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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

ECONOMIE MONETAIRE

RAPPORT DE STAGE EFFECTUE A LA DIRECTION


GENERALE DES RECETTES ADMINISTRATIVES
JUDICIAIRES DOMANIALES ET DE
PARTICIPATIONS
DIRECTION DU HAUT KATANGA ET HAUT
LOMAMI
Du 08 Avril Au 04 Mai

NENO EOBA Mathias

L2 ECONOMIE MONETAIRE

MAI 2024
REMERCIEMENT
Le stage de professionnalisation constitue une étape cruciale pour concilier la
théorie et la pratique, répondant ainsi à une exigence académique. C'est dans ce
cadre que s'inscrit le stage organisé par l'Université à la fin de chaque cycle
académique, comprenant la rédaction d'un rapport de stage.

Nous exprimons notre gratitude envers Dieu, souverain de toute chose, qui nous
a accordé la force nécessaire pour mener à bien ce stage. Nous tenons à souligner
que tout travail scientifique ne résulte pas uniquement de la réflexion individuelle,
mais également des efforts collectifs de nombreux autres intervenants, tels que les
encadreurs et les soutiens moraux, spirituels et matériels, à qui nous adressons nos
sincères mais modestes remerciements pour leur précieuse contribution.

Nous souhaitons exprimer notre profonde reconnaissance à l'ensemble du corps


professoral de l'Université de Lubumbashi, en particulier celui de la faculté des
sciences économiques et de gestion, pour la formation de qualité dont nous avons
bénéficié. Nous remercions chaleureusement Monsieur DELPHIN KABOYI,
responsable du bureau des archives, pour son accueil bienveillant et son
encadrement attentif tout au long de cette période.

Enfin, nous tenons à adresser nos sincères remerciements à tous ceux qui, de près
ou de loin, nous ont soutenus durant ce stage.

INTRODUCTION
La formation professionnelle requiert non seulement la maîtrise des théories et des
pratiques, mais également la capacité à mener des recherches scientifiques. Ces
recherches sont essentielles dans le domaine économique, car elles contribuent
largement au développement d'un pays. L'appui gouvernemental à la recherche peut
accélérer ce processus de développement.

Le présent rapport de stage vise à présenter une analyse approfondie des activités et
des contributions de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires,
Domaniales et de Participations (DGRAD) en République démocratique du Congo. Ce
stage, partant du 08 Avril au 04 Mai, s'est déroulé au sein de cette institution
gouvernementale de premier plan, spécialisée dans la gestion des recettes non fiscales
(administratives, judiciaires, domaniales et de participations). La DGRAD joue un rôle
crucial dans l'économie de la République démocratique du Congo en tant qu'organe de
collecte des recettes publiques. En effet, cette institution est chargée de la gestion et de
la canalisation des recettes provenant des différentes sources, telles que les impôts, les
droits judiciaires, les revenus domaniaux et les participations de l'État dans les
entreprises.

L'objectif principal de ce stage était de me familiariser avec les opérations et les


processus de la DGRAD, ainsi que d'acquérir une compréhension approfondie des
enjeux et des défis liés à la collecte des recettes publiques.

Ce rapport de stage est structuré de manière à fournir une vision claire des
différentes facettes des activités de la DGRAD. Dans un premier temps, une
présentation de l'institution et de son rôle dans l'économie congolaise sera proposée.
Ensuite, une analyse détaillée des processus de collecte des recettes administratives,
judiciaires, domaniales et de participations sera réalisée, mettant en évidence les défis
et les opportunités rencontrés. Enfin, des recommandations pertinentes seront
formulées pour améliorer l'efficacité et l'efficience des opérations de la DGRAD.
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES
RECETTES ADMINISTRATIVES JUDICIAIRES DOMANIALES ET DES
PARTICIPATIONS

Dans ce chapitre, il sera question de présenter la direction générale des recettes


administratives, judiciaires, domaniales et de participations DGRAD et les différents
services que nous retrouvons dans cette régie financière.

1.1 APERCU HISTORIQUE

A l’instar de la Direction Générale des Impôts (DGI) (ex-Direction Générale des


Contributions) et de l’Office des Douanes et Accises (DGDA), la DGRAD est une
régie financière créée suite au constat d’échec de la Direction de la Comptabilité
Publique en matière de la mobilisation des recettes non fiscales, celle-ci relevant de la
compétence comme l’encadrement des recettes fiscales et des recettes douanières
avant la création des régies spécifiques (DGI et OFIDA).

les recettes non fiscales de l’Etat qui, pendant l’époque coloniale contribuaient à
plus de 30% au budget national mais, différentes causes telles que vers la dernière
décennie du 20ème siècle dont la baisse de la production minière et agricole, l’exode
rural, les pillages, les guerres de libération pris d’agression, la délinquance des
structures économiques de l’Etat, aussi pendant la 2 ème République, la perversion des
mentalités, la mauvaise gestion de l’appareil économique de l’Etat par des
détournement des fonds, la sous-évaluation des taxes à percevoir ont fait chuter les
recettes non fiscales jusqu’à moins de 3% des recettes courantes.

Le taux de participation des recettes non fiscales dans le budget de l’Etat ayant subi
une chute vertigineuse, le gouvernement de l’époque fut obligé de rendre
l’encadrement de celle-ci autonome par l’entremise d’une régie financière spécialisée à
l’instar de deux autres précitées.

Le haut conseil de la République, Parlement de transition de l’époque, ayant été


saisi des dossiers, autoriser après débats, au gouvernement de rendre ses propositions
exécutoires après avis du ministre de finances et de la fonction publique en
collaboration avec certains dignitaires et experts de finance de la République du Zaïre.
Nous pouvons citer certains dignitaires :

1. Premier commissaire d’Etat le citoyen LEON NGENGO WA DONDO


2. Commissaire chargé de la fonction publique le citoyen BAHATI
LUKWEMBO MODESTE
3. Commissaire d’Etat de finance le citoyen PAYI PAYI SIAKASSINGHE
PIERRE

Parmi les experts nous pouvons citer :


1. M. BULAMBO KILOSHO JEAN Père et initiateur du projet de la DGRAD
2. M. FERNAND TALANGAI Ministre des finances de LDK
3. M. KIKATA NGIMA KONGONA
4. M.JEAN ELONGO Professeur de l’école Nationale des finances
5. M.KIASUNGWA DOMBASI etc…

C’est dans ce cadre qu’une structure étatique nommée la DGRAD « la Direction


Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et des Participations »
sera créée par le décret-loi n° 0058 portant sur la création, l’organisation et
fonctionnement de la DGRAD du 27 décembre 1995, et le décret-loi N° 0059 fixant
les règlements d’ordre intérieur qui définit les conditions de recrutement à la DGRAD.
Elle sera chargée de la perception des recettes non fiscales en assurant
l’ordonnancement et le recouvrement après constatation et liquidation par les services
d’assiettes ou générateurs des recettes. La DGRAD existait seulement à Kinshasa, il
fallait attendre la chute de la deuxième république et l’avènement du Président Laurent
Désiré Kabila pour que la DGRAD soit implantée officiellement dans la province du
Katanga à Lubumbashi 17 novembre 1997 c’est-à-dire 2 ans après sa création de la
capitale de Kinshasa.

Cette structure jouissant d’une autonomie administrative et financière est placée


sous l’autorité directe du ministère des finances, cependant elle n’a pas de personnalité
juridique.

1.2 NATURE

La Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales, et de


Participations DGRAD en sigle est une structure placée sous l’autorité directe du
ministre des finances et est chargée de l’ordonnancement et de recouvrement des
recettes non fiscales en vertu des pouvoirs qui lui ont été délégués par ce dernier au
regard de la loi financière.

1.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE

La DGRAD d'après sa structure, elle comprend une direction nationale et des


directions provinciales.

Au niveau national, la DGRAD est actuellement installée dans l'immeuble du site


informatique de finance qui se situe sur le boulevard Tshatshi à Kinshasa/Gombe, à
côte de la banque centrale et du building de la fonction publique.

Au niveau local, elle est située dans la province du haut Katanga et du haut
Lomami, dans la ville de Lubumbashi, la DGRAD se situe au croisement des avenues
D’jamena et Maniema en allant à la direction de la RTNC dans la commune de
Lubumbashi. Mais elle s’est momentanément déplacée pour de raisons techniques
d’aménagement sur l’avenue MPolo N 12, commune de Lubumbashi, quartier
Gambela 2, entre les avenues Kikonja et Kasangulu.
1.4 MISSIONS

Les dispositions du décret n°0058 du 27 décembre 1995 portant création,


organisation et fonctionnement de la DGRAD précise que la mission principale est
l’ordonnancement et le recouvrement des recettes non fiscales dues au Trésor public.

Par contre, les différentes administrations appelées services générateurs ou services


d’assiettes s’occupent sur base des modalités et des taux fixés par les textes légaux et
réglementaires de la constatation et de la liquidation des recettes. A ce titre, ils
établissent les notes de taxation de débit ou factures pour les droits dus.

Etant donné que le gouvernement donne à la DGRAD une assignation minimale à


atteindre au cours de chaque année budgétaire, le législateur a renforcé le pouvoir de
cette régie financière en lui donnant l’ordre de procéder à un ordonnancement d’office
de constatation et liquidation par le service poseur d’actes et pour autant les faits
générateurs d’une recette prévue par là où la réglementation est établie, ceci par la loi
n°05/008 du 31 mars 2005 modifiant et complétant la loi n°04/015 du 16 juillet 2004
fixant la nomenclature des actes générateurs des recettes.

1.5 COMPETENCES, ATTRIBUTIONS ET POUVOIR DE LA DGRAD

1.COMPETENCES

La loi financière et le décret n°0058 du 27 décembre 1995 portant création,


organisation et fonctionnement de la DGRAD repartirent les compétences en matière
des recettes non fiscales de la manière suivante :

1. Les opérations de constatation et de liquidation desdites recettes sont du ressort


des autres administrations et services publics de l’Etat, communément appelés
services générateurs,
2. Les opérations d’ordonnancement et de recouvrement, celles-ci incombent
exclusivement à la DGRAD.

De ce fait, la validation des actes et documents administratifs sont faits par la


DGRAD exclusivement en y apposant des preuves et de références de paiement de
sommes dues à l’Etat et au cas contraire, ces actes et documents sont de nul effet
quelle qu’en soi la signature.

2. ATTRIBUTIONS

Au terme du décret n°0058 du 27 décembre 1995, il est décrit les missions et les
attributions des services d'assiettes dont les ministères pourvus de personnalité
juridique, le pouvoir d'exécuter les quatre phases des recettes publiques.
Il est attribué aux services d'assiettes d'effectuer les opérations de constatation et de
liquidation qui pour des ministères est un travail de recherche de paramètre pouvant
faire la comptabilité entre acte générateur et assujettis, pour persuader celui-ci sur le
bienfondé d'un acte, à soumettre à la régie mobilisatrice des recettes non fiscale qui se
charge de l'ordonnancement et du recouvrement.

A cet effet, la régie orientée les assujettis aux différents droits, taxes et redevances
vers les institutions bancaires selon la réglementation en matière de règlement des
recettes envers l'État.

2. POUVOIR

Le pouvoir investi à la Direction générale des Recettes Administratives,


Judiciaires, Domaniales et des Participations au vu du décret n°0058 du 27 décembre
1995, portant création, organisation et fonctionnement, sa mission principale est
l’ordonnancement et le recouvrement des recettes non fiscales.

A cet effet, la DGRAD en tant que régie, elle est dépourvue de personnalité
juridique contrairement aux autres régies financières qui exécutent les quatre phases de
la recette. Comme la liquidation et la constatation sont effectuées par les ministères, la
DGRAD est investie du pouvoir de contrôler la régularité de ces deux opérations et
dans le cas d’irrégularité, elle peut ordonnancer d’office conformément aux lois en
vigueur en la matière.

Comme défenseur des intérêts du Trésor public, la DGRAD devrait intervenir dans
toutes les prises des décisions en rapport avec les recettes qu’elle encadre d’autant plus
qu’elle appuie le rôle de l’administration aussi bien dans la protection de
l’environnement économique que dans l’identification des opérations économiques en
passant par les services taxateurs.

La DGRAD intervient dans tous les domaines des recettes non fiscales de la vie,
qu’il s’agisse de l’obtention d’une carte d’identité ou d’une autorisation d’exploitation
de produits pétroliers, en passant par une autorisation de concession ou contrat de
l’exploitation des services publics de télécommunication.

Créée pour accroître les ressources propres de l’État, la DGRAD est tenue à
réaliser un montant minimum des recettes, selon les assignations arrêtées par la loi
portant le budget de l’État

De ce fait, la DGRAD a le pouvoir de suivre et exiger des efforts considérables


pour arriver à la réalisation des recettes projetées dont la DGRAD a signé un contrat
de performance avec son ministère de tutelle qui peut l’évaluer périodiquement.

1.6 CHAMP D’ACTIVITE

La DGRAD a comme activité l’ensemble de la superficie de l’ex Katanga sans


tenir compte du découpage provincial jusqu’à nouvel ordre.
1.7 STRUCTURES ORGANISATIONNELLES ET FONCTIONNELLES DE LA
DGRAD

Au niveau national :

 La DGRAD a un directeur général, qui s’appelle Monsieur Jean Lucien


BONYEME EKOFO et secondé de deux directeurs adjoints dont l’un chargé
de recouvrement et l’autre de finance.
 Un secrétariat de direction générale dirigé par un chef de division
 Une cellule de réforme et stratégie attachée au cabinet de direction générale
 Douze direction au sein de l’administration centrale
 Deux directions dans la capitale ville Kinshasa, l’une à Kinshasa Est et l’autre à
Kinshasa Ouest.
 Douze directions provinciales.

Au niveau Local : La direction générale des recettes administratives, judiciaires,


domaniales et de participations compte à son sein une direction provinciale et Elle
compte également plusieurs divisions et chaque division compte deux bureaux, entre
autres :

· La division de l'administration et des services généraux


· La division de contrôle et d'ordonnancement I
· La division de contrôle et d'ordonnancement II
· La division de contrôle et d'ordonnancement III
· La division de l'inspection
· La division d'étude et du contentieux
· La division de recouvrement
· La division des finances et budgets
· La division de redevance minière

A l'arrière provincial, la direction générale des recettes administratives,


judiciaires, domaniales et de participations est représentée par des ressorts urbains
dans les grandes villes entre autres :

· Ressort urbain de Lubumbashi


· Ressort urbain de Likasi
· Ressort urbain de Kasumbalesa
· Ressort de Kipushi
· Ressort de Kamina
· Ressort de BUKAMA et MALEMBA NKULU
· Ressort de Kasenga Kilwa
· Ressort de PWETO MITWABA
Les cinq premiers ressorts sont du type A c’est-à-dire que les niveaux
d’accumulation des recettes sont élevés et les trois derniers sont du type B,
l’accumulation des recettes est peu faible.

Pour son fonctionnement, la DGRAD bien que placée sous l'autorité directe du
ministre des finances bénéficie de 5% du montant réalisé pour motiver son personnel.

Quant à la gestion de cette régie financière au niveau de la province, elle est


dirigée par :

· Un directeur provincial
· Des chefs de divisions
· Des chefs des bureaux
· Un coordinateur des inspecteurs
· Des chefs de ressorts

Dans chaque ressort nous avons :

· Un chef de ressort CR
· Un secrétaire
· Des chefs des bureaux
· Des chefs de cellules encaissement.

Au niveau des communes, ici nous trouvons les antennes qui sont chapotées par
les chefs de bureaux de l'ordonnancement du ressort au travers le chef de centre
d'ordonnancement et le chef d'antenne suivi des ordonnateurs et des contrôleurs.

LES NOMS DE DIFFERENTS DIRECTEURS PROVINCIALS DE LA


DRAGD EX KATANGA

A l’implantation de la DGRAD Ex Katanga, nous avons eu un collège de trois


personnes notamment :

1. M. KABONGO MUKENDI BELE-BELE FRANCK Chef de Mission


2. M. LUTOMBO AMANI JULES REX
3. M. NSAMBU MABIALA CHEQUE BARRET

Et le premier directeur provincial que le chef de l’Etat nomma, fut Monsieur


LUTOMBO AMANI JULES REX

2. Deuxième directeur fut : KIASUNGWA DOMBASI, il n’a pas pu terminer


son mandat et il a été remplacé par intérim d’un collège de deux personnes notamment
par Monsieur ALI MWANA TEBA chargé de Mission et Monsieur BAKUMBA
NGOSO.

3. troisième directeur fut Monsieur TIMOTHEE BAKUMBA NGOSO


4. Quatrième directeur fut Monsieur JEAN MARIE BAPORIKI MANE GABE

5. Cinquième directeur fut Monsieur ROGER BISSIMIWA NYAMUSCHENY

6. Sixième directeur fut Monsieur BITALO MOOKO EDDY

7. Septième directeur fut Madame ANGELIQUE MOLIBWA

8. Huitième directeur fut Monsieur KASONGO MUSENGE DEDE

9. Neuvième directeur fut Monsieur UHUKA NGONGO NYENE IZIDOR

10.Dixième directeur fut Monsieur JEAN PARFAIT NTAMBALA


MUHENDIKIRE.

11. L’actuel directeur Provincial de la DGRAD Haut Katanga et Haut Lomami


s’appelle : Monsieur BYEMBA MAYAKA Valentin.

DESCRIPTION DES DIFFERENTS ROLES DE LA DGRAD

Directeur provincial

Le Directeur Provincial gère et coordonne toutes les activités de la Direction


Provinciale, en supervisant tous les ressorts de la province.

Secrétariat de direction provincial

Le secrétaire s’occupe de tous les courriers entrants et sortant de


l’administration. Il est dirigé par un chef de bureau.

1. Division de l’administration et services généraux

Elle est dirigée par le chef de Bureau monsieur AUGUSTIN KISIMBA


LUTEMO.

Elle est chargée de la gestion du patrimoine et du personnel, ainsi que des


biens meubles et immeubles de la DGRAD Haut-KATANGA et Haut LOMAMI.

Elle est composée des quatre bureaux dont :

 BUREAU DE LA GESTION DES RESOURCES HUMAINE


IL est dirigé par le chef de bureau Mr PIERRE MUTSHAIL A MWINKEU ?
 BUREAU SOCIAL : il est chargé de l’organisation des évènements heureux sur
à la DGRAD HK et HL , ainsi que des soins médicaux des agents et leurs
familles ;il est dirigé par le chef de Bureau madame JAQUELINE KABONGO
WA KABONGO ;
 BUREAU DE LINTENDANCE ET SERVICES GENERAUX : il gère les
patrimoines, les biens meubles et immeubles de la DGRAD HK et HL ,il est
dirigé par le chef de bureau madame JEANNETTE KIKULU NGESUI ;
 BUREAU ARCHIVES ET DOCUMENTATIONS : il est chargé de la
conservation d’archives des documents, dirigé par le chef de bureau Mr
DELPIHN KABOYI KAMUNDALA.
2. Division du recouvrement et suivi des régimes d’exception

Cette division occupe d’encaissement des sommes d’argent dues au compte du trésor
public de l’Etat congolais qu’on trouve à la Banque Centrale du Congo. Elle est
dirigée par un chef de division, appelé par Monsieur Robert MUTOMBO TSHINU et
composée de trois bureaux :

- Le bureau chargé de la comptabilité des recettes ;

- Le bureau de recouvrement du Receveur Principal ;

- Le bureau du suivi de Régime d’exception.

Elle a pour rôle :

- De vérifier, canaliser des recettes pour le compte du Trésor public de l’Etat ;

- D’élaborer les statistiques des recettes recouvrées et non recouvrées ;

- De gérer les dossiers des bénéficiaires de régime d’exception et d’évaluer le


manque à gagner ;

- De gérer les recettes non recouvrées et de mettre en demeure les débiteurs


défaillants avant toute poursuite au recouvrement forcé.

Les recettes sont recouvrées comme :

- Recettes attendus au niveau des banques Commerciales ;

- Recettes effectives au niveau de la banque Centrale.

Il existe deux formes de recouvrement :

- Recouvrement à l’amiable ;

- Recouvrement forcé.
3. Division d’études et contentieux

Elle est dirigée par monsieur WEMBOLOWA LOMBE SATURNE, assisté


d’un secrétariat, des quelques attachés du bureau d’étude et d’autre au bureau du
contentieux. Le bureau d’étude est dirigé par monsieur JURBAIN KATOMBE et le
bureau contentieux est dirigé par monsieur MARC DIUR TSHIYAZ. Cette Division a
comme fonction :

- Mener les études de nature à améliorer les fonctions de la DGRAD HK/HL ;


- D’élaborer des projets des lois, des décrets, d’instructions ou des circulaires ;
- D’instruire les dossiers soumis au DG ou évoquer par lui ;
- D’instruire toutes les affaires contentieuses résistant des activités HK et HL ;
- D’instruire et de suivre les dossiers des débiteurs défaillants devra faire l’objet
des poursuites en recouvrement forcés aux dispositions légales en vigueur.
Ce recouvrement forcé se fait par les huissiers qui ont le pourvoir d’aller faire
sceller des comptes bancaires.

Cette division est chargée aussi d’innover les nouvelles structures ou d’améliorer
les fonctionnements au sein de la DGRAD HK et HL. Elle est considérée comme une
division technique qui apporte un air nouveau.

 Bureau d’étude :
Il s’occupe de plusieurs tâches entre autre :

- Il prend connaissance des rapports des recettes établies par d’autres divisions
et/ou ressorts ;
- Il centralise les rapports mensuels provenant de chaque division ou ;
- Il fait aussi les statistiques des rapports provenant de ces derniers et il répond
également aux correspondances provenant des assujetties et fait les suivis des
ordonnancements.

 Bureau du contentieux :
Il s’occupe des litiges qui naissent entre la DGRAD et les assujetties, a
comme tâches :
- Les ordonnances d’offices ou taxation d’offices ;
- Les rapports des ordonnancements ;
- Il ordonnance un assujettie qui paie avec les pénalités qui est dans les
irrégularités ;
- Il assiste dans les réunions d’harmonisations entre les agents de la DGRAD à
viseur et les assujetties poursuivis ;
- Il règle les problèmes à amener à la justice avec les assujetties, ce bureau est en
collaboration des avocats de la République.

4. Division de l’inspection de services

Qui contrôle la régularisation et le bon fonctionnement des services centraux et


régionaux de la DGRAD. Elle dirigée par le CD Bernard MWEPU MUKENA et
composée de :

 La brigade d’audit des services qui est chargé de :


o Evaluer le cas échéant, les contenus et l’exécution de protocole d’accord
signé entre les assujettis et les autres services dans le cadre de la
collaboration ;
o Soumettre au Directeur provincial toutes les observations de nature à
améliorer l’organisation et le fonctionnement des services.
 La brigade d’audit des opérations chargé de :
o Centraliser et examiner tous les projets d’ordre de mission de contrôle
des assujettis avant de mettre un avis sur l’opportunité ;
o Veiller à l’application régulière des lois et règlements en vigueur.
 La brigade de suivi des recettes qui est chargé de vérifier et de contrôler les
services de la Direction Provinciale et des Ressorts.
5. Division des redevances minières

Elle s’occupe de la taxe des redevances minières seulement et elle est dirigée
par Madame JENNY KETA TAMBWE.

6. Division des imprimés de valeur et imprimés administratifs

Elle s’occupe des imprimés de valeurs et administratifs. Elle est dirigé par le chef
de division madame VIVIENNE PEMBA MAZAZA, assistée d’un secrétariat, de
deux attachés du bureau et de trois chefs de bureau dont nous avons :

- Madame LIPHA BAFINI BOTOYA, chargée de statistique ;


- Madame Françoise KANYIMBU TSHAMUNDJI, chargée de bureau
comptabilité matière ;
- Monsieur MUBAMBA SHANGO, chargé d’approvisionnement, réception et
stockage.
Au niveau des imprimés des valeurs, il y a 5 secteurs qui interviennent dont
nous citons :

 Secteur des affaires foncières (division de cadastre et titre immobilier), a


comme imprimé certificat d’enregistrement d’une concession et le procès-
verbal de mesurage et bornage modèle AB ;
 Secteur de transport et voie de communication (transcom) a comme imprimé
de valeur la feuille de route de transport international ;
 Secteur de la police nationale congolaise et secteur de migration ;
 Secteur de la PNC : a comme imprimé de valeur « le contrat de
gardiennage et la fiche de constatation, de liquidation ;
 Secteur de la DGM : a comme imprimé de valeur « le laisser passer
individuel et les timbres consulaires ».
 Secteur de la sante : a comme imprimé de valeur « le certificat international de
vaccination (CIV), l’autorisation d’ouverture d’un établissement sanitaire, la
note d’acceptation de certificat de contrôle sanitaire » ;
 Secteur agriculture, pêche et l’élevage : il y a comme imprimé de valeur :
l’autorisation d’exportation et importation des végétaux des produits
phytosanitaire et certificat d’inspection phytosanitaire et le certificat
phytosanitaire.
Au niveau des imprimés, administratifs, il y a un seul secteur celui de finance. Il y
a deux imprimés qui sont : le carnet de notre de perception de bon a payé. Sont
uniquement utilisée par la DGRAD. Répartition des copies de la note de perception
après paiement de la taxe non fiscal. Nous avons :
- La copie bien originale : elle est destinée à l’assujettis (redevables, contribuable
ou requérant) qui paie la taxe non fiscale, accompagnée d’une attestation de
paiement ou dans un bordereau de versement ;
- La copie rose : elle reste entre la main du comptable de la banque où s’est
effectué. L’opération de paiement à titre des pièces comptables ;
- La copie jaune : elle est destinée à l’agent de la DGRAD « entraine banque »,
qui est affectée à cette banque, celui-ci va remettre la copie jaune à titre de
rapport journalier au service de recouvrement de la DGRAD accompagné d’un
rapport de la banque sur les documents appelés relevé journalier de
l’encaissement de la banque ;
- La copie verte : elle est destinée au service de renseignement de la DGRAD,
elle sera entre les mains du chef de centre d’ordonnancement ou de
l’ordonnateur qui avait établi la note de perception et qui va la transmettre à
titre de rapport journalier des ordonnancements à la fin de son travail ;
- La copie bleue du ciel, elle est destinée au service public qui a participé à la
réalisation des recettes du jour.
Cette copie bleue ciel reste comme pièce comptable, elle permettant de faire la
consultation des chiffres réalisés mensuellement entre la DGRAD et les services
publics. Ceci va dégager le montant de la rétrocession que les services publics doivent
bénéficier au prorata de 5% du chiffre réalisé.

- La copie blanche : elle va rester attacher dans le carnet de note de perception


pour garder les traces des ordonnancements.
NB : un carnet de note de perception comprend 50 copies ou feuilles multiplié par
six exemplaires qui donnent un total de 300 feuilles de note de perception.

7. Division d’informatique

Elle est dirigée par monsieur CHRISO MBAZ MUSSAL A-KEY, assisté d’un
secrétariat et quels attachés du bureau et d’un seul chef de bureau, chargé de la
maintenance et de l’exploitation Monsieur CHRISTIAN LWINDA MUGALU.

Elle s’occupe des données informatiques de la DGRAD HK/HL. Cette division a


pour rôle d’automatiser les données, c’est-à-dire le travail fait manuellement. Les
tâches de cette division sont :
- Logiciel SYDONIA world (système douanier automatisé, il est applique à la
frontière) ; ce système est beaucoup plus utilisé à la DGDA et autres services
œuvrant à la frontière de notre pays ;
- Logiciel d’ordonnancement : on y trouve une note de perception numérisée, ce
système a été concis par quelqu’un puis vendu à la DGRAD ;
- Logiciel LOGIRAD : logiciel de de la DGRAD qui s’occupe de la phase de la
perception de la constatation de paiement..
8. Division des finances et de budget

Elle s’occupe des recettes et dépenses c’est-à-dire les entrées et sorties de la


DGRAD HK ET HL et elle est dirigée par le CD JEAN MUMBA TSHI KANGU.

9. Division de contrôle et ordonnancement 1

Elle est chargée des recettes domaniales et elle est dirigée par le CD Robert
ILUNGA CIMANKINDA. Cette division s’occupe des recettes du domaine public et
du domaine privé de l’Etat.

Elle comprend 3 bureaux :

- Le bureau de l’ordonnancement des recettes sol ;


- Le bureau de l’ordonnancement des recettes sous-sol ;
- Le bureau du contrôle des recettes domaniales qui s’occupe de la
vérification de la conformité des taxations et des ordonnancements y
relatifs.
10. Division de contrôle et ordonnancement 2

Elle s’occupe des recettes administratives. Elle est dirigé par monsieur Blaise
BWELE MIKAZE ANKO, assisté d’un secrétariat, des ordinateurs, des quelques
attaches du bureau.

11. Division de contrôle et ordonnancement 3

Elle s’occupe d’une partie des recettes administratives et toutes les recettes
judiciaires. Elle est dirigé d’un chef de division nommé monsieur Paul ILUNGA
MWILAMBWE,
1.8 Organigramme de la DGRAD

DP
SEC DP

CD/ASG CD/ECO CD/FIN CD/IPS CD/01 CD/02 CD/03 CD/RED MIN CD/REC & SRE

SEC SEC SEC SEC SEC SEC SEC SEC SEC

B/BUD B/O B/C B/O B/C B/O B/C


B/ET B/CO B/TRES B/CPTE B/O B/C

ORD CONTR ORD CONTR ORD CONTR


ATTACHES ATTACHES ORD CONT

B/ B/SOC B/DOCU B/INT B/INFO B/M B/RES B/D B/OC RP B/SRE B/CPTE
PER PART.D

ATTACHES/ INSPECTEURS Radj1 à


ATT ENCODEUR
ATT ATT PROTOCOLES/CHARGE Radj 6
CHARROI AUTO
APUREURS VERIFICATEURS
CHAUFFEURS
RECOUVREURS ENCODEUUR

R.HAUT R.KASUMBALESA R.LUALABA


R.LSHI R.KIPUSHI R.KOLWEZI R.KASENGA LOMAMI R.LIKASI R.TANGANIKA
CHAPITRE 2 DEROULEMENT DU STAGE
Dans ce deuxième chapitre, nous aborderons les différentes activités que nous avons
réalisées lors de notre stage au sein de la Direction Générale des Recettes Administratives,
Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD). Cette institution, placée sous l'autorité
directe du ministre des finances, est responsable de l'ordonnancement et du recouvrement des
recettes non fiscales, conformément aux pouvoirs qui lui ont été délégués par la loi financière.
Nous expliquerons ce qu'est une recette non fiscale et comment elle est perçue au sein de cette
régie financière.

2.1 LES RECETTES NON FISCALES

Le type de recettes non fiscales est récent et n'est pas universel dans les finances
publiques. D'où la nécessité de circonscrire le cadre des recettes non fiscales. Autrefois, ces
recettes étaient qualifiées « d'autres recettes ».

A cet effet, il convient d'expliciter les vocables tels que : l'impôt, la taxe, la redevance
et la parafiscalité déjà courant dans le jargon des finances publiques.

Les théoriciens de la science des finances publiques ont eu à avoir des points de vue
divergents sur la conception de l'impôt. Deux tendances ont émergé, l'une considérant l'impôt
comme une rémunération des services et des avantages que l'État procure à ses citoyens.
L'autre, pensant que l'impôt est une contribution sans contraintes exigée au nom de la
solidarité nationale afin de couvrir les charges publiques. Cette dernière est une VHIM de
l'impôt sans contrepartie. Ces deux tendances ont suscité beaucoup d'interrogation sur le
prélèvement fiscal. Ceci engendra de la part des auditeurs in imbroglio quant à la terminologie
des concepts impôts, taxe, redevance, prix, etc...

Actuellement aux vocables ne prêtent plus à confusion même si dans la pratique des
finances publiques il y a certaine petite démarcation environnementale ou gré du législateur. Il
sied donc de bien préciser ces concepts, selon qu’une contrepartie immédiate ou non est
procurée à celui qui effectue le paiement.

Il conviendrait de noter que les recettes non fiscales se composent essentiellement des
ressources domaniales, judiciaires, administratives de participation d'une part et des taxes
administratives et parafiscales de l'autre.

1. Les Recettes domaniales

Les recettes domaniales sont des ressources que l'état fixe dans les domaines publics et
privés suivantes :

a. Le domaine public

Il s'agit de tous les biens par nature ou par leur destination, ne sont pas susceptibles
d'appropriation privée, c'est-à-dire, l'état les détient en qualité du pouvoir souverain et
comprend les biens affectés au service public pour usage public, nous avons des routes, des
plaines d'avions, des immobiliers, les pâturages, les droits de navigation, etc. Les droits de
stationnement sur les domaines publics.
b. Le domaine privé

Il s'agit de tous les biens qui ne sont pas directement affectés à un service public e
peuvent être vendus ou loués. Des biens analogues constituant les fortunes des privées gérés
comme telles et constituant une source de revenu pour l'état. Nous avons les ventes des
immeubles privés, le droit de coupe des bois des domaines privés...

2. Les recettes judiciaires

Ce sont des recettes constituées essentiellement des amendes pénales, des frais de
production de jugement, des droits proportionnels et tant d'autres qui soient des recettes ayant
trait aux dossiers judiciaires des différents cours et tribunaux ainsi que d'autres instances
judiciaires.

3. Les recettes administratives

Il s'agit d’un prix acquitté par l'usage d'un service public non industriel, en contrepartie
des prestations ou avantages qu'il retire de ce service. Par exemple : une autorisation de
pêche, le permis de conduire.

4. Les recettes de participations

Ce sont des recettes qui résultent de participations de l'État comme actionnaire ou


associé dans certaines entreprises qui puissent être commerciales, industrielles ou des
services, d'économie mixte et publique. Comme exemple : les dividendes des entreprises
d'économie mixte telle que la SEP-CONGO, la MIBA...

5. La taxe administrative et parafiscale

a. La taxe administrative

C'est le prix acquitté par un usager d'un service public, en contrepartie des prestations
ou avantages qu'il retire de ce service. Par exemple : l'affranchissement du courrier ou de
timbre de poste.

b. La taxe parafiscale

Il s'agit des prélèvements opérés par certains organismes publics ou semi-publics,


économiques ou sociaux pour assurer le financement de certains projets. Cas de fonds de
promotion pour l'Industrie (FPI), des cotisations à l'INSS et à l'INPP.

2.2 LES PHASES DE REALISATION DES RECETTES NON FISCALES

Dans le cadre de notre étude, la DGRAD qui est notre cadre de recherche est l'un des
trois régies financières que comporte notre pays.

Elle est dépourvue de la personnalité juridique, contrairement aux deux autres qui
exécutent les quatre phases de réalisation des recettes. La DGRAD quant à elle, quand bien
même elle avait une autonomie financière, elle est tributaire du travail effectué d'une part para
les services d'assiette ou des services générateurs des recettes à savoir la constatation et la
liquidation alors que la DGRAD s'attelle à en effectuer l'ordonnancement et le recouvrement
au profit du trésor public.

En effet, un principe de la division du travail, et même de séparation des pouvoir, veut


que l'opération d'exécution des recettes tout comme des dépenses soient séparées pour
permettre d'exercer un contrôle des uns sur les autres et d'établir les responsabilités à chaque
étape de la procédure.

1. La constatation

Elle consiste à déterminer la matière imposable suite à un fait générateur et à établir


l'assiette par l'application d'un taux légal en vigueur.

2. La liquidation

C'est le fait de calculer et de fixer le montant jusque-là indéterminé. Elle n'est que le
calcul de la taxe ou de l'impôt qui consiste à déterminer la dette du contribuable.

C'est aussi l'application du taux selon les matières imposables par des procédés
éventuellement, les abattements et les déductions à la base, c'est par des majoration ou des
réductions.

Pour la DGRAD et ce, au respect des textes en vigueur des recettes non fiscales. Nous
l'avions dit que la constatation et l’est une tâche des services générateurs des recettes souvent
appelés ministères ou services d'assiettes qui constatent ou taxe les droits de l'État.

Et vu la spécificité des recettes non fiscales, chaque ministère énumère les actes à
taxer qui, par l'aval du décret qui dispose que les arrêtés fixant les taux à appliquer doivent
être signés conjointement par le ministère concerné et le ministère des finances.

2.3.3. L'ordonnancement

C'est un acte par lequel après avoir liquidé le droit d'un créancier, un administrateur
donne l'ordre au comptable de payer à sa caisse.

C'est la dernière étape de la phase administrative qui consiste, après s'être assuré de la légalité
et de la régularité des opérations effectuées lors de la liquidation, à émettre les titres ou notes
de perception qui vont servir au recouvrement de la créance pour le compte du trésor public.

Donc l'ordonnancement en matière des recettes non fiscales est la phase qui consiste
pour les ordonnateurs de la DGRAD éventuellement après un contrôle effectué à posteriori
des opérations de constatation et de liquidation faites par les services d'assiettes ou des
ministères, avant l'émission du titre de perception.

De ce fait, cet ordre est adressé aux perceptions, recouvreurs ou actuellement la


banque, par écrit, appelé mandat de paie ou ordonnancement de payement traduit par la
formule : OK pour la perception.
2.3.4. Le recouvrement

C’est une opération administrative qui consiste à percevoir les sommes dues au trésor
public, aux titres des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations, elle
est également chargée d'élaborer la statistique des recettes recouvrées et non recouvrées par
l'apposition des preuves et référence de paiement des sommes dues au trésor public.

Les deux premières phases sont réalisées par les services taxateurs et les deux
dernières phases de réalisation des recettes sont réalisées par la DGRAD.

2.3 LES DIFFERENTES DIVISIONS PASSEES AU SEIN DE LA REGIE


FINANCIERE DGRAD
Date Division Tâches réalisées Nom de l’encadreur Nombre
de jours
Du 08 au Réception  Prise de contact ; Contrôleur à 5 jours
13 Avril  Présentation de la DGRAD ; l’Ordonnancement I,
2024  Historique de la DGRAD Christian MULONDA
Du 15 au Ordonnancement I  Cadre géographique de la Contrôleur à 5 jours
20 Avril DGRAD0 ; l’Ordonnancement I,
2024  Champ d’activité et missions Christian MULONDA
de la DGRAD ;
Du 22 au Division de  Nous avons appris de CB des Archives et 5 jours
27 Avril l’Administration et comment gérer le patrimoine, Documentation Delphin
2024 Services Généraux des biens meubles et KABOYI
immeubles ainsi que du
personnel de la DGRAD HK
et HL
Du 29 Division  Nous avons su comment CB Jules, chargé du 5 jours
Avril au 4 ordonnancement I ordonnancer et contrôler les contrôle dans cette division
Mai 2024 recettes non fiscales
recouvrées

2.4 CRITIQUES ET SUGGESTIONS

Ainsi, lors de notre stage à la direction générale des recettes administratives,


judiciaires, domaniales et de participations DGRAD/ HK et HL en sigle, les difficultés
sont :

· Le manque des fournitures et matériels de bureau nécessaires pour la


bonne marche du travail.
· Les conditions de travail ne sont pas bonnes au niveau local, il y a pas
moyens matériels pour s'installer
· L'irrégularité de payement des agents
· Non-respect du facteur temps des agents

Partant des difficultés que traverse cette institution, nous suggérons à l'Etat
congolais de prendre ses responsabilités pour qu'il réponde aux besoins de l'institution
et de ses agents en le dotant des moyens efficaces afin de produire un travail de qualité
pour l'intérêt général de la population. Equiper ses bureaux en matériels et fournitures
suffisant pour la bonne marche de travaux de la direction. L'éveil de la conscience
professionnelle, du sens d'initiative, d'organisation, d'encadrement et de contrôles.

CONCLUSION
Ce rapport de stage met en évidence l'importance capitale de la mise en
pratique des connaissances théoriques acquises à l'université au sein de la DGRAD.
Cette expérience a permis de combler le fossé entre la théorie et la pratique, offrant
ainsi une compréhension approfondie des concepts enseignés en classe. Les trente
jours passés au sein de cette institution ont été déterminants pour notre développement
professionnel, renforçant nos compétences et élargissant notre perspective.

Nous souhaitons souligner la collaboration fructueuse avec nos encadreurs, qui


a contribué à rendre notre stage enrichissant. Grâce à notre immersion au sein de la
DGRAD, nous avons pu appréhender les mécanismes de gestion des recettes non
fiscales et comprendre leur impact sur les finances publiques. Les activités liées à
l'ordonnancement et au recouvrement des recettes ont mis en évidence l'importance
des services publics dans la génération de ressources pour l'État.

En résumé, ce stage a été une expérience bénéfique qui a enrichi notre parcours
académique et professionnel, tout en nous offrant un aperçu concret du fonctionnement
des services financiers de l'État. Nous sommes désormais mieux préparés à relever les
défis du monde professionnel et nous sommes reconnaissants envers la DGRAD pour
cette opportunité d'apprentissage précieuse.

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