Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 1

La société, le droit et l’État moderne

A] Le fondement de la cité antique

Societas civilis → trad° grec « politiké kaimonia ». Cité : communauté supérieure qui achève l'ordonnance naturelle et
qui englobe celle qui la précède.
→ la famille,
→ le village,
→ la polis ou la cité.

Nature conçue comme macrocosme. Cité = microcosme dans macrocosme.


Comme nature a ses lois, il appartient à ordre humain de le refléter dans la cité.

Nouveau mode d'être lié à citoyenneté. Ici, d'après Aristote, supériorité cité dépend de ce qu'elle vise : le bien-vivre au
sens du bonheur (sens eudémoniste de la cité).

Vie vertueuse et bonne renvoie à deux sphères d'après Aristote : sphère privée (sphère de l'oikos : concerne la vie
domestique), et société civile, identifiée à la cité.
D'une part, distinction entre hommes libres qui participent à la vie publique, et participent en tant que citoyens, et tous
ceux qui sont incapables de liberté : enfants, femmes, esclaves.
Différence entre administration de l'oïkos et société civile : dans l'oïkos, relation inégale avec forme d'autorité non
réversible (chef de famille). Dans la cité, c'est dans une communauté d'êtres libres et égaux que chacun doit, tour à tour,
commander et obéir. Aristote : « La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement et […] l'Homme est, par
nature, un animal politique ». Justement, Différence essentielle pour Aristote : la société de l'Homme n'est pas
seulement grégaire, mais sociable.
Cette sociabilité est fondamentalement différente : elle aboutit à une organisation politique car, selon Aristote,
« L'Homme possède en propre le logos », la langue de la raison : il possède l'aptitude à discerner le bien et le mal, le
juste et l'injuste, et il possède l'aptitude à établir des règles. Il n'est pas seulement soumis à des lois naturelles, mais il se
donne, dans la cité, ses propres lois. A partir de là, l'aptitude naturelle de l'Homme à la rationalité supporte la hiérarchie
des communautés auxquelles il appartient : dans l'optique grecque, l'Homme participe à un tout, régi par des lois.
Comme tel, il est un microcosme dans ce macrocosme : il prend comme modèle cet ordre universel. Harmonie que
trouve l'Homme dans la nature, il essaie de la retransmettre à sa mesure dans la cité.
Désordre : vient des passions humaines => lois : imposer une limite à la démesure des passions humaines.
Dans cette optique, la cité ne se constitue pas contre la nature. Elle est inscrite dans la nature comme étant sa fin
dernière. Forme de manifestation de la nature : démocratie.

Fondement cité antique : la politique est proprement humaine. Elle est liée à la sociabilité. Cette sociabilité ne peut être
confondue avec l'instinct grégaire animal. Mais néanmoins, toute communauté humaine est-elle pour autant politique ?
Est-ce que, dans une communauté, tout est politique ? Selon quel critère va-t-on différencier la sphère politique des
domaines, s'il en existe, qui seraient qualifiés de 'non-politique' ?
La formation de la polis a permis le passage loi du talion, vengeance → justice met un terme à cette vengeance.
Comment l'essence de ce qui est politique (le politique) détermine-t-elle ce type d'activité qu'on appelle la politique ?
Élément : rapport entre Histoire et politique. Terrain d'expérimentation d'un penseur de la politique = histoire.
De la cité antique aux démocraties contemporaines, en passant par les régimes féodaux, les monarchies absolues, les
révolutions, on peut faire remarquer qu'il y a une dimension politique que manifeste la puissance des . C'est d'abord la
soumission des citoyens à l'autorité, l'action des représentants, le rapport à l'économie qui marque le parallèle entre

Vous aimerez peut-être aussi