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Cour Gestion Financiere
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Gestion Financière
Cours
Objectifs
Le cours de Gestion Financière 1 ère année vise essentiellement à développer les méthodes
permettant à l’étudiant d’être capable d’interpréter les états financiers et d’analyser la situation
financière d’une entreprise afin de fournir des outils d’aide à la prise de décisions au niveau de
l’entreprise.
Méthodologie
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Bibliographie
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Plan du cours1
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Ce plan du cours est présenté à titre indicatif, il n’est pas définitif. Il pourra, au cours du semestre, être sujet à
modifications
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Introduction Générale
L’analyse financière est fondée sur l’analyse et l’interprétation des résultats portant sur
la lecture des documents comptables et financiers. Elle est au service des différents
utilisateurs qu’ils soient internes ou externes à l’entreprise qui se voient utilisées et traduire
les informations fournies en fonction de leurs centres d’intérêts et de la position qu’il occupe
par rapport à l’entreprise.
C’est ainsi que notre cours comporte 4 chapitres. Le premier chapitre analyse le bilan
pour pouvoir apprécier l’équilibre financier de l’entreprise, le deuxième chapitre analyse
l’état de résultat ou autrement dit analyse de l’activité et l’appréciation de la rentabilité de
l’entreprise à travers l’élaboration des états de solde de gestion. Le troisième porte sur
l’analyse par les ratios.
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Introduction
La gestion financière est définie comme étant l’ensemble des activités de planification,
de prise de décision et du contrôle quant à l’allocation des ressources financières disponibles
par l’entreprise en vue d’atteindre ses objectifs.
D’une façon générale, le rôle attribué aux gestionnaires financiers est d’assurer une
allocation optimale (emploi efficace) des ressources financière de l’entreprise à fin de
maximiser la richesse des actionnaires. En d’autre terme, il s’agit de satisfaire la double
contrainte de rentabilité et d’équilibre financier. Les gestionnaire financier s’assureront que
l’entreprise maximise sa valeur tout en ajustement ces flux monétaires (l’encaissement et
décaissement) de manière à être solvable.
Par le biais des théories et des outils de la gestion financière le responsable financier
peut prendre des décisions adéquates concernant l’investissement et le financement de
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Collecte d’informations
Analyse
Pour analyser le bilan, une double approche des comptes est possible : une perception
patrimoniale et une considération fonctionnelle. Avant de procéder à la présentation des
différents retraitements et reclassement nous présentons d’abords un rappel du bilan
comptable.
La définition du bilan dans le nouveau système comptable de 1997(NSC 97) est comme
suit « Le bilan est une représentation à une date donnée de la situation financière de
l’entreprise ». Il fournit une information sur les ressources économiques (emploi) ou actifs,
les ressources financières (dettes et les capitaux propres) de l’entreprise. Selon le NSC 97 le
classement des actifs et des passifs devrait se faire d’une part selon leur provenance c'est-à-
dire leur fonction dans le processus d’activité de l’entreprise et d’autre part selon leur liquidité
et exigibilité. Il faut préciser qu’au niveau du bilan, une distinction est donc faite entre les
éléments courants et les éléments non courants. Cette distinction est retenue aussi bien pour
les actifs que pour les passifs.
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Les passifs sont eux aussi ventilés passifs non courants, passifs courants :
- Les passifs non courants comprennent essentiellement les emprunts à plus d’un an
- Les passifs courants comprennent les crédits vis-à-vis des fournisseurs, de l’Etat, du
personnel et des banques.
- Les capitaux propres appartiennent aux actionnaires et comprennent le capital, les
réserves, les autres capitaux propres, les résultats reportés et le résultat de l’exercice.
Pour utiliser le bilan à des fins d'analyse financière, il est indispensable de connaître
avec précision le contenu des différentes postes qui y figurent. Notons que certains postes
méritent plus d’attentions et d’explications tels que Les immobilisations en non valeurs, les
Immobilisation en recherche et développement, Immobilisations financières, les écarts de
conversion et les subventions d’investissement vu la complexité de leur retraitement.
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Besoins
ACE : Le Schéma (1.1) : Emplois et ressources du cycle d’exploitation
- Stocks au sens large
- Créances Ressources
Dettes d’exploitation :
DE
- Fournisseurs
Achats
- Dettes fiscales
Production et sociales
Ventes
Généralement, les besoins excèdent les ressources, de sorte que la différence génère un
besoin financier appelé Besoin en fonds de roulement qui se décompose en Besoin en Fonds
de Roulement d’Exploitation (BFRE) et en Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation
(BFRHE).
La Besoin en Fonds de Roulement hors exploitation est la différence entre les emplois
hors exploitation et les ressources hors exploitation Ce besoin est qualifié d’être peu
compressible.
4.1 le cycle de financement
Le cycle de financement est un cycle long qui correspond à l’ensemble des opérations
financière de l’entreprise. Il fait appel aux ressources stables dont dispose l’entreprise. Ces
ressources comprennent les ressources propres et les ressources externes.
2. le bilan fonctionnel
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Le bilan fonctionnel classe les emplois et les ressources selon les cycles qui
caractérisent la vie de l’entreprise. Les emplois et les ressources sont regroupés en quatre
grandes masses :
- Les emplois stables (liés aux opérations d’investissement) et les ressources durables
(liées aux opérations de financement)
- Les emplois et les ressources circulants d’exploitation et hors exploitation ;
- Les emplois et les ressources circulants de trésorerie résultant des opérations réalisées
par l’entreprise.
Le bilan fonctionnel s’établit sur la base d’un bilan comptable. Il s’établit à partir du
bilan comptable avant répartition du résultat. Le résultat de l’exercice est donc inclus dans
les capitaux propres parmi les ressources stables de l’entreprise. Il s’agit d’un classement en
fonction de la provenance des opérations contrairement à la logique des reclassements de
solvabilité et de liquidité du bilan financier. Tout comme le bilan traditionnel, le bilan
fonctionnel est scindé horizontalement (une partie haute pour les éléments stables, et une
partie basse pour les éléments circulants). Mais les termes actif/passif sont remplacés ici par
les notions d’emplois / ressources.
La fonction investissement regroupe les actifs stables qui sont composés des actifs
immobilisés en valeurs brutes. Dans la mesure où les immobilisations concernent le cycle
d’investissement, il faut les comptabiliser pour leur valeur brute, c'est-à-dire leur valeur
d’achat. La fonction financement concerne les postes de capitaux propres, des passifs non
courants et les amortissement et provisions pour dépréciation. D’un point de vue financier,
les amortissements et les provisions jouent un rôle très important, parce qu’ils constituent une
ressource financière, un moyen de financement interne. En effets, il s’agit de charges
calculées non décaissées et qui permettent de financier le renouvellement des immobilisations
ou des pertes probables.
La fonction exploitation au sens large est composée des autres postes : Aux emplois
nous trouvons Les emplois d’exploitation bruts : stocks, clients et comptes rattachés et
d’autres actifs d’exploitation et les emplois courants hors exploitations bruts : créances
diverses, placements et autres actifs financiers, les autres actifs hors exploitation et les postes
de liquidités et équivalent de liquidités. Aux ressources nous trouvons les ressources
courantes d’exploitation : fournisseurs et comptes rattachés, dettes fiscales et social, les
ressources courantes hors exploitation : dettes sur immobilisation, dettes fiscales relatives à
l’impôt sur bénéfice ainsi que les concours bancaires courants.
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Emplois Ressources
Emplois stables Ressources stables
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Le Fonds de Roulement : Il représente l’excédent des ressources stables sur les emplois
stables. Une structure financière est dite équilibrée si elle se caractérise par un excédent de
ressources stables sur les emplois stables : l’entreprise finance alors la totalité de ses
investissements par des ressources durable et une partie de son actif circulant.
La trésorerie Nette
TN = FR- BFR
La trésorerie nette permet d’ajuster le FR et BFR : c’est la relation fondamentale de trésorerie.
Equilibre financier
Selon le cadre conceptuel 80, l’état de résultat regroupe les produits et les charges de
l’entreprise et retrace ainsi les revenus et gains ainsi que les charges et pertes découlant d’un
exercice comptable engendrant le résultat net de l’exercice. Il permet de refléter la
performance financière et la rentabilité de l’entreprise. Il convient de souligner que le plan
comptable tunisien propose deux présentations (deux modèles) pour l’état de résultat : le
modèle autorisé (présentation des charges par nature : personnel, amortissement…) et le
modèle de référence (présentation des charges par fonction de l’entreprise : production
administration…).
I. L’état de résultat
D’après la norme comptable générale (NCT 1), le rôle de l’état de résultat est de fournir
des renseignements sur la performance de l’entreprise. L’information sur la performance est
utile pour évaluer la rentabilité et l’activité de l’entreprise et sa capacité à générer des flux de
trésorerie à partir des ressources qu’elle contrôle. Elle est aussi utile pour évaluer l’efficacité
avec laquelle l’entreprise a utilisé ces ressources et sa capacité à employer des ressources
supplémentaires.
Les produits (revenus et gains) représentent les éléments positifs (les rentrées de fons)
de l’état de résultat alors que les charges (charges proprement dites et pertes) représentent les
éléments négatifs de l’état de résultat (les sorties de fonds).
a) Les revenus
Les revenus englobent soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l’actif de
l’entreprise, soit les règlements des dettes de l’entreprise résultant :
b) Les gains
2.1 Les éléments négatifs de l’état de résultat : les charges au sens large
a) Les charges au sens étroit du terme
Les charges sont soit les sorties de fonds ou autres formes d’utilisation des éléments
d’actifs soit la constitution du passif résultant :
b) Les pertes
Ce sont des diminutions des capitaux propres résultant des transactions et autres
événements et circonstances affectant l’entreprise à l’exception de ceux résultant des charges
ou des distributions aux propriétaires du capital.
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leur part. Pour passer du résultat des activités ordinaires après impôt au résultat net de
l’exercice, il faut inclure les éléments extraordinaires***.
Le résultat net après modifications comptables
*** Sont considérés comme éléments extraordinaires les éléments qui ne sont, à la fois
pas, sensés se répéter fréquemment au cours des prochains exercices, ne sont pas typiques
des activités ordinaires de l’entreprise et ne découlent pas principalement de décisions ou
d’appréciations des dirigeants ou des propriétaires.
Exercice N
Revenus
– Coût des ventes
Mage Brute
+ Autres produits d’exploitation
– F rais de distribution
– Frais d’administration
– Autres charges d’exploitation
Résultat d’exploitation
+ Produit des placements
– Charges financières nettes
+ Autres gains ordinaires
–Autres pertes ordinaires
Résultat des activités ordinaires
– Impôt sur les bénéfices
Résultat des activités ordinaires après impôt
± Eléments extraordinaires (gain/perte)
Résultat net de l’exercice
Exercice N
Revenus
+ Autres produits d’exploitation
Total des produits d’exploitation A
± Variation des stocks
– Achat de marchandises consommées
– Achat d’approvisionnement consommé
– Charges de personnel
– Dotation aux amortissements et aux provisions
– Autres charges d’exploitation
Total des charges d’exploitation B
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Total … Total
Subvention …
d’exploitation(*)
…
Total
…
Valeur Ajoutée … Impôt et taxes … Excédent … …
Brute Charges de personnel brut (ou
… insuffisance)
d’exploitation
Total …
Excédent brut … Ou insuffisance brute … Résultat des … …
d’exploitation … d’exploitation Autres activités
Autres produits charges ordinaires … ordinaires
ordinaires … Charges financières (positif ou
Produits Dotations aux … négatif)
financiers … amortissements et
Transfert et aux provisions …
reprise de charges ordinaires impôt sur
le résultat ordinaire
Total Total
On appelle marge, toute différence entre un prix de vente et un coût. Une marge est
généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond. On distingue par exemple
marge commerciale, marge sur coût matière etc …. La marge commerciale pour les
entreprises commerciales et la marge sur coût matières pour les entreprises industrielles.
La marge sur coût des marchandises vendues s’obtient par la différence entre les ventes 1
et les coûts des marchandises vendues2.
(1) Ventes : les ventes sont représentées par les revenues nets des réductions
commerciales et des rendues sur marchandises.
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(2) Le coût des marchandises vendues : le coût des marchandises vendues s’obtient
come suit
+ Achats de marchandises
+ Frais accessoires d’achat de marchandises comptabilisés par la nature dans les
comptes autres qu’achats.
+Stocks initiaux de marchandises
-Stocks finals de marchandises
Les achats doivent donc être pris en compte dans le calcul de la marge sur coût des
marchandises vendues y compris les frais accessoires d’achat.
La marge sur coût matières est un solde intermédiaire spécifique aux entreprises
industrielles qui désigne la différence entre la production de l’exercice et le coût des matières
consommées pour réaliser une production. En pratique, il s’établit des normes de marge sur
coût matières par branche d’activité. Certains, qualifient cette marge de valeur ajoutée directe,
Selon les pratiques généralement utilisées, la marge sur coût matières représente la
différence entre la production de l’exercice et les achats consommés. Les achats consommés
sont déterminés comme suit :
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Ce solde exprime la richesse créée par l’entreprise pour la communauté nationale. Cette
richesse sera ensuite repartie entre les salariés, l’Etat, les bailleurs de fonds autres que les
propriétaires, et l’entreprise elle-même et ses propriétaires. La valeur ajoutée produite
exprime, donc, la création ou l’accroissement de valeur apportée par l’entreprise dans
l’exercice de ses activités ordinaires aux consommations provenant des tiers dites
consommations intermédiaires.
Il s’agit d’une valeur ajoutée brute dans le sens ou elle ne prend pas en compte la
consommation des investissements par le biais des dotations aux amortissements. La valeur
ajoutée déterminée après déduction des amortissements est qualifié de valeur ajoutée nette.
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source la moins coûteuse et qui assure à l’entreprise une indépendance financière est le
financement interne. En effet, la direction de l’entreprise veut garder une autonomie de
décision pour pouvoir réunir le maximum d’atouts en faveur de l’épanouissement de
l’entreprise sans être contrainte. L’ensemble de ces considérations pousse l’entreprise à faire
recourir à ses propres moyens pour faire face à ses besoins en investissements. C’est ce qu’on
appelle l’opération d’autofinancement. Pour pouvoir s’autofinancer, l’entreprise doit avoir
une structure financière fiable et dégager des fonds, en un mot, elle doit avoir une capacité
d’autofinancement (CAF).
1. Définition
La CAF est un flux potentiel de trésorerie généré sur l’ensemble des opérations de
gestion courante de l’entreprise. Sont écartées de cette définition, les opérations issues du
désinvestissement de l’entreprise ainsi que les quotes-parts de gestion courante, des
opérations sont appelées, par opposition aux opérations sur capital (les analystes financiers
estiment que ces opérations ne reflètent pas la capacité de l’entreprise à générer des liquidités
et à s’autofinancer en comptant mais refléteraient plutôt des décisions de cessions et des
subventions d’investissements occasionnelles). La CAF écarte aussi les produits et les charges
calculées puisqu’il s’agit d’un flux de trésorerie.
La CAF diffère donc du Résultat net de l’entreprise du fait qu’elle ne tient pas compte
des produits et des changes calculées ni des produits et des charges non liés à la gestion
courante tel que les pertes et gains sur opérations de capital.
Pour déterminer la CAF, il faut donc uniquement prendre en compte les charges
décaissables et les produits encaissables. Il faut de fait corriger le Résultat de l’exercice en y
ajoutant le total des charges calculées qui ont été prises en compte et en le diminuant du total
des produits calculés qui ont été rajoutés.
Elles correspondent :
-Aux dotations aux amortissements qui constatent une dépréciation des éléments de
l’actif mais qui n’a pas entraînée de dépense de la part de l’entreprise
- Aux dotations aux provisions car la dépense dans ce cas la n’est pas encore intervenue.
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Et ceci est valable quelque soit le type d’amortissement ou de provision passé, c'est-à-
dire les comptes 681 et 686.
Ils correspondent aux reprises sur amortissements et provisions qui ne constituent pas
une recette réelle pour l’entreprise mais annulent simplement un amortissement ou une
provision antérieure (soit les comptes 781 et 786).
Le calcul de la CAF suppose que l’on ne doit pas tenir compte des opérations qui ont pu
avoir ou peuvent avoir une incidence sur la trésorerie de l’entreprise mais qui ne sont pas liées
à des opérations de gestion courante. Il s’agit alors des opérations liées à la politique
d’investissement de la firme, qu’il s’agisse de la quote-part des subventions d’investissement
virées au compte de Résultat (compte 739) ou des éventuels profits réalisés lors de la cession
d’un élément de l’actif (compte 736).
d) Détermination de la CAF
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6 + Gains extraordinaires 77
7 - Pertes extraordinaires 67
8 - Impôts sur le bénéfice 69
9 CAF de l’exercice 9= 1+2-3+4-5+6-7-8
= CAF de l’exercice
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Les ratios, outil traditionnel de l’analyse financière, représente des rapports entre deux
éléments du bilan ou de l’état de résultat afin d’en tirer une conclusion sur la situation
économique ou de les performances de l’entreprise tant à un moment donné que dans son
évolution au cours de plusieurs périodes. L’analyse par les ratios peut se faire donc selon deux
approches comparatives différentes : en comparaison avec les entreprises d’un même secteur
industriel et en comparaison avec les performances de l’entreprise elle-même dans le temps
(analyse de tendance)
Généralement, d’une part il est établit qu’un ratio en lui-même ne nous enseigne rien.
Toutefois, pour être significatif ce dernier doit être comparé dans le temps ou à d’autres ratios
de même nature ou de natures différentes. D’autre part pour être significative, l’analyse en
termes de ratios doit respecter certains principes comme le fait que les ratios utilisés doivent
être peu nombreux mais assez significatifs et qu’il il faut les présenter de manière croissante
afin de pouvoir suivre l’évolution d’une entreprise à travers un certain nombre de ratios.
I. Ratios de liquidité
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Ratio de liquidité générale = Actifs courants / Passifs courants > 1 FDR >0
Remarque : Une entreprise très rentable peut être mise en faillite si le niveau de sa
trésorerie ne lui permet pas de régler ses paiements qui arrivent à échéance.
Ces ratios doivent être interprétés avec prudence. Nous énoncerons dans ce qui suit une
lecture des tendances éventuelles des ratios de liquidité
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Il peut être comparé aux valeurs observées chez les entreprises concurrentes ou ayant le
même type d’activité ainsi qu’aux valeurs atteintes par l’entreprise au cours des exercices
précédents.
Ces rations permettent la comparaison de l’entreprise avec les entreprises d’un même
secteur qu’il soit industriel, commerciale etc... Tous ces ratios sont à comparer aux normes
sectorielles puisque le secteur impose une structure bien donnée de l’actif.
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Les ratios de structure du passif nous renseignent sur l’utilisation de la dette par
l’entreprise dans le financement de son actif ainsi que sur son aptitude à respecter ses
engagements. La comparaison de ces ratios aux normes bancaires usuelles est un moyen
d’estimer la capacité d’endettement de l’entreprise.
Ratio d’autonomie financière à long terme = capitaux propres / capitaux permanents >50%
Ratio de couverture des charges financières = Bénéfice avant intérêts et impôt / Charges
financières >1
Le ratio de couverture des frais financiers indique aux créanciers si les bénéfices
générés par l’exploitation suffisent à couvrir les charges financières. Un ratio égal à 1
signifie qu’il n’y aucun surplus pour l’état et les actionnaires. Un ratio élevé rassure
les créanciers.
Les ratios de gestion sont calculés à partir de données de l’état de résultat et du bilan. Ils
permettent d’apprécier l’efficacité de la gestion des éléments de l’actif et de l’utilisation des
ressources de l’entreprise.
CAHT
Rotation des actifs =
Actif total
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Ce ratio nous indique le nombre de fois pendant lesquels l’actif se transforme en chiffre
d’affaires. Il exprime l’efficacité d’utilisation des capitaux investis dans l’entreprise. plus la
rotation des actifs est rapide plus l’entreprise a des chances d’être rentable. La rotation de
l’actif des entreprises commerciales est généralement plus importante que celles des
entreprises industrielles car elles exigent moins d’investissements et dégagent un chiffre
d’affaires plus élevé.
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indique le délai
moyen accordé
par les
fournisseurs à
l’entreprise. ce
délai doit être le
plus long
possible puisque
qu’il constitue
une ressource
pour l’entreprise.
Pour mieux interpréter les ratios de rotation des éléments courants, il convient de les
comparer entre eux : Plus la rotation des stocks est lente plus le délai de règlement des
fournisseurs doit être important afin de permettre à l’entreprise d’utiliser cette ressource pour
financer des stocks.
L’analyse financière s’intéresse plus particulièrement aux créances clients et aux dettes
fournisseurs parce qu’elles sont caractéristiques des relations de chaque entreprise avec ses
marchés amont et aval. Les durées de crédit consenties ou obtenues sont à la mesure du
pouvoir de négociation de la firme. Mais la vitesse de rotation des créances et dettes renvoie
aussi à la nature de l’activité. Ainsi l’industrie aéronautique a des délais clients
incomparablement supérieurs à ceux d’un groupe hôtelier.
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