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Digestion 2023
Digestion 2023
DIGESTION
M. DOGUI
INTRODUCTION
sous-muqueuse
tissu conjonctif
réseau de neurones, le PLEXUS SOUS-MUQUEUX ou
plexus de MEISSNER
vaisseaux sanguins et lymphatiques
Musculeuse
Deux couches: circulaire interne, longitudinale
externe.
sphincters
PLEXUS NERVEUX MYENTERIQUE ou plexus
d'AUERBACH
Séreuse
Cellules
Tissus conjonctif
Muscle lisse digestif
Responsable de la motricité
Assure
progression du bol alimentaire (transit digestif),
broyage des particules alimentaires
mélange avec les sécrétions ce qui améliore le contact avec
les enzymes de la digestion et avec la paroi absorbante
Activité électrique du MLD
ONDES LENTES: oscillations périodiques du potentiel de membrane
POINTES: bouffées au sommet des ondes lentes
Cellules Interstitielles de Cajal (CIC).
Localisation: entre couches musculaires longitudinales
et circulaires
Connectées aux cellules lisses.
Regroupement en pacemakers locaux
Activité mécanique du MLD
Ondes lentes: pas de manifestations mécaniques
Pointes contractions du MLD.
Puissance des contractions est en relation avec la fréquence, la
durée et le nombre de décharges de pointes
Mouvements de la paroi digestive
SEGMENTATION: contraction localisée du muscle longitudinal suivie
de celle du muscle circulaire brasage du contenu digestif et son
mélange
PERISTALTIQUES: contractions des couches circulaires et
longitudinales qui se propagent progression du contenu digestif
Innervation de la paroi digestive
Innervation intrinsèque (plexus sous-muqueux et myentérique), permet l'existence
de réflexes à l'intérieur de la paroi digestive
Innervation Extrinsèque: système sympathique et parasympathique établissent
des synapses avec les neurones intrinsèques des deux plexus (système nerveux
central peut agir ainsi sur la motricité et les glandes du tube digestif)
Régulation de l'activité du
système digestif
Régulation nerveuse:
réflexes courts: plexus nerveux
réflexes longs: SNV
Régulation hormonale:
Hormones libérées par cellules endocrines
dispersées dans l'épithélium du TD
Agissent sur des cellules cibles du TD
Phases de la régulation
Céphalique déclenchée par la vue,
l'odeur et le goût
Gastrique déclenchée à partir de
l'estomac par des stimuli comme la
distension, la baisse de l'acidité
Intestinale est déclenchée par des stimuli
dans l'intestin
SECRETIONS DIGESTIVES
Rôle de la bile
Digestion et absorption des graisses
Excrétion de plusieurs déchets (bilirubine, cholestérol en
excès, médicaments…): rôle d’épuration et de détoxication
Stimulation de sa propre formation
Stimulation de la motricité intestinale et ralentissement de
celle du colon
DIGESTION et ABSORPTION INTESTINALES
Selles 100 5 3 10
Absorption de l’eau
voie paracellulaire
Voie transcellulaire avec glucose et Na+
Jéjunum: principal site d’absorption
Na+
Duodénum: voie intercellulaire (gradient osmotique)
Jéjunum proximal: voie transcellulaire
Grêle distal et colon: voie intercellulaire et transport actif
Absorption nette plus importante au niveau du jéjunum; augmentée par la
présence de glucose, de galactose et d’acides aminés
K+
Jéjunum et iléon: absorption passive
Colon:
Sécrétion nette si concentration < 25 mM
Absorption nette si concentration > 25 mM
En général nette sécrétion du K+
Bicarbonates et Cl-
Intestin proximal: HCO3- neutralisent H+ gastriques
Intestin distal: HCO3- absorbé ou sécrété de façon active par un système de
perméabilité Cl- HCO3- couplé au cotransport Na+-H+ ou indépendant du Na+
Duodénum: HCO3- sécrété
Jéjunum: absorption importante Cl- et de HCO3-
Iléon et côlon: absorption de Cl- en échange de HCO3-
Absorption du Ca++
Lieu: duodénum et jéjunum
Mécanismes:
diffusion passive en cas de forte concentration
diffusion facilitée et transport actif dépendant de la vitamine D
sortie de Ca ++ active par échange Na+ Ca ++
Facteurs modifiant l’absorption:
Vitamine D, Parathormone stimulants
Calcitonine, cortisol l’inhibiteurs
Facteurs intraluminaux
Forme ionisée soluble seule absorbée
Acidité, glucose, acides aminés: stimulants
Phytates: inhibiteurs
Absorption du Fer
captation active par les entérocytes
stockage sous forme de ferritine
acheminement vers le plasma par une protéine de transport
Facteurs modifiants l’absorption:
fer organique (lié à l’hémoglobine) absorbé plus rapidement que fer
inorganique
Fe++ mieux absorbé que Fe +++
Stock de fer
Contrôle des mouvements hydroélectrolytiques
Facteurs luminaux
Contrôle hormonal:
Gastrine, sécrétine, GIP, glucagon et hormone antidiurétique stimulent la
sécrétion intestinale
Substance P diminue l’absorption du Na+ et augmente la sécrétion des
chlorures.
Aldostérone : même effet que dans les tubules distaux rénaux
augmentation de la sécrétion de K + et l’absorption de Na+ et d’eau dans le
côlon
augmentation des canaux électrogéniques Na +
augmentation du nombre de Na+-K+-ATPase
Glucocorticoïdes : stimulation de l’absorption de l’eau et des électrolytes
Adrénaline : agit sur les récepteurs alpha pour augmenter l’absorption de
NaCl et diminuer la sécrétion à l’iléon
Contrôle nerveux
Parasympathique: diminution de l’absorption nette des
ions et de l’eau et augmentation de la sécrétion
Sympathique
Stimulation: augmente l’absorption
Innervation sympathique des neurones entériques
diminue l’activité sécrétoire et motrice
DIGESTION dans le COLON
Subdivision
Colon proximal (colon droit et la moitié droite du colon transverse):
absorption d’eau et d’électrolytes
Colon distal (moitié gauche du colon transverse, colon gauche,
sigmoïde et rectum): stockage et évacuation des déchets de
l’alimentation
Fonctions
Activité métabolique: flore bactérienne
Concentration des matières fécales
Stockage des matières fécales
MOTRICITE DIGESTIVE
péristaltisme PRIMAIRE:
péristaltisme SECONDAIRE
survient en l'absence de déglutition
apparaît quand un bol alimentaire
persiste dans l'œsophage ou suite à
un reflux gastro-œsophagien
permet d'évacuer l'œsophage
Sphincter œsophagien inférieur (S.O.I.)
Pression élevée (15 à 50 cm H2O) s'oppose au reflux gastro-
œsophagien
Baisse brutale de pression 2 s après la déglutition bol alimentaire
tombe dans l’estomac.
Durée totale du transit œsophagien de 10 s; (1 s pour les liquides)
Contrôle de la Déglutition
Premier temps de la déglutition volontaire.
Réflexe de déglutition ne peut être arrêté
Deux centres:
Cortex
Tronc cérébral
Déglutition déclenchée par toute stimulation mécanique au
niveau de la muqueuse du voile du palais ou de la paroi
postérieure du larynx
Informations véhiculées par 5ème, la 9ème et la 10ème paires
crâniennes
Centres commandent dans un ordre bien précis, les muscles de
la déglutition
Efférences: 5ème, la 9ème, la 10ème et la 12ème paire crânienne
Maladies neurologiques troubles de la déglutition fausses
routes
Contrôle du SOS
Fermeture:
Contraction tonique des muscles striés
Forces passives
Ouverture:
Inhibition centrale des neurones somatiques
Pression imprimée au bol alimentaire par la contraction
du pharynx
Corps de l’ œsophage
œsophage supérieur:
innervation vagale (extrinsèque) +++
Innervation intrinsèque: rôle modulateur.
régions moyenne et inférieure:
Innervation vagale ne fait qu'amorcer la contraction
Innervation intrinsèque (cholinergique) +++: régularité de
la progression
Contrôle du S.O.I
Contraction tonique des fibres
lisses du SIO
Origine myogène
Renforcée par
Fibres vagales cholinergiques
Fibres adrénergiques
Gastrine
Diminuée par
CCK
Sécrétine.
Relaxation: neurogénique
Troubles de la motricité du SOI
Défaut d’étanchéité: reflux gastro-œsophagien œsophagite
peptique
Défaut d'ouverture: achalasie de l'œsophage ou méga-œsophage
Absence de relaxation du SOI absence de vidange dans l'estomac
Absence d'ondes péristaltiques du corps de l'œsophage lors de la déglutition
Cause: dégénérescence des plexus nerveux myentériques
Motricité gastrique
Deux unités fonctionnelles différenciées: Estomac proximal (réservoir)
Estomac distal (moulin)
Muscles de la paroi gastrique:
Couche longitudinale
Couche circulaire mince dans l'estomac proximal, s'épaissit dans la région antro-
pylorique.
Couche oblique développée dans la région fundique.
Sphincter pylorique : formé de fibres circulaires
Activités électriques du muscle lisse gastrique
Ondes lentes de dépolarisation
Fréquence 3 cycles/min .
déterminée par une zone entraineuse (pacemaker) située au niveau du tiers
supérieur du corps de l’estomac.
Potentiels d’action contractions musculaires
Activité mécanique
Estomac proximal
Activité motrice réduite
Activité péristaltique absente
Estomac distal
Péristaltisme
Fréquence maximale: 3 cycles/min
Durée: 20 s
Propagation de plus en plus vite en direction du pylore
Remplissage gastrique
Au dépens de
l’estomac proximal (rôle
de réservoir)
Capacité de relaxation
réceptrice
Réflexe vagal
Vidange gastrique
Phénomènes physiologiques
Péristaltisme = activité caractéristique
Coordination antro-pyloro-duodénale commande la vidange gastrique
Phénomène biphasique
Démarre quelques minutes après le début du repas
Débit dépend de la coordination antro-pyloro-duodénale
Intermittente (fractionnée)
Durée 5-6 heures
Facteurs affectant la vidange
Volume du repas
Pression osmotique
Valeur énergétique
Composition du repas
lipides inhibent
protéines ralentissent
Acidité: ralentissement
Facteurs psychoaffectifs: stimuli nociceptifs, stress, émotions ralentissent
Contrôle de la motricité gastrique:
Contrôle nerveux
Contrôle hormonal
CCK: inhibe la vidange
Gastrine, Sécrétine: ralentissent la vidange
Vomissement
Expulsion violente par la bouche du contenu gastrique et intestinal.
Phénomène réflexe
Signaux transmis par les vagues et les afférences sympathiques
Centres du vomissement
Efferences:
Nerfs crâniens tractus gastro-intestinal supérieur
Nerfs spinaux diaphragme et muscles abdominaux.
Contraction Diaphragme (position inspiratoire), muscles abdominaux et
duodénum expulsion du contenu intestinal vers l'estomac
Contraction de l'antre et relâchement du cardia, augmentation de la
pression abdominale expulsion du chyme alimentaire par la bouche.
Précédé et accompagné par manifestations générales (tachypnée,
hypersalivation, sudation, pâleur, tachycardie)
MOTRICITE INTESTINALE
Trois rôles:
Mélange des aliments avec les
sécrétions digestives;
Facilitation du contact entre la
muqueuse et le chyme;
Propulsion du contenu intestinal en
direction aborale
Période interdigestive: CMM
Cycles d'activité motrice qui migrent de
l'estomac à l'iléon terminal
Phase I : absence d’activité contractile.
Durée 35 à 65 min
Phase II : activité irrégulière
Durée 25 à 60 min.
Phase III : activité contractile régulière
et propagée ; durée 5 à 10 min
Période digestive
Interruption du cycle de CMM
Activité contractile continue et irrégulière semblable à la phase II
du CMM
Mouvements
contractions segmentaires de brassage
mouvements péristaltiques
Régulation de la motricité
Contrôle myogène: Onde lente (naît de la couche longitudinale, se propage à la
couche circulaire où son amplitude augmente)
Onde lente + potentiels d'action: fréquence des contractions mécaniques
maximale.
Fréquence de l’onde lente diminue du duodénum à l’iléon
Contrôle nerveux
Innervation intrinsèque: Tonus inhibiteur permanent(segmentation et péristaltisme)
Innervation extrinsèque
module les mécanismes de régulation intramuraux
règle le niveau de l’activité motrice en fonction des conditions changeantes du tube
digestif et des autres organes
Parasympathique: excitateur
Sympathique: est inhibiteur
Réflexes extrinsèques: inhibiteurs
Réflexes d'origine extra-intestinale: inhibiteurs
Contrôle hormonal
Motiline, Somatostatine, substance P, neurotensine: CMM prématurés
Motricité colique
3 fonctions
Mélange du contenu: favorise la digestion et l’absorption de l’eau et des
électrolytes
Propulsion assurant le transit du contenu
Stockage des matières fécales jusqu’à émission
Mouvements du colon
Mouvements de brassage: contractions haustrales
Mouvements propulsifs: en masse
Régulation de la motricité colique
Contrôle myogène
Contrôle nerveux
Innervation intrinsèque: inhibition permanente
Parasympathique: 2 voies excitatrices
Motricité ano-rectale
Phénomène de continence:
réflexe recto-anal inhibiteur relaxation du SAI
réflexe recto-recal contraction rectale propulsive
engagement des matières fécales dans l’anus
réflexe recto-anal excitateur renforce la contraction du
SAE (continence)
Phénomène de défécation
réflexe recto-anal inhibiteur: relâchement du SAE
réflexe recto-rectal: contraction rectale propulsive engagement
des matières dans le canal anal
Ouverture du SAE et abaissement du plancher pelvien
Contraction du colon terminal et du rectum vidange du colon
gauche
poussée abdominale sortie des matières fécales
Physiopathologie de la diarrhée
Diarrhée = Selles liquides ou abondantes ou répétées
Diarrhée osmotique
Diarrhée sécrétoire
Diarrhée motrice
Diarrhée inflammatoire
Physiopathologie de la constipation
CONCLUSION