

c. Matériels

Voir matériels d’examen de CRP, différence faite au niveau de réactifs. Il s’agit ici du FR-
LATEX.

d. Mode opératoire (même méthode que l’examen de CRP déjà décrit ci-haut).

 WIDAL ET FELIX
a. Principe

Basé sur la réaction d’agglutination entre les anticorps (agglutinines) du sérum et leurs
antigènes homologues réalisée par tests rapides sur microplaques ou tubes.

b. But

Le sérodiagnostic dit de Widal et Félix est un test qui permet de diagnostiquer les fièvres
typhoïdes et paratyphoïde causées par les salmonelles, en détectant dans le sang la présence
d’anticorps dirigés contre Salmonella.

c. Matériels

Ces sont les mêmes matériels que ceux utilisés pour réaliser l’examen de CRP. Seuls les
réactifs diffèrent. Il s’agit ici du Fébrile antigène latex. Ce flacon contient des suspensions
colorés en bleu (au nombre de 04) spécifiques des antigènes somatiques O et des suspensions
colorés en rouges (nombre de 04) spécifiques des antigènes flagellaires H.

d. Mode opératoire

Même méthode que l’examen de CRP déjà décrit ci-haut. La différence entre ce test et les
autres tests sur microplaque (CRP, ASLO, FR) est qu’ici les réactifs sont au nombre de 10 le
contrôle positif et négatif inclus. Pour qu’une personne soit déclaré positive au test de
typhoïde faudrait qu’il ait réaction d’agglutination de l’antigène REF 9905TH S.Typhi H
(D.H) et de l’antigène REF 9905TO S.Typhi O (9,12-0) avec le sérum du patient. Quant aux
autres antigènes on parle de paratyphoïde.

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2. AgHbs, AcHCV, HIV, BW, H-pylori
a. Principe

Basé sur la recherche d’anticorps en utilisant des antigènes monoclonaux et des antigènes
poly clonaux sélectionnés pour leur capacité à se lier aux différents sous types des anticorps
spécifiques à ces différentes pathologies.

b. But
 AgHbs : technique immuno-enzymatique de type « sandwich » en un temps pour la
détection de l’antigène de surface du virus de l’Hépatite B (AgHBs) dans le sérum ou
le plasma humain
 AgHCV : technique immuno-enzymatique en un temps pour la détection de l’antigène
de surface du virus de l’Hépatite C (Ag HCV) dans le sérum ou le plasma humain ;
 HIV : test de dépistage immunochromatographique rapide à usage unique qui utilise
les antigènes pour la détection qualitative des anticorps dirigés contre le HIV-1 et le
HIV-2 dans du sérum, du plasma ou du sang total.
 BW : test de dosage immunochromatographique rapide à usage unique qui utilise les
antigènes pour la détection qualitative des anticorps dirigés contre la syphilis dans du
sérum, du plasma ou du sang total.
 H-pylori : test de dosage immunochromatographique rapide à usage unique qui utilise
les antigènes pour la détection qualitative des anticorps dirigés contre Helicobacter H-
pylori (H-p) dans du sérum, du plasma ou du sang total.
c. Matériels
 Micropipette avec les cônes correspondants ;
 Bandelettes des différents tests ;
 Centrifugeur électrique ;
 Tubes secs ou à EDTA pour l’échantillon de sang ;
 Stylo pour l’étiquetage.
d. Mode opératoire
 Centrifuger l’échantillon de sang pour l’obtention du sérum ou du plasma ;
 Déposer à l’aide d’une pipette à cône le sérum/plasma dans la zone de la bandelette
destinée à le recevoir. Le tampon de migration aide l’écoulement latéral de
l’échantillon à travers la membrane et facilite la fixation des anticorps sur les
antigènes. S’ils sont présents, les anticorps se fixent à la protéine vectrice d’anticorps
conjuguée or en cas d’échantillon réactif, le complexe immun conjugué au colorant

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migre le long de la membrane nitrocellulosique et est capturé par les antigènes
immobilisés dans la zone de TEST, aboutissant à la formation d’une ligne de couleur
rose/violet
En l’absence d’anticorps il n’y a pas de ligne rose/violette dans la zone TEST.
L’échantillon continue de migrer le long de la membrane et produit une ligne
rose/violette dans la zone de contrôle qui contient des immunoglobulines G. ce
contrôle de la procédure sert à démontrer que les échantillons et les réactifs ont été
correctement appliqués et ont migré à travers l’ensemble du dispositif.
 REMARQUE :
 le test de grossesse utilise le même procédé et les mêmes matériels sauf que
l’échantillon utilisé dans ce cas est l’urine.
 Le test de chlamydia utilise également la même procédure sauf qu’il faut absolument
utiliser les deux diluent contenus dans les flacons. L’un des diluent dit de lavage
(bouchon rose) permet de nettoyer les différentes zones (de test et de contrôle) et l’autre
dit de contrôle (bouchon vert) permet de faire apparaitre le la barre de test et de contrôle.
 La glycémie dans ce centre est mesurée à l’aide d’un petit appareil portable appelé
Glucomètre de marque « One Touch Ultra ». Cet appareil utilise des bandelettes one
touch sur laquelle on pose une goutte de sang.
 HEMATOLOGIE
 NFS : NUMERATION FORMULE SANGUINE
a. But

Permet l’étude quantitative et qualitative des différents constituants du sang.

b. Matériels
 Echantillon de sang avec anticoagulant (EDTA de préférence) ;
 Analyseur d’hématologie ou automate d’hématologie.
c. Mode opératoire
 Entrer les différentes informations de l’échantillon (numéro, âge, sexe…) ;
 Puis placer l’échantillon au niveau du petit tube d’aspiration situé en bas de l’écran et
cliquer sur le bouton d’aspiration

Après quelques secondes les résultats s’afficherons sur l’écran, il vous reste qu’à imprimer.

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NB : les résultats qui s’afficherons en rouge sont dont les valeurs inférieures aux valeurs
normales ; ceux en bleu sont ceux dont le taux est supérieur aux valeurs normales et enfin
ceux en noir sont ceux dont le taux est normal.

 GROUPAGE SANGUIN ET RHESUS (GS/Rh) : méthode de Beth


Vincent
a. But

Permet de déterminer le groupe sanguin d’un sujet ainsi que son facteur rhésus.

b. Matériels
 Echantillon de sang ;
 Pipette
 Plaque à fond blanc
 Les différents réactifs (anticorps anti-A, anti-B, anti-AB et anti-D)
c. Mode opératoire
 Déposer une goutte d’anticorps anti-A, anti-B, anti-AB et anti-D(facteur rhésus) sur
différentes cercles de la microplaque;
 Puis à l’aide d’une pipette, prélever le sang complet puis déposer une goutte sur
l’anticorps Anti-A, une autre sur l’anticorps Anti-B, une autre goutte sur l’anticorps
Anti-AB puis un dernier sur l’anticorps Anti-D.
 Homogénéiser ;
 Puis faire tourner la plaque durant au moins 2 minutes ;
d. Lecture des résultats
 S’il y’a réaction d’agglutination au niveau du réactif anticorps anti-A et qu’il ya
aucune réaction avec l’anticorps anti-B, ce que forcement il y’aura agglutination au
niveau de l’anticorps anti-AB car le A est contenu dans le AB ; ce sujet est dit de
groupe sanguin A.
 Si l’anticorps anti-B qui s’agglutine avec le sang, et que l’anticorps anti-B n’a eu
aucune réaction avec le sang ce que l’anticorps anti-AB s’agglutinera aussi car B est
contenu dans AB par conséquent il est du groupe sanguin B ;
 Pour un sujet de groupe sanguin AB, il y’aura agglutination au niveau de l’anticorps
Anti-A, Anti-B et Anti-AB et le contraire (aucune réaction d’agglutination) pour les
sujets du groupe sanguin O

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Un sujet est de rhésus positif lorsqu’il y’a réaction d’agglutination avec l’anticorps Anti -D et
de rhésus négatif si le contraire est observé (pas d’agglutination).

 GROUPE SANGUIN ET LEURS PROPRIETES


TRANSFUSIONELLES

GRUOPE PEUT DONNER A PEUT RECEVOIR DE


A+ A+ ; AB+ O +;O- ; A+ A-
B+ B+ ; AB+ O +;O- B+.B-
AB+ AB+ A+, A- , B+, B- ; AB+, AB-,
O+, O-
O+ A+ ; B+ ; AB+, O+ O +;O-
A- A- ; AB- A+, AB+ A-; O-
B- B- ; AB- ; B+.AB+ B-; O-
AB- AB- ; AB+ O- ; B- AB- ; A-
O- A+, A- , B+, B- ; AB+, AB-, O-
O+, O-

 BIOCHIMIE

En biochimie, les examens couramment réalisés sont :

EXAMENS REACTIFS ECHANTILL INCUBATIO VALEUR ROLES DE


ON N S L’examen
NORMA
LES
GLUCOSE 1000µ 10µ 5 mn 70-110 Quantifier le
taux du glucose
dans le sang
CREAT R1 500 +R2 500 100µ 100µ 0 ,6 -
µ 1,3mg /dl
MAGNESUIM 1000µ 10µ 5mn 1,8-2 ,6
mg /dl
CALSUIM 1000µ 10µ 1mn 8,6-10
mg /dl

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ACIDE 1000µ 20µ 5mn 3,6-8,2
URIQUE mg /dl
UREE R1 800-R2 200µ 10µ 10 mn 10-50mg /
dl
POTASUIM 1000µ 10µ 3mn 3 ,4-
5mmol /L
ASAT R1 100µ 3mn INF OU=
1000 µ+R2 200 38 UIL
µ après 3mn Inc.
ALAT R1 100µ 3mn INF OU=
1000 µ+R2 200 41 UIL
µ âpres 3mn Inc.
SODUIM 1000µ+50µ ech,mixe 3 mn au vortex + 135-
centrifuge pdt 10mn 155mEq /
1000µ acide reacgent+50µ du sur nagent mixe L
+50µ color reagent

CHLORE 1000µ 10µ 5mn 95-


105mg/dl

3. Albuminurie/glucose
a. But

Cet examen permet l’étude quantitative de l’albuminurie et des sucres dans les urines.

b. Matériels

Les différents matériels dont on a eu besoin pour mener à bien cet examen sont entre autres :

 Les différents matériels de sécurité (blouse, gangs…) ;


 Pot à urine ;
 L’échantillon d’urine ;
 Bandelette urinaire ;
c. Mode opératoire
 Prendre prudemment l’échantillon d’urine contenu dans le pot à urine ;

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 Prendre une bandelette urinaire et immerger entièrement les différentes zones colorées
durant quelques secondes dans l’urine ;
 Lire les résultats en comparant les différentes couleurs obtenus sur la bandelette avec
celles déjà inscrites sur la boite des bandelettes.
 BU : BANDELETTE URINAIRE

BUT :

Pour voir le fonctionnement du rein(les insuffisances rénales)

MATERIELS :

 Pot à urine
 Bandelette urinaire
 Papier hygiénique
MODE OPERATOIRE

La BU se déroule comme suit :

 Tremper la bandelette dans les urines trouvant dans le pot


 Fermer le pot à urine ;
 Egoutter la bandelette en face du papier hygiénique
 Passer à la lecture (comparaison des valeurs trouvant sur la boite de bandelette)

Les éléments dont leurs valeurs sont recherchées sur la BU sont : leucocyte (Leu), nitrate
(Nit), urobilinogène (Uro), protéine (Pro), pH, sang (Blo), densité (SG), corps cétoniques
(KET), bilirubine (Bil), glucose (Glu) et acide ascorbique (ASC). Les équivalences mises
entre parenthèses sont celles indiquées sur une bandelette urinaire en anglais. La bandelette
urinaire permet de rechercher la présence qualitative et/ou semi-quantitative de différents
paramètres tels que:

- Les leucocytes : recherche d'infection urinaires, l'augmentation des leucocytes


urinaires étant la conséquence de la présence d'une bactérie
- Les nitrites : permettent la mise en évidence de la présence de bactéries équipées d'une
nitrate-réductase (entérobactéries)
- Le pH : recherche étiologique de calculs rénaux
- Les protéines : recherche d'un dysfonctionnement rénal (atteinte glomérulaire, atteinte
tubulaire, surcharge protéique...)

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- Le glucose : recherche d'un diabète mellitus
- Les corps cétoniques : recherche d'un diabète de type 1
- L'urobilinogène : recherche d'une atteinte hépatique ou biliaire
- La bilirubine : recherche d'une atteinte hépatique ou biliaire
- Le sang : recherche d'une atteinte rénale ou de cancers des voies urinaires.
I. DIFFICULTES RENCONTREES

Lors de notre passage au csi de mbang foulbe nous avons fait face à quelques difficultés entre
autres :

- Les femmes enceintes qui ne suivent pas la cpn et qui accouche majoritairement à la
maison, viennent à l’hôpital sauf en cas de complications
- L’incapacité pour certains patients de se procurer le matériel et les produits pour leur
traitement ;
- L’incapacité de la population à aller se faire soigner dès l’apparition des premiers
symptômes sauf en cas de complication
- Le manque de moyens pour faire des examens et l’achat des médicaments

II. PRESENTATION D’UNE ETUDE DE CAS : le Paludisme

Cause du paludisme

Le paludisme est causé par quatre espèces de parasite du genre plasmodium (P. Falciparum ;
P. vivax ; P. ovale ou encore P. Malariae)

Les premiers symptômes du paludisme sont :

Fièvre, souvent élevée, accompagnée de frissons, des douleurs dans le muscle et les
articulations ; maux de tête ; fatigue, toux (chez 20 à 30% de personnes) ; nausées et
vomissement ; la diarrhée (chez 20à 30% de personnes)

Typologie du paludisme

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- paludisme simple : toute personne présentant une fièvre ou histoire de fièvre, accompagnée
d’un ou des symptômes suivants : frissons ; courbatures ; céphalées ; douleurs articulaires ;
douleurs abdominales chez l’enfant ; troubles digestifs (perte d’appétit diarrhée ; nausée ;
vomissements) ces manifestations ne présentent aucun signe de gravité.

- Cas suspect du paludisme grave : toute personne ou histoire de fièvre accompagnée d’un ou
de plusieurs signes de gravité qui sont entre autres, troubles de conscience (agitations,
confuions, délire, somnolence, coma…) ; convulsions ; vomissements répétés ; anémie
sévère ; hypoglycémie ; fatigue extrême ; acidose clinique (respiration ample et profonde) ;
hyper parasitémie; détresse respiratoire aigüe ; la déshydratation ; ictères ; urines noires ou «
coca cola » ; urine rares ou absentes et enfin température élevée c’est-à-dire 40°C.

Conséquences du paludisme

C’est une maladie qui freine la croissance le développement économique. Perpétue le


cercle vicieux de la pauvreté.

Protocole de prise en charge du paludisme grave

Selon l’ordre de priorité, la prise en charge du paludisme s’effectue sur :

-Artesunate injectable ;

-Artermether injectable

-Quinine injectable

III. SUGGESTIONS

C’est un petit centre où le service est bien organisé et les patients satisfaits. Cependant,
pour mieux améliorer le Csi de mang foulbe, son plateau technique bien que déjà équipé, nous
suggérons d’améliorer davantage le recrutement du personnel de santé, d’avoir une couverture
cheque santé pour les femmes gestantes et de se rapprocher de la population, de sensibiliser la
population sur les risques à se faire traiter localement à la maison et la pousser à se faire
traiter a l’hôpital. Ce centre malgré son efficacité ne dispose pas de certains services comme
la chirurgie, comme des accouchements par césarienne.

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CONCLUSION

Le stage communautaire passé au centre de santé intégré de mbang foulbé du 26 mai


au 30 juin a été pour nous une expérience forte enrichissante. En effet cette immersion
professionnelle nous a permis de comparer nos connaissances reçues à l’école et les réalités
du terrain. Malgré quelques difficultés rencontrées, nous avons appris un certain nombre de
chose tout au long de ce stage. D’une part nous avons pu comprendre l’importance d’une
bonne organisation de travail dans un service car cela permet de travailler rapidement et
efficacement. D’autres parts il a été pour nous une occasion de se frotter aux réalités du
terrain et surtout celles de l’arrière-pays et d’avoir un aperçu de ce qui constituera dans les
jours à venir notre profession.

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