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Gestion Financi Re S5 14-1
Gestion Financi Re S5 14-1
Mohamed HAMDAOUI
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Mohamed HAMDAOUI
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PARTIE 1: TECHNIQUES DE CHOIX DES
INVESTISSEMENTS
Mohamed HAMDAOUI
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c’est aussi l’immobilisation d’un capital dans l’espoir d’une rentabilité future:
aspect stratégique.
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Secteurs
Secteur jeune et en forte Secteur mûr et en faible croissance
croissance
I) Forte rentabilité I) Forte rentabilité
Entreprise dominante
+ +
Fort besoin d’investissement Faible besoin d’investissement
Autofinancement Fort excédent de liquidité
+ +
dominante
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Prix de cession
- Valeur nette d’amortissement
------------------------------------------------------------------
= Plus ou moins-value de cession
* Taux de l’IS
-------------------------------------------------------------------
= Impôt sur plus value (ou économie fiscale)
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Prix de cession net d’impôt = Prix de cession avant impôt
-/+ Impôt sur plus-value (économie fiscale)
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Le cash-flow net (CFN) peut être appréhendé comme un résultat net plus
les dotations aux amortissements. Cette présentation est similaire à la
présentation de la capacité d’autofinancement selon la méthode additive.
On peut également présenter le CFN comme une marge nette plus une
économie fiscale sur dotations aux amortissements:
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NB:
Les FNT correspondent à la différence entre toutes les recettes d’un prjet et
toutes les dépenses de ce projet.
Les FNT sont également appelés cash-flowx libres ou cash-flows disponibles
ou Free cash-Flows.
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Exemple
Années 0 1 2 3 4 5
Dépenses
Camion 200000
Recettes
16
Flux nets de trésorerie -240000 81000 86600 92760 99536 176410
Mohamed HAMDAOUI
• Le taux d’actualisation
C’est le taux utilisé pour exprimer tous les FNT au même moment à savoir la
date de début du projet d’investissement.
Il peut être un taux interne : Il correspond dans ce cas au coût du capital qui
est déterminé de façon à ce qu’il traduise :
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un coût futur car il s’agit du coût des capitaux qui seront nécessaires au
financement du projet envisagé s’il est retenu
• un coût différentiel car il faut raisonner sur l’ensemble du passif tel qu’il deviendra
après réalisation du projet d’investissement
Approche comptable
Résultat
TMR
Moyens mis en oeuvre
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n
FNTt ÷n
TMR = t=1
MI
+VR
2
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Limites de la méthode
• La méthode du TMR est simple à mettre en œuvre, mais son inconvénient
majeur est qu’elle ne tient pas compte de l’étalement dans le temps des
revenus liés au projet.
• Selon cette méthode, deux projets qui ont le même TMR sont équivalents alors
que l’échéancier des flux de trésorerie peut être plus favorable pour l’un que
pour l’autre du fait de l’érosion monétaire.
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Mohamed HAMDAOUI
Limites de la méthode
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FNT t
TR t 1
MI
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n
VAN MI FNTt (1 k ) t
t 1
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Interprétation de la VAN
• tous les capitaux investis peuvent être récupérés par les flux de
revenus de l’investissement,
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Règle de décision
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FNT (1 r )
i 0
t
t
0
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VAN
TRI
Taux
d’actualisation
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Propriété du TRI
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Mohamed HAMDAOUI
Exemple:
Un projet d’investissement d’un montant de 1000 000 DH décaissé
immédiatement procure 360 000 DH de cash-flows par an sur une
durée de 6 ans.
T.A.F : déterminer le TRI de ce projet
Solution :
En partant de l’équation du TRI, on aura :
1 (1 r )6
1000000 360000.
r
Cette équation peut être écrite de la façon suivante :
1 (1 r )6
2.777777
r
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27% 2.821002
r 2.777777
28% 2.759379
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Règle de décision: Mohamed HAMDAOUI
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Propriétés du Pay-back
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Exemple
1 (1 0,12)d
1000000 360000.
0,12
1 (1 0,12)d
2, 777777
0,12
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Par interpolation linéaire:
3 ans 2,401831
d 2,777777
4 ans 3,034734
2, 777777 2, 401831
d 3 3,591
3, 034734 2, 401831
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Problème de cohérence des résultats Mohamed HAMDAOUI
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VAN
Projet B
Projet A
TRI A TRI B
Taux
d’actualisation
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Mohamed HAMDAOUI
Si l’on calcule la VAN et le TIR des deux projets au taux de 13%, on aura :
P1 P2
VAN 24 406,45 22779.93
TRI 23,777% 26%
On suppose que les projets sont renouvelés plusieurs fois jusqu’à ce que le
total des durées de réinvestissement fictif soit commun à P1 et P2.
VAN ( P1) VAN VAN .(1 k )5 VAN .(1 k )10 44843,15
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Mohamed HAMDAOUI
La méthode de l’annuité équivalente
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k
a VAN ( P)*
1 (1 k ) n
P1 P2
VAN 24 406,45 22779.93
TRI 23,777% 26%
0,13
a1 24406, 45* 5
6939,11
1 (1 0,13)
0,13
a 2 22779.93* 3
9647.8
1 (1 0,13)
Le projet préféré sera P2 puisqu’il offre l’annuité équivalente la plus élevée
(a2>a1).
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t
VAN ( P) I 0 CFN i .(1 k ) t VR.(1 k ) t
i 1
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1 (1 0,13) 3
VAN ( P1) 100000 40000. 35000.(1 0,13) 3 18702,86
0,13
1 (1 0,13) 3
VAN ( P 2) 100000 52000. 22779.93
0,13
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P3 :
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P1 P3
VAN 24 406,45 25 862
TRI 23,777% 19,857%
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1 (1 0,13)4
VAN ( D) 50000 10000. 40000.(1 0,13)5 1455,11
0,13
Si l’entreprise peut réinvestir cette différence dans un projet qui
rapporte plus que le projet différentiel, elle choisit l’investissement le
moins coûteux,
Si au contraire, elle ne peut placer cette différence, elle choisit le projet
le plus onéreux.
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n n i
VANG I 0 FNTi (1 tm ) .(1 k ) n
i 1
FNTi : Flux nets de trésorerie de l’année i
K : Taux d’actualisation
I0 : Montant de l’investissement
tm : Taux de placement ou taux de marché
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Exemple :
Un projet de 1000000 DH décaissé immédiatement et procurant 420000
DH de cash-flow nets par an sur 6 ans au taux de projet égal à 12% et au
taux de marché de 10%.
VANG 1000000 420000* (1.1)5 (1.1)4 (1.1)3 (1.1)2 (1.1)1 1 (1.12)6
(1.1)6 1
VANG 1000000 420000* *(1.12) 6
0.1
VANG= 641766.62 DH
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TRI généralisé, global ou intégré Mohamed HAMDAOUI
n n i
n
FNTi (1 t m ) *(1 TRIG ) I0
i 1
Exemple : Données de l’exemple précédent
(1.1)6 1 6
420000* *(1 TRIG ) 1000000
0.1
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Exemple:
Voyons à l’aide d’un exemple comment les différents critères comparent
trois décisions dont les conséquences dépendent de trois états aléatoires :
considérons trois investissements A, B et C dont les taux de rentabilité
possibles, selon l’état qui se réalisera à l’échéance, sont comme suit :
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Critère de Laplace
n
1
L(d ) Ci (d )
n i 1
1
L( A) (10 20 30) 20
3
1 59
L( B) (4 25 30) 20 C A B
3 3
1 70
L(C ) (5 15 50) 20
3 3
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Critère de Bernouilli
1 n
B(d ) Log (Ci (d ))
n i 1
1 1
B( A) ( Log10 Log 20 Log 30) Log 6000
3 3
1 1
B( B) ( Log 4 Log 25 Log 30) Log 3000 A C B
3 3
1 1
B(C ) ( Log 5 Log15 Log 50) Log 3750
3 3 58
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A C B
Le critère de Wald fera prendre la décision qui a le plus grand gain
minimal (c’est-à-dire qui maximise le gain minimal).
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Critère d’Hurwicz
H (d ) k * M (d ) (1 k ) * m(d )
avec k : paramètre déterminé par le décideur (0 k 1)
M (d ) : gain maximal de d
m(d ) : gain minimal de d
Projets Scén1 Scén2 Scén3 M(d) m(d) H(d) H(d)
max/ lignes min/lignes k=0,1 k=0,9
A 10% 20% 30% 30 10 12 28
B 4% 25% 30% 30 4 6,6 27,4
C 5% 15% 50% 50 5 9,5 45,5
k 0,1 on aura A C B
k 0,9 on aura C A B
Remarquons que les valeurs extrêmes de k, à savoir 0 et 1, correspondent
respectivement au critère du Maximin (pessimisme absolu) et de Maximax
(optimisme absolu). La valeur attribuée à k reflète donc le degré d’optimisme du
décideur (et donc son attitude face au risque).
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Critère de Savage
C A B
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Mohamed HAMDAOUI
Deux approches peuvent être adoptées pour tenir compte du risque dans
la décision d’investissement :
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Mohamed HAMDAOUI
L’approche explicite qui consiste à faire varier les valeurs de tous les
paramètres du projet (capitaux investis, CFN, valeur résiduelle, durée
de vie, …) à l’exception du taux d’actualisation.
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Analyse Moyenne-Variance
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Exemple :
Soit un projet d’une durée de vie de 3 ans qui requiert un investissement de
10.000 unités monétaires et passible d’un taux d’actualisation de 10% ; les flux de
revenus (seul paramètre aléatoire) sont les suivants :
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(VAN )
CV 0.626
E (VAN )
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Part de
marché Volume des Chiffre
Ventes d’affaires
Ch variables Ch variables
unitaires totales
EBE
Charges Fixes
Capitaux
investis Impôts
CFN
FNT
Valeur
résiduelle
VAN
Taux
d’actualisation
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Exemple :
Phase 1
On repère les variables sensibles susceptibles de prendre plusieurs
valeurs : quantités vendues, prix de vente, coût des matières premières,
montant des salaires, coûts des équipements, montant des besoins en
fonds de roulement, …
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Phase 2
On suppose que seuls les capitaux investis et les CFN soient sensibles, la
valeur résiduelle est nulle, les capitaux investis sont engagés en bloc à
l’instant 0, les distributions de probabilités des CFN sont inchangées dans
le temps.
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Phase 3
33 28 92 13 14 72 87 61 33 92
17 47 64 46 50 96 59 86 94 10
78 20 07 43 03 87 58 63 41 32
Phase 4
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1 (1.1)5
VAN 100.000 10.000 62092.13
0.1
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Phase 5
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Exemple :
Une société envisage de construire une usine. Le choix doit porter sur la
taille de l’usine à construire (petite usine ou grande usine).
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Probabilités de la demande
Première année :
si la demande est élevée : 0,4
si la demande est faible : 0,6
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TAF :
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Niveau de la demande Niveau de la demande
la première année de l’année 2 à 5 D élevée
D élevée
D faible
D élevée
Grande usine
D faible D faible
D élevée
D faible
D faible
Petite usine
Agrandir D élevée
D élevée
D faible
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Prob 0 1 2 3 4 5 VANi
Sc1 0,36 -41 600 32 000 32 000 32 000 32 000 32 000 54 099,59
Grande
usine
Sc2 0,04 -41 600 32 000 8 000 8 000 8 000 8 000 2 324,90
Sc3 0,06 -41 600 8 000 32 000 32 000 32 000 32 000 34 099,59
Sc4 0,54 -41 600 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 -17 675,10
Sc5 0,06 -25 600 6 400 16 000 16 000 16 000 16 000 14 249,79
Petite
usine
Sc6 0,54 -25 600 6 400 6 400 6 400 6 400 6 400 -6 460,08
Sc7 0,36 -25 600 -6 400 32000 32000 32000 32000 38 099,59
Sc8 0,04 -25 600 -6 400 8 000 8 000 8 000 8 000 -13 675,10
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Mohamed HAMDAOUI
Chapitre 2: L’endettement
Chapitre 3: Le crédit-bail
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Mohamed HAMDAOUI
Chapitre 1
FORMES ET ÉVALUATION DES FONDS PROPRES
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Mohamed HAMDAOUI
1. Apport en numéraire
Avantages:
Principale source de fonds propres d’origine externe.
Inconvénients:
Dilution des résultats par action
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Mohamed HAMDAOUI
Exemple:
Un groupe d’actionnaires détient 55% du capital d’une société composée de 200000 actions.
On décide une augmentation du capital d’une action nouvelle pour 4 anciennes. Le groupe
d’actionnaires ne peut pas souscrire.
2) Apport en nature:
L’équilibre n’est pas affecté de la même façon selon qu’il s’agisse d’actifs
immobilisés (impact nul sur le FRN) ou d’actifs circulants (amélioration du FRN
et accroissement du BFR).
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Mohamed HAMDAOUI
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Mohamed HAMDAOUI
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Mohamed HAMDAOUI
Décision Période de
d’augmentation du souscription, cotation
capital: fixation du du droit de souscription
prix d’émission et et de l’action
du nombre
d’actions
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Volatilité du cours
Rendement en dividende
Croissance du dividende
Année de l’émission
Montant de l’opération
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La fixation du prix d’émission doit tenir compte d’un arbitrage entre deux
contraintes:
Prendre une très grande marge de sécurité: un prix d’émission nettement
en dessous du cours moyen observé sur les trois mois précédent
l’opération implique:
Une augmentation du nombre de titres à émettre
Une grande dilution des résultats par action (dans ce cas, il faut
accroitre le montant total des dividendes ultérieurement ce qui
gène le développement futur).
La modification de la structure du capital
Vendre le plus cher possible les actions nouvelles: un prix d’émission
proche des cours moyens passés implique un risque d’échec de
l’opération.
93
Mohamed HAMDAOUI
Il vaut mieux émettre des actions quand la bourse est haute, plutôt
qu’à la suite d’un krash boursier.
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Mohamed HAMDAOUI
Exemple:
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Mohamed HAMDAOUI
n 60000
Dilution= 16, 7%
N n 300000 60000
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Mohamed HAMDAOUI
2. La dilution technique
L’augmentation du capital par une émission de nouvelle actions implique
une baisse du cours de l’action de l’entreprise. Il s’agit de la dilution
technique.
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Mohamed HAMDAOUI
3. La dilution réelle
- Avant l’émission, le BPA était de 32,4 DH et le cours boursier était de 360
DH.
BPA
9%
Cours boursier
BPA 27
7,94%
Cours boursier 340
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7,94 9
100 11, 77%
9
Capitaux obtenus
sur le marché 60000 240
Dilution réelle= = =11,77%
capitalisation boursière 300000 360+60000 240
après l'opération
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nE
Dilution réelle
N C+n E
E : Prix d’émission
100
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Mohamed HAMDAOUI
N0
Le ratio n qui est un entier naturel représente le nombre d’actions
Ne
anciennes par nouvelle action émise
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D’où: N 0 P0 N e Pe
P'
N0 Ne
nP0 Pe
P'
n 1
Le droit de souscription correspond à la baisse du cours de l’action:
P0 Pe P ' Pe
DS P0 P '
n 1 n
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Mohamed HAMDAOUI
Exemple:
Une société émet une action nouvelle pour 4 anciennes actions. Le prix d’émission
est de 500 DH, le cours initial avant l’émission est de 675 DH et le cours théorique
après émission sera de 640 DH.
S’il décide de souscrire, s’il possède 4 actions, sa richesse ne sera pas modifiée:
4x675 + 500 = 5x640 = 3200 DH
104
Modèles d’évaluation du coût des fonds propres
Modèles actuariels
( P1 P0 ) D1
E ( Ri )
P0
Exemple: Si on espère une plus-value de 12 sur une action qui cote actuellement 100 et versera dans
un an un dividende de 2:
- La rentabilité espérée est égale à:
12 2
E ( Ri ) 14%
100
La valeur actuelle de l’action est égale à:
D1 P1 2 112
P0 98,3
1 E ( Ri ) 1,16
Intuition:
• Pour l’investisseur, le prix de l’action compte tenu de la rentabilité qu’il exige, ne doit pas
dépasser 98,3.
• En d’autres termes, si le prix actuel de l’action est égal à 100 il ne va pas l’acheter. S’il en
détient dans son portefeuille il doit s’en débarrasser.
• Si tous les investisseurs sur le marché partagent la même valeur de E(Ri), ils vont agir de la
même manière ce qui va entrainer une vague de ventes qui se traduira par une baisse du
cours de cette action jusqu’à ce qu’il rejoigne sa juste valeur (à savoir: 98,3)
Hypothèse 1: Si la valeur de la rentabilité espérée (E(Ri) qu’on notera Ri pour alléger les
notations) reste constante, on aura par la même logique:
D2 P2
P1
1 Ri
Si on remplace P1 par sa valeur dans l’équation de P0 , on obtient:
D1 D2 P2
P0
1 Ri (1 Ri ) (1 Ri ) 2
2
Si on généralise sur un nombre d’années n quelconque:
n
Dt Pn
P0
t 1 (1 Ri ) t
(1 R i ) n
Intuition: la valeur actuelle d’une action est égale à la somme actualisée des dividendes
futurs et du prix de l’action à l’horizon n.
Pn
0 quand n
(1 Ri ) n
L’équation deviendra:
Dt
P0
t 1 (1 Ri )
t
Intuition: le cours de l’action est égal à la somme actualisée à l’infini des dividendes
futurs.
Hypothèse 3: Les dividendes vont s’accroitre chaque année au même taux à l’infini
Mais il s’agit d’une hypothèse forte surtout à long terme (rien ne permet de dire que le taux
de croissance de l’entreprise restera le même sur une longue durée).
1 g t
t 1 1
D1 (1 g )t 1 D1 1 g D1 1 Ri
P0
(1 R ) t
1 Ri t 1 1 Ri 1 Ri 1 g
t 1 i
1
1 Ri
Hypothèse 4: Ri >g
Ri g (1 Ri 1 g )
(1 g )
1
(1 Ri )
t
1 g
0 quand t
1 Ri
En remplaçant dans l’équation précédente et après simplifications, on obtient:
D1
P0
Ri g
Cette équation permet d’exprimer le prix actuel d’une action en fonction de trois variables
qui sont: le dividende futur, le taux de croissance du dividende et du taux de rentabilité
exigé .
On peut de la même façon exprimer non pas le prix de l’action mais le taux de rendement
exigé:
D1
Ri g
P0 Taux de croissance du dividende
Rendement en dividende
Intuition: le taux de rentabilité des actions est la somme du rendement en dividende et du
taux de croissance futur des dividendes.
Exemple: Si une action cote actuellement 70 et que l’on anticipe un dividende annuel de
2,1 avec un taux de croissance à long terme de 11%, la rentabilité attendue sera égale à
14%:
2,1
Ri 0,11 14%
70
1.1.2 Problèmes pratiques posés par le modèle
Estimation du taux de croissance g:
Si on prend le cas le plus simple d’une entreprise qui ne distribue pas de dividende, on
s’aperçoit que le ratio de rentabilité financière (Rc) est en même temps le taux de
croissance des fonds propres de l’entreprise:
D
d
BPA
Avec :
D : dividende par action
BPA : bénéfice par action
Si on fait l’hypothèse que sur une longue période le taux de dividende restera stable, on
aura:
g (1 d ) Rc
Exemple: si une entreprise dégage une rentabilité financière moyenne de 20% par an et
qu’elle distribue 30% de ses bénéfices, ses fonds propres s’accroitront en moyenne de
14% ainsi que le montant de ses dividendes
• Cas d’entreprises ne versant pas de dividendes:
– L’entreprise ne distribue pas de dividende suite à un mauvais exercice
Exemple: une société annonce qu’elle ne versera pas de dividende pendant les deux prochains
exercices, mais que dans trois ans elle compte verser un dividende de 4,5. Si on anticipe un
taux de croissance, à partir de la troisième année, de 10% et que la rentabilité attendue est de
15%, on en déduit que:
D3 4,5
P2 90
Ri g 0,15 0,10
P2 90
P0 68
(1 Ri ) 2
1,15 2
Formule générale:
D3
P0
(1 Ri ) 2 ( Ri g )
– L’entreprise affiche comme stratégie de ne pas distribuer de dividendes
C’est le cas de Microsoft ou de Dell
Le taux de rentabilité sera tout simplement le taux de plus-value
Le prix actuel de l’action sera la valeur actualisée au taux de rendement attendu du prix futur
P1 P0
Ri
P0
P1
P0
(1 Ri )1
1.1.3 Le Price Earning Ratio (PER)
De nombreux professionnels utilisent un modèle plus simple que celui de Gordon et
Shapiro pour évaluer la valeur d’une action.
Il s’agit de dire que le prix d’une action est égal au produit du bénéfice par action (BPA) par
un coefficient de capitalisation appelé: Price Earning Ratio (PER).
P0 BPA0 xPER
L’inverse du PER est appelé taux de capitalisation des bénéfices:
1
k
PER
Intuition:
Le PER correspond au nombre de DH de valeur d’une action correspondant à 1 DH de
bénéfice réalisé par l’entreprise.
Exemple: si le cours d’une action est de 80 et le bénéfice par action distribué s’élève à 5,
le PER de l’action se monte à 16.
P 80
PER 16
BPA 5
On peut dire que la valeur de l’action représente 16 fois le montant du bénéfice réalisé.
On peut dire également qu’à chaque DH de bénéfice correspond 16 DH de valeurs de
l’action.
Utilité du PER
Le PER est souvent utilisé pour prendre des décisions d’achat ou de vente d’actions de la
part des investisseurs.
Il permet, en effet, de vérifier si le cours d’une action est surestimé par rapport à sa juste
valeur ou le contraire.
Les professionnels calculent généralement les valeurs du PER des entreprises relevant
d’un secteur d’activité ou selon la taille ou l’emplacement géographique et les
investisseurs utilisent ces valeurs pour évaluer individuellement les actions des
entreprises en question:
Si le PER de l’action est supérieur à celui du secteur, on suppose que le titre est surévalué.
Il faut vendre avant que le cours baisse.
Si le PER de l’action est inférieur à celui du secteur, on suppose que le titre est sous-
évalué. Il faut acheter avant que le cours remonte.
D1 d BPA0
On peut écrire, en se basant sur la formule de Gordon et de Shapiro:
D1
P0 Ri g d BPA0 d
PER
BPA0 BPA0 ( Ri g ) BPA0 Ri g
Plus g est grand et plus le PER est élevé, toutes choses étant égales par ailleurs.
En d’autres termes, pour une politique de dividende fixée et un taux de rentabilité exigé, plus
le taux de croissance anticipé est élevé, et plus le PER est grand.
On sait que:
n
Dt Pn
P0 (1 R )
t 1
t
(1 Ri ) n
i
P0 1 n Dt Pn
PER0
BPA0 BPA0 t 1 (1 Ri )t (1 Ri ) n
1 n dBPA0 (1 g )t PERn BPA0 (1 g ) n
=
BPA0 t 1 (1 Ri )t (1 Ri ) n
1 g
n
1 n
d (1 g ) 1 R i 1 g
= PERn
1 Ri 1 g 1 R i
1
1 Ri
En posant: 1 g
k
1 Ri
d (1 g ) n
PER0 = k 1 PERn k n
g Ri
Intuition:
On peut calculer le PER actuel d’une société qui aura pendant quelques années une super
croissance
Exemple:
Une société, ayant un taux de croissance prévisible du BPA sur 5 ans de 45% par an, une
politique de distribution de bénéfices de 30%, un PER à l’horizon de 12, un taux de
rendement exigé de 16% aura un PER actuel de 39,7.
0,3 1, 45
PER0 = 1, 255 1 12 1, 255 39, 7
0, 45 0,16
Valeur du PER selon la durée de croissance
Nombred’années 3 5 7 10
140
120
PER actuel
100
80 Série1
60
40
20
0
3 5 7 10
durée de croissance
Limites des modèles précédents:
• Ils sont déconnectés de la réalité des marchés financiers. La valeur de l’action dépend
essentiellement de variables internes à la gestion de l’entreprise.
Calculer la rentabilité exigée sur un titre pour une entreprise qui ne versera pas de
dividendes pendant les deux prochaines années, et qui devrait verser dans 3 ans
un dividende de 12,8 dont on pense qu’il devrait croître par la suite de 8% par an
en moyenne. L’action cote actuellement 150.
Exemple:
Calculer la rentabilité espérée de l’action d’une entreprise ayant un taux de
croissance du BPA de 45% et qui distribue en moyenne 40% de ses bénéfices. Son
PER actuel est d’environ 38 et on estime qu’à l’issue de cette phase de croissance
exceptionnelle, qui devrait durer 7 ans, son PER devrait être 4 fois moins élevé.
123
1.2 Le Modèle d’Equilibre des Actifs Financiers (MEDAF)
• Le marché est parfait: pas de coût de transaction, pas d’impôt, l’information est
gratuite, les actifs sont divisibles, les investisseurs peuvent prêter ou emprunter
avec un taux sans risque, etc.
•Pour mesurer le risque d’un titre on utilise la variance du taux de rentabilité préconisée par
Markowitz.
•La variance ou l’écart-type mesure la dispersion du taux de rentabilité autour d’une valeur
moyenne.
Taux de rentabilité:
Pi ,t 1 Pi ,t Di ,t
Ri ,t
Pi ,t
Avec (n+1) cours, on obtient n rentabilités périodiques et on peut calculer la moyenne et
l’écart-type de cette distribution de taux.
Exemple:
• Un investisseur averse au risque préférera acheter l’action A plutôt que l’action B qui offre
la même espérance de rentabilité, mais avec un risque beaucoup plus élevé.
• Par contre, le même investisseur aura beaucoup de mal à choisir entre A et C.
E ( Rp ) xE ( RA ) (1 x) E ( RC )
P x 2 A2 (1 x 2 ) C2 2 A,C (1 x) x A C
• Avec :
A,C : le coefficient de corrélation entre les taux de rentabilité de a et de C
Cas de figure selon la valeur du coefficient de corrélation:
1. Si A,C = 1: il y a une corrélation positive parfaite entre les deux titres. On ne peut
accroître la rentabilité du portefeuille sans une augmentation du risque.
2. Si A,C = -1: il y a une corrélation négative parfaite entre les deux titres. Il est donc
possible de trouver un portefeuille P* tel que son écart-type est nul.
Ainsi, avec un coefficient de corrélation égal à -1, l’écart-type de la rentabilité du
portefeuille devient:
P x 2 A2 2(1 x) x A C (1 x) 2 C2
= ( x A (1 x) C ) 2
P 0 x A (1 x) C 0
x( A C ) C
C
x
*
A C
Dans l’exemple, on obtient:
C O,15
P 0 x *
0, 6
A C 0,10 0,15
Intuition: si on constitue un portefeuille composé de 60% de titres de A et 40% des titres
de B, on va avoir un portefeuille avec un écart-type nul ( de risque nul).
A l’évidence, P* est un portefeuille très intéressant puisque son risque est nul et que sa
rentabilité est supérieure à celle du titre A.
En général, le coefficient de corrélation a une valeur quelconque comprise entre -1 et 1.
Lorsque le coefficient de corrélation est négatif, la diversification est possible
Ecart-type
C
1
1 1
A
1
Ensemble
des
portefeuilles Portefeuille de
efficients marché M
D’
D
Droite de marché
E(R )
Actif sans risque: F
• Le point F correspond à un portefeuille composé uniquement de l’actif sans risque (écart-
type nul)
• La frontière efficiente est constituée comporte les portefeuilles composés uniquement
d’actifs risqués et qui sont optimaux: ils ont la rentabilité la plus élevée étant donné un
niveau de risque donné.(exemple D)
• La droite FD comprend les portefeuilles qui sont des mélange entre le portefeuille D et
l’actif sans risque.
• En se déplaçant sur la courbe des portefeuilles efficients (de D vers D’ puis vers M), on
passe de la droite FD à FD’ à FM.
• La droite FM est tangente à la courbe de frontière efficiente au point M: c’est la droite de
marché. Elle est constituée des portefeuilles mélangeant le portefeuille M et l’actif sans
risque.
• Les portefeuilles sur la droite FM dominent tous les autres portefeuilles de la frontière
efficiente (exemple: Le portefeuille E domine D car ayant la même rentabilité, le risque de E
est plus faible).
• Le portefeuille M, appelé portefeuille de marché, est constitué de l’ensemble des actifs
risqués en équilibre.
Equation du MEDAF:
E ( Ri ) R f E ( Rm ) R f i
Avec:
Rf : taux de rentabilité de l’actif sans risque
E(Rm) : taux de rentabilité du portefeuille du marché
Βi : coefficient de risque systématique de l’action i
cov( Ri , Rm ) i ,m i m
i
m2 m2
Intuition: L’équation du MEDAF nous renseigne que la rentabilité espérée d’un actif risqué
est égal à la somme du taux d’intérêt sans risque et d’une prime de risque.
La prime de risque de l’actif n’est pas proportionnelle au risque total de l’action,
mais à son risque systématique (risque dû au marché et auquel les
investissements ne peuvent échapper).
Notion de risque total, risque systématique et risque spécifique
• Les fluctuations du cours d’une action peuvent s’expliquer par deux grands facteurs:
– Les mouvements du marché
– L’activité de l’entreprise
• Statistiquement, il est possible d’isoler dans les fluctuations du cours d’un titre la part
due au marché et celle spécifique au titre.
• Il suffit pour cela de régresser les taux de rentabilité passés de l’action sur ceux du
marché.
Décomposition du risque total
Risque total de i
Risque spécifique du
titre i
Risque systématique de i
- Le risque total d’un titre i correspond à son écart-type
Remarque:
- Le risque spécifique peut facilement être éliminé grâce à une bonne diversification.
- Sur un marché efficace, seul le risque systématique est rémunéré.
Ecart-type béta
Titre A 10% 1,3
Titre B 15% 0,8
Exemple:
La société AL a un bêta de 1,4, le taux d’intérêt sans risque est de 8% et la
prime de risque est égale à 5%. La volatilité du marché est de 20% et le
coefficient de corrélation des fluctuations du titre avec le marché est de 0,8.
Calculer le rendement espéré sur le titre
conclure
138
Mohamed HAMDAOUI
Exemple:
Un analyste vous communique les informations suivantes sur le titre BSA:
- Risque total de l’action: 68%
- Risque de marché 32%
- Coefficient de corrélation de l’action et du marché: 0,55
- Espérance de rentabilité du marché: 14%
- Taux d’intérêt sans risque: 8,5%
1. Calculer le bêta du titre
2. Calculer la rentabilité espérée sur le titre
3. Calculer le risque spécifique et le risque systématique de l’action
139
Mohamed HAMDAOUI
1. Un titre A situé au dessus de la droite de marché est sous-évalué: sa rentabilité espérée est
supérieure à celle d’un portefeuille efficient de même béta. La demande pour ce titre devrait
augmenter ainsi que son prix de sorte que sa rentabilité espérée diminue
2. Un titre b situé au dessous de la droite de marché est sur-évalué: sa rentabilité espérée est
inférieure à celle d’un portefeuille efficient de même béta. Sa rentabilité actuelle est inférieure à
celle à l’équilibre.
Rendement
espéré
A
M
E(Rm)
1 béta
140
Stratégie d ’investissement active
• essayer d ’identifier les titres sous-évalués / sur-évalués investir dans ces titres
avant que le marché ne ré-ajuste le portefeuille de marché en fonction des
nouvelles valeurs
• demande des informations, de l ’expertise et de la rapidité
• Le Medaf permet de déterminer quelle sera la prime de risque exigée pour une
action donnée (pour un b donné)
• Ce coût des capitaux propres sert de taux d’actualisation pour les évaluations
des actions
• Ce coût des capitaux propres permet de déterminer le coût du capital, qui sert
de taux d ’actualisation pour les choix d’investissement.
Exemple :
Soit la société XY dont les dividendes estimés sont les suivants: D1 = 7 et les
dividendes croissent de g = 2% par an.
E ( Ri ) R f ( E ( Rm R f ) i J
E(Rp)
Prime de risque
Béta
• Mesure de SHARPE
Ep Rf
Sp
p
Le numérateur représente la prime de risque
Le dénominateur représente la quantité de risque (risque total)
Règle: Plus Sp est grand plus on a un bon rapport qualité prix
• Mesure de TREYNOR
Ep Rf
T
p
Chapitre 2
FORMES ET EVALUATION DE L’ENDETTEMENT
150
Mohamed HAMDAOUI
L’Emprunt Indivis
Le terme indivis est un diminutif du terme indivisible étant donné que le prêteur
est unique.
Ces emprunts regroupent l’ensemble des prêts accordés par les banques et les
institutions financières à l’entreprise pour financer une activité déterminée.
à coupon zéro
in fine
151
Mohamed HAMDAOUI
Définition:
Le coût actuariel d’un emprunt indivis est le taux d’actualisation qui égalise la
somme des valeurs actuelles des encaissements et la somme des valeurs
actuelles des décaissements relatifs à cet emprunt.
On distingue:
le coût actuariel brut (ou avant impôt) qui ne tient pas compte de l’incidence
des économies fiscales sur les différentes charges déductibles (charges
financières, dotations aux amortissements des charges à répartir).
Le coût actuariel net (ou après impôt) qui tient compte de ces économies.
152
Mohamed HAMDAOUI
a i (1 )
Exemple:
E : montant de l’emprunt
n : nombre d’annuités
i : taux d’intérêt
: taux d’impôt
153
Mohamed HAMDAOUI
154
Mohamed HAMDAOUI
Si on tient compte des frais annexes, il faut calculer le coût actuariel net en
appliquant la définition de ce dernier et en tenant compte éventuellement des
économies fiscales sur les dotations aux amortissements de ces frais qui peuvent
être traitées du point de vue comptable comme des charges à répartir .
Exemple:
Soit un emprunt de 1000 000 DH octroyé par une banque à une entreprise et
remboursable par annuités constantes sur une durée de 5 ans au taux d’intérêt de 8%.
Les frais annexes de cet emprunt s’élèvent à 60 000 DH et sont amortissables sur 3
ans.
155
Mohamed HAMDAOUI
Solution:
Tableau d’amortissement:
1 1,085
A 1000000 250456,45 DH
0,08
156
Mohamed HAMDAOUI
1 1 000 000,00 80 000,00 56 000,00 170 456,45 20 000,00 6 000,00 220 456,45
2 829 543,55 66 363,48 46 454,44 184 092,97 20 000,00 6 000,00 224 547,41
3 645 450,57 51 636,05 36 145,23 198 820,41 20 000,00 6 000,00 228 965,64
4 446 630,17 35 730,41 25 011,29 214 726,04 239 737,33
5 231 904,12 18 552,33 12 986,63 231 904,12 244 890,76
1 000 000,00
157
Mohamed HAMDAOUI
L’Emprunt Obligataire
Il s’en suit que le calcul du coût actuariel net d’un emprunt obligataire doit
tenir compte de tous les encaissements et de tous les décaissements
auxquels donne lieu ce genre d’emprunt.
158
Mohamed HAMDAOUI
Exemple:
Un emprunt obligataire possède les caractéristiques suivantes:
Mode de remboursement : Amortissement constant
Valeur d’émission : 94 DH
Taux d’intérêt : 7%
1 10 000 000 700 000 490 000 2 000 000 200 000 30 000 45 000 60 000 2 555 000
2 8 000 000 560 000 392 000 2 000 000 200 000 30 000 45 000 60 000 2 457 000
3 6 000 000 420 000 294 000 2 000 000 200 000 30 000 45 000 60 000 2 359 000
4 4 000 000 280 000 196 000 2 000 000 200 000 30 000 45 000 60 000 2 261 000
5 2 000 000 140 000 98 000 2 000 000 200 000 60 000 2 238 000
10 000 000
100 000 (94 4) 2 555 000(1 a)1 2 457 000(1 a)2 2 359 000(1 a)3
2 261 000(1 a) 4 2 238 000(1+a)-5
a 10, 27%
160
Mohamed HAMDAOUI
Chapitre 3
LE CRÉDIT-BAIL
161
Mohamed HAMDAOUI
162
Mohamed HAMDAOUI
163
Mohamed HAMDAOUI
n
Lt (1 ) At Rn
I0
t 1 (1 a ) t
(1 a ) n
I0 : valeur de l’équipement
Rn : valeur de l’option d’achat nette d’impôt
At : dotation au x amortissement de l’actif
Lt : loyer
a : coût actuariel net
: taux de l’IS
164
Mohamed HAMDAOUI
Exemple:
Un contrat de crédit-bail a les caractéristiques suivantes:
165
Mohamed HAMDAOUI
1- (1 a) 5 10000 100000
1000000 100000 242000
a (1 a ) 5
(1 a )5
a 8, 22%
166
Mohamed HAMDAOUI
Le coût du capital
167
Mohamed HAMDAOUI
Le coût du capital
Ri
p
CMPC= CRi
Ri
i 1
168
Mohamed HAMDAOUI
Actif circulant
Ratio de fonds de roulement >1
Passif circulant
174
Bilan financier (présentation
du plan comptable français
ACTIF 1957) PASSIF
Valeurs immobilisées Capitaux propres
Valeurs d’exploitation
Dettes à long et moyen terme
Valeurs réalisables
Dettes à court terme
Valeurs disponibles
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé
Capitaux permanents
Actif circulant
Passif circulant
Mohamed HAMDAOUI
176
Mohamed HAMDAOUI
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